(+18) falling like the stars ± nicholas

Thinking out loud

You should treat a muse like a fairy.

T'es en train de bombarder de ton appareil photo, une bombe de sensualité en sous vêtement, quand ton téléphone vibre dans ta poche. Tu ne le sors pas tout de suite. Tu restes concentré autant que possible sur la jeune mannequin qui bosse pour une marque de lingerie. Tu t'agaces parce que malgré son physique de rêve et la passion qu'elle semble mettre dans tout ça, elle n'est pas capable d'enchaîner assez vite à ton goût. Quand elle s'essaie à plus de rapidité dans ses changements de position, elle ne se place pas correctement. Pas assez à ton goût en tout cas. Sans parler de son regard de poisson mort qui n'exprime absolument rien. Tu t'emballes, pique une crise de colère et décrète que t'as besoin d'une pause. Le soupir aux lèvres, tu t'éloignes un moment pour te préparer une tasse de café avec laquelle tu viens t'installer du côté des ordinateurs pour voir les photos. Qui ne sont, il faut bien l'admettre, pas si ratées que ça. Ton portable vibre de nouveau dans ta poche pour te rappeler que t'as toujours un message non lu. Alors enfin tu le sors pour lire les quelques mots. Qui ont pour effet de te faire crisper les abdo. Chacune de ses provocations, volontaires ou non, sont autant de coups de poing en plein estomac. Tu soupires une nouvelle fois, abandonne ton téléphone sur le bureau et te passe une main sur le visage. A chaque fois que tu parviens à te la sortir de la tête, elle revient à la charge. Elle va finir par te rendre dingue. Elle le fait déjà.

Les heures passent. De nouveau l'impatience. L'emportement quand les filles qui passent devant ton objectif, ne sont pas assez réactives à ton goût. Tu ne changeras jamais Nicholas. T'es insupportable dans le travail et t'en es conscient. Mais t'as envie et besoin que tout soit absolument parfait. C'est ton plus gros défaut, d'être perfectionniste. Il est arrivé que des filles repartent en pleurs de tes studios. Et c'est là que tu regrettes et tentes de t'excuser. A répéter qu'elles n'ont rien fait de mal, que c'est juste toi qui as besoin de garder un contrôle maximal sur le tout et de faire en sorte que ce soit exactement comme ce qu'il en tête. T'es d'ailleurs si sincère, qu'il n'est pas rare que les excuses aillent plus loin et que vous dériviez. Tu sais pas encore te contrôler à ce niveau là non plus. Ce n'est pourtant pas faute d'être fiancé. A une charmante créature qui plus est. Le genre de femme qui fait fantasmer bon nombre d'hommes. T'as commencé à la tromper aussitôt que vous vous êtes engagés. C'est pourtant toi qui lui as demandé sa main. T'as planifié la chose pendant des semaines pour immortaliser le truc. Habitué à faire les choses en grand, comme tes parents. Habitué à faire de ta vie un spectacle digne d'eux. Le fils Crain va épouser la top model Lana Graham. Dans le fond t'en n'as plus du tout envie. Plus de deux ans de fiançailles et tu sais toujours pas comment t'en défaire.

Feu de paille qui s'est éteint. Et toi qui as retrouvé tes vieux réflexes de célibataires. Ton studio photo n'étant que trop souvent le témoin d'étreintes sans sentiments. La dernière jeune femme que tu devais prendre en photo pour la marque de sous vêtement, vient de fermer la porte de l'appartement que tu loues uniquement pour ça. Il arrive que tu doives te déplacer pour quelques séances dans d'autres studios. Parfois même en extérieur quand tu réalises des photos plus artistiques encore ou pour des shooting en maillot de bain. Pour Briannah qui bosse davantage en "indépendante" pour toi et avec toi, c'est le plus souvent dans ton studio que vous faites ça. Il n'y a pas besoin de beaucoup d'artifices pour elle. Ni d'un décor fou. Elle n'a pas non plus besoin de tes crises de colère et de ton impatience. Elle se débrouille sans. A le don de te faire vriller le cerveau depuis un an et demi maintenant. C'est aussi pour ça que tu ne t'énerves jamais avec elle. T'es bien trop troublé par le spectacle qu'elle t'offre. "Super ! A tout de suite Briannah !" Téléphone de nouveau abandonné pendant que tu t'occupes de ranger la pièce principale. Tu changes les draps du lit surtout. Qui n'ont pas été salit aujourd'hui, non. Mais que tu remplaces par des draps de sois. T'aimes bien trop voir le tissu glisser sur la peau de porcelaine de la jolie blonde que t'attends de pieds fermes.

Tu trompes l'impatience en t'installant dans la chambre noire pour développer certains des clichés. Tu fais encore ça à l'ancienne quand tu prépares tes nouveaux bouquins de photos. Le premier exemplaire, celui que tu garderas bien précieusement chez toi, est entièrement fait mains. Ton coeur loupe un battement quand t'entends la voix féminine de l'autre côté de la porte. Tu dois prendre sur toi pour ne pas sortir tout de suite. Ne pas trop lui montrer que t'es vraiment content de la voir. Alors même que c'est aussi, et surtout, une torture pour toi. De la voir se cambrer et se tortiller dans tous les sens en t'offrant des regards aussi chauds que le Sahara, sans avoir le droit de la toucher pourtant. Si ce n'est pour replacer une mèche de cheveux ou déplacer le tissu qui la recouvre plus ou moins partiellement. Rien que des frôlements qui t'électrisent à tous les coups. Mais qui restent sans suite. Tu quittes enfin la pièce une fois la dernière photo accrochée, pour aller la retrouver de l'autre côté. Salut Briannah. Tu lui offres un sourire sincère, alors que tu t'éloignes déjà pour aller te laver les mains. Par trois fois. Avant de les essuyer avec une petite serviette qui trouve sa place dans la corbeille à linges sales tout de suite derrière. T'es conscient de trop en faire en ce qui concerne l'hygiène -et tes nombreux tocs- mais tu le vis aussi bien que tes nombreux autres défauts. T'as passé une bonne journée ? Que tu demandes avec un intérêt sincère. Depuis le temps que vous bossez ensemble, vous avez bien eus l'occasion d'en apprendre un peu sur l'autre. Ainsi, tu sais qu'elle est étudiante en médecine. Une tête bien remplie en plus d'un physique de rêve.

Tu veux commencer tout de suite ? Boire un truc avant ? Ou que vous échouiez ensemble dans le lit peut-être ? Non. Tu sais que non. T'as déjà tenté ta chance Nicholas. A plusieurs reprises. Persuadé que ses regards charmeurs voulaient dire autre chose. Elle est juste parfaite dans son rôle. Pas pour rien que t'aimes autant travailler avec elle. T'as d'ailleurs du te calmer un peu quand t'as pensé qu'elle arrêterait de venir si tu te faisais trop insistant. Alors quitte à galérer, tu prends sur toi très fort. Elle qui sera la couverture de ton prochain bouquin de photos. Elle l'ignore encore. Parce que t'es incapable de choisir la photo d'elle que tu préfères. Ce sera forcément l'une de celles où elle est entièrement nue, dans des positions qui ne dissimulent que ce qu'il faut pur éviter de passer dans un autre style de photo.

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L'une des choses que t'apprécies le plus chez Briannah, c'est que t'as jamais eus à élever la voix et que tu n'as jamais perdu patience avec elle. Dès le premier jour, elle a été plus qu'à la hauteur. Absolument parfaite. Pour ne pas dire carrément divine. A croire qu'elle avait fait ça toute sa vie, poser et mettre son corps parfait en valeur. Elle est capable de passer de la petite moue enfantine avec pause faussement innocente, à la femme fatale et séductrice au regard enflammé et au dos cambré. Ton imagination te rattrape bien trop souvent quand elle est devant ton objectif. Quand elle se flanque à quatre pattes, les fesses bien relevées et son regard qui a tout l'air de te demander de la rejoindre. T'as beaucoup de mal à poursuivre sans rien dire. Tu sais pas d'où elle est sortie Briannah. Mais du jour où elle s'est déshabillée devant toi, sûre d'elle et en même temps femme enfant, t'as plus voulu que ça s'arrête. Vous faites régulièrement des shooting ensemble depuis. Beaucoup en sous vêtements, parce que tu peux vendre ces photos à des marques de lingerie et à certains magazines. Plus que les nus que tu gardes davantage pour ton côté artistique. Pour les foutre dans des bouquins principalement. Certaines filent pour un certain genre de magazine, sans surprise. Tu ne fais pas du nu pour faire du nu. T'en fais parce que tu trouves ça incroyablement beau. Que le corps féminin t'inspires bien des choses et que tu ne veux rien faire d'autre que le sublimer.

Avec Briannah y'a rien à faire. Non seulement elle a un corps aux proportions parfaites. Mais en plus, elle sait en jouer. Elle sait se tortiller comme personne. Sans exagération de ta part. T'as vu passer un paquet de gonzesses dans ton studio. T'as fantasmé sur bon nombre d'entre elles et t'as été plus loin avec une partie de ces filles. Mais t'as jamais été obsédé par une comme tu l'es par elle. Sans doute parce que vous étiez apparemment faits pour bosser ensemble. Un an et demi plus tard, tu la trouves toujours parfaite. Tu fantasmes vachement sur elle ... Mais elle se refuse à toi. T'as compris pourquoi le jour où elle a mentionné sa virginité. Juste comme ça, avec naturel et sans tourner autour du pot. Aucune gêne, aucun regret apparent, aucun malaise. Juste un fait qu'elle s'est contentée d'énoncer. Briannah n'est pas une fille coincée qui a peur de passer à l'acte. Juste une fille libre. Libre d'être qui elle veut être. Libre de choisir qui sera son premier. Libre de prendre toutes les décisions qui concernent sa vie entière et elle même. T'aimes bien ça chez elle. Elle est entière. Sûre d'elle. Joueuse. Un peu trop joueuse à ton goût parfois. Quand elle parvient à te rendre fou et à te faire tourner en bourrique pour finalement te rappeler que non, vous ne coucherez pas ensemble. Pour sûr que ça te frustre. Mais en même temps t'as pas envie de te la taper rien qu'une fois et prendre ainsi le risque de gâcher pour de bon cette merveilleuse entente de travail entre vous. Ça fonctionne trop bien pour que tu joues au con.

T'arrives à avoir le palpitant qui fait des siennes simplement quand elle t'appelle "Monsieur Crain". Tu sais pas pourquoi. Peut-être un petit côté dominant en toi qui se réveille quand elle fait ça. Le genre de qui te file une furieuse envie de la retourner pour la prendre et l'entendre t'appeler encore Monsieur Crain. Mais sa voix ne tarde pas à te ramener sur terre. Tu reviens dans la réalité et pose ton regard sur elle alors que tu sèches tes mains d'une serviette blanche. T'as vraiment besoin de suivre ces études ? Elle a un tel potentiel dans le monde du mannequinat que tu ne comprends pas pourquoi elle perd son temps sur les bancs de la fac. Soit, t'as fais des études d'art qui ont duré quelques temps, toi aussi. Mais ça ne sera jamais comparable à ce qu'elle a eut à faire elle. Et en même temps, tu sais qu'à son âge il est trop tard pour envisager le mannequinat. Et dans le fond, t'as pas des masses envie qu'elle pose pour d'autres. T'en deviendrais presque possessif. Comme si elle t'appartenait. D'une certaine façon, c'est le cas. T'es le seul à avoir le droit d'immortaliser sa perfection. Et tu penses vraiment que t'es le mieux placé pour le faire. Vous avez une telle alchimie tous les deux, que tu doutes que quelqu'un puisse mieux gérer que toi.

Tu refuses la cigarette tendue quand elle rejoint la fenêtre. T'es trop bien là où t'es, pour l'observer. Alors qu'elle se penche, se cambre, tend ses fesses divines. Impossible pour toi dans ces moments là, de ne pas t'imaginer te perdre dans son dos, tes mains sur ses hanches ... Qu'elle pivote pour reporter son regard sur toi, ne t'empêches pas de continuer à te rincer l'oeil. Sur sa poitrine maintenant. Avant de remonter enfin à son visage quand elle t'adresse la parole. Depuis quand je m'en cache ? Que tu t'amuses en haussant les épaules. T'es persuadé qu'elle joue de ses charmes, trop souvent. Elle sait forcément l'état dans lequel elle te fout tout le temps. Si je ne te trouvais pas sexy, je ne serais pas aussi inspiré par nos séances photos. Que tu lui rappelles avec désinvolture. Gamin très/trop sûr de lui. Tu parviens quand même à te détourner d'elle pour terminer la préparation de la pièce. Les lumières qui se tamisent en attendant de fermer les volets, ton appareil qui se prépare, le drap que tu froisses savamment et avec une précision que certains trouveraient étrange. Quelques petites autres choses que tu mets de côté aussi. Quelques paillettes que tu lui laisseras le soin de placer sur ses courbes après deux ou trois photos sans. A moins qu'elle ne te demande de t'en charger. T'as franchement rien contre l'idée non plus ...

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Vous retrouver tous les deux dans la même pièce te fait toujours un effet bizarre. T'as toujours très rapidement la sensation que l'air se charge d'électricité. Que ça crépite autour de vous. Que le désir fait même monter la température d'un ou deux degré. Faut toujours que tu te secoues un bon coup pour te rappeler qu'elle ne se donnera jamais à toi. T'as compris la chose pourtant. Tu sais qu'elle ne se donnera pas à un coureur de jupons comme toi. Tu peux comprendre la chose. Et l'accepter. Même si c'est compliqué. Parce que t'as envie de croire que ses regards enflammés te sont vraiment adressés. Que la chair de poule sur sa peau quand tu la frôles du bout de tes doigts, c'est vraiment toi qui la provoques. Qu'elle est sincère quand elle exprime plus ou moins clairement sa hâte de venir te retrouver au studio. Sans parler de toutes ces fois où elle passe juste un coup de vent pour te voir travailler. Combien de fois elle a, involontairement, fait tomber à l'eau de potentielles aventures parce qu'elle est venue se dandiner sous ton nez pour disparaître aussi vite ? Ne laissant derrière elle que son parfum léger qui suffit à faire s'emballer ton palpitant et à éveiller ton désir. Tu sais pas pourquoi elle te fait autant d'effet. Si c'est le fait qu'elle se refuse à toi ou si c'est elle toute entière. Elle est différente par bien des aspects, tu ne peux le nier. T'as remarqué et t'en remarques toujours plus.

Tu ricanes quand elle te fait remarquer que l'être humain est intéressant. Tu sais moi ... Les corps féminins sont ma seule vraie passion. Que tu fais remarquer, amusé. C'est pas un mensonge. Y'a pas grand chose qui t'intéresses plus que ça. Même tes peintures représentent des corps féminins. Entiers ou partiels. T'es bien trop fasciné par les creux et les arrondis. Les formes plus ou moins accentuées. Même ce que les autres appellent des défauts sur la peau, toi tu les sublimes. Tu ne retouches tes photos que pour jouer sur les couleurs, la luminosité, tout au plus le retrait de quelques boutons hormonaux, marques imprévues et temporaires. Sauf lorsque les marques de lingerie te demandent d'effacer cellulite, vergeture et aux cicatrices. T'es bien forcé de t'adapter à la demande du client. Même quand ça te frustre. Même quand t'es pas d'accord. T'es pas un homme qui se veut féministe. Juste un homme qui aime beaucoup trop le corps féminin. Tu ne t'en es jamais caché. Même si tu fais profile bas depuis que t'es fiancé. T'essaies d'être discret. Pas de quoi t'arrêter pour autant. T'es pas sûr de savoir arrêter ça un jour. Tu profites. Beaucoup trop. Et tu mattes, encore plus. Surtout les courbes que t'auras jamais. Celles de la fascinante Briannah qui s'amuse. De tête je peux redessiner tes courbes ... J'ai tenté l'expérience. Après vérification, c'était plutôt fidèle aux photos, effectivement ... Que tu balances, l'air de rien. Le sourire satisfait sur les lèvres et la désinvolture dans ton haussement d'épaules. Crispation pourtant quand elle laisse entendre son rire mélodieux et porte une main à son chemisier pour en faire sauter un bouton.

Tu parviens à t'éloigner pour finir de préparer la pièce. Pendant qu'elle même s'affère à se dévêtir. T'évites de regarder. Nue, elle t'excite déjà bien trop. La voir retirer ses vêtements, ça a un petit quelque chose supplémentaire que t'es pas toujours prêt à affronter. Mais elle t'interpelle de nouveau. Tu lèves les yeux vers elle. Avant de descendre à sa poitrine mise en valeur dans son soutien gorge de dentelle blanche. Teinte virginal. Tu réponds pas. Tu te contentes de la contourner pour te placer dans son dos. Tu déplaces les mèches de cheveux avec douceur, pour les rabattre sur une seule épaule. Là, tu pourrais juste faire sauter les cinq agrafes à la fois. Mais ce serait mal te connaître ... Au lieu de ça, tu les défais une à une. Prenant tout ton temps pour bien frôler la peau délicate de son dos, à chaque mouvement de tes doigts. Ton regard ère ici et là, comme à chaque fois que t'es si près d'elle. Tu t'abreuves de son odeur. De sa chaleur. De la vision. De sa nuque délicate que t'as envie de mordiller, au moins autant que cette jolie épaule arrondie. Tes yeux ont le temps de flirter avec la chute de reins, quand tu bout des doigts tu fais glisser les bretelles.

Besoin d'aide avec le bas aussi ? Que tu demandes/proposes innocemment. T'es trop près pour que ton souffle ne caresse pas délicatement sa peau. Ne vienne pas réchauffer cette épaule dénudée, ce cou découvert, cette nuque frissonnante. Tu me demandes, j'exécute ... Que tu continues, tout naturellement. Tu prends sur toi pour ne pas poser tes doigts sur elle. Tu joues avec les limites sans les dépasser. Toujours respectueux dans le jeu de la séduction. T'as pas envie qu'on te colle un procès pour attouchement. T'es obsédé par les femmes. Pas un pervers incapable de se contenir. C'est pas faute d'avoir du mal à rester sage avec elle. Ce joli petit brin de femme qui t'offre des regards enflammés, bien trop souvent pour ton bien être mental. T'es pas un animal qui forcera une fille à coucher avec lui. Mais parfois t'as salement envie de déraper avec Briannah.

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Tu taquines un peu la jolie gamine quant à son choix de poursuivre d'interminables études. Mais dans le fond, tu trouves ça sacrément sexy. Rares sont les filles aussi jolies qu'elle et avec un tel potentiel pour faire d'autres choses, qui ont une tête aussi bien remplie. Tu trouves que ça lui va bien. Et que ça colle à merveille avec sa personnalité. Elle semble toujours curieuse de tout Briannah. Elle s'interroge sur des choses parfois même insensées. Mais tu trouves ça drôle. Et puis elle a un tas de sujets de conversation. Ce qui ne la rend que plus intéressante encore. Tu pourrais passer des heures à discuter avec elle ... Si t'étais pas constamment trop perturbé par son corps plus ou moins nu, bien sûr. Parce que quand elle vient dans ton studio, en règle générale c'est pour bosser. Et ça se fait rarement avec elle qui a une tonne de tissu sur ses courbes divines. Depuis le temps, tu l'as appris par coeur son corps. Au point de pouvoir sans mal le dessiner sans l'avoir sous le nez. Tant elle est parfaite. Tant t'as pris le temps de l'encrer dans ta mémoire. Tu vois bien que ta confession atteint son objectif, lorsque ses joues se parent d'un rouge délicat. Elle est bien trop captivante Briannah. Bien trop belle et bien trop attirante. Ses rougeurs qui rappellent qu'elle est femme enfant, au même titre qu'elle est femme fatale sous ton objectif.

Tu trouves le courage de t'éloigner d'elle pour étouffer un peu ton trouble. Et te concentrer sur d'autres tâches surtout. Il le faut à tout prix. Que t'avances sur votre boulot à réaliser. Elle se charge de fermer fenêtre et volet avant de s'approcher de toi pour te demander de l'aide avec son sous vêtement. Tu ne te fais évidemment pas prier pour lui apporter cette aide. Toi, dès que tu peux poser les doigts sur sa peau, tu le fais. Tu ne regrettes vraiment pas de bosser seul et de pouvoir ainsi être celui qui arrange le maquillage quand il ne te convient pas, la coiffure ou encore étaler d'autres artifices. Comme des paillettes ou de la peinture. T'es l'artiste qui veut réaliser son oeuvre du début à la fin. Que personne ne vienne le déranger ou le perturber en changeant quoi que ce soit. Certaines mannequins te font sortir de tes gonds à cause de ça d'ailleurs. Parce qu'elles espèrent te convaincre de suivre leurs idées. En général t'es sympa la première fois quand tu te contentes de refuser gentiment. C'est la seconde fois que tu perds patience et te fait colérique intransigeant. Avec Briannah ça n'arrive jamais. Et quand parfois t'as un début de crise qui te pique au nez, il suffit qu'elle remue ou t'offre un regard pour que ça s'apaise. Parce qu'elle a un truc en plus la jolie étudiante. Parce que t'as l'impression qu'elle lit en toi comme un livre ouvert. Elle semble te sonder, là encore, quand elle plante son regard de biche dans tes yeux clairs. Qu'elle attend, faussement innocente, que tu viennes la débarrasser de son soutien-gorge. T'obéis, parce que c'est juste une nouvelle excuse pour frôler sa peau de tes doigts.

Sans surprise, elle refuse l'aide pour le bas de dentelle qui recouvre délicatement son si parfait postérieur. Tu ne bouges pas encore. T'es bien trop captivé par ses doigts qui se glissent sous l'élastique pour faire descendre le tissu fin. Une fesse se retrouve brièvement pressée contre toi. T'es forcé de fermer les yeux pour résister à la tentation déjà bien trop élevée, de caresser ou d'empoigner. C'est toujours tellement douloureux de ne pas céder à cette folle tentation. Ses courbes sont un appel. Sa peau la tentation même tant elle paraît douce. T'es pas mécontent qu'elle s'éloigne. Trop vite pour que t'ais eus le temps de broncher. Qu'elle file s'installer sur le canapé de cuir. Dieu ce que t'aimerais voir vos peaux coller à ce cuir au cours d'intenses étreintes. Toi qui n'es pourtant pas grand fan de ce genre d'acte. Esquinter tes meubles de cuirs de la sorte. Ce serait tellement différent avec elle. Tu veux bien suer des heures entières avec elle. Tu serais même tenté de venir cueillir les perles salées à même sa peau, de la pointe de ta langue. A cette pensée, tu t'enflammes encore un peu plus. Sans un mot, t'attrapes ton appareil. Le regard qui évite un court instant la jolie poupée qui a posé ses mains en travers de ses seins. Le temps de souffler un peu. De te remettre.

Et de nouveau t'es pas loin d'elle. Objectif dirigé vers la beauté. J'te laisse jouer alors. Parce qu'elle maîtrise la chose et sait parfaitement ce que t'attends d'elle. Autant ses regards, ses attitudes que ses positions. Le corps tantôt entièrement dévoilé, tantôt savamment et élégamment dissimulé par ses mains ou ses bras. Dos cambré ou tendu. Fausse innocente ou femme libérée. Les cheveux d'un côté, puis de l'autre, puis dans le dos, puis recouvrant ses seins. Entre deux photos tu t'approches pour déplacer une mèche ou l'inviter à déplacer une main ou une jambe pour coller à la perfection à tes envies du moment. Toujours trop vite pour te laisser rattraper par ton trouble. Quand t'es pas en train de la bouger elle, tu déplaces les lumières, règles leur intensité et leur direction. Rivées sur elle ou un peu décalées. Faisceau large ou plus fin. Tu mitrailles aussi bien son visage de poupée parfaite que ses courbes. Je te laisse rejoindre le lit maintenant ? Le lit et ses draps de soie noire qui trancheront à merveille sur sa peau pâle. De côté, des draps blancs n'attendent que les premières photos pour remplacer les autres. Elle sait jouer comme personne de ces draps qui glissent merveilleusement sur sa peau laiteuse.

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T'as toujours un doute quant à savoir si elle le fait exprès de te provoquer, ou non. Parfois t'es persuadé que oui, que tout ce qu'elle fait c'est pour s'assurer que tu la désires de plus en plus fort. Mais à d'autres moments, tu te dis que ce n'est que parce qu'elle prend son rôle très à coeur. Elle se met dans l'ambiance de vos séances photos pour être plus sexy et plus désirable encore. Mais elle doit forcément le savoir l'état dans lequel elle te met. Quand t'es incapable de contenir le désir qui s'empare de toi tout entier et qui a vite le don de rendre tes pantalons trop étroits. Je n'connais personne qui soit aussi doué pour ce genre de jeu ... Que tu te contentes de lui répondre, sans chercher à faire semblant et à prétendre le contraire. Elle est faite pour ça Briannah. Elle est faite pour la sensualité. Elle est la Sensualité incarnée. Elle est même faite pour le sexe mais ça, elle ne le sait pas encore. Elle en prendra conscience le jour où elle se laissera aller. T'as pas hâte que ça arrive. T'auras certainement des envies de meurtre sur celui qui aura gagné ses faveurs, son corps, ses courbes, ses lèvres. Et ses regards enflammés qu'elle n'offre pour l'instant qu'à toi. T'ignores bien d'où te vient cette soudaine possessivité. Mal placée et certainement pas autorisée. Mais tu meurs bien trop d'envie d'être cet homme là. Celui qui pourra arracher des plaintes mélodieuses à ces lèvres joliment dessinées. Faire se cambrer ce corps autrement que pour la comédie exigée par ton appareil photo ...

Tu ne perds pas une miette de ce corps nu qui se tortille dans tous les sens, sur ton canapé de cuir. Positions toutes plus suggestives les unes que les autres. Positions érotiques que tu pourrais si bien compléter de ton corps, tu le sais. Parce que c'est bien ça qui manque à ce spectacle parfait, pas vrai ? Ton corps. Pour expliquer la raison pour laquelle ses hanches roulent de cette façon, ce dos se cambre si fort et ces pointes se tendent parfois. T'as envie de croire qu'elle s'emballe véritablement quand tu viens la frôler du bout des doigts pour parfaire le tableau. Tu préfères te dire que tu te fais des films pour t'éviter de trop te frustrer. T'essaies de ne pas penser que ses prunelles tantôt verdâtres tantôt pailletées d'or, t'offrent des regards enflammés. Ce n'est pas pour toi, c'est pour ton appareil photo. C'est ce que t'es forcé de te répéter, inlassablement. T'as pas le temps de ricaner à sa petite plaisanterie, qu'elle se lève et prend le soin de te frôler. De sa peau nue tellement tentatrice. Tu te crispes et poses tout naturellement le regard sur ces fesses bien rondes qui roulent ouvertement à chacun de ses pas félins. Je ne suis pas assez autoritaire ni assez colérique avec toi Briannah ? Tu doutes qu'elle ait vraiment envie de prendre le risque de te voir énervé comme tu l'es avec les autres.

Tu le sens ton coeur qui bat littéralement dans ton entre jambe, alors qu'elle étale son corps divin sur le drap de soin. Qu'elle se tend, met sa poitrine en avant et se mord la lèvre inférieure. Tu continues de photographier sans vraiment prendre de pause. Si ce n'est pour attraper une chaise que tu places près du lit. Sur laquelle tu grimpes pour prendre de la hauteur et t'assurer d'immortaliser ce corps féminin, sous tous ses angles. Tu redescends bien vite de ton perchoir alors qu'elle même se redresse. Sa poitrine insolente bien vite balayée par ses longs cheveux châtains. Là encore tu ne manques pas d'immortaliser le mouvement. Avant de laisser doucement retomber ton appareil accroché à ton cou, pour planter ton regard dans le sien. En réponse, tu t'approches d'elle. Tu t'accroupies pour que ton visage soit à hauteur du sien. Et de la pulpe de ton pouce, tu viens caresser sa lèvre inférieure.[color=teal] Laisse la donc se reposer, avant de l'esquinter vraiment ...[/clor] Que tu lui souffles d'une voix caressante. Rien qu'un prétexte pour venir taquiner la pulpe de sa lèvre de ton doigt. En vérifier la douceur tentatrice. Tu fais taire tes autres envies. Celle de perdre ton doigt au chaud dans sa bouche juste pour avoir la vision érotique de ses lèvres refermées autour d'une partie de toi. Celle de faire tomber ta main plus bas. Sur ses seins ronds ou entre ses cuisses fermes ... Juste pour vérifier si t'es le seul à être dans cet état ...

Tu prends une lente et profonde inspiration, toujours sans la quitter des yeux. Tu luttes. Tu luttes vraiment de toutes tes forces. Et elle ne t'aide vraiment pas. Jamais. On joue avec le drap maintenant ? Que tu demandes en retrouvant juste assez de courage pour te dresser et lui désigner du menton le drap noir. T'attends ses déplacements pour le placer comme bon te semble sur ses courbes. De sorte à ne montrer qu'une partie de son corps. La moitié parfaite. Une version sensuelle du yin et du yang. Tantôt le drap recouvrant une bonne partie de son corps, pour se perdre entre ses cuisses. Tantôt ne recouvrant que ses jambes lorsqu'assise elle offre un visage innocent. J'ai b'soin d'une pause ! Que tu finis par lâcher, la voix hachée, le souffle court. Trop soudainement peut-être. Prochaine étape, avec les paillettes. Que tu précises en lui montrant la boîte de paillettes dorées qui n'attendent que ça. Tu prends le temps de souffler en allant boire un verre d'eau froide. Une partie qui termine sur tes bras et ton visage dans l'espoir de faire retomber un peu de ta température. T'essaies de toutes tes forces de faire un peu abstraction d'elle qui est maintenant celle qui semble graviter dans la pièce.