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 lonely shadows.

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Kurtis McDonald;

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Kurtis McDonald



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Message Sujet: lonely shadows.   lonely shadows. Empty Sam 18 Juil - 2:04

lonely shadows

de tous les coups qui avaient été tirés dans les chiottes dégueulasses du club, celui-là ne resterait qu'un parmi tant d'autres, mêlé à tous ces souvenirs douteux que tu prenais toujours grand soin d'oublier. là où cette fois avait su être différente, c'était sans doute dans sa conclusion ;
le désastre, c'est habituel.
la claque dans ta gueule, un peu moins.
on aurait sans nul doute espéré que ça te remette les idées en place kurtz, mais c'était peine perdue depuis bien longtemps. au lieu d'ça, tu laisses ton infime bon sens se faire bouffer par la mauvaise foi - éternelle maîtresse de tes défauts.
et tu grognes, te plains de toutes les filles du monde avant de décider de te tirer de cet espace trop plein d'elles pour prendre l'air.
mais le dehors n'est pas plus vide. l'oeil capte des petits groupes çà et là, des couples qui se roulent des pelles à s'en avaler la langue. et là-bas, dans le coin, isolée de tout ce que le monde offre ce soir de plus minable, une ombre solitaire.
« eh ! »
l'interpellation est brusque, tout à fait impolie. pour autant, ça t'empêche pas de compter dessus pour obtenir ce qui t'intéresse.
les sourcils froncés pour tenter de distinguer un peu mieux la silhouette bouffée par l'ombre du bâtiment, tu t'approches d'un pas décidé, sans même une once d'hésitation.
et tu te fiches pas mal, kurtz, de la personne sur laquelle tu pourrais bien tomber.
un connard,
une gamine,
un scélérat,
une pute.
t'es déjà pas bien fin en plein jour avec le cerveau en état de marche, que pouvait-il en être à cette heure de la nuit avec un début de coup dans le nez ?
« tu m'en roules un s'teplait ? »
le regard déjà rivé sur le joint calé entre ses lèvres, tu désignes plus clairement encore l'objet de ta convoitise d'un geste du menton, sans un mot de plus.
avec un peu de chance, t'es pas tombé sur une tarée. avec un peu de malchance, tu taperas juste ton meilleur sprint dans le sens inverse, non sans regret pour la paire de baskets hors de prix que ton frangin t'avais gracieusement ramenée.
l'attitude nonchalante collée à la carcasse, t'attends, laisses s'exprimer sans gêne l'impatience qui te gagne. tu te permets même de taper du pied.
« sois sympa, c'est la dèche. »
par dépit, tu laisses tes épaules s'affaisser avant d'enfoncer les mains au fond de tes poches et d'en ressortir la doublure comme seule preuve de ta bonne fois. y'a juste un vieux paquet de chewing-gum oublié et une pièce de dix cents qui s'font la malle sans même que tu ne t'en rendes compte. la nuit est beaucoup trop sombre et ton esprit beaucoup trop distrait.
c'est peut-être quand la finesse de ses traits t'apparaît brièvement à la lueur de son briquet que l'attention se stabilise enfin. la femme te semble bien trop belle pour être là - là dans ce club de merde, là derrière ce joint.
« t'es v'nue là pour trouver un type à baiser pour faire payer un truc à ton mec ou quoi ? »
gamin maladroit met les pieds dans le plat.
tu t'fiches des convenances, de ce qui se fait ou pas.
et si t'as plus rien à tirer de cette soirée kurtz, p'tet que taper la discussion à une meuf potentiellement déjà perchée était encore ce qu'il restait de meilleur.


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Message Sujet: Re: lonely shadows.   lonely shadows. Empty Mer 22 Juil - 20:52


☾ ☾ ☾
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C’est sa came qu’elle est venue chercher.
Ses dealers, les uns après les autres, décident d’arrêter de la fournir. Comme s’ils voyaient les effets de la blanche sur l’autodestructrice. Il y a eu Randall, puis maintenant Thomas. Ils s’enfuient dès lors qu’ils saisissent combien elle en a besoin. Et elle comprend pas, Ella, elle n’comprend pas comment on peut la laisser dans cet état. Elle ne comprend pas qu’on puisse encore vouloir la sauver, qu’on puisse encore y croire.
C’est pour cette raison qu’elle est venue, ici, trouver les excès qu’on lui a refusés.
Au milieu des autres oiseaux de nuit, trop occupés à retrouver le goût de vivre, elle est venue récupérer le seul vice qui a son intérêt. Ses opales sombres observent de loin toutes les carcasses qui se frôlent, l’appel des chairs qui se rapprochent et se mélangent. C’est quand elle commence à s’impatienter qu’elle voit son nouveau pharmacien arriver. L’échange est rapide, impersonnel, peut-être qu’il n’y a que comme ça qu’elle pourra le garder comme dealer. La camée, à peine fournie, quitte le club pour s’échouer quelques mètres plus loin,
et ne perd pas de temps pour se préparer un joint.

Avant-goût du plaisir qui l’attendra, loin de la fête et ses dérives,
en tête-à-tête avec la cocaïne.


Elle laisse les effets salvateurs de l’herbe se diffuser dans son esprit torturé. Apaiser, un peu, tous les tourments dont elle ne saurait se séparer. Les astres accusateurs pour seule compagnie, jusqu’à ce qu’il arrive, lui. Elle ne le connaît pas, mais il l’apostrophe déjà. Les prunelles froides le toisent, de haut en bas, puis à sa demande, elle lâche platement. – Crève. comme si elle allait lui faire la charité. La ténébreuse porte à nouveau l’objet de convoitise entre ses lèvres carmin, tandis que l’opportuniste tape du pied comme un sale gamin. Puéril, mais malin, le garçon ne semble pas décidé à entendre un refus. Il finit même par lui révéler le contenu de ses poches, sans intérêt, devant les iris amusés de son interlocutrice. – C’est vraiment parce que tu fais de la peine. elle affirme, en lui tendant le joint à peine entamé. Elle aboie, Ella, mais elle ne mord pas. Elle récupère dans son sac à main une petite boîte métallique pour s’en préparer un autre avec une agilité qui ne laisse pas soupçonner l’ombre d’un doute sur ses habitudes nocives. Elle relève son minois vers le gamin, pas crétin au point de se barrer à peine en possession de son joint. Ses yeux fauves le fixe, un bref instant, alors qu’elle a l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. Sensation aussitôt écartée quand elle entend sa demande. Un rictus s’échappe de ses lippes alors qu’elle reprend tout aussi vite. – Si c’était le cas, tu crois que je serais là, avec toi ? elle le contemple, à ce moment, un peu plus attentivement. Plus de jugement dans son ébène, bien au contraire. Elle ne peut pas nier, Ella, qu’il possède un certain charme. – Pourquoi vous croyez qu’on vit qu’à travers vous, dis-moi ? qu’elle demande, la voix nonchalante, masquant à peine son aversion pour le sexe opposé ; mais, un peu mieux, la peur que ce soit vrai.
Parce qu’elle pourrait avoir mille raisons d’être venue ici cette nuit,
parce qu’elle pourrait juste vouloir s’amuser, se vider l’esprit,
parce que la drogue est le seul vice qu’elle veut bien s’offrir.
Junkie, mais pas victime, Ella, ou juste, d’elle-même.

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Message Sujet: Re: lonely shadows.   lonely shadows. Empty Jeu 23 Juil - 19:10

lonely shadows

les poches sont vide, et la colère pleine.
t'aurais pu vriller un peu trop vite si elle ne s'était pas trouvé là, à quelques mètres, le précieux entre les doigts.
tu te dis que c'est le miracle dont t'avais besoin (rien de moins) alors tu ne t'autorises même pas une seconde de réflexion.
la demande est lancée mais la réponse te claque en plein dans la gueule - te plains pas gamin, tu l'as bien cherché.
« crève. »
t'aurais pu t'offusquer kurtis, mais au lieu de ça, tu ris comme un idiot.
le mot est vif pourtant, tranche d'un coup sec le maigre espoir que tu portais encore quand tu t'es approché d'elle. un mot isolé pourtant, et tu comprends avec une aisance certaine que la belle inconnue a déjà pris sa décision.
mais gamin est impertinent.
l'oeil malicieux et la narquoiserie au bord des lèvres, tu fais semblant de pas comprendre, insiste lourdement avec toute la délicatesse qu'on te connaît (à savoir, aucune). et au bout du compte, c'est toujours la même rengaine - tantôt tête à claques, tantôt môme pathétique, t'éveilles en n'importe qui les réactions les plus paradoxales.
tu prends même pas la peine de te demander si tu la fais rire ou si tu lui inspires juste un peu de pitié ; tout ce que tu vois, c'est que quelques secondes après t'avoir envoyé mourir sur le bas-côté comme un chien, la belle te donne finalement ce que tu veux.
« c’est vraiment parce que tu fais de la peine. »
hochement de tête entendu.
« ouais j'sais. on m'le dit souvent. mais c'est pour ça que j'ai besoin d'un joint aussi, histoire d'oublier deux secondes à quel point j'suis misérable. »
ça t'fait marrer, encore. parce qu'au fond, t'as beau avoir conscience que tu vaux pas grand chose, tu t'es jamais senti en dessous des autres. y'a pas d'malaise au fond de toi, juste un peu de merde sous tes godasses, mais tu l'vis bien, kurt.
« sympa, j'te revaudrai ça », que tu mens, persuadé que tu ne la recroiseras jamais.
« le temps d'une seconde, j'ai bien cru que t'allais me sauter à la gorge mais tranquille, le cerbère s'est rendormi. »
et tu fanfaronnes kurtis, titille la patience de celle qui ne semblait pourtant en avoir aucune. mais quand les doigts se resserrent contre le cône rempli d'herbe, tu t'vois déjà gagnant, alors le reste, c'est plus important.
c'est comme sa réponse à laquelle tu ne prêtes finalement qu'une attention minime.
« si c’était le cas, tu crois que je serais là, avec toi ? »
il te faut quelques secondes pour prendre conscience que la parole est à toi. tu grimaces, feints de réfléchir.
ça t'fait à moitié chier, t'aurais pu prendre le joint et t'barrer.
faut croire que derrière les effets des boissons au mille-et-uns degrés, il te reste encore un peu de savoir vivre miraculeusement rescapé du peu que tu possèdes ordinairement.
« pourquoi pas ? sur un malentendu, ça pourrait être moi. »
gamin fonce dans le tas, sans filtre et sans mesure - tu laisses, en plus de ça, l'alcool échauffer davantage ton esprit sans prendre garde au court-circuit.
« ouais enfin non », que tu te ravises en reculant d'un pas, comme si elle allait immédiatement te prendre au mot. « les go, j'arrête. franchement, c'est toutes des folles. »
comme pour appuyer tes propos, tu masses l'une de tes joues de ta main libre, la chair bronzée encore sonnée par la gifle que tu t'étais prise quelques minutes auparavant.
et le pire dans tout ça, c'est que t'es peut-être pas bien loin de t'en prendre une deuxième.
« pourquoi vous croyez qu’on vit qu’à travers vous, dis-moi ? »
haussement d'épaules.
« parce que c'est pas ça la morale de bridget jones ? quand elle chiale au-dessus de son pot de glace pour un pauvre mec ? »
pas que tu regardes ce genre de conneries kurtis, mais on va dire que t'en as entendu parler. si ça peut au moins justifier la bassesse de tes idées, alors ça vaut le coup que tu t'y attardes.
pourtant tu l'sais, gamin, que t'es un putain de blaireau.
et un putain de blaireau à moitié bourré, manifestement, c'est deux fois pire.
par (mal)chance, deux fois zéro, ça fait toujours zéro.


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Message Sujet: Re: lonely shadows.   lonely shadows. Empty Mar 28 Juil - 18:44


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Éloigné de la débauche et de ses vices, y’a juste son rire qui résonne dans le silence de la nuit. Le rire spontané, léger, le rire d’un môme qui n’est pas prêt à abandonner. Peut-être qu’il a deviné, qu’elle n’est pas aussi coriace qu’elle essaie de le montrer. La sulfureuse le contemple, sans un mot, donner tout ce qu’il a pour obtenir un joint qu’il réussit, au bout du compte, à mériter. L’insolence du garçon lui plaît, un peu. Juste assez pour qu’elle ne décide pas de l’envoyer balader de ce feu qui fait rage depuis toujours en elle. Mais, plus encore que son audace impertinente, c’est l’insouciance avec laquelle il confirme ses paroles qui la surprend. Il en faut beaucoup, en vérité, pour surprendre une fille comme Ella. Le cynisme au bord des lippes, cet air constamment désabusé dans tes iris, t’es loin de te laisser amadouer par les surprises. Les démons qui te hantent sont ta meilleure compagnie, quand il incarne, lui, cette inconsciente joie de vivre. Différent en tous points, elle a la sensation de se retrouver devant son opposé le plus total.  Un illuminé, peut-être ; un gamin aussi solaire qu’elle est lunaire, assurément.

Mais il arrive à la faire sourire.

Et y’en a pas beaucoup qui arrivent à faire sourire la gamine.

Elle secoue la tête, l’air (faussement) lassé, pour effacer le sourire qui vient tout juste de s’esquisser. – J’pense qu’il te faudra plus que ça. elle rétorque, l’effrontée. La voix acerbe, mais une lueur vive dans ses trop sombres prunelles. Elle n’a aucune idée de celui qu’il est, aucun véritable jugement à son sujet. Il n’est qu’un étranger mais il ne peut pas être pire que tous ceux qu’elle connaît. – Pourquoi tu mens ? elle lui demande, narquoise. Il se doute, sûrement autant qu’elle, qu’ils ne vont pas se revoir. L’écorchée vive porte le joint à peine préparé contre ses lippes, le plus tranquillement possible, alors qu’il la qualifie de cerbère rendormi. – T’es insolent, gamin. elle constate, la voix calme. Peut-être trop gentille avec lui parce qu’il laisse échapper la probabilité qu’elle finisse sa nuit avec lui. La camée laisse échapper un petit rictus en secouant la tête : impossible. Ça ne sera pas lui. Ça ne sera personne. Elle a souvent tenté d’oublier son cœur abîmé dans des étreintes passionnées. Mais le mélange des chairs l’appelle moins encore que la poudre de fée. Elle n’a toutefois pas le temps de répondre que le gosse en va de sa réflexion sur les femmes. Ella, elle ne dit rien, c’est à peine si elle a un sourcil qui se arque. Elle n’est pas sûre qu’il soit dans le faux en réalité. Elles sont toutes folles, t’es pas une exception. T’es peut-être même pire que toutes les autres. Le cœur en feu, l’âme en perdition, tu pourrais entraîner tous ceux qui t’approchent jusqu’aux bas-fonds. Silencieuse, la tourmentée observe la joue malmenée par une garce.

Ou peut-être que c’est lui, le connard,

ou peut-être les deux, c’est souvent comme ça.

C’est quand il évoque la romance édulcorée d’un vieux navet qu’elle réagit. – Bridget Jones est une pauvre conne. elle lâche, impitoyable. Parce qu’elle a en horreur tous ces films qui se disent romantiques, qui n’cherchent qu’à ternir la force des femmes devant ces mâles qui les dominent. Toi, t’as jamais chialé devant un pot de glace. T’as essayé l’alcool ; le sexe ; la came. T’aurais peut-être dû te contenter de la glace. C’est peut-être bien toi la pauvre conne, Ella. Une nouvelle taffe qu’elle prend, avant de poser la question qui lui brûle les lèvres. – Allez, raconte tes malheurs, on t’a fait quoi pour que tu les détestes toutes ? un brin curieuse, plus qu’elle ne l’aurait cru, la ténébreuse plante ses opales dans celles de son interlocuteur. Peut-être qu’avec un peu de chance, il sera suffisamment intéressant pour qu’elle oublie ses propres malheurs.

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Message Sujet: Re: lonely shadows.   lonely shadows. Empty Jeu 20 Aoû - 16:49

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il n'y a rien que tu connaisses d'elle, rien que tu ne sois même capable de discerner sur le visage que la nuit camoufle, de peur sans doute que sa beauté ne lui vole la vedette ; que les regards ne plissent plus sous l'obscurité de la sorgue, mais uniquement pour contempler l'aphrodite -
et la nuit, alors, ne serait plus.
il n'y a rien que tu devines, rien que tu ne saches déduire de ce que trahit pourtant l'éclat de ses yeux ; un étrange mélange de détresse non-assumée et d'une trop noire mélancolie que tu ne connais pas. il n'y a bien que l'irritation finalement atténuée par l'amusement naissant que tu crois discerner, là, quelque part, au devant de tout ce qu'elle semble vouloir cacher. et c'est ce qui t'arrache ton premier sourire.
ça l'agace, le temps de quelques secondes. elle l'exprime puis le ravale, se moque un peu pour éveiller à nouveau un brin de l'antipathie que tu mérites.
« j’pense qu’il te faudra plus que ça. » - pour oublier que t'es pas grand chose ? sans doute.
mais ça t'va, kurt, de pas être grand chose.
pas grand chose, c'est hors des responsabilités du prestige et du grandiose.
pas grand chose, c'est déjà pas mal - pour toi gamin, c'est suffisant.
alors tu hausses les épaules, la moue assumée, de la même façon que lorsqu'elle te suggère que tu mens.
« je mens pour être poli », tu avoues sans une once de gêne. « on s'reverra pas de toute façon, alors à moins que je puisse faire quelque chose pour toi dans les minutes à venir, vraiment, c'est juste de la politesse. j'voudrais quand même pas passer pour un ingrat. »
pourtant, à l'achèvement de ces mots, c'est bien ce que tu deviens, kurt.
un ingrat.
(dépourvu, qui plus est, de la pseudo politesse impudemment vendue quelques secondes auparavant).
« t’es insolent, gamin. »
« et alors quoi ? » tu la questionnes avant de porter le joint à tes lèvres et d'en inspirer une première bouffée, soulageante et bienvenue. « tu vas me fesser la culotte baissée en place publique pour m'apprendre les bonnes manières ? »
un rire racle ta gorge.
« te casse pas, j'apprends ni de mes erreurs, ni des leçons qu'on me donne... maman. »
et elle est là, l'insolence dont elle parle.
elle est là, à la commissure des lèvres, lorsque le sourire vient y naître sans honte. là, à l'orée des iris, lorsque les yeux rieurs ne lui adressent que narquoiserie et malice.
là dans tout, là dans toi.
et c'qui t'amuse le plus, kurtz, c'est qu'elle a l'air de tout, sauf de ce genre de femme. ni inquiète, ni dévouée, ni maternelle.  
elle a l'air de s'en foutre du monde entier - de se foutre du monde entier.
« bridget jones est une pauvre conne. »
tu hausses les sourcils d'un air entendu, lui signifiant ainsi ton accord.
« et bah tu vois, on est au moins d'accord sur ça. »
le regard soudain happé par le vide, tu t'adosses contre le mur extérieur du bâtiment. « et qu'est-ce qui te différencie d'elle, au juste ? »
parce qu'elle semble bien loin de tout ça, la divine ; loin d'être une pauvre fille, loin d'être une pauvre conne. elle a le verbe acerbe et l'allure sauvage ; le port de tête presque altier, de celles qui ne se laissent jamais piétiner.
la dame est lionne.
et toi, tu veux savoir pourquoi.
mais quand elle, elle se questionne, c'est sur l'idiotie de tes paroles. les mots mal choisis qui trahissent les colères passagères, sans jamais de tact, sans nulle réflexion. c'est quand l’ego est touché, que le mâle est blessé que la conclusion tombe, pour toujours la même rengaine ; elles sont toutes folles.
alors quand tu ne les adores pas, tu les détestes, les charges de tous les maux du monde, juste pour une minable branlée que t'as bien cherché.
« j'sais pas, elle a cru qu'on allait se marier ou quoi ? » tu commences de but en blanc, l'air plaignant d'un gamin mécontent.
« la meuf, j'la connais pas, c'était juste un coup comme ça, pour bien terminer la soirée. et moi ? bah, j'suis honnête ? quoi ? on va me reprocher d'être honnête maintenant ? »
les sourcils froncés, tu marmonnes inlassablement dans ta moustache. on s'attendrait presque à ce que tu tapes du pied pour compléter le tableau.
« j'crois qu'elle a pas apprécié. »
la conclusion est évidente.
à nouveau, tu masses ta joue comme pour appuyer davantage ton pseudo statut de victime.
« franchement, me dis pas que j'ai mal fait ! »
mais la vérité, c'est que sa réponse ne saura sans doute jamais te faire prendre confiance de tes faux-pas. parce que toi kurtis, c'est pas "amour gloire et beauté", c'est "connerie, déni et mauvaise foi".
et pour sûr, tu crèveras comme ça.


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Message Sujet: Re: lonely shadows.   lonely shadows. Empty Ven 28 Aoû - 21:22


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Leurs dissemblances éclatent à la gueule d’Ella.
Il a ce sourire jovial quand elle est marquée par ce mal.
Il est incandescent de toutes ces lueurs qui le submergent,
quand elle crépite faiblement sous les cendres éparses qui lui restent,
il baigne dans la lumière quand elle est noyée dans les ténèbres.
Ils ne sont que deux âmes égarées, l’une à côté de l’autre, deux âmes opposées, mais reliées un temps éphémère, par la combustion si rapide d’une cigarette. Le fil qui les unit est fébrile, si fragile qu’elle ne croit pas une seule seconde qu’il pourra, un jour, lui rendre la pareille. Mais le gosse, empli de bonnes intentions, lui explique sa seule motivation. La politesse, qu’il prétend, le plus naturellement. Ella, elle n’est pas de celles qui se laissent amadouer par la courtoisie et les faux-semblants. Elle lui préfère la franchise désarmante qui met mal à l’aise les jolis idéaux et les idées reçus ; elle lui préfère les vérités tonitruantes qui prennent au dépourvu. Ella, elle n’a aucun sens de la politesse.
Pas d’éducation, qu’on lui dirait,
c’est tristement vrai.

La damnée écoute néanmoins, l’oreille attentive,  les justifications bancales de son nouvel ami. – T’en as pas besoin avec moi. elle précise bonnement, comme une simple évidence. Elle lui épargne les pensées abyssales, les critiques contre cette planète et ses travers, cette putain d’hypocrisie qu’elle a en horreur. Elle passe sous silence tous les tourments qui la rongent, et cette vérité sur le monde. Que, dans toute cette bande d’aliénés, elle est peut-être l’une des rares borgnes pas totalement aveuglées.
Et le pire,
en vérité,
c’est qu’elle irait mieux si elle aussi,
avait les paupières fermées.  

Mais, les opales noires et bien ouvertes, elle assiste à cette réalité vide de sens jour après jour, nuit après nuit. Elle se contente de fumer son joint, silencieuse, la junkie. Elle ne vaut pas mieux que tous les autres, elle a juste la clairvoyance qui leur manque. Qui lui manque, à lui, l’indocile. Plus insouciant qu’elle ne saurait jamais l’être , elle, la détresse dans ses veines.
Il n’empêche qu’il la fait rire, le gamin.
Un rire un peu narquois, de ceux que l’on voudrait éteindre avant qu’ils n’éclatent, comme un bonheur auquel on n’aurait pas le droit. Ella, elle se fait trop de mal. Tellement que ça lui fait tout bizarre, qu’un mec puisse l’amuser. Il aura fallu qu’il lui invente un goût pour la maternité. – C’est la première fois qu’on m’appelle comme ça. elle fait remarquer, un brin intriguée. Par ce jeune homme et sa spontanéité ; par cette compagnie agréablement surprenante dans cette soirée qui brillait, jusqu’à présent, par sa banalité.

Il est différent, le môme,
il a quelque chose.


Le joint qu’elle porte à nouveau à ses lèvres, pendant un bref instant, elle s’imagine mère. Le seul mot suffit à lui faire peur, elle qui n’a jamais pu compter sur la sienne. Mais elle évacue ses songes tortueux pour se focaliser sur la mise en garde de son interlocuteur. – Cela dit, je vais pas te juger sur ça. Y’a qui, même, qui apprend de ses erreurs ? Les êtres humains sont destinés à les reproduire encore et encore. Comme un cercle infernal dans lequel ils sont pris au piège sans possibilité de s’évader ; sans possibilité d’évoluer.
Ella, t’es prisonnière de ta propre fatalité.

Même lorsque les esprits se rejoignent,
les deux âmes diffèrent.

La maudite, elle parle avec cynisme. La voix empreinte de tous ses doutes et ses insécurités, les iris obscurcis de tout ce qu’elle a vu de pire. Lui, astre vacillant aux idées multiples, il paraît être de ceux qui apprécient la vie, soit-elle aussi pourrie. Les prunelles rieuses, les lippes tout aussi malicieuses, il confirme (lui aussi) ses dires. Peut-être que, finalement, ils ont des milliers de points en commun. Peut-être qu’ils sont en train de créer les fondations bancales d’une amitié unique ; ou peut-être sont-ils en train de partager une douce éclipse. Lui, solaire ; elle, lunaire, chacun dans son univers. Elle choisit, contre toute attente, d’en révéler quelques fragments au gamin. – Déjà, moi, je chouine pas à tout bout de champ. Peut-être qu’elle devrait, peut-être qu’elle pourrait extérioriser. Il paraît que pleurer permet de libérer la douleur éprouvée. Mais Ella, c’est comme si elle n’avait pas envie de s’en libérer, comme si elle ne voulait plus faire qu’un avec elle.
Comme si elle n’existait pas, sans elle.

Elle devrait peut-être lui demander,
à lui,
comment on fait,
pour savourer la vie,

il a l’air d’avoir compris.

Elle admire les traits mutins, le sourire en coin ; le visage insouciant de l’éternel gamin. Il a cette clarté dans ses opales noires, cette lueur de vie et… d’espoir. Ou peut-être pas. Peut-être juste qu’il n’en a rien à battre. Ni d’elle et de son négativisme, ni de quoi que ce soit dans la vie. Intriguée, comme rarement elle peut l’être, signe qu’il ne l’indiffère pas tant que ça, la belle écorchée finit par le questionner. La vérité vient aussitôt, balancée, comme un nouvel élan de spontanéité. Elle n’est pas offusquée, Ella, en fait, elle est en train de sourire ; il va croire qu’elle se fiche de lui. – Ah, donc t’as pas été poli avec elle ? elle constate, la voix magnanime. Presque, taquine. Il a l’air d’un sale gosse qui n’est pas satisfait par l’issue de son caprice. – Non, t’as bien fait. Y’a rien qui vaut la sincérité. Et… si elle a pas apprécié, qu’est-ce que t’en a à cirer ? Tu l’as déjà baisée, de toute manière. elle affirme, d’un haussement d’épaules. Le cœur nonchalant à l’idée de briser ceux des autres. Mais c’est ça, la vie, briser ou être brisé, après tout. – Puis, à tirer un coup dans les toilettes, elle devait pas s’attendre à ce que tu lui passes la bague au doigt. elle conclue, la louve. Parce qu’elle a trop souvent été celle qui tourmente les cœurs éplorés, depuis que le sien lui a été arraché.
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Kurtis McDonald;

-- le bigmac d'la street --
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Kurtis McDonald



king.
a devious route - av | self, sign.
betsi - peltz | brynn - o'neil | cez - o'connell | oona - piekarz | sage - gauthier | sonny - bador | tad - piper.
7943
811
29
véritable bras cassé.
effervescent.
( m o o d b o a r d )

NOA(2) / KAAN / KIDD / SOFIA / TRIPP
JOLENE / SOCO / SCYLLA / YOU ?
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Message Sujet: Re: lonely shadows.   lonely shadows. Empty Sam 23 Jan - 21:02

lonely shadows

tu tires une taffe, et ses traits t'apparaissent à nouveau sous le nacarat de l'infime incandescence qui grille peu à peu le néfaste emprisonné par les lèvres qui, momentanément, ne se meuvent plus. et finalement, quand la divine assume n'exiger aucune sorte de politesse quelle qu'elle soit, tu devines que contrairement à toi, elle ne ment pas. car si les traits sont délicats, certains semblent avoir été trop souvent froncés. le temps de ces quelques furtives secondes, il te semble que sa beauté, avant même d'être incontestable, est marquée de tout ce que la vie lui a fait connaître de pire - et ça la rend plus réelle au second abord ; plus belle encore.
beauté malheur, assurément écorchée,
n'a nullement besoin d'être sans tache lorsqu'elle est si bien portée.
la malice fait naître un sourire. tu manques de laisser échapper le cône, vivement rattrapé entre les doigts calleux. c'est pas souvent qu'on accepte si aisément l'impolitesse qui titille. d'ordinaire, elle fait serrer les mâchoires, claquer les pieds au sol, nourrit les haines que le merdeux mérite.
« t'es quel genre de meuf, dis-moi ? nan parce que c'est drôle, tu m'as pas l'air de celles qui acceptent qu'on leur crache dessus. alors pourquoi ? » pourquoi t'acceptes, dis-moi, que l'arrogante insolence éclabousse l'aura dont même la noirceur semble impériale ?
l'oeil interroge, le rictus s'amuse des paradoxes qu'elle renvoie.
gamin gratte la surface sans véritablement chercher à aller plus loin - gamin provoque la grandeur maternelle de la femme qui n'en a pas.
« c’est la première fois qu’on m’appelle comme ça. »
m a m a n.
le temps se gèle, les minutes cessent de tourner. et pour la première fois depuis que la divine se trouve en face de toi, tu baisses les yeux.
« et moi c'est la première fois que j'appelle quelqu'un comme ça. »
césure dans la voix - une fêlure que tu n'assumes pas.
ça fait une éternité qu'tu prends la fuite, kurtz, là où le vide qu'elle a laissé n'existe pas. là où le monde s'accélère, là où la vie étouffe.
« j'en conclus que t'as pas de gosse pour te tirer les jupons. remarque, c'est logique, sinon tu serais pas ici, hm ? »
tu jettes un oeil au mur de béton le plus proche, comme si t'étais capable de voir à travers. et c'que tu vois, c'est un bordel. un putain de trou à rat qui pue la sueur et la luxure. des shots de vices avalés et dégueulés sur le carreaux.
y'a rien de convenable ici - y'a rien de beau.
tu devrais sans doute te tirer d'là et ne plus jamais y foutre les pieds. pas même regarder de loin, pas même y penser. parce qu'il serait temps que tu grandisses un peu, qu'tu fasses les choses bien, qu'tu fasses les choses mieux. que tu matures gamin ; que t'apprennes.
« je vais pas te juger sur ça. y’a qui, même, qui apprend de ses erreurs ? »
tu retiens un rire. celui qui lui signifierait qu'elle souligne déjà l'évidence.
parce qu'elle est là, elle aussi, et qu'elle possède les lieux comme une souveraine possède son royaume.
comme si elle était mère de toute les dépravations.
et elle est grande, l'inconnue. elle impose sa force, qu'elle soit de caractère ou d'esprit.
« déjà, moi, je chouine pas à tout bout de champ. »
l'index levé vers le ciel, tu secoues la tête.
« ça, ça te différencie non seulement de bridget jones, mais aussi de toutes les autres filles de cette planète, crois-moi », tu affirmes avec un faux air d'expert (mais expert de rien). de toute évidence, elle n'était pas comme toutes celles qui rêvent trop grand mais vivent trop petit. de celles qui espèrent trop longtemps quand leurs désirs ont déjà sombré dans l'oubli. de celles qui ont déjà péri et l'apprennent dans ce qu'on nomme "le trop tard" - elle, elle le sait.
elle accepte la tête haute les déboires irréversibles, et les ecchymoses qui noircissent ce qu'il y a de plus pur.
et y'a toi à côté, gamin. toi qui râles, dégueules sur la vie et la moindre de ses crasses ; sur la dèche de la famille et les lattes pétées de ton lit. et parfois, sur les retards du métro et les hamburgers trop froids.
et puis de temps en temps, ce sont les filles un peu trop jolies.
« ah, donc t’as pas été poli avec elle ? »
haussement d'épaules.
« poli ? genre "j'ai envie de te baiser... s'il te plaît" ? »
un rire racle la gorge.
« non. »
et pourtant, pour la première fois (d'aussi loin que tu t'en souviennes), t'entends dire que t'as raison, qu't'es pas un putain de crétin.
« non, t’as bien fait. y’a rien qui vaut la sincérité. et… si elle a pas apprécié, qu’est-ce que t’en a à cirer ? tu l’as déjà baisée, de toute manière. »
ça t'arrache un sourire. bête. mais un sourire quand même. le sourire d'un enfant satisfait, d'un idiot réjoui.
« puis, à tirer un coup dans les toilettes, elle devait pas s’attendre à ce que tu lui passes la bague au doigt. »
« où sont cachées les filles comme toi, bordel ? t'as des soeurs ? file-leur mon numéro steplaît. » ou bien elle. tu te contenterais de n'importe laquelle qui puisse penser de cette façon.
« c'est pour une expérience. »
et la solitaire redevient le point d'ancrage des pupilles qui déshabillent chaque femme au premier coup de cil. la différence est avec la divine. que tu ne touches, que tu n'oses effeuiller. alors l'oeil reste chaste, loin de toute ambiguité. et le sourire semble lui chuchoter avec une pudeur certaine : merci d'exister.


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