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Message Sujet: all night. (lina)   all night. (lina) Empty Ven 23 Aoû - 1:37

la nuit a pointé le bout de son nez il y a déjà cinq heures.
à peine trois heures qu'ézéchiel a traîné sa carcasse jusqu'à son loft. des douleurs pleins le corps et des responsabilités par dessus la tête. la présidence ne lui colle pas à la peau, lui qui était né pour servir se retrouve aujourd'hui propulsé aux devants de la scène. il devrait avoir le sourire, se réjouir pleinement de l'évolution de son plan. tout a tourné en sa faveur. toutes les pièces se sont emboîtées jusqu'à éjecter du trône celle qu'il voulait voir crever. saraï a prit la fuite, après avoir senti que ses heures étaient compté, après de nouvelles me,aces proférées par celui qui était son vice président. ézéchiel a tenu bon, a rallié beaucoup d'hommes et de femmes à ses côtés, et après quelques semaines, la reine a prit la fuite.
il devrait sourire.
prendre du bon temps.
mais ézéchiel a toujours les crocs. cette bataille gagnée ne lui a pas suffit, il veut mettre le monde à feu et à sang jusqu'à ce qu'il devienne cendres. il bouillonne encore et toujours à l'intérieur. rêve d'une accalmie qu'il ne parviendra jamais à attraper. il compense en cognant son sac de frappe depuis presque une heure. persuadé qu'ainsi, il viendra à bout de ses pulsions maladives. il n'en est rien. plus il frappe, plus la colère gronde. plus il frappe, moins il se sent en mesure de contenir ce qui vit en lui.
c'est le bruit de la sonnette qui vient l'sortir de sa transe. il grogne déjà, comme un animal mécontent. il beugle un c'est qui ?! haineux et quand des coups s’abattent contre la porte, c'est un ça va, j'arrive ! qu'il crache. il est encore torse nu et a les mains bandées quand il ouvre, son regard s'adoucit aussitôt qu'il l’aperçoit. lina, la seule femme qui a toujours été là. c'est avec une extrême douceur qu'il a toujours posé ses yeux sur elle, il a l'coeur qui s’apaise et ses sourcils qui se froncent quand il prend le temps de l'observer. y'a des sacs qui trônent autour d'elle, un sur le sol, un autre sur son épaule. par réflexe il saisit celui qui se trouve à ses pieds pour le jeter plus loin à l'intérieur.
- tu fais quoi là ? qu'il demande, bien que dans son for intérieur il connaisse déjà la réponse. hadès lui aussi s'en est allé. a-t-elle seulement un toit sur la tête ? et t'étais où, tout ce temps ? il lui a tourné le dos pour avancer dans le loft, s'affairant à défaire les bandages entravant ses paumes en s'appuyant contre le bar de la cuisine. ses iris glissent de nouveau jusqu'à lina, il a un sourire en coin et des pensées qu'il fait fuir en quelques secondes.
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Message Sujet: Re: all night. (lina)   all night. (lina) Empty Sam 24 Aoû - 23:40

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There’s something happening here

But what it is ain’t exactly clear.

(@think up anger) ☆ ézéchiel & lina.
elle s'avance dans l'obscurité de ce couloir, de cette vaste blague qui se déroule sous ses pieds. des semaines à se perdre dans le néant du tout et du n'importe quoi. les idéaux mis à bas. elle sait plus lina. ce qu'elle doit faire, ni même qui elle est. tout le monde a fui. tout le monde est partit. et elle garde le goût le l'amertume dans le fond de sa gorge. l'égoïsme dégouline. elle aurait bien envie de frapper des gens ce soir. exorciser ce qu'elle a dans le myocarde. il n'existe plus. définitivement broyé, du moins, ce qu'il restait. elle ne sait plus exactement ce qu'elle doit ressentir, dire ou bien faire. juste ce sentiment d'abandon, comme l'avait fait sa mère. elle est vide lina. coquille sans plus rien à l'intérieur mise à part cette rancoeur. seulement, elle cache tout au monde extérieur. ne dévoile rien. comme à chaque fois. se contente parfois d'observer et d'un haussement de tête, elle fait tout voler. laisse planer cette brume épaisse au dessus de son crâne, elle encaisse. jusqu'au point de non retour, jusqu'à ce qu'elle explose. mais ce n'est pas arrivé. pas encore. alors, la cubaine, elle se voile la face. s'occupe l'esprit avec la fête, sort sans prétention aucune, délivre les quelques billets qu'elle a encore en poche dans les bars du coin. elle a mit au placard sa veste de motarde mais l'a ressortit quand on lui a demandé. nouvelle ère, nouvel emblème. trop de nouveautés alors qu'elle cherchait juste à se détacher de ce monde, qui finalement, ne lui convenait plus. des promesses que t'as faite. des promesses que tu tiendra. t'es fidèle quand il s'agit du cuir lina.
le vaste couloir,
le besoin d'arrêter de broyer du noir.
elle a dans les mains, une valise bien fermée et sur le dos, un sac à l'allure douteuse. toutes ses affaires y sont rangés. et quand elle y songe, lina, elle se dit qu'elle n'a pas grand chose finalement. sa vie se résume à ces deux putains de sacs bien tassés. n'a t'elle rien construit de concret ? c'est tout ce qu'elle va laisser au monde, le néant de son existence. pourtant loin de s'apitoyer sur son sort, ce soir, ça lui fait quelque chose. ce soir, ça lui fait mal. elle ravale sa rancoeur, place dans un coin reculé de son esprit, ces idées vaporeuses, ces doutes sans nom et une fois devant la large porte d'entrée d'ez, elle soupire un instant. hausse un sourcil et se met à douter de vouloir entrer. elle ne doute pas qu'il acceptera sans rechigner sa présence. ce n'est pas ça le problème. le truc, c'est qu'elle est constamment obligée de sa rattacher aux gens pour faire quelque chose de sa vie. avoir besoin des autres alors qu'elle prétend constamment le contraire. foutre sa fierté au placard, espérer des lendemains plus propice à cet équilibre incertain. de sa main, lina vient enfin frapper sur la porte, les yeux qui divaguent sur les alentours, contemplant les imperfections du couloir. elle l'entend marmonner à l'intérieur, esquisse un sourire et secoue la tête vivement. elle aurait bien été du genre à rétorquer, à signaler sa présence de sa voix mais c'est encore un coup de poignée sur le bois qui l'emporte. elle a toujours préféré les effets de surprise. et c'est au bout de quelques minutes, qu'il ouvre enfin, dévoilant cette valse des émotions qui le caractérisent temps.
il se rend pas compte de tout ce qu'il dévoile ez,
de part les traits de son visage tirés et ses pupilles voilées.
lina esquisse un sourire, hoche légèrement la tête sur le côté. les formules de politesse ne font plus partit de leur routine depuis bien longtemps. elle ne s'en froisse pas. s'amuse de voir traverser la fureur et l'apaisement dans le fond de ses yeux. ils ont toujours été comme ça. entre deux trains. ils se sont toujours apaisés comme ils peuvent aussi déferler les enfers damnés. sa valise qu'il attrape et qu'il fou à l'intérieur de l'appartement. j'viens te faire une gâterie. qu'elle finit par balancer, le sourire en coin à peine dévoilé. lina a toujours fonctionner de cette manière, l'ironie comme rempart alors qu'elle n'est même pas certaine que tout ceci soit une bonne idée. ez finit par lui tourner le dos et lina s'octroie le droit d'entrer. de toute façon, elle sait qu'elle n'a pas besoin de sa permission. elle claque la porte et dépose son sac à dos sur le sol, prêt de sa valise fièrement dressée sur ses deux roulettes. j'ai dormi au motel. les traits se tirent en une grimace. un truc vraiment dégueulasse, j'te conseille pas. clairement, la cubaine avait trouvé mieux pour dormir. mais son compte en banque crie famine et elle a prit ce qu'elle avait sous la main. jetée comme une vieille chaussette après le départ d'hadès. de toute façon, t'aurai dû t'en douter. c'est pas le première fois qu'il le fait. les pensées qu'elle finit par balayer d'un revers de main, ses yeux divaguent sur l'appartement, contemple les objets qui s'y trouvent. et j'me suis dit que t'allais gentiment m'offrir un toit. son visage revient au sien. il défait lentement les bandages qui enserrent ses mains. un sourire amusé lui colle au trait et lina se mit à papillonner des cils comme pour le faire céder. vu que tu l'avais si gentiment proposé la dernière fois. à moins qu'elle ne dérange maintenant. après tout, ça fait quelque temps maintenant qu'ils se sont pas vu, rien que tous les deux. prient dans l'effervescence d'une vie qui leur échappe certainement.
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Message Sujet: Re: all night. (lina)   all night. (lina) Empty Dim 25 Aoû - 0:20

c'est comme s'il avait pu la sentir dans tout son être.
comme des milliers de petites aiguilles lui picotant l'échine. il savait que le temps était en train de les rapprocher malgré eux. lina n'a toujours été qu'un coup de vent, solitaire et imprévisible, venant frapper aux portes de manière plus qu'aléatoire. c'est parce qu'il le sentait, qu'il n'a même pas été étonné de la voir sur le pas d'sa porte. toute sa vie sur le dos, emballée à la va vite. les mots de la brune lui arrache une rire, puis il n'a de cesse de sourire, là, appuyé contre ce meuble. l'regard en biais alors qu'elle continue à s'exprimer. j'ai dormi au motel.un truc vraiment dégueulasse, j'te conseille pas. quelle idée d'merde. c'est tout ce que les motels lui inspirent, ils ne sont bons qu'à accueillir les plus mauvais scénarios de films d'horreur, rien de plus. et j'me suis dit que t'allais gentiment m'offrir un toit. il lève le menton, attendant la suite, le re regard amusé, vu que tu l'avais si gentiment proposé la dernière fois. il fait mine de fouiller dans les tréfonds de sa mémoire, alors qu'il se rappelle à merveille leur dernière entrevues. un d'ces soirs de pleine lune où l'envie de chaire chaude contre son corps le démanger. un d'ces soir où il ne faisait pas bon d'penser et où les souvenirs d'une blasco ténébreuse et aventureuses avaient refait surface. un d'ces soirs où elle lui avait soufflé le chaud puis le froid en le laissant seul face à ses démons. l'amitié les entravait désormais. c'est le mantra qu'il répétait. puisqu'elle n'était que deux, les femmes capables de ranimer ses sens les plus primaires. et l'une d'entre elles, se tenait devant lui. moi ? j'ai proposé ça ? il s'amuse, finit de retirer ses bandages qu'il pose avec négligence sur le comptoir.
il ne serait pas capable de lui refuser l'asile.
lina fait partie des siens. encore plus, lina fait partie de sa vie entière. et ce depuis le premier jour où ils décidèrent de lier leurs coeurs. hadès avait disparu, sans laisser la moindre trace, abandonnant les siens et répandant une colère sans nom au creux des entrailles du nouveau président. il grimace légèrement rien qu'en y pensant. j'ai du mal à m'souvenir de cet épisode. il continue dans sa pseudo innocence, s'avance jusqu'au frigo pour avaler la moitié d'une bouteille d'eau fraîche, avant de coller le plastique glacé contre ses phalanges endoloris. la porte de l'électroménager claque dans un bruit sourd. il s'est avancé vers la cubaine, assez prêt pour que leur différence de taille soit notable. ah si, ça m'revient. j'croyais que c'était pas une bonne idée, qu'il souffle dans un haussement d'épaule, avant d'attraper la valise laissé à l'abandon et de se mettre à marcher dans son loft, tu peux dormir là, qu'il commence, indiquant d'un coup de tête un deuxième canapé plus éloignée de l'entrée, sinon, je peux te laisser ma chambre, quelques temps, qu'il continue, faisant glisser de son épaule la porte métallique séparant son antre du reste de l'appartement. il y dépose la valise comme s'il avait pris la décision à sa place. c'est ok pour toi ? il arque un sourcil, ses yeux sombres plantés dans ceux de sa nouvellement vice-présidente.

@lina blasco
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Message Sujet: Re: all night. (lina)   all night. (lina) Empty Dim 25 Aoû - 18:51

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There’s something happening here

But what it is ain’t exactly clear.

(@think up anger) ☆ ézéchiel & lina.
cette même valse qu'elle s'évertue à rejouer constamment. comme si le dénouement serait différent à chaque fois. mais la vérité, c'est que la fin est toujours la même. elle s'efforce à vouloir évoluer dans un monde qui ne lui convient plus, malgré ce renouveau cuisant. le cuir sur les épaules, cet emblème qu'elle s'efforce d'apprécier alors que tout était déjà bien noir avant même que ça n'explose. lina, elle a douté. elle doute encore. de son investissement dans cette cause. elle n'y croit plus comme avant. elle a changé. les idéaux d'un père enterré depuis des années et ces images d'un passé qui aujourd'hui, n'a plus vraiment d'importance. elle se raccroche à des êtres, des âmes en périls comme elle. sans se soucier qu'elle fait plus de mal qu'autres choses. qu'elle se perd dans les rêves des autres à défaut de vivre les siens. sauf que t'en as pas lina, des rêves. t'as rien. t'as bâti ta vie autour de ceux de ton paternel. l'évidence a pointé le bout de son nez rapidement. dans ce vieux motel pourri, elle y a songé longtemps. avant de se dire qu'il était la meilleure des solutions. elle n'en avait pas d'autres de toute façon. ça devait se finir de cette manière, pas d'alternative quand les chemins sont déjà défini par un destin oubliée. lorsque la porte s'ouvre sur son ami, elle constate qu'il l'attendait presque. l'étonnement n'est pas là. il a été balayer d'un regard sur l'éternel. celui qui a toujours été à ses côtés, qu'importe où la vie les mène. un sourire que lina ne dissimule pas, toujours amusée des circonstances, des évènements qui les font se rentrer dedans machinalement.
l'antre que tu pénètres,
cette même danse parfaite.

l'atmosphère est douce, elle y perd ses songes tandis que ses pupilles glissent sur les meubles et objets exposés. le sac rejoint, dans la foulée de ses pieds, la valise posée avec précaution sur le sol. où t'était lina, tout ce temps ? une question qui taraude l'esprit d'ez. elle n'avait pas donné de signe de vie en dehors des réunions fragiles de ce nouveau club. elle ment pas. donne les réponses qu'il attend surement. le motel pourri où elle traînait sa carcasse affublée des sens primaires qui la caractérisent. du bout des lèvres, elle sonne enfin la sentence sur sa venue. de toute façon, il devait bien s'en douter. rien que par les affaires qu'elle trimballe. toute une vie emballée dans ces quelques sacs défraichies. ses sourcils se froncent légèrement lorsqu'il fait mine de ne pas se souvenir de ses propres promesses. lina s'avance, un peu plus. passe une main dans ses longs cheveux brins. j'peux te rafraichir la mémoire si tu veux. elle joue, comme à chaque fois. s'amuse de cette relation sans nom qu'ils ont. une amitié, entravée par de nombreux vices tenus à l'écart pour le moment. jusqu'à ce que ça ne leur explose en pleine gueule. encore un sourire en coin. lina obtient toujours ce qu'elle veut. pouvoir de persuasion. j'suis certaine que tu t'en souviens très bien. il ne peut pas avoir oublier. elle ne l'a pas fait. comme chacune de leurs entrevus. elle a une mémoire immense lina. capture les moments, les instants qui comptent réellement. l'allure féline, les bras qu'elle croise finalement sous sa poitrine. et c'est au tour d'ez d'avancer, juste assez pour leurs pupilles entrent en collision. du moment qu'on a chacun son lit, j'vois pas l'problème. au cas où ça ne dérape. au cas où ils ne se rejouent des scènes déjà faites dans le passé, lorsque l'adolescence perlée encore leurs traits. lina change d'avis, d'envie, toutes les secondes. il ne devrait pas être étonner de ce revirement de situation, la connaissant assez pour comprendre ses agissements.
bipolaire,
comme ta mère.

il commence par désigner le canapé. il fait mauvaise mine. lina arque un sourcil, affiche une grimace désabusé tout en suivant ses pas. t'as fait la guerre avec celui là ? ou abuser des parties de jambes en l'air. j'sais pas. elle n'a rien en poche, mais cherche toujours le meilleur. elle sélectionne. s'évertue à se dire qu'il faut prendre le meilleur de ce que la vie nous offre. du coup, ce canapé ne semble pas adapter à ses attentes mais elle ne fera pas la fine bouche s'il n'a rien de plus à lui proposer. leurs pas les guident finalement vers la chambre dont il pousse la porte, sa valise déjà en main. elle n'a même pas eu besoin de demander. comme s'il la connaissait sur le bout des doigts. elle se surprend encore à apprécier ces moments de flottement. comme si l'abandon avait disparu de sa vie. jusque quelques secondes à peine avant que la réalité ne lui reviennent en pleine tronche. h'm. parfait. par contre, tu voudrais pas changer les draps ? lina, elle a toujours besoin de plus. une main qu'on lui tend, le bras qu'elle prend. ses yeux reviennent aux siens et un sourire satisfait qu'elle lui offre. j'sais pas ce que t'as fait là dedans et j'ai clairement pas envie de chopper un truc. un rire amusé. elle le charrie comme souvent. des routines bien huilées qu'ils ont apprit à apprécier à défaut d'avoir autre chose de plus concret. ses yeux divaguent finalement sur sa nouvelle chambre, ça fera bien l'affaire. en tout cas, c'est toujours mieux que le sofa pourrie qui trône dans un coin d'une pièce. lina finit par faire volte face et revient à la pièce principale, attrapant son autre sac. elle le dépose sur son épaule et se retourne vivement vers son ami, une question au bord des lippes. ez, pourquoi tu m'as choisi ? comme vice présidente. pourquoi se donner tant de mal à lui donner un rôle qu'elle n'est pas prête à endosser ?
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Message Sujet: Re: all night. (lina)   all night. (lina) Empty Jeu 29 Aoû - 22:59

j'peux te rafraichir la mémoire si tu veux. il ne perd rien de son manège ézechiel, de cette main qui glisse avec lenteur dans ses cheveux, de ses cils qui papillonnent, de cette voix beaucoup trop suave. il ne devrait pas enclencher le moindre jeu quand lina est dans les parages. il perdrait à coup sûr. mais il n'arrive pas à éteindre son sourire, à éteindre ses braises qui ne sont jamais devenus cendres. elle a les yeux rempli de malice quand il s'approche, quand il souffle ce qui lui revient en mémoire. du moment qu'on a chacun son lit, j'vois pas l'problème. la frontière est mise en place, minime, quasiment invisible. c'est lui qui la construit dans son esprit, à la va-vite, il y laisse des fissures sans le vouloir. il s'empare de la valise le biker, comme s'il désirait changer de sujet le plus rapidement possible. quand il suggère le canapé, il n'est lui même, pas certain de sa proposition. t'as fait la guerre avec celui là ? ou abuser des parties de jambes en l'air. j'sais pas. il ricanne, lève les yeux au ciel tout en ouvrant la porte de sa chambre. c'est son antre qu'il lui offre, sans qu'elle n'est à forcer quoi que ce soit. il se plierait en quatre pour la colombienne, trouverait toutes les astuces possibles pour qu'elle se sente chez elle. c'est entier qu'il se donnerait à elle, si elle le lui demandait. c'est inscrit dans ses gênes.ça coule dans ses veines. h'm. parfait. par contre, tu voudrais pas changer les draps ? j'sais pas ce que t'as fait là dedans et j'ai clairement pas envie de chopper un truc. il arque un sourcil après avoir déposé la valise, le regard qu'il lui jette parle à sa place t'es sérieuse ? puis il finit par dire crois le, ou non, personne ne partage mon plumard... mais ok, si ça peut te rassurer. il se tire déjà de là, peut-être qu'il s'en va chercher des nouveaux draps. de quoi satisfaire sa nouvelle colocataire. c'est pourtant à la cuisine qu'il s'arrête, ouvrant une nouvelle fois son frigidaire.
deux bières atterrissent sur le comptoir au même temps que la cubaine refait surface dans son champ de vision. ez, pourquoi tu m'as choisi ? alors qu'il ouvre sa corona, il ne s'attendait pas à cette question. ses yeux se perdent sur lina quelques secondes, il boit deux gorgée à même le goulot. parce que. sa voix grave tranche l'air, il n'a jamais aimé se justifier, ni même clarifier les situations. ézéchiel, il a jamais su parler. encore moins lorsqu'il en avait le coeur touché. t'as toujours été là, lina. il s'est rapproché une nouvelle fois, son corps encore et toujours appuyé contre le comptoir de la cuisine. il s'accoche à ses yeux, pour qu'elle puisse pesé la sincérité de ses mots. et tu seras toujours là, quoi qu'on en dise. silence j'voulais personne d'autre à mes côtés, pour un truc de cet ampleur. pour mon nouveau règne, pour ces nouvelles lois, pour ce nouveau monde que je mettrai à feu et à sang, si tu n'étais pas là pour redonner un peu de clarté à cette vie que je ne sais voir que sombre.
sur la table traîne un paquet de cigarette, il en récupère une, l'allume et mets à mal ses poumons. il crache sur sa séance de sport, ni plus, ni moins. il détourne les yeux, s'attarde sur les néons du club qui éclaire la rue devant chez lui. t'es aussi v'nu m'poser ta lettre de démission ? il ricane alors que sa sérénité s'est déjà fait la malle.
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Message Sujet: Re: all night. (lina)   all night. (lina) Empty Dim 8 Sep - 0:29

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But what it is ain’t exactly clear.

(@think up anger) ☆ ézéchiel & lina.
elle joue avec le feu constamment. s'octroie le droit de foncer tête baissée, puis de reculée. cette vieille danse qui fait partit de son âme, cette même rengaine qu'elle s'évertue à rejouer encore et encore. lina est connu pour ça. pour les coups bas. ceux qu'elle assomme et qu'elle regrette par la suite. plus facile que de vivre dans cette réalité. ils vivent sur ce fil tendu depuis des années, en joue surement plus que de raison. il va finir par céder sous le poids de la déraison, sous le poids des battements de cils de lina puis de ses refus intempestifs qu'elle lui souffle constamment. elle lui tend la perche et la soulève à la va vite. pas de regrets dans le besoin de revenir en arrière avant de se dire que ce serait une effroyable connerie. ils en ont terminé avec les prémices d'une relation vouée à l'échec, se sont contentés des briques d'amitié qu'ils leur restaient. beaucoup plus simple que de s'avouer la vérité. ensemble, ils ne seraient que destruction massive, milice des armes, l'hémoglobine au bout des doigts. la cubaine dépose la trame d'une histoire sans fin, faite de pérépities houleuses et divergentes. des battements de cils qui balayent l'atmosphère, échauffent les âmes avant de refroidir quiconque osent s'en approcher d'un peu trop près. il connait le jeu, y a longtemps jeter son dévolu avant de se faire une raison. elle est comme ça, elle ne changera pas. y a leurs pas qui s'échouent dans le couloir, s'arrêtent devant la chambre. les valises déposées sur le sol, pas de deal signé, juste cette tendresse d'amitié. ils vendraient surement leurs âmes pour sauver l'autre, pour s'aider mutuellement alors que leurs jours sont comptés. elle le sent lina, ce n'est qu'une question de temps.
les sourcils qu'elle arque face à sa réponse.
comme si c'était encore possible qu'il reste le solitaire des nuits éphémères.
la bouche entrouverte, les paroles qui ne sortent pas et ce sourire amusé qui étire pourtant ses traits. elle était prête à surenchérir mais il a filé avant qu'elle n'ose quoi que ce soit. droite comme un i devant l'encadrement de la porte de sa nouvelle chambre, elle balaye les quelques chimères qu'elle s'est faite sur l'endroit avant de suivre ses pas et de revenir au point de départ. il va falloir te faire à cet endroit qui est maintenant chez toi. vagabonde de l'éternité. lina n'a pas de toit. n'en ressent pas le besoin. même si parfois, elle constate que sa vie ne tient dans rien. qu'il n'y aura surement personne pour se souvenir de cette marque qu'elle a laissé sur cette terre désenchantée. son deuxième et dernier sac l'attend sagement dans l'entrée et d'un mouvement souple, elle l'enfile sur son épaule avant de se retrouver. il l'attend là, près du frigo, une bière déposée et cette envie de fêter surement l'arrivée de sa nouvelle colocataire. mais lina, elle a une question qui lui brûle les lippes depuis des jours. une question dont elle a cherché les réponses. elle s'est torturée l'esprit. a pesé le pour et le contre. mais n'a pas trouvé. qui voudrait de toi ? tu passe ta vie à fuir et à revenir. pas de confiance à te donner, juste des instants balayés. ses pupilles, elle se perdent dans celles de ez, cherche le brin de sincérité qui lui manque assidûment. alors que sa vie est faite de faux semblants. machinalement et au fur et à mesure de ses mots, lina repose le sac au sol, s'avance vers lui et attrape la bière qui l'attend sagement. une gorgée, elle l'a prend. enlace sa gorge d'une denrée qui lui fait le plus grand bien. un brin de sentiments dans ce monde de chaos. ça la ferait presque rougir de l'entendre parler. d'écouter cette vérité dont seul lui à le secret. ouais. toujours là. un murmure. une pensée dite haut et fort. les yeux divaguent quelques minutes, cherchent un point d'accroche sur les murs blancs. laissant ez vaquait à ses occupations. il enfume la pièce d'une cancéreuse surement amplement méritée. elle, elle sait déjà plus ce qu'il lui faudrait. une gorgée de plus avant qu'il ne brise ce silence cérémonial, qu'il ne pose cette question. il ne se doute surement pas de l'impact qu'elle a dans les oreilles de lina. ni même de la vérité qu'elle regorge dans le fond. la tête qu'elle secoue vivement avant de lâcher un rire plus qu'ironique, reposant sa bière sur le faux marbre qui borde la cuisine.
tu devrais lui dire la vérité.
mais tu sais pas comment la lui dicter.

non. mensonge. t'es qu'une putain de menteuse lina. elle n'ose déjà plus le regarder, a prit place sur un des tabourets. enfin. est-ce qu'elle peut dire la vérité ? est-ce qu'elle peut vraiment se l'avouer ? lui dire haut et fort que de cette vie, elle ne se sent plus capable d'y marcher. lina se mord la lèvre supérieure tandis que toute sa bonne volonté, cette façon si spéciale qu'elle a de toujours faire face le majeur levé semble s'envoler. la motard fuyards face à la femme échouée. deux âmes dans le même corps. deux contractions qui s'évertuent à se battre. la raison et le coeur. l'éternelle rengaine des êtres humains malmenés. disons que j'avais l'intention de partir des hell's avant le départ de sarai. juste arrêté. elle pourrait citer toutes les raisons qui l'ont mené vers cette réflexion. hadès. les meurtres. le sang sur ses mains. cet idéal de vie qui s'est tiré en même temps qu'elle a enterré son père. siam et son regard. les mensonges qu'elle balance à tout va et qui finalement, ne lui ressemblent plus tant que ça. mais t'inquiète, j'te lâcherai pas. il m'faut juste un peu de temps pour me remettre en selle. la cubaine se veut rassurante. t'y crois vraiment à ce que tu dis lina ?
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