Sujet: Re: (+18) falling like the stars ± nicholas Mer 30 Oct - 5:26
falling like the stars
Nicholas - Briannah
« La saveur de la muse détrône les plus tristes faiblesses des coeurs fragiles. »veramo.
T'aurais jamais pensé pouvoir ressentir autant de plaisir avec de simples caresses de sa part. D'abord ses lèvres qui sont venues à la conquête de ton corps offert sur ton canapé pour la première fois. Tu tremblais de tout ton long en tentant de camoufler ton visage et tes joues brûlantes du mieux que tu le pouvais comme si tu ne pouvais pas assumer le désir et l'envie déformant ton visage pour tirer tes traits d'une manière encore inconnue. Avec douceur, prenant soin à respecter la moindre étape il a su gagner la chaleur de tes cuisses puis de ton intimité à coup de tendres baisers n'ayant pas manqué de te faire frissonner avec violence. C'était si bon, si doux. Tu ne pensais pas qu'on puisse apprécier à ce point de telles choses, à vrai dire t'ignores tout de ça. T'as pas vraiment cherché à t'expérimenter toute seule dans ton coin te contentant de tes doigts contre ton bouton de plaisir de temps à autre lorsque tes pensées embuées de sommeil et de pensées salaces s'aventurent entre toi et ton photographe dans des situations compromettantes que tu rêverais de pouvoir vivre un jour. Mais tu te résous au fait que tout cela ne soit qu'un rêve, quelque chose crée par ton subconscient pour te contenter sur l'instant. Ne pas te pousser à fauter.
Puis un peu plus tard dans la soirée, après avoir partagé un bon repas ainsi qu'une petite bouteille de vin vous vous êtes découverts peu à peu. Innocemment avec des bribes d'informations que vous avez laissées filer ici ou là dans l'entrain de votre conversation. Vous en savez plus sur l'autre qu'il n'ai jamais été et tu te sens foutrement chanceuse. Qu'il t'accorde la chance que de te faire confiance pour te glisser certaines choses quant à son enfance ou sa famille toi qui ignores tout de lui. T'as jamais voulu lire quoi que ce soit ressemblant de près ou de loin à un ragot. Tu ne lis que ce qui concerne son travail, la façon dont il est perçu. Tu te contentes de ça et très clairement tu n'as aucune curiosité qui pourrait se vouloir malsaine. T'attends le bon moment, t'as toujours su que celui-ci viendrait dans un sens. Même si vous en restiez au stade amical vous en seriez forcément venus à vous ouvrir un peu plus au fur et à mesure des années passant. Dix huit mois passés à la vitesse de l'éclair, t'as à peine eu le temps de le voir filer que votre relation à su prendre de l'ampleur, éclore en quelque chose de resplendissant. Une complicité à toute épreuve, vos deux âmes branchées sur la même fréquence d'ondes alors qui vous arrive très souvent de terminer les phrases de l'autre avant de te laisser rougir dans ton coin. T'es pas folle, c'est bien une évidence de quelque chose ne demandant qu'à voir le jour.
Après ce petit plat et une douche pour ton photographe que tu connais que trop bien sur plein de petites choses tu t'es triturée l'esprit alors que tes mains s'activaient nerveusement contre la vaisselle. Le regard perdu dans le vide, tes doigts s'activant rageusement t'as pesé le pour et le contre pour finalement te dire que tout ça était bien trop beau, trop inespéré pour que tu puisses ne pas tenter le diable et qui sait celui-ci viendrait t'offrir ce dont tu as toujours rêvé. Une histoire d'amour belle et sincère. Tu rêves de contes de fées, de prince aimant venant te tirer de ton petit monde tout gris ne demandant qu'à se teinter de mille et une couleurs pour le rendre moins morne, plus rayonnante que tu aies pu l'être un jour. T'as oublié ce qu'était la vie sans Nicholas à tes côtés, sans son sourire dans ton paysage et la chaleur de son âme lorsqu'elle rencontre la tienne pour te réchauffer de l'intérieur. T'es incapable de mettre des mots sur ce que tu peux ressentir. C'est trop intense, trop fou pour ça et tu doutes d'en être capable un jour. Tu n'en as pas envie dans le fond, tu sais très bien ce que c'est combien même t'essaies de te voiler la face. T'es folle amoureuse de ton photographe, t'ignores depuis combien de temps précisément. Mais c'est un fait irréfutable.
Vous êtes l'un contre l'autre, dans tes draps défaits de cette séance de rapprochements des plus tendres et passionnés qu'il soit. T'es sans dessus ni dessous Briannah, le myocarde fracassant ta cage thoracique d'une frénésie qui t'étais inconnue jusqu'ici. T'étais incapable que d'imaginer que celui-ci pourrait battre si fort sans manquer de défaillir ou de s'éteindre après avoir tapé si fort contre ta poitrine. Tes yeux reluisent d'une vague de sentiments tous plus tendres et doux qu'ils soient. Tu ne veux pas que cette nuit prenne fin, que l'aube vienne mettre sous silence un si joli début de.... quelque chose? T'espères ne pas te tromper Bri', que ton instinct ne t'attires pas tout droit vers un piège dans lequel tu pourrais plonger la tête la première pour ne jamais réussir à t'en défaire. Si l'on te demandait ton avis, le sourire de Nicholas doit bien être l'une des huit merveilles du monde peut importe si le record officiel n'en compte que sept. Il est ta pépite, le petit miracle de ta vie te réchauffant à coup de tendresse et de mots tous plus doux les uns que les autres. Accolés l'un à l'autre t'évoques l'envie de prendre une douche afin de redescendre un peu la chaleur de vos épidermes n'ayant de cesses que de s'échauffer toujours plus. Il t'aides à te redresser, t'attires à lui tendrement pour se glisser dans ton dos alors que vous gagnez la salle d'eau en roucoulant ensemble comme deux jeunes adultes sur le point de commettre une bêtise. Tu revis Briannah, ou tu vis tout simplement après des années à survivre dans un environnement hostile sans avoir quoi que ce soit auquel te raccrocher.
Tu ronronnes contre son épaule alors que le pommeau de douche peine à vous recouvrir tous les deux. Ton appartement n'est franchement pas très pratique encore moins pour deux. Tu vis la meilleure douche de ta vie alors que l'odeur du monoï vient vous recouvrir de sa pellicule mousseuse rapidement chassée par l'eau fraîche. Vous séchant avec implication alors que ton regard ne peut s'éloigner de Nicho, tu ne cesses que de te délecter de ses muscles et de sa silhouette élancée. Il est foutrement beau que ça t'en décrocherais presque la mâchoire. De la même complicité vous ayant mené dans l'humidité de la salle de bain, vous finissez par regagner ton lit après en avoir changé les draps pour apprécier l'odeur de la lessive imprégnant encore le tissu. Tout contre son torse, y enfouissant ton visage tu pries pour que ceci ne prenne jamais fin sous aucun prétexte. Ton palpitant loupe un battement lorsque la voix de ton encré vient lire dans tes pensées. Fébrile, tu arrives à aligner quelques mots. "J'ai l'impression de vivre un rêve éveillé. J'ai passé la plus belle soirée de toute ma vie en ta compagnie..." Sincérité faisant trembler tes lippes alors que le sommeil commence à te gagner. T'as peur de t'endormir, peur de ne pas le retrouver à tes côtés à ton réveil et que tout ceci ne soit qu'une illusion, un cruel coup de ton imagination. Tu resserres un peu plus ton étreinte pour saisir ses lèvres de ta bouche alors que tes doigts se perdent contre son crâne et ses mèches de cheveux encore humides. T'as plus de doutes Briannah, t'en es persuadée maintenant. Que c'est à lui que tu veux te donner, à lui que tu veux appartenir.
Sujet: Re: (+18) falling like the stars ± nicholas Mer 30 Oct - 21:39
Thinking out loud
You should treat a muse like a fairy.
Tu pensais vraiment que t'avais passé l'âge des flirts d'adolescents Nicholas. Et pourtant, tu t'es bien pris au jeu avec elle. Avec ta douce et délicieuse Briannah. Tu ne savais pas, toi, que tu pourrais prendre autant de plaisir à tout ça. Et pourtant t'es là à jouer avec elle de la façon la plus taquine et délicate qui soit. T'es là à rêver à de belles choses en sa compagnie et à espérer que ça ne soit pas déjà le début de la fin. T'as envie de croire que c'est vraiment fait pour durer, ce que vous êtes tout juste en train de construire tous les deux. Parce qu'il n'y a pas de raison pour que ça ne marche pas. La seule chose qui vous freine tous les deux, c'est ta situation maritale. Heureusement que tu n'es finalement pas allé au bout de ces fiançailles. Heureusement que t'es qu'un crétin qui a été pris de panique bien trop tôt pour accepter de passer cette alliance à ton doigt. Sans quoi, tu serais déjà marié à l'heure qu'il est et ç'aurait été une toute autre histoire. Beaucoup plus compliquée. Une relation à laquelle t'aurais eus beaucoup plus de mal à t'arracher. Parce qu'il n'est question que de fiançailles pour l'heure et que ça ne dépend que de toi de dire stop tant qu'il est encore temps. Tant qu'elle ne s'est pas encore impatientée au point de prendre les choses en mains et de prévoir une date sans même te concerter d'abord. Tu sais que c'est là le risque que tu cours le plus. Qu'elle soit prise d'envie de précipiter les choses pour les faire arriver, une bonne fois pour toutes.
Ce serait idiot alors que t'es soudainement en train de vivre un truc beaucoup plus beau avec une toute autre femme. C'est qu'elle est parfaite pour toi Briannah. A un niveau que tu n'imaginais même pas possible. Elle est divine et t'inspire bien des choses. Toutes plus belles les unes que les autres, bien sûr. Et tu te prends à rêver que ça puisse durer pour toujours ce truc là. T'es pas du genre à croire naïvement que l'amour peut durer toute une vie. Mais ça fait déjà dix huit mois que t'as la sensation de courir après cette fille sans avoir le droit d'aller bien loin. Parce que t'es fiancé, soit. Mais aussi et surtout parce que Briannah elle n'est pas du genre à se donner au premier venu et que jamais elle ne t'a laissé la moindre chance. Jamais elle ne t'a donné l'impression que les choses pourraient finalement connaître une belle évolution entre vous. Tu t'es fait à l'idée parce que t'as beaucoup trop de respect pour elle quoi qu'il arrive, pour prendre le risque de la secouer en te montrant trop insistant. Et parce que tu ne voulais pas prendre le risque de la voir se faire la malle sous prétexte que t'as été lourd. T'es pas ce genre de type de toute façon. Pas que tu saches en tout cas. T'as jamais été trop du genre à insister auprès d'une femme qui se montrait réticente. Mais moins encore une personne que tu respectes autant que tu peux la respecter elle. C'est fou à quel point t'as pu t'attacher en quelques mois.
Il vous faut une nouvelle ébauche d'étreinte tendre et passionnée, avant de filer en direction de sa salle de bain pour une nouvelle douche. Tu dois bien admettre que t'es pas mal soulagé de constater qu'elle est tout aussi manique que toi en ce qui concerne l'hygiène. De quoi te rassurer, toi qui es du genre à cumuler le nombre de douches prises par jour ... Quand bien même ce n'est bon ni pour la peau ni pour la planète. Tu le sais mais t'es bien incapable de t'en passer. Dans le fond, tu n'essaies pas vraiment. T'es accro, c'est comme ça. Alors savoir qu'elle est incapable de dormir avec une fine pellicule de sueur sur le peau, forcément que ça te plait. Raison pour laquelle tu ne te fais pas prier pour filer en sa compagnie dans la salle d'eau. Le sourire démesuré sur les lèvres et, surtout, ton corps collé au sien. Ton bassin contre ses fesses quand enfin vous vous engouffrez dans l'étroite cabine de douche. Elle est vraiment petite. De quoi t'offrir une excuse toute simple et toute trouvée pour expliquer que tu te colles autant à elle. Ce serait idiot de ne pas en profiter en même temps ! De nouveau, y'a l'odeur de monoï qui vient te chatouiller les narines. T'aimes bien trop ce parfum. Surtout sur sa peau à elle. Ça fait partie intégrante d'elle, depuis le temps. Tu t'y es vraiment habitué. T'aimes bien trop quand elle laisse cette odeur dans ton studio photo alors qu'elle en est partie après une séance. T'aimes qu'elle laisse sa trace, d'une façon ou d'une autre.
C'est les corps étroitement emmêlés l'un contre l'autre, l'un autour de l'autre, que vous échouez de nouveau entre ses draps frais. Tu la laisses venir se blottir au plus près de toi, son visage perdu contre ton torse. Tes bras s'enroulent tout naturellement autour de sa taille et t'es bien incapable de faire autrement que de sourire de la façon la plus tendre et la plus sincère qui soit. C'est quand la dernière fois que tu t'es senti aussi bien et aussi complet Nicholas ? Dans le fond, c'est peut-être bien la première fois de ta vie que tu ressens un truc aussi fort que ça. Parce que t'as pas souvenir d'avoir un jour été à ce point sur la même longueur d'ondes avec une autre femme. Sa confession soufflée du bout des lèvres, vient faire s'emballer ton coeur. Sans trop de surprise dans le fond. Vraiment pas. Tu grondes tout bas et tu ne la serres que plus fort encore. Comme si tu voulais qu'elle sente les battements frénétiques de ton palpitant qui a tout l'air de vouloir rejoindre le sien. Et j'espère bien qu'on en aura plein d'autres de ce genre ... Que tu viens souffler avec douceur. Alors tu peux dormir. Je te promets d'être là demain à ton réveil. Et je te promets qu'on recommencera ça ... Parce que t'en es bien certain qu'elle est en train de lutter contre le sommeil de peur de réaliser que tout ça n'était finalement qu'un rêve. Qu'un mirage. Quand bien même t'es vraiment pas certain d'être un cadeau Nicholas. T'as du mal à imaginer que l'on puisse voir une situation en ta compagnie, comme un rêve de quelque sorte que ce soit. Mais tu le sais qu'elle est sincère dans ses mots. Qu'elle le pense vraiment quand elle dit avoir passé la meilleure soirée de sa vie. Tu la crois parce que tu sais qu'elle n'est pas du genre à mentir. Ni même à exagérer les choses. Tu grondes d'aise contre ses lèvres que t'embrasses une nouvelle fois avec beaucoup de tendresse. Avant de trouver le courage de les libérer de cette tendre étreinte, pour aller nicher ton nez au creux de son cou. Ton torse conter sa poitrine, un bras autour de sa taille et l'autre passé sous sa nuque pour l'enrouler autour d'elle également. Au plus près d'elle. Autant que possible.
Sujet: Re: (+18) falling like the stars ± nicholas Jeu 31 Oct - 6:50
falling like the stars
Nicholas - Briannah
« La saveur de la muse détrône les plus tristes faiblesses des coeurs fragiles. »veramo.
Tu t'étais habituée à être invisible, à ne pas être remarquée par aucune âme qui vive. Tu t'y es rapidement faite Briannah, après tout dans cette ville si grande et si vaste qui pourrait bien avoir du temps pour toi? Tu t'es enfermée dans les études, tu t'es habituée à être celle que tu avais toujours été dans le fond. Cette créature avide de travail et de savoir apprenant sans cesses et travaillant inlassablement jusqu'à l'épuisement. Combien de nuits t'as pu passer à la morgue à t'entraîner sous l’œil attentif de la légiste en chef? Tu t'es appliquée t'as su faire des souhaits une chose actée alors que ton bistouri s'en allait pour tracer des courbes sanglantes contre les épidermes des défunts vous étant présentés. Des oubliés, des volontaires que tu traites avant le plus grand respect possible. Car l’anthropologie réside aussi bien dans l'étude psychique de l'humain que celle physiologique. Ce côté vous poussant à découvrir chaque secret regorgeant en un épiderme éteint depuis bien trop longtemps, à peine capable que de réaliser ce qui peut lui arriver tant les hématomes post-mortem se font rares tant tu peux être douce. Tel une thanatopractrice t'adoptes une certaine douceur avec les corps sans vies défilants sur ta table d'opération. Tu cherches sans cesses, traquant les moindres traces. La moindre évidence.
En parallèle tes séances de travail avec Nicholas te permettent de vivre grassement. Tu le remercies tellement, chaque jour, de t'avoir offert cette opportunité. Parce que sans lui, t'aurais sûrement pas réussi à te faire ta place dans la grande ville et tu aurais sûrement finie par rentrer chez tes parents le visage bas n'assumant pas un tel échec cuisant. T'étais persuadée que mieux t'attendais à New-York, qu'une vie nouvelle s'offrait à toi. Tu l'as mérité Bri'. T'en as traversé des épreuves pour en arriver jusqu'ici et ton parcours ne fait de toi qu'une femme plus exemplaire encore alors que et te complais dans ta modestie malsaine. T'as aucun crédit, tu ne mérites aucunement d'être vivante à ton goût. Car si ton avis vient à être prit en compte, t'as cessé d'avoir de la valeur au moment même où ta sœur de cœur est décédée dans tes bras. T'as été incapable de la sauver, tu resteras impardonnable jusqu'à la fin de tes jours car c'est toi et uniquement ton bon vouloir qui vous a traîné jusqu'aux murs de votre école pour vous y barricader le temps d'y préparer la rentée. T'aurais pu t'épargner bien des souffrances au lieu de ça tu t'es contentée de n'écouter que ta petite personne et de braver les autorités que tu jugeais jusqu'ici incompétentes. Jusqu'à ce que ces dernières viennent te sauver la vie in-extremis alors que tu souffrais d'une déshydratation sévère et de malnutrition après de nombreux jours sans avoir avalé quoi que ce soit, la cafétéria étant hors d'atteinte après un éboulement survenu au début de l'ouragan.
Ce soir t'as su être forte, indépendante, en pleine possession de ta féminité. T'as su t'imposer, faire respecter tes limites et cependant te laisser aller. Il n'y a qu'avec ton photographe que tu pouvais espérer un tel rapprochement, il n'y a que lui que tu voulais voir habiller ton appartement de sa présence, égayer ta soirée de sa compagnie autour d'une bonne bouteille de vin venant de ta famille française alors que tu lui mitonnais un bon petit plat. Tu lui as permis de te découvrir, explorer les contrées ardentes de tes cuisses de sa langue puis de l'un de ses doigts alors qu'il se voulait plus doux que jamais pour mieux te faire jouir encore de façon progressive. Toujours plus fort pour mieux te faire perdre la tête tout comme ce moment où vos intimités se sont frottées sans vergogne l'une à l'autre pour mieux attiser la flamme grandissante chez l'autre et vous laisser exploser en cœur dans un orgasme commun des plus foudroyants. T'ignores tout ce qui peut ce passer dans ton corps, dans ta tête. Pour l'instant tu es foutrement tremblante, haletante alors que vos corps à toi et Nicho se retrouvent férocement pour se lover l'un contre l'autre pour permettant de vous embrasser à pleine bouche de façon torride, brûlante. T'as aucune envie que de mettre fin à tout cela, pourtant ta douche vous appelle de façon inquisitrice et vous ne sauriez y résister.
C'est cependant complices comme jamais que vous regagnez la salle d'eau pour vous y perdre un moment. D'abord l'un contre l'autre pour mieux profiter des jets frais s'offrant à vous puis vous activant contre vos épidermes pour mieux les faire mousser vous êtes rapidement propres comme des sous neufs afin de mieux regagner ton matelas accueillant recouvert de draps frais sentant bon encore la lessive que tu peux utiliser. Tu viens te nicher tout contre ton photographe à qui tu pourrais offrir plus que ton amour si ce dernier venait à te le demander bien qu'il soit incapable que de voir réellement l'ampleur de ton amour. Il est pourtant sans failles, sans limites. T'es tout bonnement folle de lui et il n'y a plus rien qui puisse être fait quant à ce genre d'addiction. T'es foutue, tu l'sais bien Bri'. Combien même t'aimerais pouvoir te tromper, tous les signes portent à croire que tu es bien amoureuse de lui. Tu peux pas y échapper et dans le fond tu t'en es rendue compte bien avant ce soir. Alors qu'il te devenait plus dur encore de lui résister et que de devoir garder cette face fière, assurée. La réelle question reste cette dernière. Tu es du côté des croyants où de ceux ayant balancés toute foi à la poubelle? Tu préfères te persuadé qu'un avenir plus beau t'attends quelque part, quelque chose qui viendrait prouver à quel point tu as bien fait de te battre et de ne jamais abandonner sous aucun prétexte.
Tu fatigues, tout contre ton tatoué tu te laisses petit à petit happer par ton sommeil alors que tu lui murmures ta peur de voir tout ceci s'éteindre le lendemain. Mais tu peux toujours compter sur Nicholas pour venir chasser tes démons, mieux te rassurer quant à l'avenir vous tendant les bras. La fièvre sait laisser place à la tendresse si ce n'est l'amour vous unissant l'un à l'autre. Tes yeux se ferment progressivement, alors que ton esprit se retrouve guidé vers Morphée des mots doux adressés par ton tatoué. "Si tu promets alors..." Que tu lâches dans un souffle. T'as une confiance aveugle en lui alors si ce dernier t'intimes que tu peux t'abandonner à lui sans craintes alors tu fonces. Tu ne réfléchis même pas un seul instant. Tes paupières sont clairement trop lourdes pour que tu puisses ne serait-ce qu'un instant songer à lutter alors c'est progressivement que tu sombres, rassurée par les bras enlaçant ta taille. T'es fatiguée, exténuée. Te logeant confortablement contre l'étreinte t'étant offerte, tu te loves parfaitement de façon à passer la nuit. Peu importe ce que tu pourras bien ressentir au réveil tu sais qu'il sera là. Il te l'a promit de ne pas t'abandonner, de rester jusqu'à ce que tu sois totalement consciente. T'embrasses une dernière fois ses lippes et tu t'endors peu à peu. T'en reviens pas de ce que tu as pu vivre cette nuit. De la chance que t'as pu avoir alors qu'il s'est ouvert à toi et toi seule. Enfin ça, c'est ce que t'espères secrètement. Au plus profond de toi sans le montrer. Demain sera un autre jour, cette nuit fut la plus belle de ton existence ça tu peux en être sûre. Tes bras autour de sa nuque, tu t'endors peu à peu. Plus rien ne compte si ce n'est cette idylle naissante que ni l'un ni l'autre ne pouvez réfuter.
Accueil
Sujet: Re: (+18) falling like the stars ± nicholas 
Mer 30 Oct - 5:26
