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 XII the hanged man ± joelia (hot)

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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 Empty Jeu 9 Jan - 5:04

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

"N'empêche que le trou a réussit à te dérober mon cher!" Ton souffle est court alors que tu t'élances dans l'épaisse foule de passants. Tes mains resserrées contre les sangles de ton sac à dos auquel tu te cramponnes, tu enchaînes les enjambées afin de pouvoir créer un peu de distance entre toi et Joshua bien décidé à vouloir récupérer son porte-feuille. Parfait otage pas vrai? Faut dire que tu t'attendais bien à ce qu'il ne désire aucunement te taper la causette. Tu sais à quel point sa tête est dure, à quel point il peut se montrer borné et têtu lorsqu'il le veut. Il te fallait trouver un joli subterfuge, de quoi lui mettre un peu de poudre aux yeux pour le pousser à te pourchasser. T'accorder quelques minutes loin du regard de la foule curieuse et malsaine. Tu ne jettes aucun regard en arrière, tu n'en as pas vraiment besoin pour savoir qu'il tente de te rattraper avec un léger handicap. T'es plus agile, plus fine, plus rapide. Tu te faufiles entre les gens, n'hésites pas à mordre sur la bande cyclable pour gagner quelques secondes d'avance et emprunter des chemins étroits pour l'emmerder toujours plus. Le but est de le pousser à bout juste assez pour qu'il soit décidé à t'écouter. Prêt à fermer sa jolie bouche pour te permettre d'en placer une sans être taillée par ses vacheries. Parce qu'il est en colère contre toi, c'est indéniable. Combien même la faute est partagée.

Vous êtes deux faces d'une même pièce brillant pour vos différences. Vous n'avez presque aucun points communs, vos passions sont totalement différentes et vous n'en savez pas assez l'un sur l'autre pour avoir un jour parlé de vos passés respectifs alors les comparer serait bien difficile. Combien même vous avez été si proches vous avez toujours eu cette foutue pudeur entre vous. Juste ce qu'il fallait pour ne pas vous abandonner totalement à cette relation ayant duré près de trois ans. Bien trop peur de perdre votre liberté chérie en vous collant une étiquette stupide. Vous ne vous aimiez pas, être amoureux et puis quoi encore? L'amour ça fait mal, t'en savais pas grand choses à l'époque mais ce que les gens en disaient alors toi tu les croyais sur parole. Tu t'es pas loupée, parce que toi aussi t'as souffert à cause de l'amour. Lorsque t'as été incapable d'assister à plus de colère venant de la part de Joe, lorsque t'as été incapable de le voir fracasser un mec injustement sans que tu puisses le rappeler à toi. Le ramener à la raison. T'as fuis, t'es partie sans jamais te retourner. C'était comme une alarme dans ta tête qui t'ordonnait de prendre tes jambes à ton cou. T'hurlant que tu ne pourrais le sauver, que tu ne pourrais pas l'adoucir et apaiser cette haine bouillonnant en lui. T'as été faible et tu as écouté cette petite voix, regrettant ton choix à peine partie en direction d'un nouvel état. T'as passé sept années à te blâmer pour tes choix. A culpabiliser d'être partie sans même lui dire au revoir, sans même lui donner la possibilité de te rattraper. Pendant tout ce temps, t'as été incapable de te remettre de lui. Tu n'as pas connu d'autre hommes, tu n'as pas cherché à vrai dire en repoussant les courageux voulant tenter le coup. Tu les détestais tous, car ils n'étaient pas Joshua.

Plaquée sans la moindre délicatesse contre un mur de briques au détour d'une ruelle, ton tatoué se veut énervé. Fulminant contre toi et tes attitudes de gamines aux mauvaises manières. T'es de la rue après tout, fallait pas s'attendre à ce que tu sois toutes en courbettes et en politesses. Tu réserves ça pour la manche et encore c'est pas franchement utile vu le peu de personnes t'adressant ne serait-ce qu'un sourire chaleureux. Ses yeux te jettent des éclairs alors que tu te noies à corps perdu dans les orages de ses opales. Vos souffles sont erratiques, réchauffent respectivement vos visages alors que la tension entre vous est palpable. Électrique. Tu ne te laisses pas franchement démonté par ton barbu, tu l'as déjà vu bien plus en colère que ça. Tu vas même jusque à lui avouer la raison de ton retour. Parce que t'es revenue pour lui, rien que pour lui. Pour lui dire que t'es désolée, que t'as été faible et lâche. Que tu n'aurais pas dû t'en aller si précipitamment, que tu te rends compte de ton élan d'égoïsme. Tu ne t'attends pas à ce qu'il s'excuse pour son comportement de cette nuit là, à ce qu'il se rendre compte du pourquoi du comment. Là n'est pas la question et tu as eu le temps de te faire au fait que tout cela faisait indéniablement partie de lui. Alors tu te hisses sur la pointe de tes pieds, tu chasses le peu d'espace entre vos visages et c'est sur ses lippes que tu déposes doucement les tiennes. Hésitantes. Timides. Ne demandant qu'à caresser les siennes venant finalement se presser à toi. Tendrement.

Tu ne peux réprimer un soupir de contentement alors que vos bouches se cherchent, te libérant d'un poids énorme. T'en as presque la tête qui tourne, les tempes vrombissant avec fureur. Ton ventre qui semblait quant à lui agité de mille et une abeilles tueuses depuis près de sept ans semble enfin s'apaiser. Tu le retrouves, il est là. Bien là. Tes bras se nouent autour de sa nuque pour que tu puisses toujours plus t'accoler à lui alors que vos langues se retrouvent enfin. S'allient pour se mettre à danser ensemble comme à l'époque, de façon complice. Comme si elles n'avaient en rien oublié de cette alchimie vous dévorant, grignotant votre raison. Lors d'un bref entracte entre deux embrassades, tu te risques à glisser ces mots qui te brûlent depuis si longtemps. Parce que t'es désolée. Sincèrement. Que si t'es revenue c'est pour avoir le droit à son pardon, qu'il te donne une nouvelle chance. Qu'il te laisse la possibilité de le retrouver. Parce que tu sais ce que tu ressens , parce que tu sais ce que tu veux malgré que tu sois flippée comme jamais. C'est lui, que tu veux. En réponse à tes excuses, tu te manges un "ta gueule" bien senti et fait de grognements tout contre ta bouche alors que monsieur semble mécontent d'entendre ta voix s'excuser sincèrement. Sa bouche revient à l'assaut de la tienne et ton corps qui se voulait pressé contre sa chaleur retourne tout droit contre le froid des briques en t'arrachant une brève plainte. Ses mains s'autorisent enfin à te retrouver alors que cinq de ses phalanges viennent prendre d'assaut tes mèches décolorées pour s'y entourer fermement. Tu geins faiblement, tes mains cherchant ses hanches alors qu'elles se faufilent par les pans de sa veste ouverte. Ses dents attaquent ta lèvre inférieure, sa main libre elle empoigne avec passion ton cou palpitant nerveusement pour t'électriser un peu plus.

Il le sait, que tu ne répondais déjà plus de rien en temps normal lorsqu'il faisait preuve d'une telle intensité. Toi t'as toujours été calme, douce, innocente. Y comprit dans la plupart de vos étreintes avec Joe que tu devais souvent calmer lorsque tu ne le laissais pas te faire perdre les pédales. Tu n'as jamais osé te laisser aller pleinement, redoutant atterrissage. Mais t'as plus peur maintenant Amy, loin de là. "J'attend rien de toi parce que je ne suis pas en position de le faire." Tu sembles reprendre ton souffle, ta bouche rougie par les sévices adressées par ton tatoué vengeur. "Je suis venue te retrouver Joshua. Alors la question est plutôt qu'est-ce que toi, tu attends de moi." Tu souffles tendrement, l'une de tes mains quittant sa nuque pour aller caresser sa pommette avec une douceur à toutes épreuves. Tes prunelles doivent sûrement briller de mille feux, faut dire que l'émotion te chamboule totalement, tout comme la retenue que tu te dois d'avoir envers lui. Parce que tout ton être te hurle de lui sauter dans les bras, de t'offrir totalement à lui. Mais tu dois faire les choses bien, tu veux faire les choses bien. "Si tu veux que je disparaisse, tu n'as qu'à le dire. Je serais partie à la première heure demain et tu n'entendras plus parler de moi." Parce qu'il devait sûrement ne jamais s'attendre à te revoir pas vrai? Sept ans c'est foutrement long pour revenir la bouche en cœur comme si rien était. "Mais si tu veux que je reste, alors que saurais te prouver que je suis désolée. Combien même tu ne veux pas l'entendre. Je suis prête à te le prouver, à me plier en quatre s'il le faut. Ou en huit, même douze." Bon après tu vas pas faire tous les multiples mais l'idée est là en soi. Ton autre main quitte sa nuque pour saisir la sienne reposant toujours sur ta gorge. Tu fais glisser cette dernière jusqu'à ta poitrine, jusqu'à ton myocarde pour qu'il sente à quel point il bat vite. A quel point il bat fort. Pour lui, depuis tout ce temps. Sans aucune interruption. Tes paupières se ferment et cette fois c'est plus franchement que tu viens chercher sa bouche. T'imposant de tout ton amour et ta passion.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 Empty Jeu 9 Jan - 21:03




xii the hanged man.



Tu peines encore un peu à comprendre ce qu'elle attend de toi Amy. Parce qu'elle attend forcément une chose. Sans quoi, elle n'insisterait pas tant. Et ne ferait pas tout pour te retenir. C'est en tout cas l'impression qu'elle te donne. Qu'elle est en train de te retenir tant bien que mal. Tu ne sais simplement pas pourquoi. Ce n'est pas comme si c'était toi qui t'étais tiré du jour au lendemain et elle qui faisait tout pour te retrouver et te récupérer. Vous vous retrouvez dans une situation qui a davantage le don de te foutre en rogne, que quoi que ce soit d'autre. Tu n'as pas la moindre envie de tourner autour du pot et de patienter plus longtemps. Pour toi, il n'y a rien à récupérer entre vous. Ce n'est pas comme si vous aviez véritablement été un couple un jour. Sans aller jusqu'à prétendre non plus que vous étiez loin d'en être un. C'est quelque chose qui y ressemblait plus ou moins. Tu ne peux nier que tu as développé de francs et forts sentiments pour elle, au fil des mois et des années qui sont passés. Mais c'est ce qui a rendu ça d'autant plus compliqué, lorsqu'elle est partie sans demander son reste. Sans prendre la peine de, ne serait-ce que laisser un petit mot pour te dire au revoir. Pour te faire part de son intention de partir pour de bon sans plus jamais faire demi tour. Tu ne lui as pas pardonné, bien sûr. Et tu n'es pas certain de le pouvoir. Ni de franchement le souhaiter à vrai dire. Tu ne veux pas devenir ce genre de personne qui se fait avoir par son propre coeur. Tu veux être un peu plus costaud que ça. Un peu plus froid. Tu veux être ferme, fort, dur. Tu veux être toi en clair.

Ce que tu n'as pas souvent été en compagnie de la jolie brune. Tu as même été bien trop doux, trop tendre, trop sympathique avec elle. Parce qu'elle t'inspirait ça à l'époque, tout simplement. Et que tu ne voyais aucune raison d'être le sale type que tu es toujours, avec elle. Tu ne souhaitais pas lui donner la moindre envie de te fuir. T'étais bien avec elle. Même si tu ne l'as jamais clairement reconnu. Le simple fait que tu prennes tant de plaisir à mouler ton corps contre le sien pour trouver le sommeil, en était la preuve. Parmi bien d'autres preuves que tu as pu lui offrir, sans en avoir trop l'air. Parce qu'il ne fallait surtout pas que t'ais l'air trop sérieux à ce sujet là. Tu n'aurais pas supporté d'être ce genre d'idiot là. Ce genre de type des plus pathétiques. Et t'as bien fait vu la facilité avec laquelle elle a disparu du jour au lendemain, pour ne jamais plus revenir. Comme quoi, toi aussi t'as un don de voyance.  T'as été capable de prévoir que tu finirais par souffrir par sa faute. Ce que tu lui ferais bien remarquer si tu n'étais pas le genre d'homme à avoir un besoin frénétique de prouver que t'es insensible au possible. Trop fort et costaud pour pouvoir avoir des sentiments pour qui que ce soit. Et tant pis si c'est affreusement idiot. Tant pis si tu passes à côté de quelque chose. Tu préfères ça à te ridiculiser ou à tomber carrément toujours plus dans les filets d'une fille comme elle. Elle est trop libre Amy. Plus encore que toi. Totalement insaisissable. Rien qu'une étoile filante qui passe très brièvement dans une vie avant de disparaître pour traverser le ciel d'une autre personne.

Mais Amelia ne te laisse pas la possibilité de fuir d'une quelconque façon que ce soit. Bien au contraire. Elle fait tout ce qu'il faut pour te maintenir aussi captif que possible d'elle. Ainsi, vous vous retrouvez dans une foutue ruelle. Tu réalises qu'elle s'est laissée prendre au piège. Pour mieux t'attraper.  Elle est douée. Et surtout, elle ne sait que trop y faire avec toi depuis le temps. Elle sait que tu réagis au quart de tour et qu'ensuite tu réfléchis. T'es en train de le prouver alors que t'es tout juste en train de comprendre qu'elle t'a, encore une fois, bien eut.  Tu te demandes si c'est une habitude chez elle que d'embarquer des  gens contre leur gré, avec toute cette folle manipulation.  Tu te demandes si t'es le seul idiot à être ainsi tombé dans ses filets à la séduisante et sexy petite sorcière. Celle dont les lèvres ne tardent pas à venir épouser la forme des tiennes. Pour un baiser aussi tendre que passionné. De plus en plus à mesure que vous vous laissez tous les deux aller à tout ça. A ce plaisir évident que vous prenez à vous perdre l'un contre l'autre. A vous retrouver enfin après une bonne éternité loin l'un de l'autre. Tu mentirais si tu prétendais que tu n'as pas pensé à elle, parfois, au cours des sept dernières années. Tu mentirais si tu prétendais ne t'être jamais demandé ce qu'elle était devenue. Et si elle était encore en vie, très franchement. Avec la vie de baroudeuse un peu toujours à l'ouest, il aurait pu lui arriver tout et n'importe quoi à la jolie brune. Elle qui ne passe que trop de temps en pleine rue. N'importe qui aurait pu lui faire du mal. Toi qui voulais te la jouer protecteur à l'époque, tu réalises maintenant qu'elle est face à toi, qu'elle n'a pas eut besoin de ton aide. Du tout.

Tu t'agaces contre elle, sans grande surprise, quand elle te demande pardon. Qu'elle insiste sur le fait qu'elle regrette. Ce que tu n'as pas tellement envie d'entendre. Parce que ça n'efface rien du tout les excuses. Tu n'es pas rancunier de façon puérile. Mais tu considères qu'un pardon ne signifie pas grand chose. Ce ne sont que des mots. Et pour toi, les mots n'ont aucun sens. Ce sont les actes qui parlent le mieux. C'est d'ailleurs bien pour ça que tu cognes plus facilement que tu n'entames la moindre conversation. Et ça, elle le sait Amy. Parce qu'elle te connait. Et que c'est probablement la principale raison pour laquelle elle a pris la fuite du jour au lendemain. Pour, soit disant, regretter aujourd'hui. Il te faudra plus que quelques mots pour te convaincre de la chose ceci dit. Tu m'as pourtant pas laissé l'choix de quoi que ce soit jusque là. Que tu grondes avec une certaine pointe de colère dans la voix et dans le regard. Elle te maintient captif, à sa façon. Alors quand elle affirme qu'elle est simplement venue te retrouver, un rire sans joie aucune t'échappe. Et tu roules des yeux, pour accentuer le fait que tu ne la prends pas franchement au sérieux. Quand bien même tu doutes qu'elle soit capable de briser volontairement une personne. Tu ne penses pas que son but ait un jour été de te blesser. Elle a simplement oublié de réfléchir avant de partir. Elle ne s'est souciée que de son propre bien être. De ses propres besoins. Rien de plus. Rien de moins.  Parce qu'elle est trop libre de toute façon, pour s'attacher à qui que ce soit. Plus encore que tu ne l'es toi même.

Malgré tout, tu ne peux nier l'émotion qui te saisit lorsqu'elle fait preuve de tendresse à ton égard. T'as jamais été habitué à ce genre de truc toi. Et t'as été attaché à elle. L'addition fait que tu fonds aussitôt que ses doigts viennent glisser tout en douceur sur l'une de tes pommettes. Il te faut te retenir de toutes tes forces pour ne pas fermer les yeux et simplement te laisser aller à tout ça. C'est bien trop tentant pourtant. T'as bien trop envie de juste te laisser faire et de fondre tout contre elle. De l'embrasser encore. De la câliner plus fort. De vous offrir la possibilité de vous perdre dans une nuit fauve. Demain à la première heure ? Parce que t'as déjà l'intention d'passer la nuit avec moi ? Tu prends un ton qui se veut maintenant bien plus ironique, que franchement emporté.  T'es en train de rendre les armes. Tu te bats pour les récupérer. De toutes tes forces. En vain. Tu grondes et soupires. Te redresses même pour t'éloigner d'elle. De sa main caressante surtout. Pas suffisamment pourtant, pour qu'elle ne puisse pas s'emparer de la tienne qu'elle vient faire glisser plus bas. Quittant sa gorge pour trouver l'emplacement exact de son coeur. Tu le sens qui palpite vite et fort. T'en es bien conscient. Et tu n'es plus du tout capable de faire abstraction de tout ça et de te battre contre elle. Moins encore quand elle revient à la charge et t'embrasse à en perdre haleine. T'en perds le souffle et toute conscience de la réalité. Tu fonds contre elle. Te perds contre elle. Pour te décoller d'elle avec une certaine brutalité. Sans prévenir. Tu te contentes de te reculer de quelques pas. Bouge avant que j'change d'avis. Que tu grognes en lui tournant le dos pour rejoindre la rue principale. Où t'as vite fait de te perdre dans la foule pour prendre la direction de ton appartement. C'est en chemin que tu t'arrêteras pour prendre de quoi dîner.

CODAGE PAR AMATIS



@Amy Mikkelsen XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 3794924939 XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 3794924939
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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 Empty Ven 10 Jan - 5:34

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Tu n'as jamais cherché à faire du mal à Joshua, bien au contraire. Lors de vos trois ans de tu ne sais quoi, t'as toujours tout fait pour le rendre heureux. Pour lui prouver qu'il avait tort, que lui aussi méritait bien d'avoir un peu de répit. D'avoir le droit de sourire et de profiter des choses simples de la vie. Mais tu t'es souvent heurtée à un mur de pierre. Sur le quel t'es venu faire de jolis gribouillages pour le rendre un peu plus coloré. Moins sérieux. T'as cru qu'en lui donnant de toute ta bonne humeur, de toute ta naïveté alors peut être t'arriverais un jour à lui faire passer ses envies de violences toujours plus fortes les unes que les autres. T'as toujours voulu que le bien de Joe, toujours son bien. Parce que toi t'as pris le temps de gratter sous la surface, de voir ce qui pouvait bien se cacher derrière ces jurons à profusions et ces bougonnements parfois incompréhensibles. T'as pris le temps de l'apprendre, de le découvrir. T'as fais attention à tous les petits détails. Sa couleur préférée, son plat favori. Son équipe de foot préférée et celle de base-ball qu'il suit secrètement sans trop vraiment se l'avouer. Tu connais les bières qu'il apprécie, les chansons qu'il peut écouter en replay sans s'en lasser. Tu sais qu'il joue de la guitare et même plutôt bien. Qu'il faut juste qu'il s'y mette un peu et l'excuse du "je suis rouillé" elle prend plus avec toi. Parce qu'il est doué pour plein de choses, plus qu'il pourrait le penser. Il est plus que ce casseur de gueules taciturne.

Tu tiens à lui plus que tu n'as jamais tenu à qui que ce soit. Jamais ton myocarde n'a battu aussi fort pour quelqu'un. Jamais tu n'as autant pensé inlassablement à une seule et même personne jusqu'au point de t'obséder. T'empêcher de trouver le sommeil. Quelque chose s'est comme cassé en toi lorsque t'es partie. Lorsque t'as repris ton sac à dos pour fuir le plus loin possible de New-York. Tu t'es sentie seule pour la première fois de ta vie. La solitude ne t'avais jamais réellement posé de soucis jusqu'ici. Tu as toujours été habituée à être cette enfant invisible, celle que l'on moque et que l'on tourne en ridicule. Lorsque tu t'es mise à vivre dans la rue c'est aux yeux du monde que tu as disparu. Les bonnes gens n'osant la plupart du temps pas t'accorder ne serait-ce qu'un sourire, un regard lorsque tu fais la manche pour quelques petites pièces. La solitude n'avait jamais été un problème pour toi jusqu'à ce que tu abandonnes Joshua. Jusqu'à ce que tu gouttes à la culpabilité, aux regrets. Toi qui te vantais libre comme un oiseau parcourant les cieux tu t'es accrochée la patte à un lien invisible te ramenant exactement à ce que tu avais voulu oublier. T'as été lâche. Tu t'es laissée entraînée par tes émotions sans réfléchir, ton instinct de préservation a prit le dessus. Cela ne t'excuseras jamais en rien t'en es bien consciente. Puis les mots ne sont que des mots. Tes excusent n'ont et n'auront aucune valeur jusqu'à ce que tu lui prouves ton désir de faire amende honorable. Enfin, s'il te laisse faire ce qui paraît à la fois en bon chemin et mal barré. Le cul entre deux chaises, comme à votre habitude.

T'espérais déjà pas qu'il te suive jusqu'ici. Tu t'attendais pas franchement à ce qu'il prétendre ne pas te connaître, mais le coup du "t'es pas intéressante j'me tire" ça pour sûr t'avais visé juste. Parce qu'il suffit d'un rien pour allumer l'étincelle. Pour mettre le feu aux poudres. Rien que de te voir à suffit à créer chez lui assez d'émotions contradictoires pour que ton simple sourire lui tape sur le système, le poussant à te fuir. Alors le coup du portefeuille volé, c'était un petit peu prémédité. Après tout, il fallait bien que tu trouves un moyen implacable de gagner un peu de temps. Le pousser assez à bout pour qu'il te permette de t'expliquer même si pour ça tu devais le faire en soixante secondes. Et à vrai dire, pour ça aussi t'avais préparé tout un speech. Mais les mots c'est pas vraiment votre fort à tous les deux. Vous êtes bien plus demandeurs d'actions, comme lorsque tu lui suppliais de retrouver la raison pour te revenir lors des ses incessantes bagarres où lorsqu'il te demandait de te montrer un peu moins gamine et plus sérieuse car la vie avançait et qu'il te fallait faire de même. Il est l'adulte où tu es l'enfant, tu es la raison là où il se veut rongé par tout un tas de démons. En sept ans, pas un seul jour tu n'as pas imaginé ce que vous auriez pu devenir si t'étais resté. Si t'avais eu le caractère et la force à l'époque pour lui tenir tête. Pour te montrer plus dure, plus inflexible quant à ses écarts de comportements. T'étais trop tendre pour dire quoi que ce soit, te contentant de soigner ses bobos avec la plus grande des patiences et un soin absolu. Pansant ses plaies de ton amour.

L'une de tes mains caresse sa pommette avec une tendresse infinie. Sa peau est chaude, brûle l'extrémité de tes phalanges découvertes malgré les mitaines réchauffant tes petites mimines des plus fines. Ses yeux sont durs, te jettent des éclairs que tu ignores sans la moindre vergogne. Il peut bien être boudeur, en colère contre toi... Il est là. Avec toi, contre toi. Tu as rêvé de ça si longtemps, t'as pas cessé d'espérer un seul instant. T'as toujours été persuadée que votre histoire n'était pas terminée, juste en suspend. Attendant ton retour pour pouvoir reprendre un peu de service. Tu le sens dans tes entrailles, c'est la mélodie qu'est entrain de te chanter les battements frénétiques de ton palpitant contre ta cage thoracique. Tu ne manques pas d'ailleurs de faire descendre cette paluche saisissant ta gorge pour la guider jusqu'à ta poitrine. Pour qu'il se rende compte que tout cela n'est aucunement de la poudre aux yeux. Que tu n'es pas là pour le tourmenter, remuer inutilement de vieilles blessures. "T'oserais pas me laisser dehors par ce froid de canard. Puis tu sais que je ne mens jamais." Parce que t'as bien des défauts comme tous le monde mais le fait est que tu n'es aucunement une menteuse. Tes yeux lui hurlent avec toute la sincérité du monde à quel point tu regrettes tes actions si bien que même si t'avais voulue il n'aurait pas pu passer à côté de ça. Tu l'embrasses à nouveau, sans vraiment lui laisser le choix. Pendant de nombreuses secondes, vos lèvres se mêlent comme si vos vies en dépendaient. Comme si c'était là le seul moyen pour vous de trouver un but. Quelque chose à quoi se raccrocher.

Il ne manque pas pour autant de se décoller avec violence, en te grognant quelques mots au passage qui te décrochent le plus grand des sourires lorsqu'il capitule en te proposant à la Joe de le suivre pour pouvoir vous mettre au chaud. Il s'enfonce déjà dans la foule alors que tu te baisses pour récupérer ton sac à dos tombé au sol dans cet élan d'émotions et tu sautilles en sa direction comme une enfant, guillerette. Tu ne manques pas dans la foulée de t'accrocher à son bras lorsque tu rejoins finalement ses côtés, prenant tout à fait tes aises avec lui. Il peut râler tout ce qu'il veut, tu ne laisseras plus tomber maintenant. Tu lui en fais la promesse. Combien même s'il se veut couillon, incompréhensif ou rancunier. T'as réussi à abattre ses défenses une première fois alors que tu n'étais qu'une gosse perdue loin de son foyer pour se chercher. Tu lui reviens femme, bon toujours aussi gamine mais pour ça faudra blâmer le syndrome de peter pan duquel tu souffres. T'es incapable de vieillir normalement, d'avoir la mentalité d'un adulte fermé. T'es bien trop fascinée par tout ce qui t'entoures, par la beauté du monde et de la nature que bien trop de personnes oublient. Tu te nourris des choses simples, des petits plaisirs de la vie comme le sourire des gens où les lumières dans les arbres pour fêter la fin d'année. "J'avais oublié à quel point New-York City était belle pour Noël." Tes yeux brillent de mille et une lueurs toutes plus scintillantes les unes que les autres. Ton regard se perd dans le paysage au fur et à mesure que vous avancez de rues en rues, ton bras fermement ancré à celui de Joshua pour ne pas lui permettre de s'en aller ou même de penser à le retirer. T'es capable de te rouler au sol et de lui faire une scène s'il te refuse ce petit détail à la con qui te fait tant plaisir. Tu t'apprêtais à ajouter autre chose lorsque ton ventre se met à grogner fortement, presque aussi fort que ton soprano ne peut l'être. Tu ne peux t'empêcher de lâcher un oups, accompagné d'une mine désolée. Bon ça va, tu dois avoir quoi huit dollars de ta manche? Avec ça, vous avez largement de quoi vous faire un repas de roi.  


(c) DΛNDELION


@Joe Beckford  XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 946831849  XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 3794924939
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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 Empty Dim 12 Jan - 11:17




xii the hanged man.



T'as du mal à t'en remettre de cette rencontre parfaitement imprévue. C'est que t'étais bien partie pour ne jamais plus la revoir Amy. T'étais persuadé que jamais plus elle ne ferait de passage quelconque dans ta vie. Persuadé que c'était réellement de l'histoire ancienne et que ça le resterait. Elle aurait d'ailleurs pu se contenter de faire demi tour quand elle t'a interpellé par erreur en pleine rue. Mais elle tente maintenant de te faire croire qu'elle est revenue en ville pour toi. Tente de te le faire croire, uniquement. Parce que tu refuses d'entendre une telle chose. Tu ne veux pas y croire, de peur de souffrir quand tu réaliseras que c'était bel et bien une pure connerie de sa part. Elle ne peut être sérieuse. Elle ne peut être partie pour finalement revenir comme une fleur. Comme si de rien n'était. Comme si sept années n'étaient pas du tout passées. Tu te demandes un peu comment elle aurait fait pour te retrouver si ça ne s'était pas fait tout à fait par hasard. Raison qui te fait tant douter de sa sincérité. Elle ment Amy. Elle ment forcément. Tu n'as pas été suffisant pour l'empêcher de partir il y a sept ans. Pas assez pour lui donner envie de rester. Il est donc peu probable qu'elle ait finalement eut envie de te retrouver. Pour x raison. Tu n'y crois donc pas et ce n'est sans doute pas plus mal. Ainsi, tu éviteras de lui faire confiance comme tu as pu le faire par le passé et tu ne devrais pas tomber de haut comme ça t'est arrivé il y a sept ans. De toute façon, tu comptes bien faire tourner court ces soudaines retrouvailles. C'est ce que tu t'imagines tout du moins. Mais le fait est que tu ne contrôles pour ainsi dire rien du tout quand Amy dans les parages.

C'est plutôt elle qui semble décider. La preuve, elle est clairement en train de s'inviter chez toi. Et ce, sans même s'assurer au préalable que tu as bien un appartement. Ce qui n'était pas du tout le cas à cette époque quand vous vous fréquentiez. Et qu'est-ce qui te fait croire que j'ai un appart' dans lequel t'héberger au juste ? Que tu ne manques évidemment pas de la rappeler à l'ordre. Et qu'elle n'aille surtout pas s'imaginer trop de choses non plus. Qu'elle n'aille pas croire que tu te paies le luxe d'un vrai appartement digne de ce nom, meublé et tout ce qui s'ensuit. Parce que c'est loin d'être le cas. Tu vis dans un studio miteux dans lequel ne traînent que de rares meubles. Juste de quoi y vivre à vrai dire. Tu ne rebondis pas sur sa remarque ultime. Son rappel en ce qui la concerne. C'est bien vrai qu'elle ne ment jamais. C'était en tout cas le cas à l'époque. Ou plutôt, ce qu'elle tentait de te faire croire. Dans les faits, tu n'en sais absolument rien. Peut-être qu'elle est plutôt une excellente menteuse. A tel point, que tu n'as jamais été capable de t'en rendre compte. C'est une possibilité, en effet. Que tu n'exclues pas. Là encore, pour ne pas tomber de trop haut quand la vérité t'éclatera en pleine gueule. Tu t'imagines qu'elle est bien plus fourbe que ce à quoi tu pourrais bien tenter de te préparer, la jolie brune/blonde. Puisque tu as subis ça une fois de trop déjà. C'est sur ce genre de pensée que tu finis par te décoller très brusquement d'elle. Pourtant pas avec l'intention de lui dire une fois de plus d'aller se faire voir.

C'est avec ton portefeuille de nouveau pleinement en ta possession, que tu t'éloignes pour rejoindre la rue principale. Conscient qu'elle t'y suivra de toute façon. Elle a tout fait pour t'obliger à l'écouter. Ce n'est pas pour disparaître maintenant. Avec la foule toujours des plus compactes à cette heure ci, tu ne peux l'entendre te rejoindre en sautillant gaiement. En revanche, tu sens parfaitement son bras qui s'enroule autour du tien quand elle est de nouveau à ta hauteur. De quoi te faire râler, bien sûr. Tenter également de récupérer ton bras, au passage. Mais elle ne te le permet pas vraiment Amy. Elle raffermit sa prise. T'arrachant ainsi un soupir de lassitude. T'es sérieuse, putain ? T'as cru qu'j'étais ton mec ? Que tu râles, bien entendu. Ce n'est pas comme si tu savais faire autrement pour le coup. Et elle le sait Amy. Elle qui est la personne qui te connait le mieux, officiellement, ne pouvait s'attendre à autre chose de ta part. Comme elle ne pouvait décemment pas s'attendre à être bien reçue quand elle a décidé de se pointer à l'improviste comme elle l'a fait là. T'en es encore surpris. Pour ne pas dire carrément surpris. Incapable de comprendre ce qui a bien pu lui prendre pour qu'elle débarque de la sorte. Et tu n'es toujours pas certain de savoir pourquoi elle est là. Tu refuses encore de croire à ses explications. Parce que ça ne t'arrange pas d'imaginer qu'elle veuille recommencer comme à l'époque. Vous n'avez jamais été faits pour vivre une relation de ce genre, l'un comme l'autre. Alors tu ne comprendrais pas qu'elle ait envie de remettre ça à l'heure d'aujourd'hui et malgré tout le reste. Elle donne pourtant bien l'impression d'être sincère. C'est certain que tu vas, encore une fois, tomber bêtement dans ses filets.

T'abandonnes quand même la lutte qui consistait à essayer de récupérer ton bras. Quand elle a un truc ou une idée en tête Amy, il est impossible de la lui retirer. Et tu n'as pas tellement envie de te battre plus encore avec elle. Pas tout de suite tout du moins. C'est juste des ampoules hein. Que tu lui fais remarquer, très/trop terre à terre. Pas du genre à t'émouvoir devant pareil spectacle, sans surprise aucune. Pas du genre à faire les fêtes de fin d'année non plus à vrai dire. Tu as fait un effort démesuré cette année, en posant tes fesses sur le canapé de ta mère. Mais tu n'es pas resté suffisamment longtemps pour en arriver au moment gênant où la moitié de la famille est ivre morte et se comporte de la façon la plus ridicule qui soit. Peu à peu, vous quittez le plus gros de la foule qui continue de se hâter de tous les côtés. Pour vous en libérer enfin. De quoi te soulager. Sans pour autant te rendre de meilleur humeur. C'est l'estomac de Amy qui aura raison de toi. Ou plutôt, Amy elle même. Les grognements qui s'échappent, auraient plutôt tendance à te faire soupirer. C'est la réaction qu'elle a dans la foulée, qui te fait poser le regard sur elle. Tu pinces fort les lèvres pour ne pas sourire mais c'est clairement plus fort que toi. Ses grands airs de gamine qui se veut aussi innocente que possible, ont toujours eut raison de toi. Ce que tu n'as, évidemment, jamais été trop en mesure de comprendre. Pourquoi elle plus qu'une autre, c'est un mystère que tu n'es pas prêt de résoudre.

Vous n'êtes plus très loin de ton logement quand vous passez devant un restaurant/traiteur asiatique dans lequel tu as tes habitudes. Il a l'avantage d'être bon, pas trop cher et très près de ton appart. Tu ne demandes pas forcément l'avis de Amy quant à ce choix de nourriture, avant d'en pousser la porte pour y entrer. Tu salues tout naturellement le serveur avant de t'arrêter devant le comptoir et passer ta commande. Une fois fait, tu prends quand même la peine de poser le regard sur Amelia pour qu'elle fasse son choix. Pour le coup, tu n'as pas l'intention de lui demander de payer quoi que ce soit. Lui offrir un repas ne te tuera pas. Surtout, ça n'aura rien d'inédit. Tu le faisais déjà, sans sourciller le moins du monde, à cette autre époque quand tu veillais sur elle de façon plus ou moins maladroite. Tu peux bien reprendre ça aujourd'hui, de façon temporaire. Parce que ça ne fait toujours aucun doute dans ton esprit, que sa présence l'est elle même. Peut-être que ça l'arrange de t'avoir croisé pour gagner une nuit au chaud et un, voir deux repas gratuits. Et que c'est la seule raison pour laquelle elle s'est accrochée à toi de cette façon. Tu n'es pas suffisamment naïf pour te faire avoir.

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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 Empty Lun 13 Jan - 5:04

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Vous étiez beaux à l'époque. Amants, complices, partenaires de soirées endiablées. Votre rencontre elle relève d'un miracle, t'en es persuadée. Le vœu adressé à une étoile filante étant enfin exaucé. Tu n'étais plus seule. T'as trouvé quelqu'un en qui avoir confiance, avec qui partager un début de quelque chose. D'intimité. T'avais jamais connu qui que ce soit avant lui, les seuls amis que tu avais étaient ceux qui vivaient comme toi dans la rue. Des jeunes comme des moins jeunes. Les gens comme Joe eux ne posaient pas leurs regards sur vous. Ils se contentent de passer le visage haut, sans un coup d’œil ni sourire. Comme si vous risquiez de les voir s'ils vous donnaient de l'attention. T'as eu de la chance que Joshua lui daigne te voir. Que son abruti d'ancien collègue ou copain tu ne sais plus vraiment se soit prit d'envie de te faire travailler sur le trottoir pour lui. Puis ton tatoué lui il s'est contenté d'le ramener à la raison et ils ont disparu tous les deux. Jusqu'à ce qu'il revienne le lendemain. Et le jour d'après. Les belles histoires commencent toujours quelque part, la votre a vue le jour lorsque vos regards se sont croisés. Que de toute ta douceur et ton innocence tu t'es perdue dans l'orage de ses yeux pour t'y noyer quelques instants. Doux instants gravés à tout jamais. Il y a jusqu'à la brise chatouillant ton visage à cet instant dont tu peux te souvenir. Parfaitement ancré dans ta caboche décolorée.

T'avais un petit appartement à l'époque, pas grand chose. Un cagibi que t'avais réussi à sous louer à un étudiant que tu connaissais un peu. T'avais quoi quinze mètres carrés et un balcon ridicule? Mais tu considérais cette petite grotte mal éclairée comme votre chez vous. Parce que t'as difficilement réussi à te décrocher de ton encré une fois que tu as eu l'idée de l'inviter dans tes draps pour s'y lover. Vous étiez un couple sans un être un, gamins effrayés par les responsabilités. Par le sérieux. Vous saviez qu'ensemble vous étiez bien et c'était l'essentiel. Tu bossais un peu à gauche et à droite, t'avais réussi à te sortir de la rue par tes propres moyens. Avec son soutient à lui, qui croyais en toi. Qui ne connaissait pas Amelia la gamine bien connue de sa ville natale pour son nom reluisant, puant la richesse et tout son tralala. T'étais juste Amy et ses cartes de tarot. La brunette aux grands yeux bleus et aux longs cils battant. Cette voix chantante et douce qui riait jusqu'aux éclats en sa compagnie de façon légère et sans penser aux choses compliquées de la vie d'adulte. Chaque jour qui passait vous rapprochait un peu plus, t'as réussi à abattre petit à petit les murs hautement érigés le protégeant. T'as réussi à te faufiler comme une petite souris, sans réellement te faire remarquer. Te créant à ses côtés ton petit nid douillet, ton point de repère. L'endroit où tu te sentais en sécurité. Jusqu'à ce que ce ne soit plus le cas, que tu sois effrayée. Que ton cerveau prenne le contrôle et te fasse fuir loin sans même te retourner.

Il faudra plus que de jolis sourires et quelques mots pour rattraper ces sept ans d'absence t'en es bien consciente. A l'époque t'étais une gamine, tu pensais avoir vécu alors que tu ignorais tout des mystères de ce monde. Il t'as fallu de longues années pour pouvoir grandir, te renforcer. Tu as rencontré de nombreuses personnes, tu as croisé le chemin de nombre de croyances. Tu t'es ouverte à bien plus que ta petite existence, tu as appris à voir au delà des choses elles-mêmes. A creuser toujours plus profondément, pousser ta réflexion toujours plus loin. Tu as une soif d'apprendre démesurée, une envie de vivre dévorante. Tu as fini par te rendre compte que ton retour devait être fait dans les règles de l'art. Que tu ne pouvais pas te contenter de rentrer trois semaines après en pleurant combien même le poids écrasant de la culpabilité. Il te fallait assumer tes choix, porter jusqu'au bout le poids de tes actes. Alors tu t'es jurée de ne revenir à New-York uniquement lorsque tu serais prête. Assez forte pour ne pas flancher, pour pouvoir lui tenir tête assez fort et assez longtemps. Lui prouver que tu n'es plus une gamine fuyarde et lâche. Tu restes naïve, innocente et rêveuse. Pour sûr, on te changera pas du tout au tout. Mais t'es prête à rester. Malgré les bagarres, disputes et éclats de voix. Tu veux rester. Reprendre les choses là où vous les avez laissées il y a si longtemps. Tout recommencer si c'est là ce qu'il désire. Ou bien tu peux partir. S'il juge que tu ne mérites en rien sa présence, que de son côté la page est belle est bien tournée.

"Mon petit doigt qui me l'a dit!" Triomphante que tu es en désignant ta petite phalange. Tu te mets à ronronner, non pas peu fière de ne pas t'être trompée. Juste une intuition, pas grand chose. Joe râle, comme à son habitude. Les choses n'ont pas changées et il faut dire que cela te rassures quelque peu. Égoïstement sûrement. Après avoir récupéré son bien, il s'enfuit presque en t'invitant à lui emboîter le pas ce que tu ne manques pas de faire après avoir récupéré ton sac à dos tombé au sol. Tu sautilles comme une enfant jusqu'à lui à travers les passants, ravie. Le bout de ton nez et tes mains sont gelées mais tu n'en as que faire. Tes yeux scintillent de mille et une lueurs, les musiques de noël vont bon train dans les rues... T'es clairement droguée à l'euphorie sur l'instant, tes petits neurones miroirs étant ravis de l'humeur générale. C'est le bras de ton barbu que tu viens chercher du tien. Evidemment, il tente de le récupérer ce que tu ne laisses pas faire. Lui jetant un regard des plus adorables accompagné d'une moue craquante au possible, ce dernier finit par te concéder l'accès à son bras en grognant toujours plus. "Te plains pas sinon la prochaine fois j'te tape la honte et c'est ta main que je prends." Tu joues, toujours plus en te hissant sur la pointe de tes petits pieds pour adressée à sa joue barbue un baiser furtif. Tu finis par t'extasier sur les lumières environnantes pour rapidement te faire happer par le manque d'engouement de Joe. "T'as fini oui monsieur le rabat joie? Moi j'trouve que c'est joli. Puis ça brille, dans tes yeux." Le minois relevé vers lui et les paupières closes tu lui décoches le plus joli et sincère des sourires. Ils sont beaux ses yeux, tu les as toujours aimés. Mais t'es vite interrompue par ton ventre signalant sa présence. Alors tu lâches un "oupsi", presque désolée du manque de manières de ton estomac.

Tu t'attendais pas franchement à lui arracher un sourire et pourtant. Ses lèvres s'étirent et te réchauffent le palpitant. Ce n'est que de courte durée mais juste assez pour que tu t'en nourrisses et que tu en profites. Il finit par te tirer par le bras sur quelques mètres jusqu'à ce que vous débouliez dans un traiteur asiatique. Apparemment habitué des lieux, Joshua commande très rapidement pour lui alors que tu jettes des œillades aux menus alentours. T'as huit dollars alors tu peux bien... Mais y'a Joe qui te jette un regard des plus accusateurs que tu connais que trop bien. "rêve pas ma grande, ravale ton ego et commande." Cette fois-ci c'est toi qui râles presque. Avec ta petite monnaie et un peu de fouille t'aurais pu vous cuisiner un petit plat pour deux avec plein d'amour d'abord. Tu passes une petite commande, légumes en tempura ou sautés. Il faut dire que t'es devenue végétarienne entre temps et connaissant le tatoué il ne manquera pas de te railler en te comparant à un lapin qui se contente de salade et de carotte. A moins qu'il connaisse le quinoa et te traite de mangeuse de graines. Le sachet contenant vos petites barquettes vous sont rapidement remises et vous ne restez pas assez longtemps entre les murs de ce petit restaurant à l'odeur divine pour réellement commencer une discussion. Vous faites quelques pas à l'extérieur avant que tu ne t'excuses auprès de ton barbu que tu dois laisser sûrement interloqué jusqu'à ce que tu te tapes un sprint jusqu'à la boutique que vous venez de quitter. Quelques secondes après, tu réapparais triomphante et le sourire étalé sur tout ton visage les mains derrière ton dos. "Tiens, ça c'est pour toi." Et c'est une bière chinoise que tu viens enfourner dans l'une des poches de sa veste. C'est pas grand chose, mais t'auras toi aussi eu une petite attention.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 Empty Lun 13 Jan - 21:09




xii the hanged man.



Tu vois bien qu'elle est là Amy. A tes côtés. A te chercher pour s'assurer que toute ton attention reste portée sur elle. De quoi te foutre en rogne, un peu. Mais de te plaire, aussi. Sensations contradictoires pour toi qui ne sais pas du tout gérer ce genre de situation. Tu ne sais surtout pas gérer les sentiments qu'elle a toujours bien trop su provoquer chez toi la petite sorcière. Elle ne t'a que trop bien ensorcelé. Souvent tu t'es demandé si ce n'était pas vrai ces conneries de magie finalement. Parce que ça expliquerait tout à fait comment un homme tel que toi, a bien pu s'attacher aussi fort. Et rester à ce point attiré par une seule et même personne surtout. Jamais tu ne t'es laissé aller à tes confessions concernant cette-dite attraction. Jamais tu ne lui as directement posé la question. Mais souvent tu t'es interrogé. Souvent t'as pris le temps de te poser pour l'observer en silence et tenter de trouver toi même des réponses à tes questions. En vain, à tous les coups. Aucune réponse n'est notée sur son joli minois. Elle est juste naturellement elle. Diablement elle. Parfaitement elle. Parfaitement attirante, intrigante, captivante et tant d'autres choses encore. Elle te fait un effet certain que, aujourd'hui encore, tu n'es pas capable de nier. La preuve, tu capitules déjà à l'idée qu'elle échoue tout naturellement chez toi. A croire que les sept dernières années n'ont existé que dans ta tête et sont déjà en train de s'envoler au profit de nouvelles à venir en sa compagnie. Tu regrettes déjà un peu ta bêtise mais tu n'es pas du tout capable de revenir dessus. Parce que l'ancien Joe qui sommeille toujours en toi, rêve de pouvoir la retrouver réellement et de voir si elle compte véritablement rester ou pas.

T'sais que je vais finir par croire que tu m'suis déjà depuis quelques temps. Que tu grondes alors qu'elle semble si sûre d'elle quant au fait que tu ais bel et bien un appartement. Le premier de ta longue carrière de tombeur que tu as pu être tout au long de ta vie. T'as appris très vite à profiter de la naïveté de certaines jeunes femmes. Un pouvoir que tu n'as pas perdu puisque, tout de suite à ta sortie de prison, tu as trouvé une autre petite minette chez qui squatter. Une énième gosse de riche un peu trop attirée par les mauvais garçons et persuadée qu'elle pourrait te changer. Sans son emmerdeuse de soeur, tu serais encore en train de squatter son appartement de luxe à l'heure actuelle. Et pas obligé de vivre dans un studio miteux pour ne pas emmerder le peu d'amis que t'as gardé de ta vie d'avant prison. C'est ta boule de cristal qui t'l'a dit ? Que tu ne peux évidemment t'empêcher d'ironiser plus fort encore. Toujours moqueur quand il est question de son soit-disant don. Quand bien même t'as parfois pu être bluffé par certains trucs qu'elle a fait en ta présence. Ce que tu n'as jamais admis à voix haute et que tu n'admettras jamais. Foi de toi même. Elle viendra peut-être prétendre qu'elle a lu dans ses cartes ou tu ne sais quel autre truc à la con du genre, que tu accepterais sa présence chez toi dès la première nuit. Parce que vous êtes déjà en train de prendre la direction de ton appartement. Bras dessus bras dessous, puisqu'elle ne te permet pas de la fuir et de faire autrement. Déconne pas, t'sais que c'est le meilleur moyen de m'donner envie d'fuir. Que tu grognes, évidemment.

Tu n'avoueras pas non plus que sa petite moue de chaton adorable, te fait toujours autant craquer qu'à l'époque. Encore un truc que tu n'as jamais avoué. Mais que tu n'as que trop montré. Parce que ça finit toujours par te trahir. Quand un petit sourire vient étirer tes lèvres ou que tu ne peux carrément pas t'empêcher de lui voler un bref baiser. Cette fois tu te contentes de détourner le regard pour te concentrer sur la route que vous prenez pour vous diriger vers ton appartement. Regard qui revient à elle aussitôt qu'elle tente de te rabattre le caquet. Sous prétexte que tu n'es pas du tout touché par la soit disant magie de noël. Ce qui te touche en revanche, ce sont les petites expressions stupides qu'elle affiche parfois. Comme ce "oupsi" enfantin qui suit. T'es bien obligé d'avoir un petit sourire. Même en essayant de toutes tes forces de le retenir, il apparaît. Et tu sais qu'elle le voit. Tu sais qu'elle sait que tu sais ... Bref, tu détournes la tête en grommelant dans ta barbe, pour ne pas changer. C'est finalement dans un petit restaurant asiatique dans lequel tu as tes habitudes, que vous échouez temporairement tous les deux. Juste de quoi vous prendre à manger pour aller échouer chez toi. Tu ne tiens franchement pas à ce que ça ressemble à un rancard. Parce qu'il ne s'agit pas du tout de ça. Et que tu ne souhaites pas qu'elle se le mette en tête. Ce n'est ni plus ni moins qu'un nouveau squattage en règle de la part de la brune. Enfin soit, pour une fois ce sera elle qui squattera et non pas l'inverse. Fut un temps où ça allait en sens inverse justement. Toi qui passais ton temps chez elle.

Tu vois bien qu'elle n'a pas envie que tu lui paies son repas. Au vu de la tronche qu'elle tire quand t'attends qu'elle commande. Raison de plus pour que tu le fasses malgré tout. Juste parce que t'adores la frustrer, lui donner tort ou lui tenir tête. Pour lui rappeler qui commande, certainement. Et pour le plaisir de la faire chier, bien sûr. Et aussi, parce que t'as toujours aimé que Amy ne soit pas une profiteuse. Contrairement à toi, bien sûr. T'es le roi quand il s'agit de profiter d'autrui et tu ne t'en prives pour ainsi dire jamais. Avec ta gueule d'ange, tout passe ou presque. Elle finit par capituler et passer commande. Le temps que votre nourriture soit empaquetée et rangée dans votre sac, tu tournes le dos à la blonde qui t'accompagne, le nez vissé dans ton téléphone portable. Simplement pour ne pas avoir à lui faire la conversation. Tu n'as jamais été trop doué pour ça. Mais plus encore en cet instant, avec le lien compliqué qui t'unie à elle après ces sept années d'absence. Tu ne vois pas bien ce que tu pourrais lui raconter puisque tu n'as pas forcément l'intention de lui raconter ce qu'a bien pu être ta vie au cours de ces années là. Déjà à l'époque, vous ne vous racontiez pas grand chose dans le fond. Tu n'as jamais su d'où elle venait la petite sorcière et réciproquement. Accord silencieux que vous semblez avoir passé tous les deux, qui consistait à ne rien vous raconter de trop personnel. Peut-être pour éviter de tomber dans ce qui n'aurait que trop ressemblé à une vie de couple, pour vous.

Qu'est-ce que ... Tu n'as pas le temps de terminer ta question, que l'envoûtante sorcière fait demi tour pour rejoindre le restaurant. Si elle s'était perdue au milieu d'une foule et qu'elle avait tout à fait quitté ton champ de vision, tu te serais sans doute contenté de rentrer chez toi sans l'attendre. Simplement pas certain qu'elle ne se soit pas juste fait la malle comme elle a déjà eut l'occasion de le faire. Mais tu la vois entrer dans le restaurant que vous venez de quitter. Et en ressortir une poignée de secondes plus tard, une bière à la main qu'elle vient flanquer dans la poche de ta veste. T'as envie de lui faire une remarque ironique et moqueuse. De lui demander si c'est comme ça qu'elle compte te payer et te remercier pour le repas et une nuit au chaud. Si elle pense pouvoir se faire pardonner sa soudaine disparition et les années qui ont suivit. Tu ouvres puis fermes la bouche à quelques reprises, pour finalement la refermer, soupirer et hocher lentement la tête de droite à gauche. Ok ... Que tu te contentes finalement de souffler. Tu essaieras de lui en être reconnaissant de ce petit geste qui ne paie pas de mine, plutôt que de râler encore et te plaindre comme tu sais si bien le faire. Tu n'insistes pas et finalement, tournes les talons pour rejoindre ton immeuble. C'est le maximum que tu puisses faire et elle a tout intérêt de pouvoir s'en contenter. De comprendre par là que ta réaction est déjà démesurément positive dans le genre. C'est sans un mot de plus de ta part que vous atteignez le petit immeuble dans lequel tu vis. Tu entres le premier et prends d'abord la direction des boîtes aux lettres. T'as encore l'espoir de recevoir une réponse positive de l'une des boîtes dans lesquelles t'as postulé. Pas encore pour aujourd'hui apparemment. Tu files ensuite en direction des escaliers pour grimper au premier étage où t'as vite fait de pousser la première porte venue pour entrer dans ton petit studio. Avec le stricte nécessaire dans la cuisine, une petite télé et un matelas à même le sol.

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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 Empty Mer 15 Jan - 5:04

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

T'es pas fière de ce que t'as fais. Partir, comme ça du jour au lendemain. Sans prévenir, sans prendre la peine de quoi que ce soit. Lorsque t'as vu que Joshua n'était pas en capacité de se calmer et de te revenir il y a comme quelque chose qui s'est passé dans ta tête. Comme si t'avais été foudroyée sur place, comme si quelque chose était venu te percuter de plein fouet. Une vérité à laquelle tu refusais d'offrir du crédit. Prétextant que t'arriverais à gommer ce trait là de sa personnalité. Qu'avec de la douceur et du temps, tu pourrais bien apaiser cette colère qui le dévorait. Pendant trois ans t'as été là pour lui. T'as soigné le moindre de ses bobos avec la plus grande des minuties, en prenant le soin de ne pas lui faire mal d'aucunes façons qui soit. Tu désinfectais, nettoyais les plaies et tu posais les pansements. Tu lui apportais de la glace pour prévenir les hématomes, tu lui as même fait quelques points de sutures une fois car ce baudet refusait d'aller aux urgences pour se faire soigner. Si t'étais bonne couturière, tu pouvais bien réussir à le rafistoler sur quelques centimètres de peau pas vrai? Bon t'as failli tourner de l’œil trois fois en quinze minutes, mais t'étais pas peu fière de toi. Tu te demandes s'il porte toujours une quelconque cicatrice de ton exploit chirurgical.

Mais cette nuit là, il n'avait plus rien de cet homme duquel tu prenais soin. Son regard était déformé par la rage, mauvais. Il t'as grogné quelques mots froids avant de reporter son attention vers le mec déjà évanoui subissant ses assauts répétés. T'as essayé de lui prendre le bras pour voler sur le côté. Tu t'es mise à crier contre lui sans lui décocher la moindre réaction. Tu l'as menacé, t'as supplié. Rien. Et ce visage continuait à devenir de plus en plus sanglant, presque méconnaissable par rapport à ce que tu en avais vu un peu plus tôt. Alors tu t'es mise à courir en sens inverse. T'es partie sans te retourner, en sanglotant de façon frénétique. Incapable de retenir les râles désespérées tentant de s'échapper de ta poitrine tant bien que mal. T'as couru et couru encore en esquivant les passants. Tu t'es enfoncée dans la pénombre pour regagner ton appartement. T'as rempli ton sac et t'as levé le camp. Sans une explication, sans lui offrir la possibilité de se faire pardonner. De te donner une seule raison valable de rester. Tu lui as ôté ce droit là et tu t'en es allée. Aussi loin de lui que tu ne le pouvais pour te dissuader de faire machine arrière. Pour ne pas céder à la culpabilité de l'avoir abandonné. D'avoir tiré un trait sur peu importe que que vous étiez. T'as pris les décisions seules en imposant ton choix, aussi bête et stupide qu'il était.

Sept ans après t'as enfin le courage que de l'affronter. Le courage de demander pardon même si tu sais pertinemment que cela ne sera pas suffisant. Mais ça a le mérite d'être un début. Un premier pas. Logée tout contre le bras de Joe, tu as énormément de mal à te rendre compte de la chance inouïe que tu as eu de tomber sur lui au détour d'une manche peu fructueuse. Tu pensais passer des semaines, voir des mois à le rechercher dans cette ville abritant les fantômes de votre passé. En réalité t'es là depuis une poignée de jours tout au plus. Comme quoi. Tu t'amuses très clairement, l'humeur légère lorsque le tatoué t'accuses de le suivre depuis déjà un moment, en surenchérissant que t'as dû voir ça dans ta boule de cristal. "Dans les cartes, le marc de café ou dans un rêve peut être. Qui sait?" Tu papillonnes des yeux avec un sourire démesuré sur le visage. Il a toujours été plus que sceptiques quant à tes croyances, petite sorcière que tu te veux être. Il grogne à nouveau l'animal lorsque tu le menaces très sérieusement de prendre ses phalanges d'assaut des tiennes. Vous prendre la main, les trucs comme ça c'est pas un truc que vous vous autorisiez à l'époque. Sauf quand vous étiez salement éméchés, titubant d'une soirée jusqu'à ta piaule pour vous lover l'un contre l'autre le temps de la nuit et de la décuve. T'allais répliquer lorsque ton ventre t'interromps, tout à fait impoli. Mais Joshua semble presque attendri par tes manières de gamine coupable. Il ne manque pas de te tirer par le bras fermement vers un traiteur asiatique dans lequel vous échouez. Lors de la prise de commande, le barbu ne te laisse pas vraiment le choix et te paye ton repas alors que t'étais bien décidée à te contenter de ta menue monnaie. Tu squattes déjà chez lui ce soir alors tu tiens pas vraiment à abuser.

Le nez logé contre son téléphone afin de te couper toute envie de discussion, t'attends presque trop sagement que vos sachets remplis de barquettes vous soient tendus. Le baraqué s'en saisit et vous quittez les lieux rapidement tant que vos petits plats sont encore chauds. A peine dehors, t'es prise d'un élan et tu retournes sur tes pas avec vivacité au cas où l'envie viendrait à Joe de ne pas t'attendre et de tracer sa route sans toi. Il ne te faut pas moins deux minutes pour revenir à ses côtés triomphante comme jamais. C'est une bière que tu viens glisser à l'intérieur de l'une de ses poches, souriant de toutes tes jolies quenottes. Tu vois bien que tu crées un dilemme interne chez ton tatoué qui ouvre, referme, rouvre, re-referme la bouche. Il ne se contente que d'un "Ok" presque las avant de reprendre la route. Bon, il râle pas c'est déjà un bon point que tu prends volontiers en te logeant à nouveau contre lui. Oui, s'il est pas content, bah c'est le même prix d'abord. La route jusqu'à son appartement est silencieuse. Heureusement que le trajet n'était plus bien long sinon t'aurais fini par sortir une connerie pour détendre l'atmosphère. Vous rentrez tous les deux dans un immeuble et après un bref arrêt dans le hall le temps que le barbu ne jette un regard à sa boîte aux lettres vous montez jusqu'au premier étage où vous vous arrêtez. Tu emboîtes le pas, cligne des yeux lorsque la lumière s'allume pour te laisser le temps de te faire à la vive luminosité te prenant quelque peu de court. Lorsque ta vue s'ajuste, tu découvres un petit studio tout à fait correct. Tu laisses ton sac à dos tomber lourdement dans l'entrée en prenant soin de refermer la porte derrière toi. Ça te fait un drôle d'effet que d'être là. Dans son appartement.

C'est une fois débarrassée de tes bottines défaites par le temps que tu progresses un peu plus à l'intérieur des lieux. Tu files jusqu'à la fenêtre donnant sur un petit balcon et un escalier de secours que tu te vois déjà escalader pour te payer un chemin jusqu'ici lorsque Joe te refusera l'entrée officielle par la grande porte. Chat de gouttière s'adaptant à toutes situations que t'es devenue après tout ce temps. "C'est vraiment top ici, tu dois être bien!" Que tu t'extasies, en visitant la première fois sans aucune gênes apparentes. Tu trouves la salle d'eau non sans mal, fouines rapidement dans la cuisine que tu constates aussi vide que possible tout comme son frigo criant au secours. "Je vois que t'es toujours pas vraiment doué pour faire les courses en revanche. M'dis pas que tu sautes toujours le petit dej?" Tu peux t'en occuper toi si il veut, de faire ses courses et les autres trucs. Pour dire vrai, c'pas comme si t'avais mieux à faire et il sait que t'es plutôt efficace pour le genre de conneries du quotidien. C'est ça quand tu quittes ton petit traintrain de princesse bienheureuse pour te frotter à la rue et à sa solitude. T'apprends à te démerder rapidement. Tu dois très certainement être entrain de l'agacer à graviter de la sorte autour de lui mais il te connaît curieuse de nature alors c'est le contraire qui devrait sembler inquiétant. Tu ne tiens pas en place longtemps et ce n'est pas d'hier. T'as pas franchement changé en sept ans si ce n'est que tu t'es endurcie quelque peu. Il le fallait, si tu voulais pouvoir lui revenir. Il fallait que ta tête soit aussi dure que la sienne si tu voulais être capable de te frotter à lui et de le faire capituler. Revenant sur tes pas, tu récupères ton énorme sac à dos rempli de tout ton petit bordel et tu t'assois en tailleur sur le sol au milieu de la pièce. Tu te défaits de ton bonnet, tes mitaines et ta veste trop large pour toi que tu plies soigneusement à tes côtés. Pas vraiment couverte, c'est dans un débardeur bien trop échancré pour la saison que tu te retrouves. Ton épiderme se met à picoter, se réchauffant de la chaleur des lieux. "Merci, de m'accueillir chez toi." Ton soprano reprend, caresse de sa sincérité. T'es rassurée qu'il soit là, toujours au fond de lui celui pour qui t'es tombée si fort il y a de ça bien longtemps.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 Empty Mer 15 Jan - 21:44




xii the hanged man.



Tu ne sais vraiment pas ce qui t'as pris de finalement accepter de l'héberger. Pourquoi t'es d'accord pour qu'elle échoue finalement chez toi, après toutes les douleurs qu'elle t'a infligé et toute la peine qu'elle a provoqué chez toi avec son brusque départ. Sa disparition, plutôt. Un départ aurait été un peu plus officiel. Alors qu'elle a bel et bien disparu du jour au lendemain pour le coup. Sans prendre la peine de te prévenir d'aucune façon que ce soit. Elle en est consciente et elle a tout l'air de réellement le regretter à l'heure d'aujourd'hui. C'est en tout cas là ce qu'elle prétend. Peut-être juste pour gagner une nuit au chaud, chez toi. Consciente qu'elle ne risque rien en ta compagnie, malgré tout ce qui a pu se produire entre vous par le passé. Malgré la raison de sa soudaine disparition. Peut-être qu'elle veut juste profiter, en effet. Tu ne peux ni deviner ni prévoir ce genre de chose. Et de toute façon, ce n'est pas comme si de ton côté tu avais un jour été réellement capable de lui résister. Tu ne peux nier qu'elle te fait le même effet que par le passé. Tu ne peux nier que tu pourrais passer de nombreuses nouvelles heures à simplement l'observer en silence. Alors si cette fois doit être une seconde "dernière fois" tu feras avec. A vrai dire, tu n'en sauras même rien tant qu'elle sera encore là chez toi. Tu verras bien au réveil. Si elle se trouve encore entre tes murs ou non. Et peut-être que si elle part, cette fois, elle te laissera un petit mot pour te prévenir. Et te remercier d'avoir bien voulu lui permettre de passer une nuit au chaud. Avec les températures de ces derniers jours, ça ne peut être une mauvaise chose.

Forcément, elle prétend qu'elle savait que vous alliez vous recroiser tous les deux. Quand tu te fais toi même moqueur en prétextant qu'elle s'est contentée de te traquer. Tu préférerais presque cette option là. Qui n'implique pas qu'elle ait de réels pouvoirs comme une véritable sorcière. Parce que tu n'as tout simplement jamais trop accroché à ce genre d'imaginaire. Tu la trouves fascinante quand elle se perd dans la lecture des cartes et autres conneries du genre. Mais ce n'est pas pour autant que tu éprouves la moindre petite envie d'y croire. Tout au contraire. C'est tout juste bon à te confirmer que tout ça ce ne sont que des conneries. A ce niveau là, t'es comme la plupart des Hommes. Tu as peur de ce que tu ne comprends et ne maîtrises pas. Quand bien même tu nieras toujours la chose, forcément. Tu ne peux quand même pas confirmer auprès de qui que ce soit, qu'un truc t'effraie. Rien ne te fait peur. Et surtout, personne. Rien de nouveau là dedans. T'essaies encore de m'convaincre de la réalité de tes conneries ? Que tu demandes dans un grognement qui en dit bien assez long sur ce que tu penses toujours de ces fameuses conneries pour le coup. Et tant pis si ça ne lui plait pas d'entendre ce genre de choses. Tu t'imagines que tu n'es ni la première personne, ni la dernière, à lui faire ce genre de remarque là. A insister sur le fait que tout ça ne peut qu'être un tas de conneries. Et parce qu'elle y est forcément habituée, elle ne peut pas en être blessée outre mesure. Non pas que ça t'inquiète tant que ça, l'éventualité qu'elle soit blessée par ton refus de croire à cet univers qu'elle s'est crée et dans lequel elle semble évoluer depuis toujours.

Vous faites un bref détour par le petit restaurant chinois/traiteur qui se trouve à quelques pas de ton appartement. Le temps de prendre de quoi manger et vous retrouvez temporairement la rue. Lorsqu'elle vient t'offrir une bière, tu hésites à l'engueuler. Tu ne penses pas qu'il soit très judicieux de dépenser le peu de monnaie qu'elle a gagné en faisant la manche, de cette façon là. D'autant plus que tu n'es pas à une bière près dans ta vie. Toi qui passes déjà bien trop de temps dans les bars divers et variés des alentours. Pourtant, tu ne dis rien. A croire que tu as pris de bonnes résolutions cette année. Être plus sympa et plus patient avec autrui. Tu parles ! C'est le genre de truc qui ne durera jamais bien longtemps avec toi. T'en es incapable. Elle semble soulagée que tu n'insistes finalement pas et décides plutôt de rejoindre l'immeuble qui abrite ton studio. Tu n'as pas honte de la faire entrer là dedans. Ce n'est pas comme si elle était habituée au grand luxe. A moins qu'elle n'ait trouvé des pigeons chez qui s'installer ces dernières années. Comme toi tu passes ton temps à le faire. Même si tu viens d'en passer trois derrière des putains de barreaux. Une fois chez toi, t'abandonnes veste et chaussures pour être un peu plus à l'aise et laisses traîner tes clés et le sac de bouffe sur le comptoir de la petite cuisine. A l'image du reste de l'endroit, il n'y a que le stricte minimum. Et Amy ne manque pas de remarquer que tu n'as pas fait les courses. A vrai dire, tu ne les fais jamais. Tu manges souvent à l'extérieur. Tu n'as jamais été doué pour la cuisine. Et quand vraiment tu décides de te faire à manger, tu n'achètes que le nécessaire pour ce faire.

C'est juste un studio. Non meublé. Que tu prends quand même la peine de lui faire remarquer. Juste pour le cas où elle n'aurait pas réellement fait attention à ce léger "détail. Quand bien même il saute aux yeux pour le coup. Mais Amy est du genre à s'extasier pour un oui ou pour un non. Même sur des détails débiles de la vie. Le p'tit quoi ? Que tu fais mine de l'interroger. Comme si t'étais vraiment incapable de comprendre de quoi il pouvait bien être question. Confirmant par la même occasion que tu ne prends toujours pas la peine de prendre un petit déjeuner. Tu es davantage du genre à faire un repas à midi tapante, voir un peu plus tôt, à grignoter un truc rapidement en fin d'après-midi et à dîner le soir quand la faim se fait ressentir. Mais tu manges et tu estimes que c'est là tout ce qui importe dans le fond. C'est une fois qu'elle a terminé son petit -et très rapide- tour du propriétaire, qu'elle rejoint le milieu de la pièce pour s'installer en tailleur à même le sol. Ce n'est pas comme s'il y avait beaucoup d'autre endroit pour s'asseoir de toute façon. Tu ne réponds rien quand elle te remercie. T'es trop occupé à détourner le regard de la surface de peau soudainement dévoilée à ta vue, pour te concentrer sur votre repas. Tu retires les plats du sac, viens lui tendre ce qu'elle a pris pour elle et récupère ta propre nourriture. Pour aller poser tes fesses sur le rebord de la fenêtre. Ta bière ouverte et posée à côté de toi. Mais t'as beau te concentrer sur ton plat de nouilles, ton regard finit toujours par être attiré par la jolie blonde soudainement trop peu vêtue à ton goût.

T'es vraiment sûre du blond ? Que tu demandes, mine de rien. Le ton qui se veut pourtant presque râleur, pour ne pas changer. Presque boudeur. Elle est sacrément sexy en blonde Amy. Mais elle dégage un truc supplémentaire quand elle se "contente" de sa couleur naturelle. Quand ses cheveux bruns permettent à ses grands yeux bleus de ressortir. Quand ça lui ajoute ce petit côté très mystérieux qui a eut le don de te captiver au premier regard que t'as posé sur elle. Mais dans le fond, ça ne te regarde pas plus que ça la couleur qu'elle souhaite foutre à ses cheveux. Mais parler de ça devrait l'empêcher d'aborder des sujets fâcheux. Et t'éviter de plonger à nouveau de façon trop sérieuse dans cette vie que vous avez un jour bêtement tenté de partager. Alors même que séparément, vous n'êtes pas fait pour ça. Et que, forcément, vous lier rend la chose d'autant plus impossible et improbable.

CODAGE PAR AMATIS



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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 Empty Ven 17 Jan - 4:08

xii - the hanged man
joshua&amelia


«Le Pendu dans le tirage du tarot peut être aussi une sorte d’alarme pour vous avertir que vous devez changer d’attitude et de direction et que vos choix ne sont pas forcément les bons. Cette lame  peut vous faire prendre conscience avec force que vous naviguez dans votre vie à contre-courant et que vous refusez d’accepter les changements qui attendent. Vous devez accueillir et accepter ces changements pour débloquer la situation et prendre la bonne direction.

Ne refusez pas, acceptez: tel est le message du Pendu.»

Tu t'attendais à beaucoup plus de rancœur de la part de Joshua. Pour dire vrai, tu ne t'attendais déjà pas à tomber sur lui si rapidement. A croire que les étoiles jouent toujours en votre faveur, qu'elles ne vous lâcheront plus de si tôt. Parce que le hasard et le destin sont la même chose à tes yeux. Tout est écrit quelque part, il faut juste savoir ouvrir ses yeux et être capable de lire les signes. Interpréter les indications données par la vie pour pouvoir se faire un avis. Une opinion. T'es partie à cause de sa colère. Parce que tu n'étais pas en capacité de la contrôler à l'époque. Tu n'étais pas capable de l'apaiser, ta tête n'était pas aussi dure que tu pouvais le penser. Tu t'es mise le doigt dans l’œil jusqu'au coude et les choses t'ont coûtées gros. Tout d'abord t'as pris une gifle phénoménale. Juste ce qu'il fallait pour te réveiller. Pour t'ouvrir les yeux sur ce manège sans fin dans lequel tu t'étais embarquée toi qui te revendiquait si libre. Tu t'es laissée aller sur la pente glissante jusqu'à ce que la chute soit inévitable. Bien trop investie sentimentalement pour que tu puisses te l'avouer. Parce que déjà à l'époque ton cœur battait bien fort pour lui, la première chose que tu souhaitais apercevoir en ouvrant les yeux lors de ton réveil c'était son sourire. Pouvoir avoir la chance de le serrer contre toi pour te régaler de sa chaleur et oublier ce qu'il y a de pire. C'est tout à fait le genre d'effet qu'il pouvait avoir sur ta petite personne à l'époque.

Plutôt que de te semer dans la foule ou de tout simplement te passer toute envie de continuer tes manoeuvres d'excuse vous voilà. Tous les deux en direction de son appartement où tu as été invitée à dîner et à passer la soirée. Il n'a pas vraiment changé dans le fond Joe. Il est toujours aussi peu aimable et grognon en apparences, mais il est toujours là ce bon côté. Celui qui ne te laisserait pas passer une nuit par temps neigeux et qui vient même te passer toute envie d'argumenter lorsque la question de régler ton repas arrive. Il est toujours aussi attentionné avec toi. Ses baisers te font toujours un effet des plus fous et la chaleur de son épiderme te rend toujours aussi dingue. Pas de doutes, sept années se sont bien passées. Cela peut se voir à vos physiques, vos corps ayant légèrement vieillit au fur et à mesure du temps passé sans vous revoir d'aucune façon qu'il soit. Pas d'appels, de messages. Pas de lettres ou de conversations par webcamera. Rien de tout ça, un silence plat. Mais vos anciennes habitudes sont ancrées dans vos chaires, plus fortes que vos caractères bien différents ayant parfois du mal à se poser sur la même fréquence. Vos mécaniques n'ont que faire que de vos différents, vos corps s'appellent d'une façon indéniable comme pour oublier ce par quoi tu les as fait passer en disparaissant de la sorte. En t'éloignant. Ton bras est fermement accroché au sien, vos pas vont à la même allure et vous vous hâtez tant bien que mal de rejoindre le petit nid douillet de ton barbu n'était définitivement pas bien loin de là où tu t'es trouvée pendant plusieurs heures à arrêter les passants. Autre signe du destin?

Silencieusement, vous quittez les ruelles froides et humides de NYC pour rentrer à l'intérieur d'un petit immeuble. Joshua fait un court arrêt par ce qui semble être sa boite aux lettres et t'emboîte le pas vers les escaliers. Tu pries pour qu'il n'habite pas au dernier étage le temps d'un instant, juste histoire de garder ta fierté. Faut dire que t'as pas franchement de bons poumons avec tout ce que t'as pu fumer dans ta vie et toutes ces bronchites que tu n'as pas prit la peine de soigner en prétextant qu'elles allaient passer seules. T'es plus que ravie lorsque vous vous arrêtez après quelques marches, au niveau du premier étage où semble se trouver l'appartement de ton encré toujours aussi muet que possible. Tu le suis de près, comme s'il allait te refermer la porte au nez si tu te ne te hâtais pas à le suivre. Alors tu rentres à l'intérieur et tu fermes la porte soigneusement pour ne gâcher en rien la chaleur renfermée par ces quatre murs réchauffant ta peau rougie par le froid de l'extérieur. Tes yeux papillonnent, mettent quelques secondes à se faire à la soudaine luminosité brillante des lieux. Lorsque la netteté de son regard s'ajuste, tu découvres un petit studio ce qu'il y a de plus simple et fonctionnel. T'enlèves tes chaussures, déposes ton sac à dos et tu te payes un petit tour du proprio en commentant par ci et par là. Tu peux pas vraiment t'en empêcher, c'est plus fort que toi. On ne change pas les bonnes habitudes pas vrai? "Et alors, tu t'en fous qu'il soit pas meublé. Ça se bricole des meubles. Tu serais étonnée c'que j'te fais avec trois carton et du gros scotch." Faut dire que les trucs créatifs et manuels, ça a toujours été ton fort pas vrai Amy?

Une mine désespérée s'affiche sur ton visage lorsque Joe se moque très clairement de toi en semblant ne pas comprendre de quoi tu parles lorsque tu mentionnes le petit déjeuner. "Sérieusement? Et tu fais comment pour rester fort et musclé dis moi?" Accusatrice, presque menaçante du bout de ton doigt qu'tu te veux être. Tu fais mine de souffler, achève ton petit tour et récupère ton fidèle sac pour t'installer en plein milieu de la pièce une fois dévêtue des couches humides que tu pouvais porter sur toi. Lorsque tu ôtes ta veste et que tes épaules se dévoilent, ton épiderme frissonne. T'ignores si c'est la chaleur ou bien le regard de Joshua que tu sembles sentir sur toi le temps de quelques secondes alors que ce dernier vient te tendre ton sac de bouffe alors que tu le remercies de sa gentillesse. Encore une fois, rien ne l'obligeait à te ramener avec lui. Surtout vu ton comportement la dernière fois que vous vous êtes vus. Mais t'es bien décidée à améliorer les choses. A repartir du bon pied, sur des bases saines. T'es entrain de détacher tes baguettes chinoises l'une de l'autre lorsque le barbu te pose une question sur un ton des plus boudeurs qui soit concernant ta coupe de cheveux. Si t'avais eu à deviner le sujet qu'il allait aborder, tu t'attendais à tout sauf à la nouvelle couleur de tes cheveux. C'est après avoir gobé l'un de tes tempuras que tu te mets à glousser, subitement adolescente. "Pourquoi t'aimes pas les blondes?" Que tu questionnes de façon tout à fait sérieuse à ton tour. Bon bah il ne te restes plus qu'à te trouver une teinture pour arranger ça. Toi qui pensait que ça pouvait lui plaire, il faut dire que t'apprécies deviner qu'il te préfère au plus naturel. "Moi j'aime bien tes cheveux longs tant qu'on est à parler nouveautés capillaires!" Ils étaient bien plus courts à l'époque, tu ne pouvais pas vraiment y perdre tes doigts. Il faut dire que cette crinière lui va foutrement bien sans mentionner qu'elle va magnifiquement avec sa barbe toujours si bien entretenue.

T'as sûrement l'air d'une conne la bave aux lèvres à le regarder de la sorte avec un sourire béat sur la gueule. Tu t'contentes d'avaler une puis une seconde bouchée avant de poser avec le plus grand soin ta petite barquette alu et tes baguettes.  Tes mains filent sous ton teeshirt contre ton dos afin de dégrafer ce foutu soutien-gorge te coupant presque la respiration dans une telle position. Tu tiens à manger confortablement et ce n'est pas comme si vous étiez encore à ça prêts tous les deux. Les agrafes lâchent, tu fais tomber une bretelle après l'autre avant de te séparer de cette arme de destruction massive crée spécialement pour la gente féminine. D'humeur taquine, tu profites de l'élastique de ce dernier pour le propulser en direction de monsieur bougon, la bière entre les lèvres. Ton sous-vêtement touche sa cible et c'est ton rire cristallin qui se met à résonner dans la pièce pour continuer toujours plus de la réchauffer. D'apaiser l'ambiance quelque peu tendue qu'il pouvait y avoir jusque là. Tu sais bien qu'une discussion posée ne s'offrira pas à toi de suite. Qu'il te faudra la mériter. Alors pour ça, tu prends ton mal en patience et tu fais patte blanche. Ou presque. "Bah alors, on perd ses réflexes?" Tu t'esclaffes, joyeuse à souhaits. Tu te contentes de te relever sur tes deux jambes, ton petit plat entre les mains pour te rapprocher de la fenêtre contre laquelle repose ton hôte. Ça sert pas à grand chose de manger tous les deux à un coin différent de la pièce après tout. Installée non loin de ses jambes, tu reprends place en tailleur. "Hoplaaaaaa!" Que tu lances avec un clin d’œil malicieux en lui kidnappant sa bière pour lui en dérober une gorgée. Pas grand chose, juste ce qu'il faut pour te désaltérer entre deux morceaux de légumes. Gorgée qui te fait quand même sacrément du bien. Tu lâches un "plutôt pas mal!" en reposant la canette à sa place, le bout de ta langue nettoyant le bord de tes lèvres tâchées de mousse.

(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: XII the hanged man ± joelia (hot)   XII the hanged man ± joelia (hot) - Page 2 Empty Sam 18 Jan - 18:57




xii the hanged man.



T'aurais du l'envoyer chier Amy. Lui dire clairement ta façon de penser et lui ordonner de se tirer avant que tu ne perdes le contrôle pour de bon. Parce que tu le sais maintenant que la raison pour laquelle elle est partie, c'est qu'elle a réalisé que jamais tu ne changerais. Parce qu'elle a pris conscience que t'étais rien qu'un animal enragé et qu'elle ne saurait jamais tout à fait te calmer. Tu le sais maintenant plus que jamais, qu'elle ne supporte pas cette partie là de ta personnalité. Alors t'aurais peut-être du utiliser ça contre elle, pour la convaincre de s'en aller et de te laisser tranquille. Peut-être, en effet. Mais le fait est que t'es incapable de ça. T'es incapable de faire croire à la partie de toi qui est tombée amoureuse d'elle, que tu veux la faire disparaître. Tu serais en total conflit avec toi même, si tu ne lui permettais pas de rester au moins une nuit. Rien qu'une nuit pur te rappeler les bons souvenirs. Te rappeler comme c'était bon toute cette tendresse qu'elle t'offrait. Te rappeler comme c'était beau quand elle glissait le bout de tes doigts sur ta peau nue et tatouée. Rien à voir avec tout ce à quoi t'étais habitué. Tu ne pensais pas aimer ça du tout avant de la rencontrer et qu'elle ne t'offre tout ça et plus encore. Dans le fond, t'as envie de croire que ça te confirmera qu'il n'y a plus que rien. Que tout ça, tout elle, est derrière toi. T'as envie d'y croire parce que ça ne te plait pas outre mesure de savoir qu'elle peut avoir encore un truc sur toi. Un certain pouvoir que tu n'as jamais pleinement assumé mais toujours tenté d'étouffer. C'est un peu pour te faire croire qu'il n'est plus là, que t'acceptes finalement qu'elle reste.

Une nuit. Rien qu'une nuit. Tu pars sur cette idée. T'as pourtant le coeur qui s'emballe quand tes yeux se posent sur elle. Quand vos regards se croisent. Quand elle a un geste stupidement adorable en t'offrant une bière. C'est finalement dans ton petit studio que vous échouez. C'est la première fois qu'elle entre dans un "chez toi". Et tu n'as pas honte. Parce que c'est elle et qu'elle est habituée à bien pire. J'ai pas l'intention de m'éterniser là dedans. Que tu grognes quand elle te fait remarquer qu'il suffirait de pas grand chose. Et j'viens pas d'la rue moi. Ca m'botte pas de vivre dans un carton. Que tu surenchéris, presque de mauvaise humeur. Ou juste râleur, comme à l'accoutumée. Venant de toi, rien de surprenant. Rien de neuf. Bien au contraire. Heureusement, elle connait tout ça de toi et ne seras pas surprise non plus. Comme elle n'est pas surprise de constater que tu n'as toujours pas appris à mieux gérer tes repas. La quantité, la qualité et la régularité. J'fais du sport et évite la junk food. Que tu lui réponds très sérieusement, en haussant les épaules. T'es pas forcément fan de tout ce qui est sucré. Et le petit déjeuner ça t'obligerait à te cuisiner un truc. Des oeufs brouillés par exemple. Ce que tu ne sais pas réellement faire. Et au réveil, t'es juste pas motivé pour un sou. Tu comptes me faire peur comme ça ? Que tu te moques très franchement alors qu'elle se veut accusatrice et menaçante. Autant dire juste de quoi te faire rire toi. Tu n'as peur de rien. Mais moins encore d'une petite Amy qui se veut sévère.

Il y a bien une chose qui t'effraie dans tout ça, tout de même. C'est l'effet qu'elle a sur toi. L'emprise qu'elle a jour eut sur ta petite personne. Les sentiments que tu n'as que trop longtemps nourris pour elle. Aujourd'hui encore tu peines à t'en remettre. Tu regrettes un peu de lui avoir ouvert ta porte alors qu'elle retire une partie de ses vêtements et que tu prends conscience du fait que tu pourrais bien trop rapidement fondre encore pour elle. Tu t'éloignes pour t'installer sur le bord de la fenêtre. Faute d'avoir des fauteuils ou même des chaises. Elle, elle a choisit de s'asseoir à même le sol. Rien de trop surprenant. T'as à peine eus le temps d'avaler quelques bouchées de ton plat, que tu ne peux t'empêcher de mentionner sa couleur de cheveux. Drôle de premier sujet de conversation, sans doute. Mais tu préfères ça à un truc trop sérieux. Tu n'affiches aucun sourire quand elle même lâche un rire léger. J'aime les blondes. Elles sont ultra bandantes. Que tu réponds sans détour et sans te soucier de savoir si ça va l'emmerder ou non de t'imaginer avec une autre. Avec d'autres. Elle te connait assez pour savoir que tu n'as pas soudainement arrêté d'avoir une vie sexuelle. En blonde t'as l'air d'une connasse froide et pimbêche sur les bords. Que t'ajoutes, toujours sans chercher à faire dans la dentelle. Elle a accepté d'entrer chez toi. Elle acceptera toutes les vacheries que tu pourrais lui envoyer en plein visage. Qui ne seront qu'un juste retour des choses, de ton point de vue. Tu ne précises évidemment pas que son brun naturel lui offre un côté mystérieux qui a toujours beaucoup trop bien fonctionné sur toi. Il ne faudrait quand même pas que tu te mettes à la complimenter ...

De son côté, elle ne manque pas de le faire pourtant. Validant ta coupe de cheveux nettement plus longue qu'à l'époque. Même si ça te plait de savoir qu'elle aime bien ça, tu te contentes d'un bref grognement pour lui signifier que t'as bien entendu. Mais qu'elle n'aura pas droit à une réponse plus claire de ta part. Qu'elle s'estime heureuse que tu réagisses tout de même un tant soit peu. Tu le sens quand même bien son regard insistant posé sur toi. Alors que tu fais tout ton possible pour ne pas le ramener sur elle. Tu ne veux pas craquer. Tu ne veux pas perdre le contrôle. Tu ne veux pas t'emballer. Alors tu restes concentré sur les baguettes que tu amènes à ta bouche pour une puis deux puis trois bouchées de nourriture. Forcément, tu sursautes quand un truc t'arrive en pleine tête. Son soutien-gorge. Qui dégringole pour glisser sur tes cuisses et finalement échouer à même le sol. Tu le regardes fixement, quelques secondes. Surpris, encore. Alors qu'elle se moque. T'es vraiment une gamine ... Que tu ne manques quand même pas de grogner. En posant enfin ton regard sur elle pour la voir s'approcher. Ou plutôt, poser tes yeux sur sa poitrine qui n'est plus vraiment cachée. Le tissu est trop fin pour dissimuler pleinement la forme de ses mamelons clairs. Et le débardeur trop échancré pour ne pas dévoiler la naissance de sa poitrine haute. T'as le coeur qui s'emballe. Et avec ça, le sang qui afflue beaucoup trop rapidement vers le sud de ton corps. Elle semble pourtant en être inconsciente alors qu'elle se laisse finalement échouer pas trop loin de toi. A même le sol et le dos contre le mur.

Tes yeux n'ont pas quitté sa poitrine quand elle se tourne à demi vers toi pour chiper ta bière qu'elle porte à ses lèvres. Pour une simple gorgée qu'elle commente avant de se concentrer de nouveau sur son repas. Une gamine par son comportement, sans doute. Mais certainement pas par son corps qui te fait beaucoup trop envie tout à coup. Elle n'a pas beaucoup changé en sept ans Amy. Mais surtout, son corps. Fidèle à lui même. Courbes délicates que tu connais par coeur. Tu tentes de faire abstraction de la boule de désir qui se loge au creux de tes reins, pour te concentrer sur ta bouffe. Non sans lui lancer de fréquents coups d'oeil. Avec elle, tu ne sais jamais si ses actes sont naïvement maladroits et parfaitement pensés et préparés. Tu ne sais pas si elle a conscience de la vue plongeante que tu as dans son décolleté que trop tentant. Ou si elle ne pensait réellement pas à mal. Sans parler de la pointe rosée de sa langue qui est venue effacer la mousse de sa lèvre inférieure. Que t'as eus le temps de voir faire et de rêver de retrouver de la tienne. La torture devient réelle. Tu claques des mâchoires quand tu mâches ta nourriture. Entre chaque bouchée, tu lorgnes sur ses seins. Entre chaque gorgée de bière, tu échappes de profonds soupirs. La torture devient réelle quand tu termines enfin ta bouffe. T'abandonnes le carton sur le rebord de la fenêtre, termine ta bière pour abandonner la canette à son tour et te relèves. T'es toujours aussi silencieux quand tu files attraper quelques fringues qui traînent encore dans l'un des cartons que t'as pu récupérer dans le garde meubles loué par ta mère. Plus encore silencieux quand tu rejoins finalement la salle de bain. Tu aurais tourné le verrou s'il y en avait un. Tu pestes dans ta barbe, pour toi même et tenter d'évacuer, alors que tu te délestes de tes fringues qui échouent dans la corbeille et que tu entres dans la cabine de douche pour ne lancer que l'eau froide qui devrait au moins pouvoir calmer tes ardeurs.

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