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| Sujet: gangster paradise Mar 8 Déc - 17:42 |
| save the queens ---- / VINCENT BARLOW
28 ans ---- / ace of clubs ---- / yuri pleskun
identité complète - foutue filiation, foutue généalogie, foutue gène transmissible. tu voulais rien de lui, même pas un peu de sang, celui qui coule dans tes veines. tu voulais rien de lui, surtout pas son nom, et pourtant. trop souvent tu l'entends claquer dans ton dos, l'insulte qu'on prononce pour maudire tes ancêtres et ta descendance. Vince, surnom qui remplace le prénom inscrit sur tes papiers, Vinnie, Vincent, bien mieux que de te siffler pour que t'amène ta petite gueule. lieu de naissance et origines - Il y avait des feux d'artifice plein le ciel, des bouts d'étoiles venues sur terre, oh non, pas pour célébrer ta naissance, non, non. seulement pour célébrer le pays qui t'a vu naitre, un quatre juillet quatre vingt douze, y'avait rien à célébrer pour ta naissance, certainement pas l'exploit de te voir venir au monde, rien à féliciter, surtout pas la mère adolescente, accroc à son homme et à son herbe. études ou métier - chien errant, plus de buts a l'horizon, rien que les rues vides, grises, froide. loin ta vie de rêve, celle que tu n'as jamais eue, toujours idéalisé. T'avais promis à Molly de t'en sortir, de l'emmener vivre sa meilleure vie, de passer l'hiver au soleil, de voir les plus belles plages du monde. T'a rien fait de tout ça, t'en fera surement jamais rien d'ailleurs. fuyard depuis presque un an, des démons qui te poursuivent, te pourchasse, rend toi Vince, t'en dormira mieux la nuit. orientation sexuelle - Y'as l'évidence quand tu te dresses, quand tu palpites pour elle. Pour les culs rebondis, les lèvres aux goûts de pêche, les cheveux aux odeurs d'amande. Y'as que les seins et les soupirs divins qui te donne envie de te lever, de les serrer dans tes bras, de les détruire quand elle te quitte. statut civil - y'a jill. partout, tout le temps, depuis longtemps. trop longtemps ? tu sais pas. t'as jamais su. Y'avait jill pour le meilleure, mais toujours pour le pire, t'as jamais su ou ça irait tout ça, tu sais juste qu'aujourd'hui ça n'as plus vraiment de sens. Indissociable, pour de vrai, le corps naissant d'entre ses cuisses. lié à jamais, comme un mauvais présage, comme une putain de mauvaise blague. oh oui, t'aurais préféré que ça en soit une. pourtant elle est bien la, quelques part, la gosse que t'as jamais vu, la môme qui est la tienne. y'as que des avenirs incertains dans tes relations, des peut-être, des questions sans réponses. pi, scénario ou prélien - personnage inventé
traits de caractère / Pas le meilleur des hommes, pas le meilleur des frères, pas le meilleur humain non plus. Tu dis toujours que c'est pas de ta faute, que c’est la vie qui t’a fait ainsi, qu’ont t'as pas distribué les bonnes cartes, pas données le bon jeu. Tu dis toujours que ce n'est pas ta faute, que les problèmes te collent à la peau, tout en sachant au fond, que le problème c’est toi. Une vie faites de rêves, de plan sur la comète, de projet qui ne se réaliseront jamais. T’es comme ces vieux qui joue toutes les semaines au loto en imaginant ce qu’il ferait de tout ce fric, sauf que toi, tu joues pas, mais tu prévois quand même parce que tu sais que ce que tu n’as pas, tu dois le prendre. toujours animé par cette même haine des autres, de ceux qui ont tout, qui ont toujours tout eu. cette haine viscérale, ou cette envie maladive de prendre leur place. chien fou, fou d’impulsivité, fou de violence, fou de stupidité, croit dur comme fer que rien ne fera flancher ton coeur...
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share trois ans/ t'es qu'un bambin en couche-culotte, le genre de tête blonde qui fait craquer toutes les mères, qui fait fondre tous les passants. pourtant y'as déjà le vice en toi, quand p'pa n'est pas là, pour faire des conneries, pour dire non à m'man. parce que p'pa est pas souvent là, il revient parfois au bout de plusieurs longues semaines, au bout de plusieurs mois, le sourire au visage. p'pa c'était un gamin comme toi, les cheveux blonds, la bouille ronde. papa et m'man c'est le genre d'histoire qui commence pas comme dans les livres, pas comme dans les contes de fée. p'pa et m'man ils se sont rencontrés lors d'une soirée. papa l'a trouvé belle, avec ses longs cheveux et son visage fin, son rire étrange et sa façon d'être, son exubérance, ses prises de risque. p'pa est tombé fou amoureux, assez fou pour lui faire un gosse. et puis un jour, alors que le bébé rose qui te servait de sœur n'avait que quelques mois, p'pa n'est pas revenu. jamais. il n'a jamais refranchi cette porte accompagnée de son sourire et de ces jeux qui te faisait marrer. il n'a pas donné de nouvelles non plus, il a juste disparu. huit ans/ m'man est pas une bonne mère. pas du genre des mamans qu'on voit à la télé, qui organise des anniversaires et prépare des gâteaux. non, m'man est plus du genre à vous oublier dans les magasins ou à l'école, à oublier aussi vos anniversaires, à rentrer très tard le soir ou à traîner sur le canapé complètement défoncé. m'man dit qu'elle a un plan pour gagner plus de fric, qui lui suffit de quelques semaines pour vous sortir de là, pour déménager, quitter cet appart pourri où les murs suintent et ou le parquet craque. à cet âge-là on s'en fou de vivre ailleurs, d'avoir un meilleur logement, de meilleurs meubles, ou même d'avoir une chambre pour soi. toi t'aurais aimé dire à m'man que c'était pas la peine qu'elle fasse tout ça, qu'elle aurait pu suffire à votre bonheur si elle avait su s'intéresser un peu plus à vous. t'aurais dû lui dire. même quand les policiers ont débarqué un soir de décembre, juste avant noël. t'as pas vraiment compris pourquoi ils emmenaient m'man, pourquoi on lui avait mis les menottes et pourquoi elle ne serait pas là pour noël. on vous a emmenez-toi et molly dans un centre d’accueil, où y avait que des gosses comme vous, sans père et sans mère. t'a essayer de comprendre ce que m'man avait fait pour se faire arrêter, et t'en a juste conclu qu'elle avait préféré l'argent à ses enfants. douze ans/ les nuits sont longues quand on a douze ans et pas de parents, quand on vit dans un foyer, quand on passe de famille en famille. ça durait jamais longtemps les familles d'accueil, déjà parce qu'il fallait vous accueillir tous les deux, et puis parce que vous aviez le don de vous faire détester en très peu de temps. t'es devenu au fil des années ce genre de gosse qu'on voit à la télé, la caricature du gosse abandonné, du gamin paumé, rêvant devant les portraits des familles dites "normal". toi ton foyer était éparpillé, les repas de famille se passaient au parloir, sous les mensonges de m'man. m'man qui promet qu'elle sortira bientôt, qu'elle viendra vous chercher tous les deux pour aller vivre ailleurs, recommencer ailleurs, dans un plus bel appartement. m'man qui promet qu'elle arrivera avec une grosse voiture, pour vous emmener tous les deux, aller à disneyland ou à la mer, vous payez des glaces et des jeux vidéo, des fringues et des jouets. m'man qui promet. toujours. à chaque visite. m'man qui tiendra jamais ses promesses, m'man qui sortira pas maintenant de la prison, m'man qui reviendront pas vous chercher. dix sept ans/ t'en a voulu à maman de ne pas avoir su vous garder avec elle, de pas avoir su vous élever, vous donner une meilleure vie sans tout le fric dont elle avait envie. ouais tu lui en as voulu, longtemps. et puis tu as grandi. et puis tu as compris. t'as compris ce que voulais m'man, t'as compris ce qu'elle avait fait, tu as compris la spirale dans laquelle elle était tombée. le trafic, l'argent facile, le risque mesuré, juste des sachets à faire passer de main en main, ça peut pas tuer quelqu'un hein ? pas vrai ? tu sais pas combien d'overdose t'a provoqué, combien de gamins t'as rendu accroc à ces merdes, combien de familles t'as pu détruire. tu te fous de la réalité abstraite qui entoure la drogue et tout le trafic qui y est lié. tu es tombé dedans l'année de tes dix-sept ans, alors que tu fréquentais encore le lycée, sans même savoir ou ça allait te mener. mais tu savais que ça, que le fric que t'empocher te sortirait de la merde toi et molly. m'man disait souvent que vous n'étiez pas né du même côté que ces gens-là, ceux qu'habite dans l'upper east side, ceux qui mènent la belle vie, qu'ont des belles voitures, des beaux apparts, ceux qui partent à la montagne l'hiver, dans les hamptons l'étaient. m'man disait qu'on n'avait pas eu la même chance qu'eux, qu'on n'avait pas tiré les mêmes cartes mais qu'on savait jouer au moins aussi bien qu'eux, et putain ce que m'man avait raison. vingt trois ans/ la weed rapporte pas assez, la coke non plus, l'extra c'est déjà mieux. tu passes toutes tes soirées du jeudi au dimanche dans les soirées les plus branchés de manhattan, à coincer les gosses de riches pour leur soutirer quelques billets, pour les convaincre d'acheter un peu plus, pour les voir se défoncer la minute d'après parce que c'est "trop cool", parce que c'est à la mode, parce qu'ils en sont complètement accroc. comme si leur cage dorée était devenue trop lourde à supporter, trop encombrante. t'a jamais compris ce qui pouvait les pousser à faire ça, à se défoncer tous les soirs, ce besoin de planer à chaque fois qu'ils sortent de chez eux. t'a jamais compris les gosses de riches, t'as juste toujours eu cette rancœur maladive pour eux, cette jalousie inavouée. et puis t'a commencé à avoir quelques projets, des idées plus grande, plus ambitieuse pour gagner plus, pour t'offrir ta vie de rêve au soleil, pour quitter new york, emmener molly et tout recommencer ailleurs comme m'man l'avais promis. t'as commencé à échafauder des plans, à rêver plus grand, à vouloir plus et plus vite. et t'es passé à l'action. vingt sept ans/, ça n’a pas marché Vince, pas comme tu voulais. le casse, le braquage de la bijouterie, ça vous a pas ramené assez, pas autant que ce que vous aviez espéré. plus d’emmerde que de fric, plus de remords que de fierté. T'as pas pu te barrer loin, tu n'as pas pu offrir à Molly la vie de rêve que tu lui avais promise, les longs hivers au soleil et la villa sur la plage. rien de tout ça. juste un peu plus de promesses qui ne se réaliseront pas. tu sais que Molly t’en voudra pas, tu sais qu’elle ne croyait pas en toi, tu sais qu’elle est habituée aux promesses qui ne donnent rien, aux départs précipités, au retour qui le sont tout autant. elle n'a pas été surprise de te voir rappliquer, une dizaine de mois après que tu ait dû fuir new york. tu lui avais pas donné d’explication, juste qu’il te fallait t’éloigner, te mettre au vert. quelques mois en floride, à enchainer autant de galère. mais comme elle t’aime Molly, elle n'a rien dit. ni quand t'es partie, ni quand t'es revenu, la queue entre les pattes, frappant à sa porte pour lui demander un peu d’aide. elle n'a rien dit, même quand tu lui a tout raconté, tout avouer, le braquage, l'otage, les emmerdes, la fuites, et le bébé. ton bébé. la raison de ton retour, parce que tu veux pas ressembler à ton père, parce que tu veux pas qu'elle grandisse en te haïssant. peut-être parce qu'elle a percer ton coeur, et que pour elle, tu prendra le chemin de la rédemption... - chronologie : a écrit:
- 1992: naissance
1995: naissance de molly, départ de son père 2000: première arrestation de sa mère, première fois en foyer 2009: promesses de maman, toujours en prison, de famille d'accueil en famille d'accueil 2015: commence à vendre de la drogue mai 2019: braquage de la bijouterie février 2020: contraint de fuir après avoir demander à Jill d'avorter décembre 2020: retourne à New York, en sachant qu'il est père depuis trois mois
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
désert bleu ---- / 28 ans ---- / rpgiste
ville - le tiéquar de jeanne. études ou métier - maitresse du mal(e) avis général sur le forum - c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs confitures de mémé dans les orties le détail qui t'a fait craquer - les souvenirs fréquence de connexion - aléatoires crédits des icons - AFTERMATH le mot de la fin - hop la qui voila ? inspecteur gadget. - Code:
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[b]yuri pleskun[/b] / [i]vince barlow[/i] |
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