f r e e d o m (lawson)

traits de caractère / Lawson il est vraiment du genre je m’en foutiste. Il vit la vie comme elle vient, sans se soucier du lendemain. Il n’est pas vraiment quelqu’un à proprement parlé d’égoïste mais il fera toujours passer ses intérêts avant les siens. Il n’aime pas quand on lui dit que ça ne se fait pas, pour lui c’est le cas et si on n’est pas d’accord avec ses avis, il s’en fiche. Il est quelqu’un de très franc, s’il a quelque chose à dire, il ne va pas passer par quatre chemins, il va le dire même s’il a quelques filtres, il ne veut pas non plus blesser ses interlocuteurs. Il est très ouvert, on peut lui parler de tout, sujet grave, comme rigolo, il a une bonne écoute et puis, il n’aime pas tellement les ragots, il n’ira pas raconter la vie des autres à d’autres personnes. Chacun sa vie. Il ne cherche pas vraiment les embrouilles même si parfois elles viennent à elle, rien n’est vraiment calculé de sa part, il prend juste la vie comme elle vient, voilà tout. Il n’est pas prise de tête, en tout circonstance. Charmeur dans l’âme, il aime en jouer, parfois même un peu trop. Il ne peut pas dire qu’il a trop d’attache, au contraire, il vit de ses relations au jour le jour même si c’est rare qu’il se fâche gravement avec quelqu’un. Il manie l’art de l’humour avec une légère subtilité la plupart du temps, le reste du temps il se lâche. Il n’est pas quelqu’un de peureux, loin de là, sa sœur phobie étrangement ce sont les insectes mais ça, ça reste entre lui et lui seul.

La musique, cette échappatoire, cette douce passion qui peut réunir les gens. Aussi loin qu’il s’en souvienne, Lawson a toujours été bercé par la musique. Dire qu’il se souvenait des chants que lui chantait son père lorsque sa mère se plaignait des coups de pieds qu’il pouvait donner lors de la grossesse ou encore les berceuses de sa sœur pour l’endormir lorsqu’il était jeune serait un mensonge.

Musique dans les oreilles pour courir les cris de désespoirs de sa mère quand les services sociaux ont refusé qu’elle les récupère, sa sœur et lui. Cela fait deux fois que ça a été refusé, la prochaine fois sera la bonne mais du haut de ses quatre ans, le casque d’une animatrice sur les oreilles, il ne se rend pas vraiment compte de la situation. Trois qu’ils atterrissent ici, quand les services sociaux ont pensé qu’ils n’étaient pas en sécurité auprès de leur mère alors que celle-ci souffraient d’une forte dépression, suite au décès de compagnon, le père de ses enfants, alors que Lawson n’avait que quelques mois. Ce fut quelques mois plus tard que sa mère, accompagnée de sa grand-mère qui leur offrait un foyer stable, qu’ils ont pu repartir, avec leur mère et qu’ils n’ont plus jamais remis un pied par ici.
Musique qu’il produit pour la première fois, première fois qu’il touche une guitare. Celle de celui qui deviendra son beau-père rapidement. Un des premiers hommes qui a été un vrai modèle pour lui. C’est lui qui lui a appris à accorder une guitare, à reproduire de jolies mélodie. C’est lui qui l’a élevé, à partir de ses sept ans. Ils sont partis de chez son arrière-grand-mère, mais pas très loin, Lawson a pu continuer à s’y rendre régulièrement ; tout en ayant une vraie famille avec ce beau-père qui l’a élevé comme un fils.
La musique, cette passion qui le prenait aux tripes. Fini l’école, il avait finalement abandonné à l’âge de seize ans, après des mois et des mois où il essayait de convaincre ses parents d’accepter. L’école ce n’était pas fait pour lui. Il passait plus de temps à dormir au fond de la salle de classe ou à répondre aux professeurs qu’à donner le moindre intérêt pour ses études. Il n’est pas quelqu’un de cérébrale, il est plus un manuel, un esprit libre, un artiste dans l’âme. Alors il a voulu se concentrer dans la musique, se lancer dans cet univers-là, sans trop réussir à voir sa carrière décoller au point d’en faire son gagne-pain.
Les différentes musiques locales qui se mélangent dans son esprit. Loin de son Colorado natal. Il sillonne les rues à bord de sa moto fraichement achetée. Suite au décès de son arrière-grand-mère, Lawon a touché une grande part d’héritage. Si on lui conseillait de placer tout cet argent, il a décidé de s’écouter lui, de faire l’un de ses rêves que sa mamie aurait aimé pour lui : faire le tour du pays en solitaire. Il voulait découvrir le monde à une petite échelle, réservant les voyages à travers le globe à plus tard. Il voulait découvrir le jazz à la Nouvelle Orléans, le Country à Nashville, le blues au Mississippi ou encore la Soul à Détroit. Il roulait tôt le matin, découvrait la ville la journée et faisait la fête ou chantait le soir, restant plus ou moins longtemps au grès de ses découvertes. Il avait transformé la peine de sa perte en un sublime souvenir, l’une des meilleures périodes de sa vie.
La musique qu’il compose pour se vider l’esprit, pour exprimer ses émotions qu’il n’exprime pas autrement. Sa plus longue relation venait de se terminer. Deux années tombées dans l’oubli dont la seule trace qui restait résidait dans cette chanson dont il est dessus depuis des jours. Il avait essayé de se ranger, d’oublier sa liberté charrie pour une vie de couple mais ça ne l’avait pas réussi. Il avait été fidèle, il avait été droit, mais la liberté lui manquait. Bien plus que lui manquait son ex après coup. Pas d’attache, c’est comme ça qu’il se sent le mieux.
Musique à un tout autre niveau. Il ne pensait pas y arriver mais à défaut d’y percer personnellement, sa carrière prenait un tout autre tournant. Pendant des années il n’avait pas daigné investir quelque part, l’argent dormait jusqu’à maintenant tranquillement à la banque quand il n’était pas dépensé avec une certaine modération. Finalement il avait trouvé sa voie, il avait trouvé comment se faire son propre argent avec une base solide, dans la musique tout en sachant que ça serait sur le long terme. Il a acheté un studio d’enregistrement, avec tout l’équipement actuel et il loue à des prix plus ou moins abordable à des jeunes artistes, à des particuliers voulant tester ou même à des maisons de disque. Il avait appris à se servir de tout ça lors de rencontres durant ses voyages et il mettait cette connaissance à profit, même s’il ne passe pas tout son temps là-bas, employant des personnes dans le milieu pour l’aider.

La musique est toujours là pour lui aujourd’hui. S’il vit officiellement dans le Queens à New York après avoir acheté son propre appartement, il voyage toujours autant pour son propre plaisir mais aussi pour donner quelques concerts gratuits, ça aussi pour le plaisir. Il a ouvert un autre studio à Nashville, le prochain objectif ça serait à Phoenix, une ville que sa mère affectionne particulièrement. Pour le moment il profite de la vie qui semble lui sourire, mais surtout, de sa liberté.