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 XII the hanged man ± joelia (hot)

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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 Empty Dim 19 Jan - 7:31

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.
»

T'as essayé d'aller de l'avant. T'as fait le premier pas en quittant New-York en une nuit. T'as pas cherché, t'as pris ton sac à dos et t'es repartie de la même façon que tu n'es arrivée. Sans un mot, sans prévenir. Tu t'es évaporée dans la nature sans rien laisser de toi qu'un appartement où ton odeur pouvait encore flotter dans l'air. Pas un message, pas une seule lettre. Rien. Ton cerveau s'est mit à te jouer un sale tour, prenant les décisions que ton cœur ne savait prendre. Qu'il ne voulait prendre. Parce que t'as toujours ressenti quelque chose pour Joshua que tu n'avais jamais ressenti avec personne avant. Il était la seule personne à qui tu t'étais réellement attachée. Le seul homme au monde à qui tu t'es offerte. Parce que t'as eu beau partir loin de lui, tenter de reprendre à zéro ta vie une nouvelle fois t'as pas réussi. Tu t'es vautrée comme la pire des nulles. Tout juste bonne à être bouffée par les remords plutôt que les regrets. Bouffée par la culpabilité, par les questions t'assaillant la tête jusque tard le soir. Jusqu'à ce que ton regard puisse se perdre sur une étoile bien précise et que tu ne te mettes à rêver de cet homme que tu as laissé derrière toi. Est-ce qu'il allait bien? Avait-il réussi à se tenir loin de ces bagarres et ses méfaits? Avait il gardé en lui cette douceur que tu avais tenté de lui apporter durant trois longues années?

Tu n'abandonnes le bras de Joe uniquement lorsque vous arrivez à l'immeuble semblant être celui où il vit. T'es presque sage en grimpant les escalier jusqu'à son petit appartement modeste. Il t'avait prévenu de pas t'attendre à grand choses et c'est bien plus que ce que tu t'imaginais qui s'offre à ta vue floue à cause de la soudaine luminosité. C'est pas franchement grand mais ça a le mérite d'avoir du potentiel. Ton ancien chez toi n'était qu'un poil plus grand et vous y viviez tous les deux parfaitement. Tu t'extasies sur le fait que ce petit appart soit tout à fait mignon et fonctionnel. Juste ce qu'il faut pour te faire faucher en plein élan par un tatoué aux grognements faciles qui te rappelle que tout cela n'est que temporaire. Puis suit la pique comme moi monsieur vaut mieux que la rue et tes vulgaires cartons. Tu ris doucement. Il est vrai que tu n'as jamais été réellement sincère avec ton ancien amant quant à tes réelles origines. T'es pas une gamine venue de nulle part avec sa tête pleine de rêves tous plus fous les uns que les autres. Bien au contraire. Tu viens d'une famille aisée, mondaine, pourrie par son argent. Obnubilée par le paraître et la tradition. Tout ce que tu n'es pas, toi la petite bien trop proche de la faune et de la flore. Attirée par les astres et ce qu'ils peuvent avoir à livrer comme secrets. "Pardonnez la gueuse que je suis, sire Beckford!" Que tu lui lances, taquine. T'as l'habitude de ses petites railleries. Faut dire qu'elles t'ont manquées en sept ans. Tu peux bien le laisser t'attaquer un peu.  

T'essaies de reprendre un peu de ton sérieux lorsque tu l'accuses de se négliger. Le petit-déjeuner c'est le repas le plus important de la journée, tu n'as eu de cesses que de lui rabâcher inlassablement il y a bien longtemps. Le menaçant du bout de ton doigt, tu lui demandes sérieusement comment il se maintient en forme. Un homme fort comme lui, ça dépense beaucoup alors ça a forcément besoin que l'énergie vienne de quelque part à la base. T'es de nouveau rapidement envoyée sur les roses après une réponse brève. Il semble pas vraiment impressionné par ta frêle carrure. "Blablabla d'abord. J'fais super peur si je veux." Tu réponds comme une gamine, tes fesses gagnant le sol sur lequel tu t'installes en tailleur. Tu commences d'abord par enlever les couches humides encore sur ton dos pour être parfaitement à l'aise. T'as un repas de roi qui t'attends, alors autant te mettre dans les meilleures conditions qui soient. Tu récupères tes petites barquettes tendues par Joe qui s'assoit presque à des kilomètres de toi comme si tu fuyais comme la peste. Pfff, il franchement pas cool tu sens bon en plus. Vous commencez tous les deux à taper dans votre bouffe encore bien chaude lorsque un sujet tout à fait improbable est lancé par le barbu. Faut dire que parler de ta couleur de cheveux, tu t'attendais à tout sauf à ça. Suite à sa question à laquelle tu réponds évidemment d'une autre question, tu ne peux t'empêcher de te mettre à rire franchement lorsque Joe affirme apprécier les blondes. "Moi aussi j'aime les blondes! Et les rousses aussi. Beaucoup les rousses même... Mais je fais pas de différence les brunettes sont bien reçues aussi elles ont un truc faut dire." Ton soprano est joueur, mutin tout autant que le clin d'oeil que tu glisses avec ceci. T'as pas connu d'autre hommes que lui cependant t'as eu le loisir de rencontrer deux trois demoiselles sympathiques au court de ces sept dernières années. Juste pour la forme.

Toujours aussi aimable qu'il se peut, tu te manges une remarque sur le fait que t'aies l'air de ressembler à tout sauf à toi. Connasse froide? Pimbêche? Tu manques de t'étouffer avec un bout de tempura. Ça vaut bien le coup d'être gentille et de complimenter la longueur de ses cheveux  tiens! "Mais où est donc Amelia et qu'ai-je fait d'elle?" Que tu sembles t'inquiéter en tirant sur tes fringues d'un air stupéfait. C'est noté, pas de blond pour toi. Le brun sera donc de retour sous peu, puisque t'as l'air de tout sauf toi même. Tu poses tes baguettes et ta bouffe avec précaution, le plan de ta vengeance se dessinant. C'est ton soutien-gorge que tu dégrafes et que t'envoies voler en plein visage du barbu dont la bière est portée tout contre ses lèvres pulpeuses. Diablement attirantes qu'elles sont. Tu te mets à rire de tout ton être lorsque ton hôte sursaute en se rendant compte de ta connerie puérile. Tu te moques, ris aux éclats en manquant de peu de te mettre à pleurer à chaudes larmes tant la scène est hilarante. Tu savais pas que la lingerie lui faisait si peur que ça! Tu te manges un énième grognement sur le fait que tu sois une véritable enfant. On change pas les bonnes habitudes pas vrai? Tu t'contentes de tirer la langue pour lui donner raison et migres un peu plus proche de lui. T'as l'air d'une abrutie toute seule en plein milieu de la pièce, alors tu vas chercher le mur de ton dos, tes genoux remontés contre ta poitrine libérée de toutes armes de destruction massive. Assoiffée, tu dérobes la canette de l'encrée pour avaler une gorgée salvatrice. Faudrait pas que tu lui descendes sa binch non plus, combien même si elle est franchement pas dégueulasse! Ravie, tu rends cette dernière à son propriétaire en effaçant la mousse blanche sur ta lèvre inférieure et te replonge dans la suite du repas.

Qui se veut foutrement silencieuse. Tu ne peux que remarquer les soupirs de Joe et sa mâchoire sévère lorsqu'il mâche. Tu te dis qu'il doit tout simplement encore être entrain de digérer ton retour soudain, que tu n'as pas forcément dit ou fait quelque chose de mal pour récolter son mutisme. Il ne te laisse pas vraiment le temps de redresser la barre alors qu'il se lève sans le moindre mot pour saisir quelques fringues et se barrer en direction de la salle de bain. Tu ne dis rien, remarque que la porte n'est pas fermée à clefs ce qui est l'occasion rêvée pour toi de gratter une douche par la même occasion. Deux fois dans une journée? Un luxe t'étant rarement offert alors t'en profites! Tu termines tes légumes sagement, débarrasses les cadavres vidés de leurs contenus que tu jettes après avoir passé facilement cinq bonnes minutes à chercher la foutue poubelle de cet appartement, planqué dans un placard pas loin de l'évier. Tu peux entendre l'eau couler, aucune nuisance ne venant couvrir le doux bruit s'offrant à tes oreilles. Tu te déshabilles en plein milieu de son salon, ton petit ventre légèrement tendu par cette nourriture à se damner que t'as pu te mettre sous la dent. Ton débardeur ainsi que ton jean quittent ton épiderme, finissent pliés soigneusement dans ton sac à dos et c'est ce que tu considères comme ta tenue de nuit que tu sors. D'un pas léger, tu files jusqu'à la porte de la salle d'eau que tu entre-ouvres sans faire trop de bruit. Petite souris que tu te veux être en pénétrant dans la petite pièce pas vraiment embuée par la chaleur. Tu doutes que l'encré t'ait entendu alors que tu te faufiles derrière lui en rentrant dans la petite cabine de douche. Ton regard balaie ses épaules, sa colonne vertébrale, le creux de ses reins. Partout où tu poses les yeux l'encre est présente et la musculature parfaitement dessinée. "Mais c'est froid!" Que tu t'exclames en venant te coller contre son dos. "Et moi qui voulait te faire faire des économies en prenant une douche à deux pour le gain de temps!" Tu glousses en plaçant ton menton contre ses omoplates, toutes ronronnante que tu puisse être. Tes bras sont noués autour de son ventre, tes courbes lovées contre lui pour échapper à la fraîcheur. T'as pas vraiment de pudeur avec Joe, tu n'en as plus. Après tout ce n'est rien que vous n'ayez déjà fait avant.

(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 Empty Dim 19 Jan - 14:37




xii the hanged man.



Laisser Amy entrer de nouveau dans ta vie est peut-être une énorme connerie que t'es en train de faire. Pourtant, tu le fais. Parce que tu te fais déjà croire à ton même que tu vas te rendre compte que ça n'a pas d'importance. Qu'elle ne compte plus autant qu'elle a un jour pu compter. Tu veux te faire croire que tu sauras te débarrasser d'elle aussi aisément qu'elle même s'est une fois de plus invitée dans ta vie. C'est probablement naïf et tu vas le regretter aussi vite. Mais t'y peux rien. Elle n'a qu'à poser ses grands yeux bleus sur toi, pour que tu capitules. T'es qu'un crétin. Mais un crétin qui a un jour été amoureux de cette nana là, quand bien même tu ne le lui as jamais dis. Surtout pas ! De toute façon, tu t'attends à la voir changer d'avis et se tirer à tout moment. En réalisant que t'es toujours le même sale râleur qui semble adorer l'envoyer chier pour un oui ou pour un non, par exemple. En réalisant que tu n'as toujours pas ta langue dans ta poche et que tu ne crains jamais de l'envoyer sur les roses. Parce que tu sais qu'elle n'est pas particulièrement susceptible Amy. Elle n'est pas comme toutes ces nanas qui se pouponnent de façon démesurée uniquement pour recevoir une flopée de compliments dans la foulée. Elle est différente. Elle est mieux. Elle est plus intéressante. Elle est plus profonde. Si tu lui fais une remarque quelconque, elle préfère en rire et te rendre la pareille. Passer outre et passer à la suite surtout. Elle n'est pas vexée quand tu crois bon de lui rappeler que, contrairement à elle, tu ne vis pas dans la rue. Au contraire. elle te répond sur le ton de la plaisanterie. De quoi te faire râler, pour ne pas changer.

Tu ne rebondis pas sur sa réponse pour autant. D'autant plus qu'elle semble soudainement désireuse de te provoquer concernant ta façon de te nourrir. Elle constate assez vite que tu n'as pas changé au niveau de tes habitudes alimentaires. Que tu es toujours trop du genre à ne pas cuisiner et à te passer sans grand mal du petit-déjeuner. Tu peux difficilement le lui cacher alors qu'elle visite tranquillement ton studio non meublé. Et au manque flagrant de nourriture dans les quelques placards de la cuisine. Ah ouais ? Et tu t'y prends comment pour ça ? Tu menaces d'ouvrir des veines avec tes cartes ? Que t'ironises encore et toujours plus. Bien décidé à l'emmerder aussi longtemps qu'elle sera là chez toi. T'estimes que t'as tous les droits. Ne serait-ce que pour la punir d'avoir disparu aussi subitement et pendant autant de temps. Elle n'a pas l'air plus perturbée que ça par tes mots concernant les blondes et le fait que tu les adores. Au contraire, elle laisse échapper un rire profond avant d'enchaîner concernant ses propres préférences. Juste de quoi foutre un coup supplémentaire dans la boule de désir qu'elle a fait naître quand vous vous êtes embrassés dans cette foutue ruelle. Et forcément, en tant qu'homme, tu ne peux qu'être salement excité par l'image de deux charmantes jeunes femmes occupées à se donner du plaisir. Alors tu râles dans ta barbe. T'as changé d'bord Amy ? J'pensais pas t'avoir dégoûté des hommes à c'point. Que tu grondes également. Certes, elle semblait peu fan de la brutalité dont tu pouvais faire preuve parfois. De la force mâle. Mais tu t'es contenté de mettre ça sur le dos de son besoin de tendresse et de douceur. Parce qu'elle est douce Amy. Bien trop pour un homme comme toi.

C'est un peu pour te venger de cette éventualité qui ne te plait pas, que tu lui dépeins un portrait peu flatteur d'elle même avec les cheveux blonds. T'es un peu vache. Ça ne lui va pas si mal que ça. Mais tu la préfères nettement avec ses cheveux naturellement bruns. Ça, c'est un fait contre lequel tu ne peux rien. J'sais pas mais t'as du la perdre en route. Tu d'vrais peut-être aller la chercher. Tu l'invites à repartir alors même qu'au fond de toi, t'espères déjà de toutes tes forces qu'elle n'a pas l'intention de le faire à nouveau. Qu'elle ne compte pas disparaître une fois de plus. Une fois de trop. Parce qu'elle compte Amy. Beaucoup trop à ton goût. Mais quand elle s'amuse à te balancer son soutien gorge en plein visage et que s'ensuit un interminable fou rire, t'as juste envie de lui flanquer un coup de pied au derrière. T'as l'impression qu'elle te prend pour un con. Qu'elle est en train de s'amuser à tes dépends. Ce que tu n'as jamais trop aimé. Pas de quoi te rendre de meilleure humeur en tout cas. Pas même avec son rire mélodieux mais un bref excessif si l'on te demande ton avis. Elle n'a droit qu'à un regard des plus sombres avant qu'elle ne prenne sa place contre le mur, non loin de toi. Juste de quoi t'offrir une vue des plus plongeantes dans son décolleté qui te tente plus que tu ne voudras bien le reconnaître à voix haute. Consciemment ou non, elle t'offre même un petit spectacle des plus érotiques lorsqu'elle efface la mousse de sa lèvre. C'est idiot. C'est juste toi qui fait une fixette sur chacun de ses petits gestes et qui y trouves du sexy.

Tu prends la fuite, littéralement. Avant de perdre le contrôle de ton corps et de tes envies. Parce que tu n'as certainement pas envie d'y répondre. Tu ne veux pas capituler aussi rapidement face à elle. Raison pour laquelle tu choisis de prendre une douche froide. De quoi calmer tes ardeurs. Sans surprise, ça fonctionne. Quand bien même c'est également foutrement douloureux la froideur des gouttes qui atterrissent sur ta peau tatouée. Visage levé vers le jet d'eau froide, tu rabats tes cheveux vers l'arrière de ton crâne. Inconscient de la présence dans la pièce, qui a vite fait de se glisser dans ton dos. Tu frissonnes lorsque tu la sens tout près de toi. Tu serres les mâchoires mais ne fait aucun commentaire. Alors qu'elle même se plaint de l'eau froide et viens se coller à toi. Tu ne peux que sentir chacune de ses courbes qui vient se presser contre ton dos. Epouser la forme de tes muscles. Tu ne réponds pas à ses mots. Tu restes silencieux. Trop profondément. Trop longtemps. Quand tu lèves un bras, c'est pour tourner ouvrir l'eau chaude. T'es beaucoup trop conscient de la douceur de son corps contre le tien. Beaucoup trop conscient du fait qu'il s'agisse d'elle. Elle. Elle. Et encore elle. Ce serait économique si on se contentait de prendre une douche. Que tu commentes en posant tes mains sur les siennes pour l'inciter à te libérer. De quoi te permettre de pivoter pour lui faire face. Vos prunelles claires se rencontrent sans difficulté malgré la différence de taille entre vous. Tes mains quant à elle, filent à la rencontre de ses joues. Tu te fais étonnement doux dans tes gestes. Tendre, quand tu permets à tes paumes d'épouser la forme de ses joues et à tes pouces de caresser ses pommettes. C'est l'effet qu'elle te fait depuis toujours. T'es incapable de lui faire le moindre mal physique.

Tu te penches pour voler à ses lèvres un baiser des plus tendres. Sensuel, lorsque tu laisses à ta langue l’opportunité de redessiner la forme de sa bouche. Tu prends ton temps, malgré l'envie de plus en plus oppressante de rappeler à son corps la présence du tien. De rappeler à son corps qu'il a été le tien durant trois années. Tes mains basculent maintenant que tu l'embrasses plus sérieusement et que vos êtres semblent être unis dans ce baiser. Tes paumes caresses ses courbes délicates qui ne t'ont que trop manqué, pour finalement aller épouser la forme de ses fesses. Tu les lui caresses, empoignes, frottes avec une certaine insistance. Dans le même temps, tu la fais reculer jusqu'à ce que son corps soit bloqué entre le tien et la porte coulissante en verre dans son dos. Et tes lèvres ne désertent les tiennes que pour aller échouer au creux de son cou que tu mords à pleines dents, sans y aller trop fort. Sans chercher à lui faire véritablement mal. Tu provoques l'épiderme salée de tes crocs et du grognement qui vient s'étouffer tout contre. Tu te fais la sensation d'être un véritable désespéré tant tu recherches toujours plus de contact entre vos corps et tant le désir en toi se fait puissant, brûlant, dévorant.

CODAGE PAR AMATIS



@Amy Mikkelsen XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 2625458459
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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 Empty Dim 19 Jan - 17:43

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.
»

Elle était belle votre histoire à l'époque. Elle était unique, ne ressemblait aucunement au genre de relations que tu avais eu le loisir de tisser jusqu'ici. Joshua, il a chamboulé ta vie. Il l'a rendue plus belle de part sa présence, il a su te faire sentir importante pour quelqu'un toi l'invisible aux yeux de tous. Il a su te voir, lui. Il ne t'as pas lâché d'une semelle ensuite et vous avez commencés à vous fréquenter chaque jour un peu plus. Addiction s'installant, le manque devenant toujours plus cruel à chaque fois. Tu t'étais mise à bosser à l'époque, un peu à gauche et à droite. Il te fallait pas beaucoup pour pouvoir te prendre un petit appartement aussi grand qu'un cagibi et avoir un toit au dessus de ta tête. Enfin, vos têtes car le tatoué n'est jamais reparti après sa première nuit en ta compagnie. Qu'est-ce que tu chéris ce souvenir. La caresse de ses doigts contre ton épiderme réactif, le contact de ta peau fraîche contre la sienne nettement plus chaude. Vos gémissements, plaintes et suppliques s'échappant d'entre vos lèvres pour s'emmêler d'une façon toute aussi ardente que le sang bouillant dans vos veines. Vous vous êtes laissés dévorer par l'attirance, l'envie, la passion. Tu as découvert une douceur en Joe dont tu ne le pensais pas franchement capable et tu n'as plus jamais su t'en séparer. Ne jamais en connaître d'autre, celle ci étant ta préférée.

"Oh tu sais, lire les cartes suffit à effrayer les grands garçons comme toi. Pas besoin de trancher qui que ce soit." Tu roules des yeux pour ne pas réellement prendre sa raillerie sérieusement. Il doit bien être l'une des personnes les plus sceptiques que t'aies eu le plaisir de croiser. Te remettant toujours autant en question sur tes croyances apparemment. Tu ne lui en veux pas, t'es habituée à tout ça. Puis t'es rassurée de voir que dans le fond, l'homme duquel t'es tombée amoureuse est toujours là. Bien là, recroquevillé derrières de hautes défenses érigées après ton départ. Tu lui as fait du mal, t'en es consciente. Si seulement il savait que sa souffrance était partagée. Que combien même tes choix stupides, toi aussi t'avais été blessée ce soir là. Tu picores quelques bouts de légumes par ci par là alors que votre conversation semble s'orienter sur ta nouvelle gueule. Enfin, ta nouvelle couleur de cheveux, car ton visage lui n'a en rien changé. Tes traits sont toujours aussi doux et rayonnants, tes yeux possèdent toujours cet éclat de malice qui leur est propre. Tu restes toi malgré les sept années qui vous séparent l'un de l'autre. Sept ans sans se voir. Parce que tu as fait preuve de faiblesse, que tu t'es laissée avoir par tes méninges trouvant tout à fait légitime de reprendre le dessus sur ton myocarde naïf quand l'orage s'est mit à gronder dans votre paysage. T'étais heureuse à ses côtés, lui seul suffisait à ton bonheur. Jusqu'à la colère de trop, jusqu'à ce que votre vase ne se mette à déborder en compromettant l'équilibre aux fondations fragiles de votre relation peu importe ce qu'elle était. Il n'y a pas un jour qui s'est passé depuis ton départ sans que tu n'aies regretté ton choix spontané. Il n'y a pas une seule nuit où tu n'as pas pensé à lui, le regard rivé sur les étoiles.

Ce dernier vient à te demander presque sérieusement si t'as changé de bord depuis la dernière fois que vous vous êtes vus, en ajoutant qu'il n'avait pas souvenir t'avoir laissé une si mauvaise impression de la gente masculine. Ton rire s'apaise, mais la bonne humeur se veut toujours présent dans le timbre de ta voix. "Roh, toute suite! Y'a pas de mal à multiplier les plaisirs si? Puis..." Tu pourrais ajouter que les autres hommes ne t'intéressent pas. Que tu n'en as eu aucun dans le creux de tes bras depuis ta dernière étreinte avec Joshua. Parce qu'il est le seul que tu aies désiré, le seul avec qui tu souhaites te laisser aller à cette certaine intimité. Parce que lorsque vous vous retrouvez l'un contre l'autre, l'un en l'autre alors c'est comme si tout prenait son sens. Comme si vous aviez été moulés pour vous imbriquer parfaitement, deux pièces de puzzle uniques. Spéciales l'une pour l'autre. Tu te contentes de te mordre la langue et de ne pas vraiment continuer sur cette pente là de la discussion. Tu te doutes que cela pourrait te valoir d'autres railleries que d'assumer une telle chose ce soir. Alors tu te contentes de rebondir sur la suite de ses grognements avec ta bonne humeur légendaire. "L'espoir fait vivre! T'as sérieusement cru que j'allais abandonner ces tempuras à tomber et la chaleur de ton appart?" Tu sais bien, qu'il est pas franchement sérieux dans ses propos non plus. Qu'il se contente juste de t'envoyer sur les fleurs pour la forme parce qu'après tout t'es qu'une chieuse qui passe son temps à l'emmerder. Les bonnes habitudes ne changent pas il faut croire! Pour te venger, tu décides d'envoyer ton soutien-gorge voler en la direction du barbu de par l'élastique de ton sous-vêtement. Tu te mets à rire de toute ton âme, de tout ton être. Tant que t'es sûre qu'il touche Joe, qu'il rentre en contact avec son cœur endurci par les années. Que tu as laissé s'endurcir, rien de tout cela ne serait arrivé si tu n'étais jamais partie en premier lieu.

Tu t'approches de ton ancien amant pour ne pas manger à plusieurs kilomètres de lui. Tu te contentes dans le plus grand des silences de rejoindre le mur le plus proche et d'y adosser ton dos le temps de finir ton repas dans ce qui semble devenir le plus grand des silences. Ce n'est que trop rapidement à ton goût que l'encré termine sa barquettes de nouilles et se relève en abandonnant tout ça à sa place. Quelques vêtements en main et voilà qu'il disparaît à travers la porte de la salle de bain sans t'adresser le moindre mot ni regard. Tu hausses les épaule. Tu prends ton temps, savoures chaque bouchée qui s'offre à toi avant de te relever une fois ton petit plat également terminé. Tu débarrasses vos déchets après avoir longuement cherché une poubelle. T'as pas d'autres choses à faire maintenant si ce n'est le rejoindre, t'as pas franchement envie de rester toute seule dans la pièce principale de son studio à attendre sagement qu'il revienne te grogner dessus. Quitte à ce qu'il gronde, autant qu'il le fasse pour une bonne raison! Alors tu commences petit à petit à ôter le reste de tissu présent sur ta peau. Tu les ranges avec le plus grand des soins dans ton sac à dos pour ne pas trop lui donner l'impression que tu t'étales. Manquerait plus que ça. Alors une fois aussi nue qu'il se peut et tes petites affaires en places, c'est d'un pas léger que tu gagnes la salle de bain puis la cabine de douche dont la porte s'ouvre sans grand bruits. Tu te faufiles comme une petite souris et te loves sans plus attendre contre le corps fiévreux de ton tatoué aussi tendu qu'il se peut lorsque tu viens nouer tes bras autour de sa taille. Tu ne peux pas t'empêcher de remarquer à quel point l'eau est froide, ce qui change rapidement passant du glacé à l'ardent. "Mhhh... C'est définitivement mieux comme ça." Que tu te mets à ronronner, le visage contre ses épaules parfaitement dessinées. Ton corps épouse le sien à la perfection comme s'il n'avait pas oublié. Comme s'il se souvenait parfaitement de vos étreintes et nuits fauves.

"Com..." T'as pas le temps de lui répondre que le baraqué vient retirer tes bras de son ventre pour pivoter et te faire face. Tu te perds dans l'orage de ses yeux pendant quelques secondes. Juste assez pour permettre à ton palpitant de se mettre à battre de façon saccadée dans ta poitrine, si fort qu'il cogne contre ta cage thoracique. L'eau tombe sur vous en pluie, gouttelettes translucides roulant sur les contrées nues de vos peaux s'appelant comme des aimants. Il y a d'abord ses mains, qui viennent se poser tout contre tes joues rougissantes. Te caressent tendrement de leurs pouces. Puis ce sont ses lèvres qui viennent achever le peu de retenue que tu pouvais encore avoir en toi. Avec douceur, sensualité. Tu ne peux retenir un feulement satisfait qui s'échappe de ta gorge pour mourir contre ses lippes. Tes bras se nouent autour de sa nuque, ses mains quant à elles se veulent aventureuses. Redécouvrent ce corps lui ayant appartenu tout ce temps. Pendant près de dix ans combien même il n'en a pas profité pendant longtemps. Attirée par l'arrière, tu fais quelque pas jusqu'à ce que tu te retrouves coincée entre les parois de la cabine et ce corps accolé tout contre le tien. Le visage de Joshua vient se perdre dans ton cou, canines affamées se régalant de ta peau pour y laisser de belles auréoles dentées y étant apposées avec passion. Car c'est bien là ce qui vous dévore. Ce qui vous rend si incandescents. L'une de tes jambes quitte le sol, caresse celle de Joe pour remonter jusqu'à sa cuisse et prendre place dans le bas de son dos. Tu t'attaches à lui de tout ce que tu puisses, le désirant à tout prix. Tu viens rechercher sa bouche de la tienne, l'embrasse avec fièvre et force son entrée de ta langue allant chercher la sienne. Elles s'enroulent, se font l'amour comme la guerre après avoir passé tant de temps séparées l'une de l'autre. Tu ne t'en rends pas vraiment compte, mais ton corps ondule déjà tout contre lui. Cherche à exploser les dernières barrières, les dernières limites se mettant en travers de votre chemin. T'aimerais lui dire à quel point tout ça est bon. C'est fou à quel point il a pu te manquer, à quel point c'était dur de vivre sans lui. Ta mâchoire se met à trembler, l'entièreté de ton être en vérité. Tu te retiens très clairement à lui sans quoi l'émotion te ferait chanceler. Tu viens quitter ses lippes, les tiennes partant à l'aventure de son épiderme que tu redécouvres en compagnie de l'une de tes mains quittant son cou pour son torse. Tu couvres de baiser ses clavicules, ses pectoraux... T'as l'impression que toute ton âme l'implore, le pousse à fondre sur toi. "Je..." Ta voix balbutie, murmure. Dois-tu réellement lui dire qu'aucun homme n'a eu le loisir de poser les mains sur toi depuis tout ce temps? Qu'il est toujours le seul et l'unique à t'avoir possédé durant de longues nuits, inlassablement? Tu te ravises finalement. Pas maintenant. Tu ne veux pas briser cette alchimie plus que magique revenant enfin à la vie. "Tu m'as manqué..." Que tu t'hasardes quand même, entre deux baisers dévorants que tu lui voles en étant hissée sur une pointe de pied. Quitte à te prendre une vacherie. Une de plus ou une de moins après tout, t'es plus franchement à ça près.

(c) DΛNDELION


@Joe Beckford XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 3794924939
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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 Empty Dim 19 Jan - 21:53




xii the hanged man.



Tu ne peux t'empêcher de lui offrir un regard des plus sombres à Amy qui prétend pouvoir effrayer les grands garçons comme toi, simplement en tirant les cartes. T'aimes pas l'idée qu'elle se pense vraiment capable de te faire peur, d'une quelconque façon que ce soit. Et en même temps, tu ne peux tout à fait nier cette évidence. Le peu de fois où elle a voulu s'amuser à te tirer les cartes, t'as suffisamment grogné pour la convaincre de ne surtout pas le faire. Tu n'y crois pas du tout à ces conneries là. Et en même temps, tu as bel et bien peur que ce soit vrai. Peur qu'elle puisse deviner un truc gaie ou terrible qui pourrait finir par t'arriver. Tes petits tours d'passe passe là, ça m'a jamais effrayé. Que tu grognes uniquement par fierté. Parce que t'es trop fier pour reconnaître qu'un truc aussi stupide que ça, peut te faire un tel effet. Parce que t'assumes pas d'avoir une petite faiblesse quelque part. Tu n'as déjà pas accepté la faiblesse toute entière qu'elle est, elle. Et en même temps, contrairement à elle, tu n'as jamais cherché à y mettre fin. On ne peut pas en dire autant pour elle qui a fuit du jour au lendemain sans demander son reste et surtout sans te prévenir. Faudrait d'jà que j'y crois pour que ça m'fasse quelque chose. Que tu surenchéris juste pour la forme. Mais elle a réellement l'air d'y croire à tous ces trucs là, Amy. Alors tu le laisses faire. Du moment qu'elle ne t'emmerde pas de trop avec. T'avais même rien contre le fait de la regarder faire tu ne sais trop quoi avec ses cartes, ses herbes, ses pierres à l'époque. Tu trouvais ça fascinant. Elle, elle est fascinante.

Tu ne t'attendais pas vraiment à ce que ta remarque sur ses cheveux décolorés, prenne une telle tournure. A ce qu'elle te fasse part de son goût prononcé pour les femmes. L'image que t'as soudainement en tête n'est franchement pas pour te déplaire. En revanche, l'imaginer "multiplier les plaisirs" te fait grincer des dents. Les images qui viennent remplacer les autres te font grincer des dents. T'es bien incapable d'accepter l'idée que d'autres hommes aient eut droit à son corps après toi. T'étais le premier. Tu ne pensais pas que c'était un truc qui pourrait te plaire. Et pourtant, ça t'a rendu dingue. Ca t'a fait un effet plus que certain et évident. C'est surtout resté ancré dans ta mémoire. Et ça t'a convaincu de ne pas aller voir ailleurs le temps qu'a duré votre semblant de relation. T'aimais trop l'idée qu'elle soit à toi et rien qu'à toi. Et tu savais que coucher avec une autre nana foutrait tout en l'air. T'as connu une évolution fulgurante avec et pour elle. Et pour quoi au juste ? Pour qu'elle se tire, disparaisse du décor pour de bon et t'oublie du jour au lendemain ? Vraiment pas de quoi être fier d'avoir changé pour une nana. T'en es conscient et tu ne peux t'empêcher de le regretter. Pourtant, ça ne t'a pas empêché de lui ouvrir la porte de ton appartement. Tu penses définitivement qu'elle est capable de lancer des sorts la sorcière. C'est tout ce que tu trouves pour expliquer que tu te sois laissé faire aussi rapidement. Sept ans à ruminer et à lui en vouloir. Pour finalement ouvrir grand ta porte aussitôt qu'elle se présente à toi. T'es qu'un idiot. Et t'es à peu près certain que tu le regretteras. Qu'elle fera un truc qui te confirmera que t'aurais mieux fait de garder ta porte close.

Pour l'heure, elle te fait surtout grogner dans ta barbe en te laissant imaginer le nombre de partenaires qu'elle a bien pu avoir ces sept dernières années. Néanmoins, tu ne te fais pas prier pour lui proposer très naturellement de s'en aller. Sous prétexte de filer à la recherche de la Amelia perdue. Celle qu'elle a réellement tout l'air d'avoir oublié en chemin. Parce qu'elle semble avoir changé. Pas forcément d'une façon qui soit faite pour te plaire. Mais du te doutes que ce n'est pas du tout le but de toute façon. Tu te doutes qu'elle ne vient pas de passer sept ans à penser à toi et à se dire qu'il faudrait qu'elle te revienne un de ces quatre. Tu te doutes qu'elle est passée à autre chose depuis bien longtemps. Et que ton avis sur ses cheveux, entre autres, ça lui passe complètement au dessus. J'aurais au moins essayé. Que tu réponds sur un ton laconique. Elle a raison. Ce serait idiot de sa part de ne pas profiter autant que possible d'une nuit au chaud et d'un repas gratuit. C'est qu'elle a du en connaître quelques unes des galères ces derniers jours, pour avoir envie de se perdre chez toi. C'est qu'elle a du en avoir vraiment assez de ces températures beaucoup trop basses pour rester dehors trop longtemps. Surtout après la tombée de la nuit. Tu penses d'ailleurs que si elle ne disparaît pas dès demain matin, elle le fera aussitôt que les températures auront un peu commencé à remonter. C'est impossible qu'elle ait envie de rester avec toi pour autre chose que pour se réchauffer et avoir droit à la sécurité d'un appartement. Et t'es finalement d'accord avec ça parce que tu n'as pas d'autre choix. Et parce que, bêtement et sentimentalement, t'es heureux de la voir là.

Il n'empêche que tu cherches soudainement bien à fuir le désir que tu ressens pour elle. Dont t'aimerais te débarrasser pour de bon. Parce qu'il est hors de question que tu retombes aussi pleinement dans ses filets. Hors de question que tu lui permettes de t'atteindre aussi fort qu'elle a pu le faire par le passé. Tu te le répètes alors que tu restes planté sous l'eau froide qui ne fait pas de quartier pour le coup. Elle coule à flot pour tenter d'apaiser un tant soit peu ton envie grandissant pour la décolorée. A qui il suffit de venir se coller à toi pour faire voler en éclats toutes tes soudaines bonnes résolutions. Tu perds de vue ton intention de lutter contre ce désir et contre elle toute entière, quand tu fais en sorte de réchauffer l'eau de la douche. Façon assez claire de l'inviter à rester. La première d'une longue liste. La seconde, c'est toi qui pivotes pour lui faire face. La troisième, ce sont tes mains étonnamment tendres sur ses joues. La quatrième, tes lèvres qui viennent doucement épouser la forme des siennes. Autant dire que t'es foutu dès à présent. De la façon la plus claire et quasi définitive qui soit. Tu fonds contre elle sans te faire prier un seul instant. Et c'est sans réelle surprise qu'elle te répond Amy. La douce plainte qu'elle laisse échapper, t'électrise tout entier. Tu ne fonds qu'avec plus d'ardeur tout contre elle. Ton corps épousant à la perfection les formes du sien. Tu te fais sensuel au possible, tout contre elle. En gardant toute ta tendresse que tu n'as véritablement que pour elle. Tu l'embrasses à pleine bouche, quand tes dents ne sont pas occupées à taquiner la peau délicate de son épaule. Et surtout, tu prends grand soin de bloquer son corps entre le tien et le verre de la porte coulissante.

Un long frisson te parcourt quand elle remonte une jambe le long de la tienne pour finalement la laisser échouer contre ta hanche. Et lui permettre de s'enrouler autour de toi. Vos bouches se retrouvent pour se dévorer toujours plus. Tu n'as jamais pris autant de plaisir à embrasser une femme, que tu ne le fais avec elle. La danse de ses hanches contre les tiennes, achèvent de faire sauter le peu de retenue qui était encore plus ou moins à ta disposition. Ta respiration se saccade lorsqu'elle file explorer à son tour. Ses lèvres sur ton torse plus tatoué encore qu'à l'époque, qu'elle semble prendre plaisir à taquiner de sa bouche gourmande et de ses mains fraîches. Elle tente de prendre la parole, entre deux baisers brûlants. Pour finalement souffler des mots qui viennent réchauffer un peu plus ton coeur que tu pensais insensible pour de bon. Pourtant, tu grondes contre sa bouche. Tais toi Amy. Tais toi. Ce n'est pas un ordre. Ce n'est pas une remarque froide et mauvaise. C'est davantage une supplique. Soufflée entre deux baisers presque désespérés tant elle t'a manqué. Tant le goût et la douceur de sa bouche ont pu te manquer. Mais tu ne veux surtout pas entendre tous ces mots si tu n'es pas certain qu'ils soient vrais. Alors tu préfères encore qu'elle se taise. Ou qu'elle ne parle que pour commenter cette passion folle que vous ne savez que trop bien expérimenter tous les deux. Et tu lui donnes matière à commenter lorsque tes mains toujours sur ses fesses, la soulèvent de terre pour l'inciter à enrouler ses jambes autour de tes hanches. Et que dans la foulée, tu te guides en elle. Une longue plainte de plaisir pur t'échappe aussitôt. Coup au coeur de constater que tu retrouves la même sensation d'appartenance que par le passé. Coup aux reins de constater que rien n'a changé. Que son corps, jusque dans les moindres détails intimes, est le même que celui qui te faisait palpiter fort par le passé. Contre lequel tu prenais toujours autant de plaisir à te perdre nuit après nuit. T'étouffes un profond grognement animal contre sa bouche que tu viens inlassablement dévorer, quand tu creuses les reins pour entamer les vas et vient. Sensuels, tous autant les uns que les autres. Comme ta main qui s'accroche de façon désespérée au haut de la cabine de douche. Comme si tu craignais de ne plus pouvoir te maintenir en équilibre sans ça. Comme si tu craignais de t'écrouler sous un trop plein de sensations. Alors que ton autre main reste résolument refermée autour de la fermeté de l'une de ses fesses.

CODAGE PAR AMATIS



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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 Empty Lun 20 Jan - 5:36

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Joshua n'a jamais vraiment cru à tes pratiques, il a toujours fait parti des plus sceptiques. Grognant à tout va que si ça t'amuses, c'est l'essentiel mais que t'as pas intérêts à l'emmerder avec ça. Il grognait aussi lorsqu'en rentrant à ton ancien appartement, il te retrouver à brûler de la sauge en bouquet dans tes quatre murs. "Mets un putain d'encens Amy ça pue ton truc!" Qu'il s'amusait à remettre inlassablement sur le tapis. Alors tu brûlais un petit bâton ensuite pour lui faire plaisir en lui agitant sous le nez et t'allais faire "joujou" avec tes "cailloux". T'as carrément abandonné l'idée de lui faire comprendre le but de la lithothérapie à ton encré, sans parler de ton tarot. Comment des pauvres cartes avec de pauvres dessins peuvent-il prévoir l'avenir? Ça aussi tu lui as répété, que le tarot ne servait pas qu'à interpréter les signes du futur. Comme quoi il peut éclaircir le présent également. Tu t'en remets à ton jeu de cartes depuis que tu as hérité de celui de Pixie. Tu les écoutes, tu prend soin d'elles. Tu fais en sorte de rendre honneur à la première détentrice de ton deck. Tu t'demandes si elle est fière de toi, du chemin que t'as parcouru depuis le début de son absence. Elle qui avait tout d'une mère pour toi, qui n'avait jamais connu aucune chaleur maternelle quelle qu'elle soit. Faut dire que ta génitrice n'est pas un exemple de douceur.

T'as toujours été considérée comme une attardée, comme un ovni. Petite on se moquait de toi et de tes vêtements que tu tâchais à force de jouer dans l'herbe. On riait de la façon que tu pouvais avoir de filer dans les bois à la première occasion pour revenir les cheveux pleins de brindilles et de feuillages à force d'escalader les arbres. Tu n'avais rien de la petite lady qu'ils attendaient que tu sois. La gosse muette, sage. Tu n'as jamais su tenir en place, obéir aux règles. Devenir invisible ne te dérangeait aucunement si cela signifiait pour toi gagner ta liberté. Celle dont tu ne connaissais que le nom pour l'avoir lu dans les livres plusieurs fois. T'ignorais ce que cela pouvait signifier, que d'être libre. Pour de vrai. Alors t'as préparé ton sac et tu t'en es allée. Loin, très loin pour ne plus jamais avoir à étouffer. Lorsque t'es partie pour New-York, les tiens ne t'ont pas cherchés un seul instant. Tu ne veux pas vraiment imaginer les histoires sordides qui peuvent se transmettre de bouche à oreille dans le canton de Salem sur ta petite personne. Tu n'y accorderais pas beaucoup de crédit certes, mais t'es bien trop sensible pour que cela ne t'atteignes pas du tout. Tu rêves d'un monde où tout le monde puisse vivre sa vie paisiblement, sans être blessé ou jugé. Mais t'es trop naïve et utopiste ma grande, bien trop rêveuse aussi pour ton propre bien. Le monde court à sa perte, l'humain se perd et ses valeurs aussi. Les gens ne vivent plus que pour la course au succès, leurs écrans, le paraître. Ils en oublient la bonté, la magie et la nature. Tout ce qui fait de toi la petite fée moderne que tu es.

Le barbu qui se voulait goguenard en vantant la beauté des blondes semble subitement bien muet après que tu aies eu le malheur d'évoquer tes rencontres avec la gente féminine. Tu n'as jamais cherché aucun réconfort masculin en sept ans, dans toute ta vie il n'y a eu que Joe et lui seul. Parce qu'il est le seul à t'avoir traitée avec douceur et respect. Car il n'a jamais levé la main contre toi, préférant laisser ses poings cogner les murs lors de vos rares disputes pour évacuer sa frustration. Puis tu culpabilisais et soigner les jointures de ses phalanges avec précaution et soin. Tu pleurais généralement à chaudes larmes en t'excusant de toutes les façons qui soient puis c'est ses lèvres qui venaient te faire taire pour que t'évites d'en rajouter une couche et continuer à te molester de la sorte verbalement. Ses pouces venaient récupérer les perles transparentes roulant le long de tes joues pour les faire disparaître et vos corps se retrouvaient fiévreusement. Tu préfères renoncer totalement aux hommes que de retrouver à devoir partager des nuits fauves avec un autre. Tu n'en as pas envie, tu ne l'as jamais eu. Parce que ça a toujours été clair d'une certaine façon en toi. Si ce n'est pas lui, ça ne sera personne. Parce qu'il a été le premier à s'inviter dans tes draps, la première personne que tu te sois autorisée à aimer de tout ton être. Jusqu'à ce que ça te dévores, jusqu'à ce que ça te fasses mal et que ça te ronges de l'intérieur. Cependant t'as beau être naïve, t'es loin d'être idiote. Tu connais que trop bien le tatoué pour savoir que lui bien au contraire n'a pas du se retenir sur le nombre de conquêtes. Tu pâlis rien que d'y penser, mâchouillant tes tempuras un peu plus sèchement. "Arrête de grogner tu vas avoir des rides." Que tu lui réponds lorsqu'il râle du fait que tu sois toujours aussi gamine à ton encontre. T'es plutôt mignonne pourtant jusqu'ici non?

Tu ne dis pas un mot lorsqu'il se lève pour quitter la pièce de vie et filer en direction de la salle d'eau. Tu te contentes de te souffler en avalant des dernières bouchées de ces chinoiseries à tomber. Une fois ton repas de roi terminé, tu fais un bref coup de ménage en débarrassant vos barquettes vides. C'est la moindre des choses que tu puisses faire pour le remercier de t'avoir invitée à dîner ainsi qu'à rester dormir. Tu pensais être bien partie pour une nuit à la belle étoile, te voilà promise à te lover contre ton baraqué et ses muscles que tu sais parfaitement dessinés pour avoir eu le loisir de les retracer du bout de tes doigts. Lorsque tu regagnes la salle de bain, t'es déjà déshabillée et discrète au possible. Le but c'est pas franchement qu'il se rende compte de ta présence pour te barrer l'accès à la cabine ce dont tu le sais capable. Puis il a vraiment beaucoup plus de force que toi, tu n'aurais plus qu'à faire une croix sur ton passage à l'eau chaude si tu viens à te faire grillée. Mais c'est triomphante au possible que tu te faufiles à l'intérieur de la douche pour te coller à la silhouette puissante de Joshua en l'épousant de tes courbes. Tu râles d'abord sur le fait que l'eau soit froide, tu tentes même de te défendre en prétextant n'être là que pour les économies sur sa facture à la fin du mois. C'est en partie vrai. Mais t'avais réellement envie de ça, surtout. Cette intimité. T'avais besoin de savoir qu'elle était toujours là, bien intacte comme il y a sept ans. Ta réponse t'es délivrée lorsque ton barbu te fais volte-face et vient posséder tes lèvres de la façon la plus tendre qui soit. Ton visage emprisonné par ses paumes chaudes, tu recules de quelques pas et ton dos frissonne au contact de la porte coulissante nettement plus fraîche. Tu gémis, plainte de satisfaction qui t'échappes alors qu'il se presse un peu plus contre toi. Vous ondulez l'un contre l'autre innocemment, bien trop à ton goût puisque l'une de tes jambes ne semble pas plus attendre d'invitation en venant s'enrouler contre sa hanche pour t'y maintenir. C'est bien trop bon, fiévreux. Tu bouillonnes, ton corps entier lui hurle de te posséder à nouveau. De le faire sien et sien seul comme il avait si bien su le faire trois années durant. Sans qu'il ne se force, tout naturellement.

Ses canines marquent leur territoire contre ton épiderme laiteux, ton cou passant au crible de ses crocs acérés te mordant avec toute la sensualité du monde. Ton visage à toi se perd contre son torse que tu redécouvres de tes lippes l'embrassant ici et là, sur certains tatouages qu'il ne possédait pas à l'époque. Tes mains contre sa nuque pressent ta poitrine contre lui, palpitant contre palpitant. Savourant les retrouvailles avec autant de passion que vous ne le faites déjà. Quelques mots s'échappent de ta gorge, phrase pleine de sincérité que tu lui glisses dans une plainte chaude. T'as pas de mots pour dire à quel point il a pu te manquer, à quel point t'es désolée d'être partie de cette façon. Comme une faible, une lâche. T'es plus comme ça, tu lui reviens plus forte. Plus têtue. Tu sauras lui tenir tête, faire la misère à sa colère pour la gangrener de ton amour et ta douceur. Tout ton être est rassuré de constater le même désespoir animer Joe, de le voir aussi fébrile que toi à l'idée de vous retrouver enfin. Mettant un terme à l'absence une bonne fois pour toute. Soulageant le manque comme la plus jouissive des doses. Tu abdiques, déposes les armes pour cette fois et optes pour une litanie de gémissements tous plus fiévreux les uns que les autres. T'irradies, capitules totalement lorsque ton second pied décolle de terre et que tu te veux appelée tout contre le bassin de ton hôte pour la nuitée et beaucoup d'autres à venir. Le supplice prend fin lorsque avec le plus grand des naturel vous vous retrouvez enfin pleinement. La libération la plus parfaite et totale qui soit. L'extase, le bonheur à l'état pur. Tes quenottes s'enfoncent contre son épaule pour étouffer une plainte sonore au fur et à mesure qu'il s'immisce en toi pour venir éclater le peu de raison que tu conservais jusqu'ici. Rien n'a changé. Ton cœur bat toujours aussi fort et vite pour lui, tu palpites toujours autant.

Vos reins ont toujours la même façon de se creuser pour s'appeler l'un l'autre, se pousser à la folie. Que c'est bon de se sentir à nouveau en vie. L'une de ses mains empoigne fermement le galbe de tes fesses alors qu'il tente de se retenir à la paroi de la cabine. T'es juste bonne à serrer tes jambes de tout ce que tu puisses sans flancher, l'un de tes bras ancré à son cou alors que certaines de tes phalanges se perdent dans les cheveux humides de Joshua. Gémissements sur gémissements, plaintes sur plaintes cette cabine de douche peut s'estimer heureuse d'être le théâtre d'un tel ballet. Vos souffles sont saccadés, le prénom du tatoué t'échappes de nombreuses fois alors que son bassin va et vient contre toi. Lentement, aussi sensuellement que vous pouviez le faire autrefois. Tu l'accueilles toujours plus chaleureusement au creux de ton bas ventre alors que ton corps s'électrise de plusieurs vagues de plaisir te fracassant sur place. De ta main dans ses cheveux, tu attires son visage au tien pour que tu puisses l'embrasser autant que tu ne le désires. Paupières closes, plusieurs particules sombres se mettent à danser avec violence tant tu peux voir des étoiles grâce à ce feu d'artifice incroyable. T'en veux encore Amy, tu veux le retrouver. Que plus jamais tu n'aies à prendre la fuite, tu veux lui dire tout ce que t'as sur le cœur une bonne fois pour toutes. Quand? Le temps te le diras. Pour l'instant ce que vous vivez tous les deux est bien trop beau pour être compromis de la moindre façon qu'il soit. De ta langue tu vas chercher la sienne, qu'elles aussi puissent se retrouver avec autant de ferveur que vos carcasses désespérées. Ses mouvements sont adroits, te font rebondir contre lui aussi passionnément que vous puissiez le faire. Il n'y a rien de meilleur que ce qui se déroule entre vous à l'instant.

(c) DΛNDELION


@Joe Beckford XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 3794924939
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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 Empty Lun 20 Jan - 18:39




xii the hanged man.



Tu n'as aucune idée de ce vers quoi vous allez tous les deux. Tu n'es même pas certain que ce soit la bonne chose à faire que de trop t'interroger. Parce que ce serait perdre du temps précieux que tu pourrais plutôt apprécier à sa juste valeur en compagnie de la belle et douce Amy. Parce que ce serait également perdre en énergie alors que tu pourrais l'utiliser pour bien d'autres choses. Comme profiter d'elle. Encore et encore. Le temps que ça durera. C'était comme ça entre vous avant. Vous profitiez l'un de l'autre sans vous poser la moindre question. Vous ne vous disiez pas les mots qui fâchent mais vous étiez bien l'un avec l'autre et ça se voyait. Parce que tu souriais alors qu'il faut se battre pour te faire décrocher un semblant de sourire d'ordinaire. Parce que tu te montrais tendre alors que tu ne connaissais pas même la signification de ce mot avant elle. Elle t'en a fait découvrir des trucs Amy. Quand bien même tu n'as jamais été assez courageux pour l'avouer à voix haute. Et surtout pas devant elle. Il ne faudrait quand même pas qu'elle réalise à quel point t'as pu tenir à elle par le passé. Il ne faudrait pas qu'elle utilise aujourd'hui le tout contre toi. Toi qui restes encore bien incertain quant à savoir si l'accepter chez toi est réellement une bonne idée ou non. Le fait est que si tu ne craquais pas encore complètement pour elle, tu n'aurais pas eus à te poser la question. Parce que tu n'aurais pas ressentis cette envie presque pressante de la voir entrer chez toi et, si possible, d'y rester aussi longtemps que possible. Tu te fous de savoir si elle pourra participer financièrement ou non. Sa seule présence suffira à te faire un bien fou. Tu l'admets. Ou pas, justement.

Vous vous comportez presque comme un couple quand vous filez vous acheter de quoi manger. Pour ensuite rejoindre ton appartement. Tout naturellement, tu ne prends pas place à ses côtés. Ne serait-ce que parce qu'elle est à même le sol et que toi, t'as pas envie d'échouer si bas. T'es pas certain de pouvoir déplier ta carcasse aussi aisément qu'elle, quand viendra le moment de te relever. Alors tu choisis le rebord de la fenêtre. Pensant un peu qu'elle restera à sa place pour sa part. Tu parles. Elle a vite fait de te rejoindre pour se placer non loin de toi. Et, mine de rien, t'offrir une vue des plus plongeantes dans son décolleté. Elle n'a pas la plus grosse poitrine qui soit Amy. Mais elle a un tas d'autres atouts. Elle a le visage le plus fascinant qui soit. Le regard le plus profond qui soit. Elle est fine et délicate et ça fait largement partie de son charme. Elle est parfaite Amy. Elle l'est dans ton regard en tout cas. Ce que t'as pu en passer du temps à l'observer quand elle était dans la rue. Souvent sans qu'elle ne le sache. Quand tu passais un bon moment à la regarder, ou à veiller sur elle tu ne sais pas trop, du bout de la rue. Les yeux rivés sur sa chevelure noire. Sur cette frange parfois trop longue qui lui tombait devant les yeux sans pour autant en gâcher la lumière et la couleur parfaite. Et encore aujourd'hui tu la trouves magnifique. Malgré ses cheveux blonds et l'éclat différent que ça donne à son visage. Il n'a pas changé lui. Elle a toujours les mêmes traits parfaits. Surtout, les mêmes yeux d'un bleu fascinant.

Et son comportement non plus n'a pas changé. Elle ose toujours te provoquer, te taquiner, se moquer un peu. Quand elle te fait remarquer qu'à trop ronchonner, tu vas bientôt rider. Tu lèves les yeux au ciel et pour la forme, tu ronchonnes encore un peu. Paraît qu'c'est sexy sur un homme. Que tu marmonnes dans ta barbe, sans vraiment être certain de le lui dire directement à elle. C'est plus pour toi même. C'est davantage des marmonnements pour toi. Parce que t'aimes bien avoir le dernier mot. Surtout avec elle. Parce que c'est plus compliqué qu'avec n'importe qui. Et ce, pour des raisons assez évidentes. C'est qu'elle n'a pas peur de toi Amy. Longtemps t'as pensé que c'était dommage. Et puis t'as réalisé que c'était mieux. Parce qu'elle n'a jamais eut peur de toi, elle t'a permis de découvrir d'autres choses. La douceur. La tendresse. Les sentiments sincères et grandissants, quand bien même vous ne vous l'êtes jamais clairement dit. Parce qu'il ne faut surtout pas trop t'en demander à toi. Parce que tu n'es pas assez à l'aise avec les mots, pour prendre le risque de les utiliser plus encore. Tu profites finalement d'avoir terminé ton plat, pour prendre la poudre d'escampette. Sa présence est loin d'être désagréable. Mais c'est vaguement la raison de ta disparition soudaine également. T'es incapable de rester froid alors qu'elle te tente tant. Qu'elle te tente beaucoup trop. Parce qu'elle est sacrément sexy, soit. Mais également parce qu'elle ne t'a que trop manqué ces sept dernières années. C'est fou la vitesse avec laquelle la tension revient au creux de tes reins. Jusqu'à l'odeur de sa peau que tu as pu retrouver lorsque vous vous êtes embrassés, qui a eut le don de te titiller. Tu n'as aucune idée de comment résister. Et en même temps, t'es pas certain que ce soit ce qu'elle souhaite non plus.

Le soulagement n'est que de courte durée lorsque tu te laisses enfin submerger par l'eau froide de la douche. Parce que très vite, trop vite, le corps féminin que tu connais par coeur vient se coller à ton dos. Et t'arracher un profond frisson. Tu ne te fais pas prier pour remonter la température de l'eau. Maintenant qu'il semble évident que tu ne souhaites plus la voir s'éloigner de toi. Il est trop tard. Elle a fait le pas de trop. Et pourtant, tu restes tendre avec elle. T'as une envie furieuse de la posséder. Mais t'es délicat dans chacun de tes gestes pourtant. Tu prends le temps de tout, jusqu'au bout. Tu l'embrasses d'abord du bout des lèvres, comme si tu craignais de la blesser. Tu fouilles sa bouche de ta langue avec beaucoup de sensualité. Et elle répond à chacun de tes baisers, à chacune de tes caresses, sans se faire prier. Simplement en frissonnant tout contre toi. Tremblements des corps au même rythme profond. Vos bouches ne restent jamais bien longtemps loin l'une de l'autre. Elles n'ont de cesse que de se retrouver plutôt. Pour s'embrasser et se dévorer encore et encore. Tu te fous de manquer de souffle. Tu ne penses qu'au plaisir que tu continues de prendre à chacun de ces baisers. Et tu ne tardes pas à la soulever de terre pour permettre à vos corps de s'emboîter enfin l'un dans l'autre. Vous tentez tous les deux d'étouffer une première plainte de plaisir, à cette union des plus intenses et des plus parfaites. C'est comme de rentrer à la maison. Et pour le coup, tu n'as jamais connu cette sensation qu'en te perdant ainsi en elle justement. Parce que tu ne connaissais pas ce que c'était que d'avoir un "chez toi" avant elle. Pendant trois ans, ton "chez toi" c'est devenu elle. Entre ses bras. Contre son corps. Perdu en elle.

Vos regards ne se croisent que brièvement avant que vos bouches ne se retrouvent une fois de plus. Baisers profonds et chauds au possible. Tes mains se crispent, attrapent, s'accrochent à ce qu'elles peuvent pour tenter de garder un semblant de pieds dans la réalité. T'es sonné par le plaisir immédiat qui vient te réchauffer de l'intérieur, te faire vibrer, te faire trembler. En retour, elle enserre plus sérieusement encore tes hanches de ses cuisses. Elle t'emprisonne tout à fait et ça ne te fait que plus d'effet encore. Toujours plus. T'as le sang en ébullition. Le cerveau réduit à de la bouillit. Ou tu flottes dans un profond nuage de plénitude absolue, tu n'en sais rien. Tu ne sais plus grand chose. Si ce n'est que c'est diablement bon. Sacrément intense. Magique même. Tout est magique avec Amy. T'as les mâchoires serrées et les sourcils froncés, sans même t'en rendre compte. Tant t'es plongé dans tout ça. Enfoncé dans le plaisir jusqu'au cou, purement et simplement. Ton corps emprisonné pour de bon par le sien. Dans le sien. Tu ne réalises même pas que tes grognements répondent à ses gémissements. Que tes soupirs font écho à ses couinements d'extase. Tu n'entends plus rien. Tes tympans vibrent beaucoup trop fort pour ça. Mais t'es tout à fait conscient d'elle et c'est là tout ce qui importe. T'es même trop conscient d'elle. C'est ce qui est si bon. C'est ce qui te permet d'oublier absolument tout le reste. Tout ce qui n'est pas vous à cet instant présent très précis. Tu te fous du reste. Pour l'heure, tu te fous même de sa soudaine disparition. Il n'y a que cette étreinte qui compte. Ces retrouvailles intenses et chaudes à souhait.

Ta main libère finalement la paroi de verre pour aller trouver à tâtons le robinet. Tu tournes pour arrêter l'eau et ramènes ta paume chaude contre la fesse libre de ta jolie décolorée. Tu n'as aucun mal à la porter ainsi contre toi, combien même tu restes fébrile au possible. Malgré tout, tu l'incites à dénouer ses jambes pour reposer pieds à terre. Si tu dénoues vos corps, tu fais en sorte de ne jamais quitter sa bouche de la tienne. Pas même lorsque tu la fais pivoter pour qu'elle t'offre son dos. Que tu la guides pour la placer face au miroir qui n'a pas eut le temps de s'embuer. T'es de nouveau en elle. Vite. Très vite. Interdiction de laisser la place à la frustration. Nouveau grognement que tu noies dans vos baisers chauds et aussi humides que le sont vos peaux. Ton bas ventre se frotte et danse sensuellement contre ses fesses. Tu loges une main à plat sur son bas ventre pour l'inciter à rester ainsi cambrée lorsque l'autre se fait plus aventureuse en allant trouver et caresser ses seins que tu fais disparaître sous ta paume, l'un après l'autre. Si tu quittes sa bouche de la tienne, ce n'est que pour permettre à vos regards de se rencontrer dans le miroir qui vous fait face. Pour permettre à tes yeux de se perdre sur l'union divine et enchanteresse de vos deux corps tatoués. De ton bras couvert d'encre qui vient trancher contre la peau pâle de ses seins couleur porcelaine fragile. De tes larges doigts qui se faufilent pour aller s'enrouler autour de sa gorge fragile. Remonter plus encore pour caresser ses lèvres de ton pouce. Alors que ta langue danse sur sa peau. Remonte à sa mâchoire que tu mordilles sans la quitter de tes prunelles claires. T'aimes bien trop lire le plaisir sur les traits parfaits de son visage. Elle a une façon bien à elle de l'exprimer. Sans honte ni gêne apparente. Avec bonheur et soulagement.

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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 Empty Mar 21 Jan - 16:59

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

T'as toujours vu Joe un peu comme ton ange gardien. C'est bête à dire, parce qu'il n'a rien de l'image que l'on peut se faire d'un ange. C'est un homme bourru, colérique. Il aime parler de ses poings et il ne fait pas dans la dentelle. Sauf en ta compagnie. Pour toi il se veut caresse et douceur. Il est passionné et tendre. Il a bien des torts de son côté également, mais le fait est que jamais il n'ait levé la main sur toi. Jamais tu ne t'es réellement sentie menacée en sa compagnie au contraire, il a toujours prit le plus grand des soins à te protéger. A faire attention à toi pour qu'il ne t'arrives rien. C'est un homme bien qui n'a aucune idée de la grandeur qu'il peut avoir, bien trop occupé à nourrir ses démons plutôt que de se risquer à un peu de challenge. Alors tu l'as défié bêtement, comme une enfant. Cap de devenir un super gentil? Parce qu'il l'était déjà avec toi. Tu voulais que le reste du monde puisse avoir la chance de le voir du même regard que toi. Tu lui as demandé ça quelques jours avant de disparaître. Vous étiez si bien, les choses ne cessaient d'évoluer entre vous. T'étais confiante, persuadée que t'avais réussi à gommer ses aspects d'ombres pour les remplacer de ta lumière. Il ne t'as pas donné de réponse ce jour là, s'est contenté de t'embrasser en caressant ta joue de son pouce.

Il t'a donné envie de sortir de la rue, de te trouver appartement et boulot. Il t'a donné envie de le voir partager tes draps toutes les nuits pour ne jamais se déloger du creux de tes bras. Son sourire était la première chose que tu voulais voir au réveil, son odeur la première à chatouiller tes narines avant même que tes paupières ne se mettent à papillonner pour laisser à la luminosité le temps de cesser l'agression contre tes rétines. Sa voix était celle qui t'endormais en te berçant le soir, son plaisir allait de paire avec le tien. Vous aviez tout d'un couple si ce n'est le courage. Parce qu'officialiser la chose vous terrifiait, parce que vous étiez encore des enfants à l'époque n'étant pas vraiment sûrs de la façon de nommer leurs sentiments démesurés et fous pour l'autre. Vous n'étiez pas prêts, votre moment n'était pas venu. Parce que t'es persuadée que chaque chose arrive pour une bonne raison, que tout est écrit quelque part. Vous, êtes écrit quelque part. Tu l'as dans la peau, tu l'as dans la tête. Tu ne peux te défaire de lui, t'as ouvert les yeux Amelia. Tu peux pas lui demander de changer, tu peux pas exiger de lui d'être quelqu'un qu'il n'est pas. Tout ce que tu pouvais faire c'était t'endurcir. Lui revenir plus forte, être capable de résister à ses tempêtes. Il t'auras fallu sept longues années, autant de temps passé loin de lui pour en faire une force inébranlable. Changer ta culpabilité de l'avoir laissé en détermination à lui revenir. Affronter ses mots durs et ses grognements, accepter de partir pour ne plus jamais revenir si c'est là ce qu'il désire réellement. Pas juste pour t'emmerder ou t'envoyer chier, non. Si il ne veut plus de toi dans sa vie il n'a qu'un mot à dire. Un seul.

Mais pour le moment c'est l'un contre l'autre que vous vous perdez avec passion en redemandant toujours plus à ces retrouvailles qui relèvent du miracle. Tu t'étais résolue à passer ta nuit à la belle étoile, au contact des flocons épais tombant par centaines de milliers. T'aurais pas été seule non, ton ventre criant famine t'aurais tenu compagnie puis New-York n'est-elle pas la ville qui ne dort jamais? Pas un seul instant tu ne pensais le croiser au détour de ta manche du soir, pas un seul instant tu aurais pu imaginer avoir la chance indécente que de nouer ton corps au sien de la façon la plus intime qui soit? Votre façon, ce mélange de passion et de sensualité. Ces grognements de supplices, ces tintements de peaux humides qui va et viennent pour se retrouver avec toujours plus de chaleur. C'est tout ton être qui est soulagé Amy de contempler à quel point ton tatoué semble dans tous ses états à l'idée de te retrouver tout comme toi qui ne répond plus de rien alors que tu noues fermement bras et jambes autour de lui pour ne pas chuter, pour pouvoir profiter de l'entièreté de ce torse contre lequel tu te loves. L'une de tes mains se perd dans les cheveux long de ton barbu. Parfois tu l'éloignes de toi en tirant sur ces mèches captives de tes phalanges pour plonger contre sa jugulaire et la grignoter de tes quenottes. Les autres fois pour dévorer sa bouche de la tienne, laisser à ta langue de faire l'amour à la sienne avec autant de fièvre que vous ne le faites déjà. Vous irradiez, c'est comme si sa chaleur passait de son corps au tien pour une boucle sans fin. Alchimie parfaite, communion exquise. Vous êtes deux et pourtant vous ne faites qu'un. Vous bougez ensemble, gémissez à l'unisson. Il est le seul homme que tu aies connu et le seul que tu désires avoir. L'unique à qui tu t'abandonnes, à qui tu souhaites t'offrir inconditionnellement de la sorte. Irrémédiablement, tu lui appartiens.

Tu ne calcules pas vraiment le bras qui s'échappe de ton corps ni l'eau qui se coupe. A vrai dire le plaisir est bien trop bon, bien trop fort pour que tu ne lui offres pas ton entière attention. L'une de tes mains est plantée dans l'omoplate de Joshua, ongles traçant des arabesques rougeâtres sous leur passage. Tu te veux chaton, toutes griffes dehors et canines joueuses alors que tu taquines le bout de sa langue, sa lèvre inférieure. Tu râles sans t'en rendre compte non plus lorsque tes pieds viennent à retrouver le sol et que vos corps se séparent bien trop tôt à ton goût. Ton mécontentement se fait entendre de par les feulements que tu lâches entre deux baisers alors que tes pas se veulent guidés hors de la cabine de douche refermant une chaleur digne des enfers. Ta peau s'électrise, se met à frissonner au contact de l'air frais de la salle d'eau et c'est au niveau du lavabo et de son miroir dénué de buée que vous échouez. Cambrée tout contre son dos, vos bouches se dévorant avec une avidité certaine vos corps se rejoignent à nouveau comme s'ils ne s'étaient jamais abandonnés il y a de ça une poignée de longues et cruelles secondes. Sa barbe est douce, frotte contre tes joues au gré de vos baisers prenant toujours plus d'ampleur dans leurs élans passionnés. Vous vous possédez l'un l'autre, vos êtres s'appellent à tours de rôles comme des désespérés comme pour vous forcer la main au cas où vous ne seriez pas prêts à coopérer. Comme si vous étiez capable de résister à autant de puissance que ça. Vous n'êtes que deux adultes ne répondant plus de rien, fauchés par leurs propres émotions reprenant le dessus férocement. Là où ton cerveau à prit les décisions il y a sept ans, il n'y a plus que ton petit cœur aux commandes à présent. Il n'abandonnera pas, bien déterminé à retrouver ce qui a été perdu. Décidé à aimer quitte à s'éclater. C'est tout ton être qui se veut chamboulé lorsque ton regard croise le sien par le détour de ce miroir renvoyant vos corps emmêlés.

L'un de ses bras recouvre ta poitrine alors que son autre main file jusqu'à ta gorge puis tes lèvres pour caresser ces dernières de la pulpe de ses phalanges lorsque ses lippes ne sont pas occupées à les posséder. Elles sont bien trop occupées avec ta mâchoire passée au crible de ses dents te mordillant. Ses yeux ne te quittent pas d'un seul instant, son regard orageux s'est apaisé. N'est plus assombri que par le désir et l'envie qu'il peut bien ressentir. Ta bouche s'entre-ouvre, laisse filer quelques plaintes toutes plus chaudes les unes que les autres quand le bassin féroce vient se planter en toi. T'accuses les coup de butoirs en tentant tant bien que mal de te retenir à la céramique blanche du lavabo quand ce n'est pas contre le corps masculin lové à toi que tu plantes tes griffes. La cadence qui se voulait d'une douceur et d'une lenteur sans bornes s'intensifie. Les épidermes se trouvent avec plus d'envie, rougissent un peu plus à chaque tintement. Ta tête balayée vers l'arrière contre l'épaule massive de Joshua, ta vue retrouve directement sa peau malgré qu'elle soit obstruée de tes mèches blondes détrempées te retombant sur les yeux. C'est de ta main droite que tu t'attaches tant bien que mal à sa nuque alors que l'une de tes cuisses se relève légèrement pour lui facilité l'accès à ton intimité crépitante. Encore. T'en veux plus Amelia. Tu n'es bonne qu'à souffler son prénom sans ne jamais t'arrêter, incapable d'aligner une phrase qui ait un tant soit peu de sens. Tu ne penses qu'à lui, à lui et rien qu'à lui. Parce que tu l'aimes et que depuis votre rencontre il en a toujours été de cette façon. T'as pas pu t'en empêché, t'as pas réussi à te retenir de tomber chaque jour un peu plus follement amoureuse de lui. A chaque baiser, caresse, grognement. Jusqu'à vos disputes que vous régliez toutes sur l'oreiller. Parce que c'est votre façon à vous de vous laisser aller. C'est votre manière de prouver l'importance que l'autre peu bien avoir. Tu te hisses sur la pointe de ton pied toujours bien au sol, gagnant les quelques centimètres nécessaires pour te hisser jusque sa barbe. Tu ne fuiras plus Amy, plus jamais tu ne t'en iras. Peu importe les batailles, peu importe la difficulté. Et c'est ce que ta langue semble bien décidée à communiquer à la sienne alors que tu franchis la barrière de ses lippes pour l'aimer un peu plus. Toujours plus. Myocarde battant contre sa main. Défaillant, suppliant.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 Empty Mar 21 Jan - 23:00




xii the hanged man.



Tout est fait pour vous séparer et vous tenir éloignés l'un de l'autre, entre vous. Vos deux personnalités n'ont pour ainsi dire, rien de compatible. Elle est aussi rêveuse que tu es terre à terre. Aussi tendre et douce, que tu es violent et brutale. Elle caresse quand tu cognes. Elle embrasse quand tu mords. Avant elle, tu ne connaissais pas le plaisir d'une étreinte tout en douceur et en sensualité. Tu as découvert le plaisir de la chose parce qu'avec elle tout était différent. Tout l'est encore aujourd'hui. Ce que tu ressens avec et pour elle, n'est comparable à rien d'autre que tu connaisses. C'est tout simplement magique ce que vous partagez. Et c'est d'ailleurs bien là la seule chose que tu imagines être relativement magique. Toi le sceptique de base qui refuse d'admettre qu'il puisse exister ne serait-ce qu'une once de magie sur cette foutue terre, t'as été pris au piège par ses magnifiques et grands yeux bleus. Il suffit de voir la façon que tu as d'enrouler tendrement et sensuellement ton corps autour du sien, pour se demander véritablement s'il ne s'agit pas là de magie. Si la brune n'est pas, finalement, parvenue à t'ensorceler. Tes gestes parlent d'eux mêmes. T'es incapable de rester insensible. T'as essayé pourtant. A maintes reprises en trois ans, t'as tenté de la garder à distance. Ou au moins de la faire reculer de quelques pas. Il aura finalement fallut attendre que tu n'essaies même plus, pour qu'elle prenne la fuite d'elle même. Trois ans avant de réaliser qui tu étais vraiment. Sans doute qu'elle a eut le temps de s'imaginer qu'elle pourrait te changer durablement et en dehors de votre relation elle même. Tu sais que c'est un truc typiquement féminin ça. C'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles tu n'as jamais été en couple finalement. Les gonzesses veulent toujours changer les mecs.

Mais si c'est réellement ça la raison de son départ, tu ne comprends pas pourquoi elle est revenue. Si réellement, c'est pour toi comme elle le prétend. Elle se doute forcément que tu ne peux avoir changé. Et surtout pas en son absence. T'as eus sept ans pour oublier comme c'était beau et bon cette tendresse sincère et véritable. Sept ans pour renouer tout à fait avec ces vieux démons sans lesquels tu ne vis pas. Ils ne sont en sommeil que lorsque ton obscurité est éclairée par la lune que représente Amy dans ta vie. Toutefois, tu ignorais bien que l'effet serait immédiat dès son retour. Elle te fera donc toujours cet effet là. Soit. Tout ton corps vibre déjà d'envie de posséder pleinement le sien. Tu lui offres donc cette possibilité, sans te faire prier, aussitôt qu'elle te rejoint dans la cabine de douche étroite. Et en même temps, bien assez grande pour deux corps aussi étroitement enlacés que le sont les votre lorsqu'ils se retrouvent. Tu te perds langoureusement en elle. Tes lèvres n'ayant de cesse que de revenir à la conquête sensuelle et profonde des siennes. Tu pourrais rester ainsi à aller et venir en elle, des heures durant. A juste l'embrasser ou dévorer la peau de son cou. A te perdre contre sa poitrine délicate. A chercher toujours plus de contact entre vous. A presque supplier pour toujours plus, même. Pourtant tu te lasses de cette eau qui coule sur vos peaux. Tu t'impatientes. Et c'est surtout sans la libérer, que tu quittes la cabine de douche. Tu pourrais l'entraîner tout de suite jusqu'à ton matelas. Mais tu fais une escale devant le miroir de la salle de bain. Te calant dans son dos pour apprécier la sensation de ses fesses contre ton bas ventre. Et la vision de son corps que tu parcoures et caresses de tes mains.

Tu la sens qui frémis et tremble à chacune des caresses que tu viens offrir à sa peau et à ses courbes. De quoi t'enflammer toujours plus toi même. T'arracher quelques grognements aussi, au passage. T'as le souffle irrégulier et chaud qui vient échouer sur la peau délicate de sa gorge découverte. Quand tes lèvres ne s'y déposent pas tout à fait pour embrasser. Tu pourrais mordre fort aussi. Pourtant, c'est plutôt ta langue qui se fait mutine au possible, qui vient frôler et taquiner encore et toujours plus. Vos regards n'ont de cesse que de se rencontrer via votre reflet dans le miroir. T'as les pupilles dilatées par l'excitation. Le désir puissant que tu as d'elle. C'est bien trop fort. Bien trop bon surtout. Et bien trop incontrôlable pour le coup. A tel point, qu'elle même ne retient plus les plaintes de plaisir qui s'échappent en cascade de sa bouche entrouverte. Ta voix m'avait manqué. Que tu susurres à son oreille, le regard toujours rivé sur vos corps entremêlés. Et qui ne font même qu'un en vérité. Si tu gardes de ta sensualité, tes mouvements s'accélèrent tout de même quelque peu. Pour répondre au plaisir qui est lui même grandissant. C'est que tu serais bien incapable de rester aussi lent que possible. Même avec toute la bonne volonté du monde. Il y a mille compliments que tu pourrais souffler à cet instant très précis. C'est pourtant la mélodie douce et chaude qui s'échappe de ta gorge, qui te fait le plus d'effet. Mélodie qui tombe directement dans ton oreille et qui t'arrache frisson sur frisson. Sans que tu ne cherches à les retenir pour le coup.

Et un grognement vient rouler dans ta gorge quand elle remue contre toi. Qu'elle s'offre / se donne, toujours plus. Sa tête qui bascule sur ton épaule. Sa main qui se perd du côté de ta nuque. Sa jambe qui se relève légèrement. Tes doigts reprennent tout naturellement leur exploration. Ton bras s'éloigne de son ventre plat pour aller se perdre sur sa poitrine. Une main qui empoigne fermement alors que l'autre s'occupe de sa cuisse. Cherchant à l'aider à se maintenir ainsi en équilibre, aussi longtemps que possible. Tu te crispes pourtant de tous tes membres, de tout ton être, lorsqu'elle se redresse sur la pointe des pieds pour retrouver ta bouche de la sienne. T'aimes bien trop vos baisers des plus brûlants et au cours desquels vous communiquez tant de choses, pour pouvoir t'en passer. A vrai dire, tu n'essaies même pas. Surtout pas. Ta langue rend son étreinte à la sienne. C'est profond, c'est bouillant, ça fait trembler tout ton corps, tout ton être. Putain. Amelia. Que tu grognes soudainement en libérant une fois de plus son corps du tien. Et une fois de plus également, tu la fais pivoter. Sans réelle douceur, tu l'attrapes par la taille pour la soulever de terre et pouvoir la porter ainsi jusqu'à la pièce principale. Directement ton matelas sur lequel vous échouez tous les deux. La chute est démesurément longue. Mais l’atterrissage vaut amplement le coup. Une fois de plus surtout, tu ne fais pas durer les choses trop longtemps. De l'une de tes jambes, tu écartes les siennes. De ta main qui n'est pas en appuie sur le matelas, tu l'attrapes par une hanche pour l'inciter à redresser le bassin. Dans la foulée, tu te guides et t'enfonces en elle. Ton mouvement est fluide et ferme.

Comme tes mains qui se faufilent sur ses bras. Caressant presque sa peau délicate pour aller trouver ses paumes des tiennes. Tu peux ainsi plaquer ses mains sur le matelas au dessus de sa tête en guise d'appuie. Doigts entremêlés. C'est plus un gémissement profond qu'un grognement véritable qui t'échappe lorsque tu te plantes en elle. Appréciant une fois de plus et toujours aussi fort, la sensation d'être ainsi logé en elle. D'être ainsi chez toi. C'est aussi étonnant que c'est vrai. Tu es chez toi quand tu es en elle/contre elle. Tu es chez toi lorsque ton regard est planté dans le sien. Tu es chez toi quand elle t'emprisonne de ses cuisses. Rien n'a changé. Absolument rien. Tu prends toujours autant de plaisir à laisser échouer ton corps sur le sien. Ton torse venant se presser et se frotter contre sa poitrine quand tu bascules pleinement sur elle sans cesser de danser contre elle. Vos mains toujours "amoureusement" liées. Ton bassin frottant inlassablement l'intérieur de ses cuisses. Et vos langues s'offrant une guerre tendre sans merci et sans fin. Tu pourrais lui en souffler tout un tas, de compliments, à ta belle Amy qui te fait beaucoup trop d'effet. Mais la crainte de la voir disparaître de nouveau très loin et très vite, est toujours plantée dans un coin de ta tête. T'es plein de retenue encore. A vouloir à tout prix te persuader qu'elle n'est là que de façon très temporaire. Qu'elle avait juste besoin d'un toit pour la nuit. Il te faudra plus que ces quelques heures pour commencer à penser autrement. Au fond de toi, t'as peut-être même l'espoir que ce rapprochement bien trop naturel pour être feint, ne soit une réelle raison et motivation pour elle de rester dans les parages.

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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 Empty Mer 22 Jan - 5:18

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joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Vivre sept longues années loin de Joe s'est avéré foutu compliqué. Autant de temps ponctué par des périodes de doutes, de remise en questions plus qu'intense. T'en as passé des heures, des nuits, des jours et des semaines entières à te te triturer les méninges. A penser à lui, rien qu'à lui. A regretter d'être partie, d'avoir préféré reprendre le chemin de vagabonde qui t'avais fait quitté ton foyer en premier lieu il y a de ça douze ans maintenant. T'as pas vraiment été stable dans ta vie, t'es pas un modèle de sainteté non plus. Loin de là. Sinon tu n'aurais pas eu envie de revenir aussi vite que tu n'étais partie. Tu ne te serais pas faite autant violence pour ne pas t'écouter et emprunter un autre chemin. Certes plus dur, plus solitaire. Mais c'était le bon choix. Tu as fait le bon choix en attendant. Parce que tu ne pouvais pas le changer. C'était un fait, tu as eu que trop bien de fois la désillusion de t'en rendre compte sans vouloir l'accepter. Alors tu as dû comprendre que peu importe les efforts que tu pouvais mettre à vouloir changer ses traits de caractères tu ne pouvais décemment arriver à rien. Parce qu'on ne change pas quelqu'un , tout comme toi tu n'es pas rentrée dans le moule comme on l'exigeait de ta petite personne dans ta ville d'origine. Toi qui ne pouvais pas te résoudre à être cette "fille de", hypocrite et rongée par l'argent des siens.

Il t'as fallu accepter le fait que tu as merdé. En beauté. Qu'avec ta stupidité tu es venue lui asséner un coup de plus. Un qu'il n'avait pas vu venir. Qui saurait bien mettre K.O tout ce que tu t'étais évertuée de réveiller en bon chez lui. Parce que tu l'as pas inventée, la douceur qu'il pouvait avoir à ton égard. La retenue dont il faisait preuve lorsque ses phalanges colériques pouvaient parcourir ton épiderme dans une douce caresse. C'était là, bien là. Latent en lui. Il fallait juste que quelqu'un ait la décence de vouloir le voir. De prendre le temps de gratter la surface pour découvrir ce qui pouvait bien se cacher profondément derrière ces grognements successifs et tous plus sourds qu'il sait si bien émettre ton tatoué. Tu ne lui as lancé aucun sort, utilisé aucun tour de magie. Tu t'es contentée d'être toi et juste toi en sa compagnie. Sans chercher à surjouer, sans chercher à en rajouter. Tu n'avais pas peur de lui peut importe les menaces en l'air qu'il pouvait émettre, peu importe si tu l'avais déjà vu se battre plusieurs fois. Ce qui t'as effrayé c'est d'être à ce point inutile. De pas avoir réussi à l'apaiser, à lui prouver que sa lumière vaut mieux, bien mieux que ses parts d'ombre. Ce qui t'as fait peur Amy, c'est de voir que peu importe tes suppliques, ta voix s'éraillant dans la nuit pour le supplier il n'y arrivait pas. Il ne s'arrêtait pas. Et les os craquaient, le sang giclait contre ses mains au fur et à mesure qu'elles s'abattaient sans la moindre raison apparente. Tu n'as pas attendu qu'il termine cet homme au sol, lorsqu'il t'as repoussé t'as tourné les talons. T'as été trop bête de le prendre comme une invitation à fuir et tu t'es enfuie comme la pire des lâches en moins de quelques heures ne lui laissant plus qu'un appartement sommairement vidé.

T'en as parcouru des bornes, kilomètres sur kilomètres à réfléchir sur tes actes à la con. T'aurais pu faire ça mieux. T'aurais dû. Par respect pour lui, pour vous. Pour tout ce que vous avez été pendant ces trois années, t'aurais dû lui faire la promesse de revenir un jour. Au lieu de ça tu t'es contentée du silence le plus plat possible. Chicago, Seattle, Portland, la Nouvelle-Orléans... Sans oublier Los Angeles, Miami, Baltimore, Dallas et Oakland. Tu en as vu du pays avant de te sentir suffisamment forte pour revenir sur tes pas. Pour affronter tout ce que tu avais laissé en suspend en t'en allant de la sorte. T'ignorais tout de ce que Joe était devenu. S'était-il rangé? Avait-il arrêté ses conneries pour se trouver une gonzesse sympa et lui faire quelques marmots braillards? Non c'est pas son genre. Et tu doutais fortement que les choses soient allées en s'arrangeant après ta disparition. Comme une impression qui ne te quittait pas. Jamais. Juste pour rajouter du poids à ta culpabilité. Mais t'en as fait une force pas vrai? Une arme indestructible en la changeant en motivation. Rien ne pourra t'éloigner de ton objectif, rien ne pourra te détourner de ce besoin irrémédiable que tu as de le retrouver. D'arrêter une bonne fois pour toutes les conneries et de sonner le glas des retrouvailles. Alors c'est ce que t'as fait et t'es enfin rentrée. Pour lui. Seulement lui. Uniquement lui. Peu t'importe, de galérer ou mettre des mois à traquer le moindre indice te menant à lui. T'aurais pu passer des jours et des nuits entières à déambuler dans cette ville qui ne dort jamais pour le retrouver. Au lieu de ça les étoiles vous ont donné un petit coup de pouce, sacré destin.

Te voilà de nouveau dans ses bras Amelia et cette fois tu feras les choses bien. Jusqu'au bout. "Tu m'as manqué." Que tu lui répètes en prenant le risque de t'attirer ses foudres lorsque lui même se permet à un peu de nostalgie quant au son de ta voix. Tu sauras te montrer irréprochable, pleine de bonne foi. Tu ne rechigneras pas à la tâche pour te faire pardonner, tu sauras avoir les actes pour lui prouver que tes dires sont vrais. Pas juste bon à faire beau pour gratter une nuit ou deux au chaud. T'en as rien à faire de dormir dehors, t'y es habituée. Qu'il fasse chaud, froid. Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente t'as déjà tout expérimenté déjà et si pour regagner sa confiance les choses doivent prendre du temps alors tu respecteras ça. Mais vous avez bien trop besoin l'un de l'autre pas vrai? N'est-ce pas ce que vos corps intimement liés semblent vous renvoyer dans ce miroir? N'est-ce pas ce que vos cœurs battant à l'unisson semblent désespérés de vous faire comprendre? Tu gémis, il gronde. Tu soupires, il feule. Vous vous répondez, vous vous renvoyez la balle constamment dans ce ballet fauve et passionné. Le temps n'a en rien tâché votre alchimie restée bien intacte au fur et à mesure que vous reprenez possession du corps s'opposant à vous en lui offrant le votre. Parce que tu te laisses totalement aller, fermement maintenue contre son torses et tes fesses appelées irrémédiablement par ses coups de reins dont la cadence s'accélère lorsque tu soulèves l'une de tes cuisses pour toujours plus lui faciliter l'accès en toi. Car tu ne supportes pas qu'il s'éloigne Amy, tu le veux entièrement. Pleinement. Jusqu'à en perdre la tête une bonne fois pour toute, oublier toute raison.

Tu te maintiens à lui comme tu peux, accuse les coups en griffant ses cuisses ou en t'accrochant à sa nuque à l'aide d'un de tes bras. Tu tentes de te hisser sur la pointe de ton pied valide, reposant ton visage sur son épaule puis au plus près de ses lèvres que tu viens posséder. Agacer, mordiller, taquiner. Ta langue cherche la sienne également pour un ballet effréné, juste ce qu'il faut pour vous faire perdre ce qui semblait vous rester de souffle. Vous vibrez l'un contre l'autre, t'as pas de mots pour pouvoir décrire ce sentiment de plénitude que tu peux ressentir. Celui d'être enfin à ta place, dans ses bras. Joe t'arrache à nouveau un feulement de mécontentement lorsqu'il se détache de toi et te fait pivoter pour que tu puisses lui faire face. C'est cette fois un hoquet de surprise qui s'échappe de ta gorge lorsque tu te veux soulevée de terre avec hâte pour regagner le corps de ton tatoué prenant la direction de la pièce principale et plus précisément de ses draps contre lesquels il vient te déposer avec lenteur. Il t'accompagne dans ta chute, s'invite de nouveau entre tes cuisses dans un mouvement ample pour te posséder. Ses doigts viennent caresser tes bras, te font frissonner en même temps que ses phalanges se nouent aux tiennes pour les placer au dessus de ta tête et de cette auréole blonde et détrempée que forme tes cheveux autour de ton visage. Tes jambes s'enroulent autour de lui, t'accompagnes la moindre secousse. Chaque tremblement. Tes yeux clairs se perdent dans les tiens, vos peaux collent l'une à l'autre plus vous vous pressez ensemble. Vous êtes deux et pourtant vous ne faites qu'un, une seule et même entité pantelante. C'est impossible que tu sois la seule de vous deux à ressentir ça de façon si forte. Parce que tu te sens bien plus en vie que tu ne l'as été ces dernières années. Comme si tu avais dû survivre dans un monde cruel tout ce temps.

T'en as perdu la tête, t'en as perdu le sommeil mais tout ça c'est du passé maintenant. Ce qui vous appartient, c'est ce présent qui vous tend les bras. Il ne tient qu'à vous de ne pas tout foutre en l'air cette fois, il ne tient qu'à toi de faire les choses bien. De relever la barre et de lui prouver que tout ce que vous avez été un jour n'était pas un écran de fumée. Ce n'était pas un mirage. C'était bien réel, bien existant. Comment pourriez vous prétendre le contraire alors que vos corps s'aiment avec passion de la sorte? Alors que vos mains sont jointes de la façon la plus intime qui soient tout comme vos êtres à cet instant? Tu viens cependant délier la moitié de tes phalanges des siennes pour pouvoir replacer l'une des mèches longues de Joe qui lui retombe devant son si beau visage derrière son oreille. T'aimes tellement te perdre dans son regard quand vous vous faites l'amour que tu te forces à ne pas clore tes paupières. Tu ne veux décemment jamais rater la moindre miette de ce spectacle splendide que vous livrez en duo tous les deux. Jamais aucun autre homme n'a posé la main sur toi, il est le seul et restera le seul à qui tu t'offres. Le seul à qui tu souhaites t'abandonner, oublier toute retenue. Tu tentes par tu ne sais quel chance à le faire basculer et c'est à ton tour de prendre un peu le dessus. A califourchon sur lui, tu te mets à le chevaucher avec une douceur sans limite. Appréciant chaque aller, chaque venu. Tu prends tout si ce n'est plus encore, une main placée à plat contre les nombreux tatouages de son torse tandis que l'autre se perd toujours fidèlement dans la sienne. Tu danses contre lui, te voulant de moins en moins droite pour fondre sur lui un peu plus. Toujours plus. Juste assez pour pouvoir à nouveau l'épouser parfaitement de tes courbes et te délecter de ses lèvres jusqu'à ce que ta tête se mette à tourner et l'air à te manquer.

(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 3 Empty Mer 22 Jan - 18:53




xii the hanged man.



Tu ne sais pas encore si tu dois ou non t'extasier face à ce coup du destin qui vous a une nouvelle fois mis sur le chemin l'un de l'autre. Parce que c'est quand même fou que vous soyez parvenus à tomber l'un sur l'autre de la sorte, sans prévenir, du jour au lendemain. C'est fou que ça ait marché aussi simplement que ça. Et en même temps, t'es incapable de ne pas t'en réjouir. Comme t'es incapable de ne pas sacrément apprécier le fait qu'elle soit revenue pour toi. Alors soit, ça c'est ce qu'elle prétend. Dans le fond, tu ne peux en être vraiment certain. Question de survie, tu ne peux pas simplement lui faire confiance du jour au lendemain. Il faut que tu penses à te protéger dans tout ça. Tu te dois de rester méfiant au possible, pour t'assurer que rien ne bouge, que rien ne change. Qu'elle soit sincère jusqu'au bout des ongles et pas sur le point de changer d'avis. T'as besoin d'être sûr d'elle avant d'aller réellement plus loin. Une nuit en sa compagnie, ça ne compte pas. Pas vraiment. A vrai dire, t'es bien conscient du fait que tu risques de t'emballer et de ne pouvoir te contrôler. T'es conscient que tu t'emballeras dans la foulée. Qu'une nuit à l'avoir dans tes bras aura raison de toi. Il suffit de voir comme t'as fondu sur elle à la vitesse de la lumière. Pas le temps d'échanger de réelles banalités, que vous étiez déjà en train de vous embrasser à en perdre haleine. Que vous n'étiez déjà que trop occupés à effacer la distance entre vos corps pour leur permettre de se retrouver de la façon la plus délicieuse et brûlante qui soit. Impossible que tu sois en mesure de résister bien longtemps à ses beaux yeux.

Tu te crispes quelque peu et grognes dans ta barbe quand elle te souffle que tu lui as manqué. Tu ne sais pas si t'es vraiment prêt à entendre ces mots là. Tu risques encore une fois de t'emballer. Tu vas perdre le contrôle et beaucoup trop tomber pour elle si elle continue de te souffler des mots de ce genre. Tu ne veux pas. Tu ne peux pas te le permettre surtout. C'est bien la première fois de ta vie qu'un truc te fait peur à ce point. Qu'un truc te fait peur tout court à vrai dire. C'est que tu n'es franchement pas un trouillard d'ordinaire. T'es plutôt prêt à toujours tout affronter sans sourciller. Mais les sentiments, ça n'a jamais été ton fort. Et t'as pu réaliser que ça pouvait faire un mal de chien surtout. Quand ta brune préférée s'est tirée du jour au lendemain, sans te prévenir. Et surtout, sans revenir en arrière. Disparition trop brutale pour te laisser tout à fait intact. Tu savais que t'avais de sérieux sentiments pour elle avant qu'elle ne parte. Mais son départ soudain t'a tout simplement fait comprendre que t'en étais même carrément et démesurément amoureux. Autant dire que t'es tombé de très haut et que t'aurais pu buter quelqu'un tant t'étais enragé. Presque plus contre toi même qui t'étais fait avoir par les sentiments, que par elle. Dans le fond, vous ne vous êtes jamais rien promis. Alors ce n'est pas de ta faute si elle a soudainement décidé qu'il était temps de renouer avec sa liberté. Pas de sa faute si t'étais fou d'elle et accro jusqu'à la moelle. Ton corps m'a manqué. Que tu grognes presque comme une punition. Lui refusant une réponse similaire à la sienne. Refusant d'admettre que c'est elle toute entière qui a eut le don de sacrément te manquer ces sept dernières années. Quand bien même ça semble également être évident.

Votre étreinte fauve n'a de cesse que de gagner en intensité. Tes cinq sens s'enflamment et tu ne manques pas de grogner toujours plus chaudement au creux de son oreille. T'en veux toujours plus, c'est une évidence. T'es incapable de faire autrement que de t'emballer toujours plus également. Te refusant encore de gronder son prénom qui menace pourtant de rouler sur ta langue. C'est plainte de plaisir sur plainte de plaisir que tu laisses tomber au creux de son oreille. Ce qui est tout juste bon à la faire frissonner. Elle aussi. Car tu n'es définitivement pas en reste. Ton corps et toute ta personne vrillent franchement. Tu pourrais crever maintenant que t'en serais heureux. Parce que tu te sens bien trop complet quand t'es ainsi contre elle. Et surtout, planté en elle. Mais surtout, le plaisir est beaucoup trop puissant pour que tu lui permettes d'exploser tout de suite. T'as beaucoup trop envie de profiter encore longtemps de ces intenses retrouvailles. Raison pour laquelle tu ne tardes finalement pas à dénouer une fois de plus vos corps. Arrachant une plainte de frustration à la jolie bouche qui commencent à en prendre un coup de tous ces baisers ardents que vous n'avez de cesse d'échanger. Tu la fais de nouveau pivoter et la soulèves de terre pour la porter jusqu'à "la chambre". Impossible pour toi de patienter plus longtemps. Ton but n'est certainement pas de vous frustrer en vous refusant la poursuite immédiate de cette étreinte bien trop intense, chaude et magnifique dans son genre. Impatiente ! Que tu grognes quand même pour la provoquer, alors que dans la foulée tu unis une fois de plus vos deux corps. Sans réelle surprise, elle frissonne lorsque tes mains se font tendres et caressantes sur la peau délicate de ses bras. Que tu les faufiles directement dans les siennes pour entremêler chaudement vos doigts.

Tu ne cherches pas à les lui maintenir captives de force. Alors lorsqu'elle libère l'une de ses mains, tu ne fais rien pour l'en empêcher. Le regard accroché au sien quand elle t'offre un énième geste tendre. En déplaçant une mèche de cheveux du bout des doigts, pour la ramener derrière l'une de tes oreilles. Tu ne réagis pas non plus de façon négative lorsqu'elle se redresse assez fort pour te faire basculer sur le matelas et ainsi pouvoir prendre le contrôle de votre étreinte des plus torrides. Tu n'as évidemment rien contre ça. Tout au contraire. Tu te laisses plutôt faire bien volontiers. Encore une chose que tu n'as jamais trop apprécié avec toutes les autres femmes mais qui s'avère être très naturel quand il est question d'elle. Forcément que t'apprécies de l'avoir au dessus de toi, tant elle est magnifique et tant vos étreintes sont belles et intenses. Forcément que t'es d'accord avec ça et toujours plus dans le genre. Forcément que tu prends un plaisir démesuré à la voir s'installer à califourchon sur toi. Fièrement dressée et la poitrine sortie. Elle roule des hanches et danse avec la plus folle et la plus belle des sensualités. Elle est divine à ce niveau là. Elle l'est à tous les niveaux à vrai dire. Mais ça, tu le gardes pour toi. Alors que tu t'extasies en silence sur ce qu'elle est en train d'offrir à ta vue et à ton corps. A ton sexe plutôt. Cette façon qu'elle a de danser dessus, ne peut que te faire un effet pour le moins démesuré. T'as presque envie de la supplier pour plus. Toujours plus. Qu'elle ne s'arrête surtout plus jamais de t'offrir ça et plus encore. C'est bien trop bon. Et t'es le premier à être surpris de la chose. Toi qui as connu tant de femmes mais qui n'a pourtant jamais rien expérimenté d'aussi beau et intense.

Son corps ne tarde finalement pas à basculer vers le tien. Lentement mais sûrement elle descend. Etage après étage, le regard toujours planté dans le sien. Pupilles aussi dilatées que les tiennes. Et tu ne doutes pas que son coeur bat tout autant la chamade que le tien. Alors que ses pointes tendues viennent finalement frôler et frotter contre ta peau tatouée. Et finalement sa poitrine retrouve ton torse. Son bassin continuant de remuer à un rythme lent mais profond. Intense et beau au possible. Vos mains finissent par se séparer et les tiennes se faufilent dans son dos. Caressent avec tendresse en descendant. Tout droit vers sa croupe tendue que tu prends le temps de caresser à son tour. Délicieux postérieur que tu prends beaucoup trop de plaisir à caresser de la sorte. A empoigner même, lorsque le plaisir se fait beaucoup trop intense et trop profond, pour que tu sois capable de réagir autrement qu'ainsi. Tu te tends de plus en plus. Le grognement maintenant bloqué au fond de ta gorge et qui menace de rouler hors pour tomber directement au creux de son oreille. Tu le retiens pourtant. Conscient qu'il sonnera le glas de votre étreinte. Qu'il sera l'ultime. Celui qui sera porteur de ta libération. L'orgasme qui menace. L'extase au creux des reins qui ne saura tarder à exploser. Tu finis par lui souffler quelques mots. La supplier, presque, pour qu'elle continue à tout prix. Qu'elle ne s'arrête surtout pas.

Et finalement l'extase. La boule de tension au creux de tes reins explose férocement et répand les ondes et vagues de plaisir dans l'ensemble de ton corps aux muscles bandés et vient s'étaler sur ton visage aux traits tendus. T'étouffes l'ultime juron/grognement, contre sa bouche que tu ne peux t'empêcher de dévorer à nouveau avec gourmandise. Et une pointe de fureur. Elle t'a beaucoup trop manqué. Comme chaque "petite" chose que tu ressens avec et pour elle. L'après sexe aussi, ne t'a que trop manqué. T'es à bout de souffle et autant trempé de sueur que de l'eau de la douche qui n'a pas encore tout à fait quitté vos corps. Tu préfères ne rien dire. Conscient que le moindre mot pourrait briser l'intensité et la beauté de cet instant. Tu choisis plutôt de profiter de cet après sexe presque aussi intense que le sexe lui même. D'une main toujours négligemment posée sur son postérieur et ton bras libre posé en travers de son dos. Tu la gardes ainsi serrée contre toi, aussi longtemps que possible. Un bon moment. De longues minutes. Le temps de retrouver ton souffle. Et quand t'estimes que t'en as suffisamment pour ça, tu perds ta main dans ses cheveux blonds pour lui faire tourner la tête vers toi et pouvoir de nouveau l'embrasser. Ta langue fouillant sa bouche avec insistance. Baiser profond, chaud et enflammé. Coeur qui s'emballe surtout.

CODAGE PAR AMATIS



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