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Nikita Aleïev;
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| Sujet: matin eden (ismaël) Mar 5 Oct - 22:25 |
| elle passe des nuits rouges à rêver d'amour. ensevelie dans une alcôve vermeil, bordée par la fièvre de son corps en émoi, allongée sur de délicieuses perspectives, en lévitation sur un espoir retrouvé qui la délivre. c'est puissant. la mélatonine qu'il lui deale, louis, d'un trafic issu d'accardie, ces grammes de grâce qu'elle lui consomme - et qui l'épargnent, des sommeils qu'elle subissait, de ses affres hantées ; qui l'amnisitient, d'une nouvelle ancienne vie. les étoiles, unanimes, enluminent la moindre parcelle de sa peau de porcelaine. alors l'opalescente s'anime, suinte de cents reflets célestes, miroite de ces hautes planètes qui lui promettent l'immensité. et c'est grand. de régner sur le monde en étant couchée. eden se déterre l'éternel des divinités, quand elle se fait bercer par les flammes qui brûlent fortes de l'avoir retrouvée. elle se délecte de la première nuit. se régale de la seconde. déguste la troisième. se repaît de la suivante. ne goûte à peine la prochaine. s'affame de la dernière. à l'aube d'une millième première semaine sans lui, elle voudrait le dévorer. se nourrir de lui pour combler ses absences, insoutenables. celles qui figurent la famine. le manque de vivre. à l'heure où s'ouvrent les matines, elle se hâte à la cantine. devenue nyctalope, nyx transperce la sorgue avec la couleur de ses sentiments. le sanglant s'est mué en rubescent, le mal n'est plus que bon, le sang plus que l'amour. elle retrouve aisément le chemin jusqu'au loft d'ismaël. plus encore, jusqu'au double de ses clefs caché entre deux feuilles de lys qui n'ont jamais fleuris. elle le retrouve, jusqu'au tapis qui s'affale sous ses empreintes, jusqu'au parfum des femmes disparues à travers les fenêtres, jusqu'au tiroir même, conservateur d'un reste de son être. sans surprise, elle le récupère avant de continuer à réveiller la vie. une ancienne. une nouvelle. ses retrouvailles se poursuivent jusqu'à la suite parentale, qui couve l'inertie d'un mâle rendu bien-aimé. elle prend le temps de l'admirer. puis se déshabille pour s'étendre à ses côtés, se courber contre lui, salir les draps de ses cendres et les défroisser de ses caresses tendres. la pulpe de ses doigts se crème de la douceur d'une peau qu'elle ne reconnait pas ; elle le caresse si différemment qu'on douterait les avoir vus un jour l'un et l'autre se cingler. « bonjour, mon amour. » salue-t-elle les lèvres pourvues de miel. louis s'agite légèrement de la confusion d'un corps à ses côtés, qu'il n'a pas eu la nuit pour conquérir. elle, apaise son désordre, avance ses lèvres à son épaule, l'effleure, y essaye une morsure qu'elle liquéfie trop vite en baiser. « puis-je partager votre nouveau jour ? » votre nouveau jour de votre nouvelle vie ? j'ai faim, louis, laissez-vous être mon petit-déjeuner. je ne veux que votre éveil, vos mots et nos rêves. laissez-vous me nourrir, car je crève d'envie de vous me laisser revivre.[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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| | | Ismaël Sartier;
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| Sujet: Re: matin eden (ismaël) Mer 6 Oct - 22:37 |
| les jours s'enchainent mais ne se ressemblent plus. l'esprit accaparé par l'image d'une eden sous couverture, ismaël s'impatiente tandis que son autre lui adhère aux contes de fées. l'adulte qu'il est ne devrait plus y croire, pourtant plus il retrace leurs rencontres. la nouvelle comme la première, les pièces s'emboîtent à merveille. à l'image d'un être attendu depuis le premier souffle, la blonde est apparue comme une évidence. mais cette fois, il déjouera le sablier pour ne plus s'infliger le manque. les nuit s'enchainent, se ressemblent toutes dans la froideur de cet appartement. le lion tourne en rond, les yeux vissé sur l'écran vide d'un téléphone. « bonjour, mon amour. » il n'a pas besoin d'ouvrir les yeux pour reconnaître la présence qui se presse contre lui. c'est le corps qui se souvient le premier, l'épiderme qui s'échauffe aux effleurements qu'elle lui offre. le temps semble faire un bond en arrière, près d'une décennie. le curseur se replace sur leurs premières fois. ces matins où ils jouaient aux amoureux transits, transportés par une nuit d'extase. elle n'était pas là hier soir, pourtant il pourrait y croire, grommelant sous le baiser déguisé en morsure. « puis-je partager votre nouveau jour ? » les paupières acceptent le jour et s'il se retourne ce n'est que pour mieux la saisir. ses doigts redessinant la courbe de ses hanches comme s'il les avaient eu la veille. il ne dit rien ismaël, laisse parler ses sens en plongeant le visage dans un cou qu'il tapisse de ses lèvres. tu as osé. tu es venue, jusqu'ici. est-ce que tu as eu peur ? est-ce que ton coeur s'est mis à battre aussi fort que le mien le jour où tu es partie ? les mains s'égarent, les phalanges s'accrochent à la base de sa chevelure et ainsi il se laisse observer son visage. sous tout les angles. l'coeur amoureux mais le regard à demi féroce. l'ego cherche les marques qui ne sont pas les siennes. « où etiez-vous ? mon amour... » il murmure contre cette bouche qu'il se retient de dévorer. il serait prêt à accepter encore quelques mensonges, si seulement il parlait encore de cette dernière semaine. ismaël cherche les mois, les années qui manquent à sa vie. où étais-tu ? dans quelle ville ? dans quels bras ? où es-tu enfuie ce soir là ? « j'ai bien cru que j'allais devoir partir à votre recherche, cette fois. » tu n'avais qu'une seule chance eden. une seule. pour reconstruire une vie loin de mes entraves. en revenant, tu nous as condamné à la plus belle des fins. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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| | | Nikita Aleïev;
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| Sujet: Re: matin eden (ismaël) Jeu 7 Oct - 1:19 |
| c'est un matin eden. conçu par une mystificatrice qui considère l'éther. elle a foi, nikita, en l'empyrée qu'ils se sont promis d'atteindre. savoure d'avance, les délices qui les y attendent. les aurores ont tout d'une illusion. surpassées par les brasillements d'ambre qui criblent les voilages des carreaux. éclipsées par la chaleur d'une éveillée effervescente. vaincues par la vénération d'une femme envers l'espoir. elle réveille ismaël dans l'absurde. les caresses, les frôlements, les égards, les câlins, les regards. chaque geste semble survenu d'une autre dimension. une qui ne les aurait pas déjà vus s'affliger. ses griffes qui lacéraient, sa peau qui calcinait, ses lippes qui intoxiquaient, son souffle qui étouffait : le martyre qu'elle infligeait paraît à des années lumières de leur matin. allez, réveillez-vous, louis, et offrez-moi la vie.l'amant grogne. l'amoureuse s'en gorge. il s'inverse, et de son essor, elle se restaure. redevenu l'une de ses drogues pour lesquelles elle donnerait tout. elle se grise, du lyrisme de l'instant. s'enivre de ses mains œuvrant sur ses courbes, de ses lèvres qui papillonnent à son cou. mais trop vite, la poésie s'échoue. et l'art fait d'elle un plastique. lorsqu'il enserre ses racines, s'octroie l'emprise de son visage. il pourrait seulement l'admirer ou bien se mettre à la défigurer, qu'elle lui resterait poupée. persuadée encore qu'il est son exutoire. l'être capable de porter secours à ses souillures, de rallumer son extinction. « où étiez-vous ? mon amour... » il demande. proche d'un baiser. « j'ai bien cru que j'allais devoir partir à votre recherche, cette fois. » « surprise. je suis là. » murmure-t-elle dans un nouveau sourire retrouvé, un qui avait été oublié dans les plumes d'oreiller. surprise, comme son réveil. surprise, pour lui empêcher la maîtrise. surprise, parce qu'eden souffre toujours en niki, et qu'elle ne l'aurait pas laissée prévenir de sa visite. c'est toujours moins de chance de se retrouver face à la vengeance d'un homme laissé pour mort. même si une lame peut se cacher sous une taie ou entre deux contes d'horreur sur la table de chevet. eden trouve toujours l'aube moins dangereuse que la nuit. et niki profite d'un amour désarmé. le loup se demande encore où il aurait pu la trouver. mais qui était-elle, lorsqu'il la cherchait ? « ça dépend. qui êtes-vous, ce matin ? » prononce-t-elle, alors que l'une de ses mains glisse sur le côté de sa mâchoire. êtes-vous celui qui m'a volé l'amour, ou celui qui me l'a rendu ? es-tu mon fiancé, ou le fauve que j'ai abandonné ? quelle identité prendrez-vous à l'improviste ce matin, mon amour ? à quel jeu allons-nous jouer, aujourd'hui ? elle sent ses muscles se rétracter. son cœur pulser fort. et la peur grandit. son obsession pourrait devenir n'importe qui. alors ses phalanges appuient à peine la chair. ses lèvres frôlant les siennes. « ne répondez que si ça ne gâche pas tout. » elle précise en un souffle. attends, ismaël. laisse-moi t'aimer comme je ne le pourrai plus jamais. elle baisse les yeux, toujours affectée par la pureté de leur dernière façon de s'aimer, et avance sa main à la naissance de sa nuque, les ongles griffonnant ses boucles. « parce que le temps était trop long, sans vous. » avoue-t-elle en replantant ses billes sur les siennes. le temps de cette vie et de l'ancienne. le temps d'un moi qui n'existe pas sans toi.[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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| | | Ismaël Sartier;
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| Sujet: Re: matin eden (ismaël) Ven 8 Oct - 0:06 |
| mon amour.les mots n'ont jamais sonné aussi vrais quand cet instant, perturbé par la douceur qui les enveloppe, ismaël peut sentir les palpitations envahir sa cage thoracique. son sang pulse sous les caresses qu'ils s'infligent, le souffle se perd dans des mots qu'il ne prononce pas. et ce sont ses fantasmes qui prennent le dessus, cette sensation d'aimer pour la première et la dernière fois. avant elle il n'y avait que le vide. et après ? le néant. « surprise. je suis là. » à quel point es-tu là ? parce que tu ressembles à un songe eden. le fruit de mon imagination. la création parfaite d'un cerveau aliéné. « ça dépend. qui êtes-vous, ce matin ? » d'en haut, il la regarde intensément, aimerait prêcher le faux pour s'accaparer un semblant de vérité. mais sa voix reste muette. l'héritier se perd au coeur de ses fantasmes. ceux qui les amèneraient à s'aimer sans contrainte, deux êtres sains se nourrissant d'une vie paisible. ce n'est pourtant pas le contrat qu'il avait signé en tombant à genoux face à elle, parce que dans leurs yeux brillait la victoire malsaine. « qui voulez-vous que je sois ? » qu'il susurre à son tour, son corps grignotant le peu d'espace existant entre leurs épidermes. qui veux tu que je sois ? l'homme à moitié mort ou l'amoureux ? je pourrai encore tenir quelques heures, quelques jours, avant d'enfoncer mes crocs dans ta carotide. je t'offrirai l'extase pour me repaitre de ton sang. « ne répondez que si ça ne gâche pas tout. » les âmes se connaissent, se sont tellement échaudées qu'elles peinent à faire semblant. « parce que le temps était trop long, sans vous.trop long. trop douloureux. plus encore que cette cicatrice qui semble lui rire au nez. il n'a qu'à profaner le fond de ses opales pour ressentir l'impact, le vit à présent comme une délivrance. une nouvelle naissance qui le poussera à s'emparer du reste de sa vie. l'animal se laisse pourtant attendrir. il reste immobile, des secondes entières, peut-être des minutes. lui inflige la dure réalité à coups de regard bavards. il boue ismaël, d'envie et de colère. d'amour et de haine. il s'empare de ses lèvres sans cirer gare, goûte à la nouveauté sans y inscrire la moindre nostalgie. ce premier baiser, il lui arrache, comme s'ils s'étaient dévorer la veille et l'avant-veille. la connexion est telle qu'il perd pieds, tout les organes s'emballent alors qu'une fois de plus le temps semble se figer pour marquer l'instant. le monde pourrait crever autour d'eux qu'il n'en resterait pas moins aveugle, submergé par le flot sentimental. son torse se presse contre sa poitrine et déjà il s'essouffle. c'est au bord du gouffre qu'il se stoppe, sa boîte crânienne martelée par la confusion. alors il saisit son poignet, sa main tout entière pour la plaquer contre les contours du myocarde affolé. c'est son empreinte, à elle, qu'il veut qu'elle discerne. « m'arracherai-vous le cœur, vous aussi ? » promet moi que tu prendras tout. aujourd'hui ou demain. tue moi avant que je ne t'enlève à ce monde.[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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| | | Nikita Aleïev;
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| Sujet: Re: matin eden (ismaël) Ven 8 Oct - 15:36 |
| l'impératrice de l'artifice est restée excellente comédienne. mais aujourd'hui, ce n'est plus aux autres, qu'elle ment, c'est à elle-même. la cocaïne rend vie à des émotions qui n'existent plus en elle. l'amour, l'espoir, l'équilibre. la stabilité semble réprimer sa démesure, et déjà l'assagit allongée sous le bras d'un corps cher. l'illusion est telle, qu'on lui en oublie la démence. eden paraît réelle, là teintée par l'avènement du spectre d'or. le cœur battant, les lèvres roses. comme étrangère à sa psychopathie pathologique et ses perversions pérennes. épargnée de ses perceptions perturbées, de ses comportements compulsifs et de ses inconduites émotionnelles. la névrose est complètement neutralisée, par des pilules avalées par quatre la nuit et un seul homme qui en vaut dix à l'aube. il est la douleur, la haine, la vengeance, l'obsession. il est l'amant, la peur, le prisonnier et le tueur, le talion mais le talon d'achille. il est un homme qui, de ses maints visages, déconcerterait le dieu, le diable et leurs apôtres. ismaël. qui revêt le regard addictif à travers duquel elle voudrait vivre, ou mourir. « qui voulez-vous que je sois ? » ses billes translucides courent à travers les siennes, errantes comme qui ne reconnaissent pas leurs pairs. la putain voudrait que de tous ses visages, il n'en incarne plus qu'un. l'amant. puissant. d'une dureté à décimer leur damnation. eden pense autrement. eden voudrait seulement qu'il existe, pour vrai. hors les dragées édulcorées et l'irrévocabilité qui les a déjà joints à jamais. elle voudrait qu'il ne soit pas trop tard, pour s'aimer. elle voudrait qu'il soit si intense qu'il la guérisse de sa dépendance, qu'il lui suffise à combler le manque, qu'il soit plus dru, plu cru que le crack. elle voudrait qu'il vive pour qu'il la ranime, qu'il refasse d'elle l'eden, dans les arènes des enfers. « vous. soyez vous. » répond-t-elle avec difficulté. parce qu'elle est trop vite étourdie, niki, de ses effluves qui semblent entrer en ses pores. de leurs âmes, qui se magnétisent encore, dans une symbiose avérée mais surtout infrangible. le corps d'ismaël frémit à côté d'elle ; qui accueille son ébullition avec autant d'impatience que de faiblesse. il la relâche d'un supplice lorsqu'il s'empare de ses lèvres, avec une vigueur et une vitalité pareilles à un réveil. l'embrasser a un goût. celui du vivant. et c'est mieux que la poudre. et ça chasse les cendres. c'est au déferlement de tout qu'elle fait face, lorsqu'il s'arrête. les organes tous ondoyant en un cyclone. la tête à l'ouest, le cœur au sud, les reins à l'est, elle perd le nord. « m'arracherez-vous le cœur, vous aussi ? » ose-t-il demander en lui prenant la main sur son cœur. frustrée, est eden. sensible, est nikita. les battements sont si intenses qu'ils n'en freinent pas les siens. au contraire, qu'ils les déploient, d'avantage, au bord du précipice. prêts à chuter de mille lieues. voudrait-elle lui dire oui, pour mourir en ce seul instant de vie ? voudrait-elle lui dire non, pour nier ses méfaits ? « j'en ai assez fait. » choisit-elle d'admettre en une inclination rare. j'en ai assez fait, mon amour. et je n'a plus la force. de te tuer. plus la hargne. de me venger. plus la lucidité. de me souvenir. avant de t'arracher, il faudrait que tu me refleurisses. c'est un abstrait d'excuse, qu'elle lui concède, une main ne faisant que glisser sensuellement sur son cou étendu, alors qu'autrefois elle lui aurait enserrer la gorge. « nous pourrions faire semblant d'y croire. » elle propose, alors que son pouce coulisse jusqu'à ouvrir sa lèvre. « à notre premier baiser. » le ton volage sur un regard extrême. « à notre premier amour. » elle continue. fanatique, son autre main lui descendant le long du torse alors qu'il la domine toujours de sa posture. « à notre première fois. » elle ne caresse qu'un tissu dont son cerveau, rendu fou, a déjà fait abstraction. « laissez-moi y croire, peu importe qui vous êtes. » elle dégage ses lèvres de ses doigts, les plaçant maintenant derrière sa tête pour s'élever et l'embrasser, se réveiller encore. laisse-moi y croire, à la résurrection, ismaël.[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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| | | Ismaël Sartier;
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| Sujet: Re: matin eden (ismaël) Ven 8 Oct - 21:58 |
| « vous. soyez vous. » alors il choisit la carte de l'amoureux, délaisse le fou pour s'aventurer dans les recoins de son coeur. eden, ou qui qu'elle puisse être l'y incite, en quelques regards, quelques mots, elle met en repli le fauve tapis dans l'ombre. celui qui avait compté les jours jusqu'à leurs retrouvailles. l'assoiffé. de vengeance et de sang. c'est la liberté des sentiments qui l'accueille. qui le pousse à quémander la franchise et sur l'instant, le presque aveu lui suffit amplement. et il ne saurait dire si ils se perdent dans leur jeu d'acteurs ou si l'instant est véridique, mais il s'incline ismaël. se laisse poignarder par les effluves d'amour s'incère qui gravitent tout autour d'eux. il s'en saisit avec ardeur quand il répond au baiser empoisonné. les corps se meuvent pour mieux s'entrechoquer et quand il la fait sienne, ce sont toutes les planètes qui paraissent s'aligner. ici, contre ses soupirs, il scelle un pacte avec la succube. c'est ensemble qu'ils prendront fin, punis au seins de cet enfer fait terre. est-ce que tu te souviendras de cette première fois ? la seule où tu m'aura réellement aimé ? est-ce que tu te souviendras ? des morsures que je suis en train d'infliger à ton âme, est-ce que tu souffriras des cicatrices ? palpiteront elles les jours où tu tenteras de me remplacer ? dis-moi, tu t'en souviendras ? de cette matinée où j'ai su que je t'aimerai pour l'éternité.l'amante ensorcelle, à la force de ses hanches et de ses ongles contre l'épiderme. l'amant perd pieds, outrepasse ses limites pour venir s'échouer à l'orée d'une épaule qui aurait pu essuyer quelques larmes. c'est qu'il sent la morsure du piège se refermer lentement contre ses côtes, comprimer sa respiration jusqu'aux battements incessants dans sa poitrine. c'est maintenant, que le jeu s'arrête ? c'est maintenant, que je dois te tuer ? et il aimerait trouver le courage de se redresser pour enfiler son masque ténébreux, que son visage se voile d'une ombre meurtrière et de cette simple vision, lui arracher la vie. l'ego se fourvoie, prend la mauvaise direction. il se met à manquer de courage l'héritier, sa couronne a disparue le laissant à nu face aux aléas d'une vie qu'il pensait avoir contrôler. « tu ne peux plus partir. » qu'il murmure, la gorge serrée et les mâchoires douloureuses. la douceur dans le regard malgré tout. « tu le sais, n'est-ce pas ? que je ne te laisserai plus partir, peu importe qui tu es. » son prénom sur le bout de la langue, qu'il ne saurait prononcé de peur d'envoyer valser l'échiquier. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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| | | Nikita Aleïev;
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| Sujet: Re: matin eden (ismaël) Sam 9 Oct - 19:43 |
| elle devient une indolente du monde, lorsqu'il choisit de ranimer sa vie. peu importe ceux qu'ils sont. peu importe ceux qu'ils voudraient être. ce matin ils ne jouent déjà plus, lorsque leurs corps se retrouvent. il n'y a que deux vivants en pâture, prêts à y laisser leurs sens, leurs souffles et leurs âmes. il n'y a que deux humains qui n'ont jamais tant partagé leur mortalité qu'en s'épuisant contre des vibrations fidèles aux leurs. elle pourrait littéralement mourir d'amour, excédée par une extase émotionnelle. vaincue par la suprématie d'une synergie absolue. l'idylle est langoureuse, au même moment où elle promet un lendemain. l'idole s'intensifie, faisant de son prototype qu'une satire de némésis. et eden, elle croît, à chaque nouvelle apogée. « tu ne peux plus partir. » il avertit, après avoir fabriqué l'amour avec la deuxième personne du pluriel. elle est exceptionnelle, cette façon dont ils s'aiment quitte à s'en immoler. « tu le sais, n'est-ce pas ? que je ne te laisserai plus partir, peu importe qui tu es. » il insiste, dans un amas de calme et de colère. s'il y a bien une chose dont la camée ne peut pas douter, c'est de leur astreinte éternelle. du licol, des sangles, des laisses et des menottes, qui passent d'un cou, d'un cœur et d'un squelette à l'autre. s'ils ne l'avaient pas encore compris, aujourd'hui scelle leur pacte d'éternité. « tu cèdes à mes caprices avant même que je ne t'en fasse part. » sur ton âme, je veux porter ton nom. puisque de toutes les femmes, je suis celle qui prime en ton mal. le mariage jamais n'a eu lieu. et pourtant, c'est à elle, qu'il promet un oui pour la vie. quand il jure ne jamais plus la laisser s'en aller. « ils ne m'intéressent plus, les endroits où tu n'es pas là. » elle s'ennuie, eden. de la lassitude d'une vie loin de ses menaces. d'une vie rasoir, dont il n'est pas la lame. elle s'embête, de ne plus s'arrêter sur des visages quelconques, de ne plus rythmer des pulsations apatrides, de ne plus bousiller tout ce à quoi elle touche. parce qu'elle est lente, la vie, quand elle n'en est qu'un parasite. quand elle, grésille toute entière, mais que les autres ne capte rien d'elle. ils ne m'intéressent plus, parce que rien ne m'intéresse, quand tu n'es pas là. j'ai longtemps pensé que venger charles m'offrirait la paix. tout du moins, dans les premières années. mais tout cet âge, où j'anticipais le châtiment à tes côtés, a fait de moi une créature aussi mauvaise que toi. c'est toi, mon amour, qui m'a rendue monstrueuse. avec des jours, des mois, des ans que nous avons bouleversés en se fichant de l'espace temps. l'excès de notre rencontre ne s'est jamais estompé, n'a fait que s'amplifier. et neuf ans plus tard, tu avais déjà fait de moi une démentielle. t'être fatale n'aurait rien changé. puisque tu avais déjà envenimé mon sang, et que, déjà, une vie sans toi valait plus rien. alors elle lui caresse le visage, tendrement, amoureuse comme elle le peut. comme elle le diffame. « je vais rester, peu importe ce que ça me coûte. » peu importe, puisqu'il n'y a que toi pour importer, ismaël. mais t'as qu'à me conter, combien je vais payer, pour racheter ma vie.[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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| | | Ismaël Sartier;
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| Sujet: Re: matin eden (ismaël) Dim 10 Oct - 2:15 |
| c'est un ordre déguisé qu'il lui souffle, atténué par l'atmosphère propice aux mots d'amour. le souffle d'une vie retrouvé, ismaël serait prêt à tout pour la capturer. « tu cèdes à mes caprices avant même que je ne t'en fasse part. » ses yeux d'amoureux ne la quitte pas une seconde, les neurones s'agitent à mesure que les battements du cœur ralentissent. il se sait malade, bouffé de l'intérieur, contaminé par une toxine qui dégénère ses sens. il avait déjà posé un pied dans la tombe et était près à mettre le second pour peu qu'elle promette de s'allonger dans ce linceul avec lui. « ils ne m'intéressent plus, les endroits où tu n'es pas là. » ses dents se serrent davantage, la blessure ressurgit par vagues, le frappe mais ne lui remet pas les idées en place. il se noie sous le déferlement des émotions, se perd entre la colère et l'aigreur. « qu'as-tu trouvé, loin de moi ? » la liberté ? l'insouciance ? d'autres amours ? t'ont-ils aimé aussi puissamment ? « je vais rester, peu importe ce que ça me coûte. » et il aimerait lui dire qu'elle n'aurait jamais dû s'approcher de lui, ni le premier jour, encore moins aujourd'hui. qu'elle aurait dû prevenir les flics les jours de pluies, pour qu'ils l'enferment dans cette cage qui l'avait vu grandir. qu'il ne sera jamais bon, qu'à l'intérieur tout n'est que flammes. que ce qu'il ressent pour elle est inébranlable. qu'il lui offrira le monde. un mariage. des sourires. une vie saine, affranchie de tout abus. et il aimerait lui dire, qu'à elle seule incombe la faute. tu avais trouvé le remède. une balle dans le cœur. la prochaine fois tu viseras la tête. je l'espère. sa main se pose contre la sienne, il entrelace leurs doigts. « cher. ça te coutera cher. » et bien que le soleil s'écrase lourdement contre leurs peaux, la chaleur se dissipe peu à peu. « je te volerai cette vie et toutes les autres, mon amour. mais peut-être que je serai bon, dans celle-ci. » juste pour que tu y crois assez fort, jusqu'à ce que nous implosions. ses lèvres se pressent contre la clavicule de la blonde, son visage reste enfoui là alors qu'il la respire. le temps se rétracte quand il reste immobile, c'est qu'il serait prêt à y croire, à ses retrouvailles indécentes. se laisserai bercer d'illusions en attendant l'apocalypse. ne peuvent-ils pas s'aimer dans les costumes d'autres, meilleurs qu'eux ? « tu aurais dû t'assurer de ma mort. » [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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y. rose soletear 1185 2964 29 paradis d'anthologie souillé par satan. vengeresse viscérale promise à celui qui l'a rendue monstre. fantôme ambulant qu'on déifie. se dévêt sous les néons et fait ouvrir les cuisses d'une autre à sa place. traditionnel
| Sujet: Re: matin eden (ismaël) Dim 10 Oct - 17:11 |
| le soleil a crevé la nuit, et nikita s'est tuée dans les souvenirs fanés d'un paradis efflorescent. d'entre tous ses clients nécrophiles, ismaël est le seul à posséder la joie de la fille et l'éveil de la putain. des cent-quarante-six draps écumés, les siens sont les seuls de purifiés. des deux-cent-treize orgasmes distribués, le sien est le seul dont elle se soit délectée. « qu'as-tu trouvé, loin de moi ? » il s'intéresse. sûrement parce que de ses dix visages, il n'y a toujours qu'un seul égo à combler. celui d'un homme qui l'aime comme un blasphème. rendue moins réactive par l'usure d'addictifs, elle prend un temps pour répondre. trop long. susceptible de fendre ses émotions et de trahir son flegme. « rien. » elle intronise, faisant de lui son césar. la gaule à peine tombée, et elle, marchant sur les deux genoux. je n'ai rien trouvé. loin de toi, j'ai fait face au néant, à un monde aphasique, au silence d'une terre qui ne voulait plus de moi. j'ai rencontré un vide si puissant qu'il m'a été forcée de le combler, avec quelque chose que tu ne sauras peut-être pas remplacer. immergée dans la vacuité, je n'ai rien trouvé, mon amour. si ce n'est la mort de l'ennui et le reflet d'un corps évidé. en leur séparation, elle n'y a trouvé qu'une enclave pour l'isoler de l'humanité. rongée par la contrariété d'une vengeance faible d'exécution, qui n'a pas su l'assouvir. fluctuée en déchet qu'on a dévoré de toutes parts. la peau écaillée, les organes démembrés, les os dépecés en cent. elle y a trouvé l'invisibilité aux yeux de ceux qu'elle pouvait discipliner pour les domestiquer à ses péchés. elle y a trouvé le rien, aussi rabaissant que ce qu'il évoque. et peut-être, que s'il ne l'avait pas déjà rendue monstre, elle aurait pu trouver la liberté, eden ; l'insouciance ; d'autres amours ; loin de lui, près duquel elle ne serait jamais retournée. mais elle n'y a rien trouvé. alors elle s'extasie, de l'animation de ses sens. d'exister pour quelqu'un. de ressentir de nouveau ce qui l'entoure, de penser à ce qu'elle effleurera en premier pour le casser de ses caresses. se languit de connaître quelles lèvres d'infortune seront les pionnières du nouveau poison sur les siennes. s'impatiente de vivre au détriment des autres. « cher. ça te coutera cher. » elle laisse ses doigts s'entrelacer avec les siens. et entre ces secrets funèbres, elle lui répond en déposant un baiser sur le dos de sa main. « l'amour n'a pas de prix. » mais que pourraient-ils bien acheter ? avec leurs deux âmes déjà vendues au diable du diable ? de leur richesse passée, il ne leur reste que la pauvreté de leur passion mortelle. que l'héritage du démon qui les habite pour les sortir de leurs propres corps. « je veillerai à m'apprêter d'un sublime gilet pare-balles pour te visiter. » s'amuse-t-elle à ajouter en riant. comme s'il s'agissait de ramener le dessert à un dîner. ils savent, que les armes ont toujours été leurs fleurs. « je te volerai cette vie et toutes les autres, mon amour. mais peut-être que je serai bon, dans celle-ci. » les promesses grondent, se diffusent entre les parfums de leurs myocardes qui s'imprègnent l'un de l'autre, comme ils l'ont toujours fait. vole moi cette vie, toutes les autres. vole moi jusqu'à l'envol. « puisqu'on y rêve, peut-être que je serai bonne aussi, dans celle-ci. » imagine-t-elle, d'une conviction dérisoire crée par les cachets. sobre, elle rira de leurs espoirs. sobre, elle pleurera d'avoir cédé à une autre dépendance en son absence. « tu aurais dû t'assurer de ma mort. » non, la sirène aurait d'abord dû s'assurer de sa vie avant de s'assurer de la mort de celui qui lui avait pris. l'incisive de leurs mots détonne de la délicatesse des gestes dont ils se lovent. elle câline sa cicatrice de ses phalanges. la plénitude est grande. elle ne s'est jamais sentie plus à sa place que la tête posée contre les moisissures d'un cœur qu'elle a déjà arraché. « mais, je n'ai jamais voulu ta mort mon amour. » [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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| | | Ismaël Sartier;
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darren barnet, goldanthem bambi eyes. 156 1094 31 l'coeur broie du noir. business angel. queens uppé.
| Sujet: Re: matin eden (ismaël) Dim 10 Oct - 23:09 |
| devrais-je te croire ? toi, la femme fidèle au mensonge. devrais-je y croire ? à toutes ces inepties. ces paroles qui ne nous ressemblent pas. ces gestes tirés des plus lourds romans à l'eau de rose. devrais-je te croire ? toi, qui ne m'as toujours plus griffé que caressé. devrais-je y croire ? à tes opales embuées d'une sincérité qui me dépasse. l'absence serait plus douloureuse encore que les promesses vouée au diable. elle est bien là, leur plus grande réussite: s'être aimé en étant entourée d'artifices, avoir lié leurs âmes malgré les incohérences, toutes deux prêtes à faire front face à la réalité de leurs existences. ils n'ont jamais aimé le beau, se sont comblés dans les épaves, contre des cadavres, au milieu des fragments de cœurs qu'ils semaient sur leur route. détruisons le monde pour le faire renaître à notre image. chaotique et luxuriant. « l'amour n'a pas de prix. » l'homme soupire de soulagement, pourrait l'écouter lui promettre l'éternité des jours durant. « tu te trompes, il en a un. et nous sommes en train de le vivre. » cette indépendance bousillée. cette rancœur féroce. nos rêves d'absolu et l'incapacité à construire le bonheur. le voilà, le prix de leur amour. des mois et des années à chercher l'étincelle, toujours plus vive, toujours plus forte, quitte à bousiller les corps et les esprits. « je veillerai à m'apprêter d'un sublime gilet pare-balles pour te visiter. » il rit avec elle, se joue de leurs côtés sombres pour ne pas penser au moment où il anéantira leurs espérances. « je ne suis pas obligé de te rendre la pareille pour dérober ce qui reste de ton existence. » le ton se veut aussi rassurant que menaçant. cette vie. l'autre et celle d'après, il sera là. plus puissant encore après s'être nourri de son essence. tu es ma force, ainsi que ma faiblesse la plus inavouable. au creux de ta main j'existe mais tu n'as qu'à serrer le poing pour m'anéantir. « puisqu'on y rêve, peut-être que je serai bonne aussi, dans celle-ci. » le pari est alléchant, il se sent chanceux persuadé de détenir la quinte, promesse du jackpot. il fait tapis, ismaël. « mais, je n'ai jamais voulu ta mort mon amour. » ses doigts se crispent dans la chevelure alors que ses iris captent le vide. « tu voulais me punir. » tu as réussi. regarde-moi. regarde-moi, aussi doux qu'un agneau. assujetti sous tes caresses pour des serments que nous ne tiendrons pas. « je dois me marier. bientôt. » qu'il crache, véhément. sa main enracinée l'épiderme d'eden. l'honnêteté en gage de preuve de bonté. l'honnêteté pour tirailler. casser la lame d'un couteau dans ses chairs pour qu'elles s'infectent, elles aussi, de tout le poison qui l'assassine. je le dois. par principe. parce que tu n'étais plus là. que le monde te croyait morte quand moi, je te savais ici, quelque part à m'attendre. « elle a le goût de l'imposture. » le goût de la trahison, de l'abandon. elle n'est que l'image de ce qu'il pourrait-être, si les dieux ne lui avaient pas fait une farce en le mettant au monde. « c'est à toi de m'en débarrasser. » et sur ces mots l'amoureux se détourne, fouille ses affaires sur le sol jusqu'à s'emparer d'une cigarette. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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| Sujet: Re: matin eden (ismaël) |
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