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 getaway car -- sofia

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Enzo Haddad;

-- it's a long way to cure --
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Enzo Haddad



ahmad kontar.
waldosia.
paraît que ça fume déjà.
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30
t'es seul dans ta vie, dans ta famille et dans ton coeur. solitaire confirmé.
succession d'échecs, puis l'armée t'a sauvé jusqu'à ce que t'en revienne et que tu perdes à nouveau pied.
entre quatre murs insalubres dans le queens commercial.
☾ ☾ ☾
nejma - nesta - toi ? - toi ? - toi ?

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Message Sujet: getaway car -- sofia   getaway car -- sofia Empty Ven 27 Nov - 23:16

nothing good starts in a getaway car
w/ @sofia bloomsbury

les semaines te semblent être des mois, les jours tirant en longueur, te forçant à ré-apprivoiser ce que tu as laissé t'échapper. t'es là enzo, mais dans ta tête, c'est comme si tu n'y étais pas. les rues du queens de ton enfance sont dépossédées de toute chaleur. tu ne sais plus où tu vas enzo, tu ne sais plus qui il te reste à enlacer. t'as oublié l'armée et tes alliés derrière toi. quand ici-bas, plus personne ne t'attendait. livré à toi-même à l'image de ce que tu as toujours vécu, tu erres dans les rues sales de new york telle une silhouette fantomatique qui hanterait encore des lieux lui ayant appartenu autrefois. et l'évidence te balafre la gueule. tu te questionnes sur ce que t'es venu chercher. tu te questionnes sur ce que t'espérais retrouver.

soldat, qu'as-tu fait de celui que tu étais ?
soldat, où sont partis les rêves que tu avais ?


ta sainteté d'esprit t'a abandonné à l'instant où t'as quitté les rangs. comme une moitié de toi qui serait resté sur le front. la moitié de ton âme qui se serait fait la malle, te réduisant à cette seule coquille vide. un être sans substance, indigne de sentiments et d'émotions. t'es perdu où tu devrais être chez toi enzo, et c'est contre toi que tu te bats. tes angoisses et tes cauchemars tordent tes nuits, ton sommeil te fuit. et toi, tu te laisses manipuler par ce qui te détruit.

enzo, pourquoi es-tu toujours celui qui subi ?
enzo, ne serais-tu pas ton propre ennemi ?


tu veux dire stop à tes insomnies, ne plus leur léguer le contrôle de ta vie, tant t'as besoin de retrouver ta sérénité. et si c'est dans les pilules que tu dois trouver ton salut, tu ne prendras pas la tangente. les couleurs autour de toi se sont éteintes et le noir qui assombrit ton univers met à mal ton moral. t'as plus goût à rien et tu ne trouves plus ta place. tu te dérides un court instant quand t'aperçois le type qui allégera le poids pesant sur tes épaules. tu l'apostrophes et tu te fais pas prier. de la main à la main, le fric s'échange jusqu'à l'objet de la convoitise. tu fais demi-tour presque instantanément. pourtant, t'as à peine le temps de t'éloigner d'une dizaine de pas que la voix qui s'élève te glace les entrailles. des années qu'elle ne s'est plus élevée à tes oreilles, mais tu sais déjà que tu ne pourras pas te défiler.
pas encore une fois.
pas cette fois.

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Message Sujet: Re: getaway car -- sofia   getaway car -- sofia Empty Dim 29 Nov - 20:43

you were drivin' the getaway car, we were flyin’, but we never get far, don't pretend it's such a mystery, think about the place where you first met me ridin' in a getaway car , there were sirens in the beat of your heart , i shoulda known i'd be the first to leave.

louve de la nuit, la lune comme reine, l’étoile comme guide, le sentiment de ne plus voir la lumière du jour. le travail qui s’effectue trop souvent au soleil couché, les dessous de l’illégalité. une vente de plus, une de plus pour l’enfoncer dans la bassesse de ce monde. de cet univers qu’est le sien, celui qu’elle épouse de son plein gré, celui qu’elle brave par sacrifice, par inquiétude, par loyauté. loyauté envers sa famille, d’abord. sa seule famille, trop faible pour assurer le rôle de bras droit. loyauté pour les ferreira à présent, loyauté débordante envers la mafia pour assurer ses arrières, leurs arrières. t’as pris du galon, des responsabilités, sofia. t’as pris la place de ta tante pour mieux la protéger et tu t’es renforcée. endurcie, bien loin de la gamine des rues. de la gamine sauvage mais apeurée. elle est toujours sauvage, mais plus apeurée. devenue effrontée. en permanence penchée sur le vide, marchant sur les toits, courant sur le fil.
sa vie ne compte pas. rien à perdre. rien à offrir. elle protège sa tante, la maintien en vie, lui assure une vie descente. ce que représente ce travail, pour elle, une sécurité. elle se faufile dans une ruelle en direction du domicile, mission achevée, plus qu’à rentrer en sachant qu’elle ne trouvera pas le sommeil. Plus qu’à rentrer, mais son regard s’arrête sur la silhouette fuyante, le pas pressé et la gueule explosée. enzo ? aucun doute, tu le revois encore, son visage. tu l’entends encore, le son de sa voix. de cet homme à peine plus âgé que toi qui t’offrais quelques nuits à l’hôtel quand le froid devenait trop dur. une tendresse partagée qu’elle imaginait inébranlable, jusqu’à son départ. mais il est là, sous ses yeux. il est là, toujours à new-york. c’est bien toi. qu’elle lâche, comme un constat, cachant la moindre émotion qui pourrait transparaître de son regard ou de sa voix. est-elle heureuse de le voir ? rassurée ? elle n’en sait rien. parce que la violence est maître mot de son cœur depuis trop longtemps déjà. parce qu’elle ne se laisse pas aller comme une poupée sentimentale. au mieux brutale. j’pensais pas te revoir un jour. pas depuis le départ, pas depuis l’absence, l’adieu muet qui ne s’est jamais prononcé. t’étais où, enzo ? t’étais où quand j’avais peur ? t’étais où quand j’avais mal ? t’étais toujours là, toujours dans l’horizon, puis t’as disparu. juste disparu. allumette enflammée qui s’est consumée.

(c) shining.
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Enzo Haddad;

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Message Sujet: Re: getaway car -- sofia   getaway car -- sofia Empty Dim 29 Nov - 21:53

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w/ @sofia bloomsbury

la lune est devenue seule témoin de ta déchéance. lumière blanche incandescente jetée sur les vices du soldat déchu. l'enveloppe à l'uniforme ne te paraît plus qu'un lointain souvenir, comme un rôle que tu aurais emprunté pour t'afficher moins désoeuvré. pour mimer une réussite en demie-teinte. de retour sur le sol new yorkais, tu vois tout ce que t'avais construit t'échapper. tu regardes filer la personne que t'avais tenté de révéler. t'étais quelqu'un sur le front. quand sur ce goudron usé, t'es plus qu'un pauvre type sans destinée. tout juste bon à t'écraser à même le macadam.

t'aimes plus les gens enzo.
ou alors ce sont eux qui ne t'aiment plus et qui te crachent dessus.


tu noies tes rêves enfuis dans des nuits d'insomnie. tu éteins tes journées d'inactivité dans un sommeil agité. plus rien ne fait sens dans l'existence qu'il te reste à consumer. tu pourrais en vouloir à ce foutu être suprême qui, de là-haut, se riait de tes déboires. tu pourrais, si seulement t'avais encore la force de ressentir la moindre émotion envers qui que ce soit. ce n'est plus le cas, plus depuis que t'es plus là-bas. tu cherches des corps qui percuteraient ton âme dans la pénombre. marin paumé sans boussole au milieu d'un nulle part. ta bouffée d'air inespérée, une de celles pour lesquelles tu t'es encore ruiné, se dessine sous la forme d'un homme que tu prends pas la peine de distinguer. ses traits t'indiffèrent, tu veux simplement shooter ton mental qui n'a plus rien d'un guerrier. dans le silence de tes nuits, tu redeviens ce gamin qui ne sait plus que chialer.

tu te voulais fort enzo.
l'homme arme à la main n'a plus les automatismes d'aucun engin.


tu chassais les effusions de sang ou de sentiments. et tu frôles du doigt les souvenirs d'un passé que t'as pas su garder. larve humaine incapable d'affection trop longtemps. c'est ton pire portrait qu'elle devine dans les frêles rais lâchés par l'astre lunaire. enzo ? ta capuche que tu relèves instinctivement, sans réaliser qu'il était sûrement trop tard pour espérer te cacher. c'est bien toi. t'es toujours dos à elle, tu pourrais en profiter et courir. fuir loin du tableau amoché que tu t'apprêtes à lui afficher. rentre chez toi, t'as rien à faire là. tes vieilles habitudes ne t'ont pas totalement quitté, quand tu tentes encore de la protéger. de ces rues-là ou bien de toi. parce que t'as plus rien du héros capé qu'elle a connu. si elle te voyait ainsi, elle ne te reconnaîtrait plus. et c'est ce qui te tue. t'oses pas la regarder, t'oses pas te retourner. t'es comme figé au beau milieu d'une ruelle retirée. j'pensais pas te revoir un jour. tu soupires. tu m'as pas vu sofia, dis-toi que c'est une hallucination. au creux de ta main, tu les serres tes pilules, à t'en lacérer la peau. soigner le mal par le mal, l'empêcher de mettre le doigt sur ce qui te ronge. et t'enfonces le clou, quand tu reprends ta marche droit devant, comme si elle n'avait jamais été là.

sofia.
elle n'aura rien perdu, c'était plus toi.

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Message Sujet: Re: getaway car -- sofia   getaway car -- sofia Empty Dim 6 Déc - 20:57

you were drivin' the getaway car, we were flyin’, but we never get far, don't pretend it's such a mystery, think about the place where you first met me ridin' in a getaway car , there were sirens in the beat of your heart , i shoulda known i'd be the first to leave.

perdue dans l’obscurité et dans les douces rêveries oubliées, ce visage qu’elle croyait effacé et qui se retrouve ancré en elle à jamais. enzo. le premier à l’aider. le premier à l’aimer. en quelque sorte, ce qu’elle croyait, parce qu’elle n’a jamais réellement su ce que c’était, que d’aimer. que de tout risquer pour offrir plutôt que pour recevoir. la gamine écorchée, n’ayant eu que pour seul modèle une mère ravagée. enzo, il avait tout pour lui. tellement qu’elle ne pensait pas le mériter. lui, fort, aimant, courageux. elle, sans-abri, sauvage, difficile. c’était la rencontre qu’il lui fallait. à elle, pas à lui. t’aurais peut-être pas dû t’y engouffrer, sofia, parce que t’as eu un mal de chien lorsqu’il s’est tiré. parce que tu ne pensais pas que tu serais capable d’encore saigner. pas après tout ce que t’avais déjà enduré. et si. si. elle a saigné à cause de lui, se promettant de ne plus jamais recommencé. de ne plus jamais fermer les yeux pour se laisser guider devant une main tendue. aussi belle, sécurisante, soit-elle. elles finissent toujours par disparaître devant la noirceur, les belles âmes. elles finissent toujours par s’envoler, quand les choses deviennent trop compliquées. sûrement ce que t’étais devenue, pour lui. une chose trop compliquée. un poids trop lourd à porter.
elle a cessé de lui en vouloir, la brune, quand elle a compris qu’elle devait se débrouiller seule. quand elle a compris que, comme toujours, comme depuis sa naissance, elle ne pourrait que s’en sortir seule. elle s’est démenée, corps et âme, pour retrouver la seule famille qui lui restait. une ancre à laquelle s’accrocher, une ancre à ne plus jamais abandonner. la vie a repris son cours, et elle, elle a appris à vivre dans lui. à avancer sans lui. mais comment l’oublier, quand il se trouve juste à ta portée. plus près qu’elle ne l’a jamais été depuis des années.
face à une réaction à laquelle elle ne s’attend pas. parce que c’est elle qui devrait être en colère, sofia. c’est elle qui devrait le rejeter. et pourtant, il prend la fuite, comme le lâche qu’il est sûrement. comme le lâche d’un temps passé, celui qui n’a jamais pris la peine de lui dire un dernier au revoir. oh, tu te fous de moi ?! qu’elle s’exclame, le pas emboité et la main qui attrape son bras. qu’il ne joue pas à ça, pas avec elle. il n’a pas le droit. regarde-moi. et en vérité, elle ne lui laisse pas le choix. elle se place juste devant lui. la colère qui gronde face à cette réaction de connard. et t’arrives pourtant pas à le voir ainsi, sofia. t’arrives pas à voir le connard en lui. parce qu’il est lui. juste lui. enzo.

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Enzo Haddad;

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Message Sujet: Re: getaway car -- sofia   getaway car -- sofia Empty Dim 6 Déc - 22:09

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w/ @sofia bloomsbury

dans la nuit, tu te fais fantôme. vague silhouette ectoplasmique qui traverserait les rues sans réellement posséder une forme humaine. hallucination que t'aurais préféré être pour lui éviter cette scène dramatique. ton salut que t'étais venu chercher dans les pilules magiques. dans la poudre qui colmaterait les brèches à l'intérieur, qui poserait un voile sur les blessures sous-jacentes. celles de l'esprit dévasté, celles de l'esprit torturé. sauf que ce qui devait être une montée se transforme en descente. vive, abrupte. tu manques pas de t'écorcher encore un peu plus dans le mouvement. t'es blessé par l'intervention, t'es blessé par l'émotion. invisible peut-être mais visible quelque part à l'intérieur de toi.

tu ne sais plus à quoi elle ressemble sofia.
et plus que tout, tu refuses de lui imposer cette image de toi.


soldat, t'étais grand. ici-bas, t'es décadent. y'a plus rien à quoi te raccrocher, plus personne à qui te confier. même plus l'ombre assombrie d'un père pour te rassurer. y'a plus que l'horizon à perte de vue et les questions comme des rafales qui te cognent la façade et les entrailles. tu te la joues mur inébranlable mais tu simules pour ne pas dévoiler toutes tes failles. et au lieu de te laisser t'évader pour te protéger, d'abord elle après toi, elle t'ancre à ce sol détesté. t'enserrant de sa poigne autrefois craintive, elle te cloue sur place. et bientôt la capuche qui te servait de rempart, semble trembler sous ses assauts. t'arrachant à ton intimité, elle te crache son ressentiment. tu l'as pas volé enzo, quant à elle, tu t'es soustrait. sans un cri, sans un adieu.

t'as tout repris de ce que tu lui avais donné.
sincèrement, tu pensais pas la voir t'en remercier ?


oh, tu te fous de moi ?! tes yeux qui se ferment un instant par désespoir de voir ta fuite s'échapper sans toi. ou quand tu comprends que tu vas devoir improviser. face à ton passé, en sofia personnifié. des souvenirs sur lesquels t'as craché quand tu t'es tiré. l'abandon que t'aurais jamais dû initier. parce qu'elle n'avait rien fait, elle. pauvre petite chose perdue sur le bord de ta route. comme une poussière dont on n'aurait voulu se débarrasser. c'était pas ce que tu voulais toi. et la vérité, c'est que tu ne le veux toujours pas aujourd'hui. mais ton sens du devoir te le souffle, comme un requiem incessant et insistant. tes pupilles tentant encore de se faire la malle jusqu'à la dernière seconde. regarde-moi.

elle est là juste devant toi.
et toi tu coules de la voir si altière dans ses émois.


là où tu sombres, elle paraît s'élever. parce que dans cette configuration, elle a le dessus sur toi. elle est l'ancre de ton épave. vaincu, tu tournes tes iris vers la brune. et le choc te cogne l'organe vital. elle a, à la fois tout, à la fois rien, de la gamine d'antan. qu'est-ce que tu veux que j'te dise sofia ? c'est pas le jour. à vrai dire, ça l'est jamais. t'es constamment dans un entre-deux insupportable, qui te bouffe et te bousille. de ses griffes, tu t'ôtes avec force, lâchant tes médocs à l'arrière de ton jean. pourquoi tu veux me voir, hein ? j'suis qu'un connard, non ? c'est pas ça que tu te dis ? t'éructes, tu provoques pour abréger la torture de l'échange. pour éteindre les brûlures ravivées.

tu veux pas te souvenir de celui que t'étais avant de partir.
à tel point que tu te rends même pas compte à quel point t'en es la copie, en pire.

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Message Sujet: Re: getaway car -- sofia   getaway car -- sofia Empty Jeu 24 Déc - 16:44

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il n’est plus rien. il n’est plus rien du tout. ni le souvenir qu’elle gardait précieusement en mémoire, ni même un homme digne de ce nom. la fuite, elle est inacceptable pour elle. inacceptable pour la louve féroce qui s’est toujours battue pour s’en sortir. qui ne s’est jamais cachée de ses responsabilités, qu’il s’agisse de veiller sur une mère instable ou de s’engager auprès des ferreira pour protéger sa tante malade. alors impossible pour elle de comprendre, de concevoir, que ce soir enzo préfère se tirer plutôt que d’assumer ses responsabilités. plutôt que de te cracher en pleine face pourquoi il t’a laissée. la colère gronde quand le tonnerre ne cherchait qu’à calmer la fougue, qu’à discuter, qu’à s’expliquer pour faire taire les songes du passé. ces moments de faiblesse qu’elle devrait oublier à tout jamais. ceux qui demeurent effacés, écorchés par la dureté de ce monde, de cet univers dans lequel ils se retrouvent séparés.
séparés mais l’un en face de l’autre. séparés mais comme liés pour l’éternité. tu le sens, pourtant, qu’il désire le nier, ce lien. tu le sens, sofia, qu’il tente de mettre des putain de distances avec toi. sa fierté en prend un coup. son cœur de pierre aussi. son cœur de pierre s’endurcit à la simple entente de ses mots. enzo se cache, il se dissimule en la repoussant, en lui offrant les plus belles phrases toutes faites. en arborant cette carapace si mal construite de l’homme insensible, de celui qui ne ressent rien. il est pourtant tout le contraire et tu le sais. tu le connais trop bien pour qu’il puisse te mentir, à toi. pour qu’il puisse se jouer de toi. la colère ne s’efface pas pour autant, et elle rétorque comme sur le champ de bataille. j’me suis jamais dit ça, non. du moins pas avant ce soir. le regard si expressif qui transpire l’incompréhension, qui transpire le feu ne demandant qu’à s’étendre, qu’à ravager enzo et ses foutues fausses excuses.
l’envie violente qui coule dans ses veines, qui ébranle la totalité de son être, elle fait face. elle lui fait face, à lui, à son ancien sauveur, à celui qui comptait tant. mais tu sais quoi ? je ne vais pas me mettre à genoux pour que tu acceptes de me parler, enzo. pas alors que t’es en tort. pas alors que c’est toi qui as merdé. à contre cœur, elle est prête à s’en aller. prête à lui tourner le dos, comme il a su le faire avec elle, des années plus tôt. enzo, dis-moi pourquoi j’me bats pour toi. pourquoi j’insiste alors que tu n’es même plus là.

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Message Sujet: Re: getaway car -- sofia   getaway car -- sofia Empty Dim 27 Déc - 11:24

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w/ @sofia bloomsbury

la nuit était cauchemar. de souffrances en souvenirs de tes combats. celui pour lequel tu te battais là-bas, pour être celui qui triomphe, celui qui rentre à bon port après avoir servi jusqu'à la limite de ses forces. mais le combat intérieur aussi. celui qui te hurle à chaque seconde la loque que tu représentes, la moitié d'homme que plus personne ne méritait à ces côtés, tant t'avais tout raté, tout gâché. et tu sais que le véritable combat, il est là. sur le front, t'avais les armes, t'avais une chance de t'en sortir si tu calculais mieux tes coups que les autres. ici, ta superbe n'existe plus. tu ne peux plus prétendre être quelqu'un d'autre. new york te ramène à ce pauvre gamin chétif que t'étais et que t'es toujours resté malgré tout. celui qui s'écrasait sous les coups de son père, celui qui en redemandait. victime consentante ou victime masochiste.

t'as plus aucun talent pour le fuir cet homme-là.
parce que sur ces terres-là, tu ne seras jamais plus que celui-là.


ta triste réalité qui te frappe en pleine gueule. coup accentué par la silhouette de sofia à tes côtés. elle force le passage de ton intimité, s'impose dans ta nouvelle réalité. celle que tu retrouvais en priant déjà pour la fuir encore une fois. elle était douce parenthèse autrefois, aujourd'hui elle participe à ta chute dix fois plus bas. quand tu te rends compte que t'as plus rien à lui offrir, quand tu te rends compte qu'elle s'en est sortie mieux que toi. alors tu peux les remballer toutes tes belles phrases, et avec elles, les relents de ta bonne volonté d'antan. t'es qu'un minable, tu te sens minable. et c'est sans surprise que tu t'escrimes à lui faire penser pareil. pour pouvoir enfin te dire que tu te mens pas à toi-même, que le sentiment est vif et véridique. que t'es qu'une merde écrasée sur le sol, ayant par lucidité, oublié sa quête d'une once d'attention. c'est plus facile de la voir te détester, parce que tu sais qu'elle restera pas. et tu préfères te dire que c'est à cause de toi.

à terre, l'homme qui de rêves, se nourrissait.
à terre, l'homme qui se voyait déjà grand.


minable, déchet, sous-merde, connard. les qualificatifs sur ton compte ne te manquent pas. ils prolifèrent et se taillent une place de choix dans ton esprit. tu les absorbes, les digères, et t'en fais comme une seconde peau. j'me suis jamais dit ça, non. du moins pas avant ce soir. l'imitation du sourire qui germe est jaune. tu veux changer le cours de la conversation alors tu t'y emploies. tu veux qu'elle se tire loin de toi alors tu donnes tout, pour que comme toi, elle y croit. mais tu sais quoi ? je ne vais pas me mettre à genoux pour que tu acceptes de me parler, enzo. pas alors que t'es en tort. pas alors que c'est toi qui as merdé. bonne joueuse, elle te renvoie tes déboires en pleine face. te rappelle l'étendue des dégâts que t'avais laissé sur le sol new-yorkais, quand t'as voulu laver ton honneur. t'acheter un titre plus respectable. sauf que t'as oublié de l'être dans la bataille. tu vois, j'suis qu'une merde. fin de l'histoire. perds pas ton temps avec moi. et pourtant, t'insistes quand tu devrais fuir. tu la regardes et tu restes là. tu bouges pas.

la vision de sofia te brûle la rétine.
tes émotions, comme autant de couteaux pointant dans ta direction, t'assassinent.


t'es le pantin de tes failles et de ton manque de confiance en toi. tu te laisses bouffer par le mauvais côté de toi. t'as plus aucune estime pour toi-même, tu te respectes même plus enzo. alors qui pourrait encore le faire ? t'es belle sofia. y'a peut-être encore un bout de toi qui rougit de le penser. mais elle s'éloigne sofia et elle te laisse là. c'est ça, tire-toi. non, t'en va pas. oublie-moi. non, me laisse pas. prisonnier de tes démons, la bataille interne que tu mènes aura, un jour, raison de toi. et plus tu la vois partir, plus ça te broies. tu le rattrapes son bras, tu l'attires et contre toi, tu la serres. fort, fort, fort. là, tu lâches tout, sauf elle. comme si elle était ton ancre en pleine mer. ton oxygène sur terre.

t'as le coeur qui cogne, tout contre son corps.
et t'as la sensation de le réentendre comme pour la première fois.

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Message Sujet: Re: getaway car -- sofia   getaway car -- sofia Empty Lun 18 Jan - 18:56

you were drivin' the getaway car, we were flyin’, but we never get far, don't pretend it's such a mystery, think about the place where you first met me ridin' in a getaway car , there were sirens in the beat of your heart , i shoulda known i'd be the first to leave.

monstre de colère, de rancœur, de l’âme écorchée, fatiguée de cette vie de chien, fatiguée de voir ses amours continuellement s’envoler, de sentir le monde lui échapper. le schéma est le même depuis qu’elle est gamine. elle se bat, elle lutte, pour toujours s’en sortir seule. elle s’attache, elle aime, pour sauver les âmes encore plus brisées qu’elle qui entrent dans sa vie. le schéma est toujours le même, la destination est fatale. elle échoue. elle échoue avec sa mère, l’oubliée, la disparue depuis des années désormais. celle qui n’est peut-être même plus de ce monde. elle échoue avec sa tante, qu’elle n’a pas pu protéger de la maladie, qu’elle est incapable de guérir. et ce soir, ce putain de soir, elle échoue avec lui. avec enzo. t’aimerais être capable de te battre encore, de te battre rien qu’une dernière fois, pour lui. parce qu’il le mérite encore un peu. malgré la trahison, malgré la disparition, il le mérite. mais t’as le cœur de pierre, le cœur noir, et la fierté qui te bouffe. la peur de paraître faible qui te ronge.
les bleus au ventre, quand ses talons frôlent le bitume, quand elle se détourne pour lui dire adieu, une fois de plus. s’éloignant des sa voix, une fois de trop. effaçant son image, une fois pour toutes. ce qu’elle croit, jusqu’à ce que son bras se retrouve prisonnier par le sien. sous son emprise. enzo, le plus beau de ses tourments. le plus violent de ses mirages. qu’est-ce que tu… la défensive qui se prépare, louve enragée prête à tout éclater.
juste avant sa douceur. juste avant la tendresse inattendu du moment. lui, ses bras autour d’elle. elle, blottie contre sa chaleur. une étreinte dangereuse, entièrement incontrôlée, mais désirée certainement autant par l’un que par l’autre. dans la beauté de retrouvailles explosives.

alors prends ma main, n'aie pas peur
ça passera, je te le jure
et nous traverserons ça à deux.


l’illusion d’un moment de bonheur, durant un instant qui paraît une éternité. elle se sent différente, presque humaine, presque normale. la banalité de deux personnes qui se retrouvent après des années loin l’une de l’autre. de deux personnes qui s’aiment. qui s’aiment encore. qui s’aiment toujours. malgré tout le mal.

ce n’est qu’après de longues secondes, le temps magique, que la parole s’immisce à nouveau. dans un souffle retenu. t’es difficile à suivre… la tête relevée légèrement vers lui, sans pour autant mettre fin à cette étreinte. sans pour autant rompre tout contact. les adieux que tu refuses de réitérer, sofia. que tu refuses d’encaisser, encore.

(c) shining.
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