Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven) Jeu 12 Nov - 11:57
Bien qu’Heaven ne soit aucunement prétentieuse, elle n’a pourtant jamais envisagé la possibilité que Rayleigh puisse refuser sa proposition. Aussi, elle se contente d’afficher un air satisfait lorsque la joueuse de soccer lui répond aussitôt « oui, avec plaisir ». Si elle ne laisse rien transparaître, à l’exception de cet air exalté qui la caractérise si bien, Heaven jubile à l’intérieur. Elle se sent infiniment chanceuse à l’idée de partager ce tête-à-tête - dont elle rêve depuis des mois, avec la jeune athlète et exulte à l’idée de raconter cette rencontre à des amis fervents supporters du Queens fc pour les narguer. En réalité, Heaven se fiche éperdument de son activité professionnelle, de sa popularité ou de son compte en banque, tout ce qui l’intéresse, ce sont ses grands yeux bleus empreints d’innocence. « Je te crois. Je t'emmène ? Je suis venue en voiture. »« Dans une ville ou personne ne conduit ? Carrément, j’en suis. Et puis, j’adore les bagnoles. » Dit-elle en sautillant, rêvant de s’adonner à son jeu favori qui consiste à déterminer le véhicule d’une personne rien qu’en se focalisant sur son apparence. « On va jouer à un jeu. » Ajoute-t-elle d’un air espiègle, emboîtant le pas en direction du parking, suivant bêtement la signalétique au-dessus de sa tête. « Si je devine quel véhicule t’appartient, tu m’offres un verre avant le dîner », annonce-t-elle d’un air plein de défi, « si j’échoue, tu peux me demander ce que tu veux », dit-elle avec un clin d’oeil. Même si Heaven se sent en veine ce soir, notamment parce qu’elle n’envisage pas une seule seconde l’éventualité de perdre, la jeune mannequin ne peut s'empêcher de se remémorer son dernier pari qui l’a fait terminer la soirée dans une poubelle. « Oups. »« T’en viendrais presque à t’excuser de marcher sur les restes de mon téléphone… c’est trop mignon. » Heaven s’esclaffe en pointant son doigt dans la direction de Rayleigh, jusqu’à lui toucher les côtes. « Alors, t’en penses quoi de NYC ? » Demanda-t-elle en véritable moulin à paroles, non sans poursuivre leur course jusqu’au parking. Parce qu’elle a absorbé tout ce qu’internet pouvait lui offrir au sujet de Rayleigh, Heaven sait pertinemment que la jeune femme a emménagé au sein de la grosse pomme en février, après avoir servi l’équipe canadienne du Vancouver fc. Heaven n’éprouve aucune gêne à la questionner à ce sujet, dès lors que ces informations sont de notoriété publique. Ainsi, elle ne cesse de s’exprimer durant tout le trajet « j’ai jamais été au Canada… il fait si froid à Vancouver ?… je déteste le sirop d’érable… ils ont quand même un accent dément… tu as vraiment trois frères ?… ».
Ingrid Syrstad Engen ethereal avatar, capraccoon icons & gif, waldosia code signa 104 965 27 célibataire depuis toujours, plus par manque de confiance que par manque d'envie, elle espère passer outre ses inhibitions pour obtenir le Graal : une jolie femme au creux de ses bras joueuse de soccer professionnelle, milieu latéral droit du Queens FC depuis février 2020 queens traditionnel, un quartier qui lui rappelle celui de son enfance, chaleureux, accueillant... roy #1
Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven) Dim 15 Nov - 17:42
« Et oui, j'ai vraiment trois frères. »« Tu as tellement de chance. » Répondit-elle dans un murmure, plus comme une réflexion faite à elle même qu'une véritable réponse. Heaven aurait voulu grandir auprès d'une tripotée de frères et de soeurs parce qu'elle s'était toujours sentie un peu seule et elle n'avait pu se consoler avec sa famille paternelle parce qu'elle était inexistante : son père avait immigré seul et il avait toujours mis un point d'honneur à ne jamais évoquer sa vie « d'avant ».
« Désolée, je suis chatouilleuse ! »« C'est bon à savoir. » Dit-elle, une lueur mutine dans le regard. Durant le court trajet qui les mena au parking, Heaven ne cessa de bavarder, écoutant avec grande attention les réponses de Rayleigh lorsqu'elle lui laissait l'occasion de s'exprimer, tandis que son coeur battait à tout rompre. « J'aime bien NYC. Je me perds les trois quarts du temps et il y a beaucoup trop de monde et de bruit pour moi, mais autrement c'est sympa. » La jeune mannequin observa Rayleigh avec émerveillement, désarmée par son ingénuité attendrissante. Elle les aimait ainsi, ingénues, un brin timides. Aidan aurait certainement dit malléables mais elle avait tort ; Heaven n'était pas le monstre qu'elle croyait. « C'est tout ? » Répondit-elle en arquant un sourcil, l'air interrogateur. « New York c'est comme... un million de villes. » Dit-elle avec de grands gestes maniérés. « Quand je t'aurais fait découvrir New York, tu ne voudras plus jamais partir. » Ajouta-t-elle l'air malicieux en pointant de nouveau son index en direction de ses côtes, hésitant un instant à la chatouiller...
« Regarde-moi ces bagnoles ! » S'exclama-t-elle en écarquillant les yeux. « Une Cadillac CT4... une vieille Maserati Ghibli... la Ford GT waouh... des voitures françaises aussi ! » Et, parmi cette vitrine incroyable détonnait une petite Alfa Romeo Mito, somme toute charmante, garée en retrait des autres. Heaven esquissa un sourire empreint de satisfaction. « C'est celle-là, je présume ? » Dit-elle, sans l'ombre d'un sarcasme, avant de s'écrier « j'y crois pas... la nouvelle Vanquish ! Elle n'est même pas encore sortie ! » Elle s'approcha lentement du véhicule en s'extasiant sur les performances incroyables de l'Aston Martin, non sans caresser les contours de la bête, faisant parcourir le bout de ses doigts sur la carrosserie parfaitement lustrée. « Et ben ! J'adore les voitures, c'est plus fort que moi. Et pourtant, je suis la première à reconnaître que ce marché est carrément indécent. Je veux dire, on pourrait nourrir un petit pays avec l'entretien de ce bijou... » Heaven ne put s'empêcher de déposer sa tête contre le capot, gémissant malgré elle de plaisir. « Prends-moi en photo ! » Ordonna-t-elle alors qu'elle grimpait sur le véhicule pour s'asseoir à même le capot, prenant la pose comme elle savait si bien le faire ; une attitude faussement nonchalante, une moue savamment étudiée, un regard aussi provocateur que séducteur.
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Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven) Ven 20 Nov - 20:42
Heaven est tellement accaparée par l’exposition ostentatoire de voitures de luxe qu’elle ne prend même pas la peine de répondre aux interventions de Rayleigh, se contentant de hocher la tête lorsqu’elle lui demande « tu es fille unique, c’est ça ? ». Elle est excitée, survoltée. Et elle adore les Aston Martin. « Donc il faut avoir une grosse voiture pour plaire aux filles ? » Heaven fronce les sourcils, interpellée par son intervention. Sa question n’en est pas une et même si Rayleigh la ponctue d’une intonation montante, elle sonne comme une accusation. Heaven se sent directement visée par ces mots qu’elle prend comme une critique envers son mode de vie. Si la jeune mannequin n’est pas vraiment susceptible ou même sensible aux critiques, elle met cependant un point d’honneur à se distinguer des autres personnalités issues de la téléréalité : elle refuse vertement de représenter le cliché de la fille superficielle et vulgaire. Elle réagit à peine lorsque Rayleigh s’approche d’elle pour lui montrer la photographie, approuve d’un signe de tête le cliché et descend du véhicule dans la foulée. Elle l’observe quelques instants sans mot dire, lèvres tendues.
« Je vais te dire pourquoi je t’attribue l’Alfa Mito et pas la Vanquish ou la petite Chevrelot Aveo, par exemple. » Finit-elle par dire en arquant le dos pour s’étirer, pointant Rayleigh du bout de l’index. « Tu n’aimes pas le superflu, tu aimes ce qui est pratique. C’est pourquoi tu as choisi une citadine et pas une berline ou un SUV. Tu n’aimes pas non plus attirer le regard mais tu portes quand même attention aux détails ; tu aurais pu te passer d’enjoliveurs parce que tes jantes sont tout à fait correctes mais tu en as quand même, ta voiture est propre sans être outrageusement lustrée. » Dit-elle sans même regarder le véhicule, parce qu’elle l’a bien plus observé qu’on pourrait le croire. « Cette voiture te correspond bien plus que tous ces mastodontes dénués d’authenticité. Les lignes sportives sont discrètes mais présentes, la calandre est élégante sans être clinquante… » Ajoute-t-elle d’une voix égale, un brin usée. « Alors non. Il ne faut pas avoir une grosse voiture pour plaire aux filles. Enfin, pas toutes les filles. Ta voiture te ressemble parce qu’elle est authentique et pas impersonnelle… Je suis certaine qu’on trouve des CD ou une clé USB dans la tienne, un désodorisant que tu as choisi, même rapidement en passant à la caisse, et pas une odeur industrielle de voiture neuve. » Heaven est volubile, démonstrative. Aussi, elle s’éloigne pour laisser plus d’ampleur à ses mains, afin d'accorder plus de relief à ses paroles. « Je pourrais m’offrir une Aston Martin Vanquish si je le voulais. » Plus ou moins, en fait, mais l’idée était là. « J’aime les belles bagnoles mais ça ne veut pas dire que je voudrais m’en acheter une. De la même façon que les maisons troglodytes me fascinent, mais je ne voudrais y vivre pour rien au monde. » Définitivement pas, même si l’idée de dîner chez Frodon Sacquet l’obsède depuis qu’elle a vu le Seigneur des Anneaux. « Je ne suis pas superficielle, tu sais. J’aime les belles bagnoles, c’est vrai. Mais j’aime aussi les vraies choses. Et les vrais gens. » Puis, parce qu’elle manque de pudeur et qu’elle a terriblement envie d’aller jusqu’au bout de son idée, elle ajoute. « Je t’ai longtemps observée. Ce n’était absolument pas un jugement de valeur. Je te vois tu sais. Et je crois que ta voiture, de la même façon que toi, n’a rien à envier aux autres. » Elle aurait pu essayer de l'embrasser mais elle n'en fait rien. Trop tôt. Heaven a envie découvrir Rayleigh. Elle a aussi envie de jouer. Alors, elle donne un léger coup de poing sur l’épaule de la joueuse de soccer. « Bon, tu m’emmènes dîner ? » Dit-elle en sautillant jusqu’à la portière passager.
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Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven) Dim 22 Nov - 18:46
Pendant que Rayleigh dépose son sac à dos à l'arrière du véhicule, Heaven exulte. Purée, je suis dans sa voiture. Elle s’agite sur son siège, joue avec les commandes du véhicule éteint, triture les accoudoirs et les cale-têtes. Et, quand elle entend la joueuse de soccer refermer le coffre, replie le miroir du siège passager dans un bruit sourd. Puis, Rayleigh s’engouffre dans l’habitacle munie d’un colis qu’elle ouvre à l’aide de sa clé. Un instant, Heaven hésite à lui proposer le couteau suisse attaché à son porte-clés. « Qu’est-ce que tu – » Puis, elle comprend lorsque Rayleigh extirpe des vêtements de la boîte en carton.« Demi-tour, puzzalusti », Heaven lève un sourcil interrogateur, tente de comprendre ce mot qu’elle ne connaît pas à l’aide de son intonation demi-tour pétasse?« ça veut dire s'il te plaît en aléoute » et hoche finalement la tête durant quelques secondes, le temps de que ses neurones se reconnectent entre eux. « Ah pardon, oui, bien sûr. » Dit-elle en se tournant vers la droite, dans une gestuelle volontairement exagérée, comme lorsque l’on détourne le regard lorsqu’un proche compose son code de carte bleue. Et ben, il n’aura pas fallu longtemps pour qu’elle se déshabille. Heaven réprime un sourire à cette pensée lorsqu’elle aperçoit le reflet de Rayleigh dans la vitre passager. Et bah merde alors ! Elle ne peut s’empêcher de contempler ce reflet, devinant les courbes à travers les lignes floues et réalise au moment où celle-ci l’interpelle pour lui signifier qu’elle a terminé que le spectacle aurait pu se jouer par l’intermédiaire du rétroviseur et en haute définition. Parce qu’elle semble vraisemblablement timide ou pudique, Heaven ne peut s’empêcher de lui dire « ça te va bien » en laissant ces paroles peser dans l’air.
« Donc… tu aimes les maisons troglodytes ? » Heaven s’esclaffe. Comme elle, Rayleigh a un train de retard dans ses réactions. We are so meant to be. « Ouais. C’est assez drôle quand on y pense. Nos ancêtres creusaient des habitats dans la pierre, et aujourd’hui on essaie de nous vendre des maisons en kit… J’ai toujours voulu visiter la House of Many Windows mais ça fait vachement de route depuis l’Etat de New York… »
La jeune mannequin guide la conductrice à travers la ville, entre deux échanges et souvent au dernier moment parce qu’elle est distraite, sans jamais lui donner plus de renseignements que le chemin à suivre. « Tu parles couramment l’aléoute ? » Demande-t-elle soudainement, l’air pensive. Heaven connaissait assez mal l’histoire et la géographie de son pays, n’avait qu’une vague connaissance des flux migratoires ayant contribué à la richesse de sa propre culture. Lorsqu’elle avait frénétiquement recherché des informations sur la joueuse de soccer, elle avait machinalement tapé « Fairbanks, Alaksa » sur son moteur de recherche. Les résultats lui avaient permis de cesser de confondre l'Alaska et le Groenland et c'est avec un grand étonnement qu'elle s'était dit « ben ça alors, l'Alaska fait parti des États-Unis, incroyable ». « Comment on dit « je t’aime » en aléoute ? »
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Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven) Dim 29 Nov - 21:48
« C’est quoi, et c’est où, cette House of Many Windows ? » Un instant, Heaven crut qu’elle avait dit « Widows » et elle laissa échapper un petit rire, s’égarant aussitôt dans l’image pourtant désolante d’une maison arpentée par des veuves éplorées en robes bouffantes. « Ce sont d’anciennes habitations Anasazi logées dans le creux des montagnes… ça fait partie d’un complexe immense d’habitations troglodytiques. Elle est située dans le Colorado, autant dire, à l’autre bout du monde. » Répondit-elle simplement, une pointe de regret dans la voix. Heaven ne s’imaginait pas une seule seconde parcourir le territoire en voiture et l’idée de prendre l’avion la répugnait au plus haut point. Ainsi, elle devait se contenter du regard de gens plus audacieux qu’elle. « Tu parles d'autres langues ? Que l'anglais, je veux dire, je me doute que l'aléoute... »« Non. » Répondit-elle en toute sobriété, réfléchissant un instant. « Mais je comprends un peu le Sinderin et le Klingon. » Dit-elle le plus sérieusement du monde. Heaven n’avait jamais éprouvé un grand intérêt pour les études, lamentable au lycée, elle ne s’était pas aventurée à l’université. Elle n’en était aucunement complexée. Elle avait bien conscience que son mode de vie et ses choix de carrière ne feraient jamais d’elle une personne particulièrement érudite ; elle vivait très bien ses lacunes. Pourtant, elle ressentait une étrange envie d’impressionner Rayleigh, de s’attirer ses faveurs, de susciter autant d’intérêt qu’elle en éprouvait pour la jeune femme.
Elles parcoururent ainsi quelques kilomètres, ralenties par la circulation abondante, pour rejoindre l’arrondissement d’Harlem. « Tu peux tourner à la prochaine à droite… et après, dès que tu trouves une place… » Dit-elle en admirant les blocs de grès rouge, s’extasiant sur les immeubles à la West Side Story. Il se dégageait de ce quartier un sentiment d’authenticité, de vivant. Malgré tout, Harlem s’embourgeoisait ; la jeune mannequin plissa le nez en passant devant des façades autrefois recouvertes par de magnifiques graffitis, observa avec attention les groupes de touristes déambuler dans les rues, cramponnés à leurs besaces comme s’ils craignaient pour leurs vies, les fusillades au coin des rues. Elle leva les yeux au ciel.
Heaven escomptait emmener Rayleigh dans l’un de ses clubs de jazz favoris, un endroit sans chichis où l’on servait un excellent jambalaya. Aurait-elle dû l’emmener déguster une bisque hors de prix au Plaza ? Heaven se refusait à représenter un cliché qui ne lui correspondait pas. Elle voulait connaître Rayleigh, écouter de la bonne musique et apaiser sa faim qui lui tiraillait l’estomac, en dépit de tout ce qu’elle avait pu ingurgiter pendant le match ; un véritable estomac sur pattes. Quoi de mieux qu’un lieu bondé, exigu où se mêlent odeurs de transpiration, de colophane, d’épices et de fritures pour briser le glace ?
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