ezia landerton

traits de caractère / Altruiste : au grand damne de mes parents qui se sont retrouvés dans bien des situations fâcheuses : je suis incapable de regarder la misère et la souffrance sans agir. Si bien qu'il m'arrive de donner de mon temps, de ma personne et de mon argent pour des causes qui me tiennent à cœur. Audacieuse : pour illustrer ça, je vais simplement vous parler de mon premier travail ici, à Manhattan. J'ai voulu travaillé dans le mannequinat dès mon arrivé, pour une raison qui m'est propre : alors je me suis simplement pointée dans une agence, en bikini, et j'ai défilé dans le bureau du directeur. Manifestement, ça a marché. Bienveillante : je ne vais jamais accabler quelqu'un pour les tords qu'il a fait. Je suis plutôt celle qui va vous rappeler pourquoi vous êtes quelqu'un de bien, tout en vous invitant à dormir chez moi. Calme : il m'arrive rarement de m'énerver et si je le fais, c'est que vous m'aurez pousser à bout. Humble : j'ai en horreur qu'on me mette en avant ou qu'on vante mes mérites. Si bien que ça peut me mettre en fâcheuse position. Infatigable : je me lève avant le soleil et je me couche bien après lui. Mes journées sont plus longues que le tour de l'horloge et mes nuits sont biens moindres. Et ça me convient parfaitement. Naturelle : autant dans ma façon de vivre que dans ma façon d'être, je cherche toujours à me rapprocher au plus de la nature. Alors ma nourriture, mon sport, mon maquillage (quand j'en met, ce qui est rare) ... Tout, tout, tout se rapproche au plus du naturel. Positive : parce que le verre est toujours à moitié plein, pas vrai ? A l'écoute : je ne suis jamais contre un petit thé pour écouter les plaintes et les histoires de tous mes proches. Protectrice : déplacer des montagnes pour ses amours ? Ça me correspond à 100%. Activiste : comme je vous l'ai dis plus haut, je me jette corps et âme dans les causes qui me tiennent à cœur. Compliquée : je ne parle jamais de moi, ni de sentiments, ni de ressentiments. Tout est intériorisé si bien qu'on a du mal à me comprendre. Désinvolte : ce n'est qu'une façade, je vous assure, mais de l'extérieur rien ne semble me toucher. Parce que montrer ses faiblesses, c'est donné le pouvoir à l'autre de nous détruire. Inaccessible : ça doit être le regard hautain, ma façon d'être très froide ou même ma façon de ne pas parler aux premiers abords qui ... me rendent inaccessible ? Le fait est que tout le monde me trouve comme ça. Et ça ne fait pas de mal : au moins, je trie les personnes qui rentrent dans ma vie. Rancunière : si tu me fais une crasse, je vais m'en souvenir longtemps. Très longtemps ... Secrète : il est rare qu'on connaisse ma vie ou les choses qui me font vibrer, pleurer, trembler. Alors on me qualifie de secrète. Possessive : ce qui est à moi, est à moi. Point final.

Les étoiles de notre galaxie se composent, décomposent le temps et la vie. La Terre tourne, sans s’arrêter, qu’importe que l’on suive le mouvement ou non. Et c’est dans ce désastre amer que tu es née : Ezia, femelle parmi les femelles ; comètes parmi les astres. Précédée d’une autre âme, qui a déjà combler les petits trous d’une envie d’enfant, de deux humains dont l’attraction n’était plus à prouver. T’étais déjà belle, à l’époque : avec tes joues joufflues, ton teint méditerranéen et tes manières de sourire à tout va. Un bébé sourire, qu’on t’a appelé, jusqu’à tes 5 ans. Il y a eu l’école, tes ambitions un peu trop haute, ta détermination à tout vouloir voir et connaitre ; t’en as oublié le principal. C’était toi : t’as pas su te reconnaître dans le miroir, quand t’es arrivée au collège et qu’on a commencé à rire de toi. Ca commençait doucement, par quelques réflexions à la volée : peut-être finalement que ta générosité s’étalait jusque dans ton assiette. Les chiffres de la balance vont et viennent, s’enchantent dans la mélodie du malheur. Stupeur. Tu vacilles gentiment sur la corde de la boulimie, refuge certain quand vient les années lycées et les premiers crushs du cœur. Les corps changent, déchantent quand tu cesses d’alimenter ce qui t’aide à marcher : un pied devant l’autre, l’ombre devient plus grande que toi. Du petit tas, t’es passé au filament : suspendue au-dessus du vide de la vie, t’as cru vaciller. Et finalement. Il se pourrait que tu te sois retrouvée au milieu du désert, à regarder autour de toi : à apprécier le silence forcé d’une existence malmenée. Et la vie est belle, non ? regarde le ciel, comme il est beau ; comme tu es belle. Et les sourires reviennent, l’amour reprend sa place et toi avec : bienvenue chez les vivants.

Ezia, t’as plus jamais tangué sur la corde de ta vie depuis ce jour-là : tu le laisses enfouie, loin. T’en parles pas, jamais, à personne, comme s’il n’avait jamais existé : mais pour renaître, il a bien fallu mourir non ? Tu souris un peu plus, toujours pas assez. Mais ça aide à ne pas tomber sur les comètes qui meurent dès l’aube. Bonne élève, toujours avide d’apprendre, on retrouve en toi cette petite fille : bébé sourire devenu grand, tu accumules les connaissances comme les vagues à l’âme. Tu t’inspires des petites choses de la vie pour avancer, sûre de toi, déterminée à tout réussir. Tu n’as plus rien à perdre : prendre un café avec la mort t’a aidé à apprécier les balades avec la vie. Et les rues de Manhattan avec. L’envie de partir, de devenir astre solitaire parmi la galaxie : le besoin de voir ailleurs, de respirer un autre air et de devenir un peu plus grande. Ecouter la mélodie du bonheur en flânant entre deux cafés : danser, main dans la main, avec des couleurs que tu ne connais pas. Et finalement, découvrir. L’amour, le vrai : celui qui rend toute chose et te redonne le sourire des premiers instants. La légèreté de quelques rendez-vous ; et la beauté de son sourire quand tu fermes les yeux pour rencontrer les rêves. Shea. C’est l’impensable, le facile, la valse que tu n’as pas vu venir. Mais dont tu laisses les mains parcourir ton corps quand vos âmes se lient ; dont tu aimes l’odeur vanillé et les bruits de respiration forte quand elle s’endort, contre toi. Shea, c’est le tabou ; les choses dont on ne doit jamais parler quand vient le retour du soleil. Solaire Luna. Lumineuse Shea.