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 You are my strange addiction {Bricholas}

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Message Sujet: You are my strange addiction {Bricholas}   You are my strange addiction {Bricholas} Empty Sam 15 Fév - 18:48




3 janvier - 17 heures
When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke



Tu t'es cru amoureux à quelques reprises par le passé. Mais ça n'avait pas grand chose à voir avec ce que tu ressens aujourd'hui, pour cette fille là en particulier. Elle n'est partie que quinze jours et tu as pourtant la sensation de ne l'avoir pas vu depuis une éternité. Certainement parce que quinze jours dans  votre relation encore toute neuve, c'est effectivement une éternité. Ou pas loin.  Quoi qu'il en soit, il vous a fallut faire avec. Tu ne te voyais pas t'inviter dans sa famille et inversement, pour les fêtes de fin d'année. Il est bien trop tôt pour cela, quand bien même tu es conscient que tu ressens des choses que tu n'as jamais ressenti pour aucune autre femme. Et ce n'est pourtant pas faute d'avoir eus pas mal de fréquentations par le passé.  Des relations que tu ne mentionnes évidemment pas devant Briannah qui, contrairement à toi, n'as pas la moindre expérience en la matière. Ce que tu ne peux qu'apprécier grandement. A part cet idiot qui a tenté de lui faire du mal, t'es conscient que jamais aucun homme ne lui a brisé le coeur. Et, pour une raison ou pour une autre, ça te rassure. Elle n'a pas la méfiance à ton égard, qu'elle aurait si ça avait été le cas. D'autant plus que tu es loin d'être un doux agneau qui n'a rien à se reprocher. Tu as longtemps été un fiancé infidèle. Rien que pour ça, une femme ayant déjà eut le coeur brisé, ne t'aurait pas laissé la moindre chance. Mais tu n'as pas rencontré ce problème avec elle.  Au delà de tout ça, son innocence a véritablement le don de te toucher. De te faire même un bien fou dans le genre. Parce que c'est forcément différent et rafraîchissant pour quelqu'un dans ton genre.

Tu ne sais pas si ça va profondément te faire changer et évoluer dans le temps. Tout ce dont tu es bien certain, c'est que ça ne te rend que plus fou et accro à elle. Et que pour rien au monde tu ne viendrais changer ça. Ton but étant bien de la rendre aussi heureuse qu'elle même peut bien le faire avec toi. Consciemment ou non, important assez peu à tes yeux. Le fait est que t'es vachement bien en sa compagnie. Et que sa présence à tes côtés ne t'a que trop manqué ces deux dernières semaines. C'est bien la là raison principale pour laquelle tu fais les cent pas dans le hall d'un aéroport depuis plusieurs heures maintenant. Tu as toi même pris l'avion la veille du réveillon de noël pour rejoindre ta famille à Los Angeles, alors qu'elle même était déjà partie depuis quelques jours pour rejoindre la sienne. Tu ne t'es offert que trois jours de vacances. Dès le lendemain de noël, tu étais en train de bosser. Certes, dans quelques studios californiens avec des stars nettement plus connues que les mannequins que tu photographies sur New-York. Mais tu as bossé d'arrache pied durant les jours qui ont suivis. Sans jamais pouvoir te retenir bien longtemps d'appeler Briannah pour prendre quelques nouvelles et lui demander comment se déroulait son séjour. Si tu n'avais pas fait en sorte de crouler sous le travail, certainement que tu aurais été assez idiot pour la rejoindre directement chez ses parents. Quitte à avoir l'air trop collant et ne pas forcément donner bonne impression à sa famille. Mais t'es resté sage finalement. Tu as pris ton mal en patience. Et tu es rentré sur New-York avant le nouvel an pour retrouver ton travail New-yorkais. Là encore il t'a fallut prendre ton mal en patience.

Et t'es plutôt fier de toi alors que t'es en train d'attendre son retour, du côté du hall des arrivés.  Et pour le coup, t'as bien l'intention de l'enlever et de la séquestrer au moins pour le week-end qui démarre tout juste. Tu as refusé un contrat dont le shooting devait à tout prix se dérouler au cours de ce week-end, aussi tôt que tu as connu sa date de retour.  Elle n'a que ces deux petits jours pour se reposer avant de reprendre le chemin de la fac. Tu es donc plus que décidé à en profiter pour l'avoir pour toi tout seul, durant ce laps de temps. Mais cette fois ci, il est hors de question que tu restes dans son studio d'étudiante, bien trop étroit à ton goût. Quand bien même tu fais avec la plupart du temps, pour lui faire plaisir et ne pas la mettre trop mal à l'aise avec la taille pour le moins démesurée de ton propre logement. Mais maintenant il est temps. Elle ne peut rester en dehors de ta vie, à ce point là. Elle ne peut se contenter de vos séances studios et de tes passages chez elle. Et toi, tu ne peux certainement pas te contenter de son lit deux places d'une taille standard.  Tu as des goûts de luxe, assurément. Et tu ne peux en changer simplement pour lui faire plaisir, alors que ça fait partie intégrante de toi depuis toujours. Tu es né avec une cuillère en argent dans la bouche, que ça plaise ou pas. C'est ainsi que Briannah t'a rencontré et, aux dernières nouvelles, ça n'a pas encore eut le don de creuser un fossé trop gros entre vous. Vous êtes tout de même capables de vous entendre tous les deux. Et mieux que ça encore.

Vous parvenez même encore à en rire de ces différences qui sont frappantes entre vous. Parce que vous savez que vous ne devez pas les prendre trop au sérieux ces choses là. Que ce serait idiot de votre part de les laisser vous ronger l'un et l'autre. Mais tu as forcément envie de croire que ce risque n'est pas tout à fait réel alors que tu l'attends avec cette folle impatience.  Et ton coeur qui bat si fort, qu'il pourrait bien être en train d'essayer de se faire la malle. Il te faut pourtant le garder en place. Il ne faudrait pas qu'il s'échappe et s'égare dans cet aéroport démesuré. C'est entre ses mains qu'il doit se trouver et uniquement là. Alors tu le gardes bien au chaud en attendant son retour. Ce qui te demande de sacrés efforts alors qu'enfin son visage apparaît dans ton champ de vision. Un visage aux traits un peu tirés. Certainement à cause du vol. Mais tu auras vite fait de les voir disparaître ces expressions de fatigue. Tu vas lui laisser un peu de repos au cours de ces deux prochains jours. Entre deux étreintes torrides et conversations profondes et ô combien intéressantes. Elle n'est pas encore à ta hauteur, que t'as la sensation que l'air s'emplit déjà pleinement de sa présence. Ton sourire se fait de plus en plus démesuré à chaque nouveau pas qu'elle fait dans ta direction. Et quand enfin elle est là, tu restes immobile durant de longues secondes. De toute évidence, tu n'en reviens pas de l'avoir enfin devant toi.  Et enfin, tu déposes tes mains à plat sur ses joues et te penches vers elle pour l'embrasser du bout des lèvres. Enfin ... Que tu souffles tout bas, en l'embrassant plus sérieusement. Et en enroulant tes bras autour d'elle pour la ramener au plus près de toi et la serrer fort dans tes bras. Dieu ce qu'elle a pu te manquer l'espace de quinze jours.

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@Briannah Duparc You are my strange addiction {Bricholas} 3227196488
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Message Sujet: Re: You are my strange addiction {Bricholas}   You are my strange addiction {Bricholas} Empty Lun 17 Fév - 18:18

you're my strange addiction
nicholas&briannah


«Deadly fever, please don't ever break
Be my believer 'cause I don't self medicate
And it burns like a gin and I like it
Put your lips on my skin and you might ignite it»

Tu ne retournes pas vraiment à la Nouvelle-Orléans depuis ton arrivée à la grosse pomme. Une à deux fois par an, tout au plus. Il faut dire que le temps te manque, toi qui oscilles entre les cours à la faculté que t'accumules et les séances photos toujours plus nombreuses avec Nicholas. Tu as une petite vie bien occupée, bien remplie. Le temps passe à une rapidité incroyable si bien que tu ne le vois pas filer, les semaines défilent en un clin d'oeil et les mois également. Mais les fêtes de fin d'année ont eu raison de toi et tu as dû prendre l'avion pour retourner près des tiens. T'étais plutôt anxieuse à l'idée de quitter New-York et cette relation naissante, mais tu ne pouvais décemment pas proposer à ton photographe de plaquer ses projets pour passer les fêtes dans ton petit appartement qui semble être légèrement trop étroit pour lui. Tu ne te voyais pas non plus lui demander de l'accompagner dans sa famille, t'es pas franchement du genre à t'imposer où que ce soit. Alors vous vous êtes dit au revoir sur le tarmac de l'aéroport et tu es montée dans ton avion avec un pincement au coeur idiot. Ce n'est pas comme s'il allait t'oublier pendant ta courte absence, ce n'est pas comme si c'était un adieu. T'es juste trop émotive.

Alors t'as tenté de cacher la petite larme du mieux que tu pouvais et après un tendre baiser tu t'es envolée vers les terres de ton enfance. Tes parents étaient plus que ravis de retrouver leur petit prodige comme ils s'amusent à t'appeler. T'as pas franchement accompli quoi que ce soit de spécial si ce n'est que tu dois bien être la seule de toute ta famille a sérieusement avoir attaqué les études supérieures. Cela ne fait pas franchement de toi quelqu'un de plus notable mais si ça peut leur faire plaisir que de célébrer une telle chose alors tu les laisse faire. Vous en avez tellement bavé tous les cinq que vous méritez chaque éclat de rire, chaque bonne chose que la vie se doit de vous réserver. T'as atterri au Louis Armstrong Airport quelques jours avant Noël, profitant des vacances scolaires pour allonger ton séjour. Ce sont les jumeaux qui sont venus te chercher dans leur vieux van, les bras tendus. Ils t'ont tous les deux fait décoller du sol avec ton poids plume pour te serrer chaleureusement dans leurs bras et ton palpitant c'est adoucit. Tu restes fortement attachée à ta famille combien même les démons de ta vie ici te hantent toujours. T'as pas eu le temps de réfléchir très longuement avant que tes frères ne te prennent bras dessus bras dessous pour t'attirer à l'extérieur, direction le bayou où vous résidez depuis un sacré paquet d'années maintenant. Les retrouvailles avec le reste des Duparc a été chaleureux, dans les étreintes et les rires puis tu es allée dans ta chambre d'adolescente où tu t'es allongée sur le vieux matelas. Téléphone en main, le numéro de ton photographe composé. Désireuse d'entendre sa voix, le prévenir que tu avais fait bonne route.

Tu as profité de ces deux longues semaines pour travailler un maximum. Tu n'arrêtes jamais, toujours un bouquin dans les mains. T'as eu le loisir de discuter avec tes parents de Nicholas, de qui il était pour toi. De l'importance qu'il avait dans ta vie. Faut dire que tes frères ont passé le plus clair de leurs temps à écouter à la porte de ta chambre lorsque tu t'y enfermais pour y passer tes appels. Quelques minutes par jour où le son de la voix de ton tatoué te rassurait, venait donner cet éclat à tes journées dont lui seul à le secret. T'as pas arrêté de penser à lui d'ailleurs, inlassablement. Tu as eu froid sans ses bras pour t'étreindre la nuit, sans son corps lové contre le tien. Le sommeil t'as semblé plus compliqué à trouver, moins réparateur sans lui à tes côtés. T'y a survécu, de justesse à cet éloignement. Mais va pas falloir trop réitérer l'expérience trop souvent, c'est pas franchement agréable que d'être loin de lui. Loin de la vie que tu t'es choisie. Ta famille t'as trouvé changée pendant le temps de ton retour. Plus souriante, plus rayonnante qu'à ton habitude. Ta mère n'a pas pu s'empêcher de te taquiner sur le fait qu'être une femme amoureuse t'allait à ravir, elle qui devait sûrement être terrifiée que tu te retrouves esseulée dans cette grande ville où tu as déménagé. Les premiers mois n'ont pas été faciles c'est sûr, mais t'as eu la chance de faire sa rencontre rapidement. Ton barbu, celui qui rythme tes jours et ta vie à présent.

Tu n'aurais jamais pensé que quatorze jours soient aussi long que ça cependant. Non pas que tu n'aimes pas de passer de temps avec les tiens mais prendre ton avion retour était la chose dont tu avais le plus hâte. L'entièreté des Duparc sont venus te raccompagner à l'aéroport, t'embrassant à tour de rôles et te souhaitant bonne route. Ton père a ajouté qu'il te faudrait revenir bientôt avec ton petit-ami, qu'ils aimeraient le rencontrer. Alors tu lui as promis en l'embrassant une dernière fois sur ses joues vieillissantes et tu t'en es allée le cœur battant. Quatre heures de vol plus tard et te voilà enfin de retour. Tu aurais pu fermer les yeux, t'octroyer une petite sieste mais t'étais bien trop excitée à l'idée de rentrer, à l'idée de le retrouver. Tu descends de l'avion l'une des premières, récupères ta valise et emprunte les dédales de couloir pour rejoindre le hall principal. Il ne te faut pas bien longtemps pour le voir, là dans cette foule épaisse. Ton myocarde s'accélère, tambourine dans ta poitrine avec force et tes pas s'accélèrent nettement. Tu marches, puis finis par te mettre à courir en sa direction où son sourire t'accueilles le plus chaleureusement qui soit. Vos corps se retrouvent, ta valise tombe contre le sol. Ses mains chaudes capturent tes joues et ton souffle est court. Tes yeux dans les siens pétillent de mille et une lueurs et le son de sa voix t'arrache un frisson des plus agréables. "Mon amour..." Que tu ronronnes, en caressant ton visage contre ces paumes irradiantes avec douceur, en écho à sa voix basse.

Tu te hisses sur la pointe de tes pieds alors que ses bras s'enroulent tout autour de toi. Peu importe le monde, peu importe les passants. Tout ce qui compte c'est son cœur battant à nouveau à l'unisson avec le tien, sa peau contre la tienne. Ses lèvres capturant ta bouche avec envie pour te laisser sans dessus ni dessous. Tes bras se nouent tout autour de sa nuque, s'ancrent comme un étau ne voulant s'ouvrir de nouveau. Tu redécouvres la douceur de ses lippes, la gourmandise de sa langue lorsqu'elle vient taquiner la tienne. La pulpe de tes doigts picote sous la chaleur irradiante de ce corps contre lequel tu te presses, tout ton être se soulage de cette présence rassurante enfin retrouvée. Tu ne décolles ta bouche de la sienne uniquement pour vous permettre de reprendre vos souffles entre deux embrassades passionnées, comme cela a eu le don de te manquer... "J'espère que tu ne comptes pas remettre ça de si tôt, parce qu'être si loin de toi j'aime pas vraiment ça..." Ta voix lance comme une confession, un murmure alors que tes opales se perdent à nouveau dans les siennes. C'est sûrement bête que de ne pas être capable de passer du temps loin de la personne que l'on aime, t'en sais rien. Pour toi tout n'est que découverte. Mais si il y a une chose dont tu es sûre et persuadée c'est que chez toi, ce n'est pas Nola. Le mobile-home ou le bayou. Ce n'est pas New-York, ton appartement ou son studio. Chez toi, ce sont ses bras. "Vous avez manqué à ma vie Monsieur Crain." Tu déclares, déposant un énième baiser tout contre ses lèvres entre jeu et tendresse.
(c) DΛNDELION / MORPHINE
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Message Sujet: Re: You are my strange addiction {Bricholas}   You are my strange addiction {Bricholas} Empty Ven 21 Fév - 21:32




3 janvier - 17 heures
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Tu as véritablement la sensation d'être au bord du malaise alors que sur le tableau d'affichage, il est bien marqué l'heure d'arrivée de celle que tu attends avec une folle impatience. Aucun retard n'est à déploré. L'heure sera parfaitement respectée, Dieu merci. T'es bien trop heureux et trop soulagé, pour pouvoir prétendre être indifférent à tout ça. A elle. T'es surexcité rien qu'à l'idée de pouvoir enfin refermer tes bras autour de son corps fin et d'apprécier son doux parfum au creux de tes narines. Surexcité juste à savoir que tu vas de nouveau entendre sa voix et la regarder sourire et rougir à toute volée. Parce qu'elle est constamment ainsi, ta jolie et parfaite petite blonde. A toujours offrir des expressions absolument magnifiques, sans même y prêter attention. Sans chercher à le faire le moins du monde. Elle est simplement naturellement ainsi. Et rien que pour ce naturel, ton coeur ne bat que plus vite et plus fort encore, pour elle. Et uniquement pour elle. Tu veux déjà oublier ce moment de séparation qui a été un véritable déchirement pour elle comme pour toi. Quand bien même vous saviez tous les deux que ce n'était l'affaire que de deux petites semaines. Et que vous vous rendiez chacun dans votre famille, pour y passer d'agréables moments. Certes, tes fêtes de fin d'année ne sont pas les plus magiques et les plus belles qui soient. Mais ça importe assez peu dans le fond. C'est ta vie et ça l'a toujours été. Tu ne penses pas non plus être à plaindre. Non, tu sais que tu n'es pas du tout à plaindre.

Tu n'as aucun mal à te douter qu'elle est tout autant excitée que toi à l'idée de ces fameuses retrouvailles. Vous avez passé pas mal de temps, tous les jours, au téléphone ensemble. A vous dire et à vous répéter que oui, vous vous manquiez sacrément. T'as déjà pris goût à ces nuits passées en l'ayant dans tes bras. Alors même que vous tentiez de rester sages les premières semaines. A ne vous voir que le week-end en plus des journées où vous bossiez ensemble. Pour le coup, ça n'a pas fonctionné bien longtemps. Très vite, c'est le contraire qui s'est produit. Vous passiez davantage de nuits ensemble, que l'inverse. Et ce, alors même que tu n'apprécies que moyennement la petite taille de son appartement. Tu as fait avec pendant tout ce temps parce que tu ne souhaites aucunement la brusquer en l'obligeant plus ou moins à venir plus souvent chez toi. Tu sais qu'elle ne sera pas plus à l'aise que toi tu ne l'es chez elle, quand c'est elle qui viendra chez toi. Il faudra pourtant bien qu'elle se fasse à l'idée et accepte que ce soit l'inverse qui se produise de temps en temps. Elle chez toi, quand ça ne sera pas toi chez elle. La seule chose qui ne changera pas réellement, c'est le fait que ce sera toujours un déchirement pour vous de devoir vous éloigner au petit matin, pour filer chacun de votre côté et passer la journée l'un sans l'autre. Ce sera forcément toujours aussi frustrant.

Quand enfin ta belle débarque devant toi à l'aéroport, tu palpites plus sérieusement que jamais. Et tes bras s'enroulent tout naturellement autour de son corps fin. Si ça ne tenait qu'à toi, tu serais déjà en train de la serrer contre toi de toutes tes forces. Pourtant, pas la moindre envie de la brusquer et de lui faire mal. Alors tu te retiens aussi fort que possible et te "contentes" de l'avoir contre toi et de l'embrasser. Parce que ça t'a beaucoup trop manqué tout ça. Tout ce qui la concerne directement, t'a beaucoup trop manqué à vrai dire. Elle toute entière. Tu ne peux t'empêcher de sourire quand elle plante son regard dans le tien et te souffle un surnom des plus tendres et des plus amoureux. Auquel tu ne crois presque pas tant il est beau et tant il a un sens fort. Tu laisses plutôt échapper un semblant de rire quand elle reprend la parole. La réciproque est tout aussi vraie, sans surprise aucune. Toi non plus tu n'as pas du tout aimé ça. Toi non plus tu ne souhaites vraiment pas remettre ça. Toi non plus tu ne veux pas en revenir à ça. Hey Ça ne tient pas qu'à moi ça. Que tu crois quand même bon de lui rappeler d'une voix qui se veut aussi taquine que possible. Parce qu'il n'y a pas que toi qui as eus à s'éloigner de New-York. Vous êtes chacun partie de votre côté, à l'image de ces fameux matins.

Nouvelles paroles des plus douces et des plus caressantes pour tes oreilles. Et pour ton coeur qui s'emballe une fois de plus. Encore une. Me voilà donc rassuré Miss Duparc. Tu m'as tout autant manqué. Que tu ne te fais pas prier pour lui avouer à voix basse et à voix caressante surtout. En allant finalement perdre ton visage aux creux de son cou pour la ramener au plus près de toi encore. Pour la câliner quelques minutes supplémentaires. A te remplir les poumons de son odeur. A remplir ton corps tout entier, de sa présence des plus douces, chaudes et réconfortantes. Tu pourrais rester ainsi des heures entières. Tu le sais pourtant qu'il vous faut maintenant bouger. Ne serait-ce que pour pouvoir vous retrouver toujours plus tous les deux. Et si on allait récupérer ta valise ? Pour ensuite aller passer le reste du week-end chez moi ... Tu ne la prends pas de court à ce sujet. Tu as pris le temps d'amener le sujet sur le tapis. Avec douceur et subtilité tu as profité de cette distance géographique entre vous, pour lui mettre en tête la possibilité que vous changiez un peu d'endroit tous les deux. Que vous tentiez de poursuivre votre douce idylle chez toi pour changer. Elle a une valise pleine de vêtements encore. Alors autant en profiter en échouant chez toi. Au besoin tu as évidemment ce qu'il faut pour laver ses fringues et lui permettre de rester deux jours supplémentaires "loin" de son propre logement.

Tes mains désertent son visage pour descendre le long de ses bras. Lente chute pour finalement aller échouer au creux des siennes. Paumes contre paumes. Doigts enroulés autour de ses petites mains douces et féminines. Comme tout le reste de son corps et de sa personnalité d'ailleurs. Tu lui offres un énième regard, un nouveau sourire, encore un baiser que tu ne peux retenir. Et enfin tu trouves le courage de garder ton corps plus ou moins loin du sien, pour aller récupérer sa valise. Non sans garder l'une de ses mains, bien sûr. Parce que t'es bien incapable de la garder sérieusement loin de toi. Tu ne manques d'ailleurs pas de la récupérer tout contre toi une fois que vous êtes arrivés devant le tapis qui se met en marche et laisse apparaître les premiers bagages. Ton torse est contre son dos, tes mains sur ses hanches et ton visage se perd bien volontiers dans ses cheveux et au creux de son cou pour apprécier autant que possible sa douceur odeur. De laquelle t'es de plus en plus accro pour le coup. Le tout, quand tu ne vas pas directement déposer des baisers des plus tendres sur sa peau. Tu n'as aucun mal à reconnaître sa valise que tu as toi même porté lorsque tu l'as accompagné à l'aéroport deux semaines plus tard. Tu la devances donc pour aller la lui récupérer et la porter jusqu'à ta voiture cette fois. Tu préfères nettement faire ce trajet dans ce sens là.

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Message Sujet: Re: You are my strange addiction {Bricholas}   You are my strange addiction {Bricholas} Empty Mer 18 Mar - 16:00

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«Deadly fever, please don't ever break
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Tu ne savais pas trop comment réagir face au manque et à l'absence de Nicholas. Il faut dire que depuis le début de votre partenariat vous vous voyez plus que fréquemment. Maintenant que vous sortez ensemble, les choses n'en sont que d'autant plus amplifiées. Nombreuses sont les nuits où ton photographe vient se perdre dans tes draps pour se lover contre ton corps le temps de quelques heures. Il fait des efforts pour toi, tu le sais bien. Parce que tu ne perds pas de vue que vous venez de deux mondes totalement différents, que vous avez été élevés dans des milieux bien distincts. Lui n'a jamais manqué de rien si ce n'est de chaleur humaine là où tu es son parfait contraire. Petite fille couverte par l'amour des siens vivant dans un petit mobilehome oublié du Bayou bien loin du prestige passé que la Nouvelle-Orléans pouvait bien avoir elle et ses maisons colorées et accueillantes. T'es persuadée dans un sens que vos différences vous rapprochent, que tous les deux main dans la main vous pouvez apporter à l'autre bien plus que ce qui pouvait bien lui manquer aujourd'hui. Ta vie n'a jamais été aussi jolie depuis qu'il est entré dans ta vie pour de bon sans la moindre intention d'en ressortir. Personne ne saura vous séparer.

Tu as passé une quinzaine de jours loin de New-York. Loin de ton petit cocon douillet et de l'homme que tu aimes. T'as bien dû téléphoner à Nicho deux fois par jour sans compter la tonne de messages sous lesquels il a sûrement dû crouler. Non pas que tu cherchais à l'étouffer, ou savoir ce qu'il faisait. Tu voulais juste partager tes journées avec lui, lui raconter tes aventures loin d'être passionnantes. Tu lui a envoyé quelques photos des environs, juste assez pour lui donner l'envie de venir en ta compagnie prochainement rencontrer tes parents qui sait?... D'ailleurs t'as été plus qu'étonnée par la façon dont ils ont prit la nouvelle lorsque tu leur a annoncé qu'un homme partageait ta vie. T'as surtout pas eu le choix, merci aux jumeaux et leur discrétion légendaire à toutes épreuves n'est-ce pas? Toujours à regarder ce que tu pouvais bien écrire ou à tendre l'oreille contre le bois de la porte de ta chambre lorsque tu t'isolais pour pouvoir téléphoner tranquillement. Tout le monde est plus que ravi pour toi. Ils sont heureux de voir que tu t'épanouis enfin, après des années bien sombres. Ta mère s'est même mise à pleurer en voyant la passion et le coeur que tu pouvais mettre à leur décrire ton photographe et son art. T'es irrépressiblement dingue de lui, il te fascine. Pour rien au monde tu ne voudrais vivre sans lui à présent. Lui qui t'acceptes comme tu es, avec ta maladresse et ton passé légèrement chargé. Avec ta timidité et tes grands airs lorsque tu poses pour lui et son objectif affûté.

C'est donc le coeur battant et la hâte au ventre que tu as pris ton avion en direction de la grosse pomme. Incapable de fermer l’œil durant le trajet, tu t'es imaginée mille et unes retrouvailles sur le tarmac. Il te l'a dit, qu'il serait là à t'attendre sagement. Tu le connais Monsieur Crain, il sera à l'heure et même en avance prêt à te recevoir dans ses bras pour que tu ne puisses plus t'en réchapper. Tu as pris ton mal en patience et c'est après quatre heures de vol des plus tranquilles que tu sors de l'avion, un essaim d'abeilles dans le ventre. Tu ne sais pas si il s'agit de l'excitation qui te grignote mais une chose est sûre tu trépignes de te blottir dans la chaleur de ses bras. De retrouver son parfum, sa peau. Alors tu prends presque tes jambes à ton cou une fois l'atterrissage effectué et c'est en première que tu sors de l'avion. Tes pas sont rapides, tes yeux le cherchent dans l'épaisse foule qui se dessine finalement. Puis le soulagement. L'orage de ses yeux percutant les tiens, répandant un frisson général sur l'entièreté de ton épiderme. Tu te mets à courir sans même t'en rendre compte et enfin c'est contre lui que tu t'échoues. Ses bras s'enroulent autour de toi et il ne t'en faut pas plus pour te hisser sur la pointe de tes pieds, bien décidée à capturer ses lèvres des tiennes pour les prochaines secondes à venir. Tu ronronnes, ses mains caressent ton visage... Plus jamais tu ne t'envoleras loin de lui sans qu'il soit à tes côtés. "Non, ça ne tient qu'à nous et moi je ne veux plus être loin de toi. Ces quinze jours m'ont paru être une réelle éternité!" Tu te plains, enfantine avec une moue boudeuse.

Ton myocarde bat à tout rompre dans ta petite cage thoracique. Sa chaleur picote, t'irradies au fur et à mesure que tu t'abandonnes contre Nicholas. Enfin, tu es chez toi. A ta place. D'autant plus que sa voix vient te caresser pour te chuchoter de tendres mots. Tu lui as manqué. Vraiment. Vous revenez cependant à la réalité après quelques secondes de tendre étreinte, lorsque ton tatoué te propose d'aller récupérer tes bagages pour finalement vous mettre en route. Pour chez lui. Vous en aviez discuté au téléphone, tu as finalement cédé et c'est pour la première fois que tu vas avoir le loisir de découvrir son intimité. Pour y avoir réfléchi, tu ne peux que comprendre que ton petit appartement lui foutes le bourdon étant donné le manque d'espace de ton petit chez toi. Mais tout ce qui est petit est mignon non? Enfin, étant donné que vous êtes en couple maintenant, il te faut toi aussi le découvrir et accepter de passer du temps chez lui. Non pas que tu doutes du confort de ses quatre murs bien au contraire, tu as juste peur de faire tâche dans le décor. De casser quelque chose qui coûterait plus cher que tes deux reins réunis. Ce genre de maladresses là que tu peux tout à fait te permettre avec tes babioles et vaisselle mais qui pourrait rapidement devenir fâcheux dans un cadre plus... Adulte? Puis franchement avec ta chance, tu risquerais de te perdre dans les dédales de pièces et couloirs que tu as eu le temps de t'imaginer.  "Allons y." Que tu lui ronronnes lorsque sa main glisse de son visage sur le long de ton bras pour capturer tes phalanges. Ton regard pétille, rempli d'étoiles.

Vous vous frayez un passage à travers les gens, vivant d'autres retrouvailles. D'autres beaux moments. Tu aimes les aéroports, les histoires qu'ils ont le loisir de voir. Les familles qui se retrouvent, les couples amoureux et les amis prêts à partir à l'aventure... Tu trouves un certain charme à ces lieux pourtant de passage. Ta main se resserre autour de celle encrée, il ne vous faut pas franchement attendre longtemps avant que ta valise ne débarque sur son petit tapis roulant et que ton barbu ne s'en empare. Vous voilà donc fins prêts à regagner la berline garée sur le parking et à vous mettre en route. Galant comme à son habitude, ton homme porte ton bagage et t'ouvres la porte de la voiture lorsque vous arrivez près de cette dernière. Tu t'installes sur le siège passager avant, boucles soigneusement ta ceinture et te retournes vers ton homme. Une fois installé au volant, tes mains viennent capturer son visage pour l'attirer au tien une nouvelle fois. Deux semaines sans pouvoir l'embrasser, ça aussi c'était bien trop long! Alors tu profites de la douceur de ses lippes, du bout de sa langue que la tienne vient taquiner avec ferveur. Tes doigts viennent vagabonder, caressent pommettes et tempes pour se perdre dans les mèches mi-longues et parfaitement coiffées de ton tatoué. Ton corps brûle déjà Briannah, succombe à l'excitation et l'impatience. "J'espère que nous ne sommes pas trop loin, parce que c'est très très très dur de vous résister Monsieur Crain." Tu minaudes, appuyant volontairement sur le "très" pour lui faire comprendre l'état dans lequel tu te retrouves. Le palpitant cognant dans ta poitrine, avide des battements du sien.

(c) DΛNDELION / MORPHINE


@Nicholas Crain You are my strange addiction {Bricholas} 3794924939 You are my strange addiction {Bricholas} 2781936883
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Message Sujet: Re: You are my strange addiction {Bricholas}   You are my strange addiction {Bricholas} Empty Dim 22 Mar - 11:23




3 janvier - 17 heures
When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke



Vous avez passé beaucoup trop de temps ensemble tous les deux, pour que l'absence de l'autre ne semble pas insoutenable une fois confronté à elle. Ça aura finalement duré deux semaines. Autant dire une éternité complète. Tu n'en peux plus. Et te voir dans cet état toi même, te fait un peu peur. Tu n'as jamais été à ce point accro à une femme. T'es plutôt du genre libre dans l'esprit et dans le coeur. T'as été en couple pendant pas mal de temps, soit. Mais tu n'étais pas franchement heureux. Du moment où tu t'es engagé de façon plus sérieuse en demandant cette jeune femme en mariage, tu l'as regretté, t'es sentis pris au piège et es littéralement parti en live. Et t'es devenu bien incapable de revenir en arrière. Incapable de retrouver pleinement cette femme que tu pensais aimer, pour aller au bout de ton engagement. Au lieu de ça, ton regard s'est porté sur beaucoup d'autres jeunes femmes. Toutes plus jolies les unes que les autres. Jusqu'à ce que, une en particulier, te fasse l'effet d'une bombe en plein coeur. Tu ne savais vraiment pas que l'on pouvait tomber aussi amoureux que ça. Tu ne savais pas qu'aimer, ça voulait dire ça. Tu redécouvres tout ça avec Briannah. Et t'en es persuadé que c'est fait pour durer. Et surtout, que ça ne te demandera aucun effort contrairement à ta relation passée. Tout se fera de la façon la plus normale et la plus naturelle possible. C'est déjà en train de se jouer de la sorte.

En revanche, tu n'es pas prêt à la laisser filer de nouveau comme elle vient de le faire. Deux semaines, c'était beaucoup trop. A vrai dire, une semaine serait déjà de trop. Parce que t'es accro. Complètement accro. Et que votre relation est beaucoup trop neuve encore, pour que vous soyez assez forts pour affronter un tel éloignement. Depuis la veille au soir, tu ne penses qu'à ce moment où tu pourras la retrouver. Et surtout, l'embarquer pour la ramener chez toi. Et, l'air de rien, l'enfermer en ta compagnie. Vu la taille de ton logement, tu doutes que ce soit si négatif que ça. Et vue comme ça fonctionne à merveille entre vous, ce sera d'autant plus intéressant de passer ces moments rien que tous les deux. C'est fait pour fonctionner. Pour toi, ça ne fait absolument aucun doute. Et t'es bien trop heureux de pouvoir la serrer fort contre toi. Embrasser ses lèvres, sa peau ou encore perdre ton visage dans ses cheveux à l'odeur délicate et florale. Ça me rassure de voir que je n'suis pas le seul à avoir eus cette sensation ... Que tu commentes d'une voix chaude et caressante, en la serrant que plus encore tout contre toi. Quand tu te redresses, c'est pour constater son adorable moue boudeuse. T'aimes bien trop toutes ces petites mimiques chez elle. Elle est définitivement trop adorable Briannah. Rien de surprenant, donc, dans le fait qu'elle te touche toujours plus en plein coeur.

Malgré l'envie féroce de la câliner encore et toujours plus, vous décidez de lever le camp. Parce qu'il est grand temps de rentrer chez toi et de vous y enfermer. C'est, évidemment, main dans la main que vous filez récupérer ses bagages. Et toi qui t'empares du plus lourd pour le porter jusqu'à ta voiture qui ne se trouve guère loin. Vous avez vite fait de vous installer dans ton véhicule. Qui n'a pas eut le temps de beaucoup refroidir. Tu n'as donc pas besoin de relancer le chauffage trop fort, pour éviter que ta belle n'ait froid. Tu as tout juste le temps de boucler ta ceinture à ton tour, qu'elle attire ton visage au sien. De quoi t'arracher un bref soupir dans lequel se mélangent surprise et plaisir. Et tu ne te fais évidemment pas prier pour lui rendre son baiser des plus profonds. Baiser langoureux, doux et passionné à la fois. Particulièrement intense dans le genre. Tu n'apprécies que trop ces échanges qui en disent long sur l'entente qu'il y a entre vous dans bien des domaines. T'es tout autant conscient de sa langue qui continue de flirter tendrement avec la tienne, que de ses doigts tendres qui jouent sur ta peau. Tu te laisses même faire lorsque ses doigts se perdent plutôt dans tes cheveux bruns et parfaitement coiffés, comme toujours. Tu trouves ça beaucoup trop agréable pour t'en passer. Quand bien même c'est un risque que de te voir décoiffé.

Quand vos lèvres se séparent enfin après quelques délicieuses secondes, tes oreilles sont gâtées à leur tour. Ses mots t'arrachent un rire caressant. Vraiment ? A ce point là ? Que tu fais mine de l'interroger. Alors qu'il en va de même pour toi. T'es totalement dingue de cette fille là. Et surtout, t'as hâte de la retrouver toute entière, de la façon la plus passionnée et brûlante qui soit. Ce n'est pas qu'il n'y a que le sexe qui compte entre vous. Mais il est beaucoup trop bon et trop parfait pour que vous puissiez vous en passer. Pas même pour faire semblant. C'est beau. C'est magique. Il suffit de voir les étincelles que provoquent chacun de vos baisers. Chacun de vos rapprochements physiques. Et surtout, chacune de vos étreintes pour le moins intenses et puissantes. Ton regard toujours planté dans le sien, tu ne peux t'empêcher de te rapprocher de nouveau pour mordiller sa lèvre inférieure. Dans le même temps, tu laisses entendre un grondement sourd. Preuve de ton envie grandissante. Dans laquelle elle vient, mine de rien, de flanquer un sacré coup dans le genre. Parce qu'elle te fait un effet démesuré. Et que ce n'est pas avec des baisers de ce genre et des commentaires pareils, qu'elle va t'aider à te tenir jusqu'à votre arrivée chez toi. Tu vas réussir à rester sage ? On en a pour dix petites minutes si ça roule bien. Que tu tiens quand même à lui préciser pour qu'elle ne s'inquiète pas trop de la durée de votre trajet jusque chez toi.

Et enfin, tu trouves le courage de te redresser. Un dernier baiser et te voilà qui mets le contact pour démarrer et quitter le dépose minute. Direction ton logement qui ne se trouve pas si loin que ça. Tu te concentres autant que possible sur la route, pour éviter la tentation de la regarder. Si tu le fais, tu vas perdre les pédales, oublier que tu dois te hâter pour rentrer chez toi et t'arrêter dans un coin. Tout sauf une bonne idée. Tu as passé de bonnes fêtes quand même ? Que tu l'interroges quand même histoire de penser un peu à autre chose qu'à son corps divin qui te fait évidemment de l'oeil. Tu l'interroges alors même que vous avez passé des heures et des heures à discuter tous les deux. De toutes les façons possibles. Quand vous n'étiez pas au téléphone ensemble, vous preniez au moins le temps de vous envoyer des messages. Définitivement, vous êtes accrocs l'un à l'autre. Pour le cas où quelqu'un viendrait encore à en douter. Toi tu n'en doutes plus du tout. C'est beaucoup trop évident désormais. Et t'es loin de t'en plaindre. Tu réalises que c'est agréable. Que c'est même vraiment bon. Tu te surprends même à humer l'air avec beaucoup plus de plaisir, maintenant qu'il est chargé de son parfum. Le genre entêtant qui te fait toujours un peu plus perdre la tête.

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Message Sujet: Re: You are my strange addiction {Bricholas}   You are my strange addiction {Bricholas} Empty Mer 8 Avr - 18:27

you're my strange addiction
nicholas&briannah


«Deadly fever, please don't ever break
Be my believer 'cause I don't self medicate
And it burns like a gin and I like it
Put your lips on my skin and you might ignite it»

Cette séparation t'as semblé être une éternité. Deux semaines tu ne pensais pas que ça pouvait être si long avant de t'envoler pour la nouvelle-orléans. Tu ne pensais pas que quelqu'un pouvait te manquer autant, t'obséder si fort que tu viendrais presque à regretter d'être partie rejoindre ta famille pour les fêtes de fin d'années. T'aurais aimé qu'il soit avec toi, que vous fêtiez ça ensemble tous les deux sous un plaid bien chaud mais il t'as fallu être raisonnable et t'en aller pour une courte durée. Parce que vous aviez tous les deux des obligations auprès des votre même si tu sais que Nicholas ne s'est pas arrêté de travailler pour autant vu le succès que Women#2 a auprès du public depuis sa sortie quelques semaines avant Noël. Son nouveau livre est un succès, les éditions limitées se sont arrachées à une vitesse ahurissante si bien que tu n'en reviens toujours pas. Tu avais déjà l'immense fierté d'apparaître sur les trois couvertures choisies par ton photographe, d'apparaître bien plus que les autres modèles lorsqu'on en vient à feuilleter les pages. Tu ne pouvais pas espérer une telle chose, t'es emplie de fierté à l'idée d'être devenue la muse de ton barbu. Celle avec qui il aime travailler par dessus tout, celle animant son visage d'un millier d'étoiles.

Tu vis des choses comme jamais tu n'en as vécues. A ses côtés tu te sens aimée, appréciée à ta juste valeur. Peu importe les épreuves que tu as traversées, peu importe que tu sois abîmée et en proie à nombre de démons provenant de ton passé. Tout ça, il s'en fiche. Il t'aime quand même, il est prêt à rester à tes côtés peu importe les épreuves. Il est le premier à qui tu as réussi à te livrer, le premier à qui tu t'es offerte pleinement. Tu n'as plus peur Briannah, tu es pleine d'espoir et d'envies pour le futur. Tu veux construire une belle histoire à ses côtés, que vous vous aimiez pour le reste de votre vie et jusqu'à la fin des temps. T'es peut être naïve, innocente... Tu n'as peut-être jamais eu de relation sérieuse avant lui ni même de relations tout court d'ailleurs si ce n'est ce rapprochement non consenti le soir de ton bal de promo qui s'est avéré être un réel cauchemar. Mais tu sais à quoi l'amour peut ressembler et votre relation est digne d'un conte de fées. Elle est vraie, magique. Simple à vivre et pleine de rebondissements tous plus heureux les uns que les autres. Tu te sens vivante comme jamais auparavant, prête à aller de l'avant en sa compagnie pour le temps qu'il vous sera donné de passer ensemble. Rien ne saura vous arrêter maintenant que vous vous êtes lancés la main l'une dans l'autre. Tu veux l'aimer et l'aimer encore, tout lui donner et toujours plus. Qu'il te recouvre de ses bras réconfortants et que ses lèvres s'ancrent sur les tiennes pour ne plus jamais les abandonner. Il est ton étrange addiction, celui dont tu ne peux te passer.

Les retrouvailles sont des plus splendides, ressemblent à un film à l'eau de rose sur lesquels tu as pu rêvé en étant plus jeune. Tu aimes les aéroports, ces gens aimants qui s'embrassent à en perdre haleine comme si leurs vies en dépendaient. Aujourd'hui c'est toi l'héroïne de l'une de ces histoires. C'est contre son corps que tu t'abandonnes de tout ton être, bien trop heureuse de retrouver l'odeur de sa peau et le goût de ses lèvres lorsqu'elles retrouvent enfin tes lèvres. Vous ronronnez ensemble à quel point vous vous êtes manqués, à quel point l'absence de l'un dans la vie de l'autre paraissait insupportable. "J'ai l'impression de ne pas réussir à respirer lorsque tu n'es pas là..." Que tu ajoutes faiblement entre deux embrassades. Ton myocarde tambourine contre le sien, vos corps accolés l'un contre l'autre. C'est uniquement parce qu'il vous faut sortir de là que tu l'autorises à se décoller très légèrement et c'est ensemble que vous vous en allez récupérer ta valise pour finalement rejoindre la berline de ton tatoué. Aujourd'hui, tu découvriras son chez lui et ce n'est pas sans un stress énorme grandissant au fond de tes entrailles. Vous venez de deux mondes différents, de deux classes sociales bien éloignées l'une de l'autre. Lui petit prince bien heureux, et toi la petite oubliée des bayous marécageux. Mais il va falloir t'y faire pas vrai? Car bientôt il te sortira que ce qui est à lui et à toi, alors autant prendre le pli maintenant et te mettre à la page de cette nouvelle vie qui s'offre à toi. Qui s'offre à vous.

C'est d'un pas pressé que vous regagnez la voiture de ta moitié, entrant tour à tour sur les sièges avants. Ton visage est éclatant, retrouve ses couleurs et ce sourire ne quittant pas tes lippes. Tes yeux miroitent de mille et une lueurs alors que tu ne peux pas t'empêcher de le regarder avec un air béat. Tu cèdes à l'envie folle de l'embrasser, attirant son visage au tient. Tu as une folle envie de lui, de retrouver son corps contre le tien et que vous souffles erratiques ne fassent plus qu'un, cherchant désespérément une bouffée d'air entre deux plaintes sourdes de plaisir. Vos langues se cherchent, se caressent langoureusement avant que vous ne vous autorisiez une courte pause pour pouvoir respirer. Tu ne manques pas de glousser lorsque ton homme te demande à la fois taquin et très sérieusement si il a autant manqué à ton existence comme il a pu le faire ces derniers jours. Ta main se raffermit tout contre lui pour le lui prouver, pour lui montrer à quel point la température de ton corps est entrain de monter en flèche et que tu te contrefiches bien des regards curieux des passants. "Tu n'as pas idées mon amour." C'est un murmure qui s'échappe avant que ses dents ne viennent grignoter ta lèvre inférieure pour te faire perdre l'entièreté de tes moyens. Bordel tu brûles si fort Briannah, est-ce seulement humain de désirer quelqu'un aussi fort de tout son être? "Je ne te promets rien..." Etre sage? Et puis quoi encore? C'est comme te demander la lune à ce tarif là. Ton regard est malicieux alors que tu te décroches de ton amant pour te replacer correctement sur ton siège.

Après un dernier baiser, la voiture s'élance enfin dans la marée de véhicules New-Yorkais. Ton regard ne quitte pas ton tendre encré un seul instant, ces semaines ont été bien trop longues à ton goût pour que tu ne t'autorises pas un seul regard en sa direction. L'une de tes mains se pose tout contre sa cuisse en prenant soin de ne pas le gêner dans son passage de vitesses. Juste le déconcentrer quelque peu, c'est vrai. Nicho te demande si les fêtes se sont bien passées de ton côté, tu ne peux t'empêcher de râler. "Les jumeaux ont étés infernaux, toujours collés à la porte de ma chambre pour écouter ce que je pouvais bien te raconter. Mais les parents étaient heureux de me voir. C'est fou comme le Bayou reste le même malgré les années qui passent." Les marécages de ton enfance n'ont pas changé d'un poil, les mobiles-homes restent à leur place comme figés dans le temps. C'est à la fois un plaisir et un pincement au cœur pour toi de retourner dans tes contrées abîmées par Katrina mais cette fois ci tu as eu l'impression d'avoir un peu plus de pouvoir sur tout ça. Ton passé ne te fait plus aussi mal qu'il aurait pu le faire avant ta rencontre avec ton tatoué. "Et toi? Les choses se sont bien déroulées avec tes parents? J'espère que tu as au moins prit le temps de te reposer?" Que tu lui demandes à ton tour, les prunelles brillantes. Tu le connais par coeur Nicho, tu sais pertinemment qu'il est retourné à ses photos le plus vite possible sans prendre de réelles vacances. Dehors, le paysage défile à toute allure vous rapprochant un peu plus de votre destination et de ces retrouvailles qui s'annoncent pour le moins torride aux vues de vos deux petites personnes tremblantes d'envie et de désir l'un pour l'autre comme si c'était une éternité qui vous avait séparés.

(c) DΛNDELION / MORPHINE
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Message Sujet: Re: You are my strange addiction {Bricholas}   You are my strange addiction {Bricholas} Empty Mer 15 Avr - 13:30




3 janvier - 17 heures
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Votre relation est encore trop neuve pour que vous puissiez simplement passer les fêtes de fin d’année ensemble. D’autant plus que vos deux familles ne vivent pas franchement à côté. Et qu’il vous aurait sans doute été impossible de passer de l’une à l’autre sur les quelques jours durant lesquels noël se fête. Pour le coup, tu t’attends à ce que tes parents finissent par annuler pour de bon, ce genre de festivités au cours des années à venir. Pour l’heure, ils veulent bien jouer le jeu pour une raison que tu ignores. C’est sans doute l’idée de passer encore pour une famille parfaite qui leur plaît tant. Ils peuvent ainsi voir le nom des Crain s’étaler dans la presse comme étant LA famille la plus simple et en même temps la plus touchante parmi les célébrités. Il faut dire que leur mariage est un record de longévité dans ce milieu où les divorces sont monnaie courante. Maintenant, ils attendent de toi que tu épouses une autre célébrité. Ta mère a été franchement déçue d’apprendre la fin de ta relation avec cette mannequin relativement célèbre dans le milieu. Quand bien même elle affirme ne pas être prête à devenir grand-mère. Elle sait que pour l’image de jolie petite famille, il faudra qu’elle se fasse à l’idée tôt ou tard. Dieu merci, elle n’a jamais tenté d’intervenir dans ta petite vie et dans tes choix personnels. Mais elle ne s’est pas non plus montrée particulièrement curieuse en ce qui concerne ta nouvelle relation que tu as pourtant bien mentionné.

Mais ça t’importe peu. L’essentiel pour toi, c’est ce que tu vis et ressens avec elle et grâce à elle. Et ces magnifiques retrouvailles que vous êtes en train de vivre, dans un aéroport bondé, sont la preuve flagrante de votre bonheur ensemble. Vous êtes bien. Plus que bien même. Vous êtes démesurément heureux pour le coup et ça se ressent. Ça se voit dans votre façon de vous accrocher l’un à l’autre. De vous embrasser à en perdre haleine. Et dans les mots qu’elle n’hésite pas à te souffler entre deux baisers, aussi. Des mots qui font s’emballer ton cœur. Il se fait fou furieux dans ta cage thoracique. Tout ça, c’est presque trop pour un seul homme. Tout ça, c’est clairement trop beau et trop bon. Et c’est pourtant bien réel également. T’en es conscient. Tu as une confiance aveugle en elle et tu sais qu’elle les pense ces jolis mots. Tu peux respirer de nouveau alors. Je suis bien là et je n’ai pas l’intention de te laisser filer de sitôt. La preuve, tu es sur le point de l’embarquer pour l’enfermer à tes côtés dans ta grande maison. Qu’elle ne s’imagine pas pouvoir t’échapper de sitôt. Tant bien que mal, vous parvenez à vous décrocher l’un de l’autre. Mais c’est bien parce que vous allez pouvoir vous retrouver rien que tous les deux, chez toi. Tu as hâte de lui faire découvrir ton univers mine de rien. Parce que tu as pris plaisir à découvrir le sien, quand bien même son appartement est clairement trop petit à ton goût. C’est le fait d’être au cœur même de son intimité qui t’a le plus plu.

Alors que tu t’imagines pouvoir prendre la route pour rentrer au plus vite, ta jolie Briannah ne résiste pas à l’envie d’attirer ton visage au sien pour t’embrasser à en perdre haleine, une fois de plus. Et toi, tout naturellement, tu ne peux que céder à ces folles envies. A ce besoin démesuré qui vous pousse à chercher toujours plus de contacts physiques l’un auprès de l’autre. Tu as la sensation de ne vivre vraiment que pour ça désormais. Et ce n’est pas franchement désagréable, tu dois bien l’admettre. C’est même ce qu’il y a de meilleur dans ta vie désormais. Que tu ne trouves pas si mal que ça déjà de base pourtant. Taquin face à la passion qu’elle vient de mettre à votre nouveau baiser, tu ne peux t’empêcher de lui demander si tu lui as manqué à ce point. Question rhétorique alors que tu connais déjà la réponse. Tu le sais que tu lui as manqué. Autant qu’elle t’a manqué à toi, pour sûr. Mine de rien, tu lui demandes si elle parviendra à rester sage le temps que tu puisses vous amener jusque chez toi. Sa réponse t’arrache un rire léger alors qu’elle affirme ne pouvoir te faire la moindre promesse. C’est la réponse que j’espérais et attendais de toi. Que tu surenchéris, joueur et taquin. Si elle avait pu gérer l’impatience avec facilité, tu te serais certainement posé quelques questions. A te demander si, finalement, tu ne serais pas le plus accro des deux. Alors que, clairement, tu sais que vous l’êtes tout autant l’un que l’autre. Et ça te rassure, d’une certaine façon.

Alors qu’elle reprend enfin place dans son siège et que tu peux te concentrer sur la route à emprunter pour regagner ta vaste demeure. Tu veilles à rester aussi concentré que possible alors que de son côté, elle darde son regard sur toi. Et il en va de même quand elle loge une main aussi innocente que possible, sur ta cuisse. Juste de quoi faire naître un petit sourire au coin de tes lèvres. Et mine de rien, tu tentes de faire la conversation. Pour penser à autre chose. Et surtout, pour faire disparaître ces deux semaines que vous venez de passer l’un sans l’autre, de ton esprit. Tu veux effacer toutes les données inconnues en sachant précisément ce qu’elle a fait de ses journées. Du peu qu’elle ne t’a pas déjà raconté lors de tes appels quotidiens, bien sûr. Rassure moi, on n’a pas eus des conversations trop … Personnelles ? Vous vous êtes racontés tant de choses tous les deux, que tu n’es sûr de rien. Et pour le coup, tu oses espérer n’avoir pas déjà donné une trop mauvaise image de toi à la famille de ta petite amie. C’est que tu vas bien finir par faire leur connaissance. Puisque tu n’imagines pas que cette relation est vouée à l’échec. Tu as l’intention de retourner y vivre quand tu auras terminé tes études ? Que tu ne peux t’empêcher de songer tout à coup. Conscient que vous n’avez pas encore parlé de la suite tous les deux. Il est évident que ta vie à toi reste principalement basée sur New-York avec de fréquents voyages aux quatre coins du globe pour le travail. Mais qu’en est-il pour elle, concrètement ?

Tout naturellement, elle te retourne la question. Sous entendant au passage que tu as intérêt d’avoir pris le temps de te reposer. Tu fais la moue. Bien sûr, une semaine ! Tu profites d’un feu rouge pour poser un regard aussi innocent que possible sur elle. Trois jours en fait. Du vingt-quatre au vingt-six. Inutile de préciser que, avant et après, tu as profité d’être sur Los Angeles pour shooter quelques célébrités et que c’était prévu de longue date. Et que tu es ensuite rapidement rentré sur New-York pour bosser encore. Malgré le feu de rouge qui semble durer une éternité, tu te gardes bien de te pencher vers elle pour lui voler un baiser. Conscient que ça ne ferait qu’empirer la frustration. Au lieu de ça, tu reportes ton attention sur la route. Et repars en un rien de temps que le feu s’affiche au vert. Quelques minutes plus tard, tu appuies sur un petit boîtier accroché à tes clés de voiture, pour ouvrir le portail électrique. Avant de pouvoir t’engager dans la petite allée où tu te gares. Entre deux arbres hauts qui ont le mérite de maintenir ta maison au frais, sans que tu n’ais à trop dépenser en clim l’été. Tu descends déjà de voiture pour aller récupérer la valise de Briannah dans le coffre avec laquelle tu prends la direction de l’entrée de ta maison sur trois étages. Tu ouvres sur un vaste salon joliment décoré et coloré. Je te fais visiter maintenant ou on attend un peu ? Que tu l’interroges, faussement innocent encore, en l’attirant déjà à toi pour enrouler tes bras autour de sa taille fine.


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Message Sujet: Re: You are my strange addiction {Bricholas}   You are my strange addiction {Bricholas} Empty Dim 10 Mai - 11:13

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Il te tardait de pouvoir rentrer à New-York. Et c'est un euphémisme. Tu es pourtant quelqu'un de relativement patient, tu sais prendre ton mal en patience généralement. Mais en ce qui concerne Nicholas tu ne le fais que très peu. Vous avez trop attendu avant de pouvoir vous permettre de vivre cette relation idyllique. L'un comme l'autre vous avez dû sacrifier vos envies jusqu'à ce que le moment opportun ne pointe le bout de son nez. Plus d'une année et demie à prendre sur toi, refusant ces avances auxquelles tu rêvais de pouvoir céder. Un an et demi à profiter de chaque seconde en compagnie de ton photographe adoré. Autant de temps à frissonner lorsque ses mains venaient replacer une mèche rebelle ou un genou auquel il désirait donner un angle différent. Ces petits gestes ont eu le don de t'électriser toute entière, te laissant un goût amer de trop peu dans la bouche. Mais il était fiancé à une femme bien plus connue et jolie que toi. Et tu n'es pas une briseuse de ménages. Toi tu voulais qu'il soit heureux même si ça voulait dire tirer un trait sur toutes ces envies que tu pouvais bien avoir.

Puis tu as craqué, de façon innocente certes. Après tout tu étais encore vierge et totalement inexpérimenté jusqu'à il y a encore quelques mois et ta virginité était quelque chose que tu ne pouvais décemment pas offrir à une personne promise à une autre que toi. Tu as eu le loisir de pouvoir goûter à la douceur de ses lèvres et la chaleur de ses bras toute une nuit durant. Une nuitée pleine d'affection et de tendresse jusqu'à ce que l'aube ne vienne cruellement vous rappeler à la réalité comme si tout ceci n'avait été qu'un rêve. La suite n'en a été plus que magique. Pendant les semaines qui ont suivi votre première nuit ensemble vous avez eu énormément de mal à vous voir. Entre tes examens de fin d'année et les derniers préparatifs de WOMEN#2 il n'y a que lors de quelques séances photos que vous avez pu profiter l'un de l'autre et assez brièvement. Il te fallait retourner réviser et lui courir à droite et à gauche pour pouvoir finioler comme bon l'entendait son nouvel ouvrage. Plusieurs semaines pénibles comme ça, à ne vous voir que quelques fois pendant quelques heures sans réellement pouvoir profiter l'un de l'autre. Sans compter que ton coeur défaillait depuis votre premier baiser, prendre tes jambes à ton cou semblait être une option plus sage que craquer à nouveau. Car combien même cette attirance folle te brûlait les entrailles tu ne pouvais pas te permettre de fauter à nouveau. Puis un soir ton tatoué t'as donné rendez vous dans un autre studio que le sien et vos vies ont prit un tout autre tournant.

Non pas parce que tu t'es avérée etre la couverture des trois recueils photo mais car l'homme dont tu es éperdument amoureuse s'est avéré être finalement célibataire et bien décidé à t'emmener fêter ce nouveau départ autour d'un bon petit plat dans un restaurant de votre choix. Puis il t'as raccompagné jusque chez toi où tu l'as invité de nouveau. Et enfin tu lui as offert ton être sans aucune retenue pour le plus doux moment de ton existence. Depuis ce jour vous filez la parfaite histoire d'amour. Pleine de complicité et de passion. Vos coeurs battent à l'unisson dans une symphonie des plus parfaites. Tu te rappelles quand plus jeune tu rêvais un peu bêtement de l'homme dont tu tomberais amoureuse, toi Briannah qui est si fleur bleue dans le fond. A la fois si libérée et fragile. Pleine de retenues et des rêves plein la tête. La vie t'en as fait voir de toutes les couleurs, tu as eu ton lot de malheurs et de déceptions avant de tomber sur Nicholas Crain. Il a d'ailleurs été témoins de bien de tes cicatrices comme lorsque tes démons sont revenus avec violence un soir d'orage après des mois sans t'avoir tourmenté. Il est resté là, patient. A te serrer dans ses bras en te chuchotant amoureusement qu'il était là et eux bien absents. Que rien ne pourrait plus te faire de mal maintenant. Qu'il y veillerait. Alors il t'as cajolé des heures durant en s'assurant que Morphée vienne te récupérer pour t'offrir un repos bien mérité. Cette nuit là tu as eu la confirmation que cette homme serait le seul et l'unique à qui tu donnerais tout sans revendications. Parce qu'il t'accepte comme tu es. A la fois femme assurée, à la fois enfant apeurée.

La voiture roule depuis quelques minutes déjà. Confortablement installés à l'intérieur de la berline dernier cri, tu ne peux décemment pas décoller tes yeux de ces traits si parfaits. Tu te mets à rire lorsque Nicholas demande si tes adorables jumeaux n'ont pas écoutés vos discussions les plus... personnelles. "Rassure toi, je suis plus discrète qu'une super espionne!" Tu ajoutes en montrant ton petit biceps contracté dans ton trench-coat beige. Mais rapidement la discussion prend un tournant nettement plus sérieux lorsque ton encré t'en demande un peu plus sur tes projets d'avenir et un éventuel retour à la Nouvelle-Orleans. Un silence de quelques minuscules secondes se marque avant que tu ne reprennes. "J'aime cette ville plus que tout malgré tout ce qui y est arrivé. J'ai beaucoup a y faire, j'aimerais surtout pouvoir offrir un toit convenable à mes parents." Que tu prends soin de lui indiquer sans mentionner l'horrible mobile-home défraîchi dans lequel ta famille vit depuis l'ouragan. "Mais non, ma vie est ici maintenant." Ta main rejoint la sienne sur le boîtier de vitesse que tu caresses avec affection. Pour rien au monde tu ne pourrais t'en aller vivre loin de lui maintenant. La discussion reprend avec plus de légèreté lorsque tu demandes à ton photographe s'il a su prendre du temps pour lui durant les fêtes de fin d'années et comme tu t'y attendais, ton mordu de travail ne s'est pas vraiment arrêté. "Tu te tueras à la tâche si tu continues. Je vais devoir te forcer à te repose bien un peu tu sais?" Comme si tu étais menaçante toi et ton petit corps. Comme quoi l'espoir fait vivre. Tu te contentes de rire, le regard toujours aussi plein d'amour posé sur sa magnifique personne.

Soudainement, sa main quitte la tienne pour aller chercher une petite télécommande. Tu supposes que votre arrivée est imminente et ton coeur bat à tout rompre dans ta cage thoracique. Tu es quelque peu mal à l'aise de ce fossé social entre vous. Lui qui vient d'une riche famille et toi la fille d'un couple de danseurs vivant dans les tréfonds du bayou. La voiture s'engouffre dans une allée somptueuse bercée d'arbres lui faisant de l'ombre. Comme la petite fille que tu es, tu scrutes les alentours des étoiles remplissant tes opales. Vous sortez finalement de l'auto une fois garée devant une magnifique maison bien trop grande pour lui seule qui doit être au moins cent cinquante fois plus grande que ton petit studio modeste. "Wow..." Lâché dans un murmure d'adoration alors que tu contemples cette demeure réellement splendide dont vous prenez la direction une fois ta valise sortie du coffre. Vous emboîtez le pas en direction d'une porte donnant sur un salon décoré avec sobriété et un goût certain. Tes yeux vont partout, si bien que ça t'en donnerais presque le tournis. Mais c'est sans compter sur Nicho dont les bras viennent enlacer ta taille pour le rappeler à lui. Tu te mets ronronner instantanément des suites de cette tendre étreinte faussement innocente. "Je sens que vous allez me faire visiter vos quartiers privés en avant première n'est-ce pas Monsieur Crain?" Tu te retournes avec un sourire mutin étirant tes lèvres fines et pulpeuses. Ta poitrine contre son torse et tes bras autour de sa nuque, tu te hisses sur la pointe de tes pieds pour l'embrasser fièvreusement de toute cette passion qui grignote tes entrailles. "Je suis sûre que ta chambre est gigantesque. Va falloir que tu fasses attention à ne pas m'y perdre!" Tu glousses, adolescente au possible en glissant ces quelques mots au creux de son oreille avec une complicité sans limites. Mais avec un peu de vérité aussi. Cette maison est si grande qu'il va te falloir une carte pour que tu puisses réussir à t'y retrouver.

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