C'était juste assez pour s'faire plus de mal - Eryna.

traits de caractère / tu es souvent décrit comme une femme complexe et réellement déconcertante. tes proches croient te connaître et sont continuellement surpris par tes réactions au final. Les seuls personnes qui te connaissent sur le bout des doigts sont ton ex-mari, ton meilleur ami depuis l'enfance et tes deux enfants, tes deux petits garçons. En effet, tu es tiraillée entre deux tendances contradictoires marquant ton caractère assez atypique, soyons honnête. D’un côté, tu es une femme intrigante qui se montre volontaire pour tous, tu es indépendante, autoritaire et combative. Dans ce cas, ton esprit de compétition s’avère particulièrement développé et innée chez toi. Mais à contrario, tu peut-être à la fois être timide, dépendante, sensible et altruiste au plus haut point. Mais tu es aussi une femme rancunière, très rancunière, mais tu restes adorable avec tes proches, charmantes avec tes collègues, tu es aussi pétillante, touchante, amusante, un peu fofolle quand tu as un peu trop bu, optimiste à toute épreuve. Ainsi que méfiante, surtout avec la gente masculine, sérieuse dans le boulot que tu fais. Tes collègues les plus proches peuvent aussi dire que tu es spontanée, quoi qu'un peu violente des fois, et quand il faut courir, tu cours, talon ou pas. Tu reste une des femmes les plus intelligente qui a su réussir à atteindre le rang de Capitaine.  tu sais faire preuve de séduction, quand il le faut, c'est souvent ainsi que tu arrives à avoir les informations nécessaire à ton enquête. Cependant, tes enfants peuvent aussi dire que tu as tendance à être bordélique, et heureusement que tu as une secrétaire à ton travail qui remet les papiers dans l'ordre. En raison de ses différentes contradictions, ton comportement ainsi que tes motivations sont assez difficiles à comprendre pour certaine personne mais ça ne t'a jamais fait défaut, étant donné que tu as su grimpé les échelons.

Tu sens bon
Mon amour, c'est quoi ton parfum
J'ai l'impression que ça sent la fin
J'm'allume une blonde
Tout s'éteint dans tes yeux bleu
T'façon, sans toi, qu'est-ce qui me retient?
Laisse-moi deux secondes
Sentir ton cou, avant que ça vrille
Avant que le verdict ne tombe
Laisse-moi deux secondes
Deux secondes

tu étais là, dans ce lit d'hôpital, commotion cérébrale suite à une chute. enfin, c’est ce que tu avais dit au médecin. une simple chute, banale, idiote, tu as trébuché dans les escaliers, et tu les as dévalé, un truc complètement stupide, tu ne regardais pas ce que tu faisais. Mais en réalité il était tout autre. tu avais à peine dix-sept ans à l’époque. tu pensais vivre l’amour parfait, mais en réalité, c’était tout autre. manipulateur narcissique, tu ne l’avais pas vu venir, oh non, tu ne l’avais pas vu. tu as cru à ses belles paroles, qui aurait pu imaginer que derrière ce visage d’ange se cachait un tel monstre.

fille de militaire, tu as grandi dans une famille stricte, aucun écart de conduite n'était toléré, des règles de bienséance à tenir, des parents qui veillent au grain, ne laissant rien passé. lui, il avait tout du garçon parfait, fils de bonne famille, parents parfaits. à aucun moment, tu n’aurais pu savoir ce qui se cachait derrière ce grand sourire, personne n’aurait pu se douter de ce qu'il était réellement, ses yeux pétillaient d’amour, mais en réalité, ce n’était pas ça. tu étais aveuglé par ce sentiment… tes propres sentiments face à ce garçon qui t’avais montré que son côté doux, gentil et serviable. rien n’aurait pu prévoir ce qui aurait pu arriver. depuis le début, tu te faisais manipuler par cet être infâme, tu te laissais faire, ne te rendant compte de rien, tu as perdu beaucoup dans cette histoire. tu avais honte, terriblement honte. il t’avait frapper, encore et encore, simplement parce que tu passais trop de temps avec ton meilleur ami, ce même ami qui avait été présent à ton chevet, à ton réveil, lors d’une ultime dispute qui t’avais fait atterrir dans ce lit drapé de blanc.

tu lui avais finalement dit, la raison de ta présence entre ses murs blancs. le calvaire que tu vivais depuis quelque temps, c’était la goutte de trop, toi qui était un sensible, mais qui ne laissait personne te marcher sur les pieds, il avait réussi à mettre au plus mal tes sentiments, tu avais éclaté en sanglot devant ton ami, incapable de te retenir, tu lui avais tout déballé, tout ce qu’il te faisait subir depuis un certain temps, les coups, les rapports non consenti, les humiliations… tu lui balança tout, le cœur brisé par cette relation que tu pensais idyllique au début, mais qui était devenu un vrai cauchemar par la suite. tu n’avait pu le dire à personne. Qui t’aurait cru de toute façon ? C’était le fils d’un avocat, quoi que tu aurais fait, tenté, la faute te serait retombé dessus. Il en avait été attristé, il ne pouvait pas dire ce qu’il était réellement, et à cause de ça, tu avais eu des problèmes, par sa faute. mais personne n’était au courant de son homosexualité. tu étais la seule. et ce secret, tu l'enterreras jusqu’à ta mort s'il le fallait.

pendant ton hospitalisation, tu appris que tu étais enceinte, de cette être infâme.. mais n’était pas concevable pour toi d’avorter, tu allais mettre au monde ce petit bout, quoi qu’il arrive. tu es pour l’avortement mais pour toi, tu ne te sentais pas capable de mettre fin à la vie de ce petit être qui grandissait dans ton ventre.. tu ne dis rien à personne au début, pas même à ta famille, seule ton ami était au courant, il t’aida du mieux qu’il pu avec ta grossesse, vous décidèrent même qu’il allait pouvoir naître sous son nom à lui. ton père se disputa violemment avec toi quand il apprit que tu attendais un enfant, il était dingue, à ton âge avait-il dit, tu gâchais ton avenir. mais tu allais lui prouver que tu pouvais très bien tout assumé.

Toi, ferme-la
Tais-toi
Toi, tu sais pas
À quel point
Quel point ce sera
Quel point ce sera tout ou rien
Cette fois
Toi, bouge de là

tu as tout quitté du jour au lendemain, tu venais de fêter tes vingt-trois ans, tu avais commencé ta carrière de militaire quelques mois après ta soit disante “chute“. tu étais censé suivre les pas de ta famille, mais finalement, contre tout attente, tu t’en es détourné. tu ne voulais pas faire ce que tes parents voulaient que tu fasses, faire comme ton père, une carrière militaire, qui est lieutenant colonel à l’heure actuelle. oh non, tu ne voulais pas. tu étais censé renouveler ton contrat, pour t’engager encore pendant cinq ans, mais finalement, tu en as fait qu’à ta tête, tu es parti dans la police, rentrant dans une école académique, devenant cadet au sein du services d'enquêtes des affaires internes de la police, tu en es sorti major de promo. tu étais fière, tellement fière. plus personne ne pouvait te dictait ce que tu devrais faire, plus personne. et surtout plus aucun homme. cela faisait maintenant cinq ans que tu t'étais marié à ton meilleur ami. beaucoup de personne on cru à cette histoire, beaucoup de personne, on était heureuse pour toi, beaucoup de personne croit dure comme fer que ton fils est le sien.

un an après ton retour, après une soirée bien trop arrosé avec ton mari et meilleur ami, même si ce dernier était homosexuel, vous avez couché ensemble, pour essayer avez vous dit, pour voir ce que ça pouvait faire. tu n’avais pas eu de relation sexuel depuis l’autre connard. tu avais eu d’abord peur, même si, tu étais sous l’influence de l’alcool, mais ton ami avait réussi à te mettre à l’aise. vous n’aviez plus reparler de cette soirée. sauf que quelque mois plus tard, tu fis des malaises sur ton lieu de travail, tu étais chez ton médecin quand le diagnostic tomba : tu avais fait un déni de grossesse, tu avais à nouveau un petit être au creux de ta féminité, une petite fille, elle avait à peine six mois. tu tomba de haut, tu ne pensais pas avoir d’enfant encore, encore moi un enfant encore pas désiré. tu pleuras beaucoup ce jour-là… comment l’annoncer à ton mari? votre mariage n’était pas basé sur de l’amour mais plutôt d’une grande amitié, d’un choix. comment allait-il le prendre?

te marier avec lui avait été la meilleure solution à tes yeux à l’époque. vos familles respectives vous fichez la paix, pensant que vous étiez terriblement amoureux. il pensait que le petit garçon était le fruit de votre amour, ce petit qui venait de fêter ses six ans, mais si il savait de quoi il en retournait, ce serait la catastrophe. ils ne comprendraient pas, ils se moqueraient d’eux. mais tu n’avais que faire, tu ne voulais plus retomber amoureuse. au non, plus jamais. pas après ta relation avec l’autre, celui qui avait réussi à te briser, l’armée t’avait renforcée, et ton entrée à l’école davantage, petit à petit tu redevenais celle que tu avais été, joyeuse, souriante.

à peine un an dont tu faisais tes preuves en tant qu’officier de police que tu montes en grade, tu deviens détective au sein de ta brigade, tu pouvais enfin enquêter réellement sur le terrain, et avec ton coéquipier vous réussissez toutes vos enquêtes. puis trois ans plus tard, après avoir bouclé tant de dossiers dans ton domaine de prédilection, ton capitaine te proposa le poste de sergent en chef, tu avais donc suivi pendant quelques mois la personne en poste à ce moment-là avant de finalement prendre la relève. encore une fois, tu faisais tes preuves, on te proposa le poste de lieutenant, tu retourna sur les bancs de l’école académique quelques mois pour suivre une formation dans le but de monter encore dans la hiérarchie policière.

Bien sûr demain
Tu reviendras p't-être tâter le terrain
Mais y a pas de mi-temps, c'est juste la fin
Lâche-moi la main
On verra bien si le sol se dérobe
Ou si jamais il te retient
Nous deux c'était rien, non
C'était juste assez pour s'faire plus de mal
Plus de malheur que de bien
Nous deux c'était rien

à l’âge de 35 ans, tu participa aux activités sportives de la police, seul les lieutenants et les capitaines étaient invités à faire cela. histoire d’apprendre à tous vous connaître, et ainsi pouvoir tisser des liens pour vous entraider dans vos nombreuses missions. et c’est là que ta route croise djawny, tu ne savais pas comment il avait réussi, mais il t’avait totalement charmé. vous vous êtes rapprocher, vous avez flirté beaucoup ensemble sans jamais dévoiler votre véritable vie, qui vous étiez réellement derrière votre badge, marié et des enfants pour toi, lui veuf avec une fille. rien n'était dit, c’était tout ou rien avec vous. vous vous cherchiez, vous poussant à bout, pour savoir qui craquerez le premier. une idylle commenca entre vous, finalement, après quelque temps, mais elle finit par se briser quand le jeune homme découvre que tu étais en réalité marié. pourtant, tu ne l’avais jamais caché, certes, tu ne portais jamais ton alliance au boulot, mais tu n’avais jamais rien caché, tu avais juste omis de le dire, mais lui non plus ne parlais pas sa vie en dehors du boulot.

il avait fini par t’humilier, encore une fois tu te retrouvais humilié face à un homme, tu n’étais qu’un passe temps, que ses sentiments à lui n'étaient que amicaux, avait-il dit, que tu n’étais qu’une de plus dans son lit, une personne à câliner un soir de temps à autre. toi, tu avais éprouvé de vrai sentiment, certes, tu ne lui avais pas réellement dévoilé, mais tu pensais qu’il l’avait compris.. mais tu t’étais bien trompé, et encore une fois tu souffrais à cause d’un homme.

J'suis à bout
Mon amour, depuis que t'es parti
Depuis que t'es parti, t'es partout
C'est à se rendre fou
J'suis comme un piéton qui se suicide
Qui traverse la rue hors des clous
J'encaisse tes coups
Y a comme un crissement sous mon sein,
sur mes joues rouges, oui ça déteint

au même moment, on te proposa un nouveau poste, tu sautas sur l'occasion, tu te fis donc muté, pour un temps, dans un autre service, pour enquêter sur d’autres flics sous couverture. tes supérieurs pensaient que certains de leurs membres d’équipes étaient corrompu, tu enquêtas donc discrètement sur eux. mais à peine quelques mois que vous êtes séparé avec djawny, que tu découvris que tu étais enceinte de lui...  à nouveau, tu allais devenir maman, mais cette fois, tu ne pourras pas cacher qui était le père, pas comme avec ton aîné. tu décida donc, d’un accord commun, au grand désarroi de vos familles respectives, eux qui pensaient que tout allait bien, vous demandez le divorce, toi et ton mari, se redonnant votre liberté à chacun. cette envie-là était présente depuis plusieurs années, mais de ton côté, rien ne te donnait cette envie de quitter ton meilleur ami, mais c’était avant de rencontrer djawny.

vous restez présent l’un pour l’autre, tout de même, votre mariage n’avait pas brisé le lien qui vous unissez, il t’aide même à élever cette enfant non désiré, pour la deuxième fois encore. tu n’aurais jamais pensé être maman encore une fois, et ne le caches pas, aucun de tes enfants n’étaient désiré, mais tu les aimes quand même, plus que tout, ça reste tes petits, tes bébés. et même s'ils sont de père différents, tu ne fais aucune différence.

tu ne contacteras jamais le père, cachant l’existence de l’enfant à djawny. de toute façon, tu n’avais jamais plus eu de nouvelle après sa découverte sur ton mariage, il ne t’avais même pas laissé une chance de t’expliquer, face à la situation. à l’âge de 37 ans, grâce à ton enquête sur les flics corrompus d’un autre district, ça te permet ainsi un tremplin dans ta carrière, tu deviens capitaine dans ton unité. à peine, quelque temps plus tard, ton chemin recroise celui de djawny, tu t’es promis de te venger et de ruiner sa carrière. tu es redoutable et surtout imbattable à ce petit jeu.

alors, mon amour, c'est quoi ton parfum ?