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| all i needed for another day. (zephyr) | |
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| Sujet: Re: all i needed for another day. (zephyr) Lun 19 Aoû - 22:25 |
| ✯ ✯ ✯ { all i needed for another day } crédit/ tumblr ✯ w/@zephyr bastet Sa voix résonne dans les oreilles de la brune. Sa voix lui fait écho, d’une douceur incroyable. Sa voix est si calme, si posée. Et ses paroles réchauffent son cœur, parce qu’au fond, c’est peut-être ce qu’elle a besoin d’entendre. C’est peut-être ce qu’elle a toujours eu besoin d’entendre. Cette fierté, cet amour, qu’elle est partie trouver chez d’autres personnes. Elle s’en est allée, pour trouver l’importance avec le reste du monde. Ce que lui dit Zephyr, c’est peut-être ce qu’elle a besoin d’entendre. Et elle utilise les mots juste. Elle utilise les mots qu’il faut, exactement comme il le fait. Cela peut paraître surprenant, venant d’une femme qui semble avoir tellement de mal à s’exprimer, mais elle y parvient, lui arrachant des sourires par la même occasion. Ce n’est peut-être pas évident, mais elle multiplie les efforts pour discuter avec toi, Asmée. Elle multiplie les efforts pour te faire plaisir. Et elle s’apprête à lui répondre, mais elle n’en a pas l’occasion. Elle n’en a pas l’occasion car bien vite, le sourire de la quinquagénaire s’évanouit pour laisser place à une mine inquiète. Une mine apeurée. Et en l’espace d’une seconde, Zephyr se retrouve littéralement recroquevillée, juste sous ses yeux. Les larmes coulant sur ses joues, venant brûler les paumes de ses mains. T’es complètement retournée, Asmée. Complètement retournée de voir ta belle-mère se mettre dans un tel état, si soudainement. Elle est perdue elle-même. Perturbée. Jusqu’à ce que les paroles retentissent. Jusqu’à ce que le couperet tombe. Et c’est le choc, véritablement. Autiste. Zephyr est autiste. Et tu ne comprends même pas comment ton père a pu te cacher une chose pareille, Asmée. L’autisme, c’est une maladie dont elle ne sait rien, Asmée. Une maladie dont elle ne connait rien. Rien de plus que ce qui est facile à savoir. Rien de plus que ce qu’elle a toujours entendu. Et elle a peur, terriblement peur de mal faire avec elle. Terriblement peur de la blesser, de lui faire de la peine, de ne pas lui procurer la réaction qu’elle attend. Parce qu’elle ne sait pas ce dont elle a besoin. Parce qu’elle ne sait pas comment la calmer. Comment sécher ses larmes. Elle a peur d’être maladroite. Elle, la solaire. Elle, qui pense être bien plus douée pour faire sourire que pour consoler. Elle ne sait pas comment se comporter avec une personne autiste. Alors elle décide de se comporter exactement comme elle le ferait avec n’importe quelle personne. Avec une personne normale. - Zephyr, hei… Elle cherche à attirer son attention, attrapant très doucement et tendrement ses deux mains dans les siennes. Une manière pour elle de lui montrer une affection, une présence bienveillante. - Regarde-moi… Qu’elle murmure, un faible sourire aux lèvres avant de reprendre. - Tu n’as pas à avoir peur de me le dire… Cette situation est tellement étrange. Jamais elle n’aurait imaginé se retrouver dans une telle situation avec la compagne de son père, surtout si tôt. Jamais elle n’aurait imaginé la voir craquer sous ses yeux. Mais elle voit, elle voit combien cela semble douloureux pour elle. Douloureux à dire, douloureux peut-être même à savoir. Alors tu tentes de la rassurer, Asmée. Tu tentes de la calmer. Parce qu’elle est peut-être autiste, mais elle n’en reste pas moins une femme. Une femme qui souffre profondément, aujourd’hui. Parce que son joli visage mérite bien mieux que cette peine. Parce qu’elles font parties de la même famille, désormais, et la brune veut seulement que Zephyr puisse se sentir bien avec elle. Réellement bien.
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| Sujet: Re: all i needed for another day. (zephyr) Mer 21 Aoû - 0:39 |
| un secret qui n’en était plus un. Toute sa vie d’ébranlée, tous les jours de sa vie. Toute sa vie de saccagée, durant bien des années. Cinq décennies à haïr son être, à se sentir si mal, rejetée, détruite par les regards des autres, détruite par les mots qui fusaient, par ce que l’on disait, les doigts qui la montraient. Et rien que de le dire. Et rien que de le sentir, ce mot qui la définissait, qui lui faisait si mal, la mettait plus bas que terre, ça faisait mal. Terriblement mal. Elle avait l’impression qu’elle n’aurait pas dû. Elle avait l’impression que le monde entier allait la punir. Elle se sentait plus mal que jamais, recroquevillée et en larmes. Elle voulait s’effacer, disparaître, à tout jamais. Et dans ces moments là, généralement, c’était ella. Ella, qui arrivait à la rescousse, ella, qui lui offrait un regard bienveillant, une étreinte qu’elle ne pouvait pas refuser. L’impression de ne plus être bizarre, le temps d’un câlin, tandis qu’elle sentait les battements de cœur de sa seule et unique amie, la seule qu’elle pouvait vraiment aimer, sa moitié. Tandis qu’elle l’entendait la rassurer. Tandis qu’elle la soignait. Soignait son cœur, soignait ses larmes. Mais ella n’était pas là. Il n’y avait qu’asmée. Et asmée, elle voulait vraiment se rapprocher d’elle. elle savait qu’elle n’y arriverait pas, elle avait l’impression qu’elle était hors de portée, pour son petit cœur si souffrant, pour son esprit si anormal. Mais asmée, elle lui prouva le contraire. Ce fut doux. Ce fut d’une douceur qu’elle ne connaissait pas. Qu’elle ne comprenait pas. Une main sur son bras, un réflexe d’abord défensif, le reculant, ne voulant pas subir un autre traitement qui la laisserait aplatie contre le sol, le palpitant en morceaux. Elle eut peur. Elle avait tout le temps peur. C’était comme une seconde nature. Néanmoins, elle finit par se laisser faire. Elle finit par se laisser faire, alors que la voix d’asmée retentissait, douce, terriblement douce. Comme si elle ne lui voulait pas le moindre mal. Comme si elle voulait éteindre ses larmes. Comme si elle voulait s’assurer que tout irait bien, et calmer le cœur qui partait en vrille. Un regard qu’elle lui accorda, un toucher qu’elle lui laissa. Elle tenta de sortir de sa torpeur, elle tenta de réémerger, pour regarder sa belle-fille. Les pleurs encore visibles, les larmes encore courant sur ses joues… mais… elle ne savait pas quoi dire. Elle ne savait jamais quoi dire, mais là, elle se sentait si mal qu’elle était incapable de formuler quoique ce fut. Elle semblait totalement irrécupérable. Se montrer ainsi devant asmée, qui était pourtant sa belle-fille. Se montrer ainsi, devant asmée. Se montrer telle qu’elle était. C’était si dur. Une impression de mal faire. Une impression de gêner. Elle laissait son regard vers elle, elle laissait ses yeux trempés se fondre dans les siens, sans plus savoir quoi faire. à part laisser un petit tu ne me… trouves pas anormale ? parce que finalement, c’était ce qu’on lui disait tout le temps. c’était ce qui l’avait guidée toute sa vie. Elle n’appartenait pas à ce monde, elle n’appartenait pas à cette société. Elle était différente, elle n’était pas normale, elle n’avait pas le droit au même respect, à la même sympathie. Il y avait parfois eu la pitié, mais depuis ella, jamais l’amitié, jamais l’amour. Peut-être qu’asmée pouvait lui redonner cette sensation ? Celle d’être aimée ? Celle de se sentir acceptée ? Elle, astre brillant qui ne cessait de faire des merveilles, qu’elle n’aurait jamais cru possible, avec elle, son handicap, sa maladie si difficile… Peut-être son cœur pouvait-il se permettre de battre, en sa présence ?
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| Sujet: Re: all i needed for another day. (zephyr) Mer 21 Aoû - 22:58 |
| ✯ ✯ ✯ { all i needed for another day } crédit/ tumblr ✯ w/@zephyr bastet Cette souffrance, qu’elle aperçoit sur son visage, c’est une souffrance qu’elle n’a jamais pu apercevoir auparavant. C’est une souffrance qu’elle ne connait pas. C’est cette sensation qu’elle est blessée de l’intérieur, tiraillée de l’intérieur. Que quelque chose est en elle, pour lui faire du mal. Que quelque chose déchire ses entrailles, les unes après les autres. Et c’est terriblement déstabilisant, parce qu’elle ne s’y attendait pas, Asmée. Parce qu’elle n’était pas préparée à gérer une telle crise. Parce que son père n’est pas là, parce qu’il ne l’avait même pas informé de l’état de santé de Zephyr. Parce qu’il ne lui a pas parlé de son trouble, de sa maladie. Pour quelle raison ? Qu’est-ce qui a poussé Byron à lui cacher une telle chose ? A lui cacher qu’il partageait son quotidien avec une personne autiste ? Et que toi aussi, Asmée, tu partagerais ton quotidien avec une personne autiste. Et elle a peur, un peu. Parce qu’elle ne sait pas comment se comporter. Parce qu’elle n’a jamais dû vivre avec une personne malade et encore moins avec un tel trouble. Pourtant, lorsqu’elle se confronte à la quinquagénaire aujourd’hui, si triste, si bouleversée, elle n’aurait aucune envie qu’il en soit autrement. Aucune envie qu’elle soit seule. Mais au-delà de la souffrance, c’est surtout la peur, qui émane de son regard. Elle a peur. Elle a peur d’elle, Zephyr. T’as pourtant pas envie de lui faire peur, Asmée. Au contraire, tu tentes plutôt de la rassurer comme tu peux. De la rassurer au mieux. Et ce n’est pas évident, parce que tu ne la connais pas, Zephyr. Elle ne sait rien d’elle. Ni de ce dont elle a besoin. Ni même de ce dont elle pourrait bien avoir envie. Et même si elle sent son corps se crisper la première fois qu’elle la touche, elle voit bien que ce n’est qu’un mouvement défensif, et qu’elle se laisse finalement aller. Finalement approcher. Alors elle garde ses deux mains dans les siennes, les caressant doucement. Caressant doucement sa peau plus âgée que la sienne, celle qu’elle recouvre de son touché si doux. - Non… Je ne te connais pas encore beaucoup, mais tu ne sembles pas anormale, non. Je ne te trouve pas anormale. Et tu ne sais pas si tu trouves les bons mots, Asmée. Tu ne sais pas si tu trouves les bons mots pour elle, pour sécher ses larmes, pour lui faire du bien. Mais tu essaie. La comédienne s’approche alors un peu petit peu d’elle, en reprenant doucement. - J’imagine que… Que ça doit être vraiment difficile pour toi d’en parler… Surtout à des personnes que tu ne connais pas. Mais tu n’as rien à craindre, avec moi… Ses yeux azur restent fixés, accrochés aux siens. - Après tout, on est un petit peu de la même famille maintenant. C’est une promesse. La promesse qu’elle ne la jugera pas. La promesse qu’elle essayera de la comprendre au mieux et de la traiter au mieux. La promesse qu’elle n’a pas à avoir peur, parce qu’elle ne lui veut aucun mal, Asmée. Elle n’a peut-être pas idée de tout ce qu’elle a dû affronter depuis toutes ces années, la méchanceté des gens, les moqueries, le rejet, mais désormais elle est dans sa vie, exactement comme elle est.
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| Sujet: Re: all i needed for another day. (zephyr) Mar 27 Aoû - 7:32 |
| L’impression que tout déraillait, l’impression qu’elle avait fait une erreur, comme souvent. Qu’elle avait parlé. Qu’elle avait osé. C’était si douloureux, de se dire qu’elle avait peut-être tout gâché. C’était si dure, de se dire qu’elle venait tout juste de créer un malaise, de donner les clés de son cœur à une femme qu’elle ne connaissait pas, en espérant qu’elle ne l’écrase pas. C’était là sa pire crainte. Elle avait osé, elle avait senti en la jeune femme une force qu’elle ne connaissait que chez une seule personne, sa moitié, son ella. Elle avait cru que ce serait une bonne idée, qu’elle pourrait lui confier le serait de sa vie. Mais désormais, elle avait peur. Une peur panique. Elle ne savait pas ce qui allait se passer. Elle ne savait pas comment réagir. Son cœur étant en larmes, ses larmes lui brûlaient les joues, tandis qu’elle esquivait un premier temps la première tentative d’asmée… parce qu’elle ne supportait pas le toucher, parce qu’elle avait peur. Parce qu’elle devait décider, règle infernale. Si elle ne décidait pas, si on la touchait sans son accord, c’était la crise. Heureusement, elle put accepter. Elle put sentir la gentillesse de la jeune femme, même après un aveu d’une telle taille. Et ses mains dans les siennes. Elle ne supportait pas le toucher, elle ne supportait pas les touchers en général. Seule ella parvenait à l’approcher, poser ses mains sur elle, ou la serrer, sans lui faire de mal, sans l’apeurer. Et désormais, asmée lui tenait les mains, les caressait étrangement. Et zephyr aimait beaucoup ce contact. Second qu’elle appréciait, second qu’elle laissait faire, preuve à ses yeux que la jeune chamberlain était unique en son genre. Et pourtant, il y avait encore des doutes, la douleur d’un cœur n’ayant aucune limite. Et une question. simple question, pourtant si difficile à sortir. simple question, pourtant avec la panique au ventre, la peur qui se démenait dans ses poumons pour la faire respirer presque bruyamment. Et un regard qui n’arrivait pas à maintenir aussi fermement celui d’asmée. Et pourtant, elle put sentir la franchise. Et pourtant, elle put sentir la vérité. Elle qui ne pouvait pas mentir, qui ne savait pas mentir sans avoir mal, qui n’avait jamais pu dire un seul mensonge, elle savait le voir, pensait le savoir en tout cas. Et pour asmée, il y avait une lueur. Comme si chacun de ses mots était juste, même si elle savait cela être un espoir peut-être vain. Mais la réponse fut de toute beauté. Et le sourire de zephyr grandit doucement, en sentant qu’elle avait peut-être enfin sa chance. Sa chance d’être normale. Sa chance de ne plus être anormale. Elle ne changeait pas, mais si pour au moins une personne, sa personnalité était commune, normale, et absolument pas un fléau, alors son cœur se mettait à vaciller. Action qui ne pouvait pas se perdre, un regard presque lointain, presque vide, en entendant la suite. Et si elle avait raison partout, elle n’avait pas le vrai dans la fin. une… une famille, c’est le sang… on… on est pas… mais je veux mieux… je… je veux une vraie famille… elle avait toujours une voix ponctuée par ses larmes et son souffle saccadé, même si les deux se calmaient. tu penses… qu’on peut… qu’on peut être une famille ? Elle paraissait si faible, et pourtant elle pouvait montrer à la chamberlain à quel point elle faisait des efforts, à quel point elle était forte comparée à d’autres. merci… je… personne ne m’avait encore jamais dit ça. Que j’étais normale. Que… j’avais une famille… Elle sourit doucement. Et serra entre ses deux mains l’une de celles d’asmée… tu… tu le penses vraiment, hein ? supplique lancée, démonstrative d’un terrible besoin de reconnaissance, d’une terrible peur de s’aventurer. Sauf, peut-être, avec asmée…
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| Sujet: Re: all i needed for another day. (zephyr) Mer 28 Aoû - 19:46 |
| ✯ ✯ ✯ { all i needed for another day } crédit/ tumblr ✯ w/@zephyr bastet Elle sent son cœur retourné. Elle sent son cœur dévasté. Parce qu’elle ne parvient pas à rester insensible, face à la détresse de Zephyr. Parce qu’elle ne parvient pas à rester de marbre, en la voyant pleurer, en l’entendant peiner à respirer. S’en est presque douloureux de voir une personne, une femme, dans un tel état. Et elle aimerait tellement être capable de pouvoir tout arrêter, Asmée. Être capable de pouvoir effacer ses craintes, effacer ses souffrances. Mais elle sent qu’elles sont là depuis bien longtemps déjà, depuis bien trop longtemps déjà. Et si elle sent combien cela est difficile pour elle d’évoquer son trouble, elle imagine sans mal à quel point cela a dû être douloureux durant toute son existence. Ses mots la trahissent. Ses questions la trahissent. Normale. Anormale. Peut-être qu’elle a été obligée d’entendre des mots, des mots marquants, des mots laissant une emprunte sur elle, sur son être. Peut-être qu’elle n’a jamais pu entendre ce qui aurait pu lui faire du bien. Ce qui aurait pu la rassurer. Mais toi, Asmée, tu viens tout juste de les prononcer, ces mots. Tu viens d’y parvenir, sans même en avoir conscience. Parce qu’un sourire vient apparaître, à travers les larmes. Parce que la lueur dans ses yeux balaye la peur pour laisser place à la reconnaissance. Elle trouve les mots justes, Asmée, et son cœur se relâche. Sachant pertinemment qu’elle n’aurait pas supporté de l’avoir blessé. Parce qu’elle est la compagne de son père. Mais également parce qu’elle sent une grande vulnérabilité, derrière cette froideur apparente. Derrière l’image d’une femme froide. Et tu vois bien que ce n’est pas ce qu’elle est, Asmée. Elle n’est pas froide. Elle a peur. Et au fond, peut-être que tout ce dont elle a besoin, c’est d’être entourée. Comme toi. Un sourire s’installe de nouveau sur le visage de la comédienne, alors qu’elle sent Zephyr agripper l’une de ses mains. Ses paroles sont si touchantes, ses paroles sont bouleversantes, et il y a cette incroyable solitude en elle qu’Asmée voudrait effacer. - Oui, oui on peut l’être. Evidemment. Et je veux qu’on le soit. Son sourire est maintenu, alors qu’elle continue à caresser doucement ses mains, ses poignets. Elle souhaite lui faire sentir qu’elle n’est pas une menace pour elle, qu’elle ne veut pas la rayer de la vie de son père et qu’au contraire, elle souhaite plus que tout pouvoir créer des liens avec elle. Parce que tu es comme ça, Asmée. T’as ce besoin de fonder quelque chose. T’as ce cœur pur qui est s’accroche sans cesse à celui des autres. Et lorsqu’elle entend que personne n’a jamais dit qu’elle était normale, elle commence à comprendre qu’elle ne se sent pas à sa place. Jamais. Elle espère simplement que son père, lui, parvient à gérer. - Ne me remercie pas. Parce que je le pense, oui. Je suis sincère. N'en doutes pas. Elle n'ose pas poser de questions, sur l'autisme, que ce qu'elle vit. Pas encore. Mais Zephyr ne doit pas la remercier d’être gentille avec elle, non. Elle ne doit pas la remercier d’être présente pour la rassurer. Parce qu’elle en a envie, sincèrement. Malgré cette peur de mal faire les choses. De mal dire les choses. La brune ne détourne pas le regard, contemplant le visage de la quinquagénaire aux traits tirés. Tirés par la peur et la tristesse. - Zephyr, calme toi, tout va bien… Sa voix reste douce. Tendre. Dans le seul et unique but de sécher ses larmes, de l’aider à respirer correctement. Et c’est le rôle d’une famille, après tout. D’une vraie famille, pas uniquement grâce au sang. Parce qu’elle a raison, Zephyr, le sang, ce n’est pas le plus important. Le sang n’implique pas forcément l’amour.
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| Sujet: Re: all i needed for another day. (zephyr) Lun 2 Sep - 8:03 |
| L’impression qu’enfin, les portes du monde s’ouvraient à elle. était-ce juste, d’ainsi rêver ? n’allait-elle pas souffrir, encore ? n’allait-elle pas finir en larmes, dans les bras d’ella, à force d’espérer ? et si son cœur ne pouvait le supporter ? et si asmée, aussi gentille fut-elle, n’était pas à la hauteur de sa promesse ? parce qu’elle en avait vu d’autres, des promesses, zephyr. Elle en avait entendu. De la part de tous ceux pensant pouvoir vivre avec le cœur bon. De la part de toutes les âmes se disant justes. Mais jamais elle n’avait vraiment été à sa place. Nulle part. et si on l’acceptait, on ne savait pas comment l’intégrer. Et si on l’acceptait, c’était souvent temporaire, contrat à durée limité, qui se terminait par l’agacement face à son être, sa maladie. Qui cachait l’hypocrisie, des personnes qui se disaient bonnes, pour elle, et qui la poignardaient, mots douloureux, quand elle n’était plus censée les entendre. Elle en avait entendu plein, des promesses. De la part d’autrui, qui finissait toujours par lui faire du mal. De la part de byron, même, qui risquait de la détruire aussi. Qu’elle ne savait pas aimer, qu’elle ne savait pas regarder comme une femme amoureuse le ferait. Mais était-ce parce que l’amour lui était interdit ? était-ce par égoïsme ? était-ce sa maladie ? elle ne le savait pas. De la part d’ella, enfin. Ella, qui les avait toujours tenues, ces promesses qu’elle laissait glisser. Il y avait une personne, qui avait toujours respecté ses dires. Et désormais l’espoir renaissait. Une autre pourrait. Asmée pourrait. Elle l’espérait. Le rêvait, alors qu’elle faisait face à sa maladie, serrait sa main, voulait être une famille. Parce que les paroles de la jeune femme étaient douces. Parce qu’elle sentait une bonté. Qu’elle espérait surtout ne pas se tromper. Qu’elle espérait surtout ne pas avoir à craquer, encore. Elle. Elle, zephyr, femme d’une cinquantaine d’années, qui finissait inévitablement par servir ses larmes à ses joues. Elle n’était pas à sa place. Ne l’avait jamais été. Et si les paroles d’asmée ne l’aidaient pas à combattre tout ce qui, en elle, la rendait effrayée, sans doute se serait-elle déjà enfuie, là où personne ne pourrait la blesser, dans les bras de l’unique personne qui ne la trahissait jamais. Mais elle voulait y croire. Elle voulait croire à ces paroles qu’elle entendait, à ce que disait la jeune femme. Elle voulait croire à ces phrases qui lui faisaient tant de bien, à cette douceur sur ses mains, à cette promesse de sincérité. Elle voulait y croire, tandis qu’elle entendait les derniers mots d’asmée. Et qu’elle ne savait pas réagir. Qu’elle se rapprochait doucement. Qu’elle luttait contre elle-même. Contre le besoin de se terrer en solitaire. je… je veux aussi… elle avait terriblement envie d’être cette famille. D’être dans cette famille. D’enfin appartenir à quelque chose. D’enfin trouver une place, quelque soit sa taille, petite, grande. Une simple place. Dans un monde qui la refusait. Une simple place, parmi des gens qui l’accepteraient, pour la première fois. Réellement. je peux… elle ne savait pas finir cette phrase. Tout son esprit semblait lutter. Toute une partie d’elle voulait disparaître. L’autre voulait connaître la chaleur. Et, alors qu’elle regardait asmée, pupilles contre pupilles, elle put entendre une réponse positive, alors même que la jeune femme ne savait pas ce qu’elle demandait. Ou peut-être qu’elle savait, qu’elle savait lire en elle, comme ella le faisait. Alors zephyr ferma les yeux. Et laissa son corps agir. Et se rapprocha. Fit barrage à chaque idée lui ordonnant de reculer. Lutta de toutes ses forces, de toutes ses larmes. Pour enlacer doucement asmée. m… merci. C’était difficile, pour elle, le contact. A part avec ella, elle n’enlaçait jamais personne. Même byron n’avait pas ce droit. Mais, et elle ne savait pas pourquoi. Elle voyait la même belle âme que sa moitié, dans le regard d’asmée. Elle voulait tant y croire.
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| Sujet: Re: all i needed for another day. (zephyr) Ven 6 Sep - 20:06 |
| ✯ ✯ ✯ { all i needed for another day } crédit/ tumblr ✯ w/@zephyr bastet Bien trop pur. Elle a le cœur bien trop pur, pour percevoir immédiatement ce qu’implique la maladie de sa belle-mère. Elle a le cœur bien trop léger, pour ne serait-ce qu’imaginer combien sa condition doit être difficile à vivre. Pour les autres, peut-être, mais pour elle-même, surtout. Et c’est ce qui la touche, bien trop profondément, de la voir s’effondrer en évoquant simplement son autisme. C’est beaucoup trop triste, de la voir fondre en larmes ainsi par peur d’être rejetée. Et ce dont elle est persuadée, Asmée, c’est qu’elle n’a nullement envie de la repousser. Elle n’a pas envie de s’éloigner d’elle, simplement parce que cela sera peut-être plus compliqué. Parce que tu ne vois pas tout ça, Asmée. Tu crois véritablement que tu peux parvenir à créer quelque chose avec elle. Et peut-être qu’il n’en sera que plus beau encore. Elle n’a jamais été confrontée à une personne comme elle, à une personne différente. Et c’est peut-être pour cette raison que ce n’est pas de cette façon qu’elle la voit. Lorsqu’elle pose les yeux sur Zephyr, c’est une femme triste, qu’elle voit. Une femme qui a vraisemblablement un grand besoin d’amour. Besoin d’avoir d’être entourée de personne qui sont prêtes à l’aimer. Ce qu’elle voit, c’est une femme, et non une femme malade. Peut-être que c’est tout ce qu’elle veut. Peut-être que c’est tout ce qu’elle espère. Et toi, Asmée ? Qu’est-ce que tu espères ? T’accrocher à quelqu’un pour ne pas te perdre ? C’est ce qu’elle fait, avec cette proposition de devenir une famille. C’est ce qu’elle fait, en lui affirmant qu’elles peuvent l’être. Ce que Zephyr veut aussi, ce qu’elle affirme à son tour, gardant ses mains dans les siennes. Et elle lui offre son sourire, Asmée. Le lumineux. Le rassurant. Celui qui sonne comme une promesse de mettre à exécution se souhait. Celui comme la promesse qu’elle est bien à sa place, ici, avec eux, avec elle. Sourire qui semble avoir l’effet escompté, puisque sans même qu’Asmée ne réalise quoi que ce soit, Zephyr s’approche d’elle pour se laisser aller dans ses bras. Venant s’y blottir, tout doucement. - Tu peux. Tu n’as même pas besoin de me le demander. Qu’elle répond avec tendresse, passant ses bras autour de Zephyr, la tenant dans ses bras. Et elle veut qu’elle sache. Elle veut qu’elle sache qu’elle peut venir se glisser dans contre elle chaque fois qu’elle le voudra. - De rien. Simple phrase, accompagnée de caresses tout au long du dos de la quinquagénaire. Et elle la serre, tout doucement, avec toute cette bienveillance qu’elle ressent envers elle.
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