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 JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction

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Message Sujet: JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction   JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction Empty Jeu 9 Aoû - 20:46


you are my only addiction ★ je ne suis rien sans toi mais ta présence m’étouffe comme me comble. ft. jax

3h du matin, 8 juillet 2018.

La maison était calme, Jax était sorti et n’était toujours pas revenu. Depuis un moment je le voyais moins… Il était de passage à l’appartement mais repartait aussitôt, un fantôme. Il me manquait, je me sentais seule, vide. Dormir avec lui me manquait ou juste sentir ses bras m’entourer, mais là je n’avais plus rien et je me rendais compte que ce vide était malsain. J’avais besoin de plus… Si Jax ne pouvait pas combler ce manque, alors qui le pourrait ?

Depuis quelques semaines, j’avais ce patient en tête… Lex. Il était tatoué et s’était reçu une balle dans l’épaule. J’avais changé ses pansements et soigner ses plaies. On avait gardé contact et il m’invitait à des soirées depuis… Chose que je refusais à chaque fois, prétendant une surdose de travail à l’hôpital tandis que j’étais encore en stage pour valider mon année d’études. Trop de choses en moi s’entassaient… Jax, son absence, ma curiosité, mes envies… J’étais une boule de feu impossible à arrêter et pourtant, je restais seule dans ma chambre à regarder des films pour adultes, pour « apprendre ce qu’était le sexe. » Je ne pouvais pas en parler à Jax, je n’avais même jamais évoqué ce sujet… Qu’est-ce que je devais dire à un frère surprotecteur ? « Hey Jax, je veux faire l’amour. Non… Je veux baiser. » Voilà où était mon problème, ma culpabilité… Je ne voulais pas commettre l’acte avec un être aimé, je voulais juste… Perdre cette virginité qui me pesait… En commençant par avoir mon premier baiser. Mais qui pouvait s’intéresser à une fille comme moi ? L’intello de service… La « nullarde », la « mocheté ». Je n’étais jamais invitée aux fêtes étudiantes organisées par ma promo, mes collègues me parlaient juste pour me demander les réponses de certains devoirs maisons. Alors depuis plusieurs semaines je prenais des renseignements sur le net… Grâce aux films classés X : comment faire une fellation, le sexe entre deux femmes, le plaisir en solitaire avec nos doigts ou des sextoys. Par précaution, je regardais tout en navigation privée, ça m’arrivait de prêter mon pc portable à Jax… Et pourtant, même seule chez moi, j’avais l’impression qu’il pouvait surgir de nulle part et me surprendre à traîner sur ce genre de site.

Mes yeux étaient rivés sur l’écran, j’étais restée une heure et demi à regarder des scènes osées entre deux femmes. Je ne savais pas quoi en penser. Pourquoi ça ne me dégoûtait pas ? Étais-je lesbienne ou bien bisexuelle ? Pourtant je n’avais jamais trouvé une femme « belle » à en ressentir des envies…. Sexuelles. Alors que les garçons, c’était différent. Ce qui avait été le cas de Lex où à peine ses yeux rivés sur moi, mon bas-ventre s’était tordu… Mais pas de douleur. Je déglutissais, je transpirais, j’étais en débardeur, seins nus dessous et mini-short. Je sentais mes tétons caresser ce faible tissu et j’avais honte de la réaction de mon corps. Je ne m’étais jamais regardée nue ou bien touchée… Cela me… Perturbait. Comment pourrais-je approcher un garçon ? De clic en clic, j’étais atterri sur un forum X qui conseillait les femmes et les hommes à augmenter leur libido… Comment se faire plaisir en solo ou en couple… Et pour l’amour de soi, ils avaient conseillé de s’acheter des dessous affriolants pour plaire à notre partenaire mais surtout à nous. Par mes propres recherches Google, j’étais tombée sur le site « Playful Promises » où ils avaient tous les genres, tailles… C’était sexy, non vulgaire. J’avais dépensé plus de 150$ en lingerie, Jax n’en savait rien. J’avais pris un body rouge bordeaux en dentelle que je pouvais porter la nuit ou bien encore en body pour une soirée, puis un ensemble de lingerie noir avec des porte-jarretelles et un ensemble blanc où il n’y avait que très peu de tissu avec de très beaux motifs floraux en guise de décoration pour le corps. Oui, j’avais suivi les conseils de ce site… Mais je commençais à avoir peur car la livraison n’était jamais arrivée jusqu’à moi. Le site indiqué celle-ci de « livrée », j’avais beau les contacter et leur expliquer que non, ils restaient sur leur position. Si Jax apprenait que j’avais perdu une telle somme dans un colis classé "introuvable", il allait me hurler dessus et me moraliser jusqu’à me demander ce qu’était « cette livraison » et je détestais lui mentir… Mais lui dire la vérité allait le braquer encore plus.

Je me laissais tomber lourdement sur le lit après avoir baisser l’écran de mon ordinateur portable. J’avais chaud, mes tétons me démangeaient autant et mon cerveau implosait. J’essayais de penser à Toby, mon ami, aka le prêtre Fleming et les dires énoncés à mon égard : ce n’était pas pêché, ce n’était pas mal, mais je ne devais pas succomber à mes envies « tel un caprice » ou car « c’était la mode ». Je devais agir intelligemment mais comment pourrais-je connaitre de telles choses sans sortir, sans avoir d’amis, sans aller en soirée où l’alcool et d’autres substances circulaient ?

- T’es stupide ma pauvre fille….

Disais-je à voix basse d’un air énervé avant de crier dans mon oreiller comme pour me défouler. Je devais bouger, il faisait trop chaud et je n’avais plus d’eau dans ma petite bouteille. Peut-être que marcher et ranger un peu la maison m’aiderait à penser à… Autre chose et m’épuiser assez pour dormir. D’un pas décidé, je sortais de la chambre en essayant d’oublier mon corps en ébullition. Je me dirigeais vers la cuisine pour remplir ma bouteille d’eau fraîche puis je la mettais dans le frigo pour la rendre encore plus agréable à boire. Je devais me calmer et arrêter…. « Ca ». Je me sentais comme une fille perverse ou sale…. Mais c’était plus fort que moi. Jax, lui, ça lui arrivait de faire des choses seul dans sa chambre, là, juste à côté de moi... N'est-ce pas ? Personnellement, je n’y arrivais pas… Je ne saurais même pas comment faire pour prendre du plaisir alors que sur les films tout semblait… évident. Comme si cette sensation physique qu’on appelait « orgasme » était évidente à avoir alors que moi, j’avais peur que tout soit sur « off » jusqu’à la fin de mes jours. Je commençais à ranger le peu de vaisselles qu’il y avait pour ensuite passer au salon. Je rangeais les coussins du canapé mais en soulevant l’un d’eux, je fis un bon de stupeur : un string rose en dentelle. Mon cœur s’emballa. Jax. Du moins… Une de ses prétendantes. Je commençais à serrer les poings avant d’aller chercher une malheureuse fourchette à la cuisine.

- Pourquoi… Lui il peut et pas moi ?

Ce qui m’énervait le plus n’était pas le fait qu’il ait une vie sexuelle… Mais qu’il ait quelqu’un. Je n’en savais rien à ce sujet, juste des filles ici et là… Au fond de moi, ce qui m’exaspérait le plus c’était qu’il trouve quelqu’un de « plus important pour moi ». Oui, j’avais mes parents, je le savais… Mais Jax n’était pas que mon frère, il était mon tout, l’homme de ma vie et je n’avais pas hésité une seule seconde à venir vivre à ses côtés. J’aimais son odeur, lui faire des câlins, dormir avec lui tandis qu’il me caressait les cheveux lors des nuits difficiles. Son côté possessif et dominateur m’énervait sur le long terme mais c’était pour cela que je l’aimais : car à travers ses yeux je me sentais essentielle, importante, unique, belle. Des collègues de classe m’avaient déjà demandé si je couchais avec mon frère tant notre relation aux yeux d’autrui était trop « bizarre » et « malsaine » si j’osais employer leurs propres mots. Jax était le seul être humain sur Terre à me montrer de l’affection, alors oui… j’étais attachée à lui, trop sans doute… Je pourrais mourir pour lui, alors savoir qu’une femme sortant de je ne sais où pouvait me priver de mon frère… Oui, ça me brisait le cœur.

Revenant au salon avec la dite fourchette, j’entendais un bruit de clé derrière la porte. Les yeux remplit de larmes, je regardais cette dernière en prenant ce string maudit du bout de l'ustensile de cuisine avant de me diriger vers la porte telle une furie.

- Elle a oublié ça en partant, ramène-lui la prochaine fois !

Je l’avais à peine croisé aujourd’hui. Brièvement ce matin avant de partir à l’hôpital pour ma journée de stage. Je gardais la fourchette à la main, regardant ce bout de tissu tomber aux pieds de Jax.

- Tu comptes me la présenter un jour ?

On aurait presque dit que je me servais de la fourchette en guise d’arme tant elle pointait vers Jax mais je m’en rendais à peine compte.

- J’espère que la fête était bien en tout cas. Pourquoi tu ne m'as pas invité ?

Je ne restais pas une seule minute face à lui, les yeux au bord des larmes. Je revenais vers la cuisine, jetant d’un geste énervé la fourchette dans l’évier pour la laver plus tard vu ce qu’elle venait de toucher. Je rouvrais le frigo pour prendre ma petite bouteille d’eau désormais fraîche que j’hésitais désormais à déverser autre part.





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Message Sujet: Re: JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction   JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction Empty Dim 12 Aoû - 22:27

Jax &
Bonnie
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Jax rentre, le sourire aux lèvres, le coeur exalté. Il va bientôt voir Bonnie, son indispensable. La journée a été longue sans elle. La soirée avec son ami, d'autant plus. Elle lui manque tellement. Il se presse à la rejoindre chez eux. Il ne fait plus attention à la pluie battante qui s'écrase sur sa tête ni à ses vêtements trempés. Il court sur la route, zigzague entre les voitures. Il ne pense plus à rien sauf à la rejoindre. Chaque minute qui passe lui est insoutenables, elles rajoutent des chances à ce qu'elle soit endormie et qu'il ne puisse pas l'entrevoir. L'entrée de l'immeuble se dessine, il accélère, donne tout ce qu'il a dans  pour la rejoindre. Il ne fait pas attention à son épuisement, à la sueur qui perle sur son front pour monter les marches le plus rapidement possible.

Une fois devant la porte, après avoir manqué de dégringoler des escaliers, il se remet les cheveux en place, enlève la transpiration sur son visage. Il se veut présentable, Jax, sous son meilleur profil. Il tourne enfin la poignée, heureux, un large sourire étirant ses lèvres. Il ne s'attend pas à voir Bonnie si prestement devant lui. Encore moins avec une fourchette à la main, le regard accusateur. Il cligne des yeux plusieurs reprises pour voir s'il n'hallucine pas. La scène lui paraissant invraisemblable. Il finit par poser le regard sur l'objet de la colère. Un string, celui de Serena. Il expire bruyamment, soulagé. Il s'attendait à ce que ce soit sérieux. Il pouffe de rire quand elle lui demande de le lui ramener la prochaine fois, puis, lève les yeux au ciel quand elle le fait tomber au sol. C'est qu'un petit bout de tissu. Pas pas besoin de faire une crise pour ça. Elle lui demande quand est-ce qu'il va lui présenter Serena. Il ne lui répond pas, demeure silencieux. Il n'avait jamais pensé à ça. Encore moins maintenant qu'elle le pointe avec un ustensile de cuisine. Il s'avance vers elle pour la consoler, attendri par l'expression peinée de son visage, mais elle s'en va dans la cuisine. Il n'a pas les mots, Jax. Il enlève sa veste mouillée, le visage fermé. Il la pose sur le bord du canapé et s'installe devant la télé, réfléchissant à comment la calmer. Il ne peut pas laisser sa petite soeur chérie dans cet état. Si elle est en colère, c'est qu'il est forcément en tort, non ? Il passe ses mains sur son visage, se torturant pour ne pas faire un faux pas. S'il l'énerve encore plus, elle sera instoppable. Comme leur mère. Il n'a pas besoin de ça. Surtout pas. Il finit par lui lance après une longue minute de réflexion.

J'étais avec mon pote au bar, on parlait de cul, tu aurais voulu que j't'invite sachant que t'es pas mineur ?


Il fait appel à sa raison, espère qu'elle s'excusera. Il a envie de lui glisser, qu'elle aussi, elle s’achète des beaux ensembles alors qu'elle n'a rien à dire mais cela serait avouer qu'il est au courant. Qu'il est tombé dessus. Qu'il a jeté le carton. Plutôt crever plutôt qu'elle l’apprenne. Les minutes passent. Elle ne revient toujours pas de la cuisine, il commence à culpabiliser. Il déteste la voir dans cet état. Il serait à tout lui donne pour qu'elle recouvre le sourire. Il a besoin de ce sourire, Jax. Il commence donc à faire son gentil. Il prend sa voix mielleuse.

J'suis désolé, si tu viens t'assoir à côté de moi je te promets de tout expliquer et après quand tu comprendras que ce n'est absolument pas ce que tu crois, tu auras le sourire, promis.

Il ment, il veut juste qu'elle soit à côté d'elle. Il a mal au coeur. La distance qu'elle met entre eux, le blesse plus que voulu.



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Message Sujet: Re: JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction   JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction Empty Dim 12 Aoû - 22:45


you are my only addiction ★ je ne suis rien sans toi mais ta présence m’étouffe comme me comble. ft. jax

3h25 du matin, 8 juillet 2018.

Jax était trempé, j'entrepercevais son corps, ses muscles... Sa respiration saccadée, je pouvais presque sentir son coeur battre la chamade tant il avait dû courir pour rentrer saint et sauf. Mais non, je ne devais pas... C'était mal. Je ne devais pas le voir ainsi et pour le moment, ce string rose me peinait plus que l'excitation que je ressentais envers mon frère dans cet état.

Jamais je n'aurais agressé mon frère, jamais, non. Même si un jour j'osais cette horrible chose, avec une simple clé de bras je serais HS et au tapis. Je n'étais nullement sportive comparée à lui. A peine je montais les escaliers que j'étais essoufflée, alors me "battre" c'était perdu d'avance.

- En Europe je suis majeure je te signale. J'ai pas 14 ans non plus! Puis parler de cul avec ton pote, ça aurait été un plaisir!

J'hurlais ça de la cuisine. Ouais j'étais lâche. Parler de sexe avec mon frère? Je ne l'avais jamais fait. Parler de sexe avec une personne X ou Y ? Jamais fait non plus. A peine le mot "sexe" me faisait rougir et me tordait l'estomac. Oui, je savais ce qu'était le sexe, je le regardais... J'en lisais, je l'étudiais à la fac de médecine mais je ne savais pas le bonheur que ça pouvait apporter... L'orgasme, les mains d'un homme sur mon corps... Me caressant, me touchant... Je devais arrêter. Qui aurait envie de me toucher dans ce vaste monde, qui? Mon frère était le seul à me "toucher" et ça restait de manière chaste même si ça pouvait porter à des malentendus de la part des autres ou même pour mon subconscient.

Sauf que Jax savait mes faiblesses, il me connaissait par coeur. Je pouvais lui en vouloir, lui crier dessus, lui jeter un string au visage... Il savait qu'il m'était indispensable, ma dose de drogue quotidienne, mon tout, ma vie. Alors quand il me demanda de venir à ses côtés tandis qu'il s'était installé sur le canapé, je m'en voulais. Je m'en voulais car je voulais être dans ses bras, dormir près de lui car je déteste l'orage, la pluie, ce vent qui frappait contre les volets... Et en même temps je n'aurais aucune crédibilité après "cette crise".

Je soufflais doucement, m'adossant contre le frigo en regardant la porte de la cuisine qui menait au salon. Je tenais ma bouteille fraîche près de ma poitrine encore émoustillée par ce que j'avais regardé il y a quelques minutes... C'était ridicule. Je soufflais une énième fois en arrivant derrière mon frère, je me mettais sur l'accoudoir du canapé, à l'autre bout de lui. Je refusais de tomber dans ses bras, puis il était trempe comme un chien mouillé.

- Vas-y explique moi. Tu étais avec la meuf string fluo? Ou alors avec une autre? Elle va emménager ici? Ou alors tu comptes me mettre dehors car ma chambre va servir pour votre futur enfant et donc je dois revenir chez papa et maman ou bien alors chez mon futur plan cul?

Oui, je voulais le provoquer aussi. J'en avais marre qu'il me voit comme une petite fille effarouchée, vierge à outrance et choquée pour un rien. Moi aussi je pouvais avoir des plans culs... Enfin... Je l'espérais. J'en avais marre de me sentir enfermée dans cette prison dorée que je m'étais moi-même construire. J'aimerais être une de ces femmes libérées, rebelle, sexy à souhait...

- Puis ce string rose, j'ai vu mieux sérieux. Même moi j'ai meilleurs goûts.

Je pensais à ma commande internet, cette fameuse commande que j'attendais encore et mon estomac se serra de nouveau. Cet argent perdu... J'en avais marre de les appeler tous les jours et qu'ils me prennent pour une imbécile alors que pour eux tout était bon.

Énervée, je regardais mon frère, en cachant ma poitrine au cas où que celle-ci me joue des tours. Il était tellement trempe... Il pouvait être torse nu, j'en verrais autant tant son t-shirt lui collait à la peau.

- Et va te changer, tu vas attraper froid. Je veux pas dormir à côté d'un glaçon...

Cette phrase m'avait trahi, mon corps me trahissait, surtout mes yeux qui dévoraient du regard Jax.



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Message Sujet: Re: JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction   JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction Empty Mer 15 Aoû - 13:11

Jax &
Bonnie
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Il ferme les yeux et déglutit. Il n'aime pas quand sa princesse parle comme un charretier, comme un mec. Ce n'est pas elle. Puis, sa colère, il la trouve injuste, il ne la comprend pas. Elle hurle. Son coeur se serre. Cependant il n'en démord pas. Il reprend fermement, ne se laissant pas marcher dessus.

La loi, c'est la loi, ici tu es une petite fille.

Ici en Amérique, ici chez eux. Il s'en branle des autres pays, c'est un fait, ici elle n'est pas adulte. Cependant, il ne veut pas rester sur cette dernière phrase alors il essaie de l'amadouer. De changer de sujet. Il veut lui expliquer, ne pas l'alarmer. Ne pas la blesser, surtout pas. Il inspire et prend sa voix mielleuse. Il sait qu'une fois qu'elle sera dans ses bras elle arrêtera de faire son boudin. En même temps, c'est trop dur. Trop dur de s'en vouloir mutuellement. Il l'entend arriver de derrière en soufflant bruyamment. Elle n'a pas 14 ans mais agis comme tel. À cette pensée il retient un sourire qu'il sait qui va la vexer. Elle se met à l'opposer. Lui, se fait doux comme un agneau et surtout très prudent. Elle lui balance qu'il va la remplacer, la faire dégager, pour emménager avec sa copine et avoir un enfant. Il n'aime pas entendre ça car il ne se l'imagine tout simplement pas, Jax. Il secoue négativement la tête. Non, ça c'est impossible, elle ne peut pas dégager Bonnie. Jamais. Il veut la prendre dans ses bras et la rassurer mais il entend la phrase de trop."Mon futur plan cul". Il cligne des yeux à plusieurs reprises, abasourdis. Il n'ose répéter ce qu'il vient d'entendre. Il reste bien quelques secondes figé. Essayant de comprendre si elle est bien sérieuse. Il la fixe pendant qu'elle continue à déblatérer sur la couleur du string et passe une main dans ses cheveux nerveusement. Oui, il n'est pas fou. Elle le prend pour un gros con. Il ne fait pas attention à son petit commentaire sur le fait qu'il doit se changer pour pas attraper froid. Il voit rouge. Alors que ses muscles se contractent, ainsi que sa mâchoire, il part dans un fou rire incontrôlé. Il lui lance, mauvais.

Tu t'fous vraiment d'ma putain d'gueule ?

Sans un mot de plus il s'en va ramasser le bout de tissu encore sur le sol pour le jeter avec véhémence sur sa petite soeur. Il la regarde avec dégout et lui souffle tout en finesse.

Tiens t'auras qu'à l'foutre sur la tête du gars qui t'serviras de plan cul, comme ça, ce sera plus un string rose mais un string rose gland.

Il est tellement furieux que ses mains se mettent à trembler. Il sent l’adrénaline monter jusqu'à son cerveau et lui ordonner de tout détruire. Il essaie de se ressaisir, mais en vain. Il a besoin de boire. Beaucoup. Il s'en va dans la cuisine, se servir un verre de Whisky, sans adresser un seul regard à celle qu'il estimait.

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Message Sujet: Re: JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction   JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction Empty Mer 15 Aoû - 15:20


you are my only addiction ★ je ne suis rien sans toi mais ta présence m’étouffe comme me comble. ft. jax

3h40 du matin, 8 juillet 2018.

J'avais envie d'être dans ses bras, on était si proches et si loins à la fois. Pourtant il y avait comme un gros mur entre nous. Je me sentais seule ces derniers temps, il sortait trop, sans moi, et en prime je retrouvais ce string rose dégoûtant qui me donnait envie de vomir. J'étais mitigée entre plusieurs émotions : le manque, avoir Jax que pour moi mais aussi la "vengeance" et le rendre aussi fou que lui me rendait folle. Alors oui, quand il parlait de sexe, qu'il disait "qu'il allait m'expliquer", qu'il prenait ça à la légère ça m'énervait. Je savais que ma relation avec lui était malsaine, je savais qu'il m'aimait, je l'aimais aussi. Mais est-ce qu'il m'aimait de la même façon dont moi je l'aimais? Je m'en voulais de ressentir ça à son égard, j'aimerais être normale, une "soeur" comme une autre et là je réagissais comme s'il me trompait. La loi c'est la loi ne faisait-il que me répéter. Je soufflais, j'en avais marre d'être perçue comme une brebis galeuse même si au fond... C'était ce que j'étais, mais j'aimerais qu'on me voit comme une femme... Une femme belle, sexy, attirante.... Mais je compris vite que j'étais allée trop loin. Jax était silencieux, regard lointain, je voyais ses muscles se tendre un à un avant d'exploser de rire. Ce rire faux, ce rire malsain qui me fit frissonner en deux secondes.

Je ne le quittais pas du regard en attendant la suite et quand il me demandait si "je me foutais de sa putain de gueule", mon coeur manqua un battement. A chaque fois qu'il était dans cet état il me faisait presque peur. Il décida enfin de me regarder, ses yeux hurlaient à la mort "tu me dégoûtes pauvre fille" alors que j'étais encore vierge et que je n'avais jamais embrassé personne.

- C'est toi qui te fous de ma gueule ok !

Instinctivement les larmes étaient montées aux yeux. C'était lui qui rentrait à trois heures du matin, moi qui retrouvais un string rose appartenant à une de ses meufs, et c'était moi qui me foutait de sa gueule ? Pourquoi lui il pouvait avoir "des plans cul" et pas moi ? Il se leva, se dirigea d'un trait à l'entrée de l'appartement avant de revenir et me jeter au visage le dit-string. Je me levais de dégoût du canapé.

- Mais t'es pas bien !

Puis il enchaîna sur le fait de mettre ce string sur la tête de mon dit-"sexfriend" ou "plan cul". Il ne traîna pas une seule seconde de plus devant moi et partit sans un regard. Je pleurais comme une imbécile car ça m'énervait. J'étais frustrée sentimentalement, sexuellement... J'avais envie de le taper et en même temps je voulais juste être dans ses bras. Je le laissais seul dans son coin et je laissais ces quelques larmes m'échappaient. Puis au bout de deux minutes à tourner en rond dans le salon, je pris ce string dégoûtant entre mes mains et j'allais comme une furie dans la cuisine. Je sautais littéralement sur Jax qui avait un verre de Whisky et je mis ce string près de son torse, plus précisément près de son coeur. Comme si cette femme l'avait désormais rien qu'à elle.

- J'suis encore vierge j'te signale! J'sais pas si t'es au courant! Puis si j'ai envie de perdre ma virginité c'est quoi le mal, hein??? J'peux pas la perdre avec toi car t'es mon frère! Toi tu peux baiser mais pas moi c'est ça? Hein ? T'étais avec elle là, c'est toi qui me ment !

Ouais il était avec elle, d'où il rentrait aussi tard dans l'espoir que je dorme et que je ne remarque rien dès le beau matin. Je restais collée à lui, je renversais la moitié de son whisky au sol tant je gigotais.

- Tu me voulais à côté de toi pour "parler" bah voilà je suis près de toi là, t'expliques désormais ?

Je le fusillais du regard et j'avais chaud. Je sentais ma poitrine me démangeais, mon bas ventre brûlait, ma tête implosait, j'avais horriblement chaud, mon coeur battait à cent à l'heure. Moi aussi je pouvais jouer "les gros bras" s'il le voulait... Moi aussi je pouvais jouer tout court. Et pourtant, voir Jax dans cet état me faisait mal au coeur. J'avais envie de m'excuser... De m'excuser de penser à le provoquer, que je voulais juste être dans ses bras, près de lui, contre son torse, mais non. Je ne devais pas me montrer aussi faible face à lui, même s'il le savait déjà.




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Message Sujet: Re: JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction   JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction Empty Jeu 16 Aoû - 14:27

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Bonnie
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Il a envie de tout casser, d'prendre la vaisselle de l'exploser, mais comme c'est lui qui a tout payé, il s'en va directement sortir son whisky, s'occuper l'esprit plutôt que les mains. Il ne reste plus grand-chose, à force de le piner. D'ailleurs, il soupçonne aussi Bonnie de lui en taxer, en secret, ça l'étonnerait pas vu qu'il semblerait qu'elle se rebelle, à vingt ans. Jamais elle ne lui avait parlé comme ça, jamais elle n'avait fait une telle poussée de colère. On lui avait dit à Jax que les filles faisaient leurs crises bien après les hommes, mais merde, à vingt ans c'est trop tard, bordel. Il se sert l'alcool dans son verre, et le torche en moins de deux. Le regard mauvais, il repense à ce qu'elle a osé lui dire, à lui "futur plan cul", il serre les mains et tape contre la table Ikea qui manque de s'effondrer. Il se verse un deuxième verre de whisky, qu'il boit aussi rapidement dont il s'est servi. Puis, un troisième, le dernier qu'il lui reste avant qu'il doive aller se chercher une nouvelle bouteille. Il ne sait pas ce que fait Bonnie et il s'en branle, il va faire un putain de coma  éthylique, comme ça, elle sera morte d'inquiétude et elle viendra pleurer à ses pieds. Cette idée le réjouis et alors qu'il va faire un cul sec, Bonnie déboule comme une furie. Il lui lance avec hargne

J'suis pas d'humeur casse toi !

Elle ne semble pas l'écouter, en même temps, elle est tellement en colère que non seulement ses joues sont cramoisies mais aussi tout son visage. Il a envie de lui ordonner de se calmer mais elle se met à gueuler si fort que sa voix s'en retrouve étouffée. Elle lui fout le string sur le coeur, il ne cache pas son étonnement, de le revoir encore ce fichu string. Elle lui débite tellement de choses sur sa virginité qu'il reste sur le cul, complètement silencieux, il ne sait même pas pourquoi elle parle de ça, pourquoi ça vient en sujet, pourquoi elle dit qu'elle ne peut pas perdre sa virginité avec lui. Elle a ces règles, probablement. Il secoue la tête, abasourdi, puis, il regarde en fronçant les sourcils, son verre, à moitié vide, renversé sur son pantalon. Il la fixe, la fusillant autant du regard qu'elle le fusille. L'alcool, c'est sacré. Faire sa petite crise d'ado, ok, renverser l'alcool, non. Il reprend d'un ton autoritaire en la fixant de haut.

Finalement, j'ai rien à t'expliquer. Puis, merde, c'est quoi ce délire de perdre ta virginité, qu'est-ce que tu racontes ? m'en branle de ce que tu fous avec les crasseux du coin j'veux juste pas l'savoir ! Et si c'est que ta virginité que tu veux perdre, je peux t'en débarrasser avec joie mais ce sera pas très agréable. Ah ça t'en bouche un coin, hein ? Maintenant, va me chercher une bouteille de whisky pour avoir été aussi méchante avec moi et peut-être que là, on pourra s'parler en adulte sans tes ovaires qui t'montent à la tête.

Il la défie du regard et attend ce qu'elle va faire. Il veut pas culpabiliser mais c'est plus fort que lui. Il s'en veut, même s'il est pas en tort. Triste.
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Message Sujet: Re: JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction   JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction Empty Jeu 16 Aoû - 16:24


you are my only addiction ★ je ne suis rien sans toi mais ta présence m’étouffe comme me comble. ft. jax

3h55 du matin, 8 juillet 2018.

Il était fou de rage et puait déjà le whisky à dix mètres. Il avait bu combien de verres en si peu de temps? Il me hurlait dessus, il me disait de me tirer, j'avais le ventre en miette, la gorge nouée, mon coeur allait explosé, mon cerveau implosé. Je tremblais. Tout ça parce que j'avais parlé d'un "plan cul". Je savais très bien que c'était ça le soucis. Mais là, face à moi, j'avais Jax l'enragé. Son regard était noir malgré ses yeux clairs. Je voyais toutes ses veines ressortir, de ses bras, son front... Les voisins devaient l'entendre tant il haussait la voix. J'en avais presque peur. Mais ce qui me rendit folle c'était ses mots... Il parlait de "délire" concernant ma virginité, comme si c'était juste un "jeu" et qu'il en voyait pas l'utilité. Sauf que ce n'était que le début des hostilités. Il disait s'en ficher des gars avec qui je "baisais", qu'il voulait juste pas le savoir et que si je voulais il pouvait me dépuceler mais que j'allais pas me kiffer. Pourquoi à cet instant je repensais à mes rêves ? Ces rêves où je voyais Jax m'embrasser et me faire l'amour ? Ca devait être mes hormones qui parlaient à ma place... Et je connaissais le corps de Jax, enfin son torse... Ses jambes, son visage... Pas le "privé" mais j'en voyais assez quand il était en boxer la nuit. J'me sentais encore plus dégoûtante à cet instant. Lui il ne pensait pas à ça, il n'y penserait jamais et ce n'était que des fantasmes... Des stupides fantasmes, je n'oserais jamais en "vrai"... Alors là je lâchais juste ce string rose par terre, je baissais les yeux j'me faisais toute petite, j'retenais mes larmes en me mordant ma lèvre inférieure. J'me faisais engueuler comme une misérable gamine alors que j'avais 20 ans. Lui à 20 ans ça faisait longtemps qu'il avait déjà baisé et il ne m'avait jamais demandé quoique ce soit.

Alors sans rien dire, j'me tirais de la cuisine. J'revenais au salon, vers notre mini-bar. Je pleurais comme une gosse avant de prendre gentiment sa bouteille de whisky pleine. Je revenais à la cuisine sans dire un mot. Je ne regardais même plus Jax. Je pris son verre désormais vide entre mes doigts et je lui versais un fond de whisky pur.

- T'as déjà assez bu. Tu devrais aller au lit.

Je ne le regardais toujours pas, j'étais entre deux mondes : l'envie de lui hurler dessus, de le traiter, de le pousser... De lui dire que ouais il n'avait qu'à me baiser que j'attendais que ça en attendant de retrouver un vrai plan cul et d'un autre côté je voulais m'excuser de tout ça et d'être dans ses bras. Je tremblais, je frissonnais, j'avais mal au crâne, j'avais mal. Je me dirigeais vers ma chambre en voulant fermé à clé derrière moi mais en plein milieu du couloir je revins d'un pas décidé vers la cuisine.

- Tu sais quoi ? Si tu veux me baiser, vas-y fais toi plaiz. J'te repousserai pas. Mais t'as pas le droit de dire que j'me tape des "crasseux"! Moi j'les juge pas tes meufs même si c'est pas l'envie qui manque! C'est toi qui revient à 3h du mat et c'est moi que t'engueule ? Puis c'est quoi parler entre adulte pour toi? Tu me parles comme si j'avais encore 8 ans en me surprotégeant comme si j'étais une imbécile! Donc ouais... Ta réaction j'la trouve injustifié et... T'as pas le droit de me parler comme ça... Ces histoires d'ovaire... A 20 ans la plupart des filles de mon âge ont déjà baisé depuis un bye et moi...

Je m'arrêtais. J'calculais à peine ce que je disais. Cette conversation n'avait ni queue ni tête. Tout était parti de ce string. String encore sur le sol dégueulasse de la cuisine. Il pouvait baiser qui il voulait et il me rendait folle... Il n'y avait que lui dans ce monde de fou qui avait un tel impact sur ma vie, mes sentiments....

- J'vais au lit. Bonne nuit Jax.

Je ne terminais même pas ma phrase. Je quittais aussitôt la cuisine pour aller en courant dans ma chambre, ou presque. Je fermais la porte de celle-ci mais pas à clé. Comme dans l'espoir qu'il vienne me retrouver. Je pleurais sous mes draps, en planquant mon pc portable sous le lit. Ce même pc portable où je matais des films X à gogo en guise de "culture sexuelle" vu que je ne pouvais en parler à personne... Pas d'amies assez proches, un frère qui pétait un câble à l'entente de ce mot sortant d'entre mes lèvres... Je prenais juste une vieille peluche planquée sous mon lit, un cheval à moitié déchiré que j'avais depuis gamine et je le serrais fort contre ma poitrine, tandis que ma tête était à moitié enfouie dans cet oreiller.




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Message Sujet: Re: JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction   JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction Empty Dim 19 Aoû - 6:22

Jax &
Bonnie
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Elle sort. Il est satisfait qu'elle ne lui tienne plus tête, mais effondré car il l'a vu ses yeux se voilait de larmes. Il reste à sa table. Il ne va pas la réconforter, la prendre dans ses bras. Il l'aurait fait dans d'autres circonstances, si elle n'avait pas parlé de son futur plan cul. Elle n'avait jamais employé un tel mot. Elle n'avait jamais parlé de garçon. Jamais. Il hausse les épaules dans un élan de dégout. Elle a changé, alors lui aussi peut changer. Lui aussi peut se permettre d'être horrible vu qu'elle l'est. Il aurait voulu qu'elle reste pure, innocente, qu'elle reste sa petite soeur rien qu'à lui, mais pour la première fois il se dit que cette petite soeur va disparaitre, pour se transformer en ces nanas qui parlent de cul, qui changent de copain comme de chemise. Elle va perdre sa pureté et sa beauté, ce qui la rendait exceptionnel à ses yeux. Elle finit par revenir quelques minutes après avec une bouteille de whisky, il a envie de sourire mais il y arrive pas. Il y arrive plus. Elle le sert. Il fait la moue. Elle lui conseille d'aller dormir, il balaie sa parole d'un geste de la main. Il ne la regarde plus, il veut juste terminer cette bouteille et crever quelque part. Elle s'en va pendant qu'il termine silencieux ce qu'elle lui a servi. Il ne lui dit pas bonne nuit, rien, il préfère rester dans les méandres de ses pensées les plus noirs, les plus détestables. Il ne lève même pas les yeux lorsqu'elle déboule à nouveau, les effets de l'alcool commençant à opérer. Elle lui crie encore dessus, il pose ses mains sur le visage pour ne plus l'écouter. Non, il en a marre de ce qu'elle raconte, marre de ses crises, marre de son futur plan cul. Il en a ras-le-bol. Une fois qu'elle a fini, il lève les yeux vers elle, en papillonnant des cils. Elle lui glisse un bonne nuit, qui semble cette fois-ci définitif. La petite princesse va rejoindre le monde de Disney... Ses pensées s'embrouillent.

C'est ça bonne nuit.

Il ne vient pas tout de suite la rejoindre, il attend d'être à la moitié de sa bouteille pour venir dans son lit. Il sait qu'elle n'a pas fermé sa porte à clef. Elle ne lui aurait jamais fait ça, même en colère. Enfin, jamais. Ce mot ne veut plus rien dire. C'est en titubant qu'il ouvre donc sa porte, en essayant évidemment de ne pas faire de bruit. Il ne sait pas si elle dort ou pas. Il a essayé d'être rapide, mais il n'a plus la notion du temps depuis qu'elle est partie. Il regarde sa montre... Quatre heures et quart du matin. C'est tard, tant pis. Il vient s'allonger auprès d'elle. Il profite du silence pour l'observer, se la décrire. Il l'a trouve si belle qu'il voudrait la croquer. A cette pensée il sourit. Si seulement il pouvait revenir dans le temps... Il balaie de devant son visage quelques mèches rebellent et vient lui caresser avec son pouce ses pommettes. Il finit par souffler après quelques minutes et en se serrant un peu plus contre elle.

Pourquoi es-tu si méchante avec ton grand-frère ? Tu ne l'aimes plus ?

Peut-être qu'elle veut le punir, mais le punir de quoi ? Tout vacille autour de lui.
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Message Sujet: Re: JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction   JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction Empty Lun 20 Aoû - 1:31


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4h00 du matin, 8 juillet 2018.

Je m’en voulais d’avoir dit ces mots à Jax. Ca n’avait été que mensonge. Mais il en avait fait tout un plat. Je lui avais dit et redit, d’être encore vierge, que c’était faux cette histoire de « plan cul » et il était resté fou de rage. Je ne savais pas pourquoi il était ainsi à mes côtés, ce qu’il attendait de moi exactement... Pourquoi lui il pouvait avoir 6383838 maîtresses, 7839393 copines officielles, 73738302 plan culs, 262630 sexfriends... ? Quand il sortait, je savais très bien qu’il ne jouait pas au Monopoly, qu’il voyait des filles, oui plusieurs, pas une. Si j’avais le corps de Jax, je voudrais en faire profiter bien du monde. Il devait attendre que je parte pour les inviter, ou bien alors quand il partait « travailler », il allait les retrouver. Oui. Alors ces pensées me firent encore plus pleurer. Je me sentais seule, j’avais besoin de mon frère. Il disait des mots qui pour lui n’étaient que jeu et colère mais si je pouvais perdre ma virginité à ses côtés, ça serait le plus beau des cadeaux, mais non. Au fond, Jax restait un fantasme, mais je ne pourrais jamais l’embrasser. Comme toutes ces filles archi-fans des chanteurs et acteurs à travers leur écran, mais une fois face à eux elles restaient tétanisées. C’était mon cas avec Jax. J’étais faible avec lui et ça me faisait mal de le rendre ainsi alors qu’une partie de moi ne cherchait qu’à le provoquer... Petit à petit. Je sentais cette boule de rage et d’envie grandir en moi et cette Bonnie là m’effrayait.

4h15 du matin, 8 juillet 2018.

Pleurer m’avait épuisé. Je m’étais endormie plus vite que prévu. Si j’avais su, je pleurerais plus souvent pour fermer les yeux aussi rapidement. Je ne dormais pas vraiment à vrai dire, j’étais entre la réalité et l’imaginaire. Ce monde où on était à moitié conscient de tout. Je planais presque, je m’étais remise sur le dos tandis que ma peluche était écrasée sous mon bras gauche. Le drap fin recouvrait mon corps affaiblit jusqu’en dessous de ma poitrine endormie. J’entendis comme des pas, une présence. Je devais rêver. Oui, je rêvais que mon frère me rejoigne et m’enlace, qu’il me dise à quel point je lui étais essentielle, qu’il n’aimait pas me voir avec d’autres car j’étais sienne. Pourtant, quelque chose de doux et grand vint me chatouiller la peau... Mon visage. Je fronçais les sourcils, j’ouvrai délicatement mes yeux et je vis rapidement Jax à mes côtés. J’avais donc senti sa peau sur mon visage, mais pas son corps entier allongé près du mien ?

- Jax....

Murmurais-je à peine en essayant de sortir de ce monde si farfelu. Inconsciemment je laissais tomber ma peluche d’enfance, celle qui me servait de « réconfort » avant que Jax vienne. Je me retournais pour être dirigée vers le corps allongé et si chaud de mon frère. Pourquoi avais-je si froid tandis que lui dégageait une telle chaleur ? Il se rapprocha davantage et doucement j’attrapais du bout de mes doigts son t-shirt un peu plus sec désormais. Ses mots me blessèrent. Pourquoi osait-il dire cela alors que c’était lui qui était sorti jusqu’à plus de 3h du matin.

- Dis pas ça...

Je soufflais un peu, je refermais mes yeux. Comme si l’affronter du regard aussi près était bien trop intimidant...

- Si je t’aime. Je voulais pas t’énerver... Je suis désolée...

Voilà que je m’excusais d’une chose que je n’avais pas fait. Mais j’étais si faible face à lui, trop sans doute. Je me rapprochais encore plus en collant presque ma tête à la sienne. Je voulais le sentir près de moi. Rien que sentir son souffle chaud sur mon visage me faisait du bien, mon coeur palpitait, je frissonnais de tout mon être. C’était inhumain de ressentir une telle chose envers son frère. Je m’en voulais.

- Je t’aime Jax, je dois me faire à l’idée de te partager.

Mensonge, baliverne. Je ne m’y ferai sans doute jamais. Je ne voulais pas. Je préférais souffrir de jalousie en sachant mon frère dans les bras d’une autre apparemment. C’était une décision débile. Je m’accrochais à cet amour perdu, que je niais et acceptais à la fois. Jax était mon tout, ma vie. Je me voyais finir ma vie à ses côtés mais lui, était-ce le cas ? Là il papillonne, mais lorsqu’il aura trouvé la bonne, comment allais-je faire ? Dans ma tête, tout serait si simple si être amoureuse de son frère était permis. Qu’il m’apprenne la vie, qu’il me fasse aimer la vie comme les autres jeunes de mon âge. Qu’il soit ma première fois, l’homme qui me passerait la bague au doigt, mais ça, ce n’était que dans mes rêves les plus fous et plus interdits... Les plus sales. Ceux qu’il fallait que j’ignore.

Je ne pouvais avoir une vraie conversation ce soir avec lui, il avait bu. Je sentais le whisky. Je ne pouvais plus rien lui demander désormais. Je ne voulais pas l’énerver, je voulais qu’il soit serein et qu’il s’endorme. Doucement, je mis ma main sur son visage, je caressais sa joue à mon tour. Il était si tiède, ma main allait jusqu’à ses cheveux et je restais là, silencieuse à me perdre sur son crâne, à jouer avec ses sens, son crâne que je frôlais de ses maigres cheveux qui l’habillaient.




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Message Sujet: Re: JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction   JAX&BONNIE ¶ you are my only addiction Empty Mer 22 Aoû - 13:12

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Jax entend la belle murmurer son prénom alors il esquisse un sourire. Il n'ouvre pas la bouche, il continue simplement de lui caresser l'arrière du crâne avec affection. Quelles misères va-t-elle lui faire vivre, il se le demande et profite de cet instant, un peu comme si c'était le dernier avant longtemps. Son regard finit par tomber sur ses yeux qui le scrutent. Elle lui demande de ne pas dire ça, de ne pas dire qu'elle ne l'aime plus, mais lui, il est convaincu qu'elle s'éloigne de plus en plus, alors il demeure silencieux. Elle revient à la charge en lui affirmant le contraire, en s'excusant, mais Jax ne peut pas faire taire son intuition, il prévoit le pire, alors il se contente de refréner un rire mauvais. Il s'arrête de la caresser pendant qu'elle vient chercher le contact, qu'elle vient se serrer un peu plus contre lui. Il la laisse faire mais il n'entreprend plus rien. Face à son silence, elle renchérit qu'elle doit le partager, qu'elle doit s'y faire. Il fronce les sourcils. Il n'a pas envie qu'elle le laisse, qu'elle s'y fasse parce que ça voudrait dire que lui aussi le doive et ça, plutôt crevait. Il ne l'acceptera pas. Il plisse les yeux et finit par s'mettre sur le dos, là où il ne peut plus la voir, là où il peut voir le monde tanguer. Il est blessé qu'elle lui sorte un truc pareille, qu'elle veuille le laisser, l'abandonner. Il a envie de la blesser, lui aussi, de lui faire du mal parce qu'elle veut faire la raisonnable.

Tu me dis que tu dois te faire à l'idée de me partager mais je t'ai jamais appartenu, Bonnie

Il veut lui faire sentir qu'elle est la seule à être bizarre, à croire des choses entre eux. Il veut lui faire penser que pour lui, elle n'est qu'une petite soeur. Il veut qu'elle ait mal autant que son coeur qui s'brise de pas pouvoir lui dire qu'il est tout à elle. Son corps est si lourd il sait plus si c'est à cause du whisky ou si c'est parce qu'elle songe à l'abandonner. Il soupir bruyamment et finit par lancer narquois.

T'excuse pas, j'ai pas été tendre non plus, tu m'connais...enfin bref j'te souhaite d'être heureuse avec ton futur plan cul, moi j'dois penser à refaire ta chambre pour l'futur bébé.


Il lui lance un grand sourire hypocrite et se met à regarder tout autour de lui. Il fixe le papier peint et lui dit, faussement heureux.

T'en pense quoi, toi ? On devrait changer ce papier peint, on devrait mettre un motif mignon, genre des p'tites baleines, les bébés adorent ça et j'suis sûre que ma chérie aussi.

Il sait plus ce qu'il raconte, il sait plus ce qu'il dit, il s'en fout, il veut juste qu'elle souffre. Elle veut le partager, alors elle va le partager et pas qu'un peu.
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