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| Sujet: set the fire to the third bar Dim 20 Fév - 9:31 |
| TW : violences conjugales
save the queens ---- / DECLAN GIPSON
40 ans ---- / ace of hearts ---- / sebastian stan
identité complète - D e c l a n, de ce prénom trouvé, tu ne sais pas trop d’où, de ce qui te va bien dans le fond. G i p s o n, de ce qui était lourd a porté autrefois, de ce poids sur les épaules, de ces non-dits qu’on t’a demandé de continuer, de faire comme si, de continuer jusqu’à la fin. De ce qui est devenu plus facile avec eux, ta nouvelle famille et puis avec Eileen et votre famille, d’une nouvelle génération, de s’éloigner de la réalité première renfermée par le nom de famille. De te le réapproprier sous ce que t’imaginais durer le restant de tes jours, de cette parfaite famille dont le deuil n’est pas encore totalement terminé. lieu de naissance et origines - Le 1 6 n o v e m b r e 1 9 8 1, rien de tellement important finalement dans cette date, rien de trop présent, juste le jour où t’a décidé de venir sur cette terre, ça aurait pu être le 15 comme le 23 que ça n’aurait fait aucune différence dans ton existence. Et même ton anniversaire, tu ne l’as pas fêté cette année, à quoi bon ? De ce qui n’a jamais trop été ton moment préféré est devenu un néant depuis que tout a changé… Par contre, pas de changement flagrant dans ta ville de F l a g s t a f f dans l’Arizona ? Depuis combien de temps t’y a plus mis les pieds Declan ? Combien de décennies maintenant ? De ce que tu as fuis sans te retourner et si tu prends encore la peine d’envoyer une carte d’anniversaire à ta mère, la vérité se lit dans ton absence. T’as plus prévu d’y retourner, sous aucune façon pour bien les laisser enterrer ces souvenirs qui pourraient faire trop de dégâts s’ils étaient grattés hein. Mais si on prenait le temps de gratter au moins rien qu’un peu, on découvrirait les origines r o u m a i n e s de tiens, pas que ça a fait grande différence dans le paysage hein. De cette intégration faites il y a plusieurs générations, de ce qui est maintenant totalement acquis à la cause de l’oncle sam. études ou métier - De cet engagement fuite dans l’armée, de ce qui n’était qu’une idée loin d’être un but, de ce qui est devenu ce tout famille, ce tout besoin. D’enfin la prouver ta valeur, de ne pas être seulement ce gosse qui reste sans rien faire, qui laisse faire. De plus jamais l’être ce môme impuissant, de le trouver ce but, cette vision, ce moyen de les expier tes fautes enfantines. De tout donner pour ton pays, de finalement te faire accepter chez les S e a l, de cette famille comme aucune autre. De chacun de ses hommes et femmes pour lesquels tu donnerais ta vie, de vos missions, de ce tout proximité sans lequel tu ne saurais vivre. Et pourtant te voilà, cloué loin d’eux, mis sur le banc de touche. Parce que t’as plus les idées claires Declan, parce que t’es incapable de partir faire quoi que ce soit. Parce que depuis la disparition de ton fils, t’es une âme en peine, un bateau incapable de rejoindre le moindre port, t’es perdu. De cette obligation de voir ce psy. Du nombre de fois que tu lui dis à Grace qu’elle te fait chier, qu’elle ferait bien de te renvoyer avec eux au plus vite. De ce qu’elle fera pas, parce que t’es pas en état, t’es juste l’épave de cette épreuve au-dessus de laquelle tu passes pas. Tu peux pas vivre sans ton fils, alors tu te détruis, de cette culpabilité certaine. T’étais pas là Declan, t’étais pas avec lui quand c’est arrivé et si ça avait été le cas, t’aurais pu l’empêcher n’est-ce pas ? orientation sexuelle - H é t é r o s e x u a l i t é dont t’as jamais vraiment douté. De ces femmes dans ta vie, dans ce qui est venu comme une évidence, jamais vraiment questionné, jamais vraiment chercher autre chose dans le fond. De ces courbes jamais trop désagréables à regarder, de ces filles avec lesquelles un bout de chemin t’a partagé. T’es loin d’être le playboy de l’année, de tes conquêtes qui prendraient peut-être même pas tes deux mains, de tes relations importantes, te suffirait de deux doigts. T’aimes faire les choses bien même si là pour le coup c’est pas le cas. statut civil - T’y croyais quand t’as dit oui, que ça serait le genre d’amour qui durerait toute ta vie, de te voir vieux et heureux à ses côtés, de votre ribambelle de marmots, de la maison au bord d’un lac, de se repos mérité après les années de service. T’imaginais trop sans doute et de cette réalité toujours un peu bancale, de ce qui se cache sous la surface. De ce sauvetage, de ce besoin de la protéger, t’en as fait une putain de chose fragile de tes bras autour d’elle, de ce je te protégerais toujours susurrer mais t’es pas un sauveur, juste un homme, juste un é p o u x. De tes missions, de ces moments sans toi, de cette drôle de vie, de ce que tu offres avant de le reprendre sous l’absence. De ces cris, de ces disputes, de ce tout de plus en plus présent. De cet ex qu’elle peut pas s’empêcher d’aller retrouver. De ce fossé s’étant creusé entre vous, agrandit avec les années. De cette vérité glaciale qui est apparue un jour : tu ne l’aimes plus E i l e e n… De ce qui est devenu évidence dans ce c o e u r t a m b o u r i n a n t quand J o y était là. De ce que tu as foiré en beauté hein, monsieur avec une maitresse, de ce qui était moins beau dans les faits que dans ton myocarde. De ce qui était si aisé, parce que t’en aimais qu’une seule dans le fond, de cet amour qui a tout déclenché, tout emporté. De celui pour lequel t’as été si proche de l’abandonner ce rêve d’un toujours. Des mots d’Eileen quand t’as voulu lui annoncer que c’était une autre que tu voulais. De ces menaces, de cette peur profonde de perdre tes gosses, de ce à quoi tu survivrais pas. De ce pourquoi t’as renoncé à l’amour, au vrai, à ce qui se ressent qu’une fois dans l’existence, à ton âme sœur certainement. De tes fautes se retournant contre toi, de cette réalité-là, quand de l’avion tu débarques, de ton gosse, de sa disparition, de vos haines se mélangeant, de vos cris, de votre violence se propageant. De cette droite que t’as failli lui mettre à ta femme, de ce dégout de toi-même ne faisant que s’intensifier. Et de ton départ de la maison. De vous deux n’étant plus que deux êtres qu’un bout de papier maintien ensemble, de cette haine venant se propager entre vous, de ces erreurs faites tiennes, de ce que t’accepte pas sous la surface… De ce tout sur lequel tu fermes les yeux depuis trop longtemps pour le bien de ta famille avant tout… Et de ce cœur pourtant qui continue de tambouriner, pour cette fille que t’a laissé filé sans jamais l’oublier. Et depuis ce jour le regretter. pi, scénario ou prélien - inventé à plusieurs mains
traits de caractère / T’es un gars simple, le genre à pas vouloir te lancer dans des prises de tête. Et en même temps, t’es remplis de ces doutes, ces remords remontant à l’enfance. De ce complexe du sauveur, de ce besoin de l’aider ton prochain pour expier ton inaction enfantine. Et t’as horreur de ça, d’être incapable d’agir, incapable de résoudre une situation. T’aimes plus aider les autres que l’inverse, de cette sensation inutilité que tu ne supportes pas. T’es un gars drôle du moins tu l’étais avant que ton fils disparaisse. T’étais le gars sur qui compté, le roc mais t’es en train de t’effondrer totalement. Le mec avec des bonnes valeurs mais incapable de voir les problèmes juste sous ton nez. De cette jalousie que t’as seulement découverte au contact de l’âme sœur. T’es un battant et en même temps tu cherches la force de te battre maintenant. T’arrives pas à te pardonner de pas avoir été là pour lui, de pas avoir su le protéger et ça te hante, te maintient dans cette mauvaise réalité. D’habitude t’arrives à garder ton calme même sous la pression, à réfléchir avant d’agir. T’es ce mec droit et clair et en même temps t’as des défauts, de pas savoir prendre les bonnes décisions. De pas arriver à abandonner quand tu devrais. D’avoir été cet infidèle toi qui a envie d’être un mec bien surtout avec les femmes. T’es une oreille attentive qui s’est un peu perdu. T’es devenu une épave, bagarreur, trop sans doute, bien plus sanguin, de ce calme que tu perds trop facilement, de cette douleur sans nom qui te traverse. T’es l’ombre du mec droit et ordonné que t’es habituellement. Le mec sportif, pas assez rancunier sans doute, hyperactif sur les bords à qui rien ne faisait peur capable de te lancer dans n’importe quel bataille. T’es l’indépendant surprotecteur, là pour autrui bien plus que tu ne l’es pour toi, le débrouillard pouvant vivre de pas grand-chose. Un être à la loyauté absolue, généreux mais pour l’instant t’es seulement un être en peine qu’à besoin de retrouver son gamin. Parce que c’est sans doute ce que t’es de mieux : un père capable de tout pour ses enfants.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share fuite. Quand as-tu compris ? Quand as-tu vu pour la première fois les marques sur son corps ? De cet énervement sans nom, de ce qui n’était provoqué par rien de particulier. A quel âge as-tu pris conscience de ce qu’il se passait derrière les murs de ta propre demeure. De ce dont on ne pouvait parler en public quand tout reprenait sa parfaite image. De ce qu’aucun ne pouvait se douter, de ce que rien ne laissait sous-entendre. De ce que vous supportiez tous, elle en tête, de ces excès de violence, de cette colère paternelle sans vraiment de sens. De ce qui retombait sur vous aussi, de ces notes pas assez bonnes, que les résultats sportifs n’étaient pas à la hauteur de ses attentes. Il suffisait de peu parfois, d’un simple retard dans son engrenage millimétré. Et pourquoi n’avoir rien fait ? La question toujours te hante. Pourquoi n’avoir rien dit ? Pourquoi avoir laisser faire ? Pourquoi ne pas l’avoir défendue ? Ne pas s’être rebellé ? Hein ! De ce gamin apeuré. T’es devenu ce gamin lâche prenant la fuite, de plus pouvoir le supporter, ce schéma familial sans fin. De ce qui était trop tût, de ce qui brulait dans ton être. De la boule de remords au fond de tes entrailles. De ton sac sur le dos, de ce départ. De ce non-retour, de ses excuses, de celles que tu n’as même plus pris la peine d’inventer. D’eux que t’a laissé de côté, d’une lettre de temps en temps, une carte pour leur faire savoir que t’étais en vie. De l’enterrement de ton vieux auquel t’as même pas pris la peine de te présenter. De ce fossé que t’as mis en place pour t’auto-protéger. Parce que t’étais qu’un gosse incapable de la défendre. Et maintenant ? T’es un adulte incapable de retourner retravailler ces traumatismes de l’enfance. Et tant que tu le feras, tu pourras jamais y faire face à ta mère. Elle qui ne sait même pas que t'es devenu père.
navy seals« Je protège tes arrières et toi les miens. » De cette promesse faite quelques heures seulement après votre rencontre, de cette volonté de se surpasser, d’entrainer l’autre dans ses réussites, de vous challenger, de cette manière qui ne fait de mal à personne. De les compter les points en rigolant souvent. De l’avoir toujours à tes côtés, ton autre, ta moitié, de cette amitié que rien pourrait venir entacher, de ce qui se marque dans le marbre. Dans vos batailles côte à côte, de vos entrainements, de ce « je vais rejoindre les Seal et tu viens avec moi. » Parce que tu le suivrais jusqu’à l’autre bout du monde. Parce qu’il est ce frère que tu n’as jamais eu et pourtant t’en as pas mal chez toi mais jamais comme ça, de ce qui surpasse tout. D’avoir parfois l’impression de faire un peu partie de sa famille, étrangement. De pas toujours être d’accord sur tout mais d’accepter l’avis de l’autre coûte que coûte. De ce tout formé dont vous êtes devenu le noyau dur, de ces autres venant se greffer, de votre famille élargie. De vos histoires si différentes et semblables à la fois, de pouvoir tout partager ou presque. De devoir lui cacher rien qu’un temps le pire, de cette sœur à laquelle tu viens déposer des baisers au gout d’interdit impossible à arrêter. « Je l’aime Jace, c’est idiot, terriblement horrible et blessant mais je l’aime comme j’ai jamais aimé personne de toute ma vie. Mais t’as totalement le droit de me refaire le portrait. Evite seulement de te blesser au passage. » De t’en vouloir pour lui aussi, de se retrouver entre vos feux, entre tes erreurs, de rester là malgré tout. Malgré le mal, malgré les erreurs, de te soutenir dans le meilleur et le pire surtout. Et pourtant, il en aurait des raisons de plus vouloir te garder dans sa vie Jace mais jamais la porte ne t’est fermée, de son canapé devenu ta résidence officielle.
amour poison. « Les gars dans son genre ça ne change jamais. » D’un regard devenu doute, de cette rencontre au supermarché, de cette inconnue qui avait rien demandé. De son regard fuyant trop familier, de cette marque sur son poignet. De ces signes qui trompent pas. De cette impossibilité d’agir comme le gosse d’autrefois. De la laisser finir comme ta mère, de ces deux visages se mélangeant, de la sauver elle pour les expier un peu tes fautes d’enfant. « Pensez à elle. » Que t’avais dit, de ton regard se posant sur la petite puce rousse. Sur elles deux, sur ce tout qui s’est fait sans que t’en prennes conscience. D’un « mon appartement sera le votre si vous en avez besoin, laissez-moi vous aider. » De ces quelques mots aux changements si grand, de cette vie seule ne l’étant plus. De ce qui n’était qu’une action désintéressée, de ce tout qui ne s’est plus jamais défait. De prendre soin d’elles, de les chérir, de les protéger, de plus jamais laisser ce salaud la briser, la blesser. De s’interposer, de tout façonner. D’un jour se retrouver à poser sa main dans la sienne. De votre histoire devenue une par la force des choses, par cette promiscuité, ce contact, cet apprentissage de l’autre conduisant à cet amour. Pas celui qui fait déplacer des montagnes ou met des papillons dans le ventre. De cet amour réconfortant, de pouvoir compter sur l’autre, de pouvoir la protéger, la préserver, être l’homme de la situation. De vos failles venant se combler, de ce qui n’est pas forcément sain mais que tu vois pas, refuse même d’admettre. De cette idéalisation de ce tout avec cette bague à ton doigt. De sa douleur que t’as pas vu, que ta vie faite de sur-présence et d’absences qu’était pas pour elle. De tes départs imprévus, de vivre sans toi, de te revoir revenir, plus là que jamais malgré cette douleur dans les entrailles, de ses souvenirs ramenés avec toi. De cette fille que t’as élevée comme la tienne, de jamais la voir autrement. De cette envie de l’agrandir la famille, de ce qui survient. Et tu le vois pas, ce fossé que ça continue de creuser entre vous, de vos disputes survenant davantage. Tu vois rien parce que t’es en mission, parce que t’as seulement envie de profiter de tes enfants à ton retour. De ce mariage prenant l’eau, de ces fois où tu l’apprends qu’elle est partie le supplier son gars, celui qu’elle a jamais oublié. De ce fantôme dans votre histoire que t’as accepté depuis le début. De le savoir qu’elle t’aimera jamais autant que lui, de l’avoir approuver sans même y repenser.
âme-soeur Quand est-ce que ça a commencé ? Quand est-ce que tout a perdu de sa simplicité qui existait auparavant. De la voir uniquement comme une des vôtres ? Comme la sœur sympa de ton meilleur pote Jace ? A quel moment ton regard a commencé à s’attarder un peu plus. A quel instant est-ce devenu plus compliqué ce manque d’intimité qui te dérangeait pas tellement avant. Comme si quoi ? Tout avait changé, que l’univers c’était ouvert. De ton couple dans la tourmente semblant sans fin, de ces départs, de ces absences pour quoi ? Pour aller le voir cet autre qu’elle aimera toujours plus que toi. De ta patience diminuant, de ce fossé grandissant, de ton regard changeant assez pour le ressentir, cette différence. De pas savoir quoi en faire, de la laisser dans les tréfonds d’une non existence, de le tenter en tout cas. Jusqu’à ce que ça passe pas, jusqu’à ce que ça explose, jusqu’à ce qu’elle manque de plus être là Joy, de pas savoir t’en empêcher sur le coup, de ces mots qui sortent, dans cette maison piège, de cette presque fin. « Bordel Joy ! Faut attendre les renforts ! Je peux pas te perdre ! Jace me tuerait et moi je… je veux pas te perdre. » De cette réalité prononcée, de ce premier baiser, de la suite imprévue, de t’en vouloir de tout ça. Parce qu’elle mérite quelqu’un Joy, quelqu’un de disponible, quelqu’un qui l’aimera totalement sans contrepartie, quelqu’un qui ne sera pas le meilleur pote marié de son frère. Et pourtant rien ne s’arrête, tout se continue, s’amplifie. Et tu le comprends enfin ce qu’elle ressent Eileen, de pas être capable de se passer son petit riche. Parce que t’es plus capable de te passer d’elle, que ces moments deviennent des attentes te sortant de ce quotidien paraissant très gris, de ce qui se retient uniquement par les gosses. Parce que tu n’aimes plus Eileen, parce que tu ne l’as jamais désirée comme Joy. Parce que t’es heureux dans ses bras. De tes certitudes qui tombent dans le néant, de l’impossible choix, de pas savoir comment la quitter, comment abandonner cette famille tout en ne voulant plus en faire partie, de cette manière-là… De te sentir si con, si idiot, de te détester de leur faire ça… De pas l’avouer à Joy que ça fait bien avant se rapprochement que t’as plus touché ta femme et qu’elle en a plus envie non plus, que vos couches se sont séparées depuis que Joshua est là. Parce que tu veux pas quoi ? Qu’elle te prenne en pitié quand ça te blesse de lui faire vivre ça, que t’aimerais juste pour elle de la belle vie de famille dont elle t’a déjà parlée, tout ce que votre relation n’offre pas. Et finalement là fin là, de ta capture, de ton erreur, de ta carcasse à l’abandon. T’as cru mourir, t’allais mourir avant de plus rien comprendre. De ton être qu’on ramène de l’ennemi, de cet hôpital, de la raison que t’apprends de la bouche d’une Ryan colère. De ce sacrifice fait pour toi… De sa carrière qu’elle a abandonné pour te sauver. De ce qui te donne envie de l’embrasser autant que de la secouer, de l’aimer et de la haïr de s’être oubliée pour te sauver, de s’être sacrifiée… De votre échange fin, de ce que tu ne sais toujours pas, de cette vie perdue dans son être, de votre futur qu’a pas tenu… De sa décision que t’as acceptée pour qu’elle soit heureuse, avoir sa putain de famille, sa belle vie et pourtant cette somme de regrets là, de cette femme que t’arrive pas à oublier… De celle que t’es certain de pouvoir appeler âme-sœur mais avec laquelle t’as tout fait foiré, de pas avoir su lui offrir tout ce qu’elle méritait.
disparition « Où est Eileen ? Où sont mes gosses ? » De cette interrogation, sur l’absence à la descente de l’avion, de ce rituel qui ne manquait jamais, de se retrouver, de se serrer dans les bras et même si tout foirait davantage à chaque instant entre toi et elle, c’était un moment qu’elle t’accordait avec eux. De ce tout là ne venant pas, de ces visages restés au sol qui te dévisage. De ton monde qui va s’écrouler en une seule phrase. « Joshua…. Disparu… » De ce que tu entends, comprends pas, de ton monde entier disparaissant en un instant. Parce que t’as jamais été si heureux que le jour où tu l’as tenu dans tes bras, de tes moments passés avec lui, avec Ella, de cette famille, sans eux t’es rien. Et te voilà dans l’impossibilité de comprendre quoi que ce soit, on tente bien de t’expliquer le pourquoi du comment, de Eileen, d’un manque d’attention, de ce tout… Mais tout ce que tu retiens c’est qu’il est plus là. Et t’es de plus en plus dingue, à chaque jour passant, à te ramener dans le bureau du flic tous les jours. « Putain d’incompétent ! Il faut le retrouver vous foutez quoi ici à part vous engouffrer de donuts. » De ta colère sans fin, de cet alcool que tu viens diluer dans tes veines pour tenir. D’Eileen et votre fin là, de vos disputes de plus en plus virulentes, de ce vase passant proche de ta tête. « T’étais pas là ! C’est ta faute s’il n’est plus là ! Ta faute Declan ! » De ta rage dans l’instant de ce presque coup à deux doigts d’atteindre son visage de la vérité sous ton être. « On peut pas continuer comme ça, je vais partir, un peu… » De ce peu devant l’éternité, de cette maison vendue sans trop te prévenir, de son déménagement, de ces maigres affaires de ton fils que tu as encore, que tu gardes très précieusement. Du fil même de ton existence que tu refais, encore et toujours, de ces preuves que tu tentes d’amasser entre deux gueules de bois. De l’impression de servir à rien qui fait que se renforcer, mis de côté, plus apte à partir en mission. De ce psy dans les pattes, de Grace qui te connait trop bien pour tomber dans le panneau. « J’ai besoin de repartir Grace ! Bordel ! Laisse-moi repartir ! » Pour plus le penser, le voir cette vérité dans ton être, que si t’avais été là ton gamin serait encore dans tes bras. De ta femme que t’arrives pas encore à culpabiliser, pas assez, pas autant que tu le ressens dans tes tréfonds. Et ce tout que tu viens porter, te détruisant à petit feu… De ses coups de fils, de ses sms, de ce qu’elle tente pourquoi ? Parce que t’es le coupable de tout ce qui arrive. Parce que tu continues de répondre présent alors que tu devrais pas. Et ton monde sans dessus dessous. De cette nuit que tu passes au poste après avoir eu une intercalation un peu trop musclé avec ce flic classant l’affaire de ton gamin par manque de preuves. Et tu te souviens de cet instant, de ce que tu voulais pas mais t’avais pas le choix hein, parce qu’elle est la meilleure où qu’elle soit. De te haïr de revenir dans sa vie chamboulée par ta faute… De revenir pour lui demander ça. De ce « retrouve Joshua je t’en supplie Joy. » Que t’as sorti dans l’état plus que pitoyable qu’était tien. De ta vie en suspens et de cette réalité, tu vis plus que pour une chose : tuer le salaud qui t’as pris ton gamin. Tuer cette personne qui a transformé ton monde en enfer, torture ton esprit en permanence des pires idées, de le savoir mort ou même pire dans des situations qui te font gerber rien que d’y penser… T’es rien sans lui…
en vrac. s’endort plus facilement à même le sol que dans un lit - abuse de l’alcool depuis la disparition de son fils et enchaine les conneries, nouvelle passion se battre avec d’autres dans des bars – n’a plus de chez lui, vit sur le canapé de Jace et parfois aussi celui de Joy – conduit une moto – pas trop mauvais au poker – refuse de parler de ce qui se passe en mission une fois revenu chez lui – déteste le désordre - pas très bon danseur – n’a couché qu’avec quatre filles dans toute son existence - a toujours besoin d’une période d’adaptation après les longues missions – se réveille parfois en plein milieu de la nuit, de ces choses qu’on fait pour le bien de la nation, qu’on questionne pas mais qui restent pourtant dans les tréfonds de l’esprit – porte toujours ses plaques autour de son cou – n’a toujours pas réussi à enlever son alliance de cette peur de l’après - son arme toujours chargée d’une balle qu’il destine à la personne ayant enlevé son fils – excellent cuisinier – incapable de rester en place, toujours besoin de bouger – en manque d’action depuis qu’il est interdit de mission, se défoule en s’entrainant plus que de raisons – commence chaque journée par un footing – apprécie le café corsé noir sans sucre – a une collection impressionnante de vinyles dans son garde-meuble avec le restant de ses maigres affaires.- Garde des stigmates physiques et psychologiques de son enlèvement. Il a cru qu'il crèverait et encore aujourd'hui il sait combien sa vie, il la doit à Joy. Il ne parle jamais de ce qui s'est passé là-bas. - Tente chaque jour d'appeler Ella qui ne lui répond jamais, n'avouera à personne comme ça lui fait mal - attend le moment où Ryan va plus se retenir de le tuer -
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ville - belgique. études ou métier administration. avis général sur le forum - la maison. le détail qui t'a fait craquer - les vidéos d'une certaine personne qui se reconnaitra. fréquence de connexion - 7/7 on va plus mentir. crédits des icons - pinterest. le mot de la fin - qui veut de lui sur son canapé - que du love - Code:
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