Amour: cinq lettres, trois voyelles, deux consonnes, deux idiots... - Warston

♛ Aimer jusqu'à l'impossible.

Un petit sourire apparaît sur ses lèvres lorsqu’elle entend Nikolaï lui assurer qu’elle est parfaite à ses yeux. Elle ne l’est pas, évidemment pas, personne ne l’est. Mais elle est heureuse d’entendre qu’il ne veut rien changer chez elle. Trop souvent, elle a eu l’impression inverse avec d’autres, avant lui. Et c’est réciproque. Elle aime tout ce qu’il représente, tout ce qu’il est. Peut-être bien que la seule chose qui l’inquiète quelque peu, c’est son alimentation terrible. Elle espérait qu’il ait fait des efforts avec l’arrivée de sa nièce chez lui, mais elle se rend bien compte que non.  Quand il affirme se nourrir parfois de salade, la Latina arque un sourcil, pas du tout convaincue. – Vraiment ? Car il ne lui en a jamais proposé, étrangement. Elle n’a jamais rien vu de vert dans son réfrigérateur non plus. Mais, par la même occasion, elle apprend qu’il adore cuisiner… Voilà bien une chose dont elle ne se doutait pas. Agréablement surprise, Isa lui adresse un beau sourire. – Oh mais tu cuisines, je veux découvrir ce que tu prépares maintenant ! Il est un homme plein de surprises, Nikolaï. Plus elle le côtoie, plus elle s’en rend compte. Et cela fait déjà huit mois qu’elle le connaît. Elle se demande ce qu’elle va encore pouvoir découvrir. Alors que les deux amoureux commencent finalement leur repas, la jeune femme se lance dans ce qu’elle ne sait pas très bien faire… Une déclaration. – Hum, c’est plutôt difficile à admettre mais oui, c’est grâce à lui. Elle préfère éviter de se souvenir que c’est grâce à son ex qu’elle a rencontré son petit-ami actuel. Cela fait partie de leur histoire, pourtant, elle le sait. Mais il lui est bien plus agréable de se concentrer sur eux, seulement eux. Et, lui surtout, qui s’est toujours montré exceptionnel avec elle. À ses paroles, elle le voit approcher d’elle pour capturer ses lèvres dans un baiser. Un long et langoureux baiser qui suffit à électriser tout son corps. C’est avec un air beaucoup plus troublé dans le regard qu’elle le contemple ensuite, comme, déstabilisée. – Je t’aime aussi. Plus que de raison. Plus qu’elle n’a jamais aimé. Plus qu’il ne pourrait l’imaginer. Mais la belle se contente de lui offrir un sourire amoureux alors qu’il lui offre quelques douces caresses avant d’acquiescer à sa question, un petit air plus léger, amusé, sur le visage. – Bien sûr. Les plats ont l’air très bons. reprend-elle en attrapant finalement l’un d’entre eux pour commencer leur repas. C’est parfait, tout est parfait. Le paysage est sublime. Elle entend le bruit des vagues au loin. Et elle se sent préservée du froid, en ce mois de février, grâce au feu de camp qu’il a préparé. Elle prend une bouchée de son plat, puis relève les yeux vers le jeune homme, l’air intéressée. – Et ta nièce, sais-tu si elle avait prévu quelque chose, ce soir ?

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Un grand sourire apparaît sur le visage d’Isabella aux paroles qu’elle entend. Elle serait ravie de voir l’homme qu’elle aime à l’œuvre dans sa cuisine, d’autant plus qu’elle ne l’aurait jamais imaginé en train de concocter des petits plats. – C’est quand tu veux. déclare-t-elle, déjà prête à l’admirer pendant qu’il cuisinerait. Il lui assure qu’il y a encore beaucoup de choses qu’elle ignore sur lui. Elle est même impatiente de découvrir ces fameuses qualités cachées, Isa. – J’ai hâte de les découvrir. lui dit-elle tendrement, son regard se perdant quelques instants dans le sien. Quelques instants qui suffisent pour qu’elle oublie presque tout le reste, ses prunelles déjà noyées dans celles aux couleurs de l’océan de son petit-ami. Il a un tel regard, Nikolaï. Il l’envoûterait sur place. C’est peut-être justement grâce à ce regard qu’elle parvient à se confier à lui, à lui dévoiler ce qu’elle ressent, elle qui ne le fait jamais. Mais les petites déclarations laissent finalement la place à leur appétit déjà bien présent. Les deux amoureux commencent à dîner lorsqu’Isa décide de lancer la conversation au sujet d’Arya, la nièce du jeune homme. Il lui affirme tout de suite qu’elle n’est pas avec un garçon en ce soir de Saint-Valentin. Quelque chose lui dit que cela le rassure, Nikolaï. Elle lui adresse un petit sourire en écoutant ses paroles suivantes. – Et tu lui as donné un couvre-feu ce soir… Alors que tu es ici, avec moi ? demande-t-elle amusée, curieuse aussi de savoir comment il envisage la suite de la soirée. Mais son regard devient plus tendre lorsqu’elle entend les paroles suivantes de l’enquêteur. Il semble inquiet à l’idée qu’elle ait froid alors que tout va bien, elle peut sentir la chaleur du feu auprès d’eux qui lui fait oublier qu’ils sont en plein hiver. – Non, rassure-toi. Ton feu de camp est là pour me réchauffer… Puis, toi aussi. ajoute-t-elle d’un ton plus malicieux avant de prendre une nouvelle bouchée de son plat. Mais, décidément, il n’oublie jamais rien. Il lui parle à nouveau de son cadeau pour lui demander ce dont il s’agit. – Mais, enfin, je ne vais pas te le dire. Elle marque un petit silence, puis reprend avec un sourire en coin sur les lèvres. – Je l’ai dans mon sac à main, tu sais. conclue-t-elle en lançant un regard à son sac posé juste à côté d’eux sur la couverture. Elle veut juste le taquiner, le faire languir un peu plus. Très mauvaise idée.

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Il y a sans doute encore bien des choses qu’elle ignore sur Nikolaï, des choses que seul le temps pourra lui montrer. Et elle a simplement hâte de les découvrir, hâte de l’aimer pour plus de raisons encore qu’elle ne le fait déjà. Mais, pour l’heure, elle a seulement envie de profiter d’un petit moment en amoureux en sa compagnie, rien de plus. Ils débutent leur repas tout en discutant, la conversation déviant sur la nièce du jeune homme. Un sacré bout de femme, déjà, de ce qu’Isabella a pu en voir. Elle est surtout amusée de voir son petit-ami aussi protecteur avec la jeune Arya. Néanmoins, il semble avoir lâché un peu de lest puisqu’elle reste dormir chez des amis d’après lui. Une bonne chose pour leur relation… Mais aussi pour celle du petit couple. Quand elle l’entend lui expliquer ses raisons, la Latina entrouvre les lèvres, comme outrée par ses paroles. – Sérieusement ? Mais… Mais nous sommes discrets, quand même. Ils le sont quand Arya est là, enfin, elle essaie de l’être en tout cas. Mais elle se sent presque intimidée d’entendre une chose pareille. Elle tente néanmoins d’en faire abstraction pour reprendre. – En tout cas, c’est une bonne chose si la situation va mieux entre vous. Elle esquisse un petit sourire, sourire qui s’agrandit quand elle voit l’homme qu’elle aime qui veut s’assurer qu’elle se sente bien. Elle le rassure comme elle peut avant de reprendre d’une voix malicieuse. – Oh, dis plutôt que tu as envie que je vienne contre toi. Elle pose son plat pour boire une gorgée de sa boisson, plutôt amusée par leurs taquineries. Elles reprennent de plus belle quand la jeune femme fait l’erreur d’avouer qu’elle a le cadeau de Nikolaï dans son sac à main, juste à côté d’elle. Tout de suite, il se rapproche d’elle, comme, pour tenter d’en savoir plus. Ou… De récupérer lui-même le cadeau sans lui demander son accord. Elle tourne la tête pour contempler un instant son sac. Son cadeau, elle espère réellement qu’il va lui plaire. Il s’agit d’un abonnement à l’année pour la saison de baseball car elle a bien compris qu’il était fan. Le truc en plus, c’est qu’elle a glissé la carte d’abonnement entre les pages d’un livre. Pas n’importe lequel : Celui qu’elle veut absolument qu’il lise. Elle est déjà pressée de voir sa tête quand il croira qu’elle lui a simplement offert un bouquin. Mais, juste… Pas maintenant. – Tu ne ferais pas une chose pareille… Tout de même. Il n’est pas un enfant. Naïve qu’elle est, c’est vraiment ce qu’elle pense. Mais elle ne peut guère plus penser quoi que ce soit puisque le regard de Nick vient d’accrocher le sien. Elle le contemple, quelques instants, sans dire un mot. Il la dévore des yeux et cela suffit à la déstabiliser, Isa. – Mais toi, tu n’as pas le mien… Ce serait injuste… proteste-t-elle d’une voix déjà trop troublée. Il fait d’elle ce qu’il veut, Nikolaï.

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D’un petit hochement de tête, la jeune femme acquiesce simplement aux paroles de son petit-ami. Elle est heureuse de se retrouver seule avec lui, toute la nuit durant, elle ne pourrait pas le nier. Mais elle est aussi contente de savoir que les relations de Nikolaï avec sa nièce se sont améliorées. Elle avait eu vent de leur dispute. C’était prévisible, rien de grave en soi, tant que les choses se sont apaisées. – Généralement, c’est bon signe. lui dit-elle avec un petit sourire en coin. Les relations conflictuelles, elle connaît avec sa fratrie. Peyton ou Jim ne lui avaient pas vraiment posé de problème en vérité. Par contre, avec Miles, c’était extrêmement compliqué, d’autant plus qu’ils n’ont guère une grande différence d’âge tous les deux. Mais Nick est l’oncle d’Arya, sa petite-amie n’est pas inquiète sur le fait qu’il sache garder le contrôle de la situation. Pour le moment, c’est surtout sur elle que son attention semble portée. Et elle ne va sûrement pas s’en plaindre, Isabella, bien qu’elle tente de le rassurer, un peu maladroitement peut-être. Il se met à rire avant d’affirmer qu’il a compris qu’il n’aurait pas de câlin pour le moment. Elle ferme douloureusement les yeux en se rendant compte qu’il en voulait vraiment un… Et qu’elle a dit non. – Mais non, c’est parce que nous sommes en train de manger, c’est tout. Et, accessoirement, parce qu’elle sait qu’il lui suffit de se rapprocher de lui pour être tentée d’avoir bien plus qu’un petit câlin. La preuve étant, il avance à peine jusqu’à elle que la belle sent déjà un petit trouble l’envahir. Il a ce sourire malicieux sur les lèvres qui ne présage rien de bon, mais elle refuse de lui donner son cadeau, pas tant qu’elle n’aura pas le sien également. – Tu ne trouveras jamais. affirme-t-elle avec beaucoup d’assurance, une assurance qui tend à faiblir alors qu’il fait tout pour la déstabiliser. Son regard… Ce regard qui ne la quitte pas. Il est déjà un énorme avantage qu’il a contre elle, parce qu’elle ne sait absolument pas y résister. Mais il ne s’arrête pas là, Nikolaï. Il vient lui rappeler à l’oreille leur premier rendez-vous à cette plage… Leur premier rendez-vous tout court. – Je ne vois pas comment je pourrais oublier… confie-t-elle dans un murmure. Car il faut dire qu’elle ne s’est pas reconnue cette nuit-là, Isa. Elle n’aurait jamais pu imaginer se retrouver dans une telle situation. C’est le soir où elle a cédé, celui où toute sa vie a basculé, sans même qu’elle ne le sache à l’époque. Ses yeux se ferment instinctivement lorsqu’elle sent les lèvres de Nikolaï glisser contre son cou. Il arrive déjà à lui faire perdre la tête, alors elle se reprend enfin. – J’espère bien que tu t’en souviens. dit-elle finalement en rouvrant les yeux pour le regarder. Elle arrive tant bien que mal à se reculer, reculant son sac à main par la même occasion. Et, un petit sourire malicieux sur les lèvres, la belle reprend avec amusement. – Je sais ce que tu cherches à faire mais tu ne l’auras pas.

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Un petit rire cristallin s’échappe des lèvres d’Isabella face à la réaction de son petit-ami. Il la fait beaucoup trop craquer. Il semble néanmoins accepter son refus et se tenir tranquille, au moins quelques secondes, avant de revenir à la charge très rapidement. Trop rapidement pour la jeune femme qui sent déjà un doux trouble l’envahir. Son regard plongé avec intensité dans le sien, elle le contemple sans le quitter un instant des yeux alors qu’il fait tout pour la déstabiliser. Tout cela pour obtenir son cadeau. D’autant plus qu’il paraît très sûr de lui alors qu’il lui affirme qu’il a toujours ce qu’il veut. – Et toi, tu es bien trop présomptueux. dit-elle avec un petit sourire en coin, bien que déjà conquise. Sa peau frissonne sous le contact de ses baisers, son corps tout entier s’électrise sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit pour le contrôler. Elle se mordille la lèvre, puis prise par une force soudaine, elle arrive enfin à se reculer. Ce qui est le plus étonnant, c’est que Nikolaï s’avoue vaincu. Il laisse même échapper un soupir alors qu’elle le regarde, l’air déçue surprise. – Tu abandonnes vraiment ? demande-t-elle, comme pour avoir confirmation. Car elle n’est pas certaine d’y croire, Isa. Elle le connaît trop bien pour ne pas se méfier. Elle sait à quel point il n’abandonne jamais. Mais il attrape la bouteille de champagne pour la resservir. C’est la troisième coupe qu’elle prend. Et les bulles peuvent vite lui monter à la tête, elle le sait par expérience. Mais elle le laisse faire, le remerciant d’un sourire avant d’en boire une gorgée. – Oh, tu as aussi apporté un dessert. Tu penses vraiment à tout. dit-elle, un tendre sourire sur les lèvres. Elle le laisse s’en occuper alors que son regard se pose sur lui, cet homme qu’elle aime tant. Elle l’admire à son insu pendant quelques instants avant de retrouver la réalité pour lui demander. – Et qu’as-tu emmené de bon alors ?