((even wolves bleed like sheep // Lhoas ))

traits de caractère / gamin détruit. homme au tempérament bouillonnant. Acceptant ton sort, tu as vu ton caractère s'endurcir, pourtant, tu ne demandes qu'à tomber. Réservé et intelligent. Tu parles peu, les opales frémissant à la moindre information, ton esprit cohérent et concret, t'accordes une grande importance aux principes moraux. tu respectes les personnes sachant se tenir à leurs principes. Dynamique et vif, tu ne tiens pas en place, toujours ce besoin de bouger, de te donner corps et âme. Tu ne contrôles pas tes émotions, trop émotionnelle, cherchant à cacher tes sentiments, ta sensibilité à fleur de peau, tu te montres odieux pour tout effacer de ce souvenir d'humanité en toi. tu te veux froid et distant. un détachement te rendant moins humain qu'un robot. t'es un passionné, tu n'agis que par passion. Associable, tu n'aimes pas les grands endroits tout comme être en présence de trop de personne, ton enfer, c'est le monde et ton paradis, la solitude. T'es un être ombrageux, méfiant et susceptible. Homme lunatique, de la lumière aux ombres, ce qui te rend colérique, presque violent, tout ce que tu détestes. Tu te détestes. .

Papa, maman ces anges.
Tu étais gâté comme ta petite sœur, une vie en or, cuillère dorée dans la bouche.
Une vie parfaite, jusqu’à ce 11 septembre 2001 qui avait toute bonne tout cassé.
Un père mort, plus qu’une carcasse comme être aimé.
Ta mère n’a jamais été retrouvée, son corps n’était pas. Aucune preuve de sa présence, personne n’est sûr.
L’argent encore présent, mais des parents désireux de voir leurs enfants se débrouiller par eux même, ils n’avaient juste pas prévu que leur dernier souffle viendrait avant qu’il ne l’imagine.
De la famille pouvant vous récupérer, un frère qui n’avait pas voulu de vous, ils ne vous connaissaient pas et beaucoup trop jeune pour prendre cette responsabilité.
L’orphelinat, là où l’espoir des enfants se brise. L’innocence se perdant sur les murs maculés de saleté.
Petite sœur adoptée rapidement, toi trop vieux déjà.
La tristesse, l’espoir encore accroché à ton myocarde, cette envie de revoir ta mère, ton père.
Retrouver ton monde, loin de cette pauvreté qui avait l’air de dénoter avec toi, avec ton passé.
Lola. Nouvelle rencontre. Les iris paumées dans les nuages, à imaginer des histoires, sous le charme. Main dans la main.
T’imaginais avec elle, imaginant la vie parfaite.
Laissé là par un père ne voulant pas d’elle, ne pouvant pas s’occuper d’elle comme il le faudrait.
Ton amie, elle était devenue si importante. Qu’à chaque fois que l’un risquait de finir dans une famille, vous étiez les pires enfants au monde.
Polissons. Des mots de grand grossier dans vos bouches, effrayant les bonnes familles, juste cette envie de rester ensemble.
T’imaginais pas ta vie sans elle, déjà que ta petite sœur n’était plus là, elle manquait, mais tu l’imaginais heureuse, n’arrivant pas à te dire qu’elle aurait pu avoir une vie minable, comme celle que tu avais dans la famille d’accueil dans laquelle tu avais fini.
Divaguer dans les rues, bosser pour avoir une place dans cet endroit où les carcasses de gosse jonchaient chaque recoin.
La course à l'argent.
Mais elle était là. Les opales charmeuses, vous grandissiez ensemble avec Lola.
Puis t’avais trop d’espoir en toi lhoas.
Pour ta petite sœur, pour lola et toi.
Une famille, l’amour et la paix.
Être ensemble. Mais c’était une promesse qui s’essoufflait de son côté.
T’avais pas compris pourquoi toi, qu’elle devenait distante Lola.
Une famille pour toi, elle avait réussi à te faire promettre que tu ne devais pas laisser celle-ci t’échapper. T’aurais dû faire l’inverse, pour ne pas voir ta vie s’échouer entre quatre murs.
Tu devais tourner la page pour cette nouvelle famille qui venait de t’adopter. Dire adieu, encore.
Produit placé à nouveau. Tu l’avais bien saisi que si tu n’allais pas avec la famille, ça sera fini pour toi.
Un mois d’essai, comme les vêtements, la dure loi de l’adoption en Amérique, des pantins qui doivent être parfait.
Tu avais eu du mal à t’adapter à celle qui devait être ta soeur, elle était différente de toi, frémissait de peur à chaque fois qu’un bruit venait percuter son ouïe.
Effrayée, elle était Harmony, poupée cassée par les cris et les ombres des hommes.
les années avaient passé, vous retrouvant au lycée, proche l’un de l’autre, la protégeant, oubliant les autres personnes de ta vie. T’étais amoureux, elle aussi sans doute. Mais la mère adoptive n’avait jamais vu le fait que vous dormiez ensemble comme une bonne chose. Alors vous cessiez, vivant vos vis ensemble.
Bon à rien en cours, qui n’écoutait rien, alors qu’en vrai si, tu étais juste doué, tu pouvais écouter tout en parlant, un autodidacte qui apprenait parfaitement sans l’aide des autres, qui apprenait même mieux sans les autres.
Trop borné, trop envie de liberté pour t’enfermer en cours.
Un petit con, qui ne comprenait pas que la vie allait le rattraper pour le mettre K.O
Touché, coulé.
Un baiser, finissant par un échange langoureux, avait fini par finir dans un lit, votre première fois, sauf que tout cela s’arrêta.
Pourtant, ton myocarde était gravé d’harmony.
Car vous ne pouviez pas. Ce n'était pas possible.
Pour ne pas voir vos chemins s’inverser, dans des mondes de chaos.
l’avenir, vous tendez les bras, savoir ce que vous alliez devenir
Tu avais songé à devenir pilote de course, mais tu avais tort de croire en ton avenir.
T’aimais la vitesse.
Puis cuisiner, t’aimais tellement ça que tu te disais que tu pourrais faire ça aussi.
Une girouette.
Mais
Ton avenir bafoué.
elle sortait avec un mec, tu t’éclatais avec des filles.
oubliant mutuellement l’existence l’un de l’autre, vous évitant.
mais les soirées faisaient que vous étiez ensemble avec la même bande d’amis.
Jusqu’au jour où tu avais vu la main de son mec s’abattre sur elle, tu découvriras surtout que ce n’était pas la première fois qu’il était violent et si négligent envers elle.
elle avait fini par lâcher le morceau, dire que tu avais raison, qu’elle devait s’en éloigner.
elle était du style à jouer de toi, et à se laisser faire par lui.
tu lui laisses ta voiture pour qu’elle prenne la fuite, même si ça te faisait mal d’imaginer son départ.
l’alcool avait coulé à flot, comme pour fêter ses adieux, jamais plus vous alliez vous revoir.
sauf que le matin, en te réveillant, elle était encore là.
Harmony ne voulant pas partir, chantant qu’il allait changer, que ce n’était pas ton affaire.
Le cœur inconscient de la rose, t’aurais voulu l’aider, mais tu ne pouvais pas la kidnapper pour l’obliger à le quitter.
Tu étais loin d’imaginer ce qui allait tomber sur toi.
Tu étais loin de penser à cette visite cinq heures après.
La police, ne comprenant rien, bien trop mal à la tête, car boire pour oublier, ce fut ton remède pour ne pas sauter dans la voiture avec elle, pour qu’elle ne t’abandonne pas.
Arrêté, jeté en cage, tu étais interrogé pour le décès de deux enfants, frappé par ta voiture.
tu ne te souvenais de rien, plus rien.
tu ne savais pas si ce dont ont accusé était réel, mais ça te glaçait l’échine.
tu allais croupir en prison.
Enfermé, devenant la proie de chaque homme frôlant ton être.
Les hommes pour seule compagnie, l’obligation de subir, qu’un putain de tueur d’enfant.
Un lâche, un connard.
Même toi, tu te haïssais, acceptant toutes les sentences que toutes ces âmes voulaient t’infliger.
Car tu te dégoûtais, l’envie de vomir en pensant à toi.
Aucun souvenir, l’alcool, ta pire erreur, trop idiot.
Six et huit ans. Rose et Axel. Le cœur brisé.
Ton cœur n’aurait pas dû survivre à cet accident, tu ne méritais pas l’air pénétrant tes poumons.
T’as accepté tout de a à z, enfermé depuis des années, ne comptant pas le temps s’égrainant sous tes opales.
Le cœur absent.
Plus de vie dans ton être, qu’une poupée de chiffon, qu’on prend et jette à la guise des durs de l’endroit.
Supportant les coups, l’amour qui t’insupportais, ce plaisir charnel que tu ne voulais pas, mais tu n’avais qu’à fermer ta bouche.
Être un fantôme, n’être qu’un chien, pour survivre.
T’as songé, t’as même passé le cap de te tuer, mais tu méritais la pire peine qui était la vie et les sévices des hommes de loi et de ceux croupissant avec toi.
Lhoas était mort, Casper hanté ton âme.
Ton surnom, ton prénom. L’identité qui était tienne.
la vérité finit par tomber.
Tes opales sur elle, sur l’avocate accompagnant cette dernière, celle qui t’avait fait condamner.
« Ce n’était pas toi. »
Ton myocarde qui s’arrête, ne comprenant pas ce qu’elle disait.
Elle était devenue folle ?
T’en savais rien, mais t’avais écouté, ta seule réaction fût de vomir devant toi, repensant à ce que tu avais vécu.
Tu n’étais pas coupable, innocent.
Elle avait vendu ton âme aux enfers pour sauver celui qui l'a maltraité.
Liberté retrouvé … Malheurs.
T’étais pas heureux dans ce monde qui avait grandi sans toi, presque dix années sans toi.
L’univers devenu bien plus cruel qu’avant.
Les grands espaces te donnant le vertige, tu ne parvenais pas à vivre dans un appartement.
T’aurais pu vivre à nouveau comme quand tu étais un enfant dans le luxe.
Mais t’avais préféré vivre dans un vieux bateau, assez petit pour que tes bras étirés puissent toucher avec facilité les murs.
Trop grand et plus rien n’allait.
Travailler, revenir dans ce monde, tu n’y parviens pas.
Tu ne sais pas comment tu as fini par trouver ce métier, sans doute en bossant au port.
Aider les femmes, les enfants.
Tendre une main, sans un sourire.
Passeur d'âme, la chair disparaissant loin du bourreau.
Le cœur serré.
Tu savais juste que dans ton bateau, ils n’avaient plus peur de rien, ces âmes brisées.
Comme Harmony, comme toi.
Plus jamais tu ne laisseras ton myocarde s’emporter pour quiconque.
Débile d’amour.
Cela t’avait servi de leçon.