Amour: cinq lettres, trois voyelles, deux consonnes, deux idiots... - Warston

♛ Aimer jusqu'à l'impossible.

C’est la Saint-Valentin. Le Jour officiel des Amoureux. C’est une fête qu’elle a eu l’habitude de fêter au cours de sa vie mais sans jamais la trouver primordiale. C’est, simplement, l’occasion de prévoir un petit quelque chose avec la personne que l’on aime pour Isabella. Et, cette année, c’est la première qu’elle va passer avec Nikolaï. Cela a quelque chose de symbolique, comme si cela marquait un peu le début de leur histoire à tous les deux. Il y a un an, elle ne le connaissait pas. Il y a un an, elle célébrait cette fête avec un autre homme… Pourtant, elle n’a jamais été aussi heureuse qu’en ce moment. Le seul hic, c’est que son petit-ami se fiche totalement de la Saint-Valentin. Cela ne devrait pas lui importer, cela ne devrait pas la toucher. Mais voilà, elle est touchée. Elle ne pensait même pas y accorder tant d’importance. Elle n’est pas connue pour son sens du romantisme, Isa. Elle aime les belles attentions, autant en donner qu’en recevoir, mais elle n’en ressent pas forcément le besoin en temps normal. C’est peut-être uniquement par esprit de contradiction mais c’est maintenant qu’elle est avec un homme qui ne veut pas de cette fête qu’elle se dit que… Tout de même, c’est la Saint-Valentin. Ou c’est peut-être uniquement parce qu’il s’agit de Nikolaï. Avec lui, indéniablement, elle est différente. Alors cela l’a quelque peu atteinte, c’est vrai, quand il lui a tenu ce discours assez critique sur la fête des amoureux. Mais tant pis. Elle n’est pas en colère, elle ne lui en veut pas, elle est juste un peu… Déçue. Elle ignore totalement ce qui l’attend.

C’est alors qu’elle est en train de se préparer pour le rejoindre qu’elle reçoit le message de son petit-ami. Message lui expliquant qu’il est tombé en panne. Décidément, ce n’est pas la journée. Elle accepte sans rechigner d’aller le chercher, ce qui est somme toute normale. Cinq minutes plus tard, elle est déjà en route. Elle n’a pas enfilé de magnifique robe, quoiqu’elle fait toujours attention à la tenue qu’elle porte. Cela dit, elle emporte avec elle le cadeau qu’elle a acheté pour Nikolaï. Une partie d’elle a hésité à le lui offrir ce soir, parce qu’elle ne veut pas qu’il pense qu’elle voulait fêter la Saint-Valentin… Bien que ce soit le cas. Enfin. Elle est compliquée, Isabella, ce n’est pas nouveau.  A la vérité, elle ne tient surtout pas à le faire culpabiliser ou, pire, à le changer. Elle n’a aucune envie de le pousser à faire quelque chose qu’il n’a pas envie de faire. Pourtant, elle ne se doute pas un seul instant de tout ce qu’il a préparé. Quand elle arrive devant la plage, elle gare rapidement sa voiture mais… Ne voit pas de trace de Nikolaï. Elle sort de son véhicule pour observer d’un peu plus près les alentours quand elle voit un feu, au loin, attirer son attention. Et cette silhouette qu’elle reconnaîtrait entre mille juste à côté. Quelque peu intriguée, elle se décide à rejoindre la plage. Elle retire ses chaussures pour pouvoir marcher sur le sable. Puis, les escarpins entre les doigts, elle le rejoint, de plus en plus intriguée.

Un petit sourire commence à se dessiner sur ses lèvres alors qu’elle le voit de mieux en mieux. Sourire qui s’agrandit lorsqu’elle remarque la couverture qu’il a préparée avec les pétales de roses. Mais c’est son regard, surtout, qui pétille de plus en plus alors qu’elle le retrouve, lui. – Tu sais, je ne suis pas sûre que faire un feu ici soit autorisé. dit-elle d’une voix malicieuse en guise de salut, alors qu’elle est encore à quelques mètres de lui. Mais, enfin, elle arrive à sa hauteur. Elle laisse tomber ses escarpins au sol pour arriver jusqu’à lui. Sans perdre de temps, elle capture ses lèvres dans un baiser amoureux. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes qu’elle se détache pour plonger son regard dans le sien. – Je croyais que tu n’aimais pas la Saint-Valentin. affirme-t-elle avec amusement, et un peu d’incompréhension aussi. Elle ne s’y attendait pas… Tellement pas. Il a tout fait pour l’embobiner. C’est à cet instant qu’elle le comprend.  

♛ Aimer jusqu'à l'impossible.

C’est tellement surprenant, tellement inattendu. Elle pensait se retrouver chez lui, à flâner sur le canapé, sans rien de prévu en particulier en cette soirée de la Saint-Valentin. Et cela aurait été suffisant, vraiment, elle aurait été contente d’être avec lui. Mais là… Là, elle se sent réellement heureuse, Isa. Touchée, aussi, par une attention qu’elle n’espérait pas. Elle le retrouve, ici, sur cette plage où tout a débuté entre eux. Le décor est sublime. Les vagues s’échouent sur le sable alors que, plus loin, le soleil commence déjà à se coucher, laissant apparaître des couleurs magnifiques dans le ciel. Elle a toujours aimé l’océan mais il a une signification toute particulière pour eux, surtout. Il y a aussi tout ce qu’il a préparé. C’est le premier instant vraiment romantique qu’il prépare pour eux… Pour elle. Et cela fait très longtemps qu’aucun homme ne s’est donné autant de mal pour elle. Ses yeux contemplent la soirée qui l’attend avant de se poser enfin sur celui qu’elle aime. Elle est surprise, amusée, touchée. Beaucoup d’émotions dans un seul regard. Mais la réponse de son petit-ami arrive à la faire rire de ce rire léger, ce rire qu’elle n’offre pas à n’importe qui, Isabella. – C’était faux… Je n’arrive pas à y croire. Il lui a menti ! Elle commençait presque à s’inquiéter pour lui, elle. Mais le petit mensonge n’est rien à côté de la surprise qui l’attendait. Le regard pétillant, la jeune femme approche enfin de Nikolaï pour lui voler un baiser enflammé. Elle l’embrasse comme il se doit, pour lui montrer qu’elle est heureuse, pour lui montrer combien il est merveilleux. Ce n’est qu’une fois à bout de souffle qu’elle se recule pour évoquer, enfin, cette fête qu’il semblait pourtant tant détester. – Hum… Oui, tu l’as dit. Et elle, elle a confirmé. Elle a confirmé parce qu’elle s’est sentie idiote alors que, pendant ce temps, il avait déjà tout prévu. Il l’a bien eue, c’est clair. Pour le coup, elle n’a pas utilisé ses talents de détective. En guise de réponse, le jeune homme lui présente subitement un bouquet de fleurs. Des roses, rouges, bien sûr. Elle sourit un peu plus sans cesser de le dévorer des yeux. – Mais j’ai vraiment cru que tu ne voulais pas la fêter. Tu as de la chance que je t’ai quand même emmené ton cadeau. reprend-elle avec malice avant de déposer un nouveau baiser contre ses lèvres. Elle glisse sa main dans la sienne alors qu’il l’entraîne jusqu’au feu de camp. Elle sent déjà la chaleur des flammes venir caresser son corps. Elle contemple une nouvelle fois ce qu’il a préparé, puis reporte son regard sur lui. – C’est parfait. Tu es parfait. annonce-t-elle, comme une évidence, ses prunelles toujours ancrées dans les siennes. Elle l’aime… S’il savait à quel point elle l’aime. – Je regrette ce que j’ai dit à Kristina tout à l’heure maintenant. avoue-t-elle subitement, une tête un peu coupable. Et, face à son regard intrigué, elle lui adresse un petit sourire fautif, mais adorable. – Je lui ai confié qu’elle avait de la chance d’être avec une femme… Mais là, tout de suite, c’est clair qu’elle n’est plus du tout du même avis. Puis, en vérité, même à cet instant… Elle le savait. Elle sait à quel point la plus chanceuse au monde, c’est elle, parce que l’homme parfait, c’est elle qui l’a.

♛ Aimer jusqu'à l'impossible.

D’ordinaire, elle n’aime pas beaucoup les surprises, Isabella. Elle préfère savoir ce qui l’attend, cela lui donne la sensation de maîtriser la situation, maîtriser sa vie. Mais, depuis qu’elle a fait la rencontre de Nikolaï, elle ne contrôle plus rien. Mieux, elle ne ressent pas le besoin de contrôler, pas avec lui. Elle a l’impression qu’il pourrait faire ce qu’il veut, lui demander ce qui l’enchante, elle le suivrait sans hésiter. Alors recevoir une surprise de lui pour la Saint-Valentin, c’est simplement parfait. Elle lui sourit timidement lorsqu’il affirme qu’il était certain que cette fête a de l’importance pour elle. – Eh bien… Je ne l’attends pas toute l’année, mais c’est tout de même la fête des Amoureux. Et amoureuse, elle l’est. Eperdument. C’est juste qu’elle n’avait aucune envie de l’embêter avec une fête dont, somme toute, ils n’ont pas besoin pour être heureux. Mais son petit-ami a tout prévu. Du dîner au bord de la plage jusqu’au feu romantique pour les réchauffant. Il a même pensé à lui offrir des roses, ce qui la fait tout de suite sourire. C’est la première fois qu’il lui en offre. – C’est magnifique, Nikolaï. Et les roses le sont tout autant. dit-elle en les respirant pour profiter un instant de leur senteur. Elle le remercie d’un doux baiser avant d’avancer avec lui près du feu de camp. Elle pose avec une grande délicatesse ses fleurs sur le coin de la couverture alors qu’il relève, quant à lui, le cadeau qu’elle lui a fait. – Tu ne le sauras que lorsque tu l’ouvriras. lui répond-elle malicieusement pour couper court à tout interrogatoire… Non, elle ne dira rien. Instinctivement, elle se rapproche à nouveau de lui, comme si elle était incapable d’en rester éloignée. Elle le contemple de ce regard tendre, ce regard amoureux alors qu’il lui confie être simplement dingue d’elle. Il n’imagine pas à quel point c’est réciproque… Il n’imagine pas à quel point elle est folle de lui. Mais, au lieu de lui dire une telle chose, ce sont de toutes autres paroles qui sortent de sa bouche. – Bien sûr que non… Uniquement à elle. Et c’est parce que c’est Kristina. Parce qu’elles se parlent tellement souvent que c’était, comme, automatique de lui envoyer un message. Somme toute, comme deux meilleures amies. Mais la Latina se rend compte qu’elle a vexé Nikolaï. Assise sur cette couverture, près de lui, elle sourit quand il réalise que son amie sort avec une femme. Mais elle sourit d’autant plus attendrie devant son air boudeur. – Mais non, je t’assure que ce n’était pas contre toi. Enfin, si, un peu. Pour une fois qu’elle se confie, elle aurait dû se taire. Mais ce n’est pas sa faute si tout le monde la pousse à s’ouvrir aux autres. Elle pose sa coupe de champagne juste à côté d’elle sur la couverture avant de se rapprocher un peu plus de lui pour lui voler un petit baiser. – Je lui ai dit une chose pareille parce que non seulement tu m’as dit que tu trouvais la Saint-Valentin « stupide » mais en plus parce que tu m’a proposée une soirée « pizza », comme si tu cherchais à remuer le couteau dans la plaie sans du tout te rendre compte que tu t’enfonçais. Et une femme aurait eu la subtilité de s’en rendre compte, enfin, la plupart des femmes en tout cas. Mais c’est elle qui n’avait rien saisi. Et elle a compris, maintenant. Elle a compris qu’il a tout fait pour en rajouter. Et cela la rassure, à vrai dire. – Mais tu ne vas pas m’en vouloir, dis… ajoute-t-elle avec une petite moue avant de frotter doucement son nez contre la joue de son petit-ami, exactement comme un chaton le ferait. Et, avec malice, elle conclue. – Tu sais bien que je ne t’échangerai contre aucune femme.

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Il est parfait, Nikolaï. Qu’il aime ou non la Saint-Valentin, c’est pour elle qu’il a préparé toute cette soirée. C’est pour elle qu’il a pensé à chaque détail avec attention, comme l’homme attentionné qu’il est, quoi qu’il en dise. C’est ce genre de petites choses qui lui fait réaliser, à Isa, combien elle est dingue de lui. Combien elle le trouve parfait. Alors, quand elle l’entend avouer qu’il a pu craindre qu’elle trouverait cette soirée stupide… Elle secoue la tête immédiatement de gauche à droite. – Tu plaisantes, c’est vraiment adorable. Et elle est bien contente, aussi, d’avoir emmené son cadeau avec elle. Quand il se met déjà à l’interroger, la jeune femme laisse échapper un petit rire amusé. – J’ai l’impression d’être avec un enfant. dit-elle, sourire malicieux aux lèvres. Mais elle ne répond pas à ses questions, certainement pas. Il l’a torturée toute la journée, lui, elle peut bien le faire patienter quelques instants. Quoiqu’elle n’est pas certaine de tenir longtemps, Isa. Quelque peu intriguée, elle l’écoute attentivement lui affirmer qu’elle aura aussi son cadeau, mais plus tard. – Ah oui ? Mais si tu me le donnes maintenant, je pourrais peut-être t’offrir le tien tout de suite aussi. reprend-elle innocemment comme pour l’amadouer, maligne qu’elle est… Pas si maligne. Elle commence à parler, parler un peu trop, puisqu’elle lui avoue s’être plainte de lui à sa meilleure amie. Elle se mordille la lèvre en écoutant les propos de son petit-ami. – Mais je dis aussi toujours à quel point tu es merveilleux. se défend-elle, comme elle peut. Et c’est vrai. Elle ne tarit pas d’éloges sur lui, elle qui a pourtant l’habitude d’être si réservée. Tout près de lui, elle tente bien de se rattraper. Elle parvient même à le faire rire, ce qui est bon signe, même s’il déclare être certainement passé pour le pire petit-ami du monde. – Je te rappelle que le dernier homme qui partageait ma vie m’a tirée dessus. A moins que tu mettes fin à mes jours, tu ne seras jamais le pire petit-ami du monde. assure-t-elle avec logique. Mais tous les arguments du monde ne valent rien face à un regard. Elle a un petit sourire malicieux aux lèvres alors qu’il tente de résister. – Je dirai à tout le monde à quel point tu es parfait, je te le promets. Et, enfin, elle obtient un baiser de son homme. Elle sourit, victorieuse, puis se recule pour mieux lui faire face. – Tu es trop craquant lorsque tu boudes. dit-elle avant de lui voler un nouveau baiser. Elle récupère sa coupe de champagne pour trinquer enfin avec lui, sourire amoureux sur les lèvres. – A nous… Et à toi, surtout. Merci pour cette soirée, c’est… Elle contemple un instant le soleil qui est en train de se coucher, la vue magnifique qu’il leur offre, et puis elle le retrouve, lui, la plus belle vue qu’elle connaisse. – C’est parfait. Elle boit une gorgée de son champagne, appréciant les petites bulles, puis se décide enfin à répondre à sa précédente question. – Je ne t’en ai pas parlé parce que j’avais peur de t’embêter ou même que… Tu te forces à préparer quelque chose uniquement pour me faire plaisir. Je ne voulais pas que tu te sentes obligé. Avant de le rencontrer, et même au début de leur liaison, elle a demandé beaucoup de choses à Luke. Elle a tenté, maints et maintes fois, de lui dire qu’elle avait besoin de certaines choses de sa part… Besoin de lui. Elle ne voulait pas faire la même chose avec lui. Et c’est tellement plus agréable de se dire qu’il a préparé toutes ces choses, non pas parce qu’elle en aurait formulé la demande, mais simplement parce qu’il en avait envie.

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Un petit rire s’échappe de ses lèvres lorsque son petit-ami lui reproche de ne lui donner aucun indice. S’il pense la faire céder de cette manière, c’est mal la connaître. Elle aime trop faire des cadeaux pour gâcher la surprise en révélant des détails. Pour autant, elle en apprend un peu plus sur son propre cadeau. Et Nikolaï a le mérite de l’intriguer. – Avec précaution ? C’est quelque chose de fragile alors… Elle se demande bien ce qu’il aurait pu lui offrir. Elle se sent plus curieuse à son tour, elle aussi, mais tout comme lui, la Latina va devoir attendre. Pour l’heure, elle doit surtout tenter de se rattraper auprès de lui. Il arrive clairement à la faire culpabiliser. – Tu es un meilleur petit-ami que moi, je dois le reconnaître. dit-elle avec une petite moue. Elle se doute bien qu’elle n’est pas parfaite. Il pourrait se plaindre de beaucoup de choses, mais elle est ravie qu’il ne le fasse pas. Peu  à peu, la belle arrive néanmoins à effacer toute rancœur sur le visage de Nikolaï qui finit même par lui voler un baiser. Heureuse, elle le prolonge avec tendresse avant de sourire avec amusement lorsqu’il affirme être toujours craquant. – C’est parce que tu boudes très souvent. le taquine-t-elle, son regard espiègle plongé dans le sien. Elle est d’humour insouciante, légère. Comme à chaque fois, en réalité, qu’elle se trouve avec lui. Plus encore en ce jour particulier que représente la Saint-Valentin. Les deux amoureux trinquent enfin avant que la conversation ne se poursuive au sujet de cette fête justement. – Je suis heureuse de te l’entendre dire. Mais elle décide, en fin de compte, de lui confier pourquoi elle ne lui a pas simplement avoué plus tôt que c’est quelque chose d’important pour elle. Peut-être aurait-elle dû le faire mais elle est bien plus touchée de savoir qu’il avait pensé à préparer une soirée pour eux depuis plusieurs jours déjà. – Tu ne pouvais pas faire mieux. Un dîner romantique, en tête à tête, à l’endroit où tout a commencé entre eux. C’est exactement ce qu’elle aurait imaginé, ce que son cœur avait espéré. Alors qu’elle boit une gorgée de champagne, le jeune homme commence à sortir la nourriture qu’il a emportée avec lui. Elle sent tout de suite une bonne odeur s’échapper alors qu’il lui promet qu’il ne s’agit pas de pizza. Elle se met à rire. – Tu sais, c’est juste que je commence à redouter que tu ne te nourrisses exclusivement de pizzas. affirme-t-elle avec malice. Elle l’aide à déposer les plats sur la couverture avant de relever la tête vers lui. – Je me demande ce que j’ai pu faire pour mériter un homme comme toi. laisse-t-elle échapper sans le quitter des yeux. Elle s’en rend compte, vraiment, elle a de la chance. Jamais personne n’avait été aussi attentif à elle, aussi présent pour elle. Ou juste aussi amoureux, peut-être. – Je veux que tu saches que j’en ai conscience. Je ne l’ai pas toujours dit mais… Dès le début, je te trouvais déjà exceptionnel avec moi. Peut-être le dit-elle à cause de sa révélation précédente. Elle ne veut pas qu’il pense qu’elle se plaint de lui, qu’elle pense quoi que ce soit de mal sur lui, alors qu’il est tout ce qu’elle attendait. Peut-être le dit-elle parce que c’est la Saint-Valentin. Ou peut-être lui dit-elle simplement car il est l’homme de ses rêves, celui qu’elle n’aurait jamais imaginé avoir.