Let's all be Stone together

01.Né à Brooklyn, originaire d’un milieu modeste made in America, mais anglais dans l’âme, god saves freedom only 02. Petit déjà, Stone sentait au plus profond de lui qu’il était différent ; son sourire et son âme d’enfant innocent se mêlaient souvent à des pulsions de violence, de bagarres avec les autres gamins que seule sa mère réussissait à calmer.  03. Orphelin d’un père qu’il n’a pas connu, un artiste aussi bien incompris que solitaire qui a choisi une vie de troubadour plutôt qu’une famille, Stone ne s’en est jamais plaint. Ce père absent reste pour lui un modèle de vie, libre et indépendante. L'orgueil, la fierté et la rancune sont pour lui une perte de temps si bien que son esprit lui-même s'en ai naturellement débarrassé. Si beaucoup d'enfants tiendraient rancune de ce départ, il en a fait une force et a tracé son caractère : celui de ne plus dépendre de quiconque, hormis sa famille bien sûr. 04. Avec une facilité déconcertante  , un esprit aiguisé mais trop peu d’intérêt pour la scolarité; Stone déserta les études à peine le lycée terminé. Pour sa mère, il se devait de travailler. Paradoxal et aussi indépendant qu'il se fait appeler, il ne peut se résoudre à la laisser seule. Il sait ô combien il est difficile de donner la vie, et encore plus de la chérir. Alors petit déjà, il s'était promit d'être un homme juste, qui saurait couvrir les débauches de celle qui l'a mit au monde. Evidemment la justesse est subjective, peut-on réellement se dire juste en étant propriétaire d'un fightclub illégal ?05.La famille c’est primordial, personne n’a le droit de critiquer la femme de sa vie : sa mère. Il ferait tout pour elle, elle qui n’arrive plus à garder un travail ni un amant plus de deux semaines consécutives. S’il ne vit plus à ses côtés aujourd’hui par sécurité et parce qu’il tient plus que tout à cette liberté jouissive, Stone passe le plus souvent de son temps libre auprès d’elle, lui apportant ce réconfort que lui seul peut lui apporter en l’espace d’un sourire. 06.Véritable rayon de soleil et de positivité, Stone s’est facilement intégré dans son job : depuis trois ans il travaille à la petite boulangerie de quartier, au centre de Brooklyn. Jane est sa plus grande amie, sa patronne, sa confidente, il lui demande souvent comment un être aussi charmant a été créé : du haut de ses cinquante deux ans Jane est toujours aussi belle !  07. Il est comme ça Stone, sans limite, il ne se fie jamais à l’apparence d’une personne mais simplement à ce qu’il ressent. A la boulangerie son succès est immense : les femmes de tout âge accourent pour être servis par lui; lui qui ne se rend compte de rien, un bel idiot comme qui dirait, propageant simplement sa bonne humeur et son charme naturel. Aux yeux des hommes, c’est en effet un bel idiot, un charmeur sûrement, Don Juan sans le sou tout au plus. Inoffensif, mais menaçant par son sourire brûlant de gentillesse. 08.S'ils savaient eux, comme ce petit être aux allures naïves passe ses weekends dans son propre fight club dont il est co-propriétaire. Un lieu étonnement contraire à ce qu’il dégage; rempli de rage, haine, pulsion masculine de débauche et de combat. Mais Stone est aussi comme ça, instable, à la recherche de sensation et d’adrénaline. Il aime plus que tout arbitrer les matchs, coller sa mâchoire serrée contre l’orgueil et la fureur de ces hommes, que dis-je, de ces titans. Un provocateur aux yeux de certains, un emmerdeur pour d'autres, mais également l'homme qu'on respecte, qui sait calmer le jeu lorsque c'est nécessaire.  09. L'illégalité des combats le fait vibrer, l’ambiance glaçante et pesante des salles avant un combat lui offre un sentiment de vie tel qu’il a du mal à s’en passer aujourd’hui. Drogué d'adrénaline, Stone recherche constamment des idées pour faire vibrer son corps et son coeur, pour garder le plus longtemps possible son âme libre et indépendante. Cette forme de vie nomade et instable lui correspond tout à fait puisque Stone déteste l’ennui, le sur-place. Si son travail en boulangerie lui procure un véritable plaisir en côtoyant ces personnes étrangement différentes les unes des autres, son deuxième job lui permet de pimenter sa vie et de fuir toute forme d’ennui. Et puis après tout, on a pas tous la chance de s'appeler Wayne.