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 envole-moi. (Kenan)

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Message Sujet: envole-moi. (Kenan)   envole-moi. (Kenan) Empty Mar 12 Nov - 20:30


☆ ☆ ☆
{ envole-moi }
crédit/ tumblr ☆ w/@Kenan Brixton
Elle a besoin de son sourire radieux. Besoin de son regard malicieux. Besoin de la retrouver, son bébé, de l’avoir à ses côtés. Un besoin constant, vital, chez la jeune femme. Un besoin un peu plus intense encore ces derniers temps. Avec ce rendez-vous qui a mal tourné, tout ce qui a failli se passer, elle a vu toute sa vie défiler. Elle a cru qu’elle vivait ses dernières minutes, Cassey. Depuis, elle est régulièrement partagée entre l’exaltation et l’enthousiasme de se sentir en vie et… de l’autre côté, il y a cette partie d’elle, plus tumultueuse. Celle qu’elle essaie d’évacuer durant ses journées mais qui revient chaque fois que la nuit vient à tomber. Les souvenirs sont difficiles à oublier, sûrement impossibles à effacer. Elle va devoir vivre avec eux, au fond, elle le sait. Mais elle n’a aucune idée de comment elle va y arriver. Lorsqu’elle est entourée, c’est facile, comme en cet instant avec sa fille. Elle se sent pleinement elle-même, elle se sent vivante, elle se sent entière. Seulement elle redoute d’autant plus la solitude. Car c’est dans ces moments qu’elle se sent le plus vulnérable. Et le plus facile à atteindre par ces pensées trop tumultueuses. Devant Arya, elle fait bonne figure, mais elle sent déjà son cœur se serrer quand elle la voit s’en aller. Et cette tristesse de se retrouver à nouveau seule. Au lieu de quitter tout de suite l’enceinte de l’hôpital, l’antiquaire choisit d’aller prendre un cappuccino à la cafétéria de l’établissement. Elle vient d’en commander un lorsqu’elle se tourne vers les lieux. Toutes les tables sont prises, ce qui est assez triste pour tous ces malades et… Relativement embêtant pour elle. Au moins, avec l’effervescence dans les lieux, elle n’entend pas ses propres pensées. Mais pour réussir à trouver une place où s'installer, elle choisit d’aller côté extérieur, là où il y a beaucoup moins de monde. Où il n’y a même personne, en vérité, en cette saison-là. Le froid a envahi New York de manière assez subite. Un changement climatique qui n’est pas au goût de la Californienne d’origine.  Elle hésite entre rester ou retourner sur ses pas. Après tout, c’est pour éviter la solitude qu’elle est restée prendre une boisson chaude. Mais ses interrogations sont vite balayées quand son regard océan se pose sur un jeune homme, le seul présent. Elle ne l’avait pas vu. – Salut. elle lance, son sourire léger sur les lèvres. Elle approche un peu de lui pour arriver à sa hauteur. C’est à cet instant qu’elle voit la canne près de l’inconnu. C’est à cet instant qu’elle comprend, aussi. Ou peut-être qu’elle se trompe, Cassey. Peut-être qu’il n’a juste pas envie de la regarder. Mais elle a bien l’impression qu’il ne voit pas, en effet. – C’est un peu déprimant de rester ici, dans le froid, tout seul, non ? Pour une femme qui cherche à tout prix à fuir la solitude, cela l’est, incontestablement. C’est peut-être différent pour lui. C’est peut-être précisément ce dont il a besoin, lui. Mais, pas de chance pour lui, il est tombé sur Cassey. Sur la femme qui fera tout pour ne pas rester seule, même s’inviter dans la vie d’un inconnu. Elle a besoin de compagnie, en réalité, et c’est sur lui qu’elle a jeté son dévolu.
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Message Sujet: Re: envole-moi. (Kenan)   envole-moi. (Kenan) Empty Jeu 21 Nov - 19:03

pensées macabres qui caressent ton esprit. Le sourire qui est mort, le cœur sans maison, l’envie d’en finir, puis tu songes à eux. Tu ne sais sur quel pied danser , t’aimerais que tout cela ne soit qu’un mirage. Cette prison de noir qui te rend taciturne, meurtrie. Loin de l’homme qu’autrefois tu étais. Le froid caresse ta peau, tu n’as qu’une envie qu’on vienne te chercher, qu’on te laisse retourner sur ton canapé, pour épouser ce dernier jusqu’à la fin. Mort qui n’a pas l’air de vouloir prendre ta peau, les genoux à terre, l’échine plié, tu ne veux qu’implorer la faucheuse de venir te prendre, prêt à tout pour l’apprivoiser pour te débarrasser de ces pointes de douleur qui dévore ton organe. Le froid te dévore, glissant ton âme en hibernation, ton cœur qui cogne alors que tu t’impatientes, le bruit autour qui te rend chèvre. Le temps qui file sans que tes opales ne puisse le surveille, le retenir. Toi l’inutile, l’être qui ne sert à rien, pas plus utile qu’une feuille se faisant soulever par la brise glaciale arrachant des grimaces aux passants. Tu n’es rien, plus rien. A tout jamais.  Le noir étant ta seule compagnie, les couleurs continuant de faire des adieux à ta vie, comme les visages des tiens, le cœur qui se serre, laissant les choses le rendre morose. Les mains gelées, le roi de glace rencontrant son royaume, le temps impétueux, ces brises qui glace sur place, c’est toi. tu es la tempête de neige qui s’abat sur les tiens, t’es ainsi, devenant l’homme si différent d’avant, celui incapable d’offrir de l’amour. Le cœur en miette, le myocarde qui ne rêve que de s’éteindre, éteindre ce feu encore présent mais tant torturé, mais on l’attise, on te retient. On se bat pour toi, alors que tu ne veux pas le faire. A terre, plus rien ne te donne envie de te battre. Balle qui aurait dû t’enterrer, une bonne fois pour toute. Que t’en finisse avec cette mort qui se joue de toi, ces morts auxquels tu survis sans même te débattre. Tu trouveras ce qui te retiens, l’exterminera pour en finir. Les idées moroses et lugubre, t’entends les pas s’approcher de toi, prêt à bondir tel un mauvais cabot. T’es là en espérant dans le fond que ce soit ton maudit chauffeur d’Uber. Tu gèles, t’es presque mort de froid, mais tu vas survivre, comme toujours. Malheurs. Ô grand fléau. C’est ta vie, ce qui en reste, encore. Puis une voix qui vient s’accrocher à ton oreille, tu restes muet. Pas un mot qui circule hors de tes lippes, le seuil de ces dernières n’ayant pas trouvé la force de s’entrouvrir pour être poli. Un de plus ou de moins qui te voit comme un monstre, peu importe. C’est ton âme qui se reflète sur toi, l’horreur qui cogne à la face du monde. Monstre qui se terre dans la pénombre de ta vie, attendant que tu sois un peu plus blessé, pour t’anéantir avant de te sauver, encore. Toujours cette même rengaine, la même que la mélodie que joue ton instrument de vie auquel tu lances les pires prières pour le faire taire, à tout jamais. Mécanique du cœur que tu ne maitrises pas, la voix qui te vole un rire, rire moqueur, mais elle aura volé un éclat de bonheur moqueur, toujours mieux que le reste du monde. Elle a une chance, ou pas. La tailler en pièce ou te la jouer moqueur tout bonnement, essayer de ne plus s’indigner de la vie que tu vis. Car tu vis, l’égoïste vit pendant que d’autre donne leur dernier souffle dans leur combat. « rien de déprimant tant qu’on n’est pas dans le noir …   » t’aurais lancé un petit regard qui en dirait long là, mais comment tu fais passer les choses maintenant sans tes opales, sans ces trésors qui te guide dans ce monde ? Tu ne regardes même pas vers elle, ne sachant pas clairement où elle est, évitant d’avoir envie de vriller en te trompant de ligne de mire ou tourner ta tête.   « Puis si c’est si déprimant, pourquoi venir ici ?   » ajoutes-tu une voix plutôt posée qui l’interroge, peut être que tu ne l’avoueras pas, mais elle te sort de ce monde lugubre en étant là, une seconde, deux puis à voir. Ou alors t’es juste un con, cette réponse st plutôt sympathique aussi, un con, un égoïste, un mec inutile, encore et encore. Tu t’acharnes contre les autres, leur portant la haine que tu te portes à toi-même, tu finiras seul, un peu plus qu’avant.
@CASSEY WARREN envole-moi. (Kenan) 3227196488 envole-moi. (Kenan) 4199206909
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Message Sujet: Re: envole-moi. (Kenan)   envole-moi. (Kenan) Empty Ven 22 Nov - 13:33


☆ ☆ ☆
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crédit/ tumblr ☆ w/@Kenan Brixton
Il y a ceux qui, quand ils souffrent, se replient sur eux-mêmes. Ils effacent les autres de leur vie comme ils voudraient effacer leurs douleurs. Ils se réfugient dans la noirceur de la solitude pour éviter d’exposer au monde toute leur rancœur. Et, peut-être aussi, toutes leurs peurs. Puis, il y a Cassey. Cassey qui a besoin de retrouver plus encore la vie. Cassey qui se réfugie dans les sourires des autres pour oublier les tourments de sa vie. Cassey qui ferait n’importe quoi, pour garder sa lumière. Elle n’est pas de ceux qui font le vide autour d’elle. Non, elle est tout le contraire. C’est dans ces moments qu’elle cherche plus encore la compagnie des autres, de ses proches, mais aussi de simples inconnus. Ceux qui pourront peut-être la surprendre, l’étonner, la changer de son quotidien. C’est précisément ce dont elle a besoin. Des inconnus, comme ce garçon d’une vingtaine d’années assis là, tout seul, à l’extérieur alors qu’il fait beaucoup trop froid pour s’y réfugier. La seule chose qui pourrait expliquer sa présence ici, plutôt que dans l’enceinte de l’établissement, c’est qu’il souhaite éviter l’effervescence. Il veut éviter le monde. Il veut éviter les conversations.

Mais tu es arrivée,
Pour tout bousculer.


Bousculer le monde, c’est dans ses habitudes. Comme un ouragan, elle a toujours aimé, venir s’immiscer dans la vie de ceux qui n’ont rien demandé. Peut-être trop impulsive, Cassey, il n’empêche qu’elle a fait ses plus belles rencontres en agissant ainsi. Peut-être même qu’il sera bientôt l’une d’entre elles, ce jeune homme au visage trop morose et aux yeux trop lointains. Perdus dans le vague, comme s’il ne voyait pas le monde qui l’entoure, elle comprend rapidement que c’est exactement sa situation. Peut-être autant au sens littéral qu’au figuré. Aucune réponse à son salut, comme s’il ne l’avait pas entendue, ou qu’il n’avait pas envie de l’entendre surtout. Il laisse échapper un rire aux empreintes sarcastiques devant la remarque de la jolie blonde. Loin de s’en offusquer, elle le laisse exprimer toute son amertume. Elle préfère autant cela à un silence beaucoup trop pesant. Elle préfère tout aux silences.

Non loin de te laisser déstabiliser,
T’as l’habitude d’affronter les mines renfrognées.


Elle parvient, la plupart du temps, à les effacer. Pas toujours assurément. Elle n’est pas certaine d’y parvenir avec lui. Elle ne sait rien de lui, vraiment rien du tout. Peut-être qu’il vient tout juste de perdre la vue et, auquel cas, il aura juste envie d’envoyer balader le monde entier. Elle y compris. Elle plus que n’importe qui. Non seulement elle n’est qu’une étrangère qui s’immisce dans sa vie, mais elle a aussi un sacré tempérament. Aussi attachant, pour ceux qui lui laissent une chance, qu’il peut être agaçant, pour ceux qui refusent sa présence. – Peut-être pour t’apporter un peu de soleil, va savoir. elle lui rétorque, son sourire enjôleur sur les lèvres, de son assurance californienne, chaleureuse alors que l’hiver est en approche. Comme pour corroborer ses paroles, la jeune femme ne tarde pas à s’installer juste en face de lui. Sans lui demander ni son autorisation, ni son avis. – Puis, à deux, ce sera peut-être moins déprimant. Cela sonne comme une évidence. C’en est une, aux yeux d’une femme qui ne supporte pas réellement la solitude. Mais peut-être pas pour lui. Même s’il avait cet air tourmenté, submergé par ses démons, quand elle est arrivée. Cela, elle ne l’a pas oublié. Son cappuccino toujours entre les mains, l’antiquaire le porte à ses lèvres pour en boire une petite gorgée. La boisson vient la réchauffer alors qu’elle décide de reprendre la conversation. – Je m’appelle Cassey. Et toi ? lui demande-t-elle comme s’ils faisaient tranquillement connaissance. Comme s’ils avaient décidé ensemble de cette rencontre. Comme s’il avait eu le choix, en fait, alors qu’elle s’impose auprès de lui sans lui demander son avis.
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Message Sujet: Re: envole-moi. (Kenan)   envole-moi. (Kenan) Empty Dim 22 Mar - 14:42

tu l’attends ton heure. Depuis la première seconde plongée dans ces ténèbres. T’es pas sûr que la vie pourrait être un jour si douce , comme avant, une douceur assez rugueuse malgré tout. T’as jamais eu la vie de rêve, t’es un survivant, t’aurais dû laisser ton dernier souffle depuis bien des années, ne pas rencontrer Sage. T’es fermé à la vie, recherchant la façon de danser la valse avec la faucheuse. Mais tu songes juste trop à flirter avec la mort. Mais tu vivras tant que ce myocarde décide d’aimer tes proches, t’étais bloqué dans une vie où tu ne te retrouvais pas. Blottit dans le noir. Perdu dans des méandres qui n’étaient pas les tiennes. Tu ne sais pas pourquoi elle est venue à toi, pourquoi elle est venue se briser à ta noirceur. T’aimerais un jour pouvoir sauver une nouvelle âme venant se jeter dans tes gorges. Mais tu le sais, t’es incapable de lutter contre les autres, t’es inutile et ceux depuis bien des mois. Tu plains tant tes proches, d’avoir ce cadavre que tu es dans leur vie. Te brisant un peu plus dans le noir, laissant la pénombre glisser un peu plus dans ton âme, dans tes battements de cœur. Tu ne te sens pas capable de réussir, pas capable de t’endurcir à nouveau dans cette vie, tu ne peux plus continuer ainsi. L’enfant abimé, perdu dans des maux qu’il ne maitrise pas. T’as jamais su comment tu survivais encore à ce monde qui t’avais déchiqueté, qui t’avais secoué quand tu aurais du juste rêver, laisser tes rêves se créer. Tes rêves c’est ta sœur, ton frère, sage, cette famille étrange, que vous formez, une famille que t’aurais du mieux protéger, mais la vérité c’est que tu n’as jamais été l’homme de la situation, tu n’étais qu’un enfant lancé dans le monde des adultes, aucunement prêt à toute cette merde. Mais t’as résisté face aux vagues, à l’acharnement de l’univers. Tu l’écoutes celle venu briser le silence, brisé ton humeur noire, cette rage qui pousse encore en toi. à deux doigts de juste te moquer d’elle, puis l’écho de sa voix se brise contre ton myocarde. La mélodie qui déraille, comme un vieux disque rayé. Le son de sa voix qui te mènerait presque à cette fameuse lumière du soleil dont elle parle. «   il est déjà là , le soleil. » Tu grimaces en sentant justement les rayons de ce dernier, le ton qui pourrait la mordre si elle ne se méfiait pas. Déprimant. C’est sans doute devenu le résumé de ta vie. «  Pour qu’elle raison, je ne voudrais pas broyer du noir, après tout c’est la couleur qui colle à ma peau à présent. » à ton âme. Tu restes inerte, laissant les mots ricochés sur ta voisine. Tu penses aux autres, mais en te détruisant tu leur fais du mal, tu les blesses sans pouvoir réparer les fissures que tu causes. Tu le sais, tu le sens à chaque fois que tu laisses tes mots prévenir de ce grand désir pour ne plus rester sur terre. T’as jamais été capable Kenan de survivre à ce monde, t’as toujours dû lutter pour survivre, pour sauver les autres, abandonné, désarmé face à la vie. Tu ne peux que songer à ce premier amour qui t’avait laissé par manque de thune, et tu t’es battu depuis ce jour pour ne plus jamais avoir à être quitté pour ce motif, pour sage, pour eux. Les odeurs qui se mélangent pour venir taquiner ton nez, tu ressens bien plus de chose qu’avant, ce qui t’as toujours un peu effrayé, car tu ne maitrises rien de tout cela. «  Kenan ... tu n’as pas envie de rester là, crois-moi. » Tu la préviens, tu ne pourras pas faire mieux pour elle, tu ne pourras pas plus protéger cette inconnue, dont tu cherches les raisons qui l’aurait poussé à s’arrêter sur ta personne. La curiosité piquée à vive. «  Pourquoi ? » Que tu lui demandes, curieux de savoir pourquoi elle était venue se fracasser contre le rocher tueur que tu es.
@CASSEY WARREN envole-moi. (Kenan) 3227196488 envole-moi. (Kenan) 4199206909
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Message Sujet: Re: envole-moi. (Kenan)   envole-moi. (Kenan) Empty Sam 4 Avr - 21:18


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crédit/ tumblr ☆ w/@Kenan Brixton
Il y a des tourments, dans la vie, que le soleil le plus lumineux ne pourra pas faire disparaître. Il y a de ces douleurs que personne ne peut empêcher, même pas elle, l’astre solaire. C’est d’autant plus vrai, en ce moment, alors qu’elle ne se sent pas aussi bien qu’elle a l’habitude de l’être. Chamboulée par tous les drames qui lui sont arrivés, Cassey, elle a changé. Un peu, tout du moins, un peu. Mais elle ne veut pas devenir une autre, elle ne laissera pas la souffrance faire de sa vie une autre. Une force qu’elle n’a pas l’air de détenir, quand on la regarde rapidement, sous ses airs insouciants. Une force qui lui est venue au fil du temps, en apprenant, en résistant, en continuant. Mais ce n’est peut-être pas la même chose pour l’homme qui se tient à ses côtés. Si jeune, il a déjà pourtant subi bien plus qu’il ne le devrait. Bien plus que personne ne le devrait. La vue est un cadeau incroyable, elle s’en rend compte, celle qui est en permanence en pleine contemplation des étoiles. Celle qui cherche la lumière partout où ses opales se posent, se retrouve face à un garçon qui ne peut même pas voir ceux qui lui causent. Les prunelles bleutées posées sur lui, elle essaie de le détendre dans une tentative. Tentative bien vite manquée. Elle voit son regard se fermer, une grimace s’y dessiner. – Tu dois être à New York depuis plus longtemps que moi pour penser ça. déclare-t-elle, le ton tranquille, en relevant la tête vers le ciel plutôt couvert. Le soleil se cache avec les nuages depuis des jours… une éternité pour la Californienne. Ses rayons sont là, faibles, mais il doit les ressentir, peut-être même plus qu’elle. Car elle suppose qu’il doit faire attention, bien plus que la plupart des gens, à toutes ces choses trop souvent vues comme des détails anodins. Mais les banalités sont vite mises de côté, quand son interlocuteur lui fait part de la noirceur qui l’a submergée. Il évoque sa peau quand c’est son âme, assurément, qui est la plus touchée. Si elle n’a pas fait attention au ton dur des premiers mots, elle décèle plus facilement le mal-être de ces derniers paroles. Elle pourrait lui dire qu’elle comprend, qu’elle est désolée pour lui. Elle pourrait lui dire qu’il ne doit pas se laisser submerger par la douleur qui l’anime. Que la lumière est ailleurs… qu’il trouvera, un jour, le bonheur. Elle pourrait lui dire toutes ces choses, Cassey, mais elles n’auraient sûrement aucun impact. Aucun effet sur celui qui a beaucoup trop mal. – Eh bien, je sais que tu ne le vois pas, mais il y a une femme magnifique à côté de toi. Bien sûr, tu pourrais croire que je mens, que j’en profite pour te dire ce que je veux, mais crois-moi, t’as de la chance que je sois là. elle lance, très sûre d’elle, pour lui décrocher un sourire. Ou peut-être l’agacer. Elle risque très fortement de l’agacer. Mais, elle essaie comme elle peut, Cassey, de lui changer les idées. Et, surtout, elle ne le prend pas en pitié. Parce qu’elle, elle ne supporterait jamais, la pitié. Elle parvient tout de même à obtenir son prénom… Kenan. Un joli sourire se porte sur les lèvres de la jeune femme. – Tu penses mieux savoir que moi ce dont j’ai envie, Kenan ? Il ne la connaît pas, après tout, il ne sait rien d’elle. Tout ce qu’il veut, c’est la faire disparaître. Mais il n’arrivera pas à la faire fuir, non, Cassey, c’est un pot de colle quand elle s’y met. – Pourquoi, quoi ? demande-t-elle, dans l’incompréhension, bien qu’elle puisse déjà se faire quelques suppositions. – Pourquoi je viens t’embêter ? C’est purement égoïste, je n’aime pas être seule. Il va la prendre pour une délurée… mais elle essaie de capter, comme elle peut, son intérêt. Peut-être qu’elle essaie juste, en réalité, de l’apprivoiser.
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Message Sujet: Re: envole-moi. (Kenan)   envole-moi. (Kenan) Empty Sam 30 Mai - 16:32

Ce n’est pas une question d’être à New York depuis plus longtemps que l’autre. Tu le sais très bien que dans cette ville tout peut paraître grisâtre , mais ce n’est pas pour autant que ce gris emprisonne les êtres lumineux. Que ce soit avec la présence du soleil ou non. Tu l’as été toi, cet être. C’est juste la vie, rien à voir avec cette maudite ville qui tourbillonne de sa mélodie dans ta tête, te donnant des maux de crânes si frustrant que tu n’arrives pas à t’en débarrasser. Le noir pour seule compagnie, tu pourrais quémander un crépuscule pour survivre, un brin de lumière, toi refusant la lumière des tiens, refusant de briller en leur compagnie. Meurtrie dans les ténèbres, brisé dans les enfers. Toi pensant le mériter depuis toujours. Ta mère l’avait sans doute vu, elle l’avait entrevue le diable que tu étais, chaque pas dans ta vie fût risqué pour ton dernier souffle. Et pourtant, tu vies encore, faisant semblant d’être une personne que tu n’es plus. Sauf aux opales des inconnus comme cette jeune femme. « à quoi bon qu’il soit là, à vrai dire. » Là ou pas là, tu as juste moins chaud , avant tu jouais avec le soleil, courant vers lui, laissant ses bras te bercer au détour d’un parc avec l’herbe fraichement coupé. Tu t’en souviens ,sans même imaginer la vraie beauté des couleurs que le paysage d’antan pouvait t’offrir. Tu es lasse de cette vie et qu’importe le monde t’entourant, te bousculant, tu as appris à aimer le silence et cette nuit éternelle étant à toi. Frivole et joviale qu’elle se montre dans ses mots, son ton utilisé, elle est sans doute de ceux et celles qui dévore le monde à pleine dent. Tu ne le faisais déjà que très peu avant, prévoyant toujours pour les tiens, pour leur montrer la beauté du monde, pour leur offrir le monde, justement. A présent, tu n’es qu’un boulet accroché à leur âme, les noyant à petit feu dans ta noirceur. « la chance que tu sois là ? » Que tu l’interroges et tu ne pourras pas prétendre que tu n’as pas essayé de garder un sourire caché, qui avait presque fini par venir éclairer d’une petite lumière ton minois si dénué de sens sans l’ami le sourire. « Tu te vends bien, mais tu n’as pas trouvé le bon acheteur, désolé pour toi. » Toujours froid, mais moins agressif. Tu souris cette fois ne l’entendant te demander si tu sais mieux qu’elle ce qu’elle veut. « Car toi-même tu sais ce que tu veux, ce que je veux ? » Tu te le demandes si dans ce monde quiconque sait ce qu’il veut ? réellement, qui n’aura pas envie de nouvelle envie une fois les choses accomplies. Tu connais la rengaine des humains, faisant tourner le monde. Toujours vouloir plus, toujours viser plus haut, sans jamais se réjouir de ce qu’on vient d’obtenir. Le corps douloureux, tout comme la caboche qui implose de l’intérieur avec ces bruits incessant, qui paraissent tous à la même hauteur de ton oreille les uns et les autres. T’aimerais qu’elle soit partie et dans le fond, dans les tréfonds de ton âme tu te dis que c’est presque plaisant qu’elle s’accroche, si elle veut en finir de sa vie à tes côtés. Tu le sais, le monde des personnes qui te côtoie finit toujours par les écorcher et la seule chose en commun de ces personnes c’est toi. « Tu ne la connais pas la rumeur ? » Que tu demandes très sérieux, le visage légèrement tourné vers elle, sans même savoir exactement où il est placé par rapport à elle. « Vaut mieux être seule que mal accompagné … » Tu laisses un rictus s’emparer de tes lippes en soufflant. « Alors toi ou moi qui est mal accompagné ? » T’ es sérieux dans ta question attendant juste patiemment qu’elle trouve la réponse. « si t’as pas encore fuis, dis moi ce que tu vois …. » Question toute simple et pourtant si évocateur de ton envie de tout percevoir, d’être le Kenan d’avant. Mais c’est impossible, il s’est évanoui dans les ténèbres.
@CASSEY WARREN envole-moi. (Kenan) 3227196488 envole-moi. (Kenan) 4199206909
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Message Sujet: Re: envole-moi. (Kenan)   envole-moi. (Kenan) Empty Dim 14 Juin - 21:16


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Le soleil est là, presque imperceptible derrière les nuages. Le soleil est là, difficile à entrevoir dans les mirages. Sous l’impact des paroles de son interlocuteur, la blonde relève les yeux vers le ciel voilé. Elle le contemple, comme, à la recherche, d’une vague de lumière mais l’étranger s’obstine dans les ténèbres. État latent, dans lequel il survit, sans doute difficilement. Il paraît porter le poids du monde sur ses épaules juvéniles. Cassey, elle le sent soudain si fragile. Le cœur qui se noue légèrement, elle s’en veut presque immédiatement. Qui, au fond, supporterait la pitié ? La culpabilité, même, de ceux qui peuvent encore admirer le monde de leurs yeux encore en parfaite santé ? Qui, à la place de Kenan, chercherait la compassion d’une parfaite inconnue quand il semble, peut-être, fuir les personnes qui l’aiment le plus ? Elle, c’est la dernière chose qu’elle voudrait. La dernière chose qu’elle parviendrait à supporter. C’est sûrement pour cette raison qu’elle se veut aussi insouciante, aussi légère. Aussi fidèle à elle-même. Par estime pour lui, par respect pour lui. Et c’est plus facile aussi, pour toi, de lui parler d’un ton égal. La voix légère et joviale, autant que l’est ton âme. C’est plus facile pour toi mais, tu l’espères aussi, plus vital pour Kenan. Lui, ne laisse rien entrevoir. Le visage froid, hermétique à ses mots, jusqu’à l’ombre d’un sourire qui apparaît enfin sur son doux visage. Sourire qui se dessine enfin quand elle commence à énoncer ses bêtises. Sans surprise, Cassey, c’est dans ses tentatives d’humour qu’elle est la plus compréhensive, la plus attentive. À ses paroles, c’est elle qui laisse échapper un léger rire. Le premier rire, presque complice. – Je te trouve bien difficile, tu pourrais au moins essayer d’apprendre à me connaître. elle rétorque, non sans humour. Les mots aguicheurs, c’est presque du flirt. Charmeuse avec les hommes, naturellement, elle l’est tout autant avec le beau Kenan. Sans chercher pour autant à le séduire, c’est seulement sa manière d’agir. Peut-être aussi lu décrocher un véritable sourire. Et, enfin, il arrive. Il est beau quand il sourit, Kenan. Il semble illuminer, en une fraction de seconde, tout son minois. Elle décèle soudain les traits plus enfantins, révélateurs d’une insouciance passée, qu’il semble à tout prix vouloir oublier. Comme s’il n’était plus, en réalité, ce qu’il a été. Un sourire complice, entendu, apparaît sur ses lippes, devant la complexité de ses dires. – Hum, non, c’est vrai. L’être humain ne sait pas toujours ce qu’il veut, je te l’accorde. Elle, elle ne sait jamais. L’humeur changeante au gré des pulsions du moment, tu en deviens lunatique, tu en es versatile. Tu peux passer d’une extrémité à l’autre en une fraction de seconde, Cassey. Mais elle doit bien avouer qu’il a réussi à l’intriguer. À capter son intérêt. Et si elle s’ennuie facilement, la nymphe n’a aucune envie de s’en aller pour le moment. Bien au contraire, ses azurs fixent le jeune homme avec ce petit air curieux, alors qu’il paraît soudain bien sérieux. Mais c’est d’un sourire qu’il lance un proverbe pourtant bien vrai. Même si Cassey, elle l’a rarement appliqué. – Hum… Faisant mine de réfléchir à sa demande, elle finit par reprendre rapidement. – Je pense que c’est moi qui suis mal accompagnée. C’est vrai, tu n’es pas très gentil avec moi depuis que je suis arrivée. Ou, plutôt, depuis qu’elle s’est invitée. Incrustée. Depuis qu’elle a envahi son espace vital sans y être autorisée. Mais il y a quelque chose en toi qui te dit que tu devrais rester. Qu’il semble avoir besoin de quelqu’un pour lui changer les idées. Ou peut-être que c’est toi qui as besoin d’un allié. Besoin de t’évader, t’as décidé de l’emmener avec toi, même contre son gré. Devant sa question, la belle relève la tête vers le paysage qui se dresse devant eux. C’est loin d’être un décor si merveilleux. – Alors on a vu sur le parking, hélas plutôt bien rempli. Il y a quelques poubelles qui mériteraient d’être vidées. C’est là qu’elle se tourne de nouveau vers lui. – Puis, il y a ce garçon. Il doit avoir vingt, vingt-cinq ans. Il a les idées noires, mais quand il sourit, son visage a l’air de s’illuminer. Je crois qu’il devrait aller faire un tour ailleurs. Dans un endroit où il pourrait sentir les rayons du soleil, entendre les oiseaux chanter, et peut-être glisser ses pieds dans l’eau. Tu crois qu’il accepterait, si on le lui proposait ? elle demande subitement, l’air des plus innocents. Tu t’y prends avec une certaine maladresse, peut-être. Mais ta voix paraît soudain pleine de tendresse. Et t’espères, Cassey, un « oui » qui sortirait du bout de ses lèvres.
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Message Sujet: Re: envole-moi. (Kenan)   envole-moi. (Kenan) Empty Mer 8 Juil - 17:10

Il est loin, le toi lumineux, le sourire faisant comme le soleil en réchauffant les êtres glacés par la vie. T’as été congelé toi, complétement enseveli dans un igloo, perdu dans la nuit glaciale, tu ne parviens pas à retrouver tout ce qui te donnait un bout de soleil. Les doutes, les peines, plus rien ne parvient à te convaincre de remonter la maudite pente. Sa voix est prenante, presque douce, elle t’a enveloppé sans le vouloir sans doute de tes soucis, tes envies meurtrières à ton égard. T’as jamais été du style à abandonner la guerre, mais les batailles étaient bien trop douloureuses avec le temps. Parfois la question du bonheur te traverse l’esprit, l’as-tu touché un jour ce bonheur ? t’es pas sûr. Gosse tu cherchais à survivre aux mains de ta mère, à son esprit malin voulant te malmener te voler ton dernier souffle. Toujours combattre, un véritable soldat, mais ce dernier était au sol à présent. Te résonner de cet amour que tu leur portes, la seule chose qui te garde cette envie d’être envie. L’absence de lumière est juste tortionnaire. T’as peut-être jamais eu de place dans ce monde, t’avais qu’une destinée, fini dans le noir, mourir à petit feu, plonger dans les entrailles de la terre pour saupoudrer de ton absence le monde. Il se porterait mieux, définitivement.  Son rire, qui te prend aux tripes, sensation étrange, tu es agacé de cette envie de l’accompagner dans son éclat de rire. Joviale, tu l’imagines majestueuse la demoiselle, t’as pourtant pas envie de continuer à l’imaginer. Tu ne veux rien savoir, car pourquoi vouloir imaginer alors que tu as tant de mal à percevoir les tiens, tes propres souvenirs s’effaçant, donnant un gout amer à ta vie passé. «   Car tu vaux le coup d’être connu, peut-être ?   » C’est presque amusant, cette façon de communiquer avec elle, quelques piques, quelques mots auxquels tu ne crois pas vraiment. Car sans t’en rendre compte sa compagnie devient bénéfique, t’as le sourire qui s’est imposé sur le visage, si minuscule qu’il faut se concentrer pour apercevoir la petite fossette prendre place. Carapace en péril, ça te tue à petit feu cette conversation, pourtant t’es coincé, tu ne peux pas prendre la fuite, tu ne peux pas aller visiter ailleurs. Tu te sens incapable de tout cela. Clairement. Alors, t’es coincé là avec elle, ce rappel incessant, que cette fille tu lui aurais accorder bien plus que ce petit sourire minable pour sa joie de vivre qui chantait dans sa voix. Tu l’entends son sourire qui doit dévorer son visage tout entier, tu l’imagines presque avec le sourire du joker en plus réjouissant.   «   il ne sait pas sur quel pied danser, choisir ça revient à choisir quelques choses qu’on ne maitrise pas.   » car chaque choix apporte peut-être du bonheur , mais aussi ces mésaventures peuvent être plus hasardeuse que la précédente. T’as choisi de vendre, choisis de donner de l’argent à tes proches, d’aider ton frère et ta sœur à survivre, oubliant qu’au final ce choix pourrait amener la misère, ta cécité. Mauvais endroit, mauvaise place, juste ton destin, la vie qui se joue de toi, te laissant maître de rien.  T’as toujours foncé tête baissée dans tes choix, mais c’était rarement bon. La perte d’Aspen, c’était ton nirvana autrefois, mais ton départ dans la pauvreté lui avait fait prendre un autre chemin.  Choisir le miel ou le sirop d’érable c’était simple, plutôt que de devoir choisir entre la vie et la mort. Cette maudite question qui tourbillonne dans ta tête sans même t’aider à prendre la bonne solution. Mort ou vif, c’était quoi le mieux. Aucune idée. Lippes figées en un petit sourire, attendant le verdict, si elle était vraie elle dirait toi qui était bien accompagné. Puis tu ris, car elle avait osé, peu importe ta situation, elle était peut-être gentille de nature, pas juste là, par pitié, presque rassuré.   «   t’as pas tort, même si en vrai, n’y a pas eu d’invitation, tu sais !   » bien obligé de rappeler ce détail, tout de même, ton égo n’était pas prêt à prendre cher sans avoir à redire. Soif de voir, c’est à travers ses yeux que tu allais peut être voir, tu l’écoutais, essayant de te glisser dans sa tête, prendre possession de ses opales, un instant, pour un moment de bonheur.   «   Ok c’est juste horrible comme vision des choses … je parle pas du mec, il paraît qu’il était plutôt beau avant …   » que tu souffles.  Tu ris encore un peu, t’étonnant toi même de ce que ces quelques mots donnant pas vraiment envie de voir ce qu’elle voyait elle t’avait amusé.   «    sinon t’es capable de me décrire un paysage digne de ce nom, car le mec pourrait se laisser tenter .. peut-être.   » t’es pas sûr, tu tergiverses avec toi-même.   «   il est d’accord même.   » que tu lâches, d’accord pour essayer, dans ta tête, tu te dis que comme un gosse de six ans tu raconterais peut être cela à Sage, si elle n’a pas des envies de meurtre avec l’être que tu es devenu, que tu resteras un long moment.
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Message Sujet: Re: envole-moi. (Kenan)   envole-moi. (Kenan) Empty Mer 22 Juil - 20:23


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Tu vois la vie, Cassey, comme une mélodie.
Les notes s’opposent, parfois douces, parfois fortes. Elles comblent les silences latents, se succèdent et s’harmonisent. Et si la vie, en fin de compte, n’était que la répétition d’un même instant, elle serait aussi ennuyeuse qu’une mélodie composée d’une seule note. C’est au gré de ses envies que la jeune femme laisse cette harmonie se créer. C’est ainsi qu’elle est venue à lui, ainsi qu’elle l’a approché. C’est peut-être aussi ce qu’elle a envie de leur apporter, à lui, à elle, à tous les deux. Une nouvelle note dans une partition un peu trop terne. L’inconnu est réticent, mais pas totalement réfractaire. Il ne l’envoie pas balader, il se contente de la piquer, la provoquer ; comme un moyen de la tester. Sans réaliser que plus il voudra te provoquer, plus il t’incitera à rester. T’aimes trop les défis, Cassey, pour abandonner. Peut-être aussi que tu aimes aider les autres, bien plus que l’on ne le croirait. Comme un instinct qui lui vient sans qu’elle ne s’en rende compte, une lumière qui jaillit de de son corps. Elle est lumineuse, Cassey, elle est vivante, Cassey. Elle est comme un éclat de mille couleurs au milieu des ténèbres. Au milieu, peut-être, de ses ténèbres. La remarque du jeune homme, loin d’être si infondée, déclenche sur ses lèvres un sourire amusé. – Je ne sais pas. Ce sera plutôt à toi de répondre à cette question… après. après qu’elle ait réussi l’apprivoiser ; après que le charme ait opéré. Car elle ne doute pas beaucoup du fait qu’elle y arrivera. L’astre solaire a bien des défauts qu’il découvrira peut-être bien assez tôt. Mais elle sait se rendre attachante, suffisamment pour dérider les âmes les plus réfractaires. Puis, surtout, elle le voit bien, lui, de plus en plus ouvert. Comme une porte presque fermée complètement, qu’elle a réussi à entrouvrir. Elle se retrouve entrebâillée, puis, peu à peu, se révèle davantage. C’est quand elle surprend l’esquisse d’un sourire sur le visage de son nouvel ami qu’elle se dit, Cassey, qu’elle a raison de poursuivre. Qu’il ne l’admettra peut-être pas mais il est mieux avec elle, plutôt que plongé tout seul dans son enfer. Ses opales bleutées posées sur Kenan, l’antiquaire le contemple, dans un bref silence. Elle songe à l’amour qu’elle est incapable de choisir, précisément par peur de l’avenir. Comme un rappel incessant qu’elle ne maîtrise rien, jamais, elle s’en donne seulement l’illusion. Elle laisse ses mots s’immiscer dans son esprit insouciant pour les analyser, puis les confirmer. – Tu as raison. C’est plus facile de se laisser croire qu’on a le choix, qu’on a… encore les cartes en main. Car, du moment où ce n’est plus le cas, tout peut vite déraper. C’est bien précisément ce qui t’effraie, Cassey. Tu dis prôner la spontanéité, tu suis tes envies sans te questionner. Tu laisses tes désirs te consumer. Mais, en réalité, quand est-ce que t’as pris un véritable risque pour la dernière fois ? Un risque que tu ne maîtrisais pas, un choix que tu ne contrôlais pas ? Elle laisse échapper un bref soupir, presque imperceptible, presque soulagée que la conversation se poursuive. Et d’entendre, pour la première fois, ce rire. Doux son, mélodieux, qui laisse entrevoir l’espoir pour l’avenir. Doux son mélodieux qui réchaufferait les cœurs les plus refroidis. – J’aime bien m’inviter dans la vie des gens. Ne me remercie pas, tout le plaisir est pour moi. elle rétorque, sans gêne, le sourire marqué aux lèvres. Le papillon n’a jamais eu peur de se ridiculiser car, dans le pire des cas, il continuera à virevolter. La douceur dans ses prunelles, sans doute invisible pour lui, elle l’observe alors qu’elle reprend d’une voix presque empreinte de tendresse. – Il l’est toujours. Une précision qui lui semble importante, là tout de suite. Peut-être a-t-il perdu la vue mais il ne doit pas oublier qu’aux yeux des autres, il est toujours lui. Il ne tient qu’à lui, en vérité, d’être toujours lui. Sa main qu’elle passe délicatement dans sa chevelure blonde, elle attend non sans impatience le verdict du jeune homme. Et il arrive, positif. Il arrive pour, tout de suite, la faire sourire. Elle sent une certaine exaltation la submerger quand elle comprend qu’il est prêt à la suivre, elle, cette inconnue un peu dingue. – Tu as le goût du risque, cher Kenan, j’aime ça. Elle bondit plus qu’elle ne se lève de son siège, l’invite à en faire de même. – Allez, viens, je te promets de faire un effort pour le prochain paysage. et tandis qu’elle l’entraîne hors de cet hôpital, elle réfléchit déjà, l’étoile scintillante, à l’endroit où elle le mènera. Un endroit suffisamment beau pour que, à travers ses opales, lui aussi puisse le voir.
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Message Sujet: Re: envole-moi. (Kenan)   envole-moi. (Kenan) Empty Lun 9 Nov - 14:36

Comme une éclipse elle est passée ton enfance. Tournoyant dans les airs, se déchirant dans les tentatives de mort, dans cette fin de vie qui aurait de l’être tienne. La peau dure, le cœur effondré. Increvable, t'as obtenue la botte qui protège ta vie au dépend des autres. Un poids mort plongé dans l’obscurité. Résister à tout ce que la vie t’avait offerte pour ensuite de te traumatisé par les abandons, les manques créés dans ta chaire. Qu’on te laisse dans ta noirceur, là où tapis dans l’ombre tu te sens plus fort, imbattable. Les joues douloureuses, le souvenir d’un sourire s’imposant à nouveau, comme un instant précieux, à graver dans les mémoires, dans la tienne. Celle que tu es capable sans même t’en rendre compte de sourire, d’apprivoiser à nouveau ce visage lumineux et heureux. Elle est douée, présence bénéfique et redoutable. Tu as beau continué de lancer des piques, elle reste comme un mirage, prés de toi, sans même froncer, la gentillesse gravée sur son timbre de voix. Elle vaut le coup d’être connu ? peut-être, comme n’importe qui, car le mal ou le bien , il faut l’apprendre pour le comprendre. Mais dans le fond tu sais déjà qu’elle vaut le coup d’être connu, tu n’en diras rien, répondant même pas à cette occasion de l’enfoncer ou de l’approuver. Silencieux, juste le sourire glissé sur les lèvres.  Tout en douceur, tu trouves une ouverture dans cette carapace, chute imprévisible dans le sillage de la jeune femme. Tu aimerais te rattraper, ne pas plus glisser vers la lumière, invincible dans la pénombre, mais bien trop faible sous les iris, tu as qu’une envie disparaitre dans ta caverne, pour ne plus brûler tes ailes.  Les cartes, personnes ne les a, tu pensais pouvoir gérer ton destin, combattre la vie, mais cette dernière te rappelle, sans cesse depuis gosse que tu n’étais qu’un maudit pion, un mauvais ken à qui les enfants faisaient subir les pires sévices, pour oublier leur propre peine.   « Aucun de nos choix ne nous emmènes là où on le veut …   » en vendant à l’université, tu ne voulais que le bonheur des tiens pour oublier vos peines, même en sacrifiant tout, c’était impossible de surmonter les obstacles parfois. Tu as espéré tellement de chose, tu étais la star du lycée à l’histoire troublante, celui qui aurait pu basculer dans les personnes harcelées pour cette vie misérable que tu cachais derrière un sourire à tout briser.  Eclat de rire que tu tentes de cacher dans ta barbe, pour ne pas lui prouver qu’elle a raison. «  je n’avais pas l’intention de te dire merci !   »  la remercier n’était pas dans tes projets loin de là, loin de cette folle idée. Pas un cadeau, elle était renversante à souhait par sa présence, à te foudroyer dans tes repères, digne d’une vraie tornade chaleureuse. Pris au piège dans cette tempête, tu avais aucun moyen de t’en sortir.   «   ce n’est qu’une carcasse loin d’être aussi bien remplie qu’avant.   » comme vide, les souvenirs lointains, le passé ancrant son âme déchirée. Le cœur battant, complétement perdu dans l’atmosphère.   «  je te fais confiance …   »  le gout du risque qu’elle dit, si elle savait que tu avais toujours été sauvage, prête à tout risquer pour les autres, la preuve était sous les yeux de la belle, t’avais tout perdu, en étant une personne que tu n’étais pas pour l’argent, pour offrir l’apogée aux tiens, loin de te douter de tout. Elle t’entraine dans une danse inconnue, un pas après l’autre, tu as la sensation que tu pourrais tomber dans le vide à chaque pas que tu offres au monde. Les mouvements ne sont pas sereins, tu penses tellement. Trébuchant encore et encore, tellement de bruit venant semer la folie dans ta tête. Les pensées complétement obscures t’imaginant déjà finir sous les roues d’un bus. Tu te stop un instant serrant son bras dans ta main, qu’elle t’avait prêté pour te guider. «  on est où … je crois je me suis pris toute la population du queens en pleine face à chaque pas que j’ai fait, tu comptes me tuer de quelle façon ?   » toi essayant de lui faire comprendre que la panique et la peur tergiversaient dans ta carcasse.  Comme un gosse à peine né, découvrant le monde, c’était ce que tu vivais, sans hâte, sans  cette chance que les enfants ont de ne voir aucun mal graviter autour d’eux, pour toi tout était péril.
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