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 end game (narek)

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Brandy Hartwell;

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Brandy Hartwell



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elle offre son corps sans réserve, elle s'amourache et se détache à la vitesse de l'éclair. perpétuellement en quête de cette drogue naturelle.
elle donne le change en tant qu'étudiante en fac de psycho'. mais la vérité, c'est que ça fait trois mois qu'elle n'y a pas mis les pieds.
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Message Sujet: end game (narek)   end game (narek) Empty Lun 26 Aoû - 12:46

j u n e  2 0 1 4
des semaines que ça durait. comme un vieux tourne-disque rejouerait en boucle une mélodie usée par le temps. un refrain monotone et pourtant entêtant. des messages texte, des appels à répétition, auxquels il n'a pas accordé la moindre attention. ou alors c'est ce qu'il a tenté de faire croire. se contentant de vulgaires preuves de lecture encore plus irritantes. il a perdu la face karis, quand il a préféré se retrancher derrière un écran plutôt que de l'affronter. t'en veux pas de ses foutues raisons. les tiennes avaient suffit, limpides dès la première seconde. tu ne ferais pas une bonne mère, tout juste douée à sniffer n'importe quelle merde qu'on te mettrait sous le nez. il n'a rien dit, n'a pas réagi, n'est pas parti, t'a même accompagné. pour aujourd'hui te jeter, t'ignorer, te filtrer. une sainte horreur d'être laissée pour compte, elle fulmine brandy. sent la rage s'accaparer chaque centimètre carré de tissu caché sous la peau. la patience s'effrite, bien trop soumise à ses mouvements d'humeur. la demie-mesure dont elle ne sait pas se contenter. poudre blanche à laquelle elle s'intoxique, avec pourtant la sensation de se purifier. par chance, le plus vieux hartwell n'était pas au rez-de-chaussé. rien de tel que d'éviter les longs discours de moralisation qu'elle ne pouvait plus éviter en présence de tout membre de la famille. si un claquement de doigts pouvait suffire à la faire disparaître parfois, elle en userait et en abuserait. elle a rien de recommandable brandy, loin d'être un modèle de vertu, encore moins un modèle à suivre. pourvu que ses plus jeunes soeurs ne la prennent pas pour exemple, qu'ils devaient prier tous les saints, sans discontinuer. eux, ses géniteurs. les plus désolés de voir l'état de leur gamine. épave avant l'heure. la vingtaine à peine entamée, et déjà complètement bousillée. comme si elle avait vécu mille vies en même pas le quart d'une seule. déphasée jusque dans sa perception du monde.
c'est pas grave. c'est ce qu'elle se répète inlassablement. ce soir, elle se tire. ce soir, elle va reprendre ce qu'elle sait faire de mieux. là où elle s'était arrêtée la fois précédente, et la fois d'avant. pour se sentir exister, l'espace d'une nuit édulcorée. joueuse invétérée, âme déconnectée. tu manquerais presque à toutes les fêtes où tu n'es pas. souvent, ton eden à ton bras. aujourd'hui, seule comme un rat. ça ne t'arrêtera pas, parce que dans ces moments-là, t'es la pote de tout le monde. le palpitant au bord de l'implosion, le bide tendu qui croit encore deviner des sursauts jamais sentis, les yeux brillants et les veines gonflées, elle efface la porte avec l'aisance de celles qui se croient partout chez elles. la langue asséchée réclame déjà un verre sur lequel elle mettra la main en chemin. fendant la foule amassée, c'est finalement ce liquide étourdissant qu'elle s'en va chercher. parce qu'elle ne l'est jamais assez, surtout dans ce genre de soirées. et là, sa vision semble lui jouer des tours. hallucination qui allume la mèche. le radar logé à l'intérieur s'emballe, tapant le rythme de plus en plus rapidement. son sang ne fait qu'un tour et lui monte à la tête. conversation bien animée, entouré de mecs et de meufs. peu importe, elle n'a pas fait gaffe, ça s'est passé trop vite. instantanément, le goût amer s'invite sur les papilles. la raison envolée, elle ne rêvait que d'aller planter ses crocs dans sa jugulaire pour lui faire passer l'envie de la reléguer au rang d'étrangère. les ongles aiguisés, c'est de sa main fragile qu'elle vient empoigner son cou avant de susurrer à son oreille, comme elle distillerait son venin pernicieux. me rappeler, c'était pas en option. t'es vraiment le roi des enfoirés. elle relâche sa prise, prête à battre en retraite. le dégoût qu'elle ressent à son égard est sans limite dans l'instant. lui, dont la vie semble continuer. elle refuse cependant de s'écrier ici, elle n'est pas venue faire son show devant un parterre d'invités. elle est venue pour oublier, parce que rien n'est jamais bon à garder. oublier ce truc qui avait rendu orphelines ses entrailles aussi vite qu'il les avait investies. et maintenant surtout, oublier son existence même. à lui. la principale cause de son enfer perpétuel.

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Message Sujet: Re: end game (narek)   end game (narek) Empty Mar 27 Aoû - 2:12

Musique entêtante, chaleur étouffante qui donne le sentiment de se trouver au beau milieu d'une étuve, il en vient même à se demander pourquoi la sueur ne perle pas sur son front. Casquette vissée sur le crâne et sa chevelure brune qui s'en échappe empêchent peut-être ces gouttelettes salées de parcourir les traits fins de son visage. Il ne sait plus pourquoi il est venu, qu'est-ce qui l'a mené jusqu'ici parce que Narek s'estimait déjà trop vieux à l'époque pour se rendre dans ce genre de soirée, il serait bien surpris de constater qu'à presque trente ans, il continuera de faire la fête comme un adolescent. Une nymphe, un ami ? Est-ce qu'on l'accompagnait ou bien était-il venu rejoindre une vague connaissance ? L'alcool parcourait ses veines vivement et la chaleur ne cessait de grimper, il riait. Ce soir, tout ce qui appartenait au passé ne le torturerait pas, son père quand à lui ne mettrait fin à ses jours que d'ici quelques mois et sa mère s'en irait croupir en cellule capitonnée l'année suivante. Les basses de la musique qui se jouait raisonnaient dans sa cage thoracique alors que dans chacune de ses mains se trouvait un verre emplis d'alcool et un pétard, chose qu'il portait régulièrement à ses lèvres dès que la parole revenait à un nouvel interlocuteur, là encore, de cette conversation il ne retiendrait rien et savait pertinemment que d'ici 5 minutes il aurait oublié de quoi il était question. Pour sur, il s'amusait et ceux qui l'entouraient - pour certains - ne manquaient pas d'humour, de ce qu'il parvenait à entendre, pour le reste, il souriait poliment. Ce sourire stupide que la beuh colle sur les lèvres, ce rictus à demi satisfait, la complaisance à l'état pur. Nique sa mère. se répétait l'arménien sans cesse. Ce soir c'est bat-les-couilles. un je m'en foutisme flagrant au point de déposer son gobelet à demi vide sur le bras d'un fauteuil à proximité. Seulement après quelques secondes, alors que le grand brun tendait l'oreille un contact inattendu lui arracha un frisson qui parcouru sa colonne toute entière alors qu'une voix féminine se glissait jusque son tympan. Il décrochait de son débat le garagiste, reportant son peu d'attention sur les dires de la jeune femme. Narek se redressait alors lentement, les sourcils froncés au dessus de ses prunelles noires, pupilles dilatées au point de ne presque plus laisser entrevoir la couleur de ses iris brunes. Son joint s'en vient retrouver ses lèvres alors que sa main libre s'empare du poignet fugitif et inconnu, c'est qu'avec tout ce vacarme ambiant il n'a pu identifier la voix de l'intéressée, le truc c'est que son cerveau s'était mis à fumer et ces paroles auraient presque trempé de sueur le visage du bellâtre, mais il avait beau chercher : il n'avait à ce jour, personne à appeler. Quand finalement il croise son regard, c'est la stupéfaction. Qui c'est cette fille ? "J'm'en s'rais souvenu !" qu'il rétorque alors qu'un sourire s'esquisse et étire la commissure droite de sa bouche. Pour autant, bien qu'il réalise qu'il ne connait cette jeune femme ni d'Adam, ni d'Eve, Rek ne la relâche pas et se perd à la contempler. Le foyer de son joint encore rougeoyant et fumant. "T'as d'drôles de manières d'aborder les gens - On s'connait ?" qu'il demande en se penchant légèrement sur elle comme pour mieux observer les traits de son visage en profitant même pour l’entraîner légèrement à l'écart de la meute, l'amas d'âmes éméchées. Pour sur que s'il avait fait la connaissance d'une si jolie gamine, l'arménien s'en serait rappelé.

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Message Sujet: Re: end game (narek)   end game (narek) Empty Mar 27 Aoû - 12:14

la nuit aurait dû être belle. lui permettre de mettre un voile sur tous les mauvais éclats dont son existence était éclaboussée. ces derniers jours, ces dernières semaines, ces derniers mois, sans doute même ces dernières années. comme un manège incessant duquel elle ne se lassait jamais. à croire que t'étais devenue sa victime favorite brandy. la gamine suffisamment perturbée pour se dresser face à tous les obstacles avec le même aplomb. et tant pis, si tu devais tomber. peut-être bien que t'arriverais encore à t'en relever. elle semblait croire en toi ta vie, en te poussant toujours plus loin, au bord du ravin. et ce soir-là, elle avait abattu ses meilleures cartes, pour une partie des plus magistrales, qu'elle n'était pas prête d'oublier. le jeu était d'or, le protagoniste, au milieu de la salle, idéal. et elle sentait déjà grimper en elle l'appât de la victoire brandy. impensable même de le laisser s'en tirer à si bon compte alors que le destin semblait lui tendre une perche. plus maîtresse d'un seul de ses gestes, c'est à l'intérieur que tout se met en route. que ça conditionne son corps et son esprit, dans un seul mouvement. il apparaissait là, tel un roi sur son trône, entouré de nombreux sujets. et c'est avec un plaisir des plus mesquins qu'elle se chargerait de le faire redescendre de son piédestal. le verre dans lequel elle devait se noyer, bien vite relégué au second plan, c'est toute son attention qu'elle lui octroie. se fichant pas mal des manières employées, c'est d'une pression dans la nuque qu'elle annonce sa présence. d'une voix chuchotante, ne souffrant pourtant aucune faiblesse, qu'elle attaque. toute griffe dehors, tel un félin qu'on aurait mis en rogne. elle aurait pu se montrer patiente, là elle est à bout de forces. fortement encouragée par le poison qui n'est jamais autant à sa place que dans ses veines. à peine insistante, elle opère déjà un demi-tour après avoir fait sensation. vivement coupée dans son élan, c'est son poignet qu'on rattrape au vol. et le type qui fait volte-face dans le même temps. c'est seulement là que ça la frappe, là que ses sourcils se froncent presque malgré elle. j'm'en s'rais souvenu ! elle ne relève même pas, trop occupée à essayer de comprendre ce qui avait pu faire tourner l'histoire au vinaigre. le ridicule de la scène est affligeant, ça ne la touche pas pour autant. elle est bien loin de tout ça. c'est d'abord son regard qui la percute, le même rideau sombre qu'elle avait vu tant de fois se perdre sur elle. ne mouftant toujours pas, elle poursuit l'inspection en règle. la casquette n'avait pas jouée en sa faveur, la dégaine non plus. y'a des similitudes impossibles à nier. pourtant, quand elle voit son visage, c'est presque flagrant. c'est pas lui qu'elle cherchait à faire réagir, ce mec dont elle ne savait rien. il semble s'amuser de la situation plutôt que de s'en offenser. t'as d'drôles de manières d'aborder les gens - on s'connait ? toujours prisonnière de l'emprise sur son poignet qu'il refuse de dégager, elle se retrouve entraînée à quelques mètres. impensable, maintenant qu'elle savait qui il était. ou plutôt qui il n'était pas. c'est seulement à cet instant qu'elle se déride, quelques secondes. lâche-moi putain ! n'ayant jamais laissé à personne le moindre ascendant sur elle, il comprendra bien vite qu'il ne sera pas le premier. quand elle retrouve enfin le contrôle sur elle-même, elle reprend. j'suis une femme pleine de surprises. c'est rarement dans les codes qu'elle puise ses réactions. trop en marge du reste du monde, c'est au milieu des flammes qu'elle se sent toujours plus sereine. les mouvements aussi fous qu'elle-même. la tête qui se secoue finalement négativement. on s'connaît pas. je t'ai pris pour un autre. mon mec, mon ex, j'sais plus trop comment l'appeler. pas une excuse ne filtre d'entre ses lèvres. parce qu'elle n'est pas comme ça. elle ne demande pas pardon. que ce soit pour sa spontanéité ou son impulsivité. t'as presque de la chance, t'aurais passé un sale quart d'heure. la crise de folie s'apaise, quand y'a le sourire amusé qui s'invite là où elle croise son regard.

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Message Sujet: Re: end game (narek)   end game (narek) Empty Mer 28 Aoû - 2:34

Elle ne se démonte pas, pire, elle aboie et pour réponse, Narek lui rend sa liberté sans cacher l'intérêt qu'il lui porte soudainement. Des furies, l'arménien en avait vu passer sans jamais s'y attacher, à croire que les femmes de caractère - pour ne pas dire les chieuses - se trouvait irrémédiablement attirées vers lui. Il ignorait à l'époque les tenants et les aboutissants de l'histoire tumultueuse à laquelle il allait participer. Aimer une femme, cela lui était arrivé certainement, mais pas assez pour que cela lui laisse des traces indélébiles, pas suffisamment au point d'en être réduit à menacer à l'aide de paroles cinglantes une quelconque personne. Pour dire vrai, le grand brun se trouve quelque peu dérouté par le comportement de la belle, tenté un instant de croire qu'elle joue de son charme pour faire passer ses aboiements pour des murmures paisibles. Quelle drôle de plante que celle qui lui faisait face. Il hoche lentement la tête le garagiste, sans se détacher de ce rictus satisfait qui déforme ses lèvres généreuses derrières lesquelles se cachent deux belles rangées de dents parfaitement alignées. Voilà le moment de se justifier. Une méprise, il l'aurait parié, pourtant cela ne lui arrivait pas régulièrement de se faire assaillir par une jeune femme en colère. Si, en fait, c'était déjà arrivé, mais il la connaissait l'intéressée... Il fronce légèrement les sourcils comme pour chasser ces réflexions qui commencent à embrumer son esprit déjà mis à mal par ce qu'il avait consommé depuis le début de la soirée. Confondu avec un salaud littéralement, mais pas d'excuses à l'horizon ce qui étires d'avantage les lippes de l'arménien. Habon. "Donc en quelques sortes, j'peux m'estimer heureux." agréer le gaillard en hochant positivement le menton, l'air faussement pensif, il ne cache pas la moquerie qui habille ses mots. Elle se détend, c'est déjà ça, Rek n'avait pas envie de rentrer chez lui avec un œil au beurre noir et des griffures sur les bras, non, pas ce soir. Ses lèvres il les mords, fait disparaître ses babines derrière une belle rangée de dents blanches en appuyant son avant bras contre un mur adjacent. La pierre de son briquet roule sous son pouce alors que la flamme qui s'en échappe vient lécher le bout de son joint. "J'dois tout d'même admettre que je serais curieux de voir ce dont tu es capable..." ses iris brunes se perdent sur la jeune guerrière qui lui fait face, le garagiste peut bien lui accorder qu'elle ne manque pas de courage, ou serait-ce du culot ? Peut-être un petit peu des deux. Une bonne inhalation de THC qui finit par s'échapper de ses narines et son regard reste plaqué sur la jeune femme frêle plantée devant lui. "Et la catcheuse elle a un prénom ?" il se moque, ne la prend pas au sérieux. C'est qu'il en a connu des tigresses, pour être resté en contact avec l'une des pires que la terre ait été foutue de porter et à vrai dire, les autres à côté de cette tornade rousse ont toutes l'air de véritable petits agneaux blancs.

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Message Sujet: Re: end game (narek)   end game (narek) Empty Jeu 29 Aoû - 0:31

la musique en guise de fond sonore, elle y devient presque sourde brandy. et le fauve s'adoucit finalement, en prenant la mesure de ses excès. de ses coups d'éclat totalement inappropriés, face à un inconnu qui n'avait rien demandé. un étranger qu'elle avait bien trop l'impression de connaître pourtant. c'est sûrement ce qui la déstabilise autant d'ailleurs. pas habituée à perdre la face de cette façon, elle se raccroche aux branches. à sa manière, elle montre les crocs. parce qu'elle ne faiblira pas, elle sait toujours où elle va. ravalant l'acidité qu'elle avait déjà laissé glisser sur sa langue, prête au combat, elle repose les armes. presque déçue de ne pas pouvoir se délester une bonne fois pour toute de ce qui pesait trop lourd sur ses épaules. tant pis, elle traînera ses peines et ses blessures un peu plus loin. et elle montrera patte de velours pour lui faire oublier l'hystérie passagère dont il s'était révélé victime. tu mets d'abord des mots sur les raisons de ton affront. tu lui apprends qu'il n'avait eu que le malheur d'avoir l'allure de celui qui te faisait monter dans les tours. et dans l'histoire, tu t'en sors pas trop mal quand il ne riposte pas. il en sourit même et tu comprends que t'es peut-être tombé sur la bonne personne. donc en quelques sortes, j'peux m'estimer heureux. il lui arrache un rire, avant un haussement d'épaules. tout dépend de ce qu'il attendait d'elle. j'suis sûrement pas la première, il faisait noir. tu minaudes. là, tu te cherchais des excuses. t'essayais de faire passer tes erreurs. celles qu'il semblait pourtant déjà avoir gommé. souvent, elle peut paraître sauvage brandy, pas au point de s'en prendre à quelqu'un qui ne la connaissait pas. retrouvant sa quiétude habituelle, quand les enjeux ne sont plus aussi déterminants, elle l'observe. en silence. lui et son sourire, lui et son briquet, lui et son joint. ce dernier dont elle osait à peine rêver depuis de nombreuses minutes. j'dois tout d'même admettre que je serais curieux de voir ce dont tu es capable... de beaucoup de choses, pour ne pas dire tout, qu'elle se retient de lâcher. l'étincelle dans le regard qui en dit déjà long. à la place, c'est un sourire qu'elle esquisse. et c'est quand il relâche finalement son bâton d'herbe, qu'elle s'en empare. de choper ça par exemple. elle échappe en tirant dessus à son tour. incapable de résister à la fumée enchanteresse. la seule possédant le pouvoir de lui faire entrevoir un semblant de couleurs. deux taffes plus tard, elle lui rend son bien. parce qu'elle n'est pas chienne pour un sou, elle avait simplement besoin de se détendre suite aux évènements de la nuit. et la catcheuse elle a un prénom ? celle-là, elle ne l'avait pas volé. c'était de bonne guerre. et par chance, la susceptibilité ne faisait pas partie de ses nombreux défauts. tu m'payes combien pour le savoir ? la malice suintant des lippes, elle n'a pas su résister. se demandant si ça en valait réellement la peine. brandy. à croire qu'elle penche finalement pour la positive quand elle dévoile son prénom. prenant appui, de son dos, contre le mur adjacent, elle se cherche une contenance la gamine. peut-être pas si à l'aise qu'elle voulait le faire croire, malgré les grands airs qu'elle se composait. la joueuse en elle, que jamais rien n'arrête, a trouvé un adversaire à sa taille. parce qu'il porte sur lui la réminiscence d'une période pas si lointaine, lui ayant laissé des bleus à l'âme. c'est sûrement pas l'idée du siècle de rester là. sans doute qu'elle devrait même tout écourter, l'échange comme la soirée. pour se protéger. pourtant, elle est incapable de bouger un cil. doutant du fait même que ce soit pour les bonnes raisons. tentative de reprendre le contrôle quand elle rajoute. t'as gagné le droit de m'offrir un verre. ne serait-ce que pour me remercier de t'avoir sauvé. de cet aplomb qu'elle se fabrique avec minutie et qui n'aura de cesse de grandir avec l'âge, elle ne le quitte pas des yeux. l'instant de flottement presque oublié, elle se préfère conquérante brandy. ose me dire que tu t'éclatais. non, elle n'y croirait pas.

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Message Sujet: Re: end game (narek)   end game (narek) Empty Mer 4 Sep - 1:41

ses paupières papillonnent et il reste silencieux alors qu'avec attention a observé l'affreuse qui se permit de s'emparer de son bâton cancérigène et d'en prendre quelques bouffées avant de rendre à l'arménien sa cigarette améliorée pour finir par lui donner son prénom. Quelques minutes de plus s'écoulaient et l'intéressé aurait oublié sa question, l'esprit embrumé, le cerveau attaqué par l'alcool qu'il a ingéré tout au long de la soirée. Curieux être lunaire et sombre dont émane de sa personne quelque chose d'étrangement intriguant et attirant. A cette époque-là, Narek n'était pas difficile et avait même tendance à taper dans tout ce qui bougeait sans trop se montrer regardant, c'est d'ailleurs peu de temps après avoir croisé la route de LA Hartwell qu'il cessa de se vanter de ses conquête, comme-ci cela avait été un déclic, un genre de coup de pied au cul qui le fit réaliser que son comportement s'avérait être pire que puéril et infantile. Une illumination. Si la belle l'entendait tenir ce genre de discours elle se ferait une joie de lui rebattre les oreilles à ce sujet, voilà pourquoi Narek ne lui en a jamais touché un mot. "Sauvé ?" qu'il répète sans dissimuler son amusement, surpris par le manque flagrant de politesse de Brandy qui ne prend même pas la peine de lui retourner la question afin de mettre enfin un prénom sur son visage. Les yeux plissés, saisis par la stupeur il n'en ajoute pas plus jusqu'à ce que de ses lèvres s'échappent de nouveau quelques mots mit bout à bout que Narek peine à comprendre, la faute au volume excessif de la musique et du brouhaha provoqué par les invités de cette soirée. Il fait pivoter son visage, jusqu'au dessus de son épaule, le pouce de la main dans laquelle est retenu son bédo, passe sur ses lèvres alors qu'une esquisse de sourire s'y dessine. "C'est pas mes potes..." lâche l'arménien en riant à demi, il jette même un rapide coup d’œil aux personnes avec qui il discutait jusqu'à que la furie ne vienne attirer son attention. "J'avoue, c'était pas la discussion d'ma vie, mais on est pas v'nus là pour trouver un remède contre l'cancer." admit Narek en se détournant de sa nouvelle amie, il tend le bras en direction de son gobelet, qu'il avait négligemment laissé trainer sur le bras du canapé et s'en vient le foutre, littéralement, dans les mains de la duchesse. Ouais, c'était ça. Une princesse descendu de sa tour d'argent, c'était à cela qu'elle lui faisait penser, pourquoi ? Il n'en n'avait pas la moindre foutue idée. "Voilà ton verre, Brandy." clin d’œil. "J'ai droit à quoi, moi ? Nan, parce que ton godet, tu l'as eu. Et moi alors ? Le prétexte du pseudo sauvetage fonctionne pas, tu m'as pas sauvé." même s'il ne se trouvait pas malheureux en sa compagnie qu'il ne jugerait pas de charmante, mais au moins, elle était plus distrayante et amusante que celle du groupe d'individus avec lesquels il échangeait avant qu'elle ne lui tombe dessus.

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Message Sujet: Re: end game (narek)   end game (narek) Empty Mer 4 Sep - 17:03

pas un mot qu'il n'échappe, quand il la laisse prendre possession de son bien sans ciller. et elle s'en délecte brandy, s'y love comme à l'abri de toute contrariété. absorbant le médicament à tous ses maux, ceux du corps et de l'âme. la cage dorée et empoisonnée. paraît que la vie n'est qu'une chienne. elle a foutu en l'air ta sainteté d'esprit, le truc que tu portais en toi il n'y a encore pas si longtemps, sans oublier d'éclabousser ton palpitant. tu le sais que c'était la meilleure solution pour vous trois, pourtant ça te retourne à chaque fois que t'y penses. peut-être qu'au fond, c'était simplement la meilleure solution pour toi. monstre d'égoïsme. qui ne sait pas faire autrement que se contenter d'se faire briller elle-même, quand elle pourrait faire briller les autres. trop souvent reléguée à l'arrière-plan d'une vie gâchée avant l'heure, elle s'est escrimée à faire ce qu'il fallait pour exister par elle-même. elle a raté le coche à tous les coups, a glissé sur toutes les pentes, a ripé sur chaque obstacle pour se rattraper à toutes les épines. et elle est devenue quelqu'un. loin du portrait idéal que les hartwell avait longtemps dressé d'elle. les déconvenues ont construit la version actuelle et quelque peu ratée de la gosse. les hommes ne naissent pas tous égaux en droit, elle en était la personnification même. quand tout lui file entre les doigts, elle préfère se raccrocher à ce qu'elle sait. à l'herbe enchantée qui était sa seule constante dans la vie. son rempart face à l'adversité. le courage et l'aplomb en bâtonnet. c'est sur l'entourage du type qu'elle lâche son venin, des êtres qui n'avaient pas su se montrer suffisamment attrayants. pas assez pour qu'il ait envie de rester. parce qu'elle leur a ravi la place sans faire le moindre effort, alors même qu'elle y était allé trop fort. il avait sans doute besoin de plus d'éclats, d'une soirée qui claque, au lieu de vulgaires discussions de comptoir. sauvé ? elle a au moins le mérite de le faire sourire, un peu rire. peut-être qu'elle vise juste dans ses propos, qu'elle met le doigt sur des vérités qu'il n'avait même pas pris le temps d'envisager. c'est pas mes potes... tu l'aurais parié sans trop y réfléchir. et tu te serais pas trompé tellement c'était flagrant. le visage et les traits qui s'étirent, qui disent combien elle est fière de son analyse. j'avoue, c'était pas la discussion d'ma vie, mais on est pas v'nus là pour trouver un remède contre l'cancer. haussement d'épaules. ce serait pourtant pas inutile à certaines personnes. elle pose ça là, avec le plus grand sérieux du monde. c'est évidemment à toi que tu penses. parce que t'es pas conne au point de t'imaginer que ta façon de vivre fera de toi une femme âgée vieillissante et en pleine santé. c'est lui que tu pointes du doigt aussi. tant t'as le sentiment qu'il n'est pas non plus étranger à toutes ces pratiques de dégénérés. sûrement pour ça qu'ils se sont trouvés, au milieu d'un tas d'autres choses. t'es venu pour quoi alors ? elle approche pour murmurer à son oreille, avant de reprendre ses positions. la musique tapante ne leur facilite pas la vie, le cocktail de substances ingérées non plus. sans se départir du naturel qu'elle conservait à réclamer tout et n'importe quoi, à n'importe qui. elle se fait offrir un verre, estimant qu'il le lui devait. quand elle n'avait sûrement rien fait de plus que bousculer tous ses plans et mettre à mal la fête qu'il imaginait des plus sereines. c'est son propre verre qu'il lui refourgue, sans s'en offusquer plus que cela. sa réaction aurait pu être mémorable. sauf que dans des moments comme celui-là, elle se fiche pas mal de ce qu'elle avale, et d'où ça vient. victime si facile à duper au milieu d'un parterre d'âme éméchées. voilà ton verre, brandy. il insiste sur son prénom, ça la fait rire. et j'suis censée t'appeler comment ? l'homme au gobelet ? tu veux bien l'appeler karis, pour autant t'es pas sûre qu'il va aimer. et peut-être que toi non plus t'aimeras pas suffisamment. du moins pas si tu veux garder ton calme assez longtemps pour conclure un échange civilisé avec lui. les pulsions de la lionne en rogne, t'as assez donné. j'ai droit à quoi, moi ? nan, parce que ton godet, tu l'as eu. et moi alors ? le prétexte du pseudo sauvetage fonctionne pas, tu m'as pas sauvé. fascinée devant cette manière qu'il avait d'essayer de reprendre le contrôle de la situation. celui qu'il n'avait pas réellement perdu depuis les quelques minutes qui les séparaient de leur rencontre. il n'a pas encore toutes les cartes en main pour mesurer les atouts qu'il possédait. quand elle voyait déjà se dessiner l'issue finale. un froncement de sourcil qu'elle ne tente pas de masquer précède ses paroles. j'ai pas grand chose à offrir. la vérité dans son plus simple appareil. pourtant, la joueuse en elle ne reculait pas devant beaucoup de défis. dis toujours, on pourra sûrement s'arranger. les derniers mots qu'elle noie dans son verre, sans le quitter des yeux. pour ne pas manquer la moindre étincelle qu'elle pourrait encore y déceler. pour garder la main sur une situation qui ondulait au rythme de la courbe de ses sentiments.

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Message Sujet: Re: end game (narek)   end game (narek) Empty Sam 7 Sep - 23:54

Elle l'amuse et c'est plus fort que lui, que tout, ses lippes s'étirent d'avantage et c'est drôle, mais depuis le début de la soirée il se sent à l'aise et ces sourires qui étirent ses lèvres sont sincères. Oui parce qu'il a bien laissé échappé quelques rire de politesse et montré la pointe de ses canines alors qu'un individu racontait quelque chose d'humoristique, mais rien de particulier. Pas d'envie de se décrocher la mâchoire, de grosse barre de rire, rien de plus que de la courtoisie. Puis y'a elle qui déboule dans sa bulle, qui chamboule tout avec son agression verbales et ses propos acérés au point qu'il en arrive à se demander ce qu'il avait bien pu faire à une nana pour qu'elle s'en prenne à lui ainsi. "Moi c'est Narek." articule le garagiste. son prénom tombe, tout se succède à la manière de dominos, ça s'imbrique, c'est fluide et c'est simple, naturel, un putain de malentendu qui aurait pu se solder par une tarte en pleine gueule et le contenu d'un verre jeter en pleine face, mais non. Il la fixe l'arménien, avec cette fois-ci collé sur le visage un petit sourire malicieux, parce qu'il s'apprête à jouer, un peu. "Imagine que j'sois un taré et que dans ce verre y'ait du ghb..." il se penche pour le lui glisser à l'oreille, puis se redresse légèrement, regarde les gens qui les entourent et attend une réaction, mais cet abrutis ne peut s'empêcher de rire bêtement, l'esprit endommagé par la défonce et l'alcool qui lui donne chaud. "Détends-toi, c'est une blague." qu'il articule une première fois, avant de réitérer bêtement en prenant soin de s'approcher de la brune afin qu'elle entende ses paroles, il hoche la tête et se mord les lèvres. Il pourrait regagner sa place, sa position initiale, le problème étant qu'ils leur serait plus facile de communiquer ainsi, en restant à proximité. Penché au dessus de la belle, il l'observe, comme-ci de là où il se trouvait il gagnait un certain recul, une vue d'ensemble, quelque chose de plus global, ce qui n'était pas le cas non. Il n'aspirait à rien de particulier ce soir, sortir, se changer les idées quitte à se mettre une mine et rentrer chez lui en roulant avant de s'écrouler devant la porte de son appartement complètement ivre mort, les clefs dans la serrure et à son réveil une flaque de vomis ornerait le sol. Get Wasted. Là était le but. Il était jeune, insouciant et s'en battait littéralement les couilles de tout et d'tout l'monde. Il lui arrive, encore maintenant de regretter cette époque, cette merveilleuse période de l'insouciance, la naïveté de la jeunesse et l'inexpérience de la vie. Le bout de sa langue glisse le long de sa lèvre supérieure alors qu'il se déloge de là où il se tenait, se permettant au passage de saisir le bras de la jeune et jolie Brandy pour l'entraîner dans son sillage, Rek avance, bouscule un ou deux types en s'excusant d'un mouvement sec de menton et tend son long bras à travers une masse noirâtre de gens qui squattent littéralement le bar pour en tirer une bouteille de vodka. A la vue de cette dernière, il tourne le regard vers sa brune et lui tend le contenant en haussant les épaule, une moue peu convaincue sur son visage encore juvénile. "On va faire avec !" qu'il balance en criant à demi pour se faire entendre en continuant de trimbaler derrière-lui se belle inconnue et finalement, c'est dans la cuisine que tous deux échouent. Petite pièce pourvue d'une porte que l'arménien se permet de fermer derrière-lui. "Parle-moi d'toi, duchesse." qu'il lui lance en faisant claquer le cul de la vodka contre l'îlot central de la kitchenette dans laquelle ils avaient échoués tous les deux. "T'as dis qu'y avait d's'arranger, alors : j'vais poser des questions et si tu r'fuse d'y répondre tu bois cul sec, invers'ment, tu d'mandes et si j'veux pas répondre j'm'en tape un." un deal en bonne et dû forme, cet abrutis souris, confiant et persuadé qu'il s'agit là d'une excellente idée pour faire connaissance, de plus, ici au moins, ils ne seraient aucunement emmerdés par la pollution sonore que provoquait la musique jouée à cet instant "T".  
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elle offre son corps sans réserve, elle s'amourache et se détache à la vitesse de l'éclair. perpétuellement en quête de cette drogue naturelle.
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Message Sujet: Re: end game (narek)   end game (narek) Empty Mer 11 Sep - 2:10

d'abord, elle a éludé. est seulement passé sur l'information qu'elle avait jugé inutile dans l'immédiat. avant de se raviser quand elle avait compris ne pas posséder le moindre détail le concernant. lui savait la nommer, quand elle en était incapable. la vérité, c'est qu'elle se fichait pas mal de son prénom de prime abord. c'est pas ce qui l'intéresse dans les rencontres. préférant de loin apprendre à connaître une personne, plutôt que de simplement l'appeler. ce prénom en main, elle gagnera peut-être d'autant plus de chances de capter son attention. moi c'est narek. tu hoches la tête et tu imprimes dans ta caboche. avec l'art de celle qui avait finalement obtenu le fruit de ses efforts. d'une seconde à l'autre, ta ligne d'horizon mue au gré de la tornade qui t'habite. le léger sourire, presque timide, quand elle l'était bien moins que chaque être peuplant cette planète, s'invite sur ses lèvres. très étrange l'atmosphère qui plane tout autour d'eux. qui les surplombe, les encercle. il n'y avait pas plus de quelques minutes, ce type n'était personne. pas même une vague connaissance, encore moins un nom au milieu d'une foule de visages. alors que désormais, elle avait l'impression de l'avoir côtoyé depuis toujours. l'aisance qu'elle possédait à s'adapter à chaque âme qu'elle croisait n'y était sans doute pas étrangère. ou peut-être qu'il avait été écrit quelque part que leurs routes étaient faites pour s'entrechoquer ou bien s'emmêler. le verre du brun qu'elle réceptionne, qu'elle s'approprie sans la moindre gêne. gérant plutôt pas mal la notion de partage à certains moments. impossible pourtant de manquer l'émotion qui se calque sur ses lippes. pas quand elle ne le quittait pas des yeux, parce qu'on ne courbe jamais l'échine face à l'inconnu. imagine que j'sois un taré et que dans ce verre y'ait du ghb... un bref regard qu'elle jette au contenu. détends-toi, c'est une blague. des minutes qu'il ne lui accorde même pas, pour réagir à l'affront. des minutes qu'elle s'octroiera elle-même, pour se défendre. t'aurais eu de la chance narek, parce que j'suis loin d'être parano et encore moins méfiante. dans ce genre de soirées, elle préfère s'amuser et profiter, plutôt que tenter de deviner les pièges qui jonchaient son chemin. et il envahit son espace vital. leurs voix bien trop couvertes par le son qui emplissait la pièce. tu viens pas pour échanger habituellement. tu bois et tu fumes plus que de raison, ça aide à éloigner les sujets sérieux. ceux qui te débectent parce que t'es définitivement pas ce genre de filles. mais lui, il bouscule tes habitudes, presque autant que tu l'avais déjà fait à son attention. elle ne moufte pas, opère même les mouvements lui permettant de suivre le jeune homme quand il l’entraîne à sa suite. peut-être bien que l'excitation de ce qui l'attend et qu'elle ne sait pas la tient en vie chaque jour que dieu fait. la flamme qui l'anime dans ses prunelles. seuls ceux qui sont fait du même acabit se révèlent pourtant capables de la distinguer. la destination est tracée, les autres écartés de leur trajectoire. c'est sur le bar qu'il jette son dévolu, une bouteille d'elle ne sait pas encore quel liquide ensorcelant qu'il s'approprie. juste de quoi aider à faire planer la nuit. un signe de tête plus ou moins satisfait qu'elle lui accorde quand la vodka se matérialise dans son champ de vision. elle ne se fera pas difficile, pas maintenant. on va faire avec ! d'un mouvement entendu, elle approuve les dires. et elle suit toujours quand la marche reprend. un battant qui s'ouvre sur ce qui ressemble à une cuisine. une pièce qui n'hébergeait personne avant leur arrivée inopinée. tristement désertée, elle ne tarderait pas à devenir l'attraction principale de l'endroit. la poignée est écrasée derrière eux avant qu'il ne rajoute. parle-moi d'toi, duchesse. elle étouffe un rire, à l'entente de l’appellation à mille lieux de ce qu'elle était. tant elle n'en avait ni les pratiques, ni le mode de vie. pourquoi ça t'intéresse ? qu'elle lance d'abord, alors qu'elle déambule entre les murs. entre nous, j'suis loin d'avoir le compte en banque qui va avec le titre. t'as pas un rond brandy. t'as jamais appris que l'argent ne tombait pas du ciel et tu t'emploies si bien à perdre ton temps que tu te plantes sur toute la ligne. toi, t'as que tes yeux doux pour obtenir ce que tu désires. ou alors le porte-feuille d'enzo qui finira bien par découvrir tes petites combines. le contact du verre et de la table qui la fait presque sursauter, ont le mérite de la faire se retourner enfin vers lui. t'as dis qu'y avait d's'arranger, alors : j'vais poser des questions et si tu r'fuse d'y répondre tu bois cul sec, invers'ment, tu d'mandes et si j'veux pas répondre j'm'en tape un. ça la fait sourire. là, tu m'intéresses. elle commence, les pulpeuses étirées par la malice. tu dois juste savoir que j'refuse jamais rien. l'aplomb qu'elle brandit toujours tel un étendard. ou comme une simple barrière aux imprévus qui pourraient la déstabiliser. retranchée derrière l'image qu'elle montrait d'elle, elle parait immédiatement plus forte que fragile. sauf que tu sais rien des sujets qu'il compte aborder. et t'es sûrement pas à l'aise avec tous les pans de ta vie. ni avec les erreurs que tu multipliais et qui ne te valaient que la déception sur les traits de tes proches. peut-être bien qu'il saura appuyer là où ça fait mal. qu'il saura démasquer ta vulnérabilité. celle que tu t'entêtes à cacher par tous les moyens. dans ce cas, j'commence. elle approche, les pupilles animées d'une partie de jeu qui s'annonçait déjà trépidante. tu t'attendais à qui quand j'ai débarqué tout à l'heure ? t'as dû en faire valser des coeurs. il a la dégaine du don juan, de celui qui enchaîne les conquêtes tel un collectionneur. elle avait longtemps pratiqué le type. impossible de la duper sur ce terrain-là. et alors qu'elle attend la réponse qui va suivre, elle en oublie de se méfier de ce qui lui tombera sur le coin du nez. ça faisait partie du jeu. et toi, t'as décidé de foncer. le mur n'étant jamais assez grand pour toutes tes folies.


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Message Sujet: Re: end game (narek)   end game (narek) Empty Sam 14 Sep - 23:43

Pourquoi ça l'intéresse ? excellente question, mais c'est que la brune avait piqué sa curiosité, Brandy dégageait quelques chose d'envoûtant qui échappait à l'arménien. Non, il était incapable de déterminer ce qui l'avait empêché de simplement lui tourner le dos pour continuer à vivre sa soirée de son côté. Le caractère dont elle faisait preuve mettait en éveil tous les sens que ni l'alcool, ni la drogue n'avait réussit à éteindre. La curiosité est un vilain défaut. Pourtant il n'a pas pipé mot, s'est simplement contenté de lui sourire, ses lèvres étaient en pleine action depuis qu'elle avait débarqué comme une tornade et ça ne lui déplaisait pas le moins du monde. "Hé !" s'indigne le brun alors que ses lippes esquissent un sourire amusé, ça oui, il l'est. C'était son jeu, son idée et elle s'en servait pour le retourner contre lui. Stupide petit arménien. C'est de l'anti-jeu ça, déloyal. Narek ne s'en formalise pourtant pas, mais ses yeux traînent sur le gobelet que Brandy tient dans la main, il se tâte à en terminer le contenu cul sec, mais s'il ne fait pas un effort, le jeu pourrait rapidement tourner en rond et ni l'un, ni l'autre n'apprendrait à connaître son prochain. "C'était mon idée." annonce le jeune homme sur un ton réprobateur, pour autant il se montrerait galant. Mais la réponse sonnait prétentieuse sans qu'il ne l'ait encore formulée et pour autant, ça l'emmerdait qu'une parfaite inconnue mignonne puisse lui coller une étiquette de coureur, parce que l'arménien refusait de se voir ainsi. Effet papillon, c'est ça non ? Tu proposes un jeu qui pourrait avoir de grosses conséquences, mais t'es un joueur Narek, puis après tout, qu'est-ce que t'as à perdre ? Remarque aussi flatteuse qu'elle peut-être critique. Faire chavirer des coeurs sous entend que le jeunot a un physique avantageux, mais sous entend également qu'en plus de faire sombrer la gente féminine, il les brise aussi. Putain c'est tellement ça. Il se racle la gorge. "Personne en particulier." admet l'arménien en haussant légèrement les épaules, un sourire coupable arborant ses lèvres. Triste réalité, des jeunes femmes il en fréquentait sans qu'elles ne laissent de traces sur son cœur ou même dans son esprit. De petites passades et une fois lassé, il passait à autre chose. "La dernière fille en date qui pourrait se plaindre de l'oubli d'un coup de téléphone de ma part, c'est ma banquière." pourrait parler de sa mère, mais elle a perdu la tête et se trouve dans un état quasi catatonique ; inutile d'évoquer ce sujet, pas ce soir, pas comme ça. Pas sa mère. "J'ai répondu, tu dois boire." avait-il oublié de preciser ce détail, si l'un des participant répond à la question posé, l'instigateur doit consommer un shot d'alcool. Il hausse les sourcils, alors qu'un air profondément satisfait éclairait son visage. "Attends, j'vais t'aider." qu'il balance en ôtant des mains de la Hartwell son gobelet rouge à demi vide et le boit d'une traite pour y verser un fond de vodka, il le tend à l’intéressée. "Toi, à qui tu t'attendais en me tombant dessus ?" la question est posée d'une voix douce, le plus sérieusement du monde, pas une once de moquerie ou de suffisance dans ses paroles. Tout simplement parce que la manière dont la brune avait tourné sa phrase laissait transparaître que le type envers qui ces pseudo menaces étaient proférées ne méritait pas que l'on se moque. Non. Très certainement qu'il était arrivé à certaines de ses anciennes conquêtes de se fourvoyer sur un individu au cours d'une soirée, individu mépris pour lui. Qui que ce soit, cette personne lui avait fait mal et pas qu'un peu. L'indiscrétion à l'état pur, mais après tout. Personne ne se rendait en soirée sans y laisser quelques plumes.
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