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 (hot) les yeux revolver. (carmin)

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Message Sujet: Re: (hot) les yeux revolver. (carmin)    (hot) les yeux revolver. (carmin)  - Page 2 Empty Jeu 3 Déc - 18:08


☆ ☆ ☆
{ les yeux revolver }
crédit/ tumblr ☆ w/@Carmin Fletcher   
Ne vois-tu pas la clarté qui t’apparaît,
l’attachement que je te promets,
l’affection sans conditions,
ma présence sans condition ?

Ne vois-tu pas tout ce qui pourrait arriver,
si seulement, tu y croyais,
un peu en toi, un peu en moi,
en nous et ce dont nous sommes capables ?


Peu-être est-elle en train de se fourvoyer.
Ce n’est pas la première fois que ça arriverait.
Pas la première fois qu’elle se laisserait à s’attacher,
à un homme irrépressiblement mauvais.
Mais loin d’elle l’idée de croire à la fatalité. À ce désastre qu’il semble déjà préméditer. Comme s’il y avait pas d’autre issue, pas d’autre voie possible. Comme s’ils n’étaient rien, absolument pas décideurs de leurs propres destins. Cassey, elle ne croit absolument pas à cette possibilité. La seule chose en laquelle elle a foi, c’est en ce qu’elle peut éprouver. Les émotions qui la submergent, elle se laisse bercer par elle comme par des vagues en pleine tempête. Elles la dirigent et, peut-être, l’entraîneront-elles à sa perte. Peut-être qu’elle s’échouera, la carcasse abîmée, le cœur brisé en mille éclats. Ou peut-être que la balade sera bien plus agréable que tout ce que disent les grands océans qui lui font face.

Peut-être ne sont-ils pas uniquement destinés à se noyer,
peut-être que c’est à eux de décider.

Cassey, elle a choisi de croire en la vie. Elle a choisi de se fier uniquement à ses ressentis. Aux sentiments qui l’animent. Même quand ils vont à l’encontre de toute logique, qu’ils défient les lois de la moralité censée être intangibles. Même quand elle se contredit, pour lui donner raison à lui. Une réaction qui, sans qu’elle ne comprenne, semble mettre son interlocuteur en colère. Surprise, d’abord, il a le mérite de lui faire oublier sa rancœur, le temps de comprendre. « Mais bon sang, t’es un grand malade ! ‘‘Jamais tu ne me diras que j’ai raison, c’est un principe de base’’ et c’est moi qui agis comme une enfant ? Je n’essaie pas de me rapprocher de toi, je suis en colère contre toi ! Je sais juste reconnaître mes torts, ce qui est loin d’être ton cas. » Elle n’arrive pas à croire qu’il lui reproche réellement de lui donner raison. Elle a la sensation qu’il préfère se disputer avec elle, s’acharner contre elle, plutôt que se comporter comme un adulte. Pourtant, Cassey, elle est loin d’être si mature. C’est lui… c’est lui. C’est comme s’il s’était tellement isolé du monde qui peut l’entourer qu’il avait… oublié ? Oublié comment les relations sont censées se passer. Elle est, presque, désarçonnée par cet homme qui refuse de l’entendre lui donner raison.

Ne connais-tu vraiment que la guerre,
ne penses-tu vraiment qu’il n’existe rien,
que tu ne peux ressentir rien d’autre que de la haine,
pour préférer que je te déteste,
que je hurle tous tes travers,
plutôt que je me risque à voir le reste ?


Car ce qu’elle voit, là, c’est cet instinct qu’il a de la protéger de lui. De tous ceux qui pourraient profiter d’elle, si naïve. Elle le contemple, un brève seconde, les azurs soudain plus sombres. Prise d’un certain trouble, elle lui ouvre une porte dont il n’a jamais demandé la clé. Il refuse, même, d’entrer, en la repoussant de cet air agacé. « Et pourtant, je suis là ! » Elle est ici. Là, maintenant, tout de suite. Elle n’est pas partie, elle ne s’est pas enfuie. Elle est juste droit devant lui, à lui assurer qu’il ne lui fait pas peur. Il ne lui fera, jamais, peur. Il aura beau la tenir sous son emprise, il n’aura pas le dessus sur l’oiseau libre. Elle continue de le défier de ses grands iris, noyés dans leurs siamois, elle ne cille pas. Ne défaillit pas. Elle continue de se tenir là.

Blessée,
meurtrie peut-être,
toujours en colère,
aussi quelque part au fond d’elle,
mais sûrement pas effrayée,
pas une once effrayée.

Et, soudain, il la surprend, un peu plus qu’auparavant. Ses lèvres dont il s’empare voracement, avidement. Elle sent une décharge d’électricité l’envahir, Cassey, alors qu’il entoure presque brutalement de ses bras sa taille fine. Court-circuit, quelque chose qui vrille en elle, alors qu’elle commence à prolonger son baiser, avec la même véhémence. Car ils ne s’embrassent pas avec douceur, ni délicatesse, mais dans la violence. Virulence d’un combat qu’ils continuent de mener, dans un acharnement bien plus passionné. Chaque fois que leurs lippes se séparent, juste le temps de retrouver leur souffle, elles reviennent à l’autre avec encore plus de fougue. Les langues s’entremêlent et se démêlent avec un désir insatiable, comme, incontrôlable. Cassey, elle sent toute cette chaleur intense, brûlante, venir la submerger. C’est elle, la première, qui glisse ses mains jusqu’au bout de tissu qu’il porte sur le dos, avant de le laisser tomber au sol. Aucun regard sur le tee-shirt balancé, elle continue de l’embrasser alors que ses mains partent à la recherche de ce corps beaucoup trop désiré.

Et peut-être que je brûlerais,
sous tes flammes,
peut-être que tu vrilleras,
à mes côtés,
peut-être qu’on se consumera,
mais je suis là,
je ne bouge pas,
je suis là, pour toi,
avec toi.

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Message Sujet: Re: (hot) les yeux revolver. (carmin)    (hot) les yeux revolver. (carmin)  - Page 2 Empty Jeu 3 Déc - 22:13


☆ ☆ ☆
{ les yeux revolver }
crédit/ tumblr ☆ w/@Cassey Warren   

Tellement si belle, je l'aime tellement si fort.



Résister jusqu'à ce que le corps cède
Résister parce qu'il le faut
Te résister sans qu'on m'aide
Cette force me fait défaut.


Les mots qui créèrent des maux s'effacent devant le désir d'un sot. Les paroles assassines ont vu leur jour entre eux, et reviendront demain, c'est certain. Demain est peut-être même trop loin. L'heure qui vient suffira sûrement à raviver les angoisses et les cris. Et pourtant, c'est fini. Le silence du regard suffit. Le silence hagard, les perles noires au creux des pupilles qui se dilatent effrontément, tout les emplit. Carmin faiblit. A chaque note qu'elle inscrit sur la partition de leur relation, il ajoute une croche, un dièse violent, un coda qui fait tout reprendre au début. Mais elle ne se laisse jamais faire. Plus forte qu'il ne l'imaginait, la guerrière reste debout, devant lui, stoïque malgré qu'il la contrôle. Ce n'est que physique, ce n'est qu'une emprise sans conséquences. Mais Carmin sait abuser de son pouvoir, il l'a toujours fait. Et là, alors qu'il hésite, la passion lui rappelle qui il est.

Un baiser.

Je te l'ai demandé
Tu me l'as refusé.
Je l'ai alors volé
Et... tu m'as cédé.

Ce n'est qu'un baiser
Que tes lèvres que j'accroche aux miennes
Que mon âme qui fait des siennes
Que ton corps que je veux cristalliser
Sous le poids de ma seule volonté.


Leurs lèvres s'entrunissent dans un désespoir conjoint, dans un besoin commun. Carmin ne retient plus la colère, ne retient plus rien. Ses mains capturent celle qu'il a rendu prisonnière de sa vie. Elle est entrée sans se douter de la cage qu'elle allait pénétrer. Et la voilà, prête à se sacrifier, pour une pulsion qu'il ne veut pas projeter plus loin, qu'il ne veut pas briser en pensant au lendemain. Langue contre langue, salives mélangées, le prêtre répond sans calculer lorsqu'elle dévêtit ce torse qu'elle n'a encore jamais vu dénudé. D'autres sont passées par là, il ne le lui a pas caché. Mais a-t-elle compris qu'il n'était pas pur, pas vierge de rapports? La question ne l'effleure même pas. Dans l'impulsion du moment, il attrape le pan de sa blouse et tire dessus sans retenue, faisant craquer le tissu alors qu'il n'a pas encore enlevé sa veste. Il n'y a pas une seconde à perdre dans le processus, il a besoin de la consumé comme on a besoin de respirer. Charnel, ses doigts caressent la poitrine qu'il a presque complètement délivrée. La dentelle des dessous s'abaisse sous les phalanges impatientes. Il ne prend pas le temps de la déshabiller pour empoigner les deux formes parfaites qu'il vient de révéler, soutenues encore par les baleines de ses dessous.

Carmin ne s'interrompt pas, il tourne sur lui et pousse Cassey sur la table qu'il a quitté il y a un instant à peine, forçant ses genoux à se plier lorsqu'il impose son baiser, sans réticence, lui imposant de se laisser aller en arrière. La table n'est pas vide d'items, Carmin les chasse machinalement, en prenant le soin de ne regarder qu'elle. Ses yeux s'assombrissent lorsqu'ils descendent sur les seins dénudés de Cassey, comme possédé par une envie malsaine qu'il aurait trop longtemps maintenue cachée. La prochaine fois, je risque de ne pas te demander. Il l'avait prévenue. Un sourire se glisse sur ses lippes tandis qu'il se penche vers elle et pince une pointe entre ses dents, la titillant sans galanterie, sans égard à la douleur qu'elle pourrait ressentir. Sa bouche remonte jusqu'à son cou dans un baiser trop sensuel. Ses lèvres caressent sa peau, la mouillent d'une salive discrète et il s'arrête auprès de son oreille « Je m'appelle Tybalt. » murmure-t-il dans un souffle. C'est une confession à laquelle il ne s'attendait pas lui-même. Mais il n'a fait qu'être Tybalt depuis qu'il est ici avec elle. Alors là, maintenant qu'il s'apprête à la faire pénétrer son intimité, un besoin gênant de lui avouer qui il est s'est fait ressentir. Les mots sont sortis tous seuls. Il mordille son lobe et on entend le sourire dans sa voix tandis qu'il explique « Au cas ou tu voudrais crier mon nom.  ».


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Message Sujet: Re: (hot) les yeux revolver. (carmin)    (hot) les yeux revolver. (carmin)  - Page 2 Empty Ven 4 Déc - 20:16


☆ ☆ ☆
{ les yeux revolver }
crédit/ tumblr ☆ w/@Carmin Fletcher   
Premier baiser,
n’a rien de délicat,
il est vorace,
sauvage.

Il lui vole ce baiser qu’elle a refusé de lui donner. Il prend possession de ces lèvres qu’elle lui a refusées. Il s’en empare, cette fois, sans lui demander. Il lui arrache, ce baiser. C’est précisément ce dont elle a besoin, Cassey, pour se sentir exister. Pour qu’il vienne combler, ce vide qui subsiste dans son corps autant que dans son cœur esseulé. Elle a besoin, Cassey, de se sentir dépossédée d’elle-même. Qu’on lui ôte ses privilèges. Qu’on lui ôte sa couronne de princesse. Elle a besoin, Cassey, d’être sienne. Qu’il s’empare de son corps déjà brûlant pour lui donner la sensation d’être vivante. Car elle souffre, Cassey, constamment. Elle souffre tout le temps. Ne pas être suffisamment dépossédée, ne pas être suffisamment volée. Qu’on vienne lui dérober les fragments d’elle qu’elle n’a elle-même jamais soupçonnés, qu’on les décroche de son âme incomprise pour saisir, enfin, tout ce qu’elle aurait à dire.

Elle a besoin de ses lèvres contre les siennes
avidement,
férocement,
brutalement,
elle a besoin de savourer cet instant, sorti de nulle part, hors-normes, et à la fois si évident.

Peut-être se détesteront-ils demain matin, peut-être que les regrets les auront déjà submergés avant même que le jour ne décline pour laisser place au lendemain. Peut-être qu’elle fait la pire chose qu’elle aurait pu faire. Envers ses promesses faites à elle-même, envers les engagements bafoués du prêtre, envers elle-même. Mais elle n’y songe pas. Pas une seconde, elle n’y pense, alors qu’elle sent les mains impatientes de Carmin contre son chemisier. Il le détache sans ménagement, fait sûrement sauter quelques boutons au passage. Elle ne s’en préoccupe pas alors qu’elle laisse tomber derrière elle la veste qu’elle porte. Il ne prend pas le temps de la déshabiller complètement, la dentelle s’effrite sous ses phalanges entreprenantes, à peine abaissée alors qu’il s’empare de ses formes avec une fougue qu’il ne cherche pas à maîtriser. Elle laisse échapper un soupir de désir entre deux baisers enflammés sans jamais le lâcher. La poupée, étourdie par l’envie qui la submerge et par ses doigts contre son derme, se laisse naturellement faire quand il la pousse contre la table. Le corps frêle glisse contre la dureté du bois, alors qu’elle l’entraîne avec elle dans sa chute en arrière, comme si elle redoutait de le voir se détacher d’elle. Les orbes se dévorent, sombres, obscurcies par la fougue et l’envie. Elle, ne le quitte pas un instant de ses pupilles dilatées, elle le voit approcher comme un prédateur de sa poitrine qui s’offre à lui sans retenue, prête à être pillée de sa luxure. Un gémissement s’échappe des lèvres rougies par la morsure de leurs baisers quand c’est son corps qu’il commence à attaquer. Gémissement de douleur ou bien de plaisir, elle ne saurait dire, bien trop consciente que les deux sont intrinsèquement liés dans le vice. Quand il revient, tout contre elle, suffisamment pour qu’elle ressente son désir qui palpite contre elle. Ses lèvres contre son derme, son souffle chaud près de son oreille, sa voix sensuelle. Il lui apprend, avec surprise, le prénom qui est véritablement le sien. « Tybalt… » elle laisse échapper dans un souffle sensuel, comme pour s’approprier le nom du pécheur, et plus celui du prêtre. Un sourire amusé, empli de malice, presque complice, apparaît sur ses lippes devant ses derniers mots. Sa main glisse dans la chevelure presque angélique du diable qui se trouve au-dessus de son corps. Les ongles parfaitement manucurés viennent s’y enfouir alors qu’elle l’incite à revenir face à elle pour lui voler un baiser langoureux. « Ça dépendra de toi. » elle murmure contre ses lèvres en les effleurant dans un geste extrêmement charnel. Ses opales toujours rivées sur lui, elle laisse ses phalanges glissées contre le dos de Carmin, ou Tybalt, elle ne sait plus trop bien. Submergée par le désir, elle ne réfléchit plus à rien. Elles continuent leur chemin sur la douceur de sa peau, glissent contre son torse, puis descendent plus bas. Bien plus bas. D’un mouvement habile, deux doigts suffisent à détacher le bouton de son pantalon. C’est sans attendre qu’elle part chercher l’objet de ses convoitises, ses océans ancrés dans ses iris. Le rendre fou ; un peu plus fou qu’il ne l’est. Se damner à ses côtés.

Cassey, elle a besoin de lui, Carmin.
Tybalt,
Tybalt et son insolence,
Tybalt et son impatience,
Tybalt et son aura,
celui qu’elle a entrevu de temps en temps,
elle le découvre de la meilleure des façons,
Tybalt, loup aux crocs acérés,
il pourrait la dévorer, la saccager,
Tybalt,
il pourrait condamner son âme.

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Message Sujet: Re: (hot) les yeux revolver. (carmin)    (hot) les yeux revolver. (carmin)  - Page 2 Empty Lun 7 Déc - 13:03


☆ ☆ ☆
{ les yeux revolver }
crédit/ tumblr ☆ w/@Cassey Warren   

Tellement si belle, je t'aime tellement si fort.



Se perdre l'un dans l'autre,
Me perdre dans cette histoire qui devient la nôtre.
Te perdre quand tu t'éveilleras
Et comprendre que tu n'étais pas faite pour moi.


Y a-t-il des histoires plus évidentes que d'autres? Y a-t-il des récits que l'on conte en sachant qu'à la fin, on prononcera les sempiternel "et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." ? Oui évidemment. Il y en a. Mais si certaines idylles suscitent l'intérêt à l'eau de rose du public, celle-ci fait frissonner à l'avance. Car l'agneau est dévêtu sur l'autel du sacrifice et le loup tarde à le dévorer. Le prédateur s'emploie à déballer son cadeau avec une tendresse qui ne lui est pas coutumière. Car même dans la maladresse, même dans cette rudesse brusque et acharnée, on voit sans difficulté que le style a changé. Carmin d'habitude si désimpliqué, si désintéressé, regarde chaque geste qui se pose comme une nouvelle pierre posée sur l'édifice de leur union secrète. Il maîtrise la situation, il a une emprise sur la blonde. Et à côté de ça, il y a un lâcher-prise encore jamais vu chez lui. Inédit, il se livre en plein milieu des préliminaires.

Couchée sur le dos de cette table bancale, servant à se sustenter lors d'un repas dominical, elle porte ses griffes dans son dos. Les cris ne jaillissent pas encore mais ils ne sauraient tardé. Car Carmin a prévu de l'emporter avec lui, jusque dans les profondeurs les plus saccagées. Un sourire espiègle sur le visage des deux se dessinent, chacun s'imagine. Elle murmure le prénom que sa mère lui a donné, ce prénom que seule sa soeur avait encore l'habitude d'employer. Il vient de lui donner une clé vers son coeur. Il vient lui accorder un droit de lui faire mal. Un frisson parcourt l'homme torse nu qui entend ce doux chant que celui de la vérité. Plus rien ne sert de se cacher devant elle puisqu'il a décidé de changer les règles du jeu. Les règles de son propre jeu. Un jeu où il excellait depuis des années mais où il avait fini par réaliser qu'il jouait seul. Imra comme unique partenaire, il devait reconnaître que l'alliée était douée. Alliée ou adversaire, cela n'avait jamais été déterminé. Quid de Cassey? Elle lui endigue de la pousser à la jouissance et il acquiesce intérieurement : elle est de son côté.

Les phalanges caressent les lippes du pêcheur, provoquant une réaction d'engorgement douloureux tant le désir devient suffoquant. Et une pensée égoïste le traverse tandis qu'il pense, intérieurement, "je ne tiendrai pas longtemps." C'est une évidence. Cette relation est trop différente, trop nouvelle. Cassey s'attaque aujourd'hui à un homme qui est, comme qui dirait, puceau face à ce genre de rapport. Dénué de l'envie de contrôler l'autre dans un mauvais essaim, il n'y a que l'envie de partager un moment peu anodin. Et là, dans cette pulsion presque adolescente, l'homme craint que ses 14 ans ne se manifestent enfin. Alors pour retarder l'inévitable échéance de son propre corps, il suit le mouvement de celle qui l'ensorcèle déjà en le possédant au gré de ses propres doigts. Il copie le geste, déboutonne le jean et s'insinue là où d'autres ont cherché leur bonheur, le délaissant assez que pour laisser Carmin venir y déposer son odeur. Il s'y prend doucement, laissant le corps de la femme épouser sa main, découvrant sa forme et la dessinant pour en apprendre les recoins. Puis, au bout d'une exploration sadique, Carmin presse sur ce mont, de toute sa paume, appuyant sur la zone érogène et s'insérant du bout de sa main, glissant le doigt où l'humidité est devenue loi. Puis quand il sent qu'il devient expert de ce qui fait se tordre le corps de Cassey, Carmin se retire et fait glisser les derniers tissus qui les séparaient. Lentement il détache les dentelles qui soutenaient la poitrine en équilibre, il fait descendre le pantalon et le dessous qu'il a déjà senti sous son derme. Chaque geste est pesé et soupesé, il regarde chaque millimètre du corps qui se montre enfin sous ses yeux. Le spectacle est à ne pas manquer. Et il sait que s'il ne veut pas que le feu d'artifice arrive trop tôt, c'est à lui de travailler sa partenaire en priorité.

D'un oeil avide il regarde ses cuisses, remonte ses pupilles vers ce qu'elles cachent dans leur creux et se mord la lèvre comme un diabétique devant un beignet au chocolat. Pas d'insuline pour lui, il consommera. Son visage se penche vers l'objet désiré et du bout de sa langue, il le caresse avec une patience qui ne le caractérise pas. Le corps de la belle se crispe sous son assaut et il sourit, dévoilant ses dents qu'il presse sur l'intimité de sa complice.

Quelle que soit la fin de ces ébats
Quelle que soit la fin de ce débat
Tu sais que désormais je suis moi
Et que je ne le suis qu'avec toi.




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Message Sujet: Re: (hot) les yeux revolver. (carmin)    (hot) les yeux revolver. (carmin)  - Page 2 Empty Lun 7 Déc - 21:04


☆ ☆ ☆
{ les yeux revolver }
crédit/ tumblr ☆ w/@Carmin Fletcher   
C’est, tout, sauf une évidence.

C’est deux corps en transe,
c’est deux âmes en souffrance,
c’est deux cœurs qui s’entrechoquent,
c’est l’hérésie la plus folle,
c’est la rencontre entre deux mondes.

C’est, tout, sauf une évidence.

Mais lui, est comme une évidence.

Tout devient plus clair, dépourvu de ce voile répondant au nom de Carmin. Il ôte le masque avec la même urgence qu’il lui retire ses vêtements. Comme un besoin vital, une envie incontrôlable. Cassey, elle appréciait le prêtre, son sens de la réflexion, son pragmatisme étonnant, son intelligence tout en finesse, et sa délicatesse assurément. Elle appréciait le prêtre mais elle redécouvre l’homme. Celui qui la dévore, celui qui la rend folle, celui qui se révèle à elle…

finalement, ils se ressemblent plus qu’ils n’en ont l’air.

Parce qu’ils se cachent, tous les deux, ils se cachent derrière des faux-semblants différents. Des putains d’apparence qu’ils tiennent à garder absolument. Lui, il a enfilé la soutane, il a pris un rôle tout entier, pour se sentir accepté. Elle n’a pas été aussi extrême, Cassey. Elle s’est juste confortée dans l’image qu’on lui a toujours donné. La princesse invétérée, la poupée tout en légèreté. L’insouciante et la délurée, celle toujours prête à s’amuser, oui, jolie poupée qui ne souffre jamais.

C’est peut-être ce qui la touche chez Tybalt,
elle retrouve en lui, un bout de son âme.

Leur instant n’a rien d’une évidence, non. Elle n’imaginait pas finir allongée, nue, sur cette table quand elle a sonné à sa porte. Mais quand elle sent le désir si brûlant la submerger, ce savant mélange entre un goût d’inédit et d’osmose partagée, l’évidence, elle est là. Entre leurs deux corps, entre leurs deux âmes. Elle ne saurait dire, la nymphe, si c’est chez lui un comportement habituel. S’il se révèle, comme ça, avec celles qui se sont trouvées avant elle à sa place. Mais elle a la sensation qu’il se passe quelque chose, quelque chose de plus important qu’un bref corps à corps. Tybalt, Tybalt. Ses orbes le dévorent, alors que ses mains se chargent de le faire sortir de son corps, un peu plus encore. Elle accélère la cadence, sensuelle d’abord, elle devient plus pressante. Plus enivrante. Mais il n’est pas en reste quand il décide à son tour de s’immiscer sous la fine dentelle. Un gémissement s’échappe des lèvres de la princesse sans qu’elle ne cherche à le retenir alors qu’il explore chaque parcelle de cette intimité qu’elle ne pensait pas lui offrir. Tout son être se cambre, instantanément, quand il s’immisce plus profondément. Il peut sentir combien elle le désire, combien elle éprouve déjà du plaisir. Nouveau soupir contre ses lippes, qu’elle tait dans un baiser empli d’envie. Les caresses s’interrompent des deux côtés quand il se débarrasse des derniers bouts de tissus qui le sépare d’elle. Cassey, elle se redresse légèrement mais il la fait vite basculer à nouveau en arrière, dès l’instant où ses baisers la submergent. Elle ouvre instinctivement les cuisses pour le laisser s’immiscer entre elles, pour le laisser prendre possession d’elle. La main féminine vient s’infiltrer dans la tignasse à peine coiffée du blondinet, comme un moyen de l’encourager à continuer. Elle sent le feu l’envelopper, Cassey, il l’étreint sans plus lâcher. Au creux de ses reins, alors que sa langue fait des merveilles, mais dans tout son corps également. Ce corps qui a envie du sien, avidement. « Viens… » elle gémit, elle se tord de plaisir. L’extase plus très loin, mais elle se retient. Car c’est lui qu’elle a envie de sentir… lui. Tout entier. Leurs corps entremêlés, leurs âmes enlacées. « Tybalt… » elle laisse enfin échapper, comme un mot magique censé exaucer son souhait. Elle se redresse avec empressement pour l’attirer contre elle. Nouveau baiser, nouveau ballet, elle goûte à son propre plaisir quand sa langue rencontre la sienne. Et puis, sa main, encore vient chercher le désir du prêtre. Elle veut, qu’il la pénètre. Maintenant. Sa virilité entre ses phalanges, elle la rapproche de son antre. Mais elle ne saute pas le pas, Cassey,  elle ne dépasse pas la limite interdite. Elle veut que ce soit lui. Elle veut se sentir possédée par lui. « Je veux te sentir en moi, Tybalt. » elle murmure contre ses lèvres, comme une supplique et comme un ordre à la fois. Comme l’amante qui a cruellement envie de lui, Tybalt.

Comme une évidence.

Je veux te sentir en moi,
ne faire qu’un avec toi,
laisser libre cours à ce corps-à-corps,
me laisser emporter par l’osmose,
je veux sentir que c’est bien réel,
que toi, tu n'es pas qu’une chimère.

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Message Sujet: Re: (hot) les yeux revolver. (carmin)    (hot) les yeux revolver. (carmin)  - Page 2 Empty Mar 8 Déc - 15:02


☆ ☆ ☆
{ les yeux revolver }
crédit/ tumblr ☆ w/@Cassey Warren   

Tellement si belle, je t'aime tellement si fort.



Quand l'impensable devient inévitable
Quand le surréel devient sensoriel
Quand elle lui dit oui, à lui
Alors commence la magie...


Une drôle de magie que celle opérée par un prêtre profane, un homme qui a vendu ses compétences de foi pour devenir proie d'une femme. Lui qui n'avait aucune faille, le voilà qui défaille. Défaillance solaire d'un astre lunaire. Brillant dans le noir, il s'approche de l'étoile qui l'attire comme papillon nocturne. Ses lèvres goûtent au fruit interdit, à celui qu'il ne rêvait plus d'atteindre après l'autre nuit. Carmin n'oublie pas qu'il avait demandé un seul baiser et que la belle s'était alors envolée. Signe d'une volonté redoutable ou d'une peur qu'elle ne contrôlait pas. Signe quoiqu'il en soit que l'emprise du blond sur la blonde n'est pas encore terminée. Mais il ne pense plus à tout ça. Il pense à ce qu'il ressent, là, tandis qu'il parcourt son corps, tandis qu'il s'enfouit en elle. La langue joueuse, il titille plus qu'il ne caresse. La déesse s'insurge de la taquinerie et de ses griffes de tigresse empoigne la tignasse rebelle.

Cassey tu pousses le lion hors de sa cage,
Tu empoisonnes ainsi ta propre situation
Car si un jour victime de sa vile rage
Tu deviens le centre de sa déraison,
Tu découvriras alors et ce, sans ménage,
Qu'il n'est pas et ne sera jamais ta maison.


Mais les avertissement sont silencieux, muets. La dame n'est plus là pour écouter la voix de la sagesse. Elle préfère pousser le visage de son agresseur plus près d'elle, le forçant à lui donner tout, même ce qu'il n'a pas. Et le soupir de plaisir qu'elle laisse échapper porte son prénom. Tybalt réagit. Carmin a laissé la place à son jumeau, à son autre personnalité. Schizophrène sans le savoir, il est appelé à la surface par un ange qu'il apprend à connaître. Ainsi sommé de se montrer, il s'arrête une seconde et écoute les lamentations sulfureuses de celle qu'il cherche à combler.

En elle.

Toi.

En elle.


Le message n'est pas très compliqué à comprendre. Il se redresse, faisant glisser son nez sur les courbes généreuses de celle qui demeure couchée sur la table devenue matelas de fortune. L'odeur de la peau de celle qu'il s'apprête à posséder lui emplit les narines comme un aphrodisiaque encore jamais testé. Feignant une fausse maladresse, ces narines surmontent un mont dressé qu'il s'amuse à parsemer de quelques baisers langoureux. Mais Carmin n'a pas oublié la requête de celle qui le demande. Passant sa main entre eux, il attrape ce membre qui lui appartient pour le placer à l'entrée tant convoitée. Son regard accroche le bleu des mires warrenniennes et il les transperce avant de murmurer « Maintenant? » Lui qui lui a volé ce baiser avec toute la brutalité du monde, le voilà qui prend le temps avant de la pénétrer. Lentement, cette progression est encore plus forte que s'il s'était précipité. Chaque veinule, chaque contraction de leurs corps se fait ressentir. Il sourit tandis qu'il sent qu'il arrive au bout de son chemin.

Tybalt n'est pas Carmin. Tybalt n'est pas cet homme qui contrôle tout, qui se contrôle et qui contrôle les autres. Tybalt est là, différent. Et cette absence de contrôle, elle lui manque. Car là, tout de suite, il en aurait besoin. Le plaisir extrême se fait déjà sentir dans ses extrémités. « Damn it, what are you doing to me?* » Un sourire malicieux se dessine au bord de ses lèvres. Mais cette malice n'est plus celle d'autrefois. C'est celle d'un homme heureux de se céder. Il ne tiendra pas plus longtemps. Et quelques coups de reins plus tard, la semence qu'il aurait voulu refouler sort de son antre. La chaleur des corps est désormais unie au plus haut point. Aucune protection, voilà qui a aussi favorisé cette douloureuse jouissance. Sentir et ressentir cette femme aussi près de lui. Il ne bouge pas, se tenant sur ses bras pour ne pas l'écraser. Son regard ne l'a pas quittée une seconde depuis qu'il est entré dans son intimité. Cette dangereuse connexion n'était jamais encore arrivée, jamais ainsi. C'est comme s'il avait cherché à tout lui donner avant que son jumeau ne revienne et souille tout à sa place. « Viens prendre une douche avec moi. » Méconnaissable, celui qui se retire habituellement de façon humiliante et qui s'en va sans parler, propose encore un moment d'intimité à celle qui est toujours en possession d'une partie de lui. Fletcher n'est pas encore retombé.

*merde, qu'est-ce que tu me fais?
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Message Sujet: Re: (hot) les yeux revolver. (carmin)    (hot) les yeux revolver. (carmin)  - Page 2 Empty Mar 8 Déc - 19:23


☆ ☆ ☆
{ les yeux revolver }
crédit/ tumblr ☆ w/@Carmin Fletcher   
Tension nerveuse. Affreuse. Au creux de ses reins, elle la sent, qui l’appelle. L’envie devenue besoin de cet homme en elle. Cet homme qu’elle croyait ne plus connaître tout à fait, cet homme qui, finalement, se révèle plus qu’il ne l’a encore jamais fait. Elle ne le connaissait pas, Cassey, elle ne savait rien. Rien de lui, rien de cette passion qui les consume, rien de cette envie qui les unit. Rien de lui, tout entier, prêt à défaillir. Prêt à faiblir. Cet homme, humain. Bien plus qu’il ne le croit,
finalement,
bien plus que le prêtre.

Et peut-être qu’on brûlera,
peut-être qu’on s’effritera,
et que ne resteront que les cendres,
de nos corps en communion,
de nos âmes en perdition.


On ne saurait dire,
si c’est l’astre solaire qui se noie dans les ténèbres,
ou bien si c’est l’étoile stellaire qui retrouve de sa lumière.

Rencontre aérienne,
rencontre céleste,
rencontre funeste.

Mais elle se sent vivre contre lui. Alors qu’il devrait se retenir, d’un plaisir qui devrait être interdit. Alors même qu’elle lui avait tout refusé, jusqu’à ce simple baiser. Tout a basculé, sans qu’ils ne l’aient réellement souhaité, au cours de ce conflit violent dans lequel ils se sont acharnés, opposées mais tout aussi déchaînés. Cassey, elle a vu en lui, cet être qui perd toute maîtrise. Ce contrôle qui se noie dans le désir qui l’a envahi. L’humain, toujours l’humain, derrière le prêtre. Elle a vu en lui cette part d’humanité, ce besoin à tout prix d’exister, cette folie qui la fait vibrer. Et Carmin. Carmin. Il a décelé en elle, pour la première fois, la fureur derrière la poupée légère. La rage derrière la délicatesse. La hargne derrière la princesse. Il l’a vue, sans artifices, sans rien pour enjoliver, ce qu’elle est, elle aussi, un être humain avec ses failles et ses fêlures.

Une femme avec un homme,
presque comme les autres,
à l’encontre de tout ce qui les oppose,
juste en proie à cette symbiose.

Symbiose de leurs corps enflammés, symbiose de leurs peaux échaudées. Symbiose de leurs désirs murmurés. Les paupières brièvement closes quand elle sent son visage venir effleurer chaque millimètre de sa silhouette toujours si offerte, elle ne les rouvre qu’en sentant la douceur de ses lèvres. Cassey, elle n’a jamais eu le moindre mal à dire ce dont elle a envie. Cassey, elle l’affirme, elle le crie. Même à cet instant, quand ses océans viennent se conjuguer aux siens dans cette tempête infernale, elle lui répond avec cette assurance lascive dans la voix. « Oui. Maintenant. » et, enfin, elle se sent remplie, lentement, de lui. Toujours trop lentement alors que ses opales le supplient d’aller plus vite. Mais elle garde le silence cette fois, trop prise par l’instant. Trop accaparée par lui tout entier qui prend son temps pour mieux la posséder. Pour mieux la rendre folle, aussi, assurément. Le gémissement, incontrôlé, se suspend jusqu’à ce qu’elle le sente enfin complètement. Sans protection ni barrière, elle en perd même la tête. Fatalement, il n’en reste rien, quand il lui adresse ce sourire irrésistible. Sourire qu’elle n’a jamais vu sur ses lippes, sourire qui l’approche dangereusement de limites qu’elle ne devrait pas franchir. Sourire beaucoup trop craquant auquel elle répond de la même façon, face aux paroles plus que flatteuses. Le sourire de la nymphe, complice, faussement innocent aussi, alors qu’elle lui répond par un soupir.

Je ne sais pas ce que je te fais,
l’idée de te rendre fou me plaît,
t’envoûter,
t’ensorceler,

et toi, Tybalt, qu’est-ce que tu me fais,
n’es-tu pas déjà en train de me damner ?


Le plaisir grandissant à chaque coup de reins, elle serre de plus en plus fort son corps contre le sien. Étreinte charnelle, étreinte passionnelle. Comme un besoin de respirer son derme, être enveloppée par lui tout entière, ne faire à jamais plus qu’un. Elle ne retient plus ses gémissements, ils s’étendent, jusqu’à ce que le plaisir arrive à son apogée. E que son corps ne se mette à trembler. Ses iris, eux, ne l’ont pas quitté. La main frêle glisse contre la joue de son amant, délicate, tendre. Le sourire aux lèvres revient devant sa demande alors qu’elle baisse les yeux vers leurs corps en sueur. « Allez, fais-moi visiter ta salle de bains aussi. » elle rétorque avec un soupçon de malice avant de le sentir se détacher d’elle. Pas un instant, elle ne veut perdre. Comme si elle sentait, Cassey, comme si elle sentait que cet instant ne serait pas éternel.

Rester avec toi,
quelques minutes encore,
profiter de ton corps,
et un peu de ton âme,
quelques instants, encore.

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Message Sujet: Re: (hot) les yeux revolver. (carmin)    (hot) les yeux revolver. (carmin)  - Page 2 Empty Mer 9 Déc - 8:49


☆ ☆ ☆
{ les yeux revolver }
crédit/ tumblr ☆ w/@Cassey Warren   

Tellement si belle, je t'aime tellement si fort.



Une pluie diluvienne sur la peau
Des larmes de joie sous l'eau
Car c'est une renaissance pour ceux
Qui enfin, enfin, ouvrent les yeux.


Mais regarde-toi donc comme tu la regardes. Le pommeau de cette douche vieillotte qui vous arrose d'un jet pas assez puissant, pas assez fort pour cacher vos corps encore attirés l'un par l'autre. Regarde-toi ne pas résister à l'appel de la nature, de ta nature. C'est un homme que tu ne connais pas qui se trouve auprès d'elle ce soir. Tu l'as appelée à venir prolonger ce moment parce que tu as peur, peur qu'elle ne se départisse de toi en se décollant de ton physique imposant. Tu as peur que le charme ne se rompe une fois que la porte se fermera derrière elle. Alors, tu es prêt à te battre pour qu'elle reste, oh oui. Et Carmin, regarde-toi comme tu la dévores des yeux, comme tu bois chacun de ses battements de paupières. L'eau ne te gêne pas, cette pression ridiculement basse est maintenant parfaite. C'est comme si tu étais en symbiose avec ce qui arrive autour de toi. Toi, le grand méchant loup, tu es maintenant devenu doux. Pourtant, tes crocs se voient à chaque sourire malicieux qui se glisse sur ton visage quand Cassey semble détourner ses yeux des tiens pour les poser ailleurs sur toi.

Tes mains l'agrippent une seconde fois et ton désir, jamais retombé l'emporte à nouveau. L'eau caresse vos dermes tendrement tandis que tes reins la prennent sauvagement. Collée contre l'unique mur de cette douche, tu n'as pas d'égard pour son confort, ni pour le tien. Tout ce que tu veux, tout ce que vous voulez, c'est encore une fois, vous perdre l'un dans l'autre, sans rien contrôler. Toi comme elle devez vous douter que la réalité reprendra le dessus et que vos travers ne vont pas vous quitter uniquement parce que tu as eu la lubie de l'agresser d'un baiser. Mais tout cela est encore loin. Là, dans la bulle que tu vous as créée, tu es à mille lieues de ta réalité.

Lorsque ton corps se détache d'elle, tu la tournes pour appuyer son dos contre toi. Et comme un bébé, tu prends soin d'elle, nettoie chaque parcelle de son corps avec une douceur qui ne t'appartient pas. Le jet d'eau cesse tout seul alors que tu finissais et tu souris. Le voisin va encore rouspéter parce que tu as vidé la citerne. Mais tu t'en fiches. Tu sors de ce petit carré blanc où vous aviez posé les pieds, en prenant soin de tirer ce rideau de douche à petits bateaux blancs qui te fait honte maintenant que les choses se sont calmées et qu'elle peut le voir calmement. Nu comme un vers, tu n'es pas gêné de ton anatomie. Tu te dresses sur la pointe des pieds pour attraper les serviettes qui traînent au-dessus de l'armoire qui surplombe l'évier et te tourne vers elle, attrape son bras et l'entoure dans la serviette qu'une autre a laissé chez toi. Tu ne te souviens pas du visage de cette femme, tu sais juste qu'elle avait ce truc dans son sac et qu'elle l'a oublié ici en espérant venir le rechercher. Aujourd'hui, c'est le drap le plus décent que tu as pour sécher Cassey. Tu l'attires contre toi, alors qu'elle est emballée comme un bébé dans une couverture molletonnée et tu enfouis ton nez dans son cou. « Mon gel douche te va bien.  » Tu humes sa peau, luttant contre l'envie de la déshabiller à nouveau. Instinctivement, tu reprends sa main et tu l'attires dans ta chambre, la seule pièce de l'appartement qui est séparée du séjour.

Tu n'y traînes que peu, t'es pas un dormeur. Une grande garde-robe en bois beige défraîchi fait face au lit, une commode dont l'un des pieds est pété traîne près de la tête et quelques piles de livres s'entassent dessus et autour de cette table table de chevet improvisée. Les rideaux sont fermés mais il fait frais. La fenêtre n'est pas des mieux isolées. Tu lâches Cassey pour aller enfoncer le rideau dans les coins des vitres, afin de faire opposition à une quelconque brise avant de tirer un chauffage électrique de sous ton lit. Tu tournes la manette du radiateur et branche le chauffage, cherchant à t'assurer que Cassey n'aura pas froid... si elle reste. Et à cette pensée, tes yeux se troublent. Tu défais ton lit que tu avais fait presque correctement et tapote le matelas pour l'inviter à te rejoindre. Assis en tailleur, tu la regardes, les yeux brillants d'une lumière nouvelle. « Viens, reste un peu, reste la nuit, comme tu veux, mais viens...  » Ta voix n'est plus un murmure, ta voix est celle d'un adolescent qui se réjouit de voir Noël arriver.
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Message Sujet: Re: (hot) les yeux revolver. (carmin)    (hot) les yeux revolver. (carmin)  - Page 2 Empty Mer 9 Déc - 21:05


☆ ☆ ☆
{ les yeux revolver }
crédit/ tumblr ☆ w/@Carmin Fletcher   
Et tu me fais chavirer,
d’une étreinte passionnée,
et tu me fais basculer,
d’une tendresse insoupçonnée.


Le feu se met à la consumer. À nouveau, l’envie vient la submerger. Mais il y a quelque chose de plus intime dans ce corps-à-corps sous les flots diluviens ; un goût d’éternité qu’ils frôlent d’un plaisir divin. L’eau glisse sur les deux âmes enlacées mais Cassey, elle ne la sent même plus, tant elle a le corps qui brûle. Tant elle est prise par les vagues d’extase qui se substituent. De plus en plus fort, le délice arrive à son apogée, alors qu’elle retrouve la terre ferme. Des étoiles encore dans la tête, des astres célestes dans ses prunelles. La fougue et l’excitation laissent place à un instant bien plus tendre. Hors norme, ils sont coupés du monde. Celui des autres mais surtout le leur. Ce monde qu’ils ont construit, chacun à sa manière, juste pour survivre. Cassey, elle se laisse aller avec une facilité déconcertante avec cet homme qu’elle découvre et redécouvre chaque minute un peu plus. Le papillon s’approche de cette flamme sans peur aucune. Ni celle que ses ailes ne brûlent, ni celle que la lueur bascule. Elle est de celles qui vivent l’instant présent, celles qui refusent de laisser la peur de l’avenir gâcher un moment. Celles, aussi, qui refusent obstinément de penser aux conséquences. Parfaitement à son aise, auprès de Carmin, le corps cette fois dos à lui, elle se sent emportée dans une nouvelle forme de plaisir. C’est enivrant, la manière dont il nettoie d’elle chaque parcelle. C’est envoûtant, la manière dont il s’occupe d’elle. La princesse pourrait vite, trop vie, s’habituer à de telles attentions. À une telle considération. Elle ferme même les paupières, une brève seconde, avant de se forcer à revenir sur la terre ferme. Elle fait demi-tour, à nouveau, pour se retrouver face à lui. « Merci. » d’un doux sourire, elle le remercie. Il n’a pas fini, pourtant, de prendre soin d’elle. Son corps qu’il enveloppe comme un être précieux pendant qu’elle, elle ne le quitte pas des yeux.

Plus le temps défile, plus elle est surprise.

Carmin, il a tout d’un ange,
à cet instant,
alors qu’il se révèle si prévenant,
si, aimant.

Mais elle garde pour elle son compliment, comme si… comme si elle redoutait que tout s’arrête brutalement. C’est trop précieux, trop beau, ce qu’ils vivent tous les deux. Et le sourire, il revient sur ses lippes, quand elle entend sa remarque. « J’aime mieux ton odeur. »  elle affirme alors que ses iris se perdent quelques secondes dans les siens, juste avant qu’il ne prenne sa main. Les phalanges qui s’entrecroisent, elle le suit dans une nouvelle pièce de l’appartement… la chambre. Plus que dans la salle de bains, dont elle a tout de même relevé les petits bateaux adorables sur le rideau, la poupée observe ces lieux qui lui semblent, presque, solennels. Après tout, c’est ici qu’il vit, Carmin. Elle contemple les quelques meubles qui décorent la pièce, les livres aussi dont elle tente de lire quelques titres, juste par curiosité. Juste pour savoir ce qui peut bien intéresser Carmin Fletcher… mais c’est elle qu’il appelle. Encore emmitouflée dans cette couverture improvisée, la nymphe se laisse attirer sans difficulté. Elle le rejoint sur ce lit, s’assoit tout près de lui. « Je reste si tu as envie que je reste. » Toute la nuit, elle peut bien accepter. Sa fille est capable de se débrouiller. Et elle… elle, n’a d’yeux que pour lui. La chevelure encore humide, elle se laisse basculer sur le lit. La tête tournée vers Tybalt, elle l’admire, et se perd un peu dans son regard. Ce regard, il brille, il brille avec une lueur qu’elle ne connaît pas. Elle aimerait savoir, ce qu’il pense, quand il la fixe avec ces yeux-là. Et, soudain, une illumination, avec cette question. « Tu voulais faire quel métier quand tu étais petit ? » elle l’interroge avec curiosité, comme si la demande venait à point nommé, la voix empreinte de légèreté. Ses pupilles toujours rivées sur lui, elle s’amuse à dessiner des formes imaginaires sur son derme, sans vraiment s’en rendre compte, instinctivement. Cassey, elle voulait tout être et rien à la fois. Comédienne, avant tout, mais aussi chanteuse, puis mannequin, elle s’est aussi tournée vers des professions beaucoup plus surprenantes. Elle avait envie d’être exploratrice, puis aussi journaliste, et même chercheuse de fossiles. Mais il y a quelque chose qu’elle voulait être, avant tout, c’était astronaute. À la recherche des astres qu’elle ne voyait pas suffisamment dans le monde. Celles qu’elle voit en ce moment même dans ses orbes. Cassey, là tout de suite, elle a la sensation d’être exactement là où elle devrait être. Là où elle a envie d’être.
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Message Sujet: Re: (hot) les yeux revolver. (carmin)    (hot) les yeux revolver. (carmin)  - Page 2 Empty Sam 12 Déc - 12:04


☆ ☆ ☆
{ les yeux revolver }
crédit/ tumblr ☆ w/@Cassey Warren   

Tellement si belle, je t'aime tellement si fort.



Lave mon corps de nos pêchés
Mais surtout mon âme de ta piété
Car je n'ai jamais su aimer
Et encore moins me pardonner.


Elle ne refuse rien, elle le suit poliment, les yeux qui sourient, le coeur qui frétille. Est-il trop tôt pour parler de sentiments ? Probablement. L'homme dont les lèvres n'ont jamais prononcé de serment à Dieu sait qu'il enfreint néanmoins nombreuses de ses propres promesses. Il y a une femme dans cet appartement, une femme qu'il s'apprête à garder toute la nuit et la matinée qui suit. Cassey Warren a chamboulé quelque chose. Au début, elle n'était qu'une âme en peine qu'il consolait pour mieux la torturer. Lui a-t-il confessé ce funeste dessein qu'il avait à son encontre? En quelques sortes, il lui a dit qu'il n'était pas bon. Mais c'est comme si chaque fois qu'il lui hurlait qu'il était pourri de l'intérieur, il se collait à elle un peu plus, s'insérant dans son coeur.

La blonde regarde les murs de la chambre, les vétustes meubles qui donnent le sentiment que le prêtre avait réellement choisi de vivre dans le dénuement matériel. Carmin aime la fourberie mais il ne s'est jamais vraiment plu à arborer des vêtements de chez Dior ou des lunettes Ray-Ban. L'argent est un moyen de pression, un plaisir pour la conspiration. Mais cela n'a jamais été une fin en soi pour lui. Il revoit le regard brûlant d'Ambroise lorsqu'il était venu accuser le blond d'avoir extorqué sa mère. Mais la dame Marshall n'était qu'un pion parmi l'échiquier géant de Fletcher. Un pion qu'il avait bougé sans chercher à profiter de la victoire pécuniaire. Ses buts allaient plus loin, il ne se satisfaisait pas de bouffer un pion. Carmin cherchait l'échec et mat. Et c'était l'échec et mat qui était venu à lui, mais dans le sens inverse. Cassey l'a prononcé lorsqu'elle était là auprès de lui, lors de cette fin d'enterrement.

Hazel sourit de loin dans son imaginaire. Elle perd de sa force, elle faiblit au profit du sourire de Cassey.

Soeur indigne et frère parjure
Vous palissez devant elle
Car elle efface les ordures
Tant sa bonté est belle.


« Alors tu restes. » conclut-il sans sourire. Il est heureux mais il sait qu'il joue avec le feu. Le feu qui germe en lui, qui brûle depuis des années, qui peut tout incendier à n'importe quel moment. Cassey est en danger ici. Mais il ne peut la protéger indéfiniment. Elle est adulte et il a envie de ce temps passé avec elle. Elle monte sur le lit, le rejoint sous les couettes qui les réchauffent un peu mais ne sèchent pas leurs cheveux encore mouillés. Carmin perd son visage neutre pour un sourire quand il l'entend le questionner. « Viens ici petite curieuse.  » Il attrape ses épaules et la fait tourner pour la poser dos contre son torse tandis qu'il attrape un oreiller et en retirer la taie pour venir l'enrouler autour de la chevelure blonde. Ce n'est guère très propre mais il ne cherche pas à paraître différent de ce qu'il n'est. Il masse son cuirs chevelu à travers le tissu tout en lui répondant. « Mmmh, je ne sais pas. J'aimais bien la perspective d'être médecin ou psy. Plutôt psy. Mais je t'avoue qu'étant môme je ne me projetais pas si loin que pour penser à des diverses carrières.  » A l'époque, il vivait le jour présent. Comme maintenant d'ailleurs. « Honnêtement, ma première pensée, quand j'étais vraiment jeune, 5 ou 6 ans, ça a dû d'être prêtre. J'étais fasciné dans les églises, j'étais subjugué par la force d'un être aussi puissant que Dieu et, influencé par mes parents sûrement, je rêvais de servir une cause aussi forte. Puis la vie s'en est mêlée...  » Il parle et se rend compte qu'il parle beaucoup. « Tu veux me faire tout déballer?  » Un petit rire grave lui échappe tandis qu'il retire la taie de ses cheveux toujours humides mais moins ruisselants. « C'est déjà un peu mieux. » Il passe sa main dans la crinière blonde, laissant ses doigts masser sa nuque en la parcourant et l'attire contre son torse tout doucement. « J'ai satisfait ta curiosité?  » Ses yeux pétillent d'un excitation toute nouvelle, celle de la découverte d'un nouveau pan des relations. « Je ne t'ai pas retenue ici pour qu'on parle de moi et de mon passé. Dis-moi un truc sur toi, Miss je n'ai pas de secrets.  » taquine-t-il en faisant référence à leur conversation dans le pub lors de leur dernière rencontre.
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