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 L'ingénue libertine (Dante)

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Orphée Lessing;

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Orphée Lessing



Moya Palk
Celestial (avatar), Ethereal (icons)
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Elle vogue, libre et sereine. Dans le coeur, elle a tissé le garçon aux cheveux de lin et aux orbes protectrices.
Elle reprend les cours de fac, reconversion, elle bifurque et rejoint les livres de contes et d'histoire.

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Message Sujet: L'ingénue libertine (Dante)   L'ingénue libertine (Dante) Empty Jeu 6 Aoû - 11:47

L'ingénue Libertine



  J’ai dix sept ans, bientôt dix huit. Elle l’avait prévenu ; dans leurs correspondances moderne, des textos échangés, la rapidité de la taquinerie ; elle avait perçu dans les mots assez froids, distants, des élans ; Orphée était consciente, elle séduisait naturellement, par sa verve et son innocence, son intelligence ; elle qui fonçait tel une tigresse, elle souhaitait le rencontrer. J’ai dix sept ans, bientôt dix huit. Puisqu’elle avait liké Dante, un homme de vingt ans plus âgé qu’elle. Tu fais quoi dans la vie ? Juge lui avait-il répondu. Dans son lit, elle imagina l’homme droit et rigide, il avait un visage lunaire qui lui plaisait, la jeunesse encore coulait sur son visage. Deux jours plus tard, elle décida, j’aimerai qu’on se rencontre, je parle bien avec toi, tu m’intrigues. Déjà, elle se considérait comme son égale. D’ailleurs, malgré l’atmosphère parfois sexiste et surprotectrice du manoir Orlov, elle ne se soumettait pas aux commentaires impérieux de Grisha, lui qui s’occupait d’elle comme d’un père un peu trop autoritaire, comme d’un psy aussi un peu caractériel, je fais ce que je veux résonnait dans les orbes malignes et provocantes un esprit de contradiction, une liberté sublime, de celle qui ne pourrait être arrachée par les mains barbares et sanglantes de la misogynie des hommes. Elle fuyait la maison, après son cours de danse ou de violon, parfois même assistait-elle à des manifestations féministes. Elle avait rencontré, assise sur une terrasse une autre jeune femme, étudiant de gros bouquins de lois, attirée, directement elle avait questionné et s’était présenté, je m’appelle Orphée Lessing, tu dois être étudiante en droit ? Elle avait remarqué le fin bracelet que cette rousse abordait, symbole de l’appartenance des féministes radicales. Elle connaissait Dante, il donne des cours à la fac. Devant son miroir, elle ne tarde pas à choisir sa robe, légère pour la chaleur à venir, des imprimés fleuris et ses cheveux coiffés en chignon où quelques mèches se glissent sur la nuque et les tempes. En réalité, elle n’était pas stressée, juste curieuse. Peut-être un peu attachée déjà.
Quatorze heure à la Venus ? Salon de thé happant une clientèle moyenne ou aisé, public d’intellos et de jeunes femmes solitaires, un livre toujours comme compagnon, elle était habituée à ces murs aux fresques de faune et de flore, colorées de couleurs passées et présentes ; du rouge apaisé par les touches violettes et azures. Elle avait passé des heures à observer les détails minutieux de la peinture, le geste offrait une expressivité langoureuse. Il arrive vêtu d’une chemise de lin et d’un jean, pas du tout l’image d’un homme chargé de faire respecter la loi. Le week-end, il se métamorphose déduit-elle. Corps finement musclé et visage rasé de près. Il était beau. Elle se lève, marque la présence.  « Dante ? C’est moi Orphée. » Elle tend la main afin de serrer la sienne. Une distance apprivoisée afin de ne pas se laisser emporter par ses émotions car elle sent déjà le creux de coeur tomber affection. Elle ne cesse de le regarder, souriante, un regard plein de douceur.  « Enfin je mets un visage sur les mots ! Je dois dire qu’il est tout à fait à ma convenance. » Le rire discret et chuchoteur entre les lèvres jaillit. Il y a sur la table des iridescences de flamme, le soleil également semble rire de cette rencontre qu’il bénit. Ainsi soit-il.

@Dante Morante


(c) élissan.


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vent d'est, vent d'ouest
Si la solitude sépare, elle tranche bien des liens qu'on ne coupe qu'à regret, mais elle permet de plonger des racines dans ce qui est essentiel. Delacroix
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Virgil Moravia;

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Virgil Moravia



Cillian Murphy
Alahioz (ava) Etheral (icons)
Grisha, Céleste, Orphée, Messaline, Eleusis
251
768
50
Célibataire mais gardant toujours des liens avec ses amantes, parfois il rit quand il se fit polygame. Heloïse aura eu une mauvaise influence, elle assumait parfaitement son polyamour, cause de la séparation, Virgil, de mauvaise foi, lui reprochait incessamment. Mais lui aussi multiplie ses aventures et cumule les amours.
il arbore sagement une posture d’intellectuel quand il sillonne les couloirs de l’université de la New York université, on le salue, bonjour monsieur, directeur du département de philosophie.
Queens contemporain

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Message Sujet: Re: L'ingénue libertine (Dante)   L'ingénue libertine (Dante) Empty Ven 7 Aoû - 16:16

L'ingénue Libertine



   Dante s’était inscrit sur un coup de tête, tu verras, c’est bien, maintenant les gens se rencontrent comme ça ; une vitrine virtuelle où l’on ne cessait de se mettre en valeur pour séduire ; timide, l’homme ne buvait pas et ne festoyait pas dans les bars, le week end il préférait lire, des essais de politique et de droit, ses anciennes relations disaient de lui que l’on ne pourrait pas effacer son air intello, son air trop austère, un peu trop distant. Tu es un glaçon, je ne dors pas avec les glaçons. Elle avait claqué la porte. Il ne se souvient pas de ces figures féminines qui avaient partagé pour un soir sa couche, puisqu’elles partaient toutes ensuite. Il était beau oui, mais ennuyant à mourir ! Et Dante sauvegardait sa sauvagerie, la nourrissait par les doutes et son manque de confiance en lui. Non, il n’était pas homme autoritaire, il n’était pas homme masculiniste, même, il se repliait sur lui même, fragile et vulnérable lorsqu’il s’adressait à une femme. Il discuta avec une jeune fille, Orphée, comme l’Orphée avec sa lyre, oui, avait-elle répondu, mais version féminine. Et ils bavardèrent jusqu’à l’aurore du lundi. Elle avait cette fougue de la jeunesse, le rire qui détruisait la tension, déjà, il avait l’impression de la connaître ! Cinéma, psychologie, philosophie, elle synthétisait les idées, distillait quelques informations sur elle sans jamais en dire de trop, gardant une aura mystérieuse, appréciable et intrigante. On se rencontre quand ? Il n’avait pas hésité, le désir brûlant de la voir, de mettre un visage sur ces paroles, la photo qu’elle avait envoyé, floue et nébuleuse, j’ai fais exprès ; samedi à 13 heures ? Elle avait rajouté, à La Venus. Endroit côté s’il en était, attirant quelques âmes cultivées et calmes.
Habillé d’un jean, ses cheveux nettoyé la veille, des boucles recouvrant son visage lunaire, ses yeux scrutent l’endroit dont il n’est pas un habitué ; lui aime les lieux sordides, ring et sang sur les poings et les cris des parieurs quant au champion qui défoncerait les dents de l’adversaire ; pourtant il apprécie les chuchotements, la tranquillité derrière la terrasse ombragée où les propriétaires ont fabriqué une allée de cerisiers. Elle vient, bravant le stress, sourire illuminant son visage de poupée, dieu qu’elle est belle ! Elle possède la perfection de la jeune fille, beauté et intelligence, née sous le firmament d’une chance incroyable, et ses yeux, océan tentateur où se noient les peurs.  « Enchanté Orphée. » La peau qui touche, douce et soyeuse de la créature à la chevelure relevée en chignon romantique, elle exhibe une légère robe épousant ses forme séraphines, elle a la force du corps de la danseuse.  « Si tu le souhaites nous pouvons nous installer. » Toujours poli, un brin galant. Et elle taquine, déjà libre et sans filtre, ce qu’elle lui écrivait, une partie d’elle, sans cacher ni penser aux conséquences, elle était elle, sans fard ni maquillage. D’ailleurs, le visage qu’elle présente, à la carnation d’une nymphe, ne se repaît pas de peinture et de couleurs artificielles. Il se surprend déjà à sourire, elle l’a mis à l’aise.  « Je suis ravi de voir que je correspond à tes attentes ! » La fraîcheur de la franchise, la fraîcheur de l’innocence et dans ses yeux un élan de détermination et de maturité. Orphée, rare personne.

@Orphée Lessing


(c) élissan.

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Une constatation que je peux vérifier, à mon grand regret, à chaque instant : seuls sont heureux ceux qui ne pensent jamais, autrement dit ceux qui ne pensent que le strict minimum nécessaire pour vivre. Emile Cioran
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