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 running with the thieves. (sasha)

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Message Sujet: running with the thieves. (sasha)   running with the thieves. (sasha) Empty Mer 15 Mai - 17:00


heartache to heartache;
j'aurais dû me casser une jambe hier soir, plutôt que de me laisser tenter par cette putain d'invitation sur la table. plus jamais. ça m'donne envie d'être un mec réglo, de plus jamais jouer les opportunistes. j'ai été trop con. j'ai fait n'importe quoi.

en une soirée, j'ai trompé tous mes principes. les règles qui se tiennent entre mon cœur et le reste du monde, qui me protègent depuis des années. toutes les barrières sont tombées, j'me suis trahis pour cette fille, cette casse burnes, qui je porte, les bras en feu avec son poids d'éléphant, de la boutique à ma coloc. j'fais jamais ça, mais j'ai pas le choix parce que j'ai aucune idée d'où elle habite et parce qu'elle veut pas se réveiller, même pas maintenant, alors que je la secoue comme un prunier en essayant de marcher vite.

le soleil se lève sur new york quand je quitte la maison sur la pointe des pieds, après avoir largué la personne que je déteste le plus au monde à cette seconde sur mon lit. mes colocataires dorment encore, fort heureusement. j'ai aucune envie de les croiser ou d'être là quand ma "conquête" se réveillera. je trace jusqu'à l'épicerie du coin pour acheter de quoi déjeuner et de l'eau de coco, primordiale pour curer la barre que j'ai au front. je prends ensuite le métro pour aller me réfugier chez la seule personne qui pourra comprendre ma détresse.

c'est impossible qu'elle soit debout à cette heure-ci et j'espère sincèrement ne pas déranger son colocataire en me plaignant de ma vie sentimentale désastreuse, mais c'est un cas de force majeure. et j'ai toujours été égoïste, de toute manière. je jette la fin de cigarette qui m'a accompagnée du métro jusqu'à chez sash avant de sortir mon téléphone pour l'appeler. elle met mille ans avant de finalement répondre. wakey wakey! j'suis à ta porte... viens m'ouvrir?
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Message Sujet: Re: running with the thieves. (sasha)   running with the thieves. (sasha) Empty Jeu 16 Mai - 6:35

T'es perdue, loin. Dans des limbes trop profondes pour ton bien. Les chats perdus dans le salon, le coloc chez son copain, t'es très seule et tu dors comme une putain de pierre en chute libre. Tes amis on cherchés à se foutre la gueule en l'air et à parler de tout les mensonges qu'ils n'ont pas pu vivre. Toi, pas hier soir. Non. Pas envie d'avoir mal à la vie et de vouloir quitter cette ville que t'aimes pour aller voir ailleurs si on ne voulait pas plus de toi. Plus qu'ici. Parce qu'en t'endormant sur la musique triste, t'es blasée. Blasée d'un amour jamais assez fort pour toi, pour ton bien, pour tes attentes, pour la réciprocité. T'as un copain, now, tu crois, ça fait un petit moment, tu sais plus, c'était flou. Et peut-être que c'était mieux comme ça, parce que t'étais vachement perdue. Tu l'aimais, beaucoup, tu tenais à lui immensément. Le plus mignon, le plus dévoué, partout, pour tout le monde. Peut-être ça qui faisait grincer tes dents. Te rappelait trop Remi et tout ce qui avait suivis. T'étais pas un passe-temps, t'étais un putain de contrat, un temps-plein, une déesse à adorer, à prier, tout les jours, avec un bon matin, un bonne nuit, sans en rater un. Il manquait quoi à vous deux pour que tes entrailles se désintègrent quand il s'approchait pour t'embrasser, pour faire battre ton coeur trop rapidement à la seule idée de le retrouver. Parce que t'avais vécut ce genre d'amour avant. Celui qui rend un peu fou, hystérique, celui qui fait mal au bide, mais un mal qui fait du bien, de pincements qu'on veut encore et encore. Encore.

Tu t'endormais sur le blues de tes blues, jusqu'à ce que le tournes-disques grince, que l'aiguille saute et que les sons se meurent. Que la bête s'arrête de tourner et vague aussi, vers le sommeil. Un sommeil presque coupable, sans alarme pour le lendemain. Fuck yeah. Une nuit de rêves un peu louches, endormie sur un amas de corps, un lit de chaire nues, de seins, de torses puissants, de nymphes qui venaient t'embrasser, te caresser, s'enrouler des autres corps pour couvertures humides, chaudes, brûlantes. La bouche grande ouverte, l'air manquant. Pourtant y'a un intrus sur le lit humain. Un homme, asiatique, aux petites lunettes, complètement vêtu, qui observe, s'incruste, juge, te regardes dans les bras de Morphée et toutes ses autres terribles déesse. Il a pas le droit d'être là. Il te regarde, un peu pervers quand on attaque ta gorge de baisers et tu n'arrives pas à décrocher ton regard du sien. Même quand tu te retournes sur le ventre, qu'on redessines ta colonne du bout des doigts et des langues. Tu n'peux pas t'empêcher de regarder par dessus ton épaule, t'assurer que les mains du vieil homme ne se sont pas glissées sur toi. Tu ne comprends pas et puis y'a le putain de torrent des tambours qui te tirent du sommeil. Ton corps se débat dans ta poitrine, haletante quand tu réponds sans regarder qui s'est. La voix rauque. « Allo ? » Fucking voix d'Ashley, qui est à ta porte alors que tu sais même pas l'heure qu'il est. « T'es con. » Que tu grognes avant de te lever mollement, en culotte avec un plaid couvrant tes seins qui dorment nus.

T'aurais pu mettre un t-shirt. Sauf qu'en même temps, c'est Ashley. Il a déjà vu tes seins. À déjà fait bien pire que juste les voir. Tes joues sont encore rosées par toutes ses émotions, tes cheveux en doux bordel blond. Tes yeux encore un peu fermés, putain de noctambule qu'il est celui-là. Tu te d'mandes qu'elle heure il peut être. T'as pas envie de t'éclater les yeux sur la lumière de ton portable. Tu déverrouilles la porte, grognes pour lui dire bonjour, attaquée par la lumière du couloirs en français les sourcils. « Ça va ? » Que tu t'inquiètes en le tirant à l'intérieur pour refermer et reverrouiller la porte derrière lui. Tu ne tardes pas à lui tourner le dos, faire demi-tour vers ta chambre, il connait le chemin. « Viens.» Que t'ordonnes en passant la porte de ton sanctuaire pour te laisser retomber sur le ventre, par dessus les couvertures. Parce qu'il fait un peu chaud de toute, faut qu'une partie de ton corps soit à l'air frais. « Mais, viens !»  Que tu grognes encore en attrapant sa main pour le tirer dans ton lit et l’emmener contre toi. Tes jambes l'encerclent rapidement quand tu vas lui mordiller le lobe d'oreille avant de t'échouer contre son épaule. Prête à retourner dans les bras de ta belle Morphée, avec un oreiller humain en plus, à défaut d'un lit de corps nu. Un beau rêve avant le monsieur étrange. « Je faisais un putain de rêve ! T'as intérêt à en valoir la peine.» Que tu déconnes doucement, le rire las, pas vraiment l'énergie pour une partie de jambe dans la vraie vie. Pas vraiment le droit non plus, logiquement. Tu sais pas trop. Ses termes n'ont pas étés discutés. Monogamie automatique alors que t'es même pas mono-sexuelle, ni monothéiste. Bordel. Tu dirais pas non à des bisous. Mais t'as surement pas le droit non plus. Ton copain, il comprendrait pas. Pas qu'Ashley il est pas intéressé, comme tout le monde, il t'aime pas comme ça. Parce que si Ashley voulait de toi, il aurait du se réveiller bien avant, putain. Sauf que c'était pas l'cas. C'était jamais le cas. Oh fuck, les blues revenaient, alors tu te serrais davantage contre ta couverture humaine, aka le sale petit rouquin qui se faisait croire qu'il était blond.
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Message Sujet: Re: running with the thieves. (sasha)   running with the thieves. (sasha) Empty Jeu 16 Mai - 17:45


heartache to heartache;
les tonalités laissent finalement place à la voix rocailleuse de sash, qui m'insulte et puis raccroche. sur le coup, ça me fait bêtement rire. j'attends peut-être une minute avant qu'elle vienne m'ouvrir, et je lui tire la langue, alors qu'elle est enveloppée dans un plaid, les paupières encore lourdes, ses cheveux blonds platine formant quelques épis. j'étais au bout de ma vie jusque là, mais cette vision suffit à m'apaiser un peu.

j'entoure sa tête de mes bras, pressant son visage contre mon torse, de manière à protéger ses pupilles de la luminosité, au moment où elle me demande si ça va. je soupire lourdement en guise de réponse alors qu'elle m'attire à l'intérieur. je dépose le sachet dans lequel reposent les ingrédients de notre petit déjeuner sur la première surface plane que je croise, laissant sasha refermer la porte derrière nous. je retire mes chaussures et puis ma veste en baillant à m'en décrocher la mâchoire. t'es toute seule? je demande tout bas en lui emboîtant le pas, alors qu'on dépasse la chambre de son colocataire, pour atterrir dans la sienne.

sans aucune grâce, sash se laisse retomber à plat ventre sur son lit et je balance ma veste dans son bordel avant de repousser mes cheveux en arrière, les yeux brûlant à cause de la fatigue. ses mots et sa main qui m'attrape me font sursauter, alors que mon regard commençait à devenir vitreux, alors que mes pensées s'aventuraient vers les péripéties de la veille. je m'installe confortablement sur son lit et ouvre les bras pour la laisser se blottir contre moi puis les referme autour de sa frêle silhouette.

je la serre un instant et ris un peu en sentant ses dents pincer mon oreille. j'embrasse sa tempe et puis son front, avant de reposer ma joue contre le sommet de son crâne. j'suis bien là. ça va mieux, même si j'ai presque la barre au front. elle se plaint d'avoir été dérangée dans son rêve et je m'esclaffe doucement avant d'enfouir mon nez dans ses cheveux. j'te dirais bien de me raconter ce qui se passait dans ton rêve pour que je te le fasse en vrai, mais j'ai pas confiance en ton subconscient tordu. je fais glisser mes doigts le long de sa colonne vertébrale, pour rester conscient; si j'm'endors c'est mort, j'en ai pour minimum quatorze heures. et puis il faut que je m'engraisse et que je m'hydrate avant de tomber dans l'coma. sinon voilà la gueule de bois qui m'attend au réveil.

sinon, j'en vaux totalement la peine, j'ai ramené: du drama et de quoi te faire des pancakes et du bacon et des œufs..., j'énumère avant d'être interrompu par la fatigue qui me force à bâiller de nouveau. t'as du café, pas vrai?
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Message Sujet: Re: running with the thieves. (sasha)   running with the thieves. (sasha) Empty Ven 17 Mai - 2:46

T'es pas toute là, pas toute revenue. Encore une partie de toi traumatisée par le cauchemar, allumée par la sensualité cauchemardesque. Ashley arrive comme un rêve tendre, un rêve qu'on connait, qu'on refait souvent, sans qu'il ne soit jamais flippant. Ta tête entourée de ses bras dont tu connais trop la géographie, formée par chaque veines, comme des rivières que t'as embrassées égoïstement, peu important la météo. Ton visage pressé dans son torse trop confortable pour votre bien à tout les deux. T'as cherché dans tous les enfers, mais y'a aucun endroit où tu dors mieux que l'oreille contre son coeur, les doigts trouvant de nouvelles constellations au travers de ses grains de beauté. Peut-être que ce que t'aimais bien de lui, c'était qu'il n'avait pas su se lasser de toi. Ou du moins, pas encore. Ça viendrait. Hein ? Ça viendrait, c'était certain. Ils se lassaient tous. Absolument, tous. Heureusement que t'es trop fatiguée pour ressentir quoi que ce soit, t'es juste lasse, abandonnée, pas la force de chialer contre des pensées parasites. (Ça n'existe pas, tu les choisis Sasha. Tu te sabotes Sasha, tu te prépares, pour avoir moins mal. Oops.) Ouais, t'aimes bien oublié, parfois, que tu sais être magique. Qu'on t'as déjà dit que t'étais une déesse, parce que souvent, tu te sens comme un grain de sable à qui personne n'as daigné donner un nom. Tu comprends pas pourquoi il demande si vous êtes seul. Ah si, peut-être pour pas parler trop fort. C'est pas trop un problème que vous avez, vous vous croisez jamais Damn en toi. Il arrive pour dormir, tu te lèves pour te préparer et tu quittes avant qu'il n'ait atteint son lit. Vous ne vous dérangez pas. C'est la parfait symbiose. Tu te contentes de faire un non de la tête, frottant davantage ton nez contre son torse. Au moins, son parfum restera contre le bout de ton museau. Ton nez trop fatigué pour être précis, pour remarquer qu'il y a un petit changement dans son odeur. Wtf.

Trop tard, la baleine (parce que t'as pas la grâce ni le charme d'une sirène, parce que tu ne sais ni ensorceler ni noyer personne, dommage, on peut pas tout avoir) que t'es, s'échoue sur le rivage du lit défait, les vagues imitées par les draps blancs qui ne cachent rien. Tu tires ton bien vers toi, ne tardes pas à prendre son corps d'assaut, ce qui te reviens de droit. Te reviendras toujours, parce que t'étais là la première. Là depuis longtemps. Heureusement qu'il sait t'attraper, te tenir quand tu n'es que des petits morceaux, un semblant de fille. Semblant de chat-chat qui mordille l'oreille de son jouet (oh, you wish he was that unimportant, but nope, too late). Tu souris à ton tour quand il embrasse ta peau, se pose contre toi aussi. Bien. Juste trop fucking bien pour ton propre bien. Son petit nez de farfadet qui glisse dans ta crinière de blé après un été trop ensoleillé. Tu rigoles à sa réplique, relèves ta main pour venir foutre le bordel dans ses cheveux.

« Même si tu te dévouais, faudrait inviter tout tes potes et même t'en faire des nouveau. » Que tu rigoles tout bas. Ça va. Tu rêves pas souvent d'orgies, c'est pas comme si c'était un kink ultime ou une jolie petite obsession. T'es pas encore certaine que la monogamie soit faite pour toi, mais tu sais que ton coeur te promets parfois qu'il n'en a besoin que d'un. Un petit extraterrestre comme toi et ce serait suffisant. Ses doigts remontent le long de ta colonne, myriade de petits frissons et la suite des pensées que tu chasses avant qu'elles ne naissent. Non, Sasha, c'est même pas une probabilité. C'est juste con. Pourquoi tu penses à ça, t'as pas le droit. Tu le sais. Ça pince le ventre sans même que t'y penses. T'en a marres de toi (de lui aussi, un petit peu). Il te promet qu'il en vaut la peine (et tu le sais déjà, trop). Il a ramener tout ce que t'aimes, sauf.

« Burkhart, tu sais que j'mange pas les cadavres. Pourquoi t'oublies toujours ! » Que tu grognes, l'air faussement fâchée. Végétarienne. Ou plutôt Piscivore. Parce ton papa ne te pardonnerais jamais de ne pas manger les poissons qu'on passe ses journées à pêcher au lac, pour toi. Aussi parce que le homard, le crabe, tout ça, les sushis. God. Tu peux juste pas. C'est de la triche, un peu, à peine. Il te demande pour le café. Parce que ça t'es souvent arrivé d'arrêter d'en boire, de pas en avoir. Sujet de discorde pour les gens qui passaient à la maison pour une nuit où deux. Crécheurs qui s'plaignent en plus.

« Ouaish, j'ai acheté du café hier t'as de la chance ! » Que tu le rassures, glissant tes mains sur sur épaules pour remonter, poser ta tête sur l'oreiller à côté de la sienne, ton regard qui retrouve le bleu de ses yeux de petit con. Ça te frappes toujours un peu en pleine gueule, comme il est beau avec ses airs de bohème, de brigand des coeurs, et toi, une autre pauvre victime. Ça te faisait toujours chier aussi, ce constat-là. Ta main qui viens doucement retracer sa mâchoire, à défaut de te bouleverser contre ses lèvres, de vous autorisez ses bêtises de fins de nuit. Oui, tu sais, celles que vous vous promettez tout bas de ne plus refaire. Assez bas, tellement bas, tout doucement, tout doucement comme ça, comme tes doigts sur lui, presque sans mots, dans des souffles si minables que ça ne compte pas, qu'on oublie. « Allez, raconte... » Que tu demandes doucement, serrant les dents, rajoutant des chaines autour de ton coeur, coupant les deux jambes à madame jalousie. Parce que tu sais d'avance que ses histoires seront criblées de filles que t'imagines toutes plus belles les unes que les autres (plus divines, plus aimables, plus tout, que toi). Le genre de filles qui méritent d'être aimées, pour vrai, d'une folie qui ronge. Le genre de fille sur lesquels ont écrit dans les livres. Celles qui deviennent des obsessions, des déceptions, des déchirures. Pas toi. Toi t'es juste la petit gamine weird qui pleure tout bas pour qu'on l'aime pas avec les dents, pour une fois.
 


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Message Sujet: Re: running with the thieves. (sasha)   running with the thieves. (sasha) Empty Ven 17 Mai - 4:30


heartache to heartache;
j'arrive pas trop à déterminer qui est le plus confortable; le lit ou le corps que j'ai de pressé contre le mien. ni l'un, ni l'autre, peut-être que c'est juste la familiarité, peut-être que c'est l'aisance, ou alors le sentiment de sécurité qui m'enivre. ici, rien ni personne peut m'atteindre. j'ai laissé les prises de tête à mes pieds, avant de grimper sur le matelas. elle rit, le son le plus doux du monde, et je pince sa hanche pour me venger, quand ses doigts ébouriffent mes boucles, les faisant retomber sur mon visage.

puis c'est à mon tour de rire, quand elle dévoile le contenu de son rêve. j'en attendais pas moins, mais ça me surprend quand même. j'invite personne, j'partage pas, je réponds faussement sur la défensive. puis je resserre légèrement ma prise autour de ses cotes et entoure sa hanche de ma jambe, pour la forme, jouant au gars possessif. je me dédouble, j'ajoute sourdement avant de faire ressortir ma lèvre inférieure, faisant la moue.

je lui prouve que je suis l'homme de la situation en listant ce que j'ai acheté pour le breakfast de royals qui nous attend, puis je me fais interrompre par un bâillement dans ma tirade, comme si je m'ennuyais moi-même. la fatigue me rattrape et je me laisse distraire par cette dernière, mon cerveau réclame du café et en fait une priorité sur le reste. naturellement, sash se vexe, sauf qu'elle sait pas qu'il manque un bout de liste.

cerveau rassuré, je fais doucement cogner mon front contre le sien. mais attends, j'ai pas fini..., je m'écrie avant de planter mes dents dans son épaule. j'ai besoin de gras, pour me racheter auprès de mon foie, là... j'ai trop abusé hier, j'ai bu comme un putain d'puis sans fond. me regarde pas de travers, j'ai pris des fruits, d'acc? je vais te faire le meilleur smoothie du monde, j'suis prêt à mixer les fruits à mains nues pour toi. et j'ai pris tes céréales... mais c'est moi qui fait les jeux derrière... pour te faire pardonner d'avoir dit que j'oublie toujours, je négocie alors qu'elle appuie sur mes épaules pour qu'on soit à eye-level, nos visages pressés contre son oreiller.

elle est belle sasha, avec ses tâches de rousseur sur le nez, presque invisibles, comme des fantômes, à moins d'être à cette distance. je la regarde et je me dis que ça aurait pu être elle. on aurait pu se sauver mutuellement et être amoureux. nous deux, contre le reste du monde. comme c'est le cas depuis un bout de temps maintenant. après tout, on finit toujours par tomber et retomber dans les bras de l'autre. elle connait tous mes secrets, toutes mes facettes. parfois, elle compte les cicatrices sur mes bras, et puis dans sa douceur, dans son excentricité, elle me fait presque oublier la douleur atroce qui les accompagnait.

j'ai pas peur de lui montrer mes couleurs. j'aurais jamais la prétention de dire que je la connais point par point, une femme a toujours une part de mystère, c'est ça qui les rendent irrésistible. mais, elle est idéale, sasha. ça aurait pu être elle, peut-être que ça aurait du. quelque part, je crois que ça aurait fait moins mal. je sais que je me serais jamais ennuyé, jamais lassé. je sais ce qu'elle vaut, c'est pour ça que je suis jamais parti après la première fois.

sauf que c'est trop simple, trop évident. ça peut pas rentrer dans l'équation, ça peut pas faire sens. on se serait brisé le cœur, pas vrai? alors que le but de notre alliance, c'est clairement de se panser, de se réparer. je touche ses long cils du bout de l'index avant de redessiner l'arrête de son nez avant de me tourner sur le dos pour fixer le plafond et soupirer. j'ai embrassé une fille, hier soir. sur la bouche. ça fait sept ans que j'ai embrassé personne sur la bouche, je souffle avant de fermer les yeux et passer mes mains sur mon visage, sous la réalisation. putain...
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Message Sujet: Re: running with the thieves. (sasha)   running with the thieves. (sasha) Empty Sam 18 Mai - 6:51

C'est confortable dans les bras d'Ashley. Frustrant, mais confortable. Ses doigts qui pincent ta hanche quand tu rigoles plus fort, peut-être plus doucement. Tu n'sais plus trop. C'est naturel avec lui, tu ne calcules pas, t'as déjà perdu y'a longtemps. Ça fait longtemps que t'es K.O (Oh god, just wait for it.) Il fait le faut jaloux, quand tu lui avoue l'orgie. Tu rigoles plus fort en le serrant. Quelque part, ça te fais du bien, ça te plait, de te dire que t'as cette importance. Que, même s'il a transpercé ton corps, sans jamais vouloir de tes baisers, il pourrait briser quelqu'un, pour toi. C'est cruel, mais t'aimes un peu ça. Quelque part, t'aimes t'imaginer que c'est pour se protéger, que si tu l'avais embrassé, en lui faisant l'amour, son coeur se serait dissous comme du sucre contre l'océan de ton corps. Il serait tombé amoureux, éperdument amoureux. Bordel. Tu ricanes en te disant qu'il est pas trop tard, que ses lèvres sont toutes près et que tu pourrais encore le chavirer, si tu le voulais. Parce qu'il ne t'as jamais vraiment rendu la tâche facile. Entourant ta hanche de sa jambe, avant de faire la moue. Sa petite lèvre inférieure qui te nargue, ne demande qu'à être mordue en vengeance. Sauf que non. T'avais cru que c'était une blague au début, ses histoires de pas embrasser. Sauf que non, t'as vite compris que c'était sérieux. Et tu l'as respecté. Te disant que si un jour il posait ses lèvres sur les tiennes, bordel, t'en crèverais peut-être, t'aurais peut-être oublié d'en rêver depuis tout ce temps.


Son front retrouve le tien et tu fermes les yeux pour tenir plus facilement tes promesses. Parce qu'elles se tiennent mieux dans le noir. Il se reprend pour le déjeuner, s'explique, promet qu'il a pas oublié et te fais même la morale pour l'avoir réprimandé. Pour la peine, c'est lui qui fera les petits jeux derrière les boites de céréales. AH BA SI C'EST COMME ÇA ! Votre amitié s'achèveras la ! (Oh, just wait for it...)

« PAS JUSTE ! » Que t'essayes de le bouder, sans trop réussir. Surtout quand tu te noies dans l'océan des ses prunelles. Ce gars, t'as mal au ventre, t'en a marres. Tu sais pas pourquoi tu le laisses toujours rentrer, comme un chat de ruelle qui a choisis de t'appartenir à moitié. De repartir souvent, parfois longtemps. Surtout quand t'as ses envies irrépressibles de le binger, comme une série trop bonne. De l'attacher. Comme quelqu'un qui fait trop mal quand il dégage. Il joue sur tes cils, parce qu'il est bizarre et que t'aimes ça. Parce que tes yeux papillonnent pour lui chatouille le bout de l'index. Il glisse sur ton nez, puis s'enva. S'pas normal parce que ça t'fais mal. Il part avec un petit bout de toi qu'il garde contre son ventre. (Oh, oh, here we go.) Il est naif ton sourire, peut-être beau à briser, comme une toile de musée qu'on vole et puis défonce pour le plaisir.

Son aveux tombe comme une pluie d’assiettes. Non, une tempête de couteau. C'est plus un trou que t'as dans le ventre, c'est un putain de cratère. Tes cils battent rapidement peut-être pour chasser l'humidité, la nausées, les palpitations ; est-ce que tu fais un début d'arrêt cardiaque. Tu ne respires plus. Ne sais plus on est quelle date. T'as l'impression de saigner par en dedans. T'espères avoir mal compris. T'essayes de mouiller par l'intérieur plutôt que te tacher tes joues d'une pluie qu'on avait pas annoncée, pas prévue. Fuck.

« Oh. » Ta voix est minuscule, une microbe au fond du lit, parce que t'as plus de souffle, la boule dans a gorge prend toute la place. Tu ne sais plus bouger, plus vivre. Please say it's a prank. A cruel, deepwounded, malicious, evily-delicious prank. Please. Sauf que ça vient pas et tu manques d'air, ton visage qui se rougis au même rythme que tes yeux. « Cool. » Ta voix se brises, tu te lèves brusquement, ta crinière qui retombes devant tes yeux quand tu fuis. Ta voix ne ressemble plus à rien quand tu lui fais dos, dégage loin, mourir dans ton coin. « J're... »

T'es plus là, tu sais pas si t'en reviendras vraiment. T'attrapes le paquet de clope à la volée, court à la salle de bain, claque la porte, la verrouille comme il faut. Comme faudrait faire avec ton coeur prostitué. C'est seulement maintenant que t'attrapes un vieux t-shirt troué, que tu l'enfiles parce que tu te sens conne, tellement FUCKING conne. Et ça coule, en silence, les larmes sur tes joues, quand tu te laisses tomber dans le fond du bain vide. Puis ça deviens bruyant alors tu prends une serviette pour la mordre, hurler devant toute ta douleur. Hurler comment t'es conne, comment t'apprendra jamais. Conne d'y avoir cru, encore, encore et encore. Croire qu'il étais spécial, que t'étais spéciale. Que vous étiez quelque chose. Toi t'attend ce baiser comme Wendy et elle te le voles, comme ça, gratuit, une fille que tu ne connais probablement pas, que t'as jamais connue. Ça fait mal hein ? Ça fait d'être aussi conne, hein ? Tu vas t'faire avoir comme ça combien de fois avant de te faire une raison, avant d'arrêter de croire qu'un jour, tu trouveras quelqu'un qui t'aimes autant que tu l'aimes. Putain d'utopie, t'en as marres, tu veux juste détruire le monde, et toi avec dedans. Ça va fucking faire.
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Message Sujet: Re: running with the thieves. (sasha)   running with the thieves. (sasha) Empty Dim 19 Mai - 17:51


heartache to heartache;
penser à toute cette nourriture commence à m'ouvrir l'appétit. si j'avais envie de gerber et mourir jusqu'à présent, le fait de me retrouver avec sash suffit à me distraire, à m'aider à me sentir un peu moins mal, un peu moins con. elle ferme les yeux et j'embrasse l'une de ses paupières en me disant que j'ai de la chance; même si toutes mes certitudes sont en train de s'écrouler comme un putain de chateau de cartes, même si je flippe horriblement, j'arrive à me rassurer en me disant que je suis pas seul. que j'ai ma fille préférée du monde entre les bras. la seule qui sait, la seule qui me comprend.

je repousse ses cheveux en arrière avant d'appuyer sur les extrémités de ses lèvres pour dessiner moi-même, un sourire sur son visage. tu remets en cause ma justice, p'tite tête? je réponds, faussement menaçant, avant de toucher des parties de son visage du bout des doigts. ses cils frôlent la pulpe de mes doigts et le retour à la réalité fait dégringoler mon cœur tout droit dans mon estomac, alors que je m'éloigne, alors que je retombe sur les omoplates.

je peux pas tenir sasha contre moi avec ce que je m'apprête à raconter. avec les souvenirs, mes poings se serrent déjà autour des draps. ça aurait pu être sa peau. je sens son regard sur moi alors que les mots dépassent mes lèvres, alors que les souvenirs me reviennent par bribes, alors que les regrets s'emparent de moi tout entier. j'ai besoin de me cacher derrière mes paumes à la suite de mes aveux parce que j'me suis trahis à un point de non retour. j'pourrais hausser les épaules et me dire que c'est pas grave, que ça a pas d'importance si j'y donne pas d'importance.

sauf que ce serait me fourvoyer. je peux pas nier l'attirance, je peux pas admettre que j'ai voulu aucun de ces baisers, dire qu'ils n'avaient aucun sens, aucune importance, parce que c'est pas la vérité. c'est tout le contraire. et c'est effrayant. j'ai laissé Skyler briser tous mes murs, j'l'ai laissé franchir toutes les limites. et je sais pas comment retourner en arrière. je sais pas comment je suis supposé m'arrêter de ressentir toutes ces choses. ça fait trop longtemps que ça m'est plus arrivé, ça fait trop longtemps que j'ai plus besoin d'y penser et que par conséquent, j'ai oublié. maintenant je suis vulnérable et exposé et j'tombe sans savoir comment me rattraper ou me sauver.

je m'attendais à des moqueries, à des hurlements, à être secoué pour donner plus de détails, mais contre toute attente, sasha répond à peine. j'ai un pincement au battant quand elle souffle le mot cool, parce que non, bordel. non. c'est pas cool. je suis prêt à protester quand elle se lève, quitte le lit et trace jusqu'à la salle de bain. je me redresse sur les coudes, restant comme un con, les yeux rivés sur la porte fermée que je l'entends verrouiller derrière elle. je fronce les sourcils sous l'incompréhension et tente de déglutir autour de la boule qui se forme dans ma gorge.

la fatigue et le trop plein de frustration a jamais fait bon ménage; je suis au bord des larmes. je m'allonge de nouveau et prends une longue inspiration en ravalant les minuscules larmes qui s'étaient formés dans mes yeux, le temps de stabiliser mes émotions, le temps de me reprendre. vivement les trente piges, qu'on en finisse, je finis par m'écrier, dramatique, désespéré, avant de finalement me lever. je récupère mes clopes dans ma veste avant de me diriger vers la porte de la chambre. j'vais préparer le p'tit dej, je l'informe avant de traverser le couloir dans le sens inverse et rejoindre la cuisine.

je récupère mon sac de courses, le vide sur le plan de travail et m'allume une cigarette. pour faire le vide et arrêter de réfléchir, aux conneries de la veille, à la réaction de mon amie, j'appuie sur play sur l'un de mes playlists sur spotify avant de me mettre à l'ouvrage et préparer la pâte à pancakes.
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Message Sujet: Re: running with the thieves. (sasha)   running with the thieves. (sasha) Empty Lun 20 Mai - 16:25

Vous étiez bien, là, imbriqués l'un contre l'autre, les jambes en petits serpents qui s'enroulent ensemble sans vouloir se lacher. Fallait qu'il vienne, qu'il gâcher tout avec ses mots, ses aveux, ses trop de vérité. Il était con ou con ? Il savait bien qu'il allait te faire du mal, son corps avait même quitter le tiens, pour ne pas sentir tes tremblements de coeur, c'est ça ? La lache. Le jougat. Tu t'effondres, en milliers de petites pièces de miroir, irrécupérable. Il t'embrassait les paupières, avant, juste avant de souffle sur ton coeur chateau de carte. Il lui avait embrassé les paupières à elle aussi, hein ? Ou c'était réservé à toi. Un peu comme les lèvres, c'était réservé à elle. Tu rageais tellement, du fond de ta sale de bain. Tremblait tellement. C'était pas juste. T'avais été sage, gentille, respectueuse et on t'avais niqué d'une solidité. T'es certaine, puérile, que la fille lui avait juste voler ses lèvres, comme ça, comme une voleuse. T'étais peut-être trop gentille Sasha, s'pour ça qu'on te marchais dessus, encore, encore, encore. Tu te demandes si au moins, malgré ses limites, il à déjà voulu embrasser tes lèvres, s'il s'est déjà retenu par principe. Ce serait au moins ça. Tu pensais sincèrement que vous étiez spécial. Y'a toujours les amours qui passaient, qui vennaient. Comme ton copain actuel, celui qui d'puis que vous étiez ''officiellement'' ensemble, ne dormais plus à la maison, te donnais encore moins d'attention qu'avant. LOL. Mais s'tai pas grave. T'avais Ashley, ton chez-toi, chez qui revenir te perdre, ou tout foutre en l'air. Ashley, le tien, celui de personne d'autre. (Tu y a vraiment cru, sale conne ?) Yep. Yep, yep, yep et yep. Et tu te sens encore plus conne à cause de ça, d'y avoir cru. C'est comme si d'un coup de langue maladroite il avait gâcher votre futur mariage, tué vos enfants pas encore nés, éventré votre labrador pas encore adopté. Fuck.


Et une de plus. Un tache qui noircie ton coeur, ton âme. Rien qu'une de plus, c'est pas grave, hein. Tu sais briller, toi et ton aura or. Tu sais illuminé les pièces et les coeurs des gens, hein ? C'est pas grave, c'est pas grave (t'essaye de convaincre qui, hein ?). C'est juste que la tache de noir qu'il a crachée sur ton myocarde est plus foncée. Noir éternel. Un noir profond, qui s'incrustre loin, dans le fond de ta chair, touche les organes, peut-être même les os. T'en frisonne. Pour un type qui étudie la psychologie, il comprend vraiment rien à celle des femmes, hein ? Il crie tu sais pas quoi de l'autre côté de la porte. Viens même pas te voir, gratter sur ta porte comme un chat. No, non. Il vient pas défoncer la porte voir si t'as pas fait une connerie. Tu fais pas d'connerie toi, Sasha, t'es une bonne fille, une fois t'as essayé de te couper sur un poignet, ça allait vraiment pas bien dans ta tête, tu voulais te détruire. Ça fait trop mal, t'as paniqué devant le sang, tout le sang. T'as pas continué, t'as commencé à fumer plutôt. Comme là. Comme là quand ton coeur se fend, s'est cassé la gueule, que t'as des envies puériles de guerre, de marquer ta propriété. Tu jetes la serviette contre la porte, te sors une cigarette, l'allume, jetes le paquet aussi. Tu jetes tout, content d'être loin de asiette, pour combien de temps, hein ? Y'a de la musique qui joue en soundtrack de ta vie, ça ferait une belle scène ça. En tout cas, toi, tu trouves. Belle scène de ménage. Tu fumes rageusement ta clope. Jouant avec le filtre du bout du pouce, pendant que la cendre va crever dans le fond du bain. Peut-être si t'étais moins moche, aussi. Peut-être si tu mettais plus de maquillage, il te trouverait plus jolie. Peut-être que y'as rien à faire, que t'es juste moche. Tes yeux glissent sur la panier de linge propre qui traine dans la sallede bain, que t'as pas encore plié, trop lache. Tu remarque le bout de tissus rouge et ça te donne une mauvaise, très, très mauvaise idée, comme un essaie ultime, envie de foutre la merdre, d'être unapolegetic.

Tu laisses ta clope tomber au fond du bain, retire tes vetements, part la douche. Passe rapidement tes cheveux au shampooing, revitalisant, à la noix de coco, ton corps au gel douche à la vanille. S'pas long tes douches. T'as pas l'temps de niaiser. T'en ressors, t'enroules dans une serviette, une autre pour éponger tes cheveux. Le revers de ta main qui chasse la bouée du miroir où tu retrouves tes armes de guerre. Crème pour le visage, tu brosses tes dents, sort l'artillerie lourde, fond de teint, poudre, mascara Yves St-Laurent (s'coûte une fortune ce truc), lipstick légèrement plus rosé que tes lèvres naturelle, fard à joues, tout ça. Même de goûte de parfum sur ta gorge, cette même odeur de vanille et coconut. Tes cheveux sont trempés, mais tu les sépares quand même avec tes doigts, pour une look ''sortie de la douche'', quand même invitant. Faut le reste maintenant.

Tu mets pas siiiiiiii longtemps que ça. Juste assez pour qu tes yeux soient dérougis, grace a un produit aussi mdr, faut pas rêver. Bref, c'est pas ça l'important. L'important c'est la dentelle de la nouvelle lingerie rouge que tu t'es achetée y'a un moins, que Rio a jamais pris le temps de t'enlever, parce qu'il est trop occupé, qu'il rentre toujours chez lui le soir. Ça couté cher se truc, c'est à tomber aussi, ça enrobe bien, tout, partout. Par dessus, un kimono doucement ouvert. Tu rejettes ta frange vers l'arrière en sortant, alors qu'il ne te remarque peut-être même pas. Tant pis, tu va t'assurer qu'il te regarde. Tu reviens vers lui, féline, glissant dans son dos, glissant tes mains sur son ventre, sous son t-shirt, sur la peau de son ventre, te collant dans son dos.
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Message Sujet: Re: running with the thieves. (sasha)   running with the thieves. (sasha) Empty Mar 21 Mai - 22:40


heartache to heartache;
ma cigarette s'est consumée il y a un moment, la nicotine se propage dans mon système, mais mes mains continuent de trembler. j'essaye de remettre ça sur le compte de la fatigue, de l'énervement; et peut-être que j'ai raison quelque part, mais je peux pas m'empêcher de me dire que ça a aussi un rapport avec la peur. la réaction de sasha me perturbe autant que la situation dans laquelle j'me suis fourré, mais j'ai pas la force de trop y réfléchir. sinon il faudrait que j'admette que j'ai pas d'issue. ce sentiment de détresse me rappelle que je me suis promis d'appeler Jo aujourd'hui.

je commence à éplucher et découper les pommes dans une assiette après avoir préparé la pâte à pancakes, qui doit reposer pendant un quart d'heure. les blancs d’œuf attendent patiemment d'être montés en neige et d'être ajoutés à la mixture à côté. j'essaye d'ignorer les paroles de time is running out de muse qui vient en shuffle et de supprimer les pensées qui me traversent l'esprit, en branchant le blender et en passant le basilic sous l'eau pour commencer à l'effeuiller au-dessus du récipient.

je fais une pause dans la confection du smoothie pour me servir une tasse de café en voyant que ce dernier est fin prêt. je le bois presque d'une traite et regarde mon portable de travers quand la playlist fait la transition la plus improbable de l'histoire, de muse à (you drive me) crazy de britney spears. je passe nerveusement la chanson suivante, laissant aucune chance à la queen de la pop, parce que faut pas déconner, ça va deux minutes les messages subliminaux. une chanson de daft punk commence à jouer et... c'est parfait. parce qu'elle est essentiellement instrumentale et entraînante.

je peux sereinement reprendre la préparation de notre boisson, renversant les fraises, les groseilles et les framboises sur le lit de basilic que j'ai découpé comme un bourrin. je suis prêt à ajouter les morceaux de banane et de pomme quand un parfum de vanille et de noix de coco emplit la pièce. j'esquisse un sourire en versant un peu de minute maid pomme et un verre de thé glacé sur la pile de fruits, sans regarder par-dessus mon épaule. une poignée de secondes plus tard, deux mains passent sous mon t-shirt pour caresser mon estomac et le contact suffit à m'arracher quelques frissons. tu sens bon, je lance, à peine plus fort que la musique avant de replacer le couvercle sur le sommet du blender.

je finis par faire volte-face pour lui dire de protéger ses oreilles, sauf que je suis coupé dans mon élan par la tenue légère, la peau exposée, de ses clavicules au creux de sa poitrine. je m'empare de sa main pour la faire tourner sur elle-même, l'admirer un peu plus, avant de la ramener à moi. j'enfouis mon visage dans son cou, laissant le bout de mon nez chatouiller sa peau, respirant son odeur et son parfum à plein poumons, les paupières closes. je finis par embrasser l'épiderme, perdu dans l'instant et le confort que l'avoir contre moi m'apporte. faut que je mixe les fruits, je me souviens soudainement en déposant un petit baiser sur sa mâchoire, à la base de son oreille. t'es trop belle, j'ajoute en me reculant légèrement pour toucher ses cheveux humides, un léger sourire pendu aux lèvres.
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Message Sujet: Re: running with the thieves. (sasha)   running with the thieves. (sasha) Empty Mer 22 Mai - 6:06

Tu sais pas trop ce que tu fais, ce que tu vas faire. T'essayes juste d'oublier (De l'oublier lui, avec lui ? Nice try). C'est pas calculé. Tu veux juste te défendre. Tenter une dernière fois. Tenter le tout pour le tout, parce que tu ne peux pas perdre maintenant. Tu ne peux pas perdre, juste baisser les bras, abandonner et te demander toute ta vie, et si ? Et si t'avais fait le bon truc, dis les bonnes, s'il savait, s'il connaissait les petites carnages dans ton ventre, est-ce que ce serait différent où est-ce que t'étais condamnée d'avance ? Tu veux juste l'aimer une dernière fois, parce que ton coeur tremble, parce que t'as l'impression de le perdre, qu'il te glisse entre les doigts. Tu feras quoi, quand il sera avec cette fille qui t'a volé ses lèvres. Tu feras ton fucking mieux. Y'a de tes petits rêves secrets qui sont volés en éclat. Des rêves qu'on rêves tout bas, qu'on dit pas. S'fini, tu lui diras jamais. Il saura jamais, connaîtra jamais les poèmes con que t'as écrit avec son nom. Parce que c'est riddicule, que t'as mal au ventre, que tu perds encore. Tu te fais juste croire que t'es encore un peu jolie. Que tu lui plais encore un peu. C'est tout ce que t'as pour t'accrocher, pour pas sombrer, là, ici, maintenant, pour pas t'éffondrer, pas laisser la blessure t'empoisonner. Parce qu'il a brisé quelque chose. Quelque chose de gros, quelque chose de beau. Quelque chose qui était à toi.

T'y penses plus, que t'es pathétique, quand tes doigts courrent sur lui, quand il te murmure que tu sens bon, que ton rire cristallin résonne doucement. Que tes doigts remontent, puis redescendre. Tu veux juste lui montrer, ce qu'il rate, ce que vous auriez pu être, tout les jours, toutes les nuits. Ça marche pas trop mal, à voir son regard déshabillant le peu qu'il reste à déshabiller sous ta dentelle. Il prend ta main, te fais tourner, t'as ce sourire tendre et charmeur aux lèvres. Juste une dernière fois, hein ? Ton rire doux, danses, viens se coller à lui, le laisser glisser son nez, ses lèvres sur ta gorge. Tu fermes les yeux aussi, ta main remontant doucement dans sa crinière pour s'y effouir. Il se ramène à la réalité, probablement trop tôt. Ça presse pas, que t'as envie de te moquer. Ils brulent pas, les fruits, vont rester là tranquille. Et son petit compliment, près de ton oreille, qui te fais fondre, t'atteins jusqu'au plus profond de tes os. Parce que quand lui te le dis, tu chasses pas le compliment, tu le prends, parce que c'est le seul que tu crois. Son sourire, ses doigts dans tes cheveux humides, ton regard glisse vers ses lèvres. Okay, il l'a cherché, il t'a cherchée.

Ta main retrouve son ventre, pour le repousser doucement, sans le lacher. Tu le fais reculer, t'hisses sur le comptoir, pour t'y asseoir, là sur le bout de comptoir vide. Tu tires son t-shirt, le ramène vers toi, entre tes cuisses. Tes mains remontant sur ses épaules, retombant sur ses bras, jusqu'à ses mains que tu pousses à remonter sur tes cuisses à toi. Ton front contre le sien. Et quand l'envie de l'embrasser deviens trop grande, tu fais ce que t'as appris à faire, pour lui, par respect. Parce que tu l'aimes comme ça. T'es ce genre de petite conne. Apparement. T'as trouvé un complément. Un endroit aussi tendre, aussi sensible. Tu peux pas sentir son souffle se briser contre le tien, mais c'est le mieux que t'as trouvé. Tu glisses tes lèvres contre sa gorge. Pour l'embrasser, y refaire doucement ta marque. Ton territoire, même si tes lèvres sont trop douces pour qu'il en garde déjà des souvenirs. Remontent vers son oreille, retourne se mêler à ta langue sur sa jugulaire. Est-ce que tu lui donnes pas chaud là, en lui arrachant quelques frissons ? Tu reviens vers lui, te reculant pour que ton regard croise le sien. Tes mains qui retournent jouer dans ses mèches, tes prunelles qui retracent la courbe de son sourire. Tu mords doucement le coin de ta lèvre inférieure. Merde, t'aurais dû te bourrer dans la sale de bain, parce que t'as pas la courage, tu trembles un peu.


« Ça t'fais rien, de te dire que tu sauras jamais ce que ça fait, quand on s'embrasse, tout les deux ? J'me demande souvent, ce que nos lèvres goûteraient, mélangées, juste une fois, pour voir... » Voir si ça goutait pas les fraises, la magie et l'homme de ta vie. Tu demandes ça comme si c'était rien mais ton coeur se serres et tu te rends compte que peut-être qu'après tout ce temps, ça te terrorise aussi. Peur que tu tombes et que tu tombes toute seule. Personne que t'as jamais réussis à faire tomber personne, en amour, avec toi, en chute libre. T'étais conne ou quoi. Tu pensais qu'un baiser, ça changerais tout. Qu'il deviendrait prince et que tu ne te changerais pas en grenouille. T'en rêvais naïvement, comme si c'était pas impossible, comme si t'avais jamais été brissées en petites pièces détachées. Tu te dis comment t'es conne et tes lèvres trembles. Elles sont pas bonne à embrasser, faut croire. Juste bonnes à avaler les larmes. Celles qui menacent encore de naître au coin de tes yeux. Tu détournes doucement tes yeux, puis ta tête, passes ta main dans tes cheveux pour dissimuler une partie de ton visage. « C'est con, j'suis désolée... » D'insister, d'espérer. D'être aussi pathétique. Guess it's over. Guess you'll never fucking know. Too bad... T'as envie de partir de nouveau, loin, d'aller t'éclater la gueule, monumentalement. Seule, dans un bar, rien à foutre. Juste oublier tout ça. Oublier que l'espoir est mort et que toi aussi, un petit peu (beaucoup), avec. Il était le dernier avec qui tu te permettais encore de rêver. Non. Fini. Be-byeeee. Avant tu supportais, pour lui, parce que tu voulais pas lui faire du mal, alors tu t'en faisais, à toi, chaque fois, en silence, à serrer de dents, étouffer tes cheveaux avec leurs mors. Tu pourrais plus jamais lui faire l'amour maintenant. Pas en sachant qu'il en avait embrassé une autre. Que y'avait une fille, quelque part, sur cette terre-poubelle, qui comptait plus que toi, pour lui. Et ça, c'était la plus belle des trahisons. Tu foutais quoi, encore, là ? Sur le comptoir comme une petite pétasse, hein ? Pétasse au coeur brisé. (encore)
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