Jeux d'enfants. [ft Ismaël] [hot]

C'est facile d's'incruster à toutes les soirées. Un beau sourire, des yeux doux et l'tour est joué. T'sais même pas qui est l'hôte d'la soirée. On t'a vendu cette fête comme celle à n'pas manquer. Plus d'personnes que l'projet x pour deux fois plus de rebondissements. T'sais qu'ça finit souvent mal mais c'est ça qu'est marrant, non ? Cette décadence qui se repaît sournoisement de tous ces jeunes en mal de considération ? Parce que tout ça, c'est juste pour attirer l'attention dans le fond. P't'être que tu t'r'trouves un peu dans c'cas. Besoin de tester tes limites toujours plus, de rire au nez du danger et de faire des doigts à la faucheuse. Besoin de te sentir vivante tout simplement. Un appel à l'aide que tu retranscris dans tes dessins parce que tu n'arrives pas à l'exprimer et qu'ta fierté étouffe cette fragilité. Une sensibilité qu'tu emmitouffles de papier de verre pour que jamais rien ne puisse la briser. T'veux plus donner aucun pouvoir à ces marchands de rêves qui t'offrent au final rien d'plus qu'un optimisme tapageur, reflétant leurs propres peurs.

T'joues la reine des soirées. La connasse au cœur de glace qui s'fout d'tout et d'tout le monde. Celle qui écrase d'ses talons aiguilles acérés la moindre mouche qui viendrait la déranger. Pourtant, il suffit de te côtoyer plus d'une soirée pour t'apercevoir de ton authenticité. Ta nature revient toujours au galop, quand bien même tu chercherais à réellement l'évincer. T'aimes tromper mais le subterfuge t'ennuies vite lorsque le challenge est trop facilement remporté. Tu t'promènes en terre conquise dans ce palais doré dont tu n'as l'accès que le temps de quelques heures alcoolisées où tu t'laisses complètement aller. Il est souvent rare que tu n'rentres, d'ailleurs pas, accompagnée. Incapable de n'pas résister aux charmes ravageurs d'leurs courbes qui t'font de l’œil. Incapable cependant d'les laisser conquérir ton palpitant gardé farouchement derrière une armée d'méfiance parée d'scepticisme. Tu laisses toujours le mystère t'enrober et le doute planer. Une mission impossible que de réellement te cerner. Et pourtant, bon nombre d'entre eux ont déjà tenté.

Le dancefloor comme exutoire pour déchaîner les passions, tu imposes ton style et mène la danse. Un verre toujours à la main, tu laisses l'alcool t'enivrer et ton rire se mêler à l'insouciance de cette soirée. Ce soir, les murs de New-York ne s'ront pas imprégnés d'tes ressentis, tu t'exprimes au travers de tes déhanchés osés. Pas qu't'es aguicheuse, au contraire, c'est juste ton corps qui s'accorde à la musique. Une transe qui t'isole temporairement du brouhaha ambiant. Enfin, c'est sans compter cette main un peu trop aventureuse qui t'coupe dans ton élan. C'est difficile d's'amuser quand on est confronté à c'genre de demeurés. « J'peux t'aider p't'être ? » Tu t'retournes subitement, échauffée par ce contact imposé. Un sourire clairement ironique plaqué sur tes lippes qui r'tient difficilement les insultes de fuser. Sale connard. « Non attends, gaspille pas ta salive. T'as cru qu'j'étais ta propriété ? Qu'entre toi et moi il pouvait s'passer un truc ? En tout cas c'pas avec ta tronche de bite qu'j'avais prévu de m'amuser. Un p'tit conseil demande avant, ça t'évitera d'passer pour un con. » Nouveau sourire de garce que tu n'empêches même plus de s'afficher parce que tu supportes pas ces mecs qui pensent que tout leur ait dû. Qu'avec sa belle gueule, il pourra toutes les avoir à ses pieds. C'est bien avec c'genre de crétin qu'tu adores t'amuser d'habitude. Mais lui, il a osé s'approprier ta personne comme si t'étais qu'un simple objet. Grossière erreur que tu lui fais amèrement regretter.

Y a son sourire qui s'affaisse et la rage qui danse dangereusement dans ses pupilles noircies par l'humiliation qu't'es en train d'lui faire subir. Ce sont ses potes qui l'achèvent en riant à gorge déployée. Et c'est son signal pour partir avant d'perdre totalement sa dignité. « Sale pute ! » Qu'il crache avant d'tourner les talons sans plus ample préliminaire. T'sais que ça l'empêchera pas de r'commencer mais t'es pas d'celles qui gardent la bouche fermée et ouvrent les cuisses juste pour être considérée. T'es encore moins d'celles qui s'laissent impressionner par leur fausse carrure d'leader d'un autre monde. Ça fait longtemps qu't'es plus intimidée par ces raclures qui pensent que l'univers est à leur pied. N'empêche, il a définitivement ruiné ce moment hors du temps avec ces fausses prétentions de mec en chien. Tu bois d'un cul sec ton verre et tu t'approches de l'alcool qui jonche la table de l'imposante cuisine. C'n'est que le rez-de-chaussée, il y a encore trois étages à explorer et un terrain qui se perd derrière une colline. Autant d'possibilités de découvrir les secrets de cette bâtisse plus que remplie. C'est d'ailleurs avec cette idée en tête que tu décides de te balader sur cette propriété, croisant un peu d'tout et d'rien à la fois. Et y a la piscine qui t'fait un peu trop d'l'oeil, jalousement cachée derrière des arbres à l'allure majestueuse. Un p'tit coin d'paradis qui n'semblent pas avoir été découvert par les invités bien trop admiratifs de c'qu'a à leur offrir la villa qui abrite en son sein une autre piscine bien plus accueillante que celle-là. T'enlèves ta tenue et ne te prive pas d'y faire un saut. Mais t'as pas l'temps d'faire quelques brasses qu't'es vite rejointe par un autre indésirable. T'l'ignores royalement pendant un instant, encore énervée par l'autre abruti et son geste déplacé. C'est ton verre qu'tu viens chercher alors qu'il s'permet d'le déguster. Décidément, tous les merdeux d'la soirée tu vas t'les taper. Sans crier gare, tu t'relèves assez pour tirer sur sa chemise et lui faire faire trempette tandis que tu remontes négligemment par les marches offertes à ta disposition. « Oups, désolée, j'cherchais mes fringues, j'me disais bien qu'c'était un peu plus résistant. » Tu le toises de ta hauteur, légèrement amusée d'le voir s'agiter avec ses affaires toutes trempées qui n'lui donnent pas vraiment une très belle dégaine. « L'eau est bonne j'espère ? » Toi, tu l'as trouvé à ton goût mais lui clairement, il avait pas l'air préparé à finir par faire un plongeon forcé tout habillé.

Va jouer ailleurs et laisse-moi profiter d'ma soirée, j'suis pas intéressée. Me cherche pas où tu risques d'me supplier d'pas t'faire ravaler ton sourire d'conquérant à la con. Quoique, ce serait marrant d'te voir t'agiter, ça pourrait m'divertir un temps. Probablement.

trop de bruits.
trop de filles.
déjà trop de verre,
trop de lignes de cocaïne.
il est fébrile ismaël quand il sort prendre l'air. la chemise débraillée, la pantalon mal resserré. c'est qu'il vient d'se taper jodie, la nana tout droit sortie d'un magasine. comme ça, à la va vite, dans le cellier de cette immense propriété. la vérité, c'est qu'il a pas aimé ça, que c'était plus bandant dans ses fantasmes, trop banal dans cette vie réelle qu'il ne sait pas vivre à moitié. c'est sans le moindre regret qu'ils se sont quitté sur le seuil de la porte. trouvant tout deux un prétexte pour prendre la poudre d'escampette. il a failli remercier le seigneur quand il a vu le verre au bord de la piscine, un nouveau breuvage pour éclater les neurones pas encore endommagé. il s'est servi sans même faire attention à ce qu'il y avait autour de lui, des fringues éparpillés et une déesse dans la piscine.
c'est la chute dans l'eau qui l'a réveillé le blond. l'effet de surprise a même failli le faire se noyer. et quand il remonte à la surface, il a les mâchoires déjà serrées, prêt à en découdre. c'est une blondinette qu'est debout devant lui, fièrement perchée au bord de la piscine. il n'est qu'un homme, stupide, alors il laisse ses yeux glisser sur le corps qu'elle lui offre en pâture. Oups, désolée, j'cherchais mes fringues, j'me disais bien qu'c'était un peu plus résistant. L'eau est bonne j'espère ? elle le toise, lui ricane. il se débarrasse de ses fringues trempés, les lui jette même en pleine gueule, l'un après l'autre. sa chemise, son pantalon, ses chaussures et ses chaussettes. il lui reste plus que son boxer. y'a pas assez à boire à l'intérieur pour que tu protèges à ce point ton verre. qu'il demande, sourcil arqué. il reste dans l'eau, c'est que la piscine doit être chauffée. puis maintenant qu'il y est et qu'ils sont à égalité. t'veux pas revenir, que j'prenne ma revanche pour voir ? il a envie de jouer ismaël, et si elle revient pas, sans doute qu'il ira la chercher lui même. [/color]

Une soirée comme les autres que tu t'dis. Parce que dans le fond, elles sont toutes pareilles, non ? Les gens changent mais le résultat reste le même : finir bourrés jusqu'à la moelle. Une perpétuelle recherche de vos limites. Et les tiennes ont légèrement tendance à devenir bien trop irréelles. Seulement fixées par ce que ton corps est prêt à endurer. Et pas uniquement lui. Ton esprit aussi. Tu te pousses toujours plus car c'est excitant, ce p'tit frisson qui te parcoure. Cet adrénaline qui se diffuse dans tes veines et qu'tu réclames constamment. Malheureusement, c'est une denrée qui commence à se faire rare. Et plus tu en redemandes et plus il te faut jouer avec le feu pour qu'elle apparaisse. Cette drogue dont tu n'arrives plus à te passer et qui se moque bien des risques que tu prends à te rapprocher trop près du précipice. Une chute qui risque bien d'être mortelle si tu n't'arrêtes pas à temps.

Impossible d'être tranquille, même un court instant. C'est ton verre que tu termines farouchement et que tu abandonnes sur une table non loin. « Tu viens d'répondre à ta question tout seul gros bêta. » Faussement irritée, tu croises les bras pour te donner une certaine contenance et appuyer ta prestance. « À l'intérieur. » Que tu crois bon de préciser, au cas où ses neurones se seraient pas connectés. En réalité, tu t'ennuyais un peu alors sa compagnie n'est pas tout à fait dérangeante même si tu t'amuses à montrer le contraire. Un p'tit numéro bien huilé que seuls les plus téméraires se risqueront à découvrir. Ce sont ses vêtements que tu prends en pleine figure et qu'tu balances sans ménagement à l'eau, retour à l'envoyeur. C'est ensuite ta tenue que tu enfiles volontairement au bord de la piscine comme pour le narguer. « Dans tes rêves, il faut qu'j'aille me réapprovisionner maintenant, la faute à qui ? » Tes pas s'éloignent lentement de ce p'tit coin de paradis. Le jeu est lancé, les dés sont jetés, est-ce qu'il saura contre-attaquer ?

P't'être que t'es pas si inintéressant finalement. P't'être qu'tu pourrais bien égayer ma soirée si t'as envie de jouer. Parce qu'il ne s'agit que de ça finalement. Un jeu pur et dur. Profiter et vivre. Ou s'ennuyer à en mourrir. Qu'est-ce que ce sera pour toi ?

fringues aussitôt renvoyé à la flotte.
il ricane ismaël.
il la matte sans vergogne se rhabiller depuis la piscine. oh, mais pourquoi tu te rhabilles ? qu'il fait mine de chouiner le gosse, le sourire toujours accroché aux lèvres. c'est qu'elle refuse son invitation la blonde, prétextant que c'est par sa faute qu'elle se retrouve obligée de retourner à l'intérieur de la baraque. pourtant, il est sûr qu'elle passerait un meilleur moment en sa compagnie. il pourrait en mettre sa main à couper sartier. s'il était de mauvaise humeur, il la laisserait prendre la fuite sans même s'interposer. mais c'est qu'elle a piqué sa curiosité, ou peut-être que c'est parce qu'elle a les formes d'une déesse venue d'ailleurs.
il veut donner un peu de piquant à sa soirée. raviver les braises qui crépitent dans ses entrailles. il fait quelques brasses avant de sortir de la piscine sans prendre soin d'utiliser les marches. quelques pas rapide et le voilà juste devant elle, il a les yeux rieurs, la connerie qui s'anime dans son cerveau dérangé. j'suis pas à ton goût c'est ça ? ... genre, tu penses qu'à l'intérieur tu trouveras un meilleur accessoire ? il a les bras écartés, il a toujours eu trop confiance en lui le blond. ça lui fera défaut un jour, mais pas ce soir. sourcil arqué, il attend une réponse mais n'en à que faire. puisqu'il se saisit déjà d'elle, la balançant sans le moindre mal sur son épaule pour partir en courant jusqu'au bord de la piscine. ni une, ni deux, il saute dans l'immensité bleutée. il sait qu'il se prendra une claque en pleine gueule, sans aucun doute. mais pour le moment, il se contente de remonter à la surface. passant une main dans ses cheveux pour les ramener en arrière. il observe l'inconnue, ses vêtements sont foutus. j'pensais que je trouverai ça beaucoup plus drôle. je t'avoue que j'suis plutôt déçu. ce n'était qu'une pure vengeance, histoire de voir de quel bois elle sa chauffe. t'as raison, j'ferai mieux d'aller me chercher un truc à boire. qu'il balance, avant de disparaître sous la flotte.

Il manquait plus que ça. Un petit arrogant qui s'croit tout permis. Et parce que l'arrogance est une de tes nombreuses cordes que tu possèdes à ton arc, tu sais la manier avec habileté. Mais lui, c'est presque naturel. Ce sourire insolent qu't'as envie d'lui faire ravaler sans sommation mais qu'tu te contentes d'observer de loin sans trop t'y frotter. C'est qu'il pourrait bien te contaminer d'sa connerie celui-là. Ses yeux qui ne cessent de parcourir tes courbes et qu'aurais bien envie de crever juste pour qu'il arrête de te dévorer du regard. Même si c'est plaisant, tu ne l'as pourtant pas autorisé à te dévisager de la sorte. Et le pauvre malheureux qu't'as humilié devant tous ses potes saurait l'abstenir de tente ce genre d'approche. Sauvage et farouche, tu l'es et il n'est pas né celui qui saura t'amadouer. Pourtant, il a attisé ton intérêt et bien que tu ne répondes pas à ces pleurnicheries, c'est son corps qui te bloque le passage. Corps que tu ne te prives pas de détailler vu le peu de tissu qui le recouvre actuellement et surtout parce que tu ne demandes jamais la permission. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. « Un meilleur accessoire ? C'est triste qu'tu te considères comme un simple objet. » Reine de la provocation, c'est un état de fait et sûrement qu'un jour tu tomberas sur plus fort que toi. C'est après tout ce que tu recherches dans le fond, non ?

Geste pas totalement inattendu mais qu'il fallait oser. Visiblement, il ne fait pas les choses à moitié. Et c'est dans l'eau que vous vous retrouvez une fois n'est pas coutume. Mais c'est sa réplique qui finit de t'achever et ta main qui le remonte brusquement à la surface, ton ego légèrement piqué par cette insolence que tu es la seule à détenir normalement. « On a passé l'âge de ce genre de gamineries, tu crois pas ? Alors passons aux choses sérieuses à moins que... -ton autre main se pose sur son engin et l'enserre légèrement- tu sois pas aussi fun qu'tu le prétends. » Tu le relâches et t'éloignes assez pour retirer tes vêtements détrempés que tu ne te prives pas de lui balancer fièrement à la figure. C'est ensuite ton soutien gorge que tu retires dans la pudeur de la nuit et que tu balances dans sa direction avant de nager loin de sa carcasse. Toujours plus. Et t'as p't'être trouvé un adversaire à ta taille. Un qui arrive à te tenir tête et parvient même à t'agacer. Une nouveauté que tu ne peux décemment pas abandonner alors que votre jeu continue sur une pente glissante. Il faut bien un gagnant et un perdant pour qu'il se termine, n'est-ce pas ?

T'sais, faut pas me lancer, j'sais jamais quand il faut m'arrêter. J'espère que tu déclareras pas hors-forfait, ce serait con de me montrer que j'me suis trompée.

il a très vite compris, depuis sa tendre enfance, que les femme étaient le sexe fort.
alors oui, c'est sans la moindre honte qu'il se considère comme un objet. puisque dans le fond, c'est elles qui décident, de qui, couche avec qui. les hommes ne sont rien d'autres que des chiens bon à pleurnicher à leurs pattes. ils se contentent de ce qu'on leur donne. c'est elles, qui portent la culotte. il n'avait pas besoin de regarder bien loin, sa mère en était l'exemple parfait. femme trophée aux yeux des autres, mais dictatrice une fois la porte fermée.
ils retournent dans l'eau.
ça l'amuse, mais pas assez.
ismaël n'est qu'un sale gosse à qui la prison n'a rien appris. c'est encore plus con qu'il en est sorti, absolument pas grandit. toujours persuadé qu'il ne devait rien à l'univers. il balance des phrases dans le but de la rendre plus sauvage. parce qu'il sait, que dans le fond, elle veut juste attirer l'attention. elle a réussit, faut-il encore qu'elle la conserve, l'attention d'un môme désenchanté. c'est des doigts agripper à ses cheveux qui le font remonter à la surface, il lui crache même de l'eau en plein visage à la garce. On a passé l'âge de ce genre de gamineries, tu crois pas ? Alors passons aux choses sérieuses à moins que... c'est ce qu'il voulait entendre, ils ont passé l'âge de ces gamineries, pourquoi ne pas faire ce pourquoi ils ont été créer. sous l'eau, la main libre de blondie vient trouver son attirail. il est pas peu fier de ce qu'il a dans le caleçon sartier, mais il ne bande pas. il lui donnerait pas une telle satisfaction. tu sois pas aussi fun qu'tu le prétends. il arque un sourcil, mademoiselle le cherche. mademoiselle s'éloigne, se débarrasse de ses fringues, très vite de soutient-gorge qu'il voit voler jusqu'à lui. il est pas fou ismaël, il a vu la façon qu'elle a eu de le reluquer. elle s'est pas privé, tout comme lui. et en plus de ça, il fallu qu'elle aille jusqu'à tâter la marchandise. le nuit les englobe, il n'y a que les néons sous-marin pour éclairer partiellement leur visage. va falloir plus qu'un pseudo-striptease pour faire monter la barre. qu'il siffle alors qu'elle nage. est-ce qu'il serait aussi con pour laisser passer sa chance ? ou c'est que son sixième sens lui hurle qu'elle veut juste le pousser à bout, pour l'abandonner sur le côté par la suite. c'est certain. pourtant il s'approche, lentement, surement. j'suis pas un de ces petits roquets dont t'as l'habitude, qui bandent dès qu'ils voient un téton pointer. dans l'fond, ils doivent être pareil.
c'est le jeu du gouffre qui les fait vibrer.
à celui qui s'en approchera le plus près.
celui qui manquera de tomber.
elle est là, l'adrénaline, pure et dure.
ça lui vrille déjà les sens rien que d'y penser.
il est dans son dos, la suit à la trace. assez rapidement pour l'acculer contre le rebord de la piscine. son corps entier pressé contre son dos, son bassin épousant la courbe de ses fesses. il laisse ses doigts glisser contre ses hanches, remonter sur ses côtes. sa bouche à quelques millimètres de son oreille. y'a pas assez d'enjeu... qu'il souffle, le sang pulse dans ses veines, à moins que ton mec soit sur le point de sortir par la baie vitrée. là, j't'avoue que ça m'ferait kiffer. il ricane l'idiot.

Cette image qu'il te renvoie et cette ressemblance troublante te perturbe franchement. L'arrogance dont il se pare fièrement se heurte à la tienne qui semble ployer sous son authenticité. Bien plus agressive et virulente, tu dois presque surenchérir pour garder l'avantage. En voilà quelqu'un qui se drogue de la même façon que toi mais qui ne rentre plus dans la même catégorie. Pourtant, c'est loin de t'effrayer, tu mets même du cœur à l'ouvrage. Et l'adrénaline afflue déjà alors que ton corps en redemande encore et encore. Jamais rassasier. Une faim que rien n'parvient à combler quand tous les subterfuges que t'as trouvé se révèlent tous ennuyeux à mourir au bout d'un temps. P't'être qu'avec lui ça durera plus que quelques heures. P't'être qu'il parviendra à te captiver un peu plus que ça. Ou p't'être qu'tu te lasseras assez rapidement. Toutes les bonnes choses ont une fin, n'est-ce pas ? Tu n'te défileras pas mais tu n'te laisseras pas non plus marcher sur les pieds. Hors de question de le laisser t'atteindre aussi facilement, cette colère que tu masques à grands coups d'insolence. Une de tes marques de fabrique. Ses mots sont étrangement irritants. L'arroseur arrosé on dirait bien. « Si tu voulais une nana facile, tu s'rais pas ici alors me fais pas chier avec tes exigences à la con ou sinon va sauter la première venue. Et t'inquiètes pas qu'j'aurais pas d'mal à faire de même. » Il t'agace et en même temps, il t'attire avec ses grands airs de mec sûr de lui.

P't'être parce que t'as besoin qu'on arrive à te dompter même si tu prétends tout le contraire. P't'être bien que si tu t'ennuies à ce point, c'est parce que le résultat est toujours le même et qu'il n'y a aucune variation. Y a ce goût de déception que t'arrives pas à effacer à chaque lendemain de soirée. C'est le bord de la piscine et sa présence dans son dos qui te ramènent brutalement au moment présent. Ses mains aventureuses qui remontent le long de tes côtes et ton cœur à deux doigts d'exploser sous la montée d'adrénaline que sa présence provoque. Sa carcasse t'accule et dans cette position tu ne peux que subir le sort qu'il te réserve. Tu n'aimes pas spécialement te sentir en infériorité. Prise au piège et à la merci de la moindre de ses volontés. C'est ça qui est censé rendre le jeu plus excitant pourtant. Son souffle chaud et cette tension qui disparaît au moment où sa voix brise l'instant et qu'son rire achève de complètement t'enflammer. « Mon mec ? Ça peut pas être plus cliché. » Tu le repousses d'un coup de bassin plutôt bien calculé et tu poses tes fesses sur le rebord, le fixant intensément. « Pas assez d'enjeux hein ? Quoi ? Tu veux qu'on le fasse là où on pourrait nous surprendre ? Tu veux rendre les choses plus intéressantes ? Hm ? Exprime-toi playboy. » L'ironie pour noyer l'agacement qui menace de te submerger. L'alcool n'aidant pas à te raisonner, tu te préserves de ses piques que tu lui renvoies sans modération aucune. C'est même avec insolence que tu lui balances ton dernier vêtement au visage. Toujours plus, c'est plus fort que toi.

Tu entres dans la danse ou tu restes sur le côté ? Tu te contenterais vraiment que d'observer ? P't'être que j'trouverai preneur ailleurs, p't'être que t'es pas à la hauteur.

il n'a jamais demandé l'autorisation pour rien ismaël.
il est pressé contre le corps de la femme, les mains baladeuses, les envies qui prennent forme au creux de son ventre. c'est qu'elle a ranimé le fauve l'inconnue. que des flammes grésillent à l'intérieur de son crâne, que son regard océan est sans doute devenu noir sous l'effet des hormones qui parcourent ses veines. elle a raison, c'est cliché. du déjà fait et refait. il s'en est tapé plusieurs des nanas pendant que leurs mecs étaient dans la pièce d'à côté. puis il est certains que celle-ci, elle n'appartient à personne. que c'est seule qu'elle préfère voguer. elle le repousse d'un coup de bassin, il grogne de mécontentement. elle est face de lui maintenant, assise sur le rebord de la piscine et ce sont ses cuisses qu'il a en vision, alors il se recule juste un peu pour pouvoir capter ses yeux. Pas assez d'enjeux hein ? Quoi ? Tu veux qu'on le fasse là où on pourrait nous surprendre ? Tu veux rendre les choses plus intéressantes ? Hm ? Exprime-toi playboy. il sourit en coin ismaël, la bouffe littéralement d'ses yeux. redessine les traits de son visage, la courbe de ses seins, d'son ventre. blondie lui balance sa petite culotte au visage, il sourit de plus belle. voilà qu'elle est nue, offerte à la nuit. presque offerte à lui. pas toi ? t'veux pas rendre les choses plus... interessantes ? il demande, alors qu'il pose ses mains sur les genoux de la femme, écartant doucement ses cuisses pour rester fasciné par la boite de pandore. c'est presque seul qu'il fait monter sa pression interne. il joue avec ses propres nerfs, se délecte de la vision qu'elle lui offre. et s'il ne bandait pas il y a quelques minutes, il n'est plus en mesure de l'affirmer. son sang afflux à grande vitesse entre ses jambes, si bien qu'il ne pense plus qu'à ça maintenant: la posséder. j'sais pas, on pourrait parier quelque chose, il fait mine de réfléchir, son regard toujours captivé par l'intimité de la jeune femme, quelques secondes encore avant qu'il ne remonte ses yeux sur elle. si je jouis en moins d'une minute, je t'offre une virée dans mon jet privé, il ricane bêtement, si c'est toi, t'entendra plus jamais parlé de moi ... ? il arque un sourcil, se hisse à son tour hors de la piscine, entre ses jambes, il n'attend pas de réponse ismaël. il se jette sur ses lèvres pulpeuses, la mord plus qu'il ne l'embrasse, obligeant son corps à basculer contre le sol humide. il a le feu au corps le blond, il est incandescent contre elle. son souffle se fait déjà la malle, sa bouche s'égare jusqu'à son cou, sa poitrine, son ventre et c'est entre ses cuisse qu'il laisse sa langue finir sa course. il la dévorera toute entière cette femme dont il ne connait même pas le nom. sans état d'âme, sans se poser la moindre question. il est trop jeune pour peser le pour et le contre, trop jeune pour ne pas se laisser embarquer par ses envies sans queue ni tête.

Tu dois bien te l'avouer, t'aimes le regard qu'il pose sur toi. Cette façon qu'il a de te dévorer des yeux et de te donner l'impression que tu représentes le plus beau des bijoux qu'il lui ait été donné de contempler. T'aimes bien trop ça mais tu te gardes bien de le lui montrer. Une apparente indifférence que ton corps trahit au moment où ses doigts entrent en contact avec ton épiderme. Cette vague de frissons qu'il fait naître et qu'tu n'arrives pas à complètement chasser de ton esprit. Esprit embrouillé par l'alcool irriguant tes veines. Le désir plus présent que jamais et une tension qui n'en finit pas de s'accroître dans le creux d'ton ventre. T'pourrais l'inviter à t'rejoindre mais tu préfères le narguer ouvertement. « Si, bien sûr mais jusqu'où t'es prêt à aller pour satisfaire tes envies ? » C'est qu'tu pourrais bien te brûler définitivement les ailes en continuant ce jeu de dupe. Parce qu'il est différent de ces amants de passage, il a pas les mêmes bagages. Il est terriblement séduisant avec ce voile de mystère qui plane tout autour de lui. C'est à la fois excitant et effrayant de constater qu'il pourrait bien te faire complètement perdre les pédales. Et y a cette sensation grisante de l'adrénaline qui r'vient en plus grande quantité et termine de te faire chanceler.

L'idée est racoleuse et fort intéressante pour quelqu'un comme toi qui adore jouer. Forcément qu't'es tentée mais il ne te laisse pas le temps de réagir que déjà son corps oblige le tien à se soumettre. Une position dominante qu'il t'inflige en ravageant tes lèvres de ses dents qui se transforment en baisers ardents à mesure qu'il descend toujours plus bas jusqu'à atteindre le nirvana. Ton souffle saccadé agite ta poitrine et tu peines à mettre de l'ordre dans tes idées. Ta main vient s'emparer de ses cheveux dorés alors que le plaisir gagne en intensité. Les yeux fermés, tu te laisses aller à cette douce torture qu'il t'administre avec cette intensité qui caractérise votre échange. Une sorte de confrontation que ni l'un ni l'autre n'arrivez à rompre. Un engrenage enclenché en dépit de votre volonté et qui n's'arrêtera que quand l'un de vous flanchera. Un jet privé ? Monsieur est plein aux as. Et tu pourrais clairement profiter de cette fortune qu'il te tend sur un plateau d'argent, pourtant c'est plutôt ce qu'il sous-entend qui retient toute ton attention. Il t'est déjà arrivé de revoir certains des hommes qui ont partagé tes draps dans un but purement trivial. Jamais il n'a été question de se revoir pour un rencard. Tu resserres ton emprise dans sa chevelure alors que sa langue s'active toujours sur ton clitoris et qu'tu parviens difficilement à endiguer le plaisir qui te submerge toute entière.

Et enfin tu atteins le point de non retour, c'est fulgurant et extrêmement salvateur. Une puissante chaleur qui irradie tes entrailles et pousse des gémissements hors de ta bouche. Tu l'attires à toi pour sceller vos lèvres dans une danse effrénée que tu n'parviens pas à totalement contrôler. Tes mains s'aventurent le long de ses courbes qu'elles redessinent puis elles se heurtent au dernier bout de tissu qui le recouvre et le retirent sans vergogne. Tu bascules pour le surplomber, l'air ricochant péniblement dans tes poumons abîmés par le cancer qu'tu engouffres en grande quantité. Un sourire énigmatique pare tes lippes tandis que tu te penches, chuchotant au creux de son oreille. « Une virée dans ton jet privé hein ? T'crois qu'tu peux m'acheter ? » Tes lèvres s'aventurent à leur tour, descendant jusqu'à son intimité. Tu t'arrêtes à quelques centimètres, histoire de le faire mariner dans ce désir qu'il ne cherche pas à cacher puisque sa virilité en dit bien trop long sur son état. « Donc le seul challenge c'est d'arriver à m'débarrasser d'toi en somme ? Parce que si j'gagne tu t'en iras bien sagement la queue entre les jambes ? » Tu frôles son sexe déjà bien armé, tu te plais à le torturer. « Moi j'parie que j'suis le meilleur coup d'ta vie et si j'perds, t'auras tous les droits sur moi le temps d'un soir. » L'alcool qui empoisonne tes mots et ce jeu que tu pousses toujours plus loin, cherchant à bousculer ses sens, le faire perdre ses repères. Ta bouche englobe son pénis et ta langue se charge de titiller son gland sensuellement alors que tu accélères lentement la cadence. Petit à petit, le rythme se déchaîne puis tu ralentis un instant, t'as envie de sentir la frustration l'envahir à cause de ce plaisir que tu lui refuses pour lui faire perdre la tête. Une juste récompense pour ce cunis qu'il a réussi avec succès. Et tu repars de plus belle jusqu'à l'apogée. P't'être qu't'auras besoin de plus d'une soirée pour te lasser de lui.

Toi et moi, on va probablement s'écorcher mais j'ai bien envie d'voir jusqu'où ça peut aller. Parce que t'as réellement éveillé ma curiosité et qu'j'ai besoin de plus que cette soirée pour être complètement rassasier. C'pas un rendez-vous galant, juste une putain d'attraction que j'veux comprendre et maîtriser. Une à laquelle j'peux pas résister. Une qui est aussi excitante qu'elle est flippante.

il laisse parler son désir ismaël.
il ne lui a pas fallu longtemps pour se sentir aimanté à la femme.
c'était irréversible. tout bonnement naturel de se retrouver là, entre ses cuisses.
il y met du sien le blond. taquine l'inconnue du bout de sa langue, s'enivre entièrement d'elle. il est joueur, ce soir peut-être un peu plus que les autres soirs. sa faute à elle. avec ses airs d'aguicheuses intouchables. il aurait pu se prendre un mur, mais il est bel et bien en train de lui faire plaisir. il apprécie les doigts qui glissent dans ses cheveux et les tirent avec vigueur. il apprécie les gémissements qui coulent jusqu'à lui, douce symphonie qu'il veut entendre jusqu'à l'apothéose. elle se laisser aller et ça le rend dingue l'héritier. c'est elle qui le force à remonter jusqu'à ses lèvres, c'est elle qui l'embrasse avec hargne, il y répond avec la même rage. celle qui fait battre son coeur depuis toutes ces années. ça frappe fort dans sa poitrine, ses muscles se contractent quand elle le débarrasse de son boxer. il n'a pas le temps d’émettre la moindre opposition qu'elle se retrouve au dessus de lui. il grimace, parce qu'il voudrait en finir maintenant, qu'il ne tient plus tellement en place. Une virée dans ton jet privé hein ? T'crois qu'tu peux m'acheter ? j'en suis sûr, qu'il souffle péniblement alors qu'elle prend la fuite jusqu'à son entre-jambe. il n'écoute pas vraiment ce qu'elle dit, ses neurones ont cramé à l'instant même où son cerveau n'était plus irrigué. deal. qu'il répond entre deux soupirs de mécontentement. dans le fond, il sait qu'il a déjà perdu.
qu'elle sera le meilleur coup qu'il n'ait jamais eu.
c'est une certitude.
et quand elle le prend en bouche, il pourrait presque convulser. c'est autant grisant que désarmant. l'experte joue de sa langue, et monsieur s'accroche à sa nuque. elle s'amuse à le frustrer, il en redemande. et quand il se sent trop fébrile, il empoigne la base de ses cheveux pour dicter lui même la cadence. quelques secondes tout au plus, avant qu'il ne la force à se détacher. leurs regards se croisent, il la jauge avec une envie débordante. c'est un combat qu'il tente de mener, un combat contre lui même, un combat contre cette inconnue qui pourrait lui faire perdre pieds. elle suçait mieux, l'autre, qu'il ment, sourire en coin. sa main libre se saisit d'un de ses seins et s'il la rallonge sur le sol froid, c'est pour la prendre avec véhémence. contre la peau de son cou, il étouffe des soupirs qu'il ne parvient pas à contrôler. un coup de reins seulement, et il se sent partir trop loin ismaël. le souffle court et une chaleur étouffante aux creux du bide. les yeux clos, un deuxième coup de reins lancinant, et c'est le sens des réalités qu'il perd. la situation le rend dingue. tout ce qui est en train de se passer le rend dingue. qu'il ne connaisse pas son nom, qu'ils s'abandonnent l'un à l'autre peut-être aux yeux de tous, le goût du risque. il ne lui faut que deux mouvements de bassins de plus pour jouir sans vergogne. partageant son dernier râle de plaisir dans un baiser tout aussi hargneux que le premier.

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