SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez

 

 XII the hanged man ± joelia (hot)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 Empty Mer 8 Avr - 19:34

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Tu ne savais pas vraiment quoi espérer de ces retrouvailles. Pour dire vrai, tu ne savais pas si t'arriverais à retrouver Joshua un jour. Sept ans, c'est foutrement long. Bien trop pour être vivable. Tu ignores de par quelle force de caractère tu as réussi à te tenir éloigné de celui qui t'as complété pendant si longtemps. Tu le sais, toi, que si tu es partie de New-York c'était pour votre bien à tous les deux. Certes c'était également égoïste de ta part que de quitter la ville avec le stricte minimum de tes affaires pour reprendre la route. Mais il le fallait. Parce que tu étais bien trop faible à l'époque, incapable de gérer l'animal en colère que ton tatoué pouvait être par moments. Tout ça te faisait peur, bien trop pour que tu ne prennes le risque de t'immiscer dans ses cicatrices béantes qu'il ne prenait pas la peine de te cacher. Tu n'as jamais su d'où lui venait cette envie de faire brûler le monde ni pourquoi. Tu n'as jamais su ce qui le motivait à passer à tabac des pauvres types pour un mot de travers ou un regard mal interprété. Tu savais qu'il était comme ça, il ne te l'a jamais caché. Tu as tout simplement surestimé ta force et ta capacité à le changer. Parce que tu te serais laissée bouffée toute entière par ses travers sans même pouvoir faire quoi que ce soit. Sans être capable de lui poser un ultimatum ou de le résonner. Tout ce que tu pouvais faire à l'époque c'était assister à tout cela en étant le plus impuissante du monde.

Alors tu as pris la route, tu as fait un bout de chemin de ton côté en compagnie de cette foire qui sillonnait le pays. Tu as rencontré des gens merveilleux comme plus dangereux. Tu as rassasié cet amour du kilomètres qui brûle en toi depuis tes seize ans. Depuis le jour où tu es partie de Salem sans même te retourner ni prendre de nouvelles des Mikkelsen. Parce que la petite Amelia n'est plus, il n'y a qu'Amy cette gamine de la rue. Amy la diseuse de bonne aventure dont la magie naturelle enchante les gens et adoucit un peu leur quotidien. Tu es de ceux qui s'émerveillent d'un rien. Le vent dans les arbres, les rayons chauds du soleil ou le bruit de la pluie suffisent à te mettre de bonne humeur. Tu es de ceux voyant le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, toujours positive et souriante même si la vie de la rue n'est pas toujours rose. Même si parfois, c'est compliqué. Même si parfois, c'est plus dur que d'autres jours. Tu ne perds jamais cet espoir qui t'es cher, celui que tu cultives chaque jour avec tes bonnes actions diverses et variées. Tu n'as pas changé en sept ans, tu t'es simplement parée d'une armure un peu plus épaisse que la précédente. Une armure infaillible que même les attaques et la rancoeur de Joe ne saurait ternir. Tu es fin prête à lui tenir tête, fin prête à lui montrer que lui et toi ce n'était pas juste une histoire de quelques années. Que vous avez bien plus que ça à vous offrir l'un l'autre, que tous les deux vous pouvez réellement être heureux et construire quelque chose de beau. Quelque chose de bien. Reste à savoir s'il te laissera faire ou si pour ça aussi il te faudra batailler dur. Mais t'es prête. Tu ne l'abandonneras plus.

Cela te fait évidemment mal au coeur de voir que ces dernières années pour lui n'ont pas été de tout repos. Cela te peine d'apprendre qu'il s'est vu enfermé derrières les barreaux pendant trois ans pour un crime dont tu ignores encore tout. Si tu avais été là, aurait tu eu la force de lui épargner une telle épreuve? Aurait tu réussi à le maintenir dans le droit chemin pour lui éviter cette case désagréable que celle de la prison? Tu l'ignores. Alors tu ne peux que le sermonner et plus tard le faire promettre de ne plus jamais recommencer. De ne plus jamais se mettre dans de sales histoires qui pourraient compromettre ce pourquoi tu es revenue. Parce que tu ne le laisseras pas faire cette fois-ci, tu es prête à te rouler au sol comme une enfant faisant un caprice et prête à lui tenir tête. Plus jamais vous ne vous échapperez, plus jamais vous ne vous séparerez et ça tu en as la plus intime des convictions. Le pendu est une carte qui vous sied à la perfection, une histoire oscillant entre positivité et négativité mais toujours plus forte que les événements à laquelle elle doit faire face. Pour le moment, tu auras beau faire des pieds et des mains pour que ton barbu t'écoutes, tu sais pertinemment qu'il est encore bien trop peiné par ton départ pour te laisser faire quoi que ce soit. Mais t'as la tête dure Amelia pas vrai? Il aura beau râler et dire que t'es partie, tu lui montreras bien plus fort que si tu es revenue c'est pour ne plus jamais t'en aller. Pour ne plus jamais le quitter. Tu n'y survivrais pas cette fois, tu n'as même pas envie d'essayer. Et c'est fou à quel point ses bras, ses lèvres, sa voix et tout son être entier ont su manquer à ta vie maintenant que tu les retrouves comme si c'était hier la dernière fois que vous vous étiez vu.

Tu ne peux pas t'empêcher de prendre Joshua au mot lorsqu'il te demande de lui prouver à quel point tu peux avoir changé. Alors tu écrases la fin de ton joint et c'est tout contre lui que tu t'installes à califourchon. Tu ne lui laisses pas le choix de toute façons et tu t'invites tout contre lui alors que vos corps sont encore nus et humides de cette douche rapidement abrégée par l'intensité de ces retrouvailles brûlantes. Les baisers sont des plus fougueux, les respirations haletantes. Vos myocardes battent comme des désespérés à l'intérieur de vos poitrines tant ils sont plus enclins à profiter de tout ça comparé à vous deux qui vous cherchez comme de vrais enfants. Mais cette alchimie vous liant est indéniable, bien trop forte pour que vous puissiez lui tenir tête. Vos bouches se scellent ensemble et il ne faut pas longtemps avant que ta main ne vienne rapprocher vos intimités afin que vos corps en fassent de même. Légèrement dominante ce qui n'est pas du tout dans tes habitudes, tu viens chevaucher ton barbu en plaçant l'une de ses mains entremêlée de la tienne au dessus de sa tête. Tu danses d'un rythme lent et sensuel tout contre lui, de nombreux gémissements s'échappant de ton petit être entre deux baisers des plus fiévreux. Tu lui appartiens, tu lui as toujours appartenu. Vos corps ont étés fait l'un pour l'autre, s'imbriquent dans une symbiose des plus parfaites que tu ne connaîtras jamais avec qui que ce soit d'autre que lui et tu en es bien consciente sans jamais avoir voulu prendre la peine de vérifier le contraire.

L'impatience de ton encré se fait ressentir lorsque vos corps roulent ensemble contre le matelas sans dessus ni dessous. Les draps gisent défaits à moitié sur le sol contre lequel repose l'unique matelas de l'appartement. Retrouvant sa place au dessus de toi, c'est l'une de tes jambes qui se retrouve relevée pour permettre à Joe de se plonger toujours plus langoureusement en toi. Tu ne retiens pas la plainte de plaisir montant à l'intérieur de ta gorge et c'est son prénom dans un ton empli de plaisir qui se met à résonner, rebondissant contre les murs de ce petit cocon non meublé. T'en veux encore Amy, tu en veux toujours plus lorsqu'il s'agit de Joshua. La seconde de tes jambes ne tarde pas à enlacer ses hanches pour t'y maintenir fermement, accompagner toujours plus ses mouvements passionnés faisant bouillir le bas de ton ventre de désir. Vos bouches quant à elles, se dévorent sans même se lâcher. Tu subis volontiers les assauts de sa virilité en toi, brûlante au possible. Vos mains toujours entrelacées s'aiment autant que vos deux êtres liés dans la plus intime et amoureuse des façons. Dieu que tout cela a pu te manquer, dieu que cette complicité est belle. Intacte. Tes cheveux blonds forment une couronne dorée toute autour de ton visage, obstruant quelque peu ta vue alors que tu vibres de la tête au pied. Ta langue cherche avec toujours plus d'avidité la sienne, ta poitrine écrasée contre son torse musclé. Vos peaux s'échauffent, se frottent au même rythme des allers et venus de plus en plus désordonnés tant le plaisir vous fauche tous les deux en même temps. Tes jambes autour de Joe tremblent, il te devient de plus en plus compliqué de les maintenir en place. "Plus jamais je ne m'en irais..." C'est une promesse soufflée dans un murmure qui s'échappe de ta bouche rougie par cette pluie d'embrassades passionnées alors que cinq de tes phalanges se risquent à se séparer de l'une de ses mains pour remettre une mèche folle dernière son oreille et ton regard méditerranée se perd dans l'orage de ses yeux magnifiques.

(c) DΛNDELION


@Joe Beckford XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 Empty Sam 18 Avr - 13:30




xii the hanged man.



Tu n’as pas la moindre idée de ce qu’elle a bien pu faire au cours de ces sept dernières années, Amy. Tu ne sais pas si elle a bossé, si elle a rencontré d’autres gens, si elle a flirté avec beaucoup d’autres hommes, si même elle a été amoureuse d’un autre … Tu ne sais pas tout ça et tu ne sais pas jusqu’à quel point tu veux être mis au courant. Tu pourrais sans doute devenir dingue si tu apprenais que son corps est passé entre de nombreuses autres mains. Elle qui semblait n’être véritablement qu’à toi à cette autre époque. Que tu possédais et gardais jalousement, alors même que vous refusiez catégoriquement de mettre un mot sur ce que vous partagiez. Sur cette relation qui était la vôtre. Vous étiez un couple sans en avoir le nom. Vous étiez amoureux sans vous l’avouer et vous le dire de façon claire. Parce que tu le sais toi, que t’étais fou d’elle. Il n’y a qu’avec elle que ton cœur s’emballe et que des sourires naturels s’échappent bien malgré toi. Parce qu’elle te fait un effet qu’aucune autre femme n’a jamais pu te faire. Parce que c’est elle, c’est tout. Tu ne saurais expliquer pourquoi. Tu sais simplement quelles sont les petites choses chez elle qui ont le don de faire que ton cœur s’emballe de façon démesurée. Et tu ne peux rien faire contre tout ça. Tu ne peux te raisonner. A vrai dire, tu n’essaies pas vraiment. Parce que ça reste quelque chose d’étonnamment bon.

Il suffit de voir l’état dans lequel tu te trouves en interne, simplement à l’avoir tout contre toi. Quand bien même tu lui offres surtout un visage fermé et des réponses assez courtes. Tu luttes contre toi-même, pourtant bien conscient du fait que la bataille est déjà perdue. Tu ne saurais remporter une guerre contre tes propres sentiments. Pas quand ça la concerne elle, directement. Tu le sais que ça la peine de savoir ce que tu as fait ces dernières années. Tu te doutes que t’imaginer derrière les barreaux pendant trois longues années, ce n’est pas pour la satisfaire outre mesure. Qu’elle ne s’en cache pas, te plaît. Tu aimes pouvoir constater qu’elle est toujours dans le même esprit en ce qui te concerne, malgré ces sept années de séparation. Et dans le même temps, elle affirme avoir un peu changé Amy. Avoir connu une certaine évolution. Et pour te le prouver, elle n’hésite pas à te faire une démonstration. Quand elle vient prendre place à califourchon sur toi. T’arrachant un sourire et un grognement que tu ne saurais retenir. T’es satisfait au plus haut point par ce soudain changement, tu ne peux le nier. Elle n’était pas si entreprenante à cette autre époque Amy. Plutôt très subtile à faire des approches faussement candides, pour que tu fondes sur elle comme un prédateur sur sa proie. Elle affiche beaucoup moins de retenue dans sa façon de te faire saisir son envie de toi. Encore une chose de laquelle tu ne risques pas de te plaindre.

Elle va jusqu’à lier elle-même vos corps déjà bien enflammés. T’arrachant ainsi un grognement plus profond et plus sonore encore. Te faisant frissonner et trembler de la tête aux pieds. Tu n’essaies pas de te retenir. Tu sais que c’est impossible. Parce que l’effet sur toi est tout bonnement dévastateur. Que te retenir ne viendrait rien te faire d’autre que te frustrer. Fort. Parce que ça bouillonnerait en toi et te ferait plus de mal que de bien. Alors tu l’encourages à poursuivre. Dans les échanges de baisers tous plus passionnés les uns que les autres. Dans tes doigts qui se crispent autour des siens quand elle les entremêle et les placent contre le mur, au-dessus de ta tête. Ce n’est pas dans tes habitudes de te laisser faire de la sorte. Surtout pas avec Amy qui n’a, pourtant, rien d’une dominante. Mais pour le coup t’es beaucoup trop sonné par la surprise et par le plaisir pour pouvoir rechigner. Tu te laisses plutôt faire bien volontiers. Le regard tantôt sur son visage tout proche du tien, tantôt sur ce corps parfait qui t’excite carrément. Elle roule des hanches de la façon la plus sensuelle qui soit et laisse entendre quelques petites et adorables plaintes de plaisir, entre deux baisers qui se veulent toujours plus fiévreux et profonds. T’as le palpitant qui menace de s’échapper de ta cage thoracique. Cette fois c’est plus qu’officiel. Plus qu’évident. Et ce n’est toujours pas pour te déplaire. T’aimes te sentir toujours sur la limite.

Mais ça a beau être bon. Ça a beau être magnifique de l’observer dans cette position. Tu finis par t’emballer. Tu as besoin de plus. Quand bien même tu sais qu’avec Amy les choses restent toujours passionnées et délicates à la fois. Que jamais tu ne peux te permettre de t’emballer trop sérieusement. Et, étonnamment, t’es loin de t’en plaindre. T’aimes beaucoup trop ça. Tu l’aimes beaucoup trop, elle. Evidemment que tu finis par rouler sur le lit pour te retrouver au-dessus d’elle. Et que tu attrapes l’une de ses cuisses pour la ramener contre ton bassin. De quoi lui arracher une plainte plus sonore alors que tu plonges en elle aussi tendrement que passionnément. Tu lui offres un sourire coquin, le regard rivé sur son visage qui n’affiche rien d’autre qu’un plaisir démesuré et grandissant. Elle est belle Amy quand elle se perd dans l’extase de cette façon. Avec l’auréole temporairement blonde qui entoure son visage parfait. T’es carrément dingue de cette fille-là. Ça n’a pas changé. Vos mains toujours étroitement enlacées, à l’image de vos corps. De ton torse pressé contre sa poitrine. De ton bassin bientôt emprisonné pour de bon entre ses cuisses fermes et fortes. Le mélange de sensations toutes plus intenses les unes que les autres, aura bientôt raison de toi si ça ne ralenti pas. Si ça ne faiblit pas. Et en même temps, ça importe peu. Tu ne penses encore et toujours qu’au plaisir que tu prends à tout ça et qu’elle prend tout autant.

Tu profites de sa main qui libère la tienne pour aller tendrement replacer une mèche de tes cheveux, pour loger un doigt en travers de sa bouche. Tu ne veux pas de ses promesses dans un moment où tu ne te sens que trop fragile, que trop à découvert. Tu as bien trop peur de perdre et d’abandonner la lutte contre tes propres sentiments. Quand bien même tu n’es que trop conscient du fait que la partie, si partie il y a, est déjà perdue. Tu ne pourras jamais gagner face à elle. Elle est de retour Amy. Et tu la connais assez pour savoir qu’elle va rester là. Qu’elle trouvera toujours un moyen de revenir entre tes quatre murs pour te rappeler qu’elle est de retour et que tu as plutôt tout intérêt à te le mettre en tête. Elle est sans doute plus têtue encore que toi. Et tu penses pourtant avoir été gâté de ce côté-là. T’as le palpitant qui s’affole encore et toujours plus. Qui va réellement s’échapper pour de bon, t’en es certain. Ta seconde main libère la sienne. Tu les fais passer sous ses bras, pour permettre à tes doigts de se refermer autour de ses épaules. Tu t’y crispes, tu empoignes, tu plantes tes doigts dans sa peau délicate. Surtout, tu maintiens ainsi pleinement son corps pour l’empêcher de s’éloigner du tien quand tes mouvements de bassin se font plus intenses. Tu serres les dents, grognes à travers tes mâchoires crispées et laisses échapper quelques jurons.

La cadence s’accélère. Tes mouvements se font saccadés, un poil désordonnés. Tu te perds dans tout ça. Tu te perds contre elle. En elle. Tu jures encore. Tu grognes de nouveau. Tu étouffes tant bien que mal ces plaintes de plaisir sur ses lèvres contre les tiennes se pressent fort. Déflagration. Tu grognes plus fort encore quand tu déverses ton plaisir en elle. Tu jures alors que le plaisir brûlant, électrique, se répand dans l’ensemble de ton corps. Propulsé plus vite et plus fort encore par les battements frénétiques de ton cœur qui semble retrouver avec joie ces sensations que tu n’as toujours partagé qu’avec elle. Amy. Putain … Que tu grondes finalement en laissant ton corps retomber mollement sur le sien. Tu ne cherches pas à la fuir. T’en es incapable. Alors tu reposes ton torse contre sa poitrine et enfouis ton visage au creux de son cou. Tu prends le risque de te laisser aller à tout ça. C’est trop bon pour que tu prennes le risque d’y mettre fin. Tu profites plutôt bien volontiers, au contraire.

CODAGE PAR AMATIS



@Amy Mikkelsen XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 3794924939  XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 2625458459
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 Empty Dim 10 Mai - 16:02

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Tu te souviendras éternellement de la nuit où Joshua Beckford est entré dans ta vie. Tu faisais la manche comme à ton habitude, sur le pavé froid de New-York en attendant qu'une bonne âme te donne une petite pièce histoire de pouvoir nourrir les gosses défavorisés sur lesquels tu veillais farouchement à la place de Pixie devenue trop vieille et trop fragile pour pouvoir continuer à le faire. Tu t'es toujours estimé chanceuse d'être tombée sur cette vieille femme à la peau ébène et les cheveux crépus grisonnants. Elle a veillé sur toi comme si vous partagiez le même sang, te nourrissant au détriment de son estomac souvent grondant du manque de substances à digérer. Elle t'as appris comment fonctionnait la rue. Ces codes, les endroits à privilégier et les autres à fuir comme la peste pour ta sécurité. Comment approcher les gens, les amener dans votre univers pour qui sait réussir à les attendrir quelque peu. Parce que toi t'étais une gamine venant de la haute société n'est-ce pas? Tu n'avais jamais manqué de rien si ce n'est de cette liberté dont tu rêvais secrètement. Qui te dévorait les entrailles jusqu'à te pousser à prendre un sac à dos et fuir Salem au premières lueurs du jour de t'es seize ans pour ne jamais te retourner ni y remettre les pieds. Tu as quitté les Mikkelsen et ta fratrie pour pouvoir vivre une vie de bohème qui te correspondait bien mieux. Loin des devoirs et obligations qui t'attendaient au tournant et dont on te gavait quotidiennement. Toi l'enfant préférant jouer dans les bois plutôt que de rester enfermée à l'intérieur de ce gigantesque manoir trop clinquant avec tes professeurs particuliers.

Mais revenons en à nos moutons. Tu faisais donc la manche comme à ton habitude dans l'une de ces rues bondées de New-York alors que la pénombre commençait à gagner le ciel pour le tinter de couleurs plus marquées que ce bleu clair auquel vous étiez habitués. Les lumières des différentes enseignes faisaient briller tes yeux clairs de nombreuses lueurs vives alors que ton fidèle sourire ne quittait pas un seul instant ton visage. Tu saluais les passants poliment en jouant de ta jovialité légendaire en proposant à certains tes talents de diseuse de bonne aventure pour te faire finalement envoyer sur les roses. Y'a bien eu un homme qui s'est intéressé à toi, empestant l'alcool à plein nez. Légèrement brute, c'est par ton poignet fin qu'il t'as attrapé en clamant que lui allait te faire travailler dur pour te faire mériter ta pièce. "Avec un corps comme le tien poupée tu dois faire un réel tabac. Et si tu faisais le trottoir plutôt que de jouer avec tes cartes de malheur?"  Sa poigne était ferme, le ton dur et toi tu te contentais de continuer à lui répondre poliment en lui demandant de te lâcher. En vain. Jusqu'a ce que son acolyte de l'époque ne se pointe pour déchaîner l'orage de son regard en lui jetant une pluie d'éclairs avec un ton froid et railleur. Pour Joe, tu ne valais pas la peine qu'on se retourne sur ton minois sale en plus d'être banal et c'est ainsi que les deux hommes s'en sont allés en te fichant la paix. Jusqu'au lendemain où ton sauveur de la veille revint dans la même artère de la grosse pomme où tes fesses étaient fièrement ancrées comme à leur habitude.

"Merci, pour hier soir." Ce fut les premiers mots que tu lui as accordé, en retenant sa main à la volée pour qu'il fasse volte-face et s'arrête ne serait-ce qu'un bref instant. Son regard déjà à l'époque provoquait tout un tas de sentiments en toi. De l'intimidation, une certaine pression que tu n'as jamais su expliquer. Tu t'es volontiers noyée dans la profondeur de son regard tout en contemplant ses traits de visages à la fois durs et perplexes. Comme s'il était étonné que tu lui sautes dessus pour le remercier de la sorte alors que dans le fond, lui aussi s'était moqué de toi sans retenues. Tu as toujours eu l'habitude des moqueries que ce soit à Salem quand tu rentrais avec des brindilles dans les cheveux ou des traces d'herbe salissant tes vêtements comme à New-York où les gens te prenaient pour un véritable parasite en profitant de la gentillesse de ces bons samaritains. Tu n'en as que faire du jugement des gens, ils peuvent bien dire ce qu'il leur chante tu ne t'arrêteras pas la dessus. L'ouverture d'esprit est quelque chose de propre à chacun et si tu avais dû prendre à la lettre toutes les méchancetés qu'on a pu te balancer en pleine figure tu n'aurais clairement pas été sortie de l'auberge. Tu sais ce que tu vaux, c'est là le plus essentiel. Le barbu presque décontenancé s'en est allé en grognant quelque chose d'incompréhensible qui ressemblait à un truc comme "fous moi la paix putain." Mais t'avais pas encore le décodeur Beckford à l'époque alors ta main a lâché la sienne et tu t'es contentée de le regarder s'enfoncer dans la foule de passants épaisse jusqu'à ce qu'il disparaisse totalement. Mais t'en étais persuadée qu'il reviendrait. Et tu ne t'étais pas trompée là dessus puisque trois années de complicité en ont découlé. Trois ans à ne pas vous lâcher d'une semelle en vous rapprochant toujours plus.

Jusqu'à ce que vous fassiez intégralement partie de l'un l'autre encore à ce jour. Tes sept ans d'absence semblent s'être effacés alors que vos corps/coeurs se retrouvent comme si ils ne s'étaient quittés que depuis la veille. Tu n'as pas cessé de penser à lui un seul instant, te promettant de revenir à ses côtés une fois que tu serais moins vulnérable. Plus encline à supporter cette rage grondant dans ses entrailles qui t'avais fait peur à l'époque lorsque tu n'avais pas réussi à le résonner. Alors que tu lui promets de ne plus jamais l'abandonner entre deux plaintes de plaisir, son index vient se poser doucement tout contre tes lèvres pour t'intimer de te taire. Il a beau tenter de se cacher derrière ses airs de gros dur rancunier tu devines le combat intérieur qu'il se livre entre le soulagement de voir que rien n'a changé entre vous et la peine d'avoir découvert ta fuite sans même un mot. Ses grognements s'accélèrent en accord avec ses coups de reins qui font de toi sienne une fois de plus pour ton plus grand plaisir. Car il est le seul homme avec qui tu as couché, car il connaît ton épiderme sur le bout de ses phalanges et que vous ne sauriez vous lasser de tout ceci. De cette passion qui consume vos êtres pour les plonger dans cette douce folie. Ses bras t'enlacent avec force, te rappellent à lui toute entière sans que tu n'opposes la moindre résistance. Ton corps s'électrise, se tend alors que tu enfouis ton visage tout contre son cou que tu recouvres de tes lèvres en étouffant nombre de gémissements. C'est bien trop bon, bien trop puissant pour que tu sois capable de te retenir n'est-ce pas Amelia? Plus jamais, tu ne t'en iras.

Viens à nouveau la jouissance. L'éclatement des sens. Vos corps reposant l'un contre l'autre à bouts de souffles et les myocardes qui crépitent à un rythme effréné. C'est finalement son visage qui prend place dans le creux de ton cou alors que tes mains effleurent ses flancs avec douceur. Du bout de tes phalanges tu dessines des arabesques invisibles. Tu n'es que caresses et ronrons, tentant de redonner un rythme convenable à ta respiration. Malgré tes paupières closes, le monde tourne autour de toi avec une violence inouïe. Ta peau frissonne de plaisir au contact de la sienne sans jamais s'arrêter. "Tu as manqué à ma vie." Que tu ne peux t'empêcher d'ajouter combien même tu sais qu'il préférerait que tu restes silencieuse. Mais il te connaît si bien qu'il doit savoir que c'est chose impossible pour toi que de rester silencieuse. Sauf quand tu dors, alors ça lui fait des vacances. Tu embrasses avec tendresse l'une de ses joues pendant que tes mains remontent jusqu'à ses cheveux toujours aussi détrempés de votre douche partagée. Tes doigts se perdent dans la longueur de ses mèches avec une douceur infinie pour finalement le forcer à se redresser légèrement pour que tu puisses retrouver son visage. Quelques secondes passent où vous vous regardez avec intensité puis tu chasses l'écart entre vos lèvres pour les sceller une fois de plus. S'il désire te garder silencieuse il faudra soit t'assommer soit t'embrasser. Et tu préfères clairement la seconde option. Bien que tu ne soit pas encore tout à fait capable de te l'avouer ni de l'assumer, tu es bel et bien amoureuse de cet homme depuis près d'une décennie. Tu sauras t'accrocher, tu sauras te battre pour le garder à tes côtés. La vie sans lui ne vaut pas la peine d'être vécue, pas vrai Amy?

(c) DΛNDELION


@Joe Beckford XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 5 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
XII the hanged man ± joelia (hot)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 5 sur 5Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #19 et #20 :: rps
-
Sauter vers: