| | |
Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: (la vraie vie) Dim 4 Aoû - 20:27 |
| save the queens ---- / LUZ ALVAREZ
29 ans ---- / ace of diamonds ---- / astrid bergès-frisbey
identité complète - luz alvarez, "luz de mi vida, fuego de mis entrañas". foutaises. luz, c'est la nuit noire et son nom a un goût de poussière et d'abandon. lieu de naissance et origines - née à séville d'un père espagnol et d'une mère italienne. études ou métier - après des études d'art, luz est aujourd'hui une faussaire hors pair connue sous le pseudonyme de lolita, douce ironie. orientation sexuelle - la jeune femme s'intéresse peu aux plaisirs charnels. louve solitaire, elle plante néanmoins parfois ses longues griffes rouges dans la peau d'hommes souvent bien trop vieux pour elle. statut civil - éternellement célibataire. pi, scénario ou prélien - prélien.
traits de caractère / regarde. regarde ses deux grands yeux. regarde comme elle a l'air douce, l'agnelle délicieuse. elle cache ses griffes dans son dos - longues et délibérément peintes en rouge. luz est une menteuse, luz a mille vies, mille visages, mille ans peut-être. manipulatrice et solitaire, féroce au sourire pourtant si tendre. ne t'approche pas trop près ou luz montre les dents, elle grogne. luz avait des rêves puis elle a rencontré la vie. réaliste mais rarement sincère, indépendante et craintive. regarde. regarde bien. regarde les ombres dans les yeux de la lumière. chez elle, la naïveté est travaillée, les gestes sont calculés, la douceur est fausse.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share 01/ elle ferme les yeux, l'enfant. elle attend. un, deux, trois. elle compte les instants dans la nuit qu'elle s'impose. quatre, cinq, six. elle tend l'oreille, écoute le plancher qui craque et les oiseaux, quelque part - loin. sept, huit, neuf. ses jambes se crispent sous la couverture, son corps tout entier tremble. c'est un mouvement infini, quasi imperceptible. dix, onze, douze. elle sait qu'elle n'est pas assez bien cachée, elle sait que c'est idiot, sa tête tourne, son coeur tambourine. treize, quatorze, quinze. il ouvre la porte de sa chambre - elle imagine ses doigts serrer la poignée avant de l'abaisser d'un coup sec et son ombre toute entière envahir la minuscule pièce. elle ne pleure pas. elle ne pleure plus. 02/ la femme au tableau interroge. luz lève le doigt, haut, très haut. elle connait la réponse. elle connait toutes les réponses. les mots coulent de sa gorge à ses lèvres, c'est un fleuve qui ne se tarit que rarement. à l'école, luz fait entendre sa voix - elle qui reste si souvent muette, le nez dans ses livres, à la maison. la femme sourit, elle acquiesce puis complimente. un sourire immense dévore le visage de l'enfant. sa soif d'apprendre, de savoir, de comprendre, n'a pas de fin. on propose de lui faire sauter une classe. maman dit non. maman ne sait pas tout ce que luz sait. maman ne sait rien, maman est une idiote. 03/ elle lave son corps, lentement. elle frotte sa peau, longtemps. l'eau devient doucement bleue tandis que son épiderme tout entier rosit. les tâches de peinture disparaissent peu à peu. luz est fatiguée, luz est épuisée. sans pinceaux entre ses doigts, elle se sent nue, elle se sent vide. pourtant, elle sait que tout cela n'a aucun sens, que son talent est dérisoire, qu'elle n'arrive à rien. RIEN. le mot tourne en boucle dans son crâne. tout au fond d'elle, elle sait. luz ne sera jamais une artiste. elle ne gagnera jamais sa vie grâce à l'art. il y en a des centaines des plus doués qu'elle. des milliers sûrement. à quoi bon essayer, encore et encore ? elle perd son temps. l'oiseau en cage voudrait déployer ses ailes. s'en aller loin, très loin d'ici. respirer, enfin. mais elle reste coincée, là. immobile - ou presque. 04/ tous les soirs, après les cours, luz se rend à l'imprimerie. méticuleuse. concentrée. elle ne parle pas beaucoup. quand son patron parle d'elle, il dit "l'ombre". l'ombre est en avance aujourd'hui. l'ombre a l'air fatiguée ce soir. l'ombre ne sera pas payée avant la semaine prochaine, tu comprends, les caisses sont vides. l'ombre ne se plaint pas - c'est pour ça qu'on la garde, pour son sens du détail et pour son silence. un jour, luz demande les clés. on lui donne sans poser de questions. la première nuit qu'elle passe seule à l'imprimerie, elle ne fait presque rien, sinon boire du thé et caresser, longuement, les minuscules caractères. elle range, un peu. elle fait la poussière. elle s'assoit sur le sol, elle fixe le plafond. la deuxième nuit, elle invente lolita et s'amuse à créer de faux papiers pour des résistants de la seconde guerre mondiale, croisés dans un roman à peine terminé et sûrement morts depuis des années. les nuits suivantes, le sommeil oublie de lui rendre visite : l'imprimerie est devenu son terrain de jeu favori. 05/ le jeune homme s'approche d'elle. sourire carnassier, chemise ajustée. elle recule d'un pas. il tend la main, l'invite à danser dans un espagnol maladroit. luz fixe ses pieds - elle n'a jamais su danser, est incapable de s'abandonner. il insiste, propose de lui offrir un verre. elle voudrait lui crier en anglais, qu'elle suppose être sa langue maternelle, d'aller se faire foutre. elle ne sait plus ce qu'elle fout là, qui elle a bien pu suivre pour se retrouver au milieu de toutes ces personnes alcoolisées. elle n'est pas ivre, elle a siroté une coupe de champagne, c'est tout. elle tourne les talons, se heurte à une femme qui attrape son bras, avant de chuchoter à son oreille, lolita ?. luz trésaille. les doigts autour de son poignet sont étrangement chauds. les femmes se toisent, l'une sourit, l'autre se noie. l'étincelle dans le regard de l'inconnu sonne comme une invitation au laisser aller. merde. l'instant s'étire, semble durer une éternité. le brouhaha autour s'épaissit, devenant peu à peu brouillard lourd et enveloppant. les mots tournent dans la tête de luz, les phrases se construisent une à une, elles s'apprête à mimer la suprise mais l'autre prend les devants et, toujours à voix basse, enchaîne, ne me mens pas, pas à moi, je sais très bien qui tu es. 06/ et dans cette nouvelle vie qu'elle apprivoise, dans cet envol qu'elle s'offre enfin, luz se fait une promesse : jamais plus elle n'aura de famille. et si elle s'entoure, ce n'est que pour mieux parvenir à ses fins. ne rien promettre. ne rien construire. l'argent qu'elle se fait, elle l'envoie à des gamines du bout du monde pour qu'elles puissent aller à l'école - pour qu'elles puissent n'appartenir à personne. les liens créés sont éphémère, c'est ce qu'elle se répète en boucle. si luz a traversé l'océan, si luz a suivi l'inconnue à la gueule d'ange, c'est pour enfin briser les chaines qui la ramenaient sans cesse sur les traces du passé. l'esprit de vengeance, le goût de souffre sur la langue. luz se réinvente. elle gomme son accent et quand elle dit qu'elle s'appelle billie ou jenny ou tess et qu'elle est née ici, tu pourrais presque la croire. luz s'apprivoise. et pourtant, les ombres qui la frôlent, jour après jour, les chiens qui dansent avec elle, font partie de ce qu'elle devient. lolita aux mille visages. fantôme tangible. luz se ment, luz s'oublie. maman n'aura plus jamais de nouvelles d'elle, elle peut bien chercher, elle ne trouvera rien. (maman ne cherchera pas, maman s'en fiche, maman se tait.) ses yeux sont cernés. ses doigts sont toujours tâchés d'encre - c'est comme ça qu'elle reste ancrée dans la vie réelle, la vraie vie. par l'encre sur le bout de ses doigts. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
clara ---- / 25 ans ---- / rpgiste
ville - la belle ville rose. études ou métier - est-ce vraiment intéressant ? avis général sur le forum - c'est bien beau ici. le détail qui t'a fait craquer - ma pomme de pin préférée. fréquence de connexion - j'vais pas mentir, avec le boulot ça risque d'être un peu compliqué, mais je vais faire de mon mieux pour venir vous embêter le plus régulièrement possible. crédits des icons - DANDELION. le mot de la fin - - Code:
-
[b]astrid bergès-frisbey[/b] / [i]luz alvarez[/i] |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (la vraie vie) Dim 4 Aoû - 20:40 |
| Tu es la plus bonne bonne bonne de mes copines Bienvenue à la maison bébé de l'amour! Bon courage pour ta fiche, tu sais que j'suis pas loin derrière tes p'tites fesses poussin (et encore merci! ) |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (la vraie vie) Dim 4 Aoû - 20:42 |
| toi je t'aime déjà. le pré-lien de malade, le pseudo, l'avatar, le début de plume que je peux apercevoir,.. et puis ville rose rpz bienvenue à la maison ma jolie
|
| | | Lali Morales;
-- pretty lies, ugly truth -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
maría. étangs noirs, ethereal. 4421 1039 27 le coeur coffre-fort, uniquement comblé par tout ce qui brille. femme de chambre dans un hôtel de luxe (le plaza). les sourires de façade qui habillent les traits de son visage, les bonnes manières et les courbettes apprises avec frustration. en coloc' dans le queens contemporain, et ce n'est jamais assez bien. no gold-digging for me
i take diamonds
we may be off
the gold standard someday.
☆ ☆ ☆
| Sujet: Re: (la vraie vie) Dim 4 Aoû - 20:45 |
| |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (la vraie vie) Dim 4 Aoû - 21:15 |
| pomme de pin, pomme de pin, pomme de pin pin pin. t’es genre trop belle. trop parfaite. trop l’amour. trop le love. trop bomba, (booooooomba).
bref. ce personnage du feu de l’espace. elle va faire un malheur, avec moi du love sur ta grosse tête. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (la vraie vie) Dim 4 Aoû - 21:46 |
| |
| | | Brynn Reynolds;
-- the moon and the sun -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
o'neil. ethereal, av. betsi - peltz | cez - o'connell | kurtis - king | oona - piekarz | sage - gauthier | sonny - bador | tad - piper. 4886 814 26 vendeuse d'espoir, conteuse d'histoires. retourne des cartes dans les bars, lit les lignes de la main dans les foires.
| Sujet: Re: (la vraie vie) Dim 4 Aoû - 22:18 |
| un grand bienvenue dans le queens ma belle j'ai hâte d'en savoir plus sur luz _________________ stardust
there's a universe inside your head, constellations of the things you left unsaid -- |
|
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (la vraie vie) Dim 4 Aoû - 22:22 |
| Bienvenue !! Ce début de prez donne bien envie de lire la suite ! |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (la vraie vie) Dim 4 Aoû - 22:35 |
| ça faisait un bail que j'avais pas vu astrid sur un forum bienvenue par ici en tout cas |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (la vraie vie) Dim 4 Aoû - 22:48 |
| waow mais que de beautés sur ce forum, c'est dingue ça merci beaucoup à vous |
| | | Contenu sponsorisé;
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (la vraie vie) |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |