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| Sujet: light my fire. (kaz) Mer 17 Oct - 14:33 |
| La princesse ne supporte plus, d'être couvée à ce point-là. Gardée vingt-quatre heures sur vingt-quatre telle une prisonnière. Ils ne savent pas ce que c'est, les autres. Sembler libre mais ne pas l'être. Avoir tout ce qu'il faut, soit-disant, mais pas la possibilité de suivre ses moindres désirs car étouffée. Elle en souffre plus qu'il n'y paraît. Ne montre pas ses faiblesses car les Romero ne sont pas faibles. C'est presque interdit. Jill, elle cherche continuellement à se débarrasser de ceux qui sont sur son dos, pour sa sécurité on dit. Elle n'a pas de limite, n'a pas peur d'utiliser le moindre stratagème possible pour y parvenir. Kaz, il la protège, mais il ne réalise peut-être pas qu'il est autant son protecteur que sa proie. Ou peut-être que si, il suffit de voir les regards qu'elle lui lance, de ses yeux de biche. Elle joue, sa silhouette qui se meut plus sensuellement quand elle est dans les parages. Elle en fait exprès. Elle joue les femmes fatales quand elle n'est qu'une gamine, qui ne connaît pas vraiment le monde autour. Après ses cours, Jill a d'ailleurs décidé qu'ils iraient faire les boutiques. Il n'a pas d'autre choix que de la suivre, de toute façon. À chaque magasin, elle le laisse porter les sacs, pleins d'achats compulsifs. Elle se contente de tenir son sac à main, elle, d'un air faussement négligé. À l'angle de la rue, c'est une enseigne d'une boutique de lingerie chic qui dépasse. Elle le regarde, taquine... Aguicheuse. Comme souvent. C'est soit ça, soit elle lui crie dessus pour un oui pour un non. « Ça va te plaire. » lance-t-elle. C'est une promesse qu'elle lui fait là. Et elle pousse la porte, elle entre à la manière d'une diva. La vendeuse la salue avec un sourire trop commercial, le genre qui veut dire qu'elle sait qu'elle a affaire à une cliente qui va dépenser beaucoup. Sûrement. Elle regarde leurs nouveautés, se laisse un peu emporter. Elle demande des articles à la jeune femme, avec des instructions extrêmement précises. Elle obéit, au doigt et à l'oeil. Ça plaît à Jill, ça. Elle se laisse guider jusqu'à une cabine. Un grand espace rien que pour elle, avec un rideau de velours. Elle s'installe, passe le premier ensemble. Elle se regarde. Ça lui va parfaitement. Elle le sait, mais elle veut que Kaz la voit. Il n'a pas le choix. Oui, il va poser les yeux sur la dentelle écrue qu'elle porte. Sur tout son corps. Ce n'est qu'un homme. Il a beau jouer les indifférents, parce que ça fait partie du job, elle mettrait sa main à couper qu'il ne l'est pas tant que ça. Sans pudeur, elle tire le rideau, pose un regard brûlant sur lui. « Je te plais ? » demande-t-elle, de but en blanc. |
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| Sujet: Re: light my fire. (kaz) Dim 28 Oct - 19:29 |
| jill romero. un nom-poison qui laisse une trace noirâtre contre la peau. le venin qui s'insuffle dans les veines, picore le sang comme autant de lames de rasoir. jill romero. un nom qui fait crisser les dents, un nom qui fait se hérisser chaque poil dans chaque pore de sa peau. jill romero. c'est un minois chétif, un minois séduisant. c'est un corps fait pour créer la damnation et le chaos, mais c'est bien l'esprit qui enchaîne un kaz impuissant. jill romero. elle a décidé que kaz ne serait que son jouet. elle a décidé qu'il serait son pantin, et qu'ainsi elle lui dicterait le moindre de ses faits et gestes, susurrerait la moindre de ses envies et qu'il serait obligé de s'y plier. au final, kaz est un martyr prostré sur le sol marbré de la villa romero. parce qu'il refuse de lui obéir quand son corps se meut seul, mu par une volonté propre de lui appartenir – et que la réciproque soit vraie. jill est une succube, une lilith déguisée en ange qui se joue de ses émotions et des réactions de son corps – qui le trahissent parfois, comme un adolescent prépubère incapable de se contrôler. elle n'est qu'une gamine, bien loin de la femme qui siège à ses côtés depuis quatre années… et pourtant, il se perd à ne désirer que l'enfant de perséphone. que l'enfant de la ms-13 qui devrait demeurer pure et intouchable. alors il la suit partout dans la ville, accepte en traînant des pieds – par obligation – de la suivre dans les magasins du centre commercial. il est le garde du corps, un pistolet fermement ancré dans la ceinture de son pantalon. et quand les panneaux anti-vols se mettent à hurler leur désarroi, il explique avec un calme relatif la même rengaine : elle est une princesse venue du nord et qu'il se doit de protéger coûte que coûte, au prix de sa propre vie. sauf que les pieds de kaz refusent de passer la porte de ce nouveau magasin… parce que c'est un magasin de lingerie. kaz n'est pas le genre d'homme à avoir les joues qui rosissent mais il n'est pas non plus à l'aise, surtout connaissant le penchant de jill romero pour le mettre mal à l'aise. « Ça va te plaire. » j'suis franchement pas sûr, il marmonne dans ses dents, comme un vieux chewing-gum mâché trop longtemps et qui aurait perdu tout son goût. manque plus qu'une poubelle dans laquelle jeter ses pensées. il la suit à contre-cœur, salut d'un geste bref et vif la vendeuse qui voit déjà entrer la poule aux œufs d'or. heureusement que j'dois pas payer ses achats d'ailleurs, manquerait plus que ça. il la suit à travers les ensembles affriolants, tente de bloquer les images toutes plus érotiques qui se créent sur sa rétine – avec jill qui les porte. et lorsqu'elle s'arrête dans les cabines d'essayage, il soupire de soulagement : le supplice sera bientôt terminé… … sauf qu'elle ouvre le rideau, presque nue – avec juste des vulgaires bouts de tissu qui cachent les parties intéressantes, et dévoilent son ventre plat, ses cuisses galbées, sa peau légèrement dorée… et kaz retient de peu le cri – de fureur et de terreur pure – qui explose dans sa gorge. mais kaz ne se défilera pas. il ne se défile jamais. il faut qu'elle comprenne qu'elle n'a absolument aucun pouvoir sur lui… du moins, qu'elle le croit dur comme fer. « Je te plais ? » il hausse les épaules avec nonchalance, emmure son expression dans une impassibilité presque insolente. - l'ensemble est pas mal. et il garde les opales fermement ancrées sur les dessous, et absolument pas sur ce qui se trouve dessous. - avez-vous fini, mademoiselle romero ? et au fond, il ne pense qu'une chose : par pitié, un ensemble c'est déjà suffisamment dur. et il se mord l'intérieur de la joue pour ne pas rajouter, par pure provocation : ma copine m'attend, je n'ai pas que ça à faire. mais ce serait la mettre en danger, parce qu'il tente de la faire oublier à la ms-13 et que contrarier jill romero ferait pire que mieux. |
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| Sujet: Re: light my fire. (kaz) Dim 11 Nov - 16:17 |
| Petite princesse surprotégée, depuis le berceau. Jill n'a toujours connu que cela... Cela, et l'étouffement que ça implique. Elle déteste qu'on lui impose ces choses-là. Ces gens-là qui la suivent toute la journée... Et pourtant, elle aime bien Kaz, contrairement aux autres. Il l'attire, terriblement. Jeune fille qui n'a pas connu grand chose en vérité. Elle le cherche, le provoque, ça lui permet d'oublier un peu le rôle qu'il a auprès d'elle. Il la suit, comme il n'a pas d'autre choix que de le faire. Elle ne dirait pourtant rien s'il manquait un peu à son rôle parfois. Elle aimerait bien parfois, avoir le droit d'être seule. Apprécier de faire des choses sans qu'une paire d'yeux la scrute sans arrêt, au cas-où on tente de lui faire du mal. Son problème, c'est qu'elle ne voit pas le mal... Parce qu'aux yeux de tous, ses parents sont des gens respectables, qui n'ont rien à voir avec l'illégalité. Mais Jill sait bien que c'est faux... Parfois, elle aimerait croire que ses parents sont des gens bien. Peu importe. Elle tente d'oublier ces choses-là en dépensant sans compter. Elle ne porte que son sac à main, laissant Kaz gérer tout le reste. La boutique suivante ne peut que lui plaire, quand bien même il reste aussi froid que possible en toutes circonstances. Comme si elle ne lui faisait aucun effet. Elle n'y croit pas... Elle a vu le contraire, plusieurs fois. Elle en joue tellement... Surjoue quand il est près d'elle. Elle en fait exprès, jouant de son corps et de son regard brûlant. À chaque fois qu'ils entrent quelque part et que le détecteur de métaux s'affole, elle le laisse gérer, le laisse dans l'embarras de cette situation qu'elle ne cautionne pas. La belle a déjà sélectionné plusieurs ensembles, tous faits de dentelle légère, de toutes les couleurs. Dès qu'elle enfile le premier, qu'elle se trouve suffisamment bien dans le miroir pour lui montrer le résultat, elle ouvre le rideau d'un geste presque théâtral. Elle veut le voir brûler de désir pour elle, autant qu'elle le fait pour lui. Elle ne le quitte pas du regard, quand il est de nouveau dans son champ de vision. Elle lui demande si elle lui plaît. Elle veut l'entendre dire que oui... Qu'elle est plus belle que n'importe quelle femme. Mais elle sait qu'il ne le fera pas... Prenant son air trop indifférent à son goût, une fois de plus. Elle pourrait bien éclater, la belle, à le voir faire semblant. Elle plaît aux autres. Des jeunes comme des vieux. Des riches comme des pauvres. Elle doit forcément lui faire un peu d'effet. Elle ne tolérerait pas que ça ne soit pas le cas, de toute façon. « Pas mal ? C'est magnifique... Tout est fait main tu sais. » souffle-t-elle, glissant ses doigts le long de la dentelle, ne faisant que l'effleurer. Et puis, il lui fait l'affront de lui demander si elle a fini, alors qu'il sait probablement qu'elle commence à peine. Elle peut facilement passer une heure ou deux dans un même magasin, il devrait avoir l'habitude désormais. « Tu vois bien que non. » répond-elle avec un air moqueur. Elle prend son temps, reste devant lui. Son regard ne quitte pas le sien, ses pupilles qui le dévorent sans chercher à s'en empêcher. À quoi bon se priver ? Son père n'avait qu'à choisir un homme bien trop vieux et sans le moindre charme. « Est-ce que je suis jolie, Kaz ? » demande-t-elle, avec insistance, et une certaine insolence. Elle veut l'entendre, prête à ne rien lâcher jusqu'à temps qu'il lui dise combien elle est sublime. |
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| Sujet: Re: light my fire. (kaz) |
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