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 new york city / everything i wanted (rayven)

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Message Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven)   new york city / everything i wanted (rayven) - Page 2 Empty Jeu 12 Nov - 11:57

Bien qu’Heaven ne soit aucunement prétentieuse, elle n’a pourtant jamais envisagé la possibilité que Rayleigh puisse refuser sa proposition. Aussi, elle se contente d’afficher un air satisfait lorsque la joueuse de soccer lui répond aussitôt « oui, avec plaisir ». Si elle ne laisse rien transparaître, à l’exception de cet air exalté qui la caractérise si bien, Heaven jubile à l’intérieur. Elle se sent infiniment chanceuse à l’idée de partager ce tête-à-tête - dont elle rêve depuis des mois, avec la jeune athlète et exulte à l’idée de raconter cette rencontre à des amis fervents supporters du Queens fc pour les narguer. En réalité, Heaven se fiche éperdument de son activité professionnelle, de sa popularité ou de son compte en banque, tout ce qui l’intéresse, ce sont ses grands yeux bleus empreints d’innocence. « Je te crois. Je t'emmène ? Je suis venue en voiture. » « Dans une ville ou personne ne conduit ? Carrément, j’en suis. Et puis, j’adore les bagnoles. » Dit-elle en sautillant, rêvant de s’adonner à son jeu favori qui consiste à déterminer le véhicule d’une personne rien qu’en se focalisant sur son apparence. « On va jouer à un jeu. » Ajoute-t-elle d’un air espiègle, emboîtant le pas en direction du parking, suivant bêtement la signalétique au-dessus de sa tête. « Si je devine quel véhicule t’appartient, tu m’offres un verre avant le dîner », annonce-t-elle d’un air plein de défi, « si j’échoue, tu peux me demander ce que tu veux », dit-elle avec un clin d’oeil. Même si Heaven se sent en veine ce soir, notamment parce qu’elle n’envisage pas une seule seconde l’éventualité de perdre, la jeune mannequin ne peut s'empêcher de se remémorer son dernier pari qui l’a fait terminer la soirée dans une poubelle. « Oups. » « T’en viendrais presque à t’excuser de marcher sur les restes de mon téléphone… c’est trop mignon. » Heaven s’esclaffe en pointant son doigt dans la direction de Rayleigh, jusqu’à lui toucher les côtes. « Alors, t’en penses quoi de NYC ? » Demanda-t-elle en véritable moulin à paroles, non sans poursuivre leur course jusqu’au parking. Parce qu’elle a absorbé tout ce qu’internet pouvait lui offrir au sujet de Rayleigh, Heaven sait pertinemment que la jeune femme a emménagé au sein de la grosse pomme en février, après avoir servi l’équipe canadienne du Vancouver fc. Heaven n’éprouve aucune gêne à la questionner à ce sujet, dès lors que ces informations sont de notoriété publique. Ainsi, elle ne cesse de s’exprimer durant tout le trajet « j’ai jamais été au Canada… il fait si froid à Vancouver ?… je déteste le sirop d’érable… ils ont quand même un accent dément… tu as vraiment trois frères ?… ».  

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Message Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven)   new york city / everything i wanted (rayven) - Page 2 Empty Sam 14 Nov - 19:09

everything I wanted
Comment elle fait pour parler autant ? Rayleigh se retrouve (encore une fois) assommée par le flot de paroles que débite Heaven. «Dans une ville ou personne ne conduit ? Carrément, j’en suis. Et puis, j’adore les bagnoles. On va jouer à un jeu. Si je devine quel véhicule t’appartient, tu m’offres un verre avant le dîner […] si j’échoue, tu peux me demander ce que tu veux.» Et quand on croit que c'est fini, ça recommence. Rayleigh n'a même pas le temps de cligner des yeux que la deuxième salve est envoyée, encore plus rapide que la première. « T’en viendrais presque à t’excuser de marcher sur les restes de mon téléphone… c’est trop mignon. […] Alors, t’en penses quoi de NYC ? j’ai jamais été au Canada… il fait si froid à Vancouver ?… je déteste le sirop d’érable… ils ont quand même un accent dément… tu as vraiment trois frères ?… » La jeune femme réussit enfin à cligner des yeux (#hibou), et reprend son souffle. Ce n'est même pas elle qui a parlé, mais elle a quand même retenu sa respiration, pendue aux lèvres d'Heaven elle n'a pas repris son souffle tant qu'elle-même ne l'avait pas fait.

Et maintenant, il est temps de lui répondre. Rayleigh a l'impression d'être lente à la détente et à la réponse, et ça, ça commence à la saouler. Alors elle se secoue un peu, la Pop Figurine d'elle-même qui squatte son crâne s'ébroue et elle retrouve un peu de contenance. Et un peu de parole, aussi, comme une dernière part de gâteau récupérée avant que la vorace ne s'en empare aussi. « OK pour le jeu. J'avoue, j'ai hâte de savoir quelle voiture tu me colles. » Et c'est vrai, ça l'intéresse vraiment. Comment est-ce qu'Heaven se figure sa voiture ? Son appartement ? Son caractère ? Ses vêtements ? Tâchés, ses vêtements, elle n'a plus besoin de se le figurer, bref, Rayleigh a envie de savoir quelle image elle renvoie. Alors quand elle pousse la porte du parking, elle laisse galamment innocemment Heaven passer devant elle, sort ses clés et commence à les tripatouiller... Puis enfonce sa main dans sa poche tout aussi vite. Rayleigh a l'impression d'avoir été prise la main dans le sac, ou plutôt les clés dans la main, et elle espère que Heaven n'a pas vu le sigle Alfa Romeo sur son porte-clés. Elle avait trop la flemme de le changer. Ça lui apprendra à avoir la flemme de le changer. Lorsque Heaven lui pique les côtes de son doigt, les yeux de Rayleigh s'écarquillent (#lémurien) et ses pommettes rougissent (encore, #écrevisse-homard-langoustine), et elle s'écarte avec glapissement (#chien). « Désolée, je suis chatouilleuse ! » Peut-être pas la chose à dire à Heaven Faye Manning. Elle va s'en prendre plein les côtes, hein ?

Et Heaven part sur un terrain qui la connaît. Vancouver. Sa famille. Rayleigh se redresse aussitôt, ses yeux s'animent aux couleurs de la nostalgie -oui, la nostalgie a des couleurs, et un goût, et une odeur. On ne sait pas lesquels, mais si si, c'est vrai, ça en a. « Vancouver n'était pas si froid que ça... Enfin je trouve. Après je suis née en Alaska, donc le froid ça me connaît. Et oui, j'ai vraiment trois frères. » Le sirop d'érable, le sirop d'érable, qu'est-ce qu'elle peut dire sur le sirop d'érable... « Je trouverai un moyen de te faire aimer le sirop d'érable. » Pari sur challenge et challenge sur pari, clairement elles vont être obligées de se revoir pour faire tout ça. « J'aime bien NYC. Je me perds les trois-quarts du temps et il y a beaucoup trop de monde et de bruit pour moi, mais autrement c'est sympa. » OK, ça peut paraître contradictoire. OK c'est peut-être contradictoire. OK, c'est contradictoire. OK, c'est carrément contradictoire. Schrap. Schrip. Schrip schrap schrup. Schrimp ? Rayleigh Jaaq, on n'en tirera rien.
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Message Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven)   new york city / everything i wanted (rayven) - Page 2 Empty Dim 15 Nov - 17:42

« Et oui, j'ai vraiment trois frères. » « Tu as tellement de chance. » Répondit-elle dans un murmure, plus comme une réflexion faite à elle même qu'une véritable réponse. Heaven aurait voulu grandir auprès d'une tripotée de frères et de soeurs parce qu'elle s'était toujours sentie un peu seule et elle n'avait pu se consoler avec sa famille paternelle parce qu'elle était inexistante : son père avait immigré seul et il avait toujours mis un point d'honneur à ne jamais évoquer sa vie « d'avant ».

« Désolée, je suis chatouilleuse ! » « C'est bon à savoir. » Dit-elle, une lueur mutine dans le regard. Durant le court trajet qui les mena au parking, Heaven ne cessa de bavarder, écoutant avec grande attention les réponses de Rayleigh lorsqu'elle lui laissait l'occasion de s'exprimer, tandis que son coeur battait à tout rompre. « J'aime bien NYC. Je me perds les trois quarts du temps et il y a beaucoup trop de monde et de bruit pour moi, mais autrement c'est sympa. » La jeune mannequin observa Rayleigh avec émerveillement, désarmée par son ingénuité attendrissante. Elle les aimait ainsi, ingénues, un brin timides. Aidan aurait certainement dit malléables mais elle avait tort ; Heaven n'était pas le monstre qu'elle croyait. « C'est tout ? » Répondit-elle en arquant un sourcil, l'air interrogateur. « New York c'est comme... un million de villes. » Dit-elle avec de grands gestes maniérés. « Quand je t'aurais fait découvrir New York, tu ne voudras plus jamais partir. » Ajouta-t-elle l'air malicieux en pointant de nouveau son index en direction de ses côtes, hésitant un instant à la chatouiller...

« Regarde-moi ces bagnoles ! » S'exclama-t-elle en écarquillant les yeux. « Une Cadillac CT4... une vieille Maserati Ghibli... la Ford GT waouh... des voitures françaises aussi ! » Et, parmi cette vitrine incroyable détonnait une petite Alfa Romeo Mito, somme toute charmante, garée en retrait des autres. Heaven esquissa un sourire empreint de satisfaction. « C'est celle-là, je présume ? » Dit-elle, sans l'ombre d'un sarcasme, avant de s'écrier « j'y crois pas... la nouvelle Vanquish ! Elle n'est même pas encore sortie ! » Elle s'approcha lentement du véhicule en s'extasiant sur les performances incroyables de l'Aston Martin, non sans caresser les contours de la bête, faisant parcourir le bout de ses doigts sur la carrosserie parfaitement lustrée. « Et ben ! J'adore les voitures, c'est plus fort que moi. Et pourtant, je suis la première à reconnaître que ce marché est carrément indécent. Je veux dire, on pourrait nourrir un petit pays avec l'entretien de ce bijou... » Heaven ne put s'empêcher de déposer sa tête contre le capot, gémissant malgré elle de plaisir. « Prends-moi en photo ! » Ordonna-t-elle alors qu'elle grimpait sur le véhicule pour s'asseoir à même le capot, prenant la pose comme elle savait si bien le faire ; une attitude faussement nonchalante, une moue savamment étudiée, un regard aussi provocateur que séducteur.

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Message Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven)   new york city / everything i wanted (rayven) - Page 2 Empty Jeu 19 Nov - 22:33

everything I wanted
Elle me fascine. Rayleigh n'arrive pas à se sortir cette pensée de la tête. Non pas qu'elle le veuille, mais elle reste bloquée dessus. Pas en mode pervers à baver devant Heaven (quoique par moments elle n'en est pas loin), mais juste... bloquée. Elle est hypnotisée par ses yeux. Ils l'émerveillent. Leurs changements l'émerveillent. Ils passent d'une sorte de tristesse mélancolique à de grands yeux de lémuriens (elles s'accordent sur ce point) à des armes de séduction. Rayleigh en est bouche bée, ou en tout cas la version manga d'elle dans sa tête l'est, parce qu'elle, elle est bien incapable de faire tout ça. Ou alors il faut qu'elle soit bourrée et ça finit toujours en éclats de rire. Voilà pourquoi elle boit peu, sort peu, et ne fume pas. Elle se fait déjà peur quand elle est fatiguée, pas la peine d'en rajouter une couche.

« Tu as tellement de chance. » Rayleigh baisse le regard vers Heaven, pas très sûre de savoir comment y réagir. « Tu es fille unique c'est ça ? » Ce n'est pas une déduction, c'est Heaven qui doit jouer à Sherlock pas elle, c'est une réminiscence des heures passées devant The Real Housewives. Même s'il y a aussi une histoire de beau-frère ou de demi-frère là-dedans, ça elle n'a pas trop retenu, probablement trop occupée à mourir de rire devant l'une des punchlines de la jeune mannequin (et à chercher la télécommande frénétiquement pour repasser le moment, #vivelereplay) (et vive Tumblr pour lui dire dans quel épisode Heaven apparaissait, parce que clairement Rayleigh ne regarde que pour elle et ses beaux yeux). Rayleigh détourne le regard pour vérifier leur trajet et éviter de repasser en mode gay panic, et panique quand même quand elle entend un trèèès intéressé « C'est bon à savoir. » surgir à côté d'elle. Aussitôt, elle se met à surveiller Heaven du coin de l'oeil, tout en sachant, déjà dépitée, qu'elle la chatouillera par surprise, et qu'elle n'y échappera pas.

« C'est tout ? […] New York c'est comme... un million de villes. Quand je t'aurais fait découvrir New York, tu ne voudras plus jamais partir. » Rayleigh lui esquissa un sourire déjà contrit, certaines choses ne changent jamais : « OK, mais je te préviens que je suis casanière. » Autrement dit, « il m'en faut beaucoup pour sortir de chez moi ». Autrement dit « je suis très bien dans mon lit/canapé ». Autrement dit « sois ma bonne raison de ne plus faire l'autruche ». Oui, tout ça dans le mot « casanière ».

« Regarde-moi ces bagnoles ! » D'un coup, l'attention d'Heaven est accaparée par les jantes rutilantes et les carrosseries polies. Et Rayleigh n'a aucune idée de quoi elle parle. « C'est celle-là, je présume ? » Sauf de sa Mito. Rayleigh est bouche bée, autant la figurine que la femme IRL, l'hébétement la fait balbutier : « Que-quoi-comment ? » Elle se reprend, une bonne goulée de salive et ça repart. Les yeux grands ouverts elle regarde autour d'elle, puis se rend à l'évidence : « Ouais, ça paraît logique. » Entre toutes ces belles et grosses voitures et sa petite Alfa Romeo, c'est vrai qu'il y a un sacré fossé. « Prends-moi en photo ! » Rayleigh reporte son attention sur Heaven, qui a pris la pose sur le capot d'une voiture. Sans rien dire, elle sort son téléphone et s'exécute, machinalement. Dissociation entre son corps qui s'emploie à satisfaire le désir d'Heaven, et son esprit qui reste fixé sur une chose une seule. Une pensée obsédante, et Rayleigh sait très bien qu'elle ne pourra pas aller autre part et s'intéresser à autre chose tant qu'elle ne l'aurait pas sortie et elle sait tout aussi bien que ce n'est ni le moment ni l'endroit de la sortir et surtout surtout que ce n'est pas la personne devant qui elle veut la sortir. Mais pas le choix, quand faut que ça sorte, faut que ça sorte. « Donc il faut avoir une grosse voiture pour plaire aux filles ? » Elle est réellement confuse. Parce qu'elle a UNE ALFA ROMEO MITO. « Ça te convient ? » demande-t-elle à Heaven en se rapprochant pour lui montrer les photos. Comme ça, elle fait diversion. Elle embraye. (C'était peut-être le moment et l'endroit finalement. Non?)
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Message Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven)   new york city / everything i wanted (rayven) - Page 2 Empty Ven 20 Nov - 20:42

Heaven est tellement accaparée par l’exposition ostentatoire de voitures de luxe qu’elle ne prend même pas la peine de répondre aux interventions de Rayleigh, se contentant de hocher la tête lorsqu’elle lui demande « tu es fille unique, c’est ça ? ». Elle est excitée, survoltée. Et elle adore les Aston Martin. « Donc il faut avoir une grosse voiture pour plaire aux filles ? » Heaven fronce les sourcils, interpellée par son intervention. Sa question n’en est pas une et même si Rayleigh la ponctue d’une intonation montante, elle sonne comme une accusation. Heaven se sent directement visée par ces mots qu’elle prend comme une critique envers son mode de vie. Si la jeune mannequin n’est pas vraiment susceptible ou même sensible aux critiques, elle met cependant un point d’honneur à se distinguer des autres personnalités issues de la téléréalité : elle refuse vertement de représenter le cliché de la fille superficielle et vulgaire. Elle réagit à peine lorsque Rayleigh s’approche d’elle pour lui montrer la photographie, approuve d’un signe de tête le cliché et descend du véhicule dans la foulée. Elle l’observe quelques instants sans mot dire, lèvres tendues.

« Je vais te dire pourquoi je t’attribue l’Alfa Mito et pas la Vanquish ou la petite Chevrelot Aveo, par exemple. » Finit-elle par dire en arquant le dos pour s’étirer, pointant Rayleigh du bout de l’index. « Tu n’aimes pas le superflu, tu aimes ce qui est pratique. C’est pourquoi tu as choisi une citadine et pas une berline ou un SUV. Tu n’aimes pas non plus attirer le regard mais tu portes quand même attention aux détails ; tu aurais pu te passer d’enjoliveurs parce que tes jantes sont tout à fait correctes mais tu en as quand même, ta voiture est propre sans être outrageusement lustrée. » Dit-elle sans même regarder le véhicule, parce qu’elle l’a bien plus observé qu’on pourrait le croire. « Cette voiture te correspond bien plus que tous ces mastodontes dénués d’authenticité. Les lignes sportives sont discrètes mais présentes, la calandre est élégante sans être clinquante… » Ajoute-t-elle d’une voix égale, un brin usée. « Alors non. Il ne faut pas avoir une grosse voiture pour plaire aux filles. Enfin, pas toutes les filles. Ta voiture te ressemble parce qu’elle est authentique et pas impersonnelle… Je suis certaine qu’on trouve des CD ou une clé USB dans la tienne, un désodorisant que tu as choisi, même rapidement en passant à la caisse, et pas une odeur industrielle de voiture neuve. » Heaven est volubile, démonstrative. Aussi, elle s’éloigne pour laisser plus d’ampleur à ses mains, afin d'accorder plus de relief à ses paroles. « Je pourrais m’offrir une Aston Martin Vanquish si je le voulais. » Plus ou moins, en fait, mais l’idée était là. « J’aime les belles bagnoles mais ça ne veut pas dire que je voudrais m’en acheter une. De la même façon que les maisons troglodytes me fascinent, mais je ne voudrais y vivre pour rien au monde. » Définitivement pas, même si l’idée de dîner chez Frodon Sacquet l’obsède depuis qu’elle a vu le Seigneur des Anneaux. « Je ne suis pas superficielle, tu sais. J’aime les belles bagnoles, c’est vrai. Mais j’aime aussi les vraies choses. Et les vrais gens. » Puis, parce qu’elle manque de pudeur et qu’elle a terriblement envie d’aller jusqu’au bout de son idée, elle ajoute. « Je t’ai longtemps observée. Ce n’était absolument pas un jugement de valeur. Je te vois tu sais. Et je crois que ta voiture, de la même façon que toi, n’a rien à envier aux autres. » Elle aurait pu essayer de l'embrasser mais elle n'en fait rien. Trop tôt. Heaven a envie découvrir Rayleigh. Elle a aussi envie de jouer. Alors, elle donne un léger coup de poing sur l’épaule de la joueuse de soccer. « Bon, tu m’emmènes dîner ? » Dit-elle en sautillant jusqu’à la portière passager.

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Message Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven)   new york city / everything i wanted (rayven) - Page 2 Empty Sam 21 Nov - 17:54

everything I wanted
Lorsque Heaven glisse du capot, Rayleigh n'a aucune idée de ce qui l'attend. « Je vais te dire pourquoi je t’attribue l’Alfa Mito et pas la Vanquish ou la petite Chevrelot Aveo, par exemple. »  Rayleigh sursaute légèrement, louche sur le doigt qu'Heaven pointe sur elle, puis fait la mise au point sur son visage (elle a besoin d'un peu de temps pour voir clair, da-kodak?). Et elle la trouve... transformée. Oubliée, l'excitation papillonnante provoquée par les voitures. Elle est sérieuse, concentrée, presque mortellement. « Tu n’aimes pas le superflu, tu aimes ce qui est pratique. C’est pourquoi tu as choisi une citadine et pas une berline ou un SUV. Tu n’aimes pas non plus attirer le regard mais tu portes quand même attention aux détails ; tu aurais pu te passer d’enjoliveurs parce que tes jantes sont tout à fait correctes mais tu en as quand même, ta voiture est propre sans être outrageusement lustrée. Cette voiture te correspond bien plus que tous ces mastodontes dénués d’authenticité. Les lignes sportives sont discrètes mais présentes, la calandre est élégante sans être clinquante… Alors non. Il ne faut pas avoir une grosse voiture pour plaire aux filles. Enfin, pas toutes les filles. Ta voiture te ressemble parce qu’elle est authentique et pas impersonnelle… Je suis certaine qu’on trouve des CD ou une clé USB dans la tienne, un désodorisant que tu as choisi, même rapidement en passant à la caisse, et pas une odeur industrielle de voiture neuve. Je pourrais m’offrir une Aston Martin Vanquish si je le voulais. J’aime les belles bagnoles mais ça ne veut pas dire que je voudrais m’en acheter une. De la même façon que les maisons troglodytes me fascinent, mais je ne voudrais y vivre pour rien au monde. Je ne suis pas superficielle, tu sais. J’aime les belles bagnoles, c’est vrai. Mais j’aime aussi les vraies choses. Et les vrais gens. Je t’ai longtemps observée. Ce n’était absolument pas un jugement de valeur. Je te vois tu sais. Et je crois que ta voiture, de la même façon que toi, n’a rien à envier aux autres. » Rayleigh est à nouveau complètement prise par surprise. Elle n'est pas bouche bée, mais c'est le sentiment.

S'il y a bien une chose qui ne change pas, c'est le flot de paroles qu'Heaven est capable de dégainer. Et Rayleigh a tout enregistré dans sa petite caboche (vive les raccourcis clavier). Elle retrouve ses yeux de lémurien, auxquels répondent les yeux pétillants d'Heav 'Sherlock' Manning. Elle n'aurait jamais eu ce niveau de raisonnement. Elle n'a jamais eu ce niveau de raisonnement. « Je l'ai juste achetée parce qu'elle me plaisait ? » Oui, ça sonne comme une question, parce qu'après ce déferlement intense tout lui paraît bien pâle et bien fade. Comme sa première tarte. Elle était bien ratée celle-là. Et dire que maintenant elles font des ravages. Rayleigh range son téléphone dans sa poche, et se redresse elle aussi, ses yeux ont pris une autre lueur tandis qu'elle regarde de nouveau autour d'elle, avec attention. Elle compare les voitures, repense à ce qu'Heaven a dit, avant de se prendre un coup de poing sur l'épaule. « Bon, tu m’emmènes dîner ? »  Rayleigh retrouve son sourire, garde ses pensées pour elle. Elle déverrouille les portières d'une pression du pouce sur sa clé, et laisse Heaven s'installer pendant qu'elle va poser son sac dans le coffre. Elle en profite pour attraper le colis qu'elle a récupéré juste avant de partir (ô coïncidence fort bienvenue), et vient s'asseoir côté conducteur, étendant ses grandes jambes avec précaution. Ce serait dommage de faire une embardée et de finir droit dans le mur. Rayleigh utilise sa clé pour entailler le Chatterton qui enveloppe son colis, puis finit de l'ouvrir à la main et en sort trois nouveaux T-shirts et un sweat. Rapidement, elle sélectionne un haut, envoie le reste sur la banquette arrière (#frisbee) puis s'emploie à en ôter l'autre emballage plastique. Bordel elle se sent tellement lente. « Ils auraient dû mettre encore plus de plastique tiens. » Alors elle râle et elle fait comme tout le monde, elle rejette la faute sur les autres. Surtout s'ils sont inconnus, sans nom et sans visage. Enfin, elle en sort son achat, puis jette un regard à Heaven, et hausse un sourcil. « Demi-tour, puzaalusti. » Puis, rapidement, pour éviter toute erreur de communication : « Ça veut dire s'il te plaît en aléoute. » Et dès qu'Heaven a détourné le regard, Rayleigh change de T-shirt. Elle n'allait pas se balader avec des tâches de muffin au restaurant ! Elle a quand même une dignité ! « C'est bon. Tu choisis où on va ? » Tranquillement, Rayleigh fait marche arrière, le bras sur le fauteuil d'Heaven. Pour lui servir d'appui, shippers. Elle attend d'être sortie du parking et insérée dans la circulation pour reprendre la parole. Rayleigh conduit sans problème, très calme. Elle a appris à conduire à Vancouver. Ce n'est pas NY, mais ce n'est pas Fairbanks non plus... L.O.L. Rayleigh essaye de retenir son sourire, mais les coins de ses lèvres ne cessent de frémir.  « Donc... tu aimes les maisons troglodytes ? »
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Message Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven)   new york city / everything i wanted (rayven) - Page 2 Empty Dim 22 Nov - 18:46

Pendant que Rayleigh dépose son sac à dos à l'arrière du véhicule, Heaven exulte. Purée, je suis dans sa voiture. Elle s’agite sur son siège, joue avec les commandes du véhicule éteint, triture les accoudoirs et les cale-têtes. Et, quand elle entend la joueuse de soccer refermer le coffre, replie le miroir du siège passager dans un bruit sourd.
Puis, Rayleigh s’engouffre dans l’habitacle munie d’un colis qu’elle ouvre à l’aide de sa clé. Un instant, Heaven hésite à lui proposer le couteau suisse attaché à son porte-clés. « Qu’est-ce que tu – » Puis, elle comprend lorsque Rayleigh extirpe des vêtements de la boîte en carton. « Demi-tour, puzzalusti », Heaven lève un sourcil interrogateur, tente de comprendre ce mot qu’elle ne connaît pas à l’aide de son intonation demi-tour pétasse? « ça veut dire s'il te plaît en aléoute » et hoche finalement la tête durant quelques secondes, le temps de que ses neurones se reconnectent entre eux. « Ah pardon, oui, bien sûr. » Dit-elle en se tournant vers la droite, dans une gestuelle volontairement exagérée, comme lorsque l’on détourne le regard lorsqu’un proche compose son code de carte bleue. Et ben, il n’aura pas fallu longtemps pour qu’elle se déshabille. Heaven réprime un sourire à cette pensée lorsqu’elle aperçoit le reflet de Rayleigh dans la vitre passager. Et bah merde alors ! Elle ne peut s’empêcher de contempler ce reflet, devinant les courbes à travers les lignes floues et réalise au moment où celle-ci l’interpelle pour lui signifier qu’elle a terminé que le spectacle aurait pu se jouer par l’intermédiaire du rétroviseur et en haute définition. Parce qu’elle semble vraisemblablement timide ou pudique, Heaven ne peut s’empêcher de lui dire « ça te va bien » en laissant ces paroles peser dans l’air.    

« Donc… tu aimes les maisons troglodytes ? » Heaven s’esclaffe. Comme elle, Rayleigh a un train de retard dans ses réactions. We are so meant to be. « Ouais. C’est assez drôle quand on y pense. Nos ancêtres creusaient des habitats dans la pierre, et aujourd’hui on essaie de nous vendre des maisons en kit… J’ai toujours voulu visiter la House of Many Windows mais ça fait vachement de route depuis l’Etat de New York… »

La jeune mannequin guide la conductrice à travers la ville, entre deux échanges et souvent au dernier moment parce qu’elle est distraite, sans jamais lui donner plus de renseignements que le chemin à suivre. « Tu parles couramment l’aléoute ? » Demande-t-elle soudainement, l’air pensive. Heaven connaissait assez mal l’histoire et la géographie de son pays, n’avait qu’une vague connaissance des flux migratoires ayant contribué à la richesse de sa propre culture. Lorsqu’elle avait frénétiquement recherché des informations sur la joueuse de soccer, elle avait machinalement tapé « Fairbanks, Alaksa » sur son moteur de recherche. Les résultats lui avaient permis de cesser de confondre l'Alaska et le Groenland et c'est avec un grand étonnement qu'elle s'était dit « ben ça alors, l'Alaska fait parti des États-Unis, incroyable ». « Comment on dit « je t’aime » en aléoute ? »

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Message Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven)   new york city / everything i wanted (rayven) - Page 2 Empty Dim 22 Nov - 22:49

everything I wanted
Rayleigh n'est pas excessivement pudique (passer des années à se déshabiller et se rhabiller dans des vestiaires remplis de filles l'a pas mal anesthésiée de ce côté-là), mais elle n'est pas non plus prête à se mettre à moitié nue devant le regard direct de celle qui reste, somme toute, une inconnue. Ce n'est pas parce qu'elle a avalé sa fiche Wikipédia comme du petit lait qu'elle la connaît, Rayleigh a encore cette lucidité d'esprit. Alors elle enfile son T-shirt qui sent le neuf, détache l'étiquette et se penche pour la mettre dans le sachet plastique et que ça ne traîne pas partout. Cette fois-ci, c'est un T-shirt blanc uni. Le genre de T-shirt qu'on met sous un sweat quand il fait froid, ou pour faire des travaux chez soi. Le truc qui ne craint rien et qu'on n'a pas peur de salir quoi. C'est con, ç'aurait été pratique de l'avoir avant. « ça te va bien » lui dit Heaven une fois qu'elle lui a donné le feu vert de se retourner (en voiture les blagues routières!), et Rayleigh lui répond par un gentil sourire. « Merci. » Elle ne comprend pas pourquoi Heaven laisse planer sa phrase, pourquoi son ton ne retombe pas comme d'habitude, mais en bonne naïve qui se respecte, elle ne cherche pas plus loin que le bout de son nez pour savoir si elle aura besoin de s'arrêter prendre du carburant. Non, ça va, elle est prévoyante, elle peut aller loin.

« Ouais. C’est assez drôle quand on y pense. Nos ancêtres creusaient des habitats dans la pierre, et aujourd’hui on essaie de nous vendre des maisons en kit… J’ai toujours voulu visiter la House of Many Windows mais ça fait vachement de route depuis l’Etat de New York… »  OK, pas aussi loin que ça quand même. « D'accord... » … OK, on va pas se mentir. « Je n'ai aucune idée de quoi tu parles, avoue-t-elle avec un rire, C'est quoi, et c'est où, cette House of Many Windows ? » Déjà, au départ, elle avait compris House of Many W I D O W S. C'est pas la même atmosphère : puits de lumière ou dentelle noire ?

Rayleigh n'a aucune idée d'où elle se dirige, elle se contente de suivre aveuglément les indications d'Heaven. Pas très prudent et pas très recommandé, d'obéir au doigt et à l'œil à celle qu'elle a qualifié d'inconnue il y  deux minutes, mais... depuis quand on a les idées claires en présence de son crush ? Au pire, c'est elle qui a les clés de la voiture et de l'appart. « Tu parles couramment l'aléoute ? » Une fois le stress des premiers virages in extremis passé, l'athlète fait preuve d'un calme olympien dans les rues bondées. Elle a le temps de jeter un regard à sa passagère, absorbée dans ses pensées mais pourtant, elle n'en doute pas, à l'écoute et dans l'attente de sa réponse. « Non. Seul mon grand-père le parlait, ça n'a jamais intéressé mon père. Je ne me souviens que de quelques mots. » Sa réponse est complète (ce qui est en miracle en présence de son crush, je le rappelle), teintée d'une pointe de tristesse ou de nostalgie, la différence est floue. « Comment on dit « je t’aime » en aléoute ? » Elle y va fort non? D'habitude, les gens demandaient « comment on dit bonjour ? », « comment on dit au revoir ? », « comment on dit je m'appelle Rémi », « comment on dit où sont les toilettes », quand ils rencontrent une belle étrangère, non ? Une belle langue étrangère. Même si les consonnances rudes de l'aléoute n'attirent pas tout le monde, ça ressemble peut-être un peu trop au russe pour la plupart de leurs (com)patriotes. En même temps, l'Alaska avait été achetée à la Russie par les Etats-Unis, et de toute façon les peuples primitifs n'avaient que faire des frontières, mais ça ça tombe souvent dans l'oreille des sourds et hors des livres d'histoire. Puisqu'il fait être myope pour écrire des livres d'histoire. C'est quoi cette manie de voir les professeurs comme des taupes ? Tu t'égares, Jaaq, tu t'égares. Une vieille rancœur d'en savoir si peu sur sa propre culture. « Txin yaktakuq. » Rayleigh passa une vitesse et appuya sur l'accélérateur pour redémarrer (long live the Stop&Start) après l'arrêt au feu rouge, et regarda à nouveau Heaven entre deux coups d'œil aux rétroviseurs : « Tu parles d'autres langues ? Que l'anglais, je veux dire, je me doute que l'aléoute... » Elle laisse sa phrase en suspens, mais ne comprend toujours pas pourquoi Heaven l'avait fait auparavant (emoji désespéré). En même temps...
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Message Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven)   new york city / everything i wanted (rayven) - Page 2 Empty Dim 29 Nov - 21:48

« C’est quoi, et c’est où, cette House of Many Windows ? » Un instant, Heaven crut qu’elle avait dit « Widows » et elle laissa échapper un petit rire, s’égarant aussitôt dans l’image pourtant désolante d’une maison arpentée par des veuves éplorées en robes bouffantes. « Ce sont d’anciennes habitations Anasazi logées dans le creux des montagnes… ça fait partie d’un complexe immense d’habitations troglodytiques. Elle est située dans le Colorado, autant dire, à l’autre bout du monde. » Répondit-elle simplement, une pointe de regret dans la voix. Heaven ne s’imaginait pas une seule seconde parcourir le territoire en voiture et l’idée de prendre l’avion la répugnait au plus haut point. Ainsi, elle devait se contenter du regard de gens plus audacieux qu’elle. « Tu parles d'autres langues ? Que l'anglais, je veux dire, je me doute que l'aléoute... » « Non. » Répondit-elle en toute sobriété, réfléchissant un instant. « Mais je comprends un peu le Sinderin et le Klingon. » Dit-elle le plus sérieusement du monde. Heaven n’avait jamais éprouvé un grand intérêt pour les études, lamentable au lycée, elle ne s’était pas aventurée à l’université. Elle n’en était aucunement complexée. Elle avait bien conscience que son mode de vie et ses choix de carrière ne feraient jamais d’elle une personne particulièrement érudite ; elle vivait très bien ses lacunes. Pourtant, elle ressentait une étrange envie d’impressionner Rayleigh, de s’attirer ses faveurs, de susciter autant d’intérêt qu’elle en éprouvait pour la jeune femme.

Elles parcoururent ainsi quelques kilomètres, ralenties par la circulation abondante, pour rejoindre l’arrondissement d’Harlem. « Tu peux tourner à la prochaine à droite… et après, dès que tu trouves une place… » Dit-elle en admirant les blocs de grès rouge, s’extasiant sur les immeubles à la West Side Story. Il se dégageait de ce quartier un sentiment d’authenticité, de vivant. Malgré tout, Harlem s’embourgeoisait ; la jeune mannequin plissa le nez en passant devant des façades autrefois recouvertes par de magnifiques graffitis, observa avec attention les groupes de touristes déambuler dans les rues, cramponnés à leurs besaces comme s’ils craignaient pour leurs vies, les fusillades au coin des rues. Elle leva les yeux au ciel.

Heaven escomptait emmener Rayleigh dans l’un de ses clubs de jazz favoris, un endroit sans chichis où l’on servait un excellent jambalaya. Aurait-elle dû l’emmener déguster une bisque hors de prix au Plaza ? Heaven se refusait à représenter un cliché qui ne lui correspondait pas. Elle voulait connaître Rayleigh, écouter de la bonne musique et apaiser sa faim qui lui tiraillait l’estomac, en dépit de tout ce qu’elle avait pu ingurgiter pendant le match ; un véritable estomac sur pattes. Quoi de mieux qu’un lieu bondé, exigu où se mêlent odeurs de transpiration, de colophane, d’épices et de fritures pour briser le glace ?

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Message Sujet: Re: new york city / everything i wanted (rayven)   new york city / everything i wanted (rayven) - Page 2 Empty Mer 2 Déc - 22:58

everything I wanted
« [...] je comprends un peu le Sinderin et le Klingon. » What. The. Hell. Pour rester polie. Rayleigh s'attendait à tout sauf à ça. Elle n'est pas très calée en films et en univers fictionnels, mais quand même, ça ne sonne pas comme des langues réelles. Surtout le Klingon. Ça a un vague goût d'espace : doux mais avec un arrière-goût vinaigré, un peu humide aussi... Un sushi quoi. L'espace a un goût de sushi. En plus il y a souvent du vert dans la SciFi. Donc SciFi = SuShi. En plus ça rime. Fuck, arrête avec tes blagues culinaires.

Rayleigh ne répondit pas à cette si sérieuse remarque d'Heaven, d'abord trop ébahie et ensuite le temps de réaction était dépassé. Oui, si vous ne saviez pas, le laps de temps où on peut réagir à quelque chose a une date de péremption. Si on la dépasse, c'est pas la mort (par intoxication alimentaire), c'est juste la loose. Elle s'en passera bien. Alors une fois la surprise passée, Rayleigh tient sagement sa langue pour éviter de se ridiculiser (si ce n'est pas déjà fait), et se concentre sur sa conduite. Ses gestes sont fluides, très calmes... presque indolents. Elle ne presse pas, contrairement au concert de klaxons qui se joue dans les autres voitures. Tout est calme dans l'habitacle, seule la douce voix d'Heaven vient briser le silence de temps à autre pour lui indiquer la direction à prendre. Un agréable GPS dont elle ne se lasserait jamais. « Tu peux tourner à la prochaine à droite… et après, dès que tu trouves une place… » Toujours aussi sereinement, Rayleigh s'exécute, clignotant, rétro, vitre, rétro, et on tourne le volant, et en voiture Simone ! Ou plutôt hors voiture Simone !

Elles sont arrivées dans Harlem, et Rayleigh essaye de ne pas se laisser distraire par ce quartier qu'elle n'a arpenté que deux fois max depuis son arrivée. On pourrait croire qu'en six mois elle aurait eu le temps de faire NY en long en large et en travers, mais c'était sans compter sur les entraînements, les courses, et le ménage. Les matches étaient globalement la raison principale qui la faisait sortir de son terrier du Queens. Alors elle est fascinée par Harlem, Rayleigh. Mais elle garde les yeux sur la route, parce qu'elle n'aimerait pas finir dans le mur.

Enfin, la jeune femme s'extirpe du siège conducteur, déplie son mètre 78 sous le soleil de la fin d'après-midi, fait rouler ses épaules pour détendre ses muscles avant de refermer la portière derrière elle. Elle rejoint Heaven du côté passager, la sangle d'une petite besace sur l'épaule (apparition miracle) et les clés dans une main, elle demande « Tu as tout ce qu'il te faut ? » le plus naturellement du monde, comme si elles avaient fait ça toute leur vie, avant de verrouiller la citadine grise et de mettre les mains dans les poches et de lever le nez au ciel. Il y a du monde dans les rues, un brouhaha constant, des paroles en l'air et le cliquetis des caméras des téléphones. Celui de Rayleigh est rangé dans son sac, hors de portée, hors de pensée. Elle préfère regarder. Les briques qui s'enchaînent et s'empilent sur leur trajet, les portes en fer, ces vieux escaliers rénovés accrochés à la paroi comme des toiles d'araignée en métal, des dizaines de pas sur le sol et des trottoirs qui ont vécu et sur lesquels on a repassé une couche de béton ou de pavés pour donner l'illusion qu'ils peuvent vivre encore un peu. Des touristes qui flânent comme elle, prennent des selfies à chaque coin de rue, devant une brique avec une forme étrange, sous une enseigne un peu kitsch. Il y a des effluves diverses qui sortent des différentes portes, entre pizzerias artisanales, restaurants bien côtés sur TripAdvisor, food trucks gérés par une famille ou des copains. Plus elles avancent, plus les bruits se multiplient, et se surajoutent les uns aux autres, les uns sur les autres, une ligne après l'autre pour former une mélodie dérangeante après quelques verres, agréable avant. Il y a les pas, il y a les paroles, il y a les musiques qui sortent des restaurants dont la porte ouverte invite les clients à rentrer plus sûrement qu'un maneki neko qui agite la patte gauche. Ou la patte droite, elle ne sait jamais laquelle signifie argent et laquelle signifie clients, mais dans tous les cas pas d'argent sans clients alors c'est du pareil au même. Il y a quelques kiosques à journaux, vestiges d'un temps ancien qui fait le charme du quartier, et son attractivité. Dans des ruelles un peu plus sombres, en perpendiculaire des artères principales, quelques graffiti, quelques gemmes déposées là sur les murs par de petites mains anonymes ou pseudonymes. Rayleigh a les yeux émerveillés et les oreilles saturées, le nez frémissant et le ventre grondissant. (c'est grondant mais one level upper, c'est-à-dire qu'il grogne VRAIMENT BEAUCOUP.)
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