SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez

 

 XII the hanged man ± joelia (hot)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty Ven 24 Jan - 5:35

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Est-ce qu'un jour Joe arrivera à te pardonner? Tu pars du principe qu'il ne faut jamais dire jamais. T'aimes pas ce mot là, toi t'es du genre à toujours avoir espoir, à toujours rêver quoi qu'il arrive. Demain sera un jour meilleur, toujours. C'est comme ça que tu mets un pied devant l'autre sans menacer de chuter, ta foi est inébranlable. Tu crois dur comme fer que vous pouvez retrouver ce qui a été perdu. Que cela est bien moins égaré que vous puissiez le penser. Tout n'est qu'une question de volonté et ta motivation est inébranlable. Il pourra se montrer colérique, désagréable, grognon. Tu ne t'en iras réellement que s'il te le demande droit dans les yeux et de façon sincère. Sans être enragé par la rancune, s'il désire te voir quitter sa vie pour de bon qu'il trouve le courage de te le dire réellement bien que tu en doutes. Car vous êtes plus fort que ça,  dans le fond vous l'avez toujours été. T'as juste été trop apeurée, faible et stupide. T'as agi de la pire façon qui soit en pensant te protéger, en étant égoïste. Tout ce qui ne te ressemble pas. Peut-être que pour la première fois de ta vie ton ego avait prit un coup. Peut-être qu'en te rendant compte de ton inutilité tu t'es sentie blessée et impuissante. Suffisamment pour te pousser à prendre tes jambes à ton cou et disparaître.

C'est bien là ce que tu aies fait de plus stupide. Tu t'en es mordue les doigts, rongé les ongles. T'en as eu des insomnies, des nuitées passées à regarder fixement les étoiles en te posant tout un tas de questions auxquelles tu aurais pu avoir les réponses si tu n'étais jamais partie. Comment allait-il? Avait-il trouvé un moyen d'apaiser ses maux? S'était-il rangé dans le droit chemin? Tu n'avais qu'un goût amer sur le bout des lèvres, un creux dans le cœur te dévorant ton pauvre palpitant. Honte, manque et regrets. Voilà ce qui était le plus dur à supporter. T'avais honte de ton comportement, de la façon que tu as eu de t'en aller presque comme si tu n'avais jamais existé. Ne laissant que ton parfum flotter dans l'air de ton appartement pour encore prouver ton passage. Le manque de lui, tout entier. Ses bougonnements, sa chaleur, sa tendresse et sa voix. Le regret de ne pas lui avoir laissé une chance de se faire pardonner, une chance de te promettre d'essayer de faire mieux. De trouver une solution. Au lieu de ça tu as coupé les ponts, préparé tes bagages et tu as intégré la foire avec laquelle tu t'es vue évoluer pendant près de sept ans. Comme une seconde famille que tu t'es crée, de gens hauts en couleur comme toi. Des laissés de côté, des marginaux, des oubliés. Ils t'ont accueilli comme si tu faisais partie de la famille depuis toujours et le temps s'est contenté de filer à une vitesse incroyable au gré des kilomètres parcourus à travers le pays entier. Ne vous arrêtant jamais longtemps au même endroit, ne revenant que très peu sur vos pas. Avant que tu ne décides que le moment soit venu, que l'heure des retrouvailles t'aies été donnée à travers les cartes lors d'un tirage lambda. Jusqu'à ce que le pendu ne se dévoile.

Lovés l'un contre l'autre depuis de longues minutes déjà, le poids de l'absence cesse de te grignoter les entrailles. Petit à petit tu retrouves ce sentiment d'apaisement, d'être réellement à ta place. Car sa peau est l'unique que tu désires caresser du bout de tes ongles, ses cheveux sont les seuls dans lesquels tu as envie de perdre ton nez pour te régaler de l'odeur de son shampoing. Ses bras sont ceux dans lesquels tu veux te perdre à cœur perdu et sans la moindre retenue qui soit. Evidemment lorsqu'il vient défaire votre étreinte fauve et passionnée, tu montres ton mécontentement en une plainte sonore. Pressant sa bouche à la tienne pour la dévorer, te dévorer, Joshua rappelle ton corps au sien en te soulevant une nouvelle fois du sol après t'avoir fait faire volte-face. Quittant la salle de bain d'un pas résolu, il ne semble aucun mal à te porter de la sorte. Tu ne sais pas si tu te veux être un poids plume ou s'il est réellement très fort. Parce qu'il faut dire qu'il est très musclé et que t'aimes bien ses muscles toi qui passait des nuits à les redessiner du bout de tes doigts lorsqu'il sombrait dans un sommeil profond que tu surveillais avec tendresse pour éloigner toutes mauvaises ondes de lui. Il ne tarde pas à te rappeler à lui, plongeant entre tes cuisses ouvertes sans le moindre mal alors que tu t'enroules autour de lui que ce soit bras comme jambes pour te régaler pleinement de la température brûlante de son épiderme contre le tien nettement plus frais. Les pointes de tes seins pressées à même son torse, vos corps retrouvent tout de leurs élans des plus passionnés vous arrachant gémissements sur gémissements. Fiévreux, s'emmêlant pour ne plus former qu'une seule et même voix.

Vos yeux se perdent les uns dans les autres lorsque vos paupières ne se referment pas pour un baiser dévorant. La cadence prend en rythme, vos sens se mettent à devenir nettement plus aiguisés et tu peux sentir d'ores et déjà de nombreuses vagues de chaleur affluer vers ton bas ventre cherchant désespérément celui de Joe pour s'y frotter. Vos mains se sont entremêlées, jointes au dessus de ton visage et de cette couronne blonde formée par tes cheveux en batailles. Tu ne défaits vos phalanges uniquement pour remettre une mèche appartenant à ton tatoué derrière son arrière et dégager son visage bien trop beau pour être dissimulé. Tu ne peux décemment pas fermer les yeux sur un si beau spectacle, une si belle vue. Alors tu te fais violence et décide de toujours plus alors que sûrement aidée par ton complice tu bascules tout contre lui en forçant son dos à retrouver son matelas humidifié par ton corps encore trempé par votre semblant de début de douche s'étant avérée plus crapuleuse qu'écologique. Au moins, il est clair que tu n'as plus froid! Placée comme une amazone, les mains en appui sur lui tu te mets à danser avec une douceur infinie. Lenteur diabolique pour te permettre d'apprécier le moindre geste, chaque mouvement vous liant l'un à l'autre. C'est bien trop bon et c'est ce que tu ne manques pas de lâcher dans de nombreuses plaintes profitant de tes lippes entre-ouvertes pour s'en échapper. Vos mains se retrouvent, que tu gardes captives au cas où l'envie de reprendre le dessus lui viendrait. Tu n'es jamais trop prudente et pour l'instant tu souhaites résolument lui prouver à quel point il t'a manqué. Au fur et à mesure que tu glisses contre son corps, vos phalanges repartent en exploration. Ses siennes contre tes courbes et les tiennes contre ses cheveux emmêlés et mouillés. Tu te retrouves finalement à nouveau contre lui, vos carcasses désespérées lovées l'une contre l'autre pour ne plus se séparer. Pas le moins du monde, encore moins dans ces va et vient que tu exécutes avec profondeur pour ne rien manquer de lui. Vos gestes deviennent brouillons, saccadés et c'est la jouissance qui vient vous faucher tous les deux en chœur.

Grondant contre ta bouche, tu ne peux t'empêcher de lâcher son prénom en une dernière supplique aiguë. Tout ton petit corps se met à trembler, vibrer avec férocité alors qu'il retient encore prisonnier celui de Joe autour duquel tu palpites avec violence. Tu n'es plus qu'une pluie de gémissements tous plus haletants que les autres, alors que ton cœur bat avec frénésie contre celui de ton tatoué. Sa barbe te chatouille légèrement alors que tu te presses contre lui toujours plus tendrement. Il ne manque pas de venir te serrer de ses bras pendant de longues minutes que tu savoures pleinement. Tu ronronnes tout contre lui, encore plus fort lorsqu'il attire ton visage d'une main trouvant le blé de tes cheveux. Vos langues se trouvent, se taquinent et ne manquent pas de cultiver cette chaleur dévorante entre vous. Tu ne romps le contact entre vos lèvres uniquement pour reprendre ta respiration et lui murmurer quelques mots entre deux embrassades d'une façon foutrement adorable. "On fait comment si j'ai encore faim?" Quoi? Faut dire qu'après sept ans sans vous êtes revus t'es littéralement affamée et t'ignores si ça provient du manque mais c'était un sacré orgasme que vous vous êtes offerts là quand même. L'un de tes pouces caresse avec douceur l'une de ces joues jusqu'à la naissance de sa barbiche parfaitement entretenue. Tu te laisses rouler sur le côté, vos corps se séparant à contre-cœur mais restant fièrement lovés. Vos yeux bleus se perdent, ne se quittent plus d'un seul battement de cils. T'aimes que trop voir le plaisir étirer ses traits, les reposer presque alors qu'ils se veulent durs en quasi-permanence. T'aimes savoir que tu arrives toujours autant à l'apaiser, t'aimes savoir que tout ce qui vous faisait est là. Juste là devant vos yeux presque ébahis. C'est pas une connerie, c'est bien réel. Vous avez cette chance sur tu ne sais combien de milliards que de vous être trouvés, si ça c'est pas prodigieux? Alors de vous retrouver? Il faudrait être fou pour jeter une telle chance à la poubelle sans exploiter son potentiel. Sans essayer en se donnant à fond. Parce que t'es prête à tout lui donner, tout ce qu'il voudra. T'es prête à lui montrer ton sérieux, ton envie de faire les choses bien. Pour lui, pour vous. Tu déposes un baiser sur le bout de son nez, puis son front et l'une de ses fossette que tu trouves personnellement à croquer. Comme tout le reste, pour pas mentir. L'une de tes jambes vient se poser tout contre sa hanche alors que tu glisses un bras sous l'un des coussins sur lequel repose sa nuque pour une nouvelle étreinte. Tu n'oses pas vraiment parler, de peur de le faire fuir. Reculer. Te repousser. A la place tu te contentes de ces quelques minutes d'apaisement et de calme avant que qui sait, les retrouvailles ne reprennent. Sept ans sans lui? Plus jamais de la vie.

(c) DΛNDELION


@Joe Beckford XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty Sam 25 Jan - 12:00




xii the hanged man.



Elle est jolie Amy. Elle te rend accro Amy. Elle te rend dingue, surtout, Amy. Avec ses grands yeux clairs et ses moues des plus adorables quand l'envie lui prend de te faire craquer. Bien trop consciente du fait que ça fonctionne du tonnerre sur toi. T'es bien décidé à lui faire de la résistance et à lui offrir du fil à retordre. A ne pas retomber trop aisément dans ses bras juste sous prétexte qu'elle est de nouveau là et qu'elle t'affirme haut et fort être revenue pour toi. Tu ne peux trop y croire à ce genre de confession. Tu ne peux trop l'accepter surtout. Parce que vous avez été très proches l'un de l'autre pendant trois ans et on connait le résultat. La chose ne l'a pas du tout empêché de prendre la fuite du jour au lendemain, sans jamais plus te donner la moindre nouvelle. C'est la preuve qu'elle n'aura aucun mal à le faire de nouveau si l'envie lui prenait. Et la raison pour laquelle tu ne peux décemment pas tout lui offrir. A commencer par ton coeur qui est très bien là, de pierre, au creux de ta cage thoracique. Il n'empêche que vos corps n'ont aucun mal à se retrouver de façon aussi chaude et parfaite que par le passé. Que vos bassins ne rencontrent aucune difficulté dans cette danse des plus sensuelles que vous avez pratiqué durant trois longues -ou courtes selon les points de vues- années. T'e bien trop heureux et satisfait de pouvoir retrouver toutes ces folles sensations que tu pensais avoir perdu pour de bon, quand tu l'as perdu elle. Parce qu'avec aucune autre femme ça n'a été à ce point intense. Il faut dire qu'avec aucune autre tu n'as été désireux de connaître ce genre de tendresse que tu es en mesure de souhaiter et d'accepter avec elle.

Tu n'as jamais été aussi à l'aise et détendu qu'avec elle. En la retrouvant dans la rue quelques heures plus tôt, tu ne pensais vraiment pas que ton corps et ta conscience seraient suffisamment ouverts à l'idée de retrouver tout ça avec elle. Et pourtant, les choses se sont faites avec un naturel déconcertant. C'est sans te poser la moindre question que tu as retrouvé ce rythme et cette tension que vous ne viviez vraiment que tous les deux. Tu ne pensais pas que ce serait aussi simple, aussi évident. Et pourtant ça l'est bel et bien et c'est au delà encore de tout ce que dont tu te rappelais. La surprise se mêle donc tout naturellement à la puissance du plaisir que tu prends à te perdre ainsi tout contre elle. Chaudement. Sensuellement. Étreinte fauve. Plaintes de plaisir qui se rencontrent et semblent rebondir les unes contre les autres. Se percuter avec la même ardeur que celle que vous mettez dans vos mouvements. Vos bassins n'ont de cesse que de s'éloigner l'un de l'autre pour mieux se retrouver. Encore et encore. Coup de reins après coup de reins. Tes grognements sont de plus en plus sonores alors que vos corps étroitement emmêlés viennent échouer sur le lit. Vous êtes encore trempés et ça n'a pas l'air de vous déranger plus que ça. Pas du tout même. Parce que tu ne penses, encore et encore, qu'à ces folles sensations logées au creux de ton ventre et de tes reins. Parce que tu n'as véritablement envie de te concentrer que sur cela surtout. Ces retrouvailles sont à la hauteur de tout ce à quoi tu aurais pu t'attendre si réellement tu t'étais attendu à quel chose. Si tu t'étais attendu à la revoir un jour.

Il n'y a qu'elle, encore, qui a le droit de te faire basculer sur un lit pour reprendre le dessus et pouvoir se faire plaisir en t'en offrant en retour. Il n'y a qu'elle qui a le droit de te chevaucher comme elle est si merveilleusement bien en train de le faire. Parce que tu prends un plaisir démesuré à la voir danser sur toi comme elle est justement en train de le faire. Vos mains entremêlées sur ses hanches, ses courbes délicates parfaitement mises en valeur. Ses jolies hanches rondes qui roulent inlassablement pour vous faire toujours plus de bien. Tu ne manques pas de la dévorer encore et toujours plus du regard. Des grognements n'ayant de cesse que de rouler dans ta gorge. T'es bien incapable de te contenir quand c'est bon à ce point et que ça ne fait que gonfler encore et toujours plus. Incapable de te taire et de pincer les lèvres. Besoin de t'exprimer pour libérer un peu de cette tension grandissante dans tout ton corps. Et le plaisir à finalement raison de toi. Alors que les pointes tendues de ta belle ont retrouvé ton torse pour des caresses délicates et que son corps tout entier semble être refermé fort autour du tien, tu capitules. En un rien de temps, tu jouis en elle. Mouvement ultime et brûlant de sa part. Chaleur qui se répand dans l'ensemble de ton être. Grognement plus retentissant encore avant que tu ne crispes les mâchoires. Jouissance puissante et délicieuse. Veines palpitantes sur tes tentes alors que tout ton corps se tend à la recherche de plus de contact encore avec le sien. En réponse, elle t'offre des gémissements aigus et pourtant qui ont le don de te caresser les tympans de façon agréable. Parce que c'est elle. Parce que c'est sa voix.

T'es alors bien incapable de ne pas la serrer tout contre toi, lorsque tu enroules tes bras autour de ta taille. Tendre encore. Tendre jusqu'au bout. En quête de toujours plus de tendresse de sa part surtout. Assez tendre pour avoir encore envie de l'embrasser. Et ne surtout pas chercher à lutter contre cette envie là. Raison de la présence de tes doigts qui filent se perdre dans ses cheveux devenus bien clairs, pour attirer son visage au tien. Nouveaux échanges chauds au possible. Des langues qui dansent ensemble de la façon la plus sensuelle qui soit. Vos lèvres se doivent pourtant de se séparer lorsque le souffle vient à vous manquer à tous les deux. Haletants, vous restez l'un contre l'autre sans vous faire prier pour autour. Tu prends bien trop de plaisir à tout ça pour avoir encore la force de lutter contre. Tu n'essais donc pas le moins du monde. Tu restes là à profiter autant que possible. Ton regard retrouvant le sien pour lui communiquer le sentiment de plénitude qui est actuellement le tien. Ses mots parviennent à faire naître un semblant de sourire au coin de tes lèvres. T'es encore capable de te retenir de rire pour ne pas lui offrir ça trop rapidement. Mais t'es incapable de te retenir au point de ne pas sentir la commissure de tes lèvres trembloter quelque peu, de temps à autre. Ce n'est quand même pas de ta faute si elle te fait pareil effet encore aujourd'hui, Amy. Tout dépend de quelle faim on parle. Que tu lui fais tout de même remarquer, en faisant mine de rien. Parce qu'elle n'a pas précisé et qu'il peut tout à fait s'agir de son estomac également.

Vous échangez quelques autres regards parce que t'es bien incapable de ne pas profiter de ces tendres retrouvailles. Avant qu'elle ne vous fasse tous les deux basculer sur le matelas pour que vous vous retrouviez l'un en face de l'autre. Tu t'en veux pas mal de capituler aussi facilement. Et en même temps, il n'y a rien que tu puisses faire contre ça. C'est bien trop intense ce que tu ressens avec et pour elle. Bien trop fou. Et bien trop incontrôlable surtout. Ce qui explique la raison pour laquelle tu restes là à te laisser faire. Conscient de son regard qui pèse sur ton visage. Alors qu'elle semble avoir un besoin réel de te retrouver pleinement et de ré-apprendre tes traits par coeur. Tu n'as plus aucune raison de lutter. C'est bien trop agréable pour que tu t'y risques. Et tant pis si, une fois de plus, tu tombes de haut. Plus les minutes passent et plus tu songes que t'as connu pire dans ta vie. Que ce n'est pas si grave. Que tu auras au moins pris le temps d'apprécier tout ça. Tu fermes les yeux lorsque ses lèvres se font exploratrices sur la peau de ton visage. Tu profites en silence. Tranquillement. Elle se rapproche plus encore de toi la petite sorcière, en glissant un bras sous les oreillers pour que son corps vienne de nouveau épouser la forme du tien et que l'une de ses jambes échoue sur ta hanche.[color=teal] Si on parle de ce genre de faim ...[/colo] Mine de rien, tu viens perdre une main entre ses cuisses pour aller caresser le mont de Vénus du bout des doigts. Tu ne descends pas plus bas. Te contentes de provoquer avec tendresse dans le fond. Encore. Toujours. Il faudra attendre la fin de ma clope. Et tu conclus avec un baiser avant de te relever sans vraiment prévenir.

Jamais à l'aise bien longtemps avec les gestes de tendresse. Surtout conscient de tout ce que ça implique et du risque que tu prends maintenant avec elle. Tu vas t'attacher beaucoup trop violemment, une fois de plus. Alors tu t'éloignes pour aller attraper une bière dans le frigo qui ne semble être remplis que de ça. Et attrapes ton paquet de clopes et le cendrier qui va avec et qui traînes du côté de la fenêtre. Très vite tu retrouves ta place sur le matelas, à côté d'elle. Tirant le drap frais sur ta taille lorsque tu poses ton dos contre le mur. Tu lui tends ton paquet de clopes ouvert pour lui en proposer une après en avoir glissé une entre tes lèvres. Peut-être que tu pourrais en profiter pour m'rappeler la raison pour laquelle tu t'es tirée. Bien sûr que t'as besoin de mettre des mots sur ces trucs là. Et peu importe que ce soit le bon moment pour ça ou non.

CODAGE PAR AMATIS



@Amy Mikkelsen XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939  XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 2625458459
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty Jeu 30 Jan - 2:50

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Tu ne saaurais dire ce qui t'as plu en premier lieu chez Joshua. Faut dire que votre première rencontre fut des plus étranges et mouvementées alors que l'un de ses collègues te faisait valdinguer par le bras pour te proposer de bosser pour lui. Et par bosser, il entendait vendre ton corps. Toi t'étais tranquille, en tailleurs sur ton trottoir à attendre que la journée se termine pour pouvoir tenter de te dénicher un petit truc à te mettre sous la dent. Tu souriais aux passants, leur souhaitant la bonne soirée avec l'espoir de les arrêter assez longtemps pour qu'ils gagnent l'envie de te refiler une petite pièce ou au moins un sourire. Cet homme là s'est contenté de te soulever de terre en te grondant au visage que l'argent ça s'mérite et que les gonzesses comme toi feraient mieux d'apprendre à fermer leurs bouches plutôt que de piailler à tout vas. Son étreinte contre ton poignet se voulait imposante, elle te faisait presque mal et pourtant tu ne t'arrêtais pas de sourire. Même si dans le fond, t'avais peur de cet homme et de son haleine embaumant l'alcool. Tu voulais surtout pas le mettre en colère, qu'il vienne à taper une scène en pleine rue. Les passants, eux, se contentaient de te passer à côté sans te porter secours. Sans t'aider. Si tu te faisais emmerder, c'est que tu l'avais sûrement mérité pas vrai? Si cet inconnu s'en prenait à toi c'est que tu l'avais évidemment mit en colère. Si Joe n'était pas apparu pour le résonner, t'ignores ce qui aurait bien pu se passer. Mais t'es persuadée que t'aurais fini par passer un sale moment.

T'étais jeune à l'époque, âgée de dix huit ans à peine et des envies plein la tête. Tu voulais rencontrer autant de personnes qu'il n'existe de prénoms pour ces derniers. Visiter le monde et parcourir le globes pour percer ses petits secrets. Tu voulais protéger ces gosses de la rue sur lesquels tu t'es mise à veiller à la place de la vieille Pixie, réussir à sortir de cette misère pour prouver à tous le monde que tu n'as besoin de rien ni personne pour mener ta barque. Parce que ta liberté a toujours été ton bien le plus précieux. Ton libre arbitre est la chose que tu chéris le plus et ce depuis des années, bien heureuse de ne pas t'être faite lobotomisée par les Mikkelsen et leurs dictats bien à eux. T'étais pas vraiment de taille à envoyer chier l'armure à glace qui te malmenait en plein Queens, tout juste bonne à t'excuser en baissant les yeux contre les trottoirs. C'est là qu'il est arrivé, sans que tu ne t'en aperçoives. Sans que tu ne t'en rendes compte. Avec sa mine renfrognée et ses yeux faits d'orages. Il s'est contenté de quelques mots, pas grand chose. Aucune violence. Puis son ami est venu lâcher ton bras et ils ont tous deux reprit leur route loin de toi. Tu ne pensais plus le revoir, jamais ton inconnu. Jusque à ce que Joe ne revienne te voir une fois. Puis une autre pour te déposer à manger. Ensuite tu lui as proposé d'aller boire une bière en ta compagnie, puis une seconde. Jusqu'à perdre toute notion du temps, jusqu'à ce que l'aube ne vienne se dessiner à l'horizon. En vérité, vous étiez déjà dépendants l'un de l'autre et ce dès le début. Vous étiez trop aveugles pour vous rendre compte, bien trop fiers pour ne serait-ce que reconnaître la réalité.

T'as passé les trois plus belles années de ta vie à ses côtés. A vous aimer sous les draps et chamailler pour des idioties. Trois ans passés à vous faire confiance, à dessiner un début de quelque chose en compagnie de l'autre. T'es persuadée que combien même tout vos efforts votre histoire aurait connu le même dénouement à l'époque. Peu importe votre complicité, votre facilité à vous comprendre sans même parler. Vous étiez trop différents bien que complémentaires. Tu n'étais clairement pas assez forte ni têtue à l'époque pour pouvoir te faire entendre réellement de Joshua. Pour pouvoir le faire réellement se remettre en question, réussir à réellement te faire entendre. Tu t'en es rendue compte, t'es descendue de ton petit nuage après une chute de plusieurs étages pour t'écraser au sol avec violence tel une poupée désarticulée. Tu t'es heurtée de plein fouet à qui il était réellement et le temps d'un quart de seconde tu t'es sentie effrayée. Pendant un tout petit quart de seconde tu ne t'es pas sentie protégée par ton tatoué, tu l'as trouvé froid et hostile. D'une façon qu'il ne l'avait jamais été avec toi lorsqu'il t'as repoussé pour te remettre à ta place. Puis les coups se sont mit à pleuvoir à nouveau contre la carcasse entre ses mains avec plus de rage encore. Toi t'as fait le choix de la facilité et t'as tourné les talons. Sans même réfléchir deux secondes, sans même prendre le temps. Tu t'es mise à courir jusqu'à t'époumoner. Jusqu'à ce que tes poumons ne te fassent mal et que tes jambes aient l'impression d'être coupées par l'effort. Sept ans, c'est un temps foutu long sans la personne que l'on aime et pourtant c'est ce qu'il t'aura fallu pour être prête à lui revenir. Envers et contre tout.

T'aimes le voir sourire ton tatoué lorsque tu lui glisses que tu cries encore famine en retombant contre le matelas à ses côtés. Tu te doutes bien que forcément, il reste plein de retenues à ton égard. Tu te doutes qu'il se retient de rire et d'être aussi doux qu'il pouvait l'être à l'accoutumée. C'est contre ses lèvres que tu réponds à sa remarque aussi joueuse que possible. "J'ai faim de toiiiiiiiii! De toi, toi, encore toi et rien que toi." Que tu te mets à ronronner en l'embrassant de part et d'autres. Ses lèvres, ses fossettes, le bout de son nez et même son front passent au crible de tes lippes. Tu glisses tout contre lui, l'un de tes bras glissant sous les nombreux coussins et oreillers et ta jambe devenant joueuse à s'inviter contre la hanche de ton hôte. Vos regards sont brûlants, luisent de plaisir. Ces retrouvailles sont belles, parfaites. Pour rien au monde tu n'aurais voulu le retrouver dans une autre situation que celle-ci. Tu feules de contentement lorsque l'encré semble comprendre ton message faussement subliminal et qu'il te souffle à nouveau d'autres mots bien brûlants alors que l'une de ses mains s'invite tout contre ton corps pour te taquiner. Tu feules de contentement, te presses un peu plus à lui et à ces doigts aventureux et foutrement mutins d'autant plus lorsque ton barbu s'extirpe du lit aussi nu qu'il se peut pour se fumer une petite clope d'après partie de jambes en l'air. Tu te redresses difficilement en ronchonnant, les yeux traînants contre son fessier parfait lorsqu'il s'éloigne de toi de quelques pas. Tu siffles, enjôleuse. "C'est que t'es taillé comme un putain de dieu grec." Que tu ajoutes, soudainement admirative que tu te veux être avec une frimousse joueuse sur la gueule. Ce n'est qu'une fois les mains bien pleines que ton tatoué te rejoint à nouveau en se foutant sous les draps. Une clope ne tarde pas à parer ses lèvres, paquet tendu en ta direction que tu refuses poliment. "J'ai mieux, merci!" Tu lâches dans un gloussement en tentant d'attraper ton sac à dos du bout de tes doigts. T'as pas vraiment envie d'une clope mais tu ne dirais pas non à un bon petit joint de weed pour venir alléger encore plus l'humeur ambiante.

Alors que tu sors une vieille blague à tabac de ton sac, les mots de Joshua te cognent avec violence. Te frappent en plein dos pour atteindre le cœur avec facilité. Plusieurs secondes de silence s'écoulent après les derniers mots du tatoué, tu prends le temps de réfléchir à comment lui dire. Comment lui faire comprendre ce que t'as pu ressentir il y a de ça sept ans. Qu'est-ce qui t'as poussé à prendre la fuite aussi lâchement. "On perd pas d'temps à ce que je vois." Tu te mets à marmonner tout bas, l'attirail du parfait rouleur entre tes doigts. Prévoyante que t'es, t'as déjà plusieurs sticks roulés d'avance alors pas besoin de se plier en quatre pour un collage fou furieux tu n'as plus qu'a te tirer une batte et l'allumer. Le pétard vient trouver tes lèvres, la flamme du briquet de ton hôte que tu dérobes pour allumer ce dernier en tirant dessus lourdement. T'inspires en te glissant sous les draps que tu remontes quant à toi jusqu'à ta poitrine. Le lit est sans dessus dessous après votre petite partie de jambe en l'air et toi tu t'attendais bien à tout sauf à une bombe de ce genre. T'aurais dû t'en douter, c'est bien son style à ton barbu de ne pas tourner autour du pot. Jamais. "Tu te rappelles de cette soirée là au moins?" Que tu lui demandes d'un ton neutre, sans aucune agression. Tu lui en as voulu, pendant un temps. D'être ce qu'il était. Puis tu t'en es voulue à toi qui te pensais si tolérante. On ne change pas quelqu'un qu'on aime, on le prend comme il est. Qualités comme défauts. Toi t'avais pas les épaules pour supporter sa colère à l'époque. "Tu te souviens de nos derniers instants ensemble?" La dernière journée, la dernière heure. Les dernières minutes, secondes avant ton départ précipité et foutrement soudain. Toi tu te souviens de ses grondements rauques à ton égard lorsque tu tentais de le résonner. Tu te rappelles des craquements d'os répétés sous ses phalanges colériques et avides d'hémoglobine. Nouvelle taffe de Mary dans les poumons, ton regard se décolle du cône serré entre tes doigts pour tomber sur les traits de ton encré. Tes yeux bleus clairs interrogent les siens, tu te demandes s'il s'en souvient vraiment ou si cette scène n'était qu'une parmi tant d'autres. "J'ai eu peur Joshua. J'ai eu peur des coups, de ta haine. Peur de ne jamais réussir à te ramener à moi. J'ai essayé de te faire entendre raison, j'ai essayé de t'apaiser. J'y arrivais normalement. Mais la façon dont tu m'as regardé cette nuit là... Le froid dans tes yeux..." Rien que de te refaire la scène, c'est un violent frisson qui secoue ton échine. T'es la seule et l'unique coupable, tu t'es crue presque toute puissante et tu t'es faite rattraper par la réalité. "Rien de ce que je pourrai dire ne saura rattraper ces sept années. Mais j'ai regretté tu sais, d'être partie. Aussitôt une fois la ville quittée." Bien sûr que t'es désolée, bien sûr que si tu le pouvais tu ferais les choses différemment. T'as grandis, t'es devenue plus responsable. Plus stable. Aujourd'hui, plus rien ne saura te pousser à la fuite. Ni ses bêtises, sa colère ou lui tout court. T'es revenue pour ne plus jamais, jamais l'abandonner.

(c) DΛNDELION


@Joe Beckford XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty Dim 2 Fév - 14:29




xii the hanged man.



Absolument rien ne pouvait te pousser à penser qu'un début d'histoire allait naître entre vous, la première fois que t'as posé tes yeux sur sa frêle carcasse. Quand bien même sa beauté est venue te sauter aux yeux dès la première fois. Quand bien même t'as été heurté de plein fouet par tout ce qu'elle pouvait bien dégager à ce moment là. Elle semblait plus frêle et fragile encore, face au type qui la malmenait sans vergogne. Une fragilité qui a eut le don de secouer un truc dans ta cage thoracique. Ce n'est pourtant pas comme si tu étais du genre à être intéressé par les gamines un peu fragile.  Elles ont plutôt tendance à t'arracher des soupirs de lassitude et des commentaires acerbes, ces filles là. A te lasser au premier coup d'oeil et à te filer surtout l'envie de tourner les talons pour t'en aller. Mais Amy, elle a tout de suite été différente. Sans doute la profondeur de ses grands yeux bleus à demi planquer par une frange des plus sombres.  Sans doute ses nombreuses tâches de rousseur que tu trouverais stupides sur un autre visage que le sien. Un peu de tout ça. Ou rien du tout, tu ne sais plus trop.  Tu sais seulement sans l'ombre d'un doute, qu'elle t'a fasciné dès la première rencontre.  Que t'a été suffisamment captivé et attiré par elle, pour vouloir la revoir. Encore. Et encore. A chaque nouvelle rencontre, un mot de plus pour elle. Une attention de plus aussi. Aussi discrète que possible mais pourtant bien présente. Jusqu'à ce que ces rencontres ne deviennent une jolie habitude. Contre laquelle tu n'as pas eus la force de lutter bien longtemps. Et parce qu'elle a fait en sorte de se payer un petit studio, t'as pu la voir de plus en plus souvent. De plus en plus intimement surtout.

Tu ne savais pas que t'étais capable d'éprouver des sentiments aussi humains que ceux là, avant de la rencontrer et de la fréquenter elle. C'est pourtant bien ce qui est arrivé. T'as viré accro. Sans doute même amoureux, quand bien même tu n'as jamais eus le courage d'affronter ces mots là. Moins encore de les lui dire de façon claire. Mais tu l'as montré, sans doute. De façon maladroite et parfois carrément idiote. T'étais trop accro à elle pour pouvoir faire autrement. Trop accro pour lui donner la moindre raison de souhaiter te fuir. C'est pourtant bien ce qu'elle a fait. Malgré tes nombreux efforts. Et malgré toute la douceur et la tendresse dont tu parvenais à faire preuve à son égard, elle a pris la fuite. Du jour au lendemain et surtout sans prévenir. Elle a disparu et tu n'as rien pu faire pour la retrouver.  Tu ne sais pas si tu aurais eus le courage et les mots justes pour tenter d la retenir, si t'avais su. Mais d'une façon ou d'une autre tu aurais au moins essayé ça.  Parce que ça valait le coup d'au moins tenter. Parce que t'étais incapable de t'imaginer sans elle à cette époque. Elle t'a beaucoup trop apporté pour ça. Elle a mis de la pommade sur tes douleurs aussi bien physiques que mentales. Quand t'étais en sa compagnie, la rage en toi semblait sous contrôle. Jusqu'à ce fameux soir où t'as été incapable d'entendre raison. Mais ça restait toi. C'était toi quand t'étais sans elle. C'est redevenu toi H24 quand elle a disparu de la circulation. Quand elle a lâchement pris la fuite. Certainement parce qu'elle a réalisé qui tu étais réellement. Parce qu'elle portait des œillères jusqu'à ce fameux soir. Parce qu'elle refusait tout simplement de voir l'évidence en face.

Tu ne sais pas pendant combien de temps elle restera cette fois. T'aimerais avoir la force de la tenir à distance de ton coeur en attendant qu'elle prenne encore une fois la fuite. Mais tu sais que c'est peine perdue d'avance. Que la glace qui entoure ton coeur, est déjà en train de fondre comme neige au soleil. Il suffit que tu poses les yeux sur elle plus de quelques secondes, pour ça. Et le naturel qu'elle affiche quand elle se fait taquine et joueuse. Désireuse d'une nouvelle étreinte, tout de suite après la première. Elle n'hésite pas une seule seconde à le dire haut et fort. Elle parvient même à faire rouler un grognement sourd dans ta gorge, quand elle  vient déposer une pluie de baisers des plus agréables sur ton visage. Tu fermes les yeux et te laisses faire bien volontiers. Mais refuses de poser le regard sur elle tout au long de la manoeuvre. Parce que ce serait trop aisé alors, de capituler et de répondre favorablement à sa requête plus ou moins formulée. Le fait est que tu ne peux te permettre de retomber aussi facilement. Tu te dois de lutter un minimum. Raison pour laquelle tu fuis, littéralement, le lit. Pour aller attraper ton paquet de clopes qui repose sur le rebord de la fenêtre. Qui te sert tout autant d'étagère que de siège, certes. A défaut d'avoir tous les meubles nécessaires pour ça. Sa remarque concernant ton corps, parvient à t'arracher un semblant de rire. Que t'as vite fait de regretter d'ailleurs. Tu regrettes un peu qu'elle ait encore tout ce pouvoir sur toi. De quoi te frustrer au plus haut point. Et en même temps, peut-être pas tant que ça. Tu ne réponds évidemment rien mais ne te fais pas prier pour la rejoindre sur le matelas qui repose à même le sol.

Clope allumée au coin de la bouche alors qu'elle même est encore en train d'extirper ce dont elle a besoin et envie de son sac, tu abordes le fameux sujet. Celui qu'elle n'a probablement pas envie d'aborder tout de suite de son côté. Mais parce que c'est important pour toi, tu n'as aucune envie d'attendre plus longtemps. T'as besoin de mettre les choses au point tout de suite. S'il te faut garder tes distances pour éviter de revivre ce que tu as vécu il y a sept ans, il te faut le savoir dès à présent. J'ai pas d'temps à perdre. Que tu te contentes de lui répondre quand elle se veut ronchon. Un comportement qu'elle t'a ouvertement piqué. C'est toi qui ronchonnes d'ordinaire. Qui te montre renfrogné et mécontent pour un oui ou pour un non. C'est donc dire à quel point le sujet lui pose souci à la brune nouvellement blonde.  Tu te contentes de hocher positivement la tête aux deux questions qu'elle finit par te poser. Tu te refuses à avouer à voix haute que tu ne t'en rappelles même que trop bien. Et que tu te souviens de chaque instant que tu as eus "la chance" de partager avec elle. Tu n'as pas envie de lui faire ce cadeau. Mais tu attends tes explications en revanche. Auxquelles tu penses avoir droit depuis le temps.  Quand commencent les explications de sa part, ton visage se ferme. Ton regard se fait acéré et tes mâchoires se crispent.  T'as envie de grogner, de l'insulter et de lui ordonner de quitter ton appart et ta vie dès à présent.  Parce qu'elle a tout l'air de t'avoir cru capable de lui faire du mal ce fameux soir. Parce qu'elle a douté de toi, sans l'ombre d'une petite hésitation.

Tu te contentes d'un grognement quand elle achève son petit récit avec des regrets formulés. Qui ne parviennent pas à apaiser outre mesure le semblant de rancoeur qu'elle vient de réveiller en toi et la colère en demi teinte. Alors tu m'as cru capable de m'en prendre à toi ? Que tu demandes froidement, en détournant le regard. Elle a eut peur de toi ce soir là. Tu devrais culpabiliser. Ce n'est pourtant pas le cas. Tu pars du principe qu'elle a toujours su qui tu étais. Qu'elle a toujours été bien au courant des démons qui faisaient partie intégrante de toi. Tu ne lui as jamais caché à Amy, qui tu étais. Tout entier. Et la raison pour laquelle t'as viré à ce point accro pour sa petite personne, c'est justement le fait qu'elle t'ait accepté tout entier. Ou du moins, qu'elle ait tenté de le faire croire. Tu n'es plus sûr de grand chose aujourd'hui. Alors qu'elle avoue sans hésitation aucune, avoir eut peur de toi ce soir là. Si t'as regretté, pourquoi t'es pas revenue plus tôt ? Que tu l'interroges, toujours froid au possible et le regard de retour sur son visage. A tâcher, de toutes tes forces, de ne surtout pas lui montrer trop d'émotions. Elle ne le mérite pas. C'est ce dont tu te persuades à l'instant présent alors que les raisons de son départ ne sont pas faites pour te plaire. Tout au contraire. Tu lui en veux pour tout ça, sans surprise réelle. Sans aucune surprise.

Tu t'attendais peut-être à c'que je change avec le temps ? Le ton est maintenant à l'ironie alors que ton regard sombre et orageux continue de détailler ouvertement son joli minois. Qui t'a, certes, bien trop manqué pour que tu puisses le lui avouer ouvertement. Tu lui en veux aussi beaucoup trop. C'est la seule chose à laquelle tu parviens à te raccrocher pour le moment. La seule raison pour laquelle tu peux la regarder droit dans les yeux sans lui avouer qu'elle t'a manqué elle aussi. Beaucoup trop. C'est ça Amy ? Tu pensais qu'le temps me serait bénéfique et qu'à ton retour t'allais r'trouver un type complètement changé ? Tu laisses entendre un nouveau bref rire qui se veut toujours aussi ironique. Parce que t'es frustré, énervé, blessé un peu aussi.  Parce que tu ne comprends pas tout ce petit cinéma de sa part. A croire que tout était calculé. Qu'elle est partie en sachant très bien qu'elle allait revenir. Mais seulement une fois certaine que tu aurais changé. Tu crois qu'je me serais tapé mes trois années d'prison si t'étais resté ? Parce que t'es clairement, et sans la moindre honte, à deux doigts de lui foutre ça sur le dos à Amy.

CODAGE PAR AMATIS



@Amy Mikkelsen XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939  XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 2625458459
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty Lun 3 Fév - 1:51

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

T'ignores ce qu'aurait pu devenir votre histoire si tu n'étais pas partie si précipitamment. Est-ce qu'à l'heure actuelle vous seriez au même stade qu'il y a sept ans? Est-ce que vous seriez devenu un couple, un vrai finalement? Ou vous auriez laissé le temps vous diviser, vous séparer pour de bon? Tu n'en sais rien, avec Joshua tu n'as jamais vraiment su. Vous ne planifiez jamais rien, viviez au jour le jour et cela vous allait très bien comme ça. Vous étiez nettement plus jeune, t'étais bien plus naïve et insouciante que tu ne peux l'être encore en ce moment. Peut-être que si ce n'était pas ce mauvais choix là que tu faisais, tu aurais pu faire pire? Ou ne rien faire du tout, continuant d'être là envers et contre tout pour lui. Il est clair que tu n'aurais jamais dû lui tourner le dos. Tu as eu tout le loisir du monde de te torturer pour tes actes pendant ces sept longues années sans la moindre nouvelle. Tu sais que ta disparition n'a pas dû lui faire plaisir, tu le savais qu'à ton retour il se montrerait hostile et rancunier. Tu t'attendais à galérer bien plus d'ailleurs mais heureusement pour toi certaines choses sont immuables et ce peu importe l'absence ou le silence. Vous êtes de ce genre là, ces personnes dont les sentiments sont indélébiles. Peut être parce qu'ils ont tout de ce qu'il y a de plus sincère?

Vous étiez maladroits à l'époque, fuyant constamment la communication l'un comme l'autre sur les choses qui pouvaient réellement importer. Vous n'étiez jamais réellement sérieux, comme si cela vous effrayait bien trop. Bien pour ça que vous ne vous êtes jamais collé la moindre étiquette, ne vous êtes jamais officialisés le moins du monde. Vous ne vous êtes même jamais dit que vous vous aimiez. Pourtant, tes sentiments à son égard étaient déjà bien fort à l'époque. D'une force sans pareille. Jamais avant Joe tu n'as aimé quelqu'un de cette façon. Il est le seul à avoir touché ton cœur de cette façon. Le seul à l'avoir touché tout court pour dire vrai. C'est comme si vous étiez deux moules fait pour s'imbriquer parfaitement l'un dans l'autre, comme si vous vous poussiez mutuellement à donner l'meilleur de vous même. Vous vous disputiez parfois, rien de vraiment violent. Généralement de la jalousie que tu ne pouvais pas comprendre, toi qui n'avais d'yeux que pour lui depuis votre rencontre. Comme incapable de te séparer de lui, te nourrissant de ses éclats de rire que t'as su glaner à bout de beaucoup de patience. De la chaleur de ses bras qui ont su t'accueillir de nombreuses nuits pour que tu puisses t'y blottir chaleureusement. Jamais tu n'as posé les yeux sur un autre homme que lui, jamais tu n'en as trouvé un seul attirant ou intéressant. Aucun ne lui arrive à la cheville, peu importe ses blessures et ses démons. Peu importe sa colère et ses défauts. Il aurait pu n'avoir qu'un seul bras, être curé que tu l'aurais aimé tout autant. Tout pareil. Sans faire la moindre différence.

Vos retrouvailles ont tout de ce qu'il y a de plus magique jusqu'ici. Bien plus que tu ne t'étais autorisée à l'imaginer. T'as un petit côté parano bien à toi quand même, à toujours imaginer le pire avant le meilleur. Tu t'attendais à des éclats de voix de sa part, une pluie de reproches que tu pensais finalement avoir réussi à esquiver. Pas loupé car c'est à peine votre étreinte fauve terminée que le fâcheux sujet concernant ton départ arrive sur le tapis, balancé par un Joe la clope au bec. Refusant poliment sa clope, c'est sur un pétard que tu te mets à tirer longuement. La weed s'insinuant dans tes poumons avant que tu ne la recraches par le nez, tu prends le temps de réfléchir de quelle façon prendre le taureau. Par les cornes, évidemment. A quoi bon tourner autour du pot alors que ton tatoué semble bien décidé à récolter des réponses. Après tout, tu lui dois. C'est toi qui est partie, il a toutes les raisons de t'en vouloir et d'être plein d'amertume. Alors entre deux taffes, tu lui rappelles cette nuitée. Celle où tout a dérapé, celle où il s'est montré bien plus violent qu'à l'accoutumée. Tu n'as pas réussi à le résonner, tu n'as pas réussi à le maintenir lucide sans qu'il ne se noie dans sa colère et cette noirceur faisant partie intégrante de lui. Il s'est contenté de te grogner dessus, le regard mauvais lorsque tu as eu le malheur de poser ta main sur son bras comme pour l'arrêter de ruer ce pauvre homme de coups tous plus violents les uns que les autres. Tu te rappelles du moindre craquement de ses os, du moindre gémissement de la victime perdant peu à peu connaissance. C'était trop pour toi, bien trop pour que tu ne puisses le supporter. Tu n'aurais pas pu rester là alors qu'il semblait bien décidé à éteindre le mec ayant eu le moins de chance possible ce jour là. Les draps remontés tout contre ta poitrine pour dissimuler ton corps à nu, tu portes à nouveau ton pétard à tes lèvres. Tu le sens crispé à tes côtés, presque furieux. Comme s'il était prêt à t'attraper par le bras pour te jeter dehors comme une malpropre.

Le ton de sa voix se veut nettement plus glacial qu'un peu plus tôt, son regard fuyant le tien. Tu te sens idiote, forcément. "Je n'ai jamais pensé que tu aurais pu t'en prendre à moi Joshua. Jamais c'est bien clair?" Que tu lui demandes avec un air grave et sérieux étant presque étranger à ton visage. Jamais tu n'as imaginé ton encré lever la main sur toi une seule fois, tu sais pertinemment qu'il préférerait se la couper plutôt que de s'en prendre physiquement à toi. Tu le sais qu'il serait incapable de se pardonner si il venait à fauter de la sorte. Tu n'as jamais pensé que Joe puisse être une mauvaise personne, un monstre. Tu penses qu'il est tout simplement esquinté lui aussi. Incompris. Lorsque le barbu reprend, c'est pour te poser une nouvelle question et cette fois-ci ses yeux s'arrêtent froidement sur ta petite personne. Si t'es pas revenue, c'est parce que tu ne pouvais pas le faire. Que tu ne pouvais pas supporter les choses telles qu'elles étaient en l'état. Tu n'étais pas assez. "Si j'étais revenue de suite, qu'est-ce qui aurait changé? Aurais-je été plus courageuse? Tu aurais renoncé à cette colère qui te dévore sur une simple demande de ma part? C'était nécessaire et tu le sais aussi bien que moi." Tu n'es pas froide le moins du monde bien au contraire, tes yeux transpirent la sincérité. Tu joues la carte de la franchise, toi qui est si mauvaise menteuse. Mais tu ne tardes pas à te faire attaquer cette fois alors que les yeux du baraqué virent à l'orage et qu'il se veut d'une ironie lui étant si propre. D'un geste de main, tu viens cendrer dans l'espèce de cendrier posé sur le lit en votre compagnie. Tu souffles tout bas. Tu ne tentes pas de l'interrompre tout comme il a respecté ce que tu avais à lui dire un peu plus tôt. Tu te prends sa méchanceté en plein visage surtout lorsqu'il t'accuse presque d'être la raison de son enfermement derrière les barreaux trois ans durant.

D'abord, ta mâchoire se décroche. Il n'y a que le mot "prison" qui tambourine dans ta tête inlassablement. Pourquoi? Pour quel motif et quelle raison valable? Tu ne réfléchis pas et te retourne vers lui alors que tu lui décoches un léger taquet à l'arrière de son crâne, une mine dure sur ton visage. "Joshua Beckford j'peux savoir ce que t'as foutu pour te retrouver dans un merdier pareil?!" De toutes les personnes au monde, tu dois bien être la seule à l'appeler par son nom et prénom complet. Tu râles, l'index pointé en sa direction tout à fait menaçant. Ou pas. Encore est-il que t'es abasourdie de ce que tes oreilles ont eu le malheur d'entendre. Trois ans d'enfermement, qu'est-ce qu'il peut bien avoir fait pour prendre une telle peine? "Non je ne m'attendais pas à ce que tu changes gros beta! J'vois que je ne me suis pas trompée d'après ce que tu me racontes." Tu te doutais bien que son comportement n'allait pas changer, tu en étais persuadée de retrouver le même qu'à l'époque. Le même qu'il y a des années maintenant. Tu souffles à nouveau, relâchant un nuage de fumée grisâtre. Tu te pinces le haut de la cloison nasale à la naissance de ton front, le visage camouflé par ta main alors que tu prends le temps quelques secondes pour remettre un peu d'ordre entre les accusations et les informations lâchées. Tu finis par relever le visage en sa direction, adouci. "C'est moi qui avait besoin de changer, pas toi. C'est moi qui avait besoin de me remettre en question, de continuer à grandir. J'étais pas assez il y a sept ans, pas assez pour te maintenir près de moi sans que tu ne t'échappes." Pas assez de caractère, bien trop naïve et innocente. Pas assez têtue, juste bonne à te laisser bouffer par n'importe qui était décidé à te malmener. T'as appris à t'affirmer, dire non, à poser tes limites. Tu ne te laisses plus marcher dessus par qui que ce soit. Certes ton petit gabarit n'est guère plus impressionnant par sa carrure, mais tes sept années de voyage à travers les US ont su faire de toi quelqu'un de plus sérieux, plus stable. Tu n'abandonnes plus maintenant, tu te bats. "La seule chose à laquelle je ne pouvais me résoudre était de t'imaginer heureux avec quelqu'un d'autre." Pour la première fois de ta vie, tu fais preuve d'égoïsme. Pour la première fois de ta vie, tu fais preuve de possessivité. Combien même il t'aurait fallu accepter que la page soit tournée définitivement de son côté. Vous qui avez tant à rattraper.



(c) DΛNDELION


@Joe Beckford XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty Lun 3 Fév - 17:49




xii the hanged man.



Tu penses mériter des réponses à toutes tes questions concernant le départ précipité de la jeune femme. Des réponses quant aux raisons qui l'ont poussé à rester à distance surtout. Parce qu'elle n'a jamais fait demi tour Amy. Et qu'elle a pris de sacrés distances avec toi et la ville de New-York, pour que vos routes ne se croisent jamais plus comme ça a été le cas. Forcément que t'as un peu de mal à piger son retour si soudain. Et sa ferme décision à rester. T'es bien incapable de savoir si tu peux ou dois réellement lui faire confiance ou non. Il te faudra certainement du temps avant de capituler ne serait-ce qu'un minimum. Tu ne peux que lui offrir un nouveau regard sombre quand elle insiste sur le fait qu'elle n'a jamais pensé que tu pourrais lui faire le moindre mal. Tu as donc officiellement de plus en plus de mal à piger où elle veut en venir. Et le pourquoi du comment, tout simplement. Rien n'est clair pour toi. Rien n'est logique. T'aimerais être en mesure de comprendre. T'as vraiment envie d'essayer. Mais ça reste flou. Alors ça n'explique pas pourquoi ce soir là plus qu'un autre. Que tu ne peux que grogner, frustré au possible par ces échanges qui ne semblent pouvoir mener à rien du tout. Ce n'est pourtant pas faute de vraiment le souhaiter. D'avoir réellement envie et besoin de comprendre pour gérer la chose au mieux. Tu n'as jamais eus la sensation qu'elle était mal à l'aise en ta présence Amy. Comme tu ne lui as absolument jamais caché qui tu étais vraiment. Pour qu'elle n'oublie jamais de quoi t'étais capable, quand bien même tu lui donnais l'impression d'être un adorable agneau tant tu pouvais être doux avec elle.

Tu grondes quand elle rappelle que rien n'aurait changé si elle était revenue plus tôt que ça. J'ai pas changé moi. Il te semble même que c'est tout le contraire qui s'est produit. Qu'au lieu de devenir "mieux", tu es devenu "pire". Parce que plus rien ne pouvait t'arrêter. Parce que jamais ta rage ne semblait pouvoir retomber. T'es devenu une boule de nerf constante et dévorante après son départ. Et jamais aucune femme ni aucune autre personne, n'est parvenue à t'apaiser. Ni en surface, ni en profondeur, ni quoi que ce soit du genre. En revanche, t'en as blessé un paquet, de personnes. Émotionnellement, psychologiquement, physiquement. T'as continué de faire mine de t'amouracher pour pouvoir squatter les demeures des minettes célibataires les plus riches qui soit. Passant ainsi d'une fille à une autre, d'un appartement à un autre, sans te soucier du mal que tu pouvais bien faire sur ton passage. Sans en jouir non plus pour autant. T'es juste trop égoïste pour te soucier pleinement des autres Joe, ça n'a rien d'un secret. Tu ne penses qu'à ton bien être personnel, de manière générale. Et il n'y a qu'avec ta jolie brune que tout semble être différent. Avec elle t'es un tout autre homme. Mais parce qu'elle t'a fait ressentir des choses que jamais aucune autre personne ne t'a fait ressentir. Et que, tout naturellement, tu as eus envie de faire toujours plus d'efforts pour ses beaux yeux. Et pour lui correspondre au mieux tant qu'à faire. Ne jamais lui donner de raison de vouloir mettre fin à vous. Ce qui a été peine perdue. Elle est partie Amy. Qu'importe la raison pour laquelle elle a fait ça dans le fond. Le fait est qu'elle est partie. Sans un regard en arrière. Sans une once d'hésitation.

Tu ne tardes pas à reprendre la parole. Acide dans tes mots. Dans le reproche que tu lui fais. Dans le sous entendu des plus clairs qui vient avec surtout. Tu émets l'idée que ta peine prison soit entièrement de sa faute. Alors même que tu ne sais que trop bien que c'est impossible. Tu ne sais pas ce qu'aurait été ta vie si Amy ne l'avait jamais quitté. Mais tu doutes qu'elle aurait pu faire de toi un homme meilleur sur du long terme et de façon plus large. Tu sursautes, un peu, quand elle t'offre une légère tape à l'arrière du crâne. C'est un regard plus surpris qu'autre chose que tu poses ensuite tout naturellement sur son visage. Vous vous êtes souvent chamaillés tous les deux. De façon puérile en règle générale. Et quand vous en arriviez aux mains, c'est que vous vous chatouilliez et vous pinciez pour tenter de vous calmer. Ce qui n'était finalement bon qu'à vous rapprocher l'un de l'autre et vous coller l'envie furieuse de vous perdre dans d'intenses étreintes. Continue comme ça et un jour t'arriveras vraiment à avoir l'air menaçante. Que tu ne peux t'empêcher de la railler alors qu'elle lève l'index en l'air pour se donner une mine sévère. Ce qui ne fonctionne pas trop mal, tu dois bien l'admettre. Mais pas sur toi. Tout au plus, ça te remue les entrailles et te colle de nouveau l'envie de la plaquer sur le matelas pour t'enfoncer entre ses cuisses. Mais aucune crainte quelconque pour le coup et tu te doutes qu'elle en est consciente. Qu'elle ne peut s'imaginer avoir le pouvoir de te faire peur. Pas de cette façon en tout cas. C'pas important. J'ai fait qu'trois ans. Que tu te contentes finalement de grogner en guise de réponse.

T'es bien plus intéressé par le reste de votre conversation. Et trop curieux de savoir quels sont les risques qu'elle soit de nouveau prise de l'envie de s'enfuir la jolie brune/blonde. C'est là tout ce qui t'importe dans l'immédiat. Nan. Pourquoi j'changerais ? Que tu fais mine de demander, en haussant les épaules. Toujours plus désinvolte. Trop peu soucieux des autres pour t'inquiéter du mal que tu peux causer sur ton passage. Il n'y a que le bien être de Amy elle même qui continue de t’importer. Il t'importait même quand elle était loin de toi. Parce que personne d'autre ne compte. Parce que jamais personne n'a fait l'effort de voir au delà de la colère qui t'anime de façon constante. Et que, rien que pour ça, tu ne pouvais pas laisser qui que ce soit s'approcher de trop près. Tu tires avec insistance sur ta clope, jusqu'à la consommer jusqu'au filtre et pouvoir l'écraser dans le cendrier perdu entre vous. Avant de ramener ton regard de nouveau très sérieux, sur elle qui se pince l'arrête du nez. Apparemment plongée dans ses pensées. Et la réponse qu'elle finit par t'offrir, te laisse incertain. Tu n'es pas bien sûr de piger ce qu'elle entend par là. Raison pour laquelle tu la regardes avec beaucoup de sérieux. Tu t'attends à une suite. Et quand elle arrive, tu ne peux que grogner dans ta barbe. Bestiole sauvage qui ne peut retenir ses grognements toujours plus sonores. Et t'as changé Amy ? Evidemment que tu lui poses cette question. Bien sûr que t'es curieux de savoir ce qu'il en est. Tu te doutes que oui, pour qu'elle ait finalement décidé de revenir. Ce n'est sans doute pas sans raison et sans être vraiment prête à ça.

T'sais que ça veut dire que tu pourrais n'plus me plaire ? Que tu ne peux que continuer. T'as aucune idée de ce en quoi consistent ces fameux changements chez elle. T'as bon espoir qu'il ne s'agisse pas de choses trop importantes. Tu n'es pas certain de pouvoir apprécier une Amy avec moins de douceur, moins de légèreté, moins de naïveté. T'aimais bien pouvoir lui raconter des salades pour la voir foncer droit dans le piège et pouvoir ensuite rire un peu d'elle. Jusqu'à faire naître une petite moue boudeuse sur ses lèvres que tu venais effacer des tiennes. Toujours plus tendres pour elle. Quant à l'éventualité que tu ais pu être heureux avec quelqu'un d'autre, tu trouves ça beaucoup trop idiot pour avoir la moindre envie d'épiloguer à ce sujet. D'autant plus qu'il ne faut pas compter sur toi pour te perdre en folles déclarations. Tu serais bien incapable que de lui avouer que t'es fou d'elle depuis le premier jour ou presque. Et que jamais tu n'aurais pu t'imaginer te foutre avec une autre nana. Pas de la façon que vous avez eus d'être ensemble tous les deux. Mais t'as bon espoir qu'elle en soit consciente dans le fond. Qu'elle sache que tu n'as jamais été avec une autre, comme tu as toujours pu être avec elle. Et en même temps, ça te frustre qu'elle puisse savoir à la perfection ces choses là. Qu'elle ne puisse avoir le moindre doute. Parce que tu m'imaginais m'foutre avec une gonzesse Amy ? Pour autre chose que pour l'argent ? Que t'ironises de nouveau, pour contourner autant que possible le sujet, sans pour autant l'éviter pleinement. Parce que ça n'a rien d'une solution non plus. Qu'il te faut bien l'affronter. D'autant plus que c'est toi qui as relancé la conversation sur ce terrain là. Pour savoir. Pour comprendre. Et tu n'es finalement pas beaucoup plus éclairé.

CODAGE PAR AMATIS



@Amy Mikkelsen XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939  XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 2625458459
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty Ven 7 Fév - 4:47

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Si le tarot t'as appris quelque chose, c'est de toujours écouter ce que les cartes pouvaient avoir à te dire et ce peu importe les présages. Il est facile de chercher de l'aide auprès de la divination pour répondre à certaines questions existentielles encore faut il être capable d'encaisser la réponse donnée. Les choses seraient bien trop belles et simples si tout allait toujours bien, que les tirages étaient toujours signes de bonne fortune. Que tu aimerais être l'une de ces tireuses à la main d'or comme certains les appellent, hors toi tu n'as pas de réel don si ce n'est ton empathie. Tu te contentes d'être à l'écoute de tout et de tout le monde, c'est comme ça que tu fonctionnes. Il en va de même avec tes decks que tu traites avec le plus grand respect en leur offrant un bain de soleil ou de lumière quotidiennement. Tu leur offre également un bain de rayons lunaires lorsque s'en vient une pleine lune, en outre tu fais très attention à tes outils de travail et tu prête toujours une oreille attentive à ce qu'ils peuvent avoir à te dire. Quelques jours avant votre dispute tu avais tiré à répétition une même dans tes séances personnelles. Et cette même carte t'es revenue il y a peu de temps, avant que tu ne décides de quitter la foire. Ta préférée, la numéro douze. Le pendu.

Beaucoup s'affolent lorsque cette lame apparaît, mais beaucoup méconnaissent le réel sens des arcanes. Toi c'est une carte que tu trouves sage. Elle prône la patience, la réflexion. C'est également un signe de prise de décision, de mouvement. Pour rassurer tes clients, tu blagues souvent sur le fait que le pendu est un peu comme une maman qui dirait d'écouter son point de vue et de respecter son ancienneté. Elle peut paraître intimidante mais à la fois fait preuve d'expérience. Lorsque tu l'as vu réapparaître de façon prononcée dans tes tirages la question de ton retour ne se posait plus. Il était temps pour toi d'appliquer tes propres conseils et d'affronter ce que le destin pouvait bien avoir en stock pour ta petite personne. Que les retrouvailles soit bonnes ou catastrophiques, c'est avec plein d'entrain et de motivation à reconquérir celui que tu as un jour abandonné que tu as quitté les tiens et t'es remise sur la route de la grosse pomme sept longues années après l'avoir quittée. Pour beaucoup tu es une fille simple d'esprit, une de ces débiles qui lit dans les étoiles et le marc de café. Mais toi t'y crois, dur comme fer. Plus que jamais. Rien ni personne n'est en capacité de t'arrêter si ce n'est Joshua lui même et t'espères sincèrement que cela ne soit pas dans ses plans prochainement. Premièrement t'as fais un sacré bout de chemin à travers les états unis pour lui revenir et puis en plus de ça t'es vraiment désolée d'avoir merdé. S'il pouvait au moins te laisser une chance de lui prouver, ça serait cool.

Tu tires comme un véritable pompier sur ta batte incandescente aux douces odeurs boisées. La fumée emplit tes poumons avant que tu ne la recraches en un large nuage de fumée grisâtre. "T'écoutes pas quand je parle, ça au moins c'est toujours pareil." Tu roules des yeux dans tes orbites alors que le barbu se met à gronder que cette fameuse nuit n'avait rien de plus que toutes les précédentes. Jamais tu ne l'avais vu dans un état pareil. Dans une colère aussi noire. Qu'aurait-il voulu que tu fasses? Que tu restes là, sagement, à le regarder démonter un parfait inconnu quitte à prendre sa vie sans broncher? T'as pas réussi à le remettre dans le droit chemin ce soir là, t'as pas réussi à le calmer et quitter les lieux en sa compagnie. Au lieu de ça t'es partie pour prendre la route. T'endurcir. Joe ajoute que lui, n'a pas changé d'un pouce. Ce à quoi tu te permets de souffler du nez, légèrement amusée. "Ça, j'ai cru le remarquer!" Si ce n'est qu'il est encore bien plus beau qu'à l'époque et que ton cœur bat encore plus fort la chamade, rien à signaler comme changements. Presque mesquin, l'encré sait comment te couper en plein élan. Tu te manges en plein visage la nouvelle concernant sa condamnation ferme qu'il a dû purger pendant trois années. Tu mets tout le reste sur pause, plus rien ne compte. Tu te veux pleine de reproches dans ton regard et presque flippante à tenter de lui jeter des éclairs avec ton regard qui ne doit absolument pas lui faire peur pour le moindre sou. "Mais JE suis menaçante môsieur Beckford!" Que tu t'indignes, ton index toujours pointé en sa direction. Le taquet derrière son crâne ne s'est pas fait attendre, pas plus que ton indignement face à la nouvelle qui tombe comme une claque en plein visage.

Trois ans d'enfermement, trois ans de prison. D'abord t'as la culpabilité qui te frappe. Et si t'étais restée Amy, est-ce qu'il se serait fait enfermé tout pareil? Aurais-tu réussi à lui éviter cette case là dans sa vie? "Taratata plus un mot! Vilain garçon va! J'peux savoir c'qu... NON! Oublies! J'veux pas savoir. Franchement Joe, t'es sérieux? Trois ans? T'avais pas mieux à faire?" Tu te pinces le haut de la cloison nasale, presque désespérée par sa désinvolture face à ce qui toi te sembles presque surréel. Il te demande à quoi bon il aurait changé pendant ton absence, c'est pas faux ans un sens. Mais tu veux pas lui donner raison, tu te contentes majoritairement de marmonner en essayant d'imaginer ce qu'il aurait bien pu faire pour se mettre dans de beaux draps de la sorte mais t'es loin d'être une délinquante toi alors t'ignores pas mal ce qui mérite trois années consécutives de prison pour quelqu'un d'aussi... passionné que ton tatoué. Mais la conversation revient très rapidement sur toi lorsque Joe te demande le plus sérieusement du monde si toi t'as changé. Tu te contentes de relever ton visage fièrement vers le sien sans flancher. Sans quitter son regard un seul instant, ne rien rater de cette œillade des plus franches que tu peux lui jeter, le cône entre tes lèvres. "J'sais pas, t'as qu'à essayer c'que tu voudras on verras si t'arrives à me faire lâcher prise." Presque insolente que tu te veux dans ta voix, le ton à la fois assuré et clair. "Tu pourras essayer tout ce que tu veux pour m'éloigner de toi Beckford mais j'compte plus filer et encore moins te laisser filer. Regarde t'as vu comment ils sont longs mes ongles? Bah j'les plante comme ça dans toi. Puis je sais que t'aimes ça alors fait pas ta mijaurée genre han t'as changé." Que tu claironnes tout en plantant cinq de tes griffes tendrement dans la peau tendre de son cou pour amener son visage au tien quelques secondes le temps de lui recracher ta fumée au visage, le rire aux lippes.

Il tente d'ironiser par la suite quand tu parles de ta peur de le voir avec une autre. Tu sais pas si tu dois être rassurée d'une telle réaction de sa part ou bien agacée qu'il le prenne de la sorte. Mais t'es pas franchement quelqu'un qui prend les choses au sérieux alors il peut bien tenter de se foutre de toi, ça ne fonctionnera pas franchement. "T'étais pas avec moi pour l'argent pourtant." Que tu te contentes d'ajouter, malgré toi. T'as presque parlé trop vite, comme si ta langue ne pouvait pas s'empêcher de se rassurer en prononçant de tels mots. Tu décides de rompre l'espace entre vous et tu décides de t'imposer une bonne fois pour toutes. Écrasant ton joint dans le cendrier, t'éloignes ce dernier en même temps que tu fais voler les draps pour te loger de nouveau à califourchon sur un Joshua adossé contre le mur. Tes yeux clairs se perdent de longs instants dans les siens plus sombres sans que tu n'ajoutes aucun autre mot. Tes mains se veulent joueuses, effleurent sa peau avec une lenteur infinie en espérant lui arracher une jolie chaire de poule. Ton visage se penche vers le sien, tes lèvres se perdant contre le creux de son oreille contre laquelle ton souffle vient passer à la fois chaudement et doucement. Ton cœur bat la chamade, tes bras se nouent autour de sa nuque et ta poitrine se colle à son torse. Tu ne le laisseras pas fuir, aucunement. Pas plus alors que l'un de tes bras se décroche pour continuer de s'aventurer sur ces flancs tatoués s'offrant à tes phalanges. "C'est maintenant que je te montre que j'ai changé mais pas en une... Comment tu disais déjà? Connasse froide et hautaine?" Que tu minaudes en mordillant le lobe de son oreille pour ponctuer ta phrase. Vile tentatrice que tu te veux être, cédant à l'envie et au manque criant de lui ressenti pendant ces sept longues années de séparation masochiste.

(c) DΛNDELION


@Joe Beckford XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty Dim 16 Fév - 9:53




xii the hanged man.



Tu te veux ronchon et méfiant alors que tu attends de vrais explications de la part de Amy. Tu ne peux faire autrement que te montrer fermé sur plusieurs niveaux, à son encontre. Pour la simple et bonne raison qu'elle n'a pas hésité à te tourner le dos et à disparaître totalement durant sept longues années. T'es encore bien en peine quand il s'agit d'essayer de comprendre la raison de tout ça. Ses explications n'ont rien de franchement claires pour le coup. Et c'est forcément juste bon à te rendre toujours plus curieux. Et désireux de toujours plus de réponses également. Quitte à ce qu'elle soit incapable de te les fournir. Tu peines même à ne pas rire quand elle te fait remarquer que tu écoutes toujours aussi peu. C'est plutôt que tu n'entends que ce qui te plait le plus. Ce qui te convient et qui va, tout naturellement, dans ton sens. Et en l'occurrence, t'as besoin de l'entendre te dire et te répéter la raison pour laquelle elle s'est tirée. Et la raison pour laquelle elle est revenue également. Et ce, que ça lui plaise ou non. Pour le coup, tu estimes qu'elle l'a bien cherché. C'est elle qui est partie après tout. J'ai juste un filtre à conneries. Que tu ronchonnes pour la forme. Plutôt que de simplement lui avouer que ça t'emmerde de ne pas avoir une réponse à la hauteur de ces sept années de silence et de distance. Parce que ça ne l'est assurément pas, que ça lui plaise ou non. Ceci dit, tu ne manques pas de lui faire remarquer que toi, tu n'as pas du tout changé. Que ça lui plaise ou non, t'es toujours fidèle à toi même. Et c'est tout juste bon à la faire ronchonner à son tour.

Elle se veut nettement plus menaçante quand il est question de cette peine de prison que tu as faite. Trois longues années passées derrière les barreaux. Des années durant lesquelles elle ne faisait pas partie de ta vie. Raison pour laquelle tu pars du principe qu'elle n'a pas son mot à dire sur l'histoire. Elle n'est pas d'accord, certes. Tu n'as pas le temps de te foutre d'elle et de son faux air menaçant, qu'elle t'offre une autre tape à l'arrière du crâne. C'est toi qui offres un regard sombre et menaçant cette fois. Ca suffit Amy ... Que tu grondes tout bas. La première fois t'a presque amusé. La seconde, nettement moins. Que ça lui plaise ou non. Tu lui permets bien des choses à Amy. Qu'elle n'essaie pas d'en abuser pour autant. Tu ouvres la bouche pour lui répondre le plus sérieusement du monde quand elle semble désireuse de savoir ce que tu as bien pu faire pour aller en prison durant trois années. Mais elle te coupe dans ton élan en poursuivant. Elle parle. Et parle encore. Finalement tu te tais et te contentes de pencher légèrement la tête de côté pour l'observer en attendant qu'elle termine ses questions et se taise enfin. En fait j'ai pris cinq ans. J'suis sorti plus tôt pour bonne conduite. Que tu penses bon et utile de préciser. Quand bien même tu te doutes pourtant que ça ne va pas du tout lui plaire. Que ça va même uniquement l'agacer et la faire ronchonner plus encore. Du moment qu'elle ne s'amuse pas à t'offrir un coup de plus à l'arrière du crâne et qu'elle se contente de râler et de te traiter de mauvais garçon. Si ça l'amuse et qu'elle pense vraiment que ça va y changer quoi que ce soit ...

Alors que toi tu t'amuses de tout ça maintenant que t'es libre, de son côté elle a l'air véritablement dépitée. A se pincer l'arrête du nez comme elle est en train de le faire, elle t'amuse plus encore, plus qu'autre chose. En retour, elle tente de te faire comprendre à quel point elle même a bien pu changer au cours de ces sept dernières années. Mais ça, tu demandes encore à voir afin de pouvoir en juger par toi même. Sa réponse te fait plutôt rire. Quand bien même elle ne se veut certainement pas si drôle que ça. C'est plus fort que toi. Elle t'amuse à jouer la femme de caractère en sachant qu'elle était si fragile par le passé. Elle se veut assurée comme jamais quand elle affirme qu'elle n'a aucune intention de s'en aller. Et qu'elle appuie ses dires avec ses ongles qu'elle vient presque tendrement planter dans la peau tatouée de ton cou. Je demande encore à voir. Parce que tu ne peux décemment pas lui offrir toute ta confiance simplement parce qu'elle te demande de la croire. Parce qu'il te faudra tout de même un peu de temps avant de daigner comprendre qu'elle est bien sérieuse. Et que les quelques changements qui ont opéré chez elle, vous seront favorables sur la durée. T'as envie d'y croire, bien sûr. Mais tu as appris à tes dépends ce que pouvait être "l'amour" quand elle s'est tirée sans crier gare. Qu'elle est devenue un fantôme dans ta vie. Hantant le petit studio que vous partagiez alors, de son odeur et de son aura. Avant que tu ne l'abandonnes pour de bon et ne te trouves une petite minette pleine d'argent pour squatter sa demeure nettement plus grande et tape à l'oeil.

Alors non, tu n'as jamais pu remplacer Amy. Celle qui se veut soudainement féline et provocatrice en venant te souffler sa fumée au visage. Tu grognes tout bas. L'envie de l'embrasser commençant à te titiller furieusement. Alors qu'elle te fait finalement remarquer que tu n'étais pas avec elle pour son argent. Difficile de le nier. Elle était tout le contraire des femmes que tu avais pris l'habitude de fréquenter, Amy. Ouais, pas la peine de t'vanter. Que tu réponds, ironique au possible. Elle le sait bien qu'elle n'a jamais été comme toutes les autres femmes à tes yeux. Elle le sait forcément que t'étais accro à elle comme tu ne pouvais l'être d'aucune autre. Et que ce n'est pas le genre de chose que l'on peut éteindre et faire disparaître pour de bon. Même avec toute l'envie du monde et sept années qui se sont envolées, sans elle dans ta vie. Dans le fond, t'es plus accro que jamais. Parce qu'elle est revenue. Parce que cette fois elle s'est imposée à toi comme jamais elle n'a eut le toupet de le faire. Parce qu'elle est là dans ton lit, à enchaîner provocation sur provocation pour te faire entendre raison. Te faire réaliser à quel point elle est sérieux. T'es bien forcé de le voir et de l'entendre maintenant. De l'accepter alors qu'elle se débarrasse de son joint, du cendrier et qu'elle fait disparaître temporairement le drap pour venir s'installer sur toi à califourchon. Sans te demander l'autorisation. Sans te demander ton avis. Elle s'impose une fois de plus. Et t'es comme impuissant face à elle. Bien incapable de te plaindre de tout ça alors que son corps fin se dresse fièrement sur le tien et que son regard trouve le tien avec une assurance nouvelle.

Tout naturellement, elle se colle plus encore à toi. Plaquant sa poitrine contre ton torse et enroulant ses bras autour de ton cou. Tu soupires d'aise, bien incapable de ronchonner et de te plaindre de tout ça une fois de plus. Tu te laisses plutôt faire bien volontiers. Sans surprise véritable. L'une de tes mains se faufile dans les cheveux blonds. Tes doigts accrochent les mèches blondes et tirent quelque peu dessus pour l'inciter à reculer la tête et trouver ton regard du sien. L'index de ta main libre vient se loger en travers de sa bouche pour l'inciter à se taire plutôt. Il n'y reste que quelques secondes avant d'être remplacé par ta bouche bien plus passionnée. Tu l'embrasses à en perdre haleine. Ta langue fouillant sa bouche avec une passion folle et une gourmandise évidente. Ta main glisse de son visage pour aller s'enrouler autour de sa gorge fragile. Simple présence presque douce, avant de reprendre sa descente. Aller trouver un sein, l'empoigner, le libérer, descendre encore. Tes deux mains empoignent ses hanches pour la placer à hauteur de ton bas ventre et ainsi l'inciter à danser sur toi/contre toi. Rouler des hanches pour éveiller tout à fait le désir dans ton corps vibrant déjà que trop d'envie pour le sien. Lorsque tes lèvres désertent les siennes, c'est pour aller se perdre dans son cou. Que tu embrasses, lèches et mords à pleines dents.

CODAGE PAR AMATIS



@Amy Mikkelsen XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 2625458459 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 2746119247
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty Dim 23 Fév - 3:57

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Tu dois sûrement avoir l'air bête, avec la mâchoire qui t'en tombe et tes yeux ronds. Tu t'es fais pas mal de films au cours des dernières années à propos de Joshua. Certains plus beaux que d'autres, certainement. Tu n'as pas été égoïste, tu lui souhaitais ce qu'il pouvait il y avoir de meilleur même si ce n'était pas avec toi. Même si il venait à rencontrer une autre femme qui ne faillirait pas là ou toi même tu as échoué lamentablement. Tu voulais qu'il soit heureux, qu'il puisse se ranger. Une partie de toi ne s'est pas faite d'idées, persuadée que quelqu'un comme lui ne changerait pas de si tôt. Parce qu'il est bourru, macho et têtu. Qu'avec même toute ta douceur et ta tendresse tu n'as pas réussi à apaiser ces flammes dévorantes en lui. Il brûle d'un feu qui t'es inconnu. Tu n'as jamais ressenti autant de colère qu'en lui, comme si ça le consumait entièrement. Tu t'es bêtement dit qu'il s'en tiendrait aux bagarres de bar, que ça n'irait pas plus loin. Faut croire que tu t'es mis le doigt dans l’œil et ce jusqu'au coude. L'enfermement, la prison... Voilà bien des choses auxquelles tu ne pensais même pas tant pour toi cela semblait irréaliste.

Blasée par la nonchalance du tatoué, tu râles en marmonnant. Chose plutôt rare étant donné que tu n'es pas franchement du genre boudeuse ou réprobatrice. Tu souffles, presque las. Sauf qu'il t'en rajoute une couche le barbu en précisant qu'à la base c'était plutôt cinq ans qui étaient requis contre lui. Tu relèves la tête encore plus blême qu'avant. "Sérieusement? J'espère que t'as appris la leçon au moins monsieur le mauvais garçon?" Oui bon tu retiens plus les cinq ans que la bonne conduite pour le coup. T'oses pas franchement essayer d'imaginer ce qu'il a bien pu faire pour mériter ça et tu n'y arriverais pas sans te torturer les méninges au passage. Tu continues de râler jusqu'à ce que le sujet revienne fatalement sur ta ganache blonde. Toi qui prétends avoir changer, voilà que Joe te demande des comptes. Tu n'es pas aussi fragile qu'à l'époque, moins naïve. T'as eu le temps de croiser bien des crasses lors de tes sept années de vagabondage à travers les états-unis. T'as été une spectatrice pendant tout ce temps, observant le monde filer sous tes yeux. Silencieuse, décidée à percer quelques mystères de l'humain au passage. Tu t'es majoritairement rendu compte que les belles âmes se faisaient rares et que la bonté était de plus en plus pervertie par ces sociétés consommatrices. Juste de quoi te pousser encore plus dans ton minimalisme et cette habitude de ne posséder que ce que ton sac à dos peu contenir. T'as pas besoin d'un bel appartement, de cailloux scintillants à tes mains, de jolis vêtements ou voitures hors de prix. Ton vieux walk-man, tes cartes de tarot et vieux grigris te suffisent amplement.

Bien décidée à lui montrer ce côté farouche que t'as pu développer, cinq de tes phalanges viennent se nicher dans la peau tendre de son cou. Tes ongles se pressent contre l'épiderme brûlant, pulsant contre la pulpe de tes doigts à chaque battement de cœur. Tu minaudes tout en attirant son visage près du sien pour lui recracher la fumée de ton joint. Dubitatif lorsqu'il te demande à voir, tu finis par relâcher l'étreinte de ta main suivie par ses grognements que tu n'apprécies que trop. Mais il n'en reste pas là, ça serait trop facile. La pique vole, concernant les autres gonzesses que t'as pu redouter pendant tout ce temps. Tu rétorques au quart de tour, comme si c'était plus fort que toi. Incapable de te mordre la langue, de te retenir. T'avais rien toi lorsque tu as rencontré. T'étais cette gamine frêle et pommée qui ne connaissait rien à la vie si ce n'est ce besoin d'indépendance bouillant dans tes veines. Cela faisait quelques mois que t'étais arrivée à New-York, toi la gamine de Salem en fugue fuyant la chaleur et la facilité de son foyer pour se frotter au monde réel. Tu n'avais pas un sou, vous vous êtes rencontrés lors d'une de tes manches. Il est venu plusieurs fois te ramener un encas pour que tu puisses avoir quelque chose dans l'estomac. Le total opposé de ce qu'il peut bien laisser entendre ou paraître. Joshua n'est pas un montre, un homme mauvais dénué de sentiments bien au contraire. "J'me vante pas, c'est la stricte vérité." Que tu crois bon d'ajouter comme précision, enfonçant le clou.

Tu coupes cependant toute possibilité d'argumenter à ton tatoué alors que tu viens écraser ton joint dans le cendrier en recrachant un dernier nuage de fumée. Tu te débarrasses de ce dernier en le mettant en sécurité avant de perdre patience et de faire voler la couette sur de vos corps nus. Ton épiderme ne tarde pas à rejoindre le sien alors que tu viens t'installer tout contre ton barbu pour lui couper la chique. Sans même demander l'autorisation, tu t'imposes de tout ton petit être sur celui que tu es venue retrouver après ces longues années d'absence. Ton regard est sûr de lui, plein d'assurance alors qu'il se plante dans ces iris orageuses. Opales assombries par tout un tas d'émotions diverses et variées que tu peux bien éveiller en Joe. Vous êtes deux carcasses désespérées, envieuses l'une de l'autre. En quête de cette chaleur, de ce lien qui vous unis depuis si longtemps. Tes bras viennent instinctivement se nouer autour de la nuque de l'encré alors que tu viens d'autant plus te lover contre cette peau irradiant tout contre la tienne. Myocarde contre myocarde, l'une de ses mains vient se frayer un passage dans tes mèches blondes pour attirer de nouveau ton regard au sien alors que tes lèvres mutines agacent sa peau. Vos bouches ne tardent pas à se rejoindre non plus, avides et gourmandes après que son index ne se soit perdu contre tes lippes pour t'intimer de garder le silence quelques secondes de plus.

Vous vous embrassez à en perdre haleine, jusqu'à l'air devienne tant absent de vos poumons que vos têtes se mettent à tourner. Ses phalanges aventureuses délaissent tes cheveux de blés pour ta gorge gracile et les courbes fines de ta poitrine. Vos langues se font autant l'amour que la guerre pendant que ses caresses viennent achever le peu de raison que tu peux bien encore avoir en toi. Ses mains finissent contre tes hanches alors que tu peux d'ores et déjà ressentir le fruit de son envie grandissante contre ta moiteur. Sa bouche abandonne la tienne pour taquiner carotide et jugulaire. Juste de quoi te faire tendre toujours plus, gémir et soupirer de satisfaction. Tout cela t'avais tellement manqué, t'en avais presque oublié à quel point c'était bon. Puissant. Tu frissonnes de plaisir, offerte au possible Il peut bien faire ce qu'il veut de toi, tu lui appartiens depuis tout ce temps. T'as jamais cessé d'être sienne Amy, bien au contraire. L'une de tes mains quitte son cou, file entre vos deux corps fiévreux pour reprendre ces retrouvailles de la façon la plus intense qui soit. Tu brûles pour lui, incandescente au possible. C'est toute ta petite personne qui l'appelle, désespérée alors que tu viens mordiller l'un de ses lobes d'oreille pour étouffer une énième plainte. Il ne faut pas longtemps avant que vos intimités ne se retrouvent, guidées par tes soins. Ton premier coup de rein est langoureux, lent. Tu prends tout ton temps possible pour apprécier ce premier aller et venu. Tendre alors que tu entames un ballet passionné, ce sont vos deux âmes qui entrent en symbiose. Cinq de ses phalanges viennent chercher les siennes, plaçant l'une de ses mains au dessus de sa tête contre le plâtre blanc du mur. Tes lippes fondent à nouveau chercher sa bouche le délogeant du creux de ton cou malmené par ses soins. C'est si bon Amelia que t'en aurais presque le souffle coupé.


(c) DΛNDELION


@Joe Beckford XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty Lun 23 Mar - 14:10




xii the hanged man.



T'es bien amusé par la réaction presque excessive de Amy face à l'annonce que tu viens de lui faire. Parce que tu la trouves un brin exagérée pour le coup. Quand bien même, toi même, tu ne l'as pas bien vécu du tout cette peine de prison. Il te fallait pourtant passer par là pour pouvoir aller de l'avant et abandonner cette partie là de ta vie. Tu ne pouvais plus accepter d'être fait prisonnier de cette bande qui te faisait pourtant gagner un sacré pactole jour après jour. T'aimes le chaos. Mais t'aimes plus encore ta liberté. T'y tiens énormément. Et aujourd'hui, t'es libre. Pleinement, démesurément, grandement. Certes, sur le point de te faire une fois de plus capturer par cette fille pas comme les autres. Cette brune aux grands yeux clairs. T'aurais nettement préféré avoir la force de l'envoyer sur les roses quand elle s'est invitée un peu plus tôt. Quand elle s'est imposée à toi en pleine rue, pour finalement entrer entre tes quatre murs. Mais tu n'as pas ce courage toi. Tu ne sais pas faire ces trucs là. Parce que t'as été fou amoureux de cette nana. Parce que, d'une certaine façon, tu penses en être encore bien accro aujourd'hui. Il suffit de voir avec quelle facilité tu lui as cédé. T'aurais mieux fait de te retenir. T'aurais du en avoir la force et le courage. Au lieu de ça, elle est maintenant à moitié installée chez toi. A prendre tout naturellement ses aises. Et ça ne te déplaît pas autant qu'il le faudrait.

Alors même que tu es en train de découvrir celle qu'elle semble être devenue. Parce qu'elle a changé. Elle tente de te le mettre en tête coûte que coûte. Et de te le montrer, mine de rien. Et tu ne peux nier que ça semble effectivement être le cas. Tu ne sais pas encore si tu aimes ça ou non. Tu ne sais pas encore vraiment ce qu'il en est, de manière plus large. Et dans le fond, t'as juste envie d'en savoir plus. De continuer de la (re)découvrir. Sans en avoir l'air bien sûr. Sans le lui montrer. Tu te veux même grognons et râleur au possible alors qu'elle même insiste pour te faire entendre raison. Sur tous les points. Tu ne râles que plus encore. Jusqu'à ce qu'elle n'écrase son joint dans le cendrier pour venir s'occuper de toi. Littéralement. T'as seulement le temps d'afficher une ébauche de sourire, que la jolie sorcière est à califourchon sur toi. Bien décidée à te faire craquer apparemment. Et tu te connais un peu trop bien pour douter du fait qu'elle y parviendra très vite. Pour le coup, tu te laisses faire bien volontiers. Quand elle enroule un bras autour de toi. Quand elle perd ses doigts dans tes cheveux longs. Quand elle dépose quelques baisers qui se veulent innocents, avant de perdre ses lèvres sur les tiennes. C'est bien trop agréable pour qu'il te prenne la moindre envie de cesser ces échanges langoureux et chauds au possible. Tu profites ainsi le temps que ta patience te le permet. Te connaissant, ça ne devrait pas durer bien longtemps non plus. T'en es conscient.

Tu ne tardes pas non plus à participer avec la même fougue qu'elle même peut en mettre. Tu grondes tout bas contre sa bouche tentatrice au possible. Tu vibres de la même envie. Du même besoin de la posséder toute entière. Tu vibres de plaisir. De bonheur. D'une joie à peine refoulée. Face à elle, il est toujours aussi compliqué pour toi de te contenir. Tu vis toujours dans la retenue. Sauf quand ça la concerne. Tu perds les pédales. Tu oublies de te contenir. Tu oublies de te cacher d'elle. Tu oublies surtout que tu étais supposé rester ferme face à elle. Elle a un pouvoir démesuré sur toi Amy. Et c'est plus facile de prétendre que c'est elle qui a une sorte de super pouvoir, plutôt que d'avouer que tu es peut-être juste faible. Il y a forcément un peu de ça aussi. T'es faible quand il s'agit d'elle. Bientôt, tu réaliseras que t'en es toujours amoureux. Bientôt, tu voudras la garder entre tes quatre murs. Juste pour t'assurer qu'elle t'appartient toujours. Que personne ne viendra finalement te la piquer d'une quelconque façon que ce soit. Tu grondes encore quand tu permets une délicieuse exploration de ses courbes, à tes doigts tatoués. Ils filent et se faufilent, pour aller se perdre du côté de sa jolie petite poitrine. Que tu adores tout autant empoigner que malmener de ta bouche. Elle même toujours plus gourmande quand il s'agit d'elle et de son corps que tu trouves parfait. De cette peau plus tatouée encore que par le passé, qui te fait sacrément de l'oeil. T'as envie de l'apprendre par coeur de nouveau. De découvrir tout ce que tu as manqué ces dernières années. Tous ces nouveaux détails qui s'étalent ici et là sur ses jolies courbes délicates.

Tes lèvres affichent un nouveau semblant de sourire quand, de ses doigts fins, elle te guide en elle. Tu te laisses faire, encore, toujours. Bien volontiers surtout. Un grognement sourd qui t'échappe alors qu'elle même prend le temps de remuer des hanches. Qu'elle se contente d'un vague mouvement pour te permettre de t'enfoncer en elle. Tu grondes encore quand elle entame enfin des mouvements plus sérieux. Plus intenses. Autant dire plus intéressants encore pour toi. Forcément que tu t'impatientes. Alors qu'elle a fait prisonnière l'une de tes mains. Semblant de contrôle qu'elle semble soudainement avoir sur toi et sur cette étreinte aussi tendre que passionnée. Elles ont toujours eut ce goût là vos étreintes. Parce que tu n'es pas brute avec elle. Tu ne sais pas faire. Elle ne mérite rien de tel. T'as juste envie de la cajoler aussi fort et franchement que possible ta belle Amy. La câliner, l'embrasser encore. Et dans le même temps, l'étouffer à trop la garder contre toi, pour toi. Il suffit que vos lèvres se retrouvent, pour que tu inverses la tendance. Tant pis pour ta patience quasi inexistante. T'as bien trop envie et besoin de plus. Toujours plus. Vos corps étroitement enlacés, roulent ainsi sur les draps défaits. Tes hanches remuent de façon plus franches et plus intenses que les siennes pour le coup. Perdu entre ses cuisses, tu attrapes l'une d'elles pour la lui faire relever. Tes lèvres malmenant les siennes avec gourmandise. Ta langue provoquant toujours plus la sienne. Et tes doigts toujours perdu dans les siens, serrent plus fort encore. S'accrochent. T'es un putain de noyé perdu en pleine mer. T'es surtout incapable de t'arrêter. Incapable d'entendre ta raison qui te répète que tu ne dois pas succomber aussi facilement.

CODAGE PAR AMATIS



@Amy Mikkelsen XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 2625458459 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 2746119247
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 4 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
XII the hanged man ± joelia (hot)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 4 sur 5Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #19 et #20 :: rps
-
Sauter vers: