(+18) falling like the stars ± nicholas

Thinking out loud

You should treat a muse like a fairy.

Tu ne piges pas du tout ce qui a bien pu changer dans la tête de la charmante mannequin, pour qu'elle soit soudainement prise d'envie de craquer en se laissant aller entre tes bras. T'as l'impression qu'il va y avoir un soudain retournement de situation. Qu'elle va finalement reculer, prise de panique. T'es bien obligé de te préparer à cette idée pour éviter une trop grande déception si ça se fait vraiment de cette façon. Et pour éviter de devenir fou aussi. Au point de te faire insistant et de déraper comme un animal incapable de se contenir. Tu ne veux pas être ce genre de mec. Alors tu restes prudent. Sans pour autant interrompre ce jeu sensuel qui s'est installé entre vous. Au contraire. Tu laisses bien volontiers ton corps s'embraser au contact du sien. Tes lèvres se faire toujours plus sensuelles et plus dansantes sur les siennes alors que tes mains cajolent sa peau délicate, avec tendresse. Elle te fout sans dessus dessous comme jamais aucune autre femme n'a su le faire. Et t'es pas sûr de comprendre pourquoi. Bien sûr qu'elle est belle, qu'elle est sexy, qu'elle est douce et tout un tas de trucs qui font qu'elle est désirable au possible. Mais pourquoi les sensations semblent-elles être à ce point décuplées ? Tu ne sais pas. Vraiment pas. Mais t'es incapable d'y mettre fin. T'as plutôt envie que ça ne s'arrête jamais. Qu'elle n'ôte jamais à tes lèvres le goût fruité et délicat des siennes.

T'es idiot peut-être, de te laisser à ce point emporter. Mais c'est plus fort que toi, tant elle te fait de l'effet. T'as l'impression d'être un puceau qui découvre les joies du contact physique avec une femme. T'oublies de respirer alors que vos langues continuent de batailler sévèrement l'une avec l'autre. T'es trop concentré sur cette danse sensuelle et endiablée. Et sur l'ensemble de ton corps qui se réveille et s'embrase. Elle n'a pas l'air de vouloir te repousser, de son côté. Au contraire. Elle referme ses doigts autour de tes poignets contre son visage. Comme si elle cherchait quelque chose à quoi se raccrocher. T'as vraiment rien contre le fait que ce quelque chose puisse tout simplement être toi. Au contraire, ça te plait. Et t'embrase davantage aussi, au passage. T'es surpris quand elle reprend le dessus sur le tout et sur toi, pour te diriger tout droit vers le lit. Sur lequel elle te fait tout de suite tomber en suivant pour s'installer à califourchon sur toi. Tu ne t'attendais vraiment pas à tout ça de sa part. Mais t'es bien loin de t'en plaindre. T'es carrément trop excité pour ça et pour t'inquiéter pour elle au passage. Tu te dis qu'elle est consciente de ce qu'elle fait. Et qu'elle ne regrettera pas ces échanges langoureux et passionnés. Tu sais déjà que toi, tu ne risques pas de les regretter. Depuis le temps que t'en rêves, de ces baisers brûlants et de ces caresses incandescentes. Tu ne peux que profiter le temps que t'y as droit. Le temps qu'elle veut bien enflammer tes reins déjà que trop malmenés par ces mois de tension insoutenable.

Le son de sa voix quand elle feule ton prénom, n'est pas là pour t'aider à retrouver la raison. Au contraire. Tu t'enflammes toujours plus en constatant qu'elle est dans le même état dingue que toi. Pour me faire autant d'effet. Que tu réponds sans hésiter, tes doigts toujours occupés à parcourir son dos. Allant de sa nuque à ses fesses bien rondes sur lesquelles tes paumes n'ont de cesse de se poser. Tu te fous royalement des paillettes qu'elle est en train d'étaler sur tes fringues. Toi qui ne supportes pourtant jamais que quoi que ce soit dérape et te salisse d'une quelconque façon que ce soit. Toi qui aimes que tout soit en ordre absolument parfait. T'es incapable de faire autrement que d'oublier ça alors que son corps nu est toujours pressé contre le tien. C'est beaucoup trop agréable. Tes doigts ne tardent pas à se faufiler dans ses cheveux longs qui te caressent le visage. Eux aussi ont le don de te faire de l'effet et de te donner toujours plus d'idées torrides. Tu grognes/gémis contre ses lèvres quand elles étouffent de nouveau les tiennes et que ses hanches entament une danse des plus érotiques sur les tiennes. Tu peux sentir à quel point elle est chaude sur et contre toi. T'es trop sonné pour réaliser que ses doigts à elle se dirigent vers le bas de ton tee shirt. Tu ne t'en rends compte que lorsque tu dois relever les bras pour l'ôter pour de bon. Ton regard est toujours aussi accroché à son visage parfait au dessus du tien.

Tu ne peux la voir faire lorsqu'elle fait disparaître son joli minois au creux de ton cou où elle laisse sa langue errer directement sur ta peau. Alors tu fermes les yeux. Et tu ressens plus fort encore les choses. Ses lèvres caressent juste avant que sa langue ne vienne te taquiner. Tu grondes au son de sa voix, avant de redresser le visage pour croiser son regard. T'es pas obligée de mettre des mots là dessus. J'en suis incapable moi aussi ... Que tu lui souffles d'une voix douce et caressante. Te redressant plus encore pour retrouver sa bouche de la tienne. De ta langue surtout. Qui se fait provocatrice et sensuelle en allant la visiter/découvrir/posséder. J'ai tellement envie de te toucher ... Que t'ajoutes en posant ton front contre le sien et en fermant les yeux. T'en meurs d'envie même. T'as les doigts qui fourmillent à cette idée. Mais tu ne veux pas t'emballer et prendre le risque d'aller trop vite à son goût. Si ça ne tenait qu'à toi, tes doigts seraient déjà en train de se perdre dans la moiteur de ses plis intimes. Au lieu de ça, ils jouent tantôt dans ses cheveux, tantôt sur ses fesses. T'as changé d'avis ? Que t'oses enfin clairement lui demander.

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You should treat a muse like a fairy.

Elle réveille tout un tas d'envie chez toi, ta jolie petite muse aux courbes affolantes. T'as envie de la dévorer toute entière, de la faire jouir fort aussi. Mais t'as aussi envie de la câliner, de la serrer contre toi, de lui souffler des mots aussi doux que provocateurs au coin de l'oreille. T'as envie qu'elle te regarde avec désir, mais aussi avec tendresse. Tu sais pas pourquoi tout ça. Tu sais seulement qu'elle te fascine de façon démesurée et que t'es en train de virer accro à elle. Si ce n'est déjà fait depuis longtemps, t'en sais trop rien. Depuis le temps que vous bossez ensemble, t'as eus le temps de l'apprendre et de l'apprivoiser d'une certaine façon. Et tout chez elle a le don de te plaire, tu ne peux le nier. Et plus le temps passe, plus c'est vrai. Sans surprise, t'es plus troublé que jamais alors qu'elle presse sa poitrine nue contre ton torse nu lui aussi, depuis qu'elle a ôté ton tee shirt. Tu te laisses faire parce que t'es bien incapable de décider par toi même. T'es pas sûr qu'elle même soit consciente de ce qu'elle fait. Aussi idiot que cela puisse être. Elle te perturbe vraiment fort. Tu te presses plus encore contre elle. Tes mains joueuses qui profitent des courbes qui s'offrent comme jamais. Et tes lèvres qui ne se séparent jamais bien longtemps des siennes. Quand elles s'éloignent, c'est pour mieux investir la peau de l'autre. Sa langue vient taquiner la tienne, au creux de ton cou. Tu n'es plus que vibrations, soupirs d'aise et désir grandissant. Tu te laisses emporter par la marée montante qu'elle représente.

Impossible pour toi de ne pas être toujours plus excité alors que ses hanches dansent sur les tiennes. Excitée par ton érection, sans doute. Elle s'y frotte sans honte et sans gêne. Sans hésitation apparente non plus. Et même si t'es surpris par ce soudain revirement de situation, tu te laisses faire sans rechigner. T'es trop heureux pour ça. Heureux d'avoir finalement droit à son corps sur le tien. Heureux de constater que ton désir était peut-être partagé en fin de compte. T'as un frisson quand, ton front contre le sien, elle te confirme son envie. Envie que tu la touches, du bout de tes doigts pailletés pour l'occasion. Envie que tu laisses libre court à ton désir qu'elle peut constater comme jamais. T'as parfois eus quelques doutes face à ses regards enflammés. Mais jamais tu n'as sérieusement pensé qu'elle pourrait avoir envie de toi comme ça. Et que tu puisses avoir droit à tout ça, surtout. Droit à son corps et à son envie du tien. Tu la sens qui fini par se tendre. T'es pas tellement surpris. Tu t'es préparé à l'idée qu'elle s'arrête en plein vol et veuille faire marche arrière. Alors ton comportement ne change pas. Tu te contentes de caresser sa tempe du bout des doigts et de remonter dans ses boucles claires. T'es immobile. Dans l'attente de la suite qui, forcément, te frustrera. Ses mots tombent. Tu te contentes de sourire, un peu. T'es loin d'être énervé. T'es pas le genre d'homme qui s'enflamme et s'énerve quand une femme change d'avis alors que vous étiez sur le point de coucher ensemble.

Tes doigts remontent derrière son crâne quand elle planque son visage au creux de ton cou. Tu continues de caresses ses cheveux longs et tu viens un baiser tendre et rassurant sur ceux ci. Tu ne dis rien. Parce que t'es pas certain que des mots soient vraiment utiles en cet instant. Tu ne veux pas qu'elle aille s'imaginer que tu vas lui en vouloir ,t'emporter, l'envoyer chier, tout annuler. Elle a finalement les mots de trop. Ceux qui te frustrent un peu plus encore. Parce que t'aimes pas quand elle se descend en flèche de la sorte. Elle a beau prendre la pose avec fierté devant ton appareil, ce n'est pas la première fois que tu devines sa fragilité et un certain manque de confiance en elle. Mais à tous les coups ça te touche. T'aimes beaucoup trop sa personnalité. Et plus t'en découvres, plus tu le penses. Pour lui répondre, tu roules d'abord dans le lit pour l'allonger sur le dos et la surplomber. En appuie sur tes coudes pour pouvoir te concentrer sur elle. Sur son visage de nouveau proche du tien. Ton bassin légèrement relevé pour éviter de peser/appuyer de nouveau contre son intimité. Tu préfères tenter de calmer de nouveau ton corps. Tu l'es pas. Pas du tout. Et je n't'en veux pas alors ne t'en veux pas non plus. T'as le droit de reculer tu sais ? Même au dernier moment. T'es conscient qu'un autre n'aurait peut-être pas compris ni accepté. Qu'un aurait l'aurait traité de tous les noms. Dans le pire des cas, aurait refusé d'entendre le changement d'avis.

Mais tu sais ... Sans aller jusqu'au bout ... J'peux faire quelque chose pour toi ... que tu précises quand même, un petit sourire coquin au coin des lèvres en laissant ton regard errer plus au sud de son corps. Y'a un tas de trucs que t'aimerais faire pour et avec ces courbes affolantes qui sont les siennes. Mais on peut s'arrêter aussi. J'te promets que je ne t'en voudrai pas. T'insistes à ce sujet, en ramenant tes doigts sur son visage. Tes lèvres qui viennent aussi frôler de nouveau les siennes. Mais j'peux pas te promettre de ne pas t'en vouloir pour les paillettes sur mes fringues ... Que tu précises quand même, un sourire amusé sur tes lèvres qui caressent toujours les siennes. Non, tu ne lui en veux pas pour ça non plus en vérité. T'as aucun reproche à lui faire à propos de quoi que ce soit. T'es au courant de sa virginité. Rien que pour ça, tu te doutais bien qu'elle ne pouvait pas juste se donner à toi sur un coup de tête. Quand bien même elle t'a fait comprendre avoir eut envie de ça depuis longtemps.

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You should treat a muse like a fairy.

Tu n'as aucune idée de la raison pour laquelle elle a finalement craqué ta jolie Briannah. T'ignores pourquoi, si soudainement, elle a souhaité se laisser aller à une étreinte de ce genre. Mais tu ne vas certainement pas t'en plaindre. Ses lèvres ont le goût exact que celui auquel tu t'attendais. Et c'est certainement pour ça que t'y reviens tant. Et sans te faire prier. Que tu continues de la dévorer. Et de rêver au moment où tu la goûteras davantage encore. Où tu pourras te nourrir de son corps aux courbes parfaites, tout entier. T'es pas certain que ce soit pour aujourd'hui ça. Mais le simple fait de savoir qu'elle te désire, contre toute attente, suffit à te mettre dans tous tes états et à te donner envie de toujours plus. Et tant qu'elle ne t'arrête pas, tu continues de te faire plaisir. Et de lui faire plaisir également au passage, tu n'en doutes pas. Son corps vibre au rythme du tien et son souffle est tout aussi court. Tu sais qu'elle est troublée et excitée au possible. Elle transpire le désir pour toi, par tous les pores de sa peau. Ce qui ne la rend que plus sexy encore, si tant est que cela soit vraiment possible. T'es incapable de te montrer sage en t'arrêtant de toi même. Si les choses doivent se calmer, voir complètement s'arrêter, il faut que ça vienne d'elle. T'es incapable d'être la voix de la raison. Pourtant tu te doutes qu'elle pourrait t'en vouloir si finalement vous alliez jusqu'au bout. Tu le sais mais tu n'as pas du tout la force de mettre fin à ces envolées de sensations.

Finalement tu peux la sentir qui se tend contre toi. Ses lèvres se font soudainement plus hésitantes sur ta peau et tous ses muscles, sous tes doigts, se crispent. Tu la laisses finalement mettre fin au baiser pour enfouir son visage au creux de ton cou. Et tu veux rassurant au possible dans ta façon de lui caresser les cheveux avec beaucoup de tendresse. T'ignores si t'as vraiment le pouvoir de l'apaiser comme tu le souhaiterais, mais t'essaies malgré tout. Parce que tu ne veux pas qu'elle s'en veuille de cet arrêt brutal dans ce qui aurait pu se terminer en étreinte belle et passionnée. Et quand ses mots arrivent, tu n'as pas d'autre choix que celui de la rassurer. Tu dois trouver les mots pour ça. Raison pour laquelle t'inverses vos positions pour t'installer au dessus d'elle sur le matelas. Tu ne sais pas si tes mots ont vraiment le résultat espéré. Mais tu parles. Tu tentes de rassurer coûte que coûte la jolie petite mannequin incertaine et vaguement paniquée. Tu vois bien que le rouge teinte lentement ses joues alors qu'elle évite ton regard. Au point d'aller planquer son visage contre la peau de ton bras. C'est avec douceur et patience que, du bout des doigts, tu ramènes son visage face au tien pour que vos regards se rencontrent de nouveau. Tu ne veux pas qu'elle te fuis de cette façon. Ta petite taquinerie atteint son but. Ses joues affichent un rouge plus soutenu que jamais. Ton petit sourire s'accentue et la pulpe de tes doigts vient se loger sur la chaleur de sa peau rougie.

Tu te dis que la morsure qui se se renouvelle sur sa lèvre inférieure, est le résultat d'une envie grandissante qu'elle ne parvient pas tout à fait à retenir. T'es obligé de tendre l'oreille pour capter les derniers mots qu'elle murmure presque trop bas. Tu ne les saisis pas tout mais tu comprends le sens. Qui ne te surprend pas tellement d'ailleurs. Elle ne veut pas accepter ta proposition joueuse, simplement parce qu'elle ne sera pas en mesure de te rendre la pareille ensuite. Te soucie pas de ça. Ça me ferait plaisir de te faire plaisir. Et là, t'es tout à fait sérieux. Elle n'est pas comme toutes les autres, Briannah. Elle n'a même rien à voir avec toutes les femmes que t'attires dans tes filets. Elle est différente à tous points de vue. Et tu sais qu'elle ne vient pas de tout arrêter pour te frustrer. Elle l'a fait parce qu'elle est vierge et sans doute pas prête. Pas prête à se donner à un homme comme toi surtout. Un coureur de jupons incapable de s'arrêter. Fiancé, par dessus le marché. Tu te laisses faire bien volontiers quand elle t'attire de nouveau à elle pour déposer ses lèvres sur les tiennes. T'aimes en retrouver le goût, sans grande surprise. Et tu lui rends son baiser avec beaucoup de tendresse et de langueur. Tu grondes un peu au contact de sa langue sur la tienne. Qui se retrouvent avec toujours la même passion.

Tu hoches positivement la tête à sa question. Tu sais qu'elle vient en transports en commun alors si tu peux lui rendre ce service, t'es pas contre. Tu ne penses pas encore à la possibilité de reprendre ce que vous venez d'arrêter tous les deux. Bien sûr. Que tu lui réponds simplement, entre deux baisers que tu voles encore à ses jolies lèvres rougies autant par ses morsures que par vos incessants baisers. Elle te chamboule complètement. Tu n'as vraiment plus la moindre envie de t'arrêter. Mais tu finis tout de même par te redresser après un énième baiser. Tes mains attrapent les siennes pour qu'elle se relève en même temps. Tu lui souris avec beaucoup de tendresse et viens encore une fois caresser son visage du bout de tes doigts. Tu prends toujours le même plaisir à redessiner les traits parfaits de son joli minois. Que t'as déjà eus tout le loisir de retranscrire sur papier, du bout d'une mine bien taillée. Je vais juste me débarrasser de ces paillettes. J'ai pas envie d'en foutre plein ma voiture. Et oui, tu n'oses pas le lui dire clairement encore, mais tu comptes sur elle pour en faire de même. Pour autant, tu prends la direction de la salle de bain le premier. Pour décoller toutes les paillettes qui traînent sur ton visage, tes mains, ton torse, ton ventre. Tu frottes, quitte à faire rougir ta peau, pour être bien certain qu'il ne t'en restera plus une seule.

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Tu n'as plus aucun doute en ce qui concerne le désir de Briannah pour toi. T'as largement eus l'occasion de le sentir et de le ressentir. Ne serait-ce que dans sa façon de te rendre tes baisers. Avec une fougue magnifique et un désir brûlant. Tu pourrais continuer de cette façon des heures durant. Mettre de côté ton envie de nettement plus, pour te concentrer sur cette montée en puissance. T'as jamais éprouvé un tel désir pour une femme. Et t'en as pourtant connu des tas. Des filles toutes plus séduisantes et sexy les unes que les autres. Mais jamais aucune ne t'a autant donné envie. L'attente n'y est sans doute pas pour rien, après tout. T'as l'impression de fantasmer sur elle depuis des années. De voir l'attraction et le désir grandir non stop depuis le premier jour. Et ce n'est sans doute pas juste une impression. La puissance de ce que tu ressens en cet instant, est là pour te le prouver. Quand bien même t'acceptes que vous n'alliez pas jusqu'au bout, t'as l'espoir au fond de toi que ce n'est que partie remise. T'imagines pas du tout ne plus jamais avoir droit à tout ça. T'aimes savoir ce qu'elle pense de son côté. Si elle aussi se découvre un désir fou et songe aux prochains échanges de ce genre. Si elle aussi envisage de remettre ça. Si elle a l'espoir de pouvoir aller plus loin un de ce quatre. Ou si elle est bien décidée à ne jamais aller jusque là avec toi. T'as aucune envie de la brusquer en l'interrogeant tout de suite. T'auras sans doute tout le temps de le voir par toi même.

T'essaies de la rassurer. Tu ne veux pas qu'elle regrette ni qu'elle s'imagine que tu vas lui en vouloir pour tout ça. Pour cet arrêt brutal. Tu ne te fais pas rassurant pur être certain de l'attirer dans tes filets. Tu le fais avec sincérité et sérieux. T'as envie qu'elle soit au mieux dans sa tête. Parce que tu l'apprécies vraiment la petite blonde. Et que c'est là ce qui importe le plus. Et sans surprise, tu acceptes de la raccompagner chez elle quand elle t'en fait la demande. Secrètement, t'es même ravi et un peu excité à l'idée de découvrir son appartement. Parce que t'es curieux en ce qui la concerne. T'as envie de voir dans quel genre d'appartement elle vit. Tu penses vraiment que ça en dit long sur une personne, la façon qu'elle a de décorer et de vivre. T'es toujours aussi tendre et prévenant avec elle alors que tu l'embrasses puis l'aides à se relever avec toi quand tu te redresses. Autant mettre fin à ces échanges bien trop brûlants, tout de suite. Avant que ça ne devienne trop dur de mettre fin à tout ça. Tu souris quand, une fois debout, elle referme ses bras fins autour de toi. Tu lui rends son étreinte sans te faire prier. Tu la serres même avec une certaine fermeté contre toi. Façon de la rassurer sans doute. D'insister sur le fait que t'as pas l'intention de lâcher l'affaire si facilement. De la laisser filer si aisément. Vous finissez quand même par vous détacher l'un de l'autre. Pour te permettre de rejoindre la salle de bain. Où t'as bien l'intention de te libérer des paillettes qui se sont accrochées à toi.

Tu tournes la tête vers la porte quand elle arrive pour te demander l'autorisation de rejoindre la cabine de douche. Bien sûr. T'as pas b'soin de me demander ... Que tu lui fais tout de même remarquer, attendri malgré tout. Quand bien même tu ne comprends pas tout à fait la gêne qui est la tienne. Tu l'acceptes, bien sûr. Mais tu ne la comprends pas. Elle qui a toujours l'air si sûre d'elle quand elle pose devant ton appareil. Si confiance, si séductrice, si joueuse. Elle se fait de nouveau gamine innocente et hésitante en cet instant. Sans doute gênée par vos derniers échanges. T'espères qu'elle ne regrette pas. C'est ta seule crainte alors que tu la regardes qui entre enfin dans la petite pièce. T'as pas le temps de lui répondre quand elle te demande de l'aide, qu'elle revient sur ses propres paroles pour les annuler. Tu comprends de moins en moins. Les sourcils froncés, tu lui offres un regard dubitatif durant quelques longues secondes. Silencieux. Avant de t'approcher de la baignoire. Fais pas ça Briannah ... Que tu lui souffles avec douceur, tes doigts attrapant sa taille fine pour la faire pivoter et l'inciter à te faire face.

Ne t'éloigne pas de cette façon ... Que tu demandes avec douceur. Presque à la supplier. Parce que tu n'as vraiment aucune envie de la voir te fuir après tout ça. Tes doigts se faufilent plus haut pour aller caresser une nouvelle fois son visage. T'as besoin de récupérer son regard et toute son attention. Je suis désolé si on est allés trop loin. Je regrette pas du tout mais si tu veux que je te promette de faire en sorte que ça ne se reproduise pas, je peux ... Parce que tu tiens trop à la voir revenir encore et encore dans ton studio. Et dans d'autres lieux où tu la photographies. Tu ne supporterais pas qu'elle te fuit parce que vous vous êtes emballés. Allez tourne toi, je vais t'aider. T'attends pas vraiment qu'elle le fasse en vérité. Tes mains sur sa taille s'en occupent, encore une fois. Pour l'inciter à t'offrir son dos. Ses fesses surtout, qui sont pleines de paillettes. T'essaies de te faire moins caressant dans tes gestes. T'as pas l'intention de relancer l'incendie. Tu doutes que ce soit le bon moment pour ça. Tu frottes avec plus d'énergie du coup. Le but étant bien d'effacer toute trace de paillettes sur sa peau délicate. Qui rougit déjà alors que t'y vas aussi fort que tu l'as été avec ta propre peau. T'y tiens, à ce qu'il n'y ait pas une seule paillette qui tombe dans ta voiture. Tu me dis si je te fais mal. J'ai l'impression d'être une brute. Que tu marmonnes, un peu désolé.

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Tu te forces à t'éloigner d'elle aussi rapidement que possible, pour t'éviter de craquer une nouvelle fois. T'as bien pigé qu'elle ne souhaitait pas aller plus loin. Et tu n'as évidemment aucun droit d'insister. Ton but n'est absolument pas de la mettre mal à l'aise ou, pire, de la traumatiser. Tu ne veux pas qu'elle cesse de venir prendre la pose devant ton objectif. Et tu sais que c'est un risque réel. Sans parler du fait que t'ais trop de respect envers les femmes pour commettre un acte de ce genre. Un acte absolument impardonnable. Tu ne veux pas jouer avec le feu Nicholas. Surtout pas avec elle. Tu t'es bien trop attaché à sa petite personne. Tu veux qu'elle soit à l'aise en ta compagnie. Qu'elle soit bien quand elle te rejoint dans ton studio. Qu'elle continue même à venir à l'improviste juste pour savoir comment tu vas et comment se déroule ta journée de boulot. Sa présence est toujours source de beaucoup de plaisir pour toi. Même si tu ne penses pas le lui avoir déjà dit. La seule chose qui importe vraiment dans tout ça, c'est qu'elle ait toujours envie de revenir dans tous les cas. T'es déjà un peu rassuré par sa présence quand elle te rejoint dans la salle de bain. Tu prends sur toi pour ne pas zieuter dans sa direction cependant. Pour éviter de la mettre mal à l'aise. Mais c'est elle qui vient te demander de l'aide. Avant de se rétracter. Trop vite pour que tu ne saisisses pas la gêne qui est la sienne.

Et ça te tue Nicholas. T'as beau te dire que c'est elle qui a initié ce baiser et que tu n'y peux rien, tu trouves un tas de raison de t'en vouloir à toi même. Elle est vierge Briannah. Elle ignorait sans doute que les sens allaient autant s'enflammer. Là où toi tu ne pouvais que t'y attendre. Surtout en connaissant la puissance du désir qu'elle suscite chez toi depuis un an et demi. Tu t'en veux mais tu ne sais pas encore comment l'exprimer. T'as envie de lui demander si elle compte revenir après tout ça, mais tu ne le fais pas non plus. Tu te contentes de frotter ses fesses en tâchant de ne pas trop y penser. Faire abstraction de la douceur de sa peau sous ta paume. De mettre de côté l'envie que t'as de la tripoter à nouveau. De la tripoter constamment. Elle te flingue et elle semble en être totalement inconsciente. Parce qu'elle est innocente par bien des aspects Briannah. Tu tâcheras de t'en souvenir à l'avenir. Quand il te prendra l'envie de répondre à ses baisers autant de fougue et d'ardeur. Plutôt que de calmer le jeu pour lui rappeler que non, elle n'est pas du tout prête pour tout ça. Malgré ce que semble lui dire son corps. Concentré sur ta tâche, et au vue de la position, tu ne peux croiser son regard quand elle te répond. Tu devines un trouble certain dans sa voix. Mais tu prends sur toi. Tu dois la laisser tranquille.

T'es pas certain de saisir ce qu'elle entend par les l'alignement des astres. T'oses pas l'interroger. T'as pas envie de tout foutre en l'air une bonne fois pour toutes, parce que tu poses trop de questions, parce que t'es maladroit avec elle, parce que tu fonces sans réfléchir quand il s'agit d'elle. Il suffit de voir avec quelle intensité et à quelle vitesse tu lui as rendu chacun de ses baisers et chacune de ses caresses. T'en es encore troublé. A te demander pourquoi ton corps réagit aussi fort au sien. Tes doigts cessent tout de même leur course et restent immobiles sur sa peau quand elle mentionne ta fiancée. Ce n'est pas la première fois qu'elle te rappelle que t'es engagé et que c'est un problème pour elle. Mais les autres fois ne semblaient pas aussi importantes que celle ci. Sans doute parce que tu réalises que t'es peut-être en train de passer à côté de quelque chose / quelqu'un. Tout ça pour une relation qui ne te mènera nulle part qui plus est. Parce que t'es plus amoureux depuis longtemps. Parce que, le temps passant, tu parviens de mois en moins à jouer la comédie de l'amoureux transis. Ce qui ne vous empêche pas de continuer vos sorties publiques ensemble, en tant que couple. T'assistes à ses défilés, elle est là pour tes expo. A tous les coups, ça va dans les deux sens. Parce que vous êtes un couple, même si tu n'as que trop tendance à l'oublier.

Tu plonges ton regard dans le sien quand elle reprend la parole en te faisant face, juste avant de se coller à toi. Tes mains se logent sur sa chute de reins. Debout dans la baignoire, elle fait la même taille que toi. Tu fermes les yeux pour venir frotter ta joue contre la sienne, à la peau douce et délicate. Laisse moi t'offrir ça alors. Que tu souffles avec tendresse. Gardant tes mains encore bien sage sur sa peau pour qu'elle ne se sente pas obligée d'accepter. Tu doutes qu'elle accepte alors que t'es incapable de lui promettre de laisser tomber ta fiancée. Tu le feras pourtant. Tu manques juste un peu de courage sans doute. Mais tu sais que ça arrivera. T'es pas heureux dans cette relation. Si c'était le cas, tu n'aurais pas regretté ta demande en mariage aussitôt que tu l'as faite. Et tu n'aurais pas tout fait pour l'oublier en te perdant dans d'autres bras que ceux de ta fiancée. Mais j'tiens vraiment à toi Briannah. Je veux pas tout gâcher pour ce désir, aussi puissant soit-il. T'as pas envie qu'elle s'enfuit parce qu'elle regrettera. T'as pas envie qu'elle t'en veuille. T'as surtout pas envie qu'elle s'en veuille elle même ou se dégoûte carrément parce qu'elle aura participé à tes infidélités. Je vais commencer par te ramener sagement chez toi, d'accord ?