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 les dés revolver › hazel

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Message Sujet: les dés revolver › hazel   les dés revolver › hazel Empty Ven 17 Jan - 18:17

« Bennett, le timbre graveleux et le vice qui sublime l’intonation, prends place je te prie » tabouret de misère qu’il désigne à peine du bout de son nez.
« Simons » des salutations brèves, concises ; tension en relief.
« Quelqu’un est venu me dire que tu avais épargné à tes frères quelques-uns de tes secrets, quelqu’un d’important si j’ose dire » la menace qui s’instille, pernicieuse, et Côme qui ignore, mime l’incompréhension. Les sourcils froncés son adversaire crache la fumée de sa cancéreuse contre son visage, comme un loup qui marquerait son territoire. « On ne ment pas à sa famille gamin, encore moins quand on leur demande de tuer pour ne pas avoir à se salir soi-même » l’animal bouillonne, ne capte pas bien les intentions du sale type qui lui sert de patron. « N’oublie pas qu’on n’échappe pas à son destin ; et le tien, comme l’a rappelé ton père quand il t’a traîné ici, est de suivre exactement la moindre de mes instructions. Et j’ai dit : pas de mensonges, pas de complots ». Dans son insolence la plus grave, le lion pouffe « maint’nant si une pauvre fille en red’mande c’est un mensonge pour les frères? d’quels complots tu m’parles Simons? j’suis nuit et jour à bosser comme un crevard pour toi ». Le patron a relevé ses orbes sur le môme « une pauvre fille, hum? Ça ne ressemble pas à ce que tes frères m’ont rapporté. Il serait apparu que tu avais l’air plutôt préoccupé par sa présence là-bas ». Haussement d’épaules empli de son flegme habituel, le rôle du bouffon ne lui sied guère « négatif chef, j’connais même pas l’prénom d’cette nana ». Le molosse hoche la tête, bien conscient du jeu entamé par Bennett. « Suis-moi garçon, tu n’vas pas partir sans apprécier mes talents de joueur » il ponctue avec un rictus presque paternel. Les pas qui martèlent le carrelage étincelant, Côme a la stature qui jure avec le luxe et le satin qui traîne autour de lui. Il est l’ombre d’un maître qu’il croit pouvoir dépasser d’un coup d’avance quand, sous sa manche, l’homme costumé en possède cinq.
Il n’y a pas de coïncidence, en s’approchant Côme sait qu’il enroule prématurément la poupée dans son linceul, qu’elle ne sait rien des derniers échanges, que le piège risque de se refermer sur lui. Juchée derrière le tapis et la roulette, elle l’aperçoit tandis qu’il demeure impassible à sa nouvelle apparition. Il ne doit pas se trahir, éloigner le danger.
Les corps s’enroulent autour de la tablée, l’animal croise ses opales fumées, soutient intensément la rencontre. Ses traits portent les traces des sombres pensées qui le traversent ; le lion est tendu, irascible, à deux doigts de commettre l’irréparable. « Oh mademoiselle Fletcher sera notre croupière ce soir » l’homme s’enthousiasme avec emphase aux spectateurs et Côme se raidit lorsque le patronyme de sa protégée est mis à nu. Il trépigne face aux murmures qu’il lui adresse successivement « c’est une chance pour nous, on dirait », les lèvres qui s’étirent en un sourire carnassier et ce marbre qui assiège l’expression du brun qui ne dévoile aucun tumulte. Les dés qu’il toise, ce contour de la table sur lequel il manque de se briser les doigts toutefois ; quels morceaux de chair épars tapisseront les murs, ce soir? Car contrairement à ce que Simons à l’air de croire, Côme a bien de saletés sous les ongles et de sang sur les vêtements.
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Message Sujet: Re: les dés revolver › hazel   les dés revolver › hazel Empty Sam 18 Jan - 12:48

plusieurs jours se sont écoulés. pour toi, le temps n’a eu de cesse que de s’étirer. semblant passer à faible cinétique, tu as eu l’impression de subir chaque seconde. comme un poids sur les épaules, une ombre constamment derrière ton dos. la menace qui plane sur toi, depuis ce fameux soir. tu as souvent repensé à ce qui était arrivé. si tu avais pu faire autrement pour que jamais le danger ne devienne réalité. tu as eu beau retourner le problème dans tous les sens, tu avais besoin de voir côme. il n’aurait pu en être autrement, tu devais savoir. sans vraiment t’en apercevoir, tu t’étais glisser dans le piège sans nécessité  l’aide de nulle âme. il était tendu, bien prêt à se refermer quoi que vous fassiez. encore une fois dans ta vie où tu tombes sur bien plus malin que toi. récurrence qui commence à te peser, l’échec est encore beaucoup trop cuisant pour toi. te ronge les sangs à chaque fois que tu penses à la situation délicate dans laquelle tu t’es fourrée, entraînant le brigand dans ton sillage. tu aurais voulu t’excuser mille fois pour les tourments que tu lui causes, seulement, vous n’avez fait que vous aboyer dessus. deux félins indomptés qui se battent sans relâche, les mots aussi tranchants que des griffes acérés. c’était avant que tu t’avoues vaincue, les yeux maculés de perles salées. une étonnante proximité avait surgit de l’adversité. la pulpe de ses doigts contre ton visage. mémoire sensorielle qui se réactive autant qu’elle t’effraie. tu te demandes comment tu as pu apprécier ce contact, aussi fugace soit-il. seulement, tu n’as pas eu le temps d’y songer plus en profondeur. il a été temps pour toi de partir travailler. bulle qui te permets de respirer, la concentration que nécessite la commande du jeu annihile toute pensée qui te ramène à la bombe à retardement que tu as placé dans vos mains. les heures passent et tu as pris ton poste à la roulette, dernier avant une pause bien méritée. tes cheveux blonds liés en chignon à la naissance de ta nuque, tu anime la partie dans ton tailleur obscur. les joueurs semblent galvanisés par une roulette qui semble bien généreuse ce soir, relance de sommes folles avec des rêves de fortune dans les mirettes. tu t’y es habituée, à la longue. soudain, il te suffit de lever tes yeux rehaussés d’un liner discret de la table pour que tu vois les ennuis débarqués comme un ras-de-marée.
tu ne peux t’imaginer,
des mots qui se sont évadés dans la nuit,
ô à quelle sauce tu vas être manger ?
aucune autre alternative que de subir la tyrannie.

ton regard croise celui de côme. pas besoin de paroles pour comprendre que les problèmes ne font que commencer. tu fais l’effort le plus intense de la soirée pour rester focaliser sur ta partie en cours alors qu’ils s’installent en face de toi. derrière sa cage, ton palpitant n’a de cesse de s’affoler. qui est ce type ? soudain, ta responsable de salle dans ton oreillette. « gros client juste en face de toi du nom simons. termine la manche et envoie les autres joueurs sur les autres tables, s’il te plaît. » il n’y a qu’une personne influente et égocentrique pour privatiser une table à chaque venue, sans même le demander. tu allais les saluer avant que l’homme ne prenne la parole. ton sang ne fait qu’un tour.  ton nom, entre ses lèvres, sonne comme l’appel du bourreau. effort surhumain pour contenir le frisson de terreur qui allait serpenter le long de tes vertèbres. tu redresses légèrement la tête, arbore un sourire des plus naturel possible. « bienvenue, messieurs. » miracle que ta voix ne tremble pas. tu finis de délivrer les derniers gains de la partie avant de reporter son attention sur les autres joueurs présents. « messieurs, dames. je vous demanderai de bien vouloir continuer vos jeux sur les autres tables du casino. cette partie est désormais privée, je vous remercie. » certains toisent les deux membres responsables, d’autres se pressent déjà sur les autres roulettes, bondées à cette heure de la nuit. tu reposes ton entière attention sur les deux hommes. « la mise minimale est de cinq dollars, messieurs. » l’homme au costume balance quatre billets de cents dollars sur la table. tu récupères la mise, la transforme en jetons avant de glisser le tout vers lui. tu sens ce regard sur toi, ta respiration que tu contrôle encore. « merci. hazel, c’est bien ça ? » toujours ce sourire carnassier qui étire ses lippes. tu voudrais chercher l’apaisement dans les pupilles de côme mais tu ne dois pas laisser transparaître la moindre trace de faiblesse. tu sais que cet enfoiré s’en servira contre toi. « tout à fait, monsieur simons. faites vos jeux. » tu donnes le signal pour qu’il commence à miser. d’une voix à demi-étouffée et penché vers le brun, tu arrives à capter leur conversation. « c’est elle que t’as allongé alors ? » pardon ? « j’comprends. regarde-là, une vraie merveille. elle doit être vraiment somptueuse entre les mains d’un homme. un vrai. » ce sale type parle juste assez fort pour que tu arrives à capter ses salaces paroles. ses intentions dégoulinent jusqu’à toi, te coupe le souffle un instant. la rage te gagne subitement. ton poing se serre contre le bois, tu ventiles le plus calmement possible. tu as envie de lui coller un pain et lui faire avaler toutes ses dents. seulement, tu as fais la promesse à côme de rester docile autant que possible. tu te contiens. jamais cet homme ne te touchera, il n’a plutôt pas intérêt. tu lèves les yeux vers le malfrat à ses côtés, cherchant la moindre excuse pour croiser ses pupilles. « vous misez, monsieur ? » que tu lances d’un ton interrogateur mais neutre, bien que tu l'appelles à l’aide du plus profond de toi-même. tu t’accroches à lui, comme s’il pouvait t’aider. accessoirement, tu lui demanderas des comptes sur ce qu’il a pu confié à cet enfoiré. curieuse de savoir quelle idée lui ait passé par la tête pour penser à vos corps hypothétiquement enlacés.

@côme bennett les dés revolver › hazel 2480631781
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Message Sujet: Re: les dés revolver › hazel   les dés revolver › hazel Empty Mar 21 Jan - 14:21

La moquette empourprée se fissure sous ses pieds qui retiennent ses viscères décadentes, badigeonnées de cette amertume corrosive qu’il réfute à grandes vagues. Bientôt, ils se retrouvent tous trois attablés comme si l’odeur pestilentielle de la mort était parvenue à faire fuir les spectateurs; poupée a sifflé un vent funeste et morbide. Simons observe la piteuse plèbe qui s’efface, les lèvres qui se déchirent crevant la faim. Camaïeu de vert étale l’humiliation du garçon, l’usurpateur de la couronne, les ambitions hyperboliques qui se fêlent. L’animal n’a nullement desserré la mâchoire alors que son prénom à elle claque sur le tapis comme une prophétie honteuse. Il ose à peine soulever ses sphères jusqu’au portrait terrorisé ; le serpent est en pleine mue, vulnérable, mortel.
Les murmures de Simons qu’il énonce à voix haute, accable un peu plus de honte son sujet ; le misérable enfoiré feule un avertissement, moque la condescendance qui peint les traits du rejeton Bennett. Un sourire roublard craquèle sa bouche et ses joues « j’la déconseille patron, celle-là est vraiment farouche », opales qu’il rehausse sur la silhouette divine, appétissante. Une pauvre fille. Des yeux il la convoite, oublie qui elle est dans l’autre versant de sa réalité. Serpent des perspectives déloyales qui paie sa tranquillité, les muscles lâches désormais. Associés du mal pour dévorer la peau qui s’allonge devant eux.
Côme balance un billet de vingt parce que c’est tout ce qu’il a, que cet appât est tout ce qu’elle semble représenter. Les jetons lui reviennent, vulgaire rappel que sa fortune n’a d’égal que sa position dans ce monde. La valeur de la mise a pourtant peu d’importance, il s’agit de savoir vers quel roi tournera la chance. « Un jeton sur le 4, deux sur le 27 » premier a largué ses paris, il garde précautionneusement sa maigre pitance à portée de doigts. « Te fais pas d’idée Bennett, la p’tite a déjà l’air d’avoir oublié vos échanges » le patron pointe les formalités de la douce « raison de plus pour lui faire subir l’inoubliable, tu ne crois pas? », Côme blâme les erreurs d’Hazel d’un regard impénétrable déposé sur le tissus fragile de ses paupières. Croupière loin d’être bonne à tous les jeux obscurs, parties qui se jouent la nuit pour ne pas réveiller la torpeur des soupçons et des innocents. Elle s’était enlisée, la colombe, dans le piège démentiel de cruauté, et le gamin s’empêchait de penser qu’il ne pourrait probablement sauver que sa tête. « J’t’assure, elle s’en souvient » nargue-t-il, mesquin diligenté vers la gamine qui s’emploie à déposer sa mise mimant la sourde oreille. Il ne se voit pas reculer devant quelques mensonges, même ceux qui lui déplaisent, et il en use, inlassablement. On peine à percevoir ce qu'il se cache derrière ce bastion d'insolence et de lubricité, les horizons se sont métamorphosées, Côme semble vouloir d'autres desseins que celui de protéger l'enfant à tout prix. Il se veut, à l'origine de tout, et peut-être même de sa déchéance.
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Message Sujet: Re: les dés revolver › hazel   les dés revolver › hazel Empty Mar 21 Jan - 18:32

silencieusement, tu maudis la responsable de salle. elle ignore ce qu’il se trame à cette table, gros bonnet qui se croit tout permis alors que son acolyte se tient à ses côtés. affiche des traits inexpressifs, visage impénétrable. tu t’efforces de rester dans une posture professionnelle, bien que déstabilisée par sa présence autant que celle du client riche client. le duo de crapule semble soudainement, de connivence. tu as tout entendu. les paroles dégradantes à ton propos que ce fumier a osé sortir. tu fulmines dans ton coin, bien prête à les lui faire ravaler aussi sec. ça ne te ressemble pas, hazel. toi, d’un naturel calme et rarement en proie à la fureur. ce n’est pas toi. depuis que côme a fait un retour fracassant dans ta vie, il semble te mettre dans tous tes états. il enfonce le clou. farouche ? tes yeux maquillés fusillent sur le malfrat, brillants d’une étrange lueur. s’il veut du sauvage, il va être servi. tu te figes, brutalement, quand tu remarques où les opales du fils bennett regardent. tu sens presque le sillon de ce regard incandescent braqué sur toi. irradie contre le tissu, te laisse le souffle coupé. désorientée. déboussolée. la sensation est singulière, très loin d’être désagréable. tu serres les dents, amère. te fais violence, te défendant d’apprécier la moindre seconde cette aberration. il te fait définitivement perdre les pédales, côme. brusquement, tu te lèves en éclaircissant ta voix. tabouret qui crisse contre le sol. tu animeras la partie debout, désormais. incapable de tenir en place, prise entre deux feux. tu te sens beaucoup trop à l’étroit, étouffe sous ses pupilles sombres. tu ne sais pas. tu ne sais plus, hazel. si tout fait parti d’un quelconque passe-temps, si côme est bien sérieux. tu t’efforces d’encaisser, jusqu’à l’instant de rupture. celui où tu arrêteras de te taire et où tu montreras les griffes. tout se mélange. tu ne subis plus que tu ne vis la situation. position de faiblesse que tu voudrais corriger. tu es faite pour briller et non pour te laisser écraser. ce simons ne devrait pas tarder à l’apprendre. en attendant, le brun décide de taquiner la roulette. tenter sa chance, défier son adversaire. les jetons que tu lui fais glisser vers lui avant qu’il ne t’en revoit trois, que tu poses sur le tapis. son patron te dicte également sa mise, beaucoup plus travaillée et conséquente. seulement, les détails techniques t’importent peu à présent. tu n’es qu’exécution, concentrée au combat silencieux que tu livres contre les deux hommes. tu as l’impression d’être contre côme, position des plus délicates. les paroles du client t’irritent profondément, tes ongles pianotent contre le bois laqué. qu’il essaie même pas d’effleurer le moins centimètre de ton cuir. tu ne préfères pas y penser, tu continues de garder ton air détaché, autant que possible. ton coeur bat à tout rompre, respiration hachée par tout ce que tu contiens. la remarque du brigand t’achève, une onde de choc qui atteint directement ton palpitant. « il n’en reste pas moins qu’elle n’est pas sourde. » syllabe appuyé comme pour signifier qu’il est bien assez qu’elle ne soit pas qu’un morceau de viande que l’on agite devant des chiens galeux. le ton est tranchant, reflète le prisme de ta colère. nuances aux tons mordorés mais c’est le carmin qui flamboie, à présent. dévorant le semblant de calme que tu conservais. déception de voir côme de nouveau se comporter comme le dernier des salopards. il va bien au-delà du jeu, tu ne peux te tromper. trahison qui t’affecte plus que ça ne devrait, acte de déclaration de guerre ouverte. tous les coups semblent permis. « rien ne va plus, les jeux sont fait. » la bille s’envole alors qu’un rire glaçant s’échappe des lèvres de simons. « mais c’est que le chaton mordrait. qu’est-ce que tu en dis, bennett ? » il tape franchement l’épaule de son larbin, un sourire des plus hilare qui étire ses lippes. « moi, ça m’excite. une petite chatte sans défense. » tu déglutis difficilement. tu sens que le retour de bâton va être fatal. que tu aurais mieux fait de te taire. tu ne pouvais, pourtant, pas te laisser faire. ce n’est pas dans ton tempérament de te laisser insulter. envolée la promesse de sagesse, tu attends que ne tombe la foudre. patiemment. le dernier soupir du condamné.

@côme bennett les dés revolver › hazel 2625458459
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Message Sujet: Re: les dés revolver › hazel   les dés revolver › hazel Empty Lun 27 Jan - 10:44

dans le marasme où les rejetons s’enlisent, le serpent ne lésine pas sur la peinture libertaire suspendue sur les clous de ses rétines. il déplore les coutures austères de l’uniforme qui caresse tendrement l’imaginaire, le sien, et celui de l’abjecte sur sa droite. elle se redresse et le voile de son vêtement avec elle s’étire et dévoile les contours parfaits de sa silhouette. la mâchoire serrée parce qu’il s’en abreuve ou que le fauve à ses côtés puisse en faire autant, graveleux, la salive sur les falaises de ses lippes. un panorama qui lui fait perdre la raison, l’angoisse saisissante de la captivité installée.
le daim devient félin, montre les griffes et les crocs, hèle contre ses assaillants. côme a levé les yeux sur sa réplique, le sourcil arqué. des sphères armées, le canon se dépose sur la tempe de l’enfant, il fait rouler le barillet sur les négligences de la môme ou sur ses arrogances. ne sait plus, à la jonction de deux feux qui progressivement le dévorent à mesure qu’hazel crache son essence. ne sait plus s’il est là pour l’épargner ou la consommer lui-même. elle marque la sentence du bout de ses lèvres et la bille virevolte dans le rouge et le noir comme sorel sur sa branche, seul à contempler les horizons.
pendant ce temps, simons assène une nouvelle fois contre l’air, puis contre son épaule qu’il malmène à grande poigne. le serpent ricane avec lui des palabres qui dévorent la patience de la petite blonde à la colère hirsute. poupée se glace et les rires du gamin s’affaissent comme l’automne qui glisse vers l’hiver. et le rictus qui s’effondre et s’efface a cédé ses lieux à la tension morose. ses orbes se perdent dans le danger, il claque « t’fais pas d’moron simons, elle regrett’ra bientôt ces coups d’griffes ». le costumé repose le verre qu’il avait brandi à sa bouche, lorgne sur bennett qui maintient des sphères assassines sur les voluptés de la croupière; des criminelles qui l’avaient conquis lors de son initiation. parce qu’elles ne mentent guère quand elles se déploient. côme a les doigts plantés dans le bois de la table, prêts à la faire céder. l’imaginaire s’empare de sa caboche, la peinture empourprée, de sang ou de satin? l’envie culmine, des secondes saisies par les sillons de sa peau, ce n’est plus hazel mais cette pauvre fille qu’il avait dessiné dans ses rêves. et l’esquisse est trop belle, trop désirable pour qu’il puisse y voir autre chose.
éclats de rire persistants, et cette fois-ci convaincus « bon sang bennett, il esclaffe brièvement, tâche de ne pas perdre ton sens du devoir pour quelques nanas de mauvais genre ». il a croqué dans le mensonge car peut-être lui semblait-il bien réel. simons se tourne au trois-quart pour se confesser aux creux de son oreille « fais ce que t’as à faire, mais ne te trompe pas sur qui est ta famille ». les yeux du serpent s’accroche aux brins dorés, le patron adresse un ultime regard affamé à la jouvencelle « dommage, je pense que j’aurai aimé l’entendre miauler ». et sa figure s’estompe derrière lui, il quitte la table et la bille s’arrête. c’est sa mise qui l’emporte, et côme scrute l’image, immobile, rongé d’amertume. il sait que, dès lors, les yeux sur lui vont se multiplier et sur elle sans doute. l’hypnose cesse et les marmots n’osent plus confronter leur regard.
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Message Sujet: Re: les dés revolver › hazel   les dés revolver › hazel Empty Lun 27 Jan - 15:14

patience qui s’effrite au grès des secondes assassines. l’ambiance autour de toi, s’imprègne de tension. tu as prononcé les mots qu’il ne fallait pas, hazel. avais-tu seulement le droit de prendre la parole ? jusque-là, tu n’étais qu’une simple enveloppe charnelle. des courbes exaltantes jetées en pâture aux deux fauves, qui te lorgnait d’une scandaleuse impudence. s’en avait été de trop pour toi. tu n’es pas de celles qui se laissent faire, montrant instinctivement les canines lorsque tu te sens menacée. le malfrat n’ayant en rien arranger la situation. tu ne sais plus à quel jeu il joue avec toi. tu as senti la tentation te submerger sous son regard lubrique, repoussant malgré tout le sentiment bien loin. ne pouvant être réel. refoulement salvateur mais pour combien de temps ?
mômes perdus,
crépitants torrides qui fendent l’air.
réalité distordue,
ils ont esquissés leur propre enfer.

tu attends que ne tombe le tonnerre, sous les pupilles meurtrières de côme. il ne tarde pas à faire tomber la sentence. parle toujours comme si tu n’étais pas là, t’agace au plus haut point. à ton tour, tu le foudroies du regard, amassant le moindre reste de dignité éparpillé. tu te dis que vous aurez le droit à une explication corsée une fois sorti de cette mauvaise passe. elle est inévitable. à croire que vous ne vous nourrissez que de ça, tous les deux. que vous n’avancez que de cette manière. ça et cette nouvelle énergie qui est apparue aussi vite qu’un claquement de doigts. son sale patron, hiérarchie que tu as vite assimilée, reprends la parole. insurge le rejeton bennett après avoir lancer un rire des plus sinistres, qui te coupe le souffle quelques instants. lui aussi, s’exprime comme si tu étais inexistante. un insecte insignifiant qu’on écrase aussi vite que l’on n’oublie. tu le vois se pencher vers lui, maximes dont ne tu ne captes pas le sens avant qu’il ne coule un dernier regard vers toi. tu croises pour la première fois, ses iris d’un ton cristallin. ce bleu d’un froid polaire, intensité à son paroxysme. son intervention te glisse dessus, ne semble pas te toucher. « bonne soirée, monsieur simons. » avant qu’il ne quitte la table, s’effaçant dans la foule de joueurs aux yeux scintillants. il faudrait te museler, hazel. tu n’as pas pu t’empêcher de lui lancer un dernier affront. jouant à la plus puissante alors que tu ne possèdes aucune cartes en main. il en faut du culot, tu en as à revendre. pourtant, la peur te ronge les entrailles. tu expires toute l’air que tu gardais dans tes poumons, une main sur la poitrine. le silence glacial entre vous. pesant. comme si chacun savait le poids de cet échange, ce qu’il allait pouvoir changer dans la position délicate que vous êtes. « j’ai besoin d’être remplacée, j’me sens pas bien. » que tu lances dans ton oreillette. tu ne peux pas rester ici, tu dois rentrer. tu lèves les yeux vers côme avant de te retourner. direction les vestiaires. sur le chemin, tu négocies ton retour anticipé avec ta responsable de salle. tu lui en dois une, heureusement que vous étiez en sur-effectif ce soir. tu as senti une présence à une dizaine de mètres de toi. là, tout le long du trajet. tu as la nausée, hazel. un trop plein. tu pousses la porte après avoir pianoter le code. en marchant, tu fais glisser ta veste le long de tes bras avant d’ouvrir ton casier. tu serres les dents, le regard froid. tu entends la porte, des pas avant que tu ne lèves tes iris. tu descends de tes escarpins. « vas-y. » ton qui semble détaché, comme si rien ne pouvait t’atteindre. « crache ton venin, j’suis prête. » impénétrable, tu commences à déboutonner ta chemise face à lui. peut-être pas la meilleure des idées au vue des dernières événements mais là, tu es à bout. lasse de devoir se battre contre des chimères. tu as rendu les armes pour ce soir, hazel. qu’il te crie dessus, qu’il te flagelle selon son bon vouloir. peu importe, à présent. une mèche s’échappe de ton chignon, vient serpenter devant ton doux visage insondable. sous la chaude lumière, tu attends ton procès. pour seul juge, l’homme qui ébranle ton âme toute entière.
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Message Sujet: Re: les dés revolver › hazel   les dés revolver › hazel Empty Lun 3 Fév - 16:00

les sonates de son palpitant crissent, jetant aux pieds de côme les armes qu’elle s’était montrée indigne de porter. aussitôt devant le silence insoutenable, les épaules fragiles d’hazel font volte-face négligeant le trouble de son assaillant, hagard. il ondoie avec elle parmi la bâtisse, creusant la foule de sa stature. elle fuit et le serpent s’érige comme son ombre, tiraillé par tous les diables qui ne veulent pas la laisser s’absoudre. la damnée se sait suivie et se résigne, ce volute de noirceur n’est qu’un prolongement d’elle-même. leurs âmes sont enlisées l’une dans l’autre ; à rompre les ligaments de cette fatalité, la douleur pourrait bien irradier de toute part.
la caboche congestionnée d’élucubrations vaporeuses, il darde cette poupée désarticulée qui s’agite dans les vestiaires. la porte claque sur son passage, ses glaciers se relèvent sur son portrait et côme accuse l’injure en faisant disparaître ses extrémités dans les poches de sa veste. les sourcils froncés, les propos de la môme effleurent tout juste les coins de son attention, les songes perdus dans l’entrelacs des sentiments. les mots se perdent quelque part dans ses hémisphères. des apparences de pierre pour un éboulement des pensées. hazel laisse entrevoir le dessin de sa poitrine, il tient ses opales cendrées fermement accrochées à son faciès désinvolte. ses traits se teintent de révolte alors qu’une mèche tombe lâchement. se consume à l’intérieur de lui-même des nuances inappropriées qu’il outrepasse aux dons de quelques peines. « avec toi dans ma vie j’ai les pieds dans la merde, et j’voudrais pouvoir t’tuer pour ça. et putain j’sais pas pourquoi t’es pas encore morte » ses pas créent un échos dans la pièce alors qu’il s’approche, les abîmes inaccessibles. « peut-être qu’c’est ça la solution, que j’te tranche le ventre et que j’te laisse t’vider d’ton sang ». et ces deux corps suffoquent piégés dans l’étau d’une atmosphère ambivalente. la distance devient néant et le dos de la gamine claque contre les casiers alignés. les souffles se mélangent, comme la rage et des aléas inconnus dans le gouffre de ses orbes. il a quelque chose de fauve, d’épouvantable, même elle ne pourrait s’y opposer car il est bien loin de l’homme qu’elle connait. « juste là » il use de son doigt comme d’une lame qu’il promène sur le ventre de la poupée, le retire précipitamment du territoire interdit. des frissons se sont réveillés sur la peau de l’enfant et il les regarde naître dans un silence absolu. côme approche son faciès du sien, enragé « t’as ma vie entre tes doigts et tu t’amuses à la jouer pour ton égo fragile? ». brutalement, il écrase son poing dans le métal à quelques centimètres du visage de l’inculpée et hurle; un cri à en damner les saints, bouleverser le cosmos et incendier le paradis. « putain d’merde » et tout ce qu’il parvient à toucher de sa paume s’y abîme, dans un échos du coeur longtemps retenu au mutisme. avec ses hurlements, il aurait voulu la voir prendre feu, pour ne pas avoir à le faire lui-même. elle retenait son passé en même temps que son avenir, et le malfrat commençait doucement à s’y perdre.
le vacarme cesse et il se tient dans un coin, loin d’elle, lorgnant sur son saccage. « j’voudrais qu’tu disparaisses mais j’sais pas c’que ça veut dire si t’es pas là » aveux essoufflés, parce qu’elle est tout ce qu’il lui reste de sa soeur. que la peine se promène encore dans son coeur où les démons attendent derrière la porte.
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Message Sujet: Re: les dés revolver › hazel   les dés revolver › hazel Empty Mar 4 Fév - 19:45

à l’abri de la foule endiablée, se prépare un terrible naufrage. tu t’es échappée, hazel. l’âme à deux doigts de se fracturer, presque avalée par la faucheuse évaporée. il n’en reste plus que son acolyte, oiseau de malheur qui est bien décidé à ne pas te laisser partir sans une bonne remontrance. tu t’y attends, tu le sais avant même que tu n’ouvres la porte des vestiaires. les pieds nus, les boutons de ta chemise qui s’ouvre un à un devant les yeux du malfrat. résignée, tu lui laisse le droit de t'insurger. éreintée d’un affrontement dont tu te serais bien passé. prête à recevoir ton châtiment, tu croises ses orbes sombres, où brille une étrange lueur. ce n’est plus côme que tu as devant les yeux. démon des enfers rougeoyant de colère, aura où ne gravite que la noirceur. sa voix claque, soudain, dans l’air. le mots sont rudes, comme crachés sur ton joli minois. tu déglutis, tente d’encaisser avec quelle facilité déconcertante il arrive à te dire qu’il voudrait t’abattre. il avance brutalement vers toi. tu recule au même rythme, chemise ouverte qui balaie ta taille. tu sens tes entrailles se serrer subitement, lorsque tes vertèbres se retrouvent plaquées contre le métal glacé. tu serres les dents. peur qui s’insinue dans tes veines. ronge comme l’acide, les derniers semblants d’assurance que tu dégageais. corps qui se touchent, respirations erratiques qui s’entremêlent. tu plisses tes paupières closes, épouvante qui te submerge toute entière. à cet instant, tu le crois capable de tout. capable du pire et l’irréparable. brusquement, épiderme qui frémit sous le majeur du bourreau. ton ventre. tu gesticules, bouge ton bassin pour le faire dégager sa prise. tu trembles comme une feuille, hazel. pas un seul instant il ne s’imagine qu’il vient de franchir une limite. personne ne peut le toucher, ne peut effleurer ton abdomen. théâtre d’une souffrance innommable qu’il ignore. que le commun des mortels ignore. « si t’oses encore une fois toucher à mon ventre, je te jure que c’est moi qui... » le malfrat te coupe la parole pour enchérir plus fort, te positionnant face à tes erreurs. le visage qu’il approche près du tien, opales que tu te résous enfin à croiser de nouveau. le tonnerre y gronde toujours, plus foudroyant que jamais. qu’est-ce que tu peux bien lui répondre, hazel ? tu n’as rien à lui dire parce qu’il a raison. tu pourrais lui expliquer pendant de longues minutes que tu ne veux pas te soumettre à tant de bassesse, à des types aussi pourris que simons. c’est peine perdue. autant essayer de dialoguer avec un mur. tu es certaine d’un seul fait. tu ne jouais pas avec sa vie. jamais. pas avec la sienne. une de tes mains se pose contre ta joue alors que tu te retiens d’exploser en mille et un fragments devant lui. tu sursautes, laissant échapper un espèce de sanglot, quand son poing vient s’encastrer furieusement à quelques centimètres de ta tête. silence. secondes qui défilent. seuls vos souffles se font entendre. tu laisse tomber doucement, ton front contre le sien. l’un comme l’autre, vous n’aviez jamais semblé aussi vulnérable. « j’ai jamais voulu ça. » que tu arrives à articuler péniblement, poitrine compressée par un étau d’angoisse. peut-être qu’encore une fois, tu aurais mieux fait de t’abstenir. pourtant, tu voulais qu’il l’entende. peu importe ce qu’il adviendrait. le brun finit par se détourner, loin de toi. oxygène que tu retrouves avec vigueur. tes yeux baignent dans un bain de larmes, prêt à déborder à tout instant. sortie de ta stupeur, tu regagnes ton casier et retire rapidement ta chemise. mailles immaculées que tu fais glisser contre ta peau alors qu’il reprend la parole. tu te figes, bouleversée. tu voudrais saisir le sens profond de ces mots, qui résonnent encore dans ton cerveau. tu ne comprend plus. tu es dépassée par ce qu’il se trame dans la caboche du rejeton bennett. tu renifles légèrement en continuant de te préparer, rageusement. « arrête, bordel. » paroles qui sabrent le mutisme. « avant ce fameux soir, tu n’as jamais eu besoin d’moi. » ce fameux soir. celui qui a bousculé bien des évènements. « tu ne veux plus m’voir ? » que tu lances alors que attrape ton sac à main. « très bien. c’est terminé. à partir de maintenant, je n’existe plus. » ton coeur rate un battement. est-ce que tu viens vraiment de le dire ? « tu peux retourner à ta petite vie de mafieux et te préoccuper de toutes les pauvres filles que tu dois sauter. » amertume qui te retourne l’estomac alors que tu claques la porte de ton casier. tu fais couler ton étole autour de ton cou, tu lui fais face.
redevenons ces étrangers que nous étions autrefois,
tout semblait si facile en ce temps là.
laissons place au désarroi.
serre fort ces entrelacs,
il ne suffit que d’une fois.

tu reste planter là, hazel. il te faut plusieurs secondes pour rassembler ton courage pour enfin, quitter la pièce. tu prends la première sortie de secours, faisant s’allumer la cancéreuse entre tes lèvres. unique lueur dans l'obscurité de cette rue adjacente. l’art subtil de tout flinguer mais de ne pas sombrer.
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Message Sujet: Re: les dés revolver › hazel   les dés revolver › hazel Empty Mar 18 Fév - 18:09

Pupilles dilatées des limbes explorées, il lorgne à regret sur le corsage de sa peau ternie par son toucher. Hazel pointe le bout de son nez vers l’attitude ravagée, elle a les pensées silencieuses et les gestes maladroits, coupables. Faisant grincer la ferraille près d’elle, Côme entrevoit dans sa tourmente l’effroi qu’il lui inspire. Elle n’imagine que le chaos, ne palpe que les monstruosités, de ses orbes épouvantées qu’elle peine à déposer sur le putride qui se presse dans la violence. Des secondes infiniment courtes où il avait pu détester le rejet qu’elle arborait sur son visage, avant de chercher la paix en plein génocide, son front contre le sien. Il s’écoeure de la voir user de ses arts manipulateurs pour apprivoiser son tyran ; la bile acide macère dans le gosier, et éclate bientôt contre le mobilier, les murs, les bancs. Et retombe le silence, l’agonie.
« Parce que j’savais au moins qu’t’étais en vie, putain! » il hurle comme un orage qui s’échoue bien trop près  d’une forêt, brise quelques racines « j’avais pas b’soin d’toi, j’avais b’soin d’savoir qu’tu risquais pas ta vie chaque fois qu’tu foutais un pied dehors, qu’t’allais pas finir comme elle ». Le souffle se perd et ses pierres qu’il jette sur son corps, déchaînées. Des besoins innocents pour des âmes criminelles, elle avait sur le coeur les marques du condamné. Avec elle, envolés les souvenirs de sa cadette. « Maint’nant r’garde-toi, t’es presque déjà morte » constatation farouche, commotion émotionnelle. Serpent siffle le souhait de la voir disparaître, meurtrie, blessée, par ses mains ou par celles d’autres. La mâchoire qui grince, le coeur en cascade ; qu’elle disparaisse, pour n’avoir plus rien à perdre et encore moins sa raison, déjà bien entamée.
Et la sentence claque contre les parois de sa caboche, « c’est terminé ». Ses billes gorgées d’amertume se plissent, se figent en même temps sur la revanche de la poupée. En finir avec ses oscillations, elle n’a que quelques mots pour définir cet homme consumé des flammes vives de son existence, des mots-couteaux qui dévorent son indifférence. Il observe son immobilisme, sans confesser que c’est dans de bien plus atroces circonstances qu’il aimerait la voir partir, désormais fardeau. Et bientôt, Hazel rebrousse ses affirmations, l’abandonnant aux seuls tribulations du danger qui siffle dans ses oreilles. L’ombre de la blonde souffle près de lui « barre-toi ouais, t’auras pas l’temps d’voir les larmes couler quand ils t’buteront » il hèle auprès de l’ignorance qu’elle lui dessert. « Et j’s’rai pas là pour réparer les pots qu’t’auras flingués » qu’il lui crie, déjà envolée, le visage tourné vers le parfum qu’elle a laissé, celui de la haine.
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