M / MATTHEW MCCONAUGHEY (négociable)

save the queens ---- / ALPHONSE WOLF

Matthew McConaughey, Hugh Dancy, Christian Bale, Vincent Cassel, Viggo Mortensen ---- / négociable

identité complète / Le prénom résonne sur le palais, doux et mélancolique, l’identité se juche sur des prunelles ténébreuses envahies par des joutes verbales dans lesquelles se noient l’âme du loup, tant mieux puisqu’il ne le dira jamais, c’est écrit, c’est dit, Wolf comme étendard, comme nom de famille. tranche d'âge / Il arbore sur son visage quelques rides, à l’approche du demi siècle l’homme ne cesse de revoir sa jeunesse dans les jeunes recrus qu’il modèle ; la mort s’approche fatalement du sieur qui se voudrait parfois immortel tant le temps qui passe l’obsède et le terrifie. statut civil / Il a bien vécu quelques histoires d’amour, ne s’est jamais marié cependant, elles fuyaient entre ses doigts carnassiers, loin de son exigeance et de ses souhaits. L’homme va aux prostituées, de temps en temps, puisqu’il faut bien libérer les pulsions qui tâchent et qui mortifient. études ou métier / Enfermé entre quatre murs, dans les sous sols de la grande bâtisse du FBI, Wolf a créé une synergie réunissant les meilleurs chercheurs de criminels, il s’agit d’entrer dans leur tête, de comprendre les vices et l’horreur, comme parfait psychiatre et directeue, l’homme affronte l’administratif et part en guerre. groupe conseillé / Au choix. avatar souhaité / Matthew McConaughey, Hugh Dancy, Christian Bale, Vincent Cassel, Viggo Mortensen (au choix)

save the queens ---- / TELL ME MORE

indications sur le caractère / Il vous scrute avec ce rictus narquois, un peu distant, un peu hautain, un peu coquin, assis sur son fauteuil de cuir devant son bureau noyé par les dossiers, il appelle un assistant, c’est que l’homme n’aime guère s’éterniser sur la paperasse, il aime le terrain et la chasse. On l’apprécie beaucoup, sûrement à cause de ses mots réconfortants, Wolf a l’oreille généreuse lorsqu’il s’agit de consoler ou de motiver, il pèche d’ailleurs des secrets, analyse les psychées et, derrière cette présentation radieuse se cache bien un Autre plus vicieux. Décadent, la nuit il erre vers des contrés terribles, loin de son bureau, loin de sa stature de directeur privilégié, il erre pour trouver les embruns du symbole. L’homme rêve, songe à la volupté, s’égare dans son imaginaire, car l’homme n’est jamais satisfait, jamais. Il est seul, rongé par la disharmonie et la raillerie. Ce qu’il aime, c’est de penser, d’évaluer, de créer. Pour ça, il créé ! Des situations pour confronter ses proies, la mort il l’offre sur un plateau d’argent, laisse un témoin. Surveille alors, puisque rien ne trouve sens à ses yeux que les psychologiques qu’il sculpte. Il se compare parfois à Pygmalion, un artiste de la vie, de leur vie. indications sur l'histoire / Il n’a jamais vraiment parlé de sa vie puisque son existence se résume aux délires de la masse ; enfance choyée, adolescence sage et pénible, vers dix sept pourtant, un choc, celui de se savoir seul même accompagné. Il a entrepri des études de psychologie, a bifurqué sur la voie de la criminologie, a travaillé pendant quelques années à Interpol, à Lyon, avant de revenir aux Etats Unis acceptant ainsi une place de directeur d’un nouveau département censé étudier les criminels, fier héritage des débuts 70. Puis, l’ennui, cher et barbare fléau d’une vie. Alphonse a commencé à se pencher sur une obsession, celle de modeler à sa convenance un être humain, par curiosité déjà, il a vu dans cette idée sa rédemption et son combat face à la solitude qui, chaque année un peu plus, laisse sur lui son emprunte. Début aout, il a fomenté son dessein, pénétrant dans la maison recouverte des branches et des rossignols, il a tué le frère, il a tué la mère, il a tué le père. Il a épargné la jeune fille, cachée dans l’armoire puisqu’il s’agissait d’elle, future Eve dont il ferait son oeuvre.

save the queens ---- / take my hand

@”Orphée Lessing” / Regarde, Orphée, comme tu me séduis, je t’ai offert de quoi réfléchir, ces trois corps que tu as trouvé le lendemain, réveillée tu étais sublime. Regarde mon enfant, sent et contemple, le sang sur le parquet, les entrailles arrachées, ils n’ont pas hurlé lorsque j’ai sculpté pour toi l’apparition de la mort. Nous nous sommes rencontré lorsque, joyeuse et pure tu as traversé les portes de cette légende, le FBI dans lequel tu souhaitais travailler plus tard, ta naïveté mêlée à l’effronterie m’ont offert ce petit bout de lumière, un paradis perdu entre mon pragmatisme et ma désillusion, ma solitude s’est évanouie pour une seconde, lorsque tu as commencé à parler j’ai compris. Ton empathie, c’est cela qui m’intéresse chez toi mon agneau, cette capacité des anges à former du beau et à soigner les plaies. Et si… me suis-je dis, si je te modelais comme je le désirai, tu sais, j’ai perdu quelqu’un, un jour, lorsqu’au plus profond des obscurités elle allait partir, me laissant dans le gouffre de ce que tu connais, cette Solitude, cette mégère, cet enfer. Je t’ai enlevé ce qu’il y avait de plus cher à ton coeur pour t’observer te corrompre peut-être mais tu ne l’as pas fais. Je t’ai enlevé la joie mais tu l’as récupéré. Tu vois ce monde dans la lueur et l’espoir tandis que j’ai appris à devenir cynique et cruel. J’aimerai te connaître Orphée, pour que nous puissions, ensemble, faire un bout de chemin. Ne te méprend pas, je ne disparaîtrais pas, au contraire, puisque tu as besoin, toi aussi, de faire reculer les paysages de ruine qu’a laissé mon oeuvre sur ton coeur. Et, peut-être, j’ose l’espérer, m’accepteras-tu dans ta vie ; de force je suis préparé. Par ma présence et par mes mots, par l’affection que je te porte, tu ploieras car tu sauras que la morale ne correspond à rien de fondamental.

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