save the queens ---- / THELMA DEVAN
25 ans ---- / ACE OF SPADES ---- / emily bador
identité complète - devan. l’artifice sans délice, le blase au goût du vice. condamnation sur le papier, rappel toujours de la faucheuse envieuse et de son foyer envolé dans les étoiles éloignées. y’a encore le sang face au regard absent, le corps manquant dans les mémoires dérisoires. trou noir dans le palpitant, larmes pour repousser le conte sanglant. fin puis recommencement. et
thelma, toujours là. braqueuse de coeur sans attaches ni audace, gamine qui aurait dû prendre sa place. à cette jumelle partie loin au paradis. car elle est le reflet terni, la version loupée, le clone à chier. celle qui rappelle à chaque journée que l'ange s'est envolé.
lieu de naissance et origines - 31.10.1993, le
queens. jour des morts,
ironie du sort. pour cette paire de gamines aux sourires mièvres et aux traits fièvres. et déjà cette rivalité, ce besoin de se différencier à la moindre opportunité. seulement y’avait déjà cette préférence dès la naissance. une récupérant le prénom d’une
héroïne de film quand l’autre est graciée avec exotisme.
études ou métier - liste ratifiée d’espoirs défoncés, jamais assez bien, pas suffisante. tu sers à rien dans un coin de la caboche. c'est moche. l’inertie en ennui, les paupières endolories. elle file la comète pour trouver de la hauteur loin de cette société horreur. mais elle n’a pas encore trouvé son apesanteur… alors elle
étudie l'art pour casser la glace des nuisances néfastes.
orientation sexuelle - attirance déviante pour les sourires en coins et les déliés
masculins, elle se vendrait bien pour éponger son chagrin entre les phalanges d'un malsain.
statut civil - orpheline au coeur enduit de paraffine, elle a la
solitude ancrée dans ses veines, perfusion d’où s’écoule de la morphine pour taire les battements contusions.
pi, scénario ou prélien - prélien de
@cez blackbird.
traits de caractère / kamikaze, ça craque au fond la violence retenue, le manque distordu. besoin d'avoir mal, désir d'être bancale pour la ressentir encore cette jumelle disparue malgré les souvenirs déchiquetés et le cercueil enterré. le deuil toujours pas digéré, même dégueulé à la gueule des gens qui la regardent avec pitié. auto-destruction spontanée, poupée perdue sans sa moitié. y'a plus d'échappatoire dans son histoire, que le vide intersidéral. alors elle frappe la gamine, elle dérape. pour se faire du mal, pour se sentir vivante. car elle doit l’exorciser tout ce putain de déni, cette boule dans les entrailles qui la trahit à chaque fois qu’elle ouvre sa gueule. mais y’a le néant jamais loin, celui qui la retient. ce néant au fond de ses prunelles d’encres, cette abysse tendre. t’es en ruine thelma, on t’a laissé en éclats. et elle crache cette réalité, elle refuse la vérité préférant se noyer sous ses rêves lointain d’utopie, de poésie. car la poupée elle a toujours préféré les couleurs que le noir parsemé dans les mailles de cet univers de travers. l’imaginaire à défaut des faits divers. sans doute à cause de cette vie, de sa propre histoire pourrie. entre compétition et rancune, entre addiction et lacunes. elle était toujours celle en arrière, ce calvaire qui traine des pieds quand sa soeur, elle, elle s’élevait dans les hautes lumières. faut toujours une préférée à ce qu’on dit. et elle ne l’était pas la jolie. condamnation prématurée, rôle assumé. elle serait l’ombre derrière la clarté. et des fois ça lui allait à thelma de vivre comme ça. d’exister dans la solitude, d’assumer ses fracas. prises de drogues pour compenser l’infériorité, liberté de devenir ce qu’elle voulait. mais bien souvent, le manque de confiance et la fragilité revenait la terrasser. et elle rampait encore pour un peu d’attention, pour se sentir moins con. impulsivité et besoin de se savoir aimé. puis joy elle s’est barrée, elle a crevé. et rien n’a changé. alors thelma elle se dit parfois que si elle disparaissait comme elle, peut être qu'on la remarquerait...
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ décadence en fragrances, échappatoire dérisoire, quotidien toxique à abuser des risques. thelma c’est cet enfant terrible qui baigne dans l’indifférence depuis sa naissance, dommage collatéral qui paie pour son double létal. rivalité ancrée et envie de dégueuler face au privilège et aux sacrilèges. pas assez bien, jamais assez, pour son foyer malsain qui idolâtre sa jumelle. car elle est belle joy, elle a cette saveur de perfection et cette innocence à la con. celle qui attire toute l’attention, qui distribue des sourires sous l’admiration. astre éclatant dans cette société déglinguée, pureté qui contre l’obscurité pour briller de sa clarté. elle savait comment en jouer de son effet la gamine aux traits poupins. manipulant les pantins désarticulés pour assouvir son besoin malsain.
de reléguer sa soeur au rang d’erreur. 02/ et le manège continue, s’accentue sans la moindre cohue.
car thelma elle est déjà vaincue. fatalité bien avant la réalisation, déni avant la condamnation. la frêle môme subissant les ecchymoses de son quotidien morose. dans l’obligation de contempler cette fierté dans le regards de ses parents à chaque journée, dans cette torture de se trouver au second plan sous le sourire insolent de son portrait craché. reflet dégueulasse, sosie crasse. et cette envie de s’échapper, de se casser pour voir si son foyer le remarquerait.
car c’est pas une vie de vivre ainsi. dans l’ombre de la jolie. 03/ ça explose au fond cette patience abusée, cette envie d’exister. bombe qui maintient la goupille depuis trop d’années. arme chargée à bloc qui n’attend que l’ordre pour s’exécuter. tout briser sur son passage et ne laisser aucun survivant. plus de pitié dans le palpitant, que l’envie de se démarquer de cette image paraffine. de cette jumelle morphine. thelma elle abandonne son rôle de spectatrice, pour succomber à tous ses vices. liberté dans les pêchés, plus de condamnation à perpétuité.
si joy se résume à l’innocence, elle sera l’inconscience. celle qu’on engueule pour se donner de l’importance. celle qui dévore cet univers de travers pour oublier son calvaire. bouteille de gaz jetée dans une cheminée qui implose prématurément, qui n’écoute plus vraiment les ordres de ses parents.
car depuis quand vous vous souciez de moi vraiment ? elle devient le contraire de sa galère. et elle n’a plus de compassion envers ce monde conservateur et ses envies de hauteur. les jugements sifflant jusqu’aux tympans, les poings se salissant. sous la violence saisissante, sous l’injustice flagrante. elle cogne thelma quand on s’approche trop, elle fracasse quand ça l’agace. tête brûlée qui n’a aucunement peur de cette société. elle s’est forgée dans les illusions et la fiction. détachement loin de cette réalité pour éviter toutes plaies. elle se perd dans les draps des amants délectables. sucreries sur le palais et désirs dans les entrailles. refrain mirage des gémissements sous son corps clément. elles sont si belles les gueules cassées, avec leurs sourires en demi teintes et leurs courbes démentes. escroc qui prend et qui se casse sans audace. elle vend un peu de paradis avant de s’enfuir dans la nuit.
04/ y’a cette poudre au nez, celle qu’elle inspire pour noyer sa position martyr. liberté prise et dépendance soumise. drogue élixir qui brûle tous les torts et les remords. anesthésie des sens pour taire la conscience. elle s’échappe thelma de ses fracas. dans la facilité de la destruction, dans l’aisance de son ignorance. car elle arrive à rien la môme malgré toutes les inférences. opportunités échouées, futur à chier.
au moins t’as essayé. c’est ce qu’elle se dira quand rien n’ira. car elle ne le voit plus l’espoir. elle coupe son existence avec des lames de rasoir pour arrêter d’y croire. sabotage personnel, destin cruel.
05/ puis la coupure violente, la perte démente, le flou quand le trou s’agrandit… étoile disparue dans la galaxie, et le coeur qui ne bat plus sous le vide abruti. la mort qui s’acharne à plonger la gamine dans son inertie, qui la pousse à trouver ce qui l’alimente et la nourrit. elle l’a senti thelma ce soir là. ce néant oppressant, ce palpitant qui déraille sous les battements. impression d’être arrachée, de ne plus savoir respirer. et les sanglots qui montent en écho, la douleur comme bourreau. y’a une part d’elle qu’on a tué et c’est comme si on l’a torturé sans jamais s’arrêter. condamnation à perpétuité, sentence prématurée. elle est morte…
joy est morte. envie de vomir, désir de mourir. jumelle volée et le corps qui ne sait plus comment fonctionner. car y’a ce lien stellaire, cet équilibre précaire malgré la colère. cette moitié d’elle butée sans possibilités de la récupérer. puis cette réalisation trop tardive, cette vérité corrosive. haïr quelqu’un mais en avoir tellement besoin.
et ça fait mal, tellement mal. 06/ et le reflet est hantant, apparence qui rappelle constamment la faucheuse carnassière. ses parents n’osent même plus la regarder la poupée de peur de chuter dans cette tristesse meurtrière. car elle porte la mort sur son visage la misère. fantôme errant, traits sanglants. rappel permanent qu’elle n’est plus là l’éclat. envolée au milieu des astres loin de cette société désastre. puis y’a cez qui reste là, pauvre gars qui ne gère pas. le coeur en deuil et l’esprit ailleurs. il s’accroche aux mémoires enterrées, à cette fiancée mirage dans les carnages de cette beauté semblable. refusant la vérité, aveuglant sa réalité. pour contrer cette colère noire, pour garder espoir.
en quelque chose. n’importe quoi d’autre que ça. et thelma elle ne bouge pas. trop brisée pour même s’avouer que c’est juste par intérêt. même si elle le sait… mais la solitude est dure à combler et le silence impossible à supporter. alors elle prend le rôle désigné, elle s’accorde à cette fatalité.
car de toute façon, elle n’a toujours été que cette contrefaçon.
que l’ombre derrière le tableau.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
horror picture show. ---- / 23 ans ---- / rpgiste
ville - paris. études ou métier - graphiste. avis général sur le forum - il pète des paillettes. le détail qui t'a fait craquer - ah beh ce foutu pré-lien. fréquence de connexion - souvent. crédits des icons - faust. le mot de la fin - fin.