Allez viens, je t'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens - Warston

Allez viens, je t'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens
you & me

C'est tellement facile de lui faire oublier le reste, elle qui semble pourtant tout contrôler, elle qui aime surtout tous contrôler ! Avec lui, elle lâche prise et elle ne tente même pas de ce retenir à la réalité. C'est amusant de voir combien cette femme qui aime tout contrôler peu d'une seconde à l'autre tous mettre de côté pour lui ... parce qu'il sait que c'est uniquement avec lui qu'elle ce comporte de cette façon. Comment ? Il le sait c'est tous ... il apprend à la connaitre et Isabella est ce genre de personne a avoir plusieurs facettes. Il y a celle qu'elle est dans la vie de tous les jours, la femme mariées, la femme sérieuse qui aime le contrôle et que tous soit en ordre puis de l'autre côté, il y à cette femme ! Celle qu'elle est quand elle est avec lui, celle qui oublie la réalité, qui oublie le reste du monde même pour profiter uniquement du moment présent. Celle qui la pousse à devenir ! Et justement elle agit en suivant son envie, ce qu'il comprend rapidement en sentant les lèvres de la jeune femme venir ce poser contre son cou alors que sa main vient ce poser contre la cuisse, remontant même doucement contre celle ci. En temps normal c'est lui qui cherche à la déstabiliser, à la troubler et en fin de compte il y arrive toujours mais pour le coup il ce fait prendre à son propre jeu et le pire c'est qu'il aime ça même si le contexte n'est pas vraiment approprié. Oui parce que si elle continue à le chercher de cette façon, ils risquent surtout d'avoir un accident et ce serait regrettable de finir de cette façon. Il tente de la mettre en garde, il tente même de lui faire comprendre que ce n'est ni le moment ni l'endroit mais sa mise en garde ne fait que la provoquer d'avantage, comme si au contraire ça la poussait à continuer. Lui volant un rapide baiser, il espère que ça lui suffise pour calmer ses ardeurs mais ... non bien au contraire ! Elle reprend même de plus belle en venant déposer un baiser contre sa main et reposer sa main libre contre sa cuisse, bien plus haut qu'elle ne le devrait. Là pour le coup, il ne pouvait pas vraiment lâcher le volant pour l'empêcher et son autre main était prise, entrelacée avec la sienne. - Je pourrais te faire payer ce que tu me fais subir ! Et le pire c'est que je suis sûr que tu aimerais ça ! Si ça l'embête ? Non ! Bien que non ... seulement il ne peu pas conduire et s'occuper d'elle ! - A ton avis ?  Elle devait certainement s'en rendre compte et malgré ce ton innocent, Nick savait très bien qu'elle était très loin de l'être. - Mais ou est donc passé la jeune femme qui n'ose pas prendre de risque ! J'ai une si mauvaise influence sur toi ! Dit il en essayant de garder son sérieux et surtout son attention sur la route, mais il sentait toujours cette main contre sa cuisse et ses doigts liés aux siens, cette proximité, elle était tellement proche de lui. - Tu sais que je te ferais payer ça hein ! Dit il dans un petit sourire amusé tournant légèrement la tête vers elle. Ils n'avaient pas encore quittés la ville qu'elle voulait déjà le rendre dingue.       

♛ Allez viens, je t'emmène au vent, Je t'emmène au dessus des gens. 

Allez viens, je t'emmène au vent, Je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant Que tu sois là de temps en temps. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu m'appelles plus souvent Que tu prennes parfois le'devant. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu sois celle que j'entends. Allez viens, je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles notre amourette éternelle...

Nikolaï fait d’elle une autre personne. La personne qu’elle serait, peut-être, si la vie ne l’avait pas tant blessée. Il parvient à lui ôter tous ses doutes, toutes ses peurs, toutes ses inhibitions simplement en étant lui-même. Elle ne se reconnaît pas toujours, avec lui, mais elle aime ce qu’elle est à ses côtés. Elle aime se sentir aussi libre, aussi sereine. C’est la première fois de sa vie qu’elle peut s’autoriser à être elle-même sans s’inquiéter de ce qui pourrait arriver. Elle ne contrôle rien, elle se laisse guider sans aucun mal. Elle oublie la réalité quand elle est avec lui, laissant uniquement place à ses propres envies. Elle n’aurait jamais cru que ce soit si facile, pas avant de le rencontrer, lui. Mais il rend tout tellement plus évident, Nikolaï. Il lui offre ce qu’elle n’a jamais connu. L’insouciance, la légèreté mais aussi simplement le bonheur. Il n’en a sûrement pas conscience mais elle lui est véritablement reconnaissante. Elle prend de plus en plus plaisir à se laisser aller avec lui, elle s’y attache, elle en devient accro. Elle ne sait pas combien de temps cette situation durera, mais elle sait par contre que jamais, elle ne l’oubliera. Il la marque, il la marque à chaque rencontre, chaque sourire, chaque baiser. Et même quand il se tient sagement à sa place, les yeux rivés sur la route, il parvient à éveiller en elle ce désir beaucoup trop incontrôlable. Elle ne cherche même pas à s’en empêcher, elle se contente de laisser libre cours à ses envies. Son amant tente bien de la raisonner mais elle ne l’écoute pas, elle n’a jamais écouté personne. Encore moins quand elle a autant envie de quelque chose. Elle en oublie d’être responsable, et ça par contre, c’est loin d’être dans ses habitudes. Sa main libre posée contre la cuisse du jeune homme, Isabella le caresse du bout des doigts avant d’approcher de l’intérieur, mettant certainement son self-control à l’épreuve. Le regard posé sur lui, elle sourit malicieusement à ses paroles. Il n’est pas bien doué pour lui faire peur. - Es-tu en train d’essayer de me mettre en garde ? Parce que, si c’est le cas, cela ne fonctionne pas du tout. Au contraire, désireuse de poursuivre son petit jeu, la belle se fait plus aventureuse en remontant jusqu’à son entrejambe. Elle tente surtout de le provoquer alors qu’elle reprend d’un ton toujours aussi innocent, comme si rien ne se passait. - Je l’ignore si je te le demande. Mais je ne voudrais surtout pas t’importuner. Elle s’amuse beaucoup. Ce n’est rien d’autre qu’une facette d’elle qu’elle n’a guère souvent l’occasion de montrer. Mais Nikolaï arrive à l’activer sans même faire quoi que ce soit. Sûrement parce que, depuis le début, il la pousse à suivre ses désirs. Alors, à ses paroles, elle le regarde avec un petit air amusé. - Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même alors. affirme-t-elle pour le taquiner un peu plus avant de remonter sa main un peu plus haut pour la faire glisser sous le tee-shirt de son amant. Elle sent sa peau si douce, si attirante sous ses doigts. Elle voudrait en avoir plus mais, dans cette position, c’est un peu compliqué. Elle entend tout juste la nouvelle mise en garde de Nick parce qu’elle lâche à cet instant sa main pour aller déboutonner son pantalon. Elle descend sa fermeture d’un geste lent alors qu’elle détache simultanément sa propre ceinture de sécurité. Elle jette un coup d’œil sur la route, plutôt vide à cette heure. Ils ont quitté le centre-ville mais sont encore loin d’avoir rejoint l’autoroute. Penchant sa tête jusqu’à l’oreille de Nikolaï, la jeune femme lui murmure d’une voix suave. - Tâche de rester concentré sur la route. Elle n’attend pas sa réponse pour pencher sa tête contre le bassin du jeune homme et lui donner, quant à elle, toute son attention.

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Il fait d'elle une toute autre personne, bon c'est vrais qu'il ne la connait pas tant que ça mais quelle facette de sa personnalité est elle réellement ? Qui avait elle envie d'être ? Celle qu'elle était dans la vie de tous les jours ou ... celle qu'elle était quand elle était avec lui ? Elle semblait tellement loin d'être celle qu'elle était tous les jours quand elle était avec lui et le pire dans tous ça c'est qu'il aimait ça ! Elle était capable de ce laisser guider avec lui, elle ne ce posait pas de question. Là tous de suite, elle ne s'en posait pas puisqu'elle état bien trop occupée à s'amuser avec lui, ou plutot tester sa patience. Nick est du genre très patient, il est capable de ce contrôler dans n'importe quelle situation mais là ... il faut avouer qu'il ne contrôle pas grand chose et elle en est la cause. Peu de femme peuvent ce venter de lui faire perdre la tête, d'ailleurs aucunes ne peu s'en venter ! Pourtant, Isabella lui faire vraiment perdre tous ses moyens. Alors qu'elle ce rapproche de lui, elle lui murmure à l'oreille, elle le touche, le caresses, elle cherche à le troubler tous simplement et le pire dans tous ça c'est que sa marche. Elle est bien loin de la femme sage et sur le droit chemin qu'il a rencontré quelques temps avant. - C'est une mise en garde oui ! Prend le comme tu veux mais je te promet une vengeance ! Tu parle, ça lui fait ni chaud ni froid, c'est limite si elle ne ce moque pas de lui, elle ne le prend pas du tout au sérieux. Au contraire, elle s'amuse même à lui faire subir cette douce torture alors qu'il ne peu pas riposter. Il sent ses doigts glisser le log de sa cuisse pour remonter vers son entrejambe, il ce redresse même doucement sur son siège comme pour éviter qu'elle ne monte si haut. - Arrête de jouer les innocentes ! Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même non ? C'est lui qui ne faisait que lui répéter qu'elle devait suivre ses envies, son désir sans ce soucier du reste. - Non, non ! Je n'ai fais que t'aider à affirmer ce côté de ta personnalités rien de plus ! Tournant légèrement la tête vers elle, il sait qu'elle est toujours aussi proche, elle glisse même sa main sous son tee shirt pour venir le caresser à même la peau. Il pourrait l'arrêter, il pourrait la remettre à sa place et c'est ce qu'il compte faire, il ne doit pas ce laisser déstabiliser alors qu'il conduit mais la brune en décide autrement puisqu'elle détache sa ceinture ainsi que le bouton du pantalon qu'il porte. - Qu'est ce que tu fais ! Rattache toi ! Isabella ... Non !Ils venaient de quitter le centre ville, les rues étaient encore déserte et personne ne pouvait voir ce qui ce tramait dans la voiture mais ... tout de même ! - Non ... Elle venait de ce pencher au dessus de son basin et la suite était à prévoir. Il tente de garder toute son attention sur la route, il essaie vraiment mais bon sang que c'est compliqué. Ses doigts ce crispent sur le volant alors qu'il tente toujours de la résonner. - Isa ... t'imagine si quelqu'un nous voie ! Arrête !!

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Allez viens, je t'emmène au vent, Je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant Que tu sois là de temps en temps. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu m'appelles plus souvent Que tu prennes parfois le'devant. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu sois celle que j'entends. Allez viens, je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles notre amourette éternelle...

Elle a plusieurs facettes qui s’opposent, Isabella. Sûrement comme de nombreuses personnes. Si ce n’est qu’elle, à la différence de la plupart des gens, elle les a développés très tôt. Elle était encore beaucoup trop jeune alors qu’elle devait concilier ses envies les plus insouciantes comme ses rêves les plus profonds avec toutes ses responsabilités. Elle a dû apprendre à gérer un foyer, des enfants, et toutes les tâches et les responsabilités qui s’y rattachent. En devenant une femme, elle s’est aussi retrouvée enfermée rapidement dans un monde aux règles bien trop rigoureuses. Elle a connu des obligations toute sa vie durant, Isa. Pourtant, lorsqu’elle en est exemptée, lorsqu’elle n’a plus aucun statut à tenir, elle peut devenir une autre personne. Une personne beaucoup plus exaltée, plus vivante, plus épanouie tout bonnement. Une personne qu’elle ne connaît pas encore très bien elle-même, mais qu’elle découvre peu à peu, grâce à Nikolaï. Son comportement avec lui la surprendrait elle-même, si elle n’était pas tant occupée à vivre cet instant. Proche de lui, elle se montre de plus en plus entreprenante tandis qu’il essaye comme il peut d’éteindre le feu qu’il a lui-même attisé. C’est lui qui la rend ainsi, uniquement lui. Elle ne fait que suivre ses propres leçons en laissant son désir la guider plutôt que toute forme de raison. Et ce n’est pas une éventuelle vengeance qui risque de lui faire peur. Cela résonne plutôt comme une promesse à son oreille. – Il me tarde de la découvrir. répond-elle, son petit sourire en coin sur les lèvres. Elle est plus qu’amusée par la situation car si son envie première est sincère, elle réalise tout doucement l’emprise qu’elle a sur lui. Il paraît troublé, au point même de se redresser sur son siège comme pour tenter de l’arrêter. Mais c’est vain. Elle le contemple avec cette lueur malicieuse dans les yeux alors qu’il insinue qu’elle joue les innocentes. Il commence à la connaître un peu trop bien. – Tu dis que je ne le suis pas ? Non, elle sait que non. Mais elle n’imaginait pas que lui-même s’en rendrait compte si vite. Il faut dire qu’elle est incapable de retenir ses ardeurs avec lui. C’est même lui qui l’a poussée à agir de cette façon. Et pourtant, le jeune homme lui assure qu’il n’a rien fait d’autre que l’aider à affirmer ce côté de sa personnalité. – Eh bien, tu devrais être fier. L’élève a peut-être bien dépassé le maître. Cette fois, c’est clairement une provocation. Elle le titille, volontairement, pour le déstabiliser. Mais aucun mot n’est aussi efficace que les gestes qui suivent. Détachant le pantalon de son amant sans plus attendre, la Latina lui donne une dernière recommandation avant de se pencher vers ce qui l’intéresse réellement. Elle entend ses ordres, mais elle ne les écoute pas. Elle est trop occupée à libérer de ses vêtements l’objet de ses convoitises. De ses doigts délicats, elle entreprend de le caresser alors qu’il tente encore de la mettre en garde. Pourtant, le risque d’être surpris ne le dérangeait pas quand il l’a prise sur le capot de sa voiture. Pour toute réponse, elle se saisit tendrement mais non sans assurance de sa virilité pour rendre ses mouvements beaucoup plus rapides et passionnés. Elle relève les yeux vers lui, juste quelques secondes, juste le temps de lui adresser quelques mots. – Laisse-toi aller… lui conseille-t-elle, exactement comme il a pu le faire avec elle. Et, sans attendre de réponse, elle entrouvre ses lèvres pour les laisser prendre le relais. Elle n’écoute plus un seul instant sa raison. Tout ce qu’elle suit, c’est son envie. Et son envie, là tout de suite, c’est de lui donner tout le plaisir qu’ils ont déjà tant de fois partagés.

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Il pourrait ce laisser aller, il pourrait ce laisser faire sans opposer la moindre résistance, bien qu'il ne cherche pas vraiment à la repousser. Seulement, il ne peut pas conduire et profiter d'elle à la fois et pourtant il aimerait bien. C'est à cause de lui qu'elle est comme ça, jamais elle n'aurait agit de cette façon avant de le rencontrer et qui aurait pu croire que derrière la gentille et sérieuse jeune femme qu'elle était puisse ce cacher une femme aussi surprenante, aussi entreprenante. Parce que oui, plus il tente de la ramener à la raison plus elle s'entête à le rendre dingue et il ne peut rien contre ça. Il y aura vengeance oui et elle a hâte de la découvrir ! Tu parles d'une vengeance ... si elle apprécie autant que lui ce n'est même pas une vengeance. - Tu es tous sauf innocente !  Dit il en la fixant quelques secondes. Non sérieusement, elle le fixe de ses grand yeux foncé, ce sourire malicieux, rien n'est innocent en elle, pas en ce moment en tous cas, non elle a parfaitement conscience de ce qu'elle fait et elle en profite. - Tu es encore très loin de tous savoir, puis c'est toi qui a demandé à voir des cours supplémentaire ! Mais là on ne ce bat pas à armes égale ! C'est injuste. Mais elle s'en fou ! Visiblement, puisque très vite il sent ses doigts venir détacher son pantalon pour y libérer sa virilité. Une fois encore Nick tente de la ramener à la raison, en vain ... elle s'en fiche, elle rigole lorsqu'il la met en garde, elle cherche juste à montrer qu'elle a un grand pouvoir sur lui et c'est vrais ! Elle a du pouvoir ! Énormément, bien plus qu'il ne voulait bien l’admettre. Son excuse ? Le risque d'être surprit ! Il s'en moquait ! C'était juste pour faire appel à la jeune femme qu'elle était avant ... la Isabella qui tient à son image ne voudrait pas ce faire surprendre dans une telle ... position, mais ça non plus ça ne fonctionne pas. Puisque relevant les yeux vers lui, elle lui dit juste de ce laisser aller ... La fixant quelques instant, il lui adresse un faible sourire comme si elle venait de l'hypnotiser par un simple regarde, de simple mot. Puis elle ce concentre de nouveau sur ce qu'elle est en train de faire, à savoir lui procurer autant de plaisir, comme à chaque fois. Il ne le dit pas, il ne fait aucuns son, pourtant il sent son corps tous entier ce crisper à chaque caresses qu'elle lui offre, c'était comme si il ne contrôlait plus réellement son corps, bien trop ... prit par ce moment. Il sent juste cette chaleur envahir peu à peu son corps, le désir, le plaisir, il était même prêt à arrêter la voiture pour pouvoir profiter d'elle à son tour ... - Isa ... soupir t'il en basculant doucement la tête en arrière contre le cale tête avant de reposer son regard sur la route. Ils venaient tout juste de quitter la ville pour entrer sur l'auto route. Encore déserte à cette heure aussi matinale. Elle ne faisait qu'augmenter ce plaisir, cette chaleur, le désir ... si il avait tendance à toujours tous contrôler, à ce contrôler avec elle ce n'était pas le cas ! - Bon sang ... La voiture déviait même parfois de sa trajectoire, heureusement, il n'y avait pas grand monde. - Merde ! Soupir t'il une fois encore. - Je crois qu'on devraient s'arrêter !

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C’est là toute la complexité d’une femme comme Isabella. Elle paraît sage, sérieuse. Et elle l’est. Mais ce n’est qu’un trompe l’œil, une première couche qui en cache des beaucoup plus intéressantes juste en dessous. Seulement encore faut-il qu’elle veuille bien les montrer. Par le passé, elle y arrivait davantage. Avec ses frères et sa sœur, elle a toujours été elle-même. Avec ses anciens amis, ses anciens amants, aussi. Elle devait surtout concilier ses responsabilités avec son tempérament. Mais c’est différent aujourd’hui, c’est différent depuis qu’elle a épousé Luke. La partie la plus intransigeante de sa personnalité a écarté loin, très loin, celle qu’elle est au fond d’elle au profit du statut qu’elle se doit de respecter. Le fait qu’elle se soit éloignée considérablement de ceux qui l’ont toujours connue n’a pas aidé. Mais elle était toujours là, Isa, loin des paillettes et des faux-semblants. Elle ne demandait qu’à sortir. C’est comme si le feu en elle s’était éteint, mais que sous les cendres, il y a toujours eu cette petite flamme qui subsistait, cette flamme qui ne demandait qu’à se raviver. Et c’est Nikolaï qui y est arrivé. C’est lui qui lui a rendu cette liberté d’autrefois, même plus fortement encore, car elle ne s’est jamais encore auparavant sentie aussi libre. Aussi bien dans sa peau. C’est cette sensation, sans aucun doute, qui lui donne l’audace de faire ce qu’elle est en train de faire. Elle le trouble de plus en plus, elle en a conscience. Mais elle aime plus que tout avoir l’impression de le rendre dingue. Posant sa main libre contre les lèvres de son amant, elle l’oblige à se taire tout en murmurant. – Tu parles beaucoup trop. Il avait raison. Elle est tout, sauf innocente. Et elle le prouve un peu plus encore en se montrant beaucoup plus entreprenante. Les tentatives de Nikolaï pour la ramener à la raison semblent avoir disparu à l’instant où son regard a croisé le sien. Toute résistance est quant à elle vite oubliée alors qu’il se perd tout doucement dans la douce torture qu’elle lui inflige. Elle laisse sa bouche, ses lèvres, sa langue prodiguer le plaisir qu’elle a tant envie de lui donner. Elle sent bien l’emprise qu’elle a sur lui en ce moment même, n’importe qui s’en rendrait compte. Il paraît fébrile, avec de plus en plus de mal à se contenir. Et elle insiste davantage. Elle accélère, ralentit, puis accélère à nouveau ses mouvements, juste pour lui faire perdre la tête. Comme il lui a si souvent fait perdre la sienne. D’abord silencieux, il est vite incapable de retenir ses soupirs. Elle entend même son nom qu’il murmure. Isa, elle est si peu habituée à être appelée comme ça. Pour tout le monde, elle est Isabella, madame Kingston, ou juste la Latina qui a réussi à épouser un milliardaire. Mais elle n’est qu’Isa à cet instant, elle-même, juste pour lui. Et elle se donne sans compter, pour lui. Ses attentions finissent par avoir raison de son amant qui finit par lâcher entre deux soupirs qu’ils devraient s’arrêter. Elle a bien senti, deux ou trois fois, la voiture zigzaguer un peu plus qu’elle ne le devrait. Elle ne s’interrompt pas pour autant. Ce n’est qu’une fois la voiture arrêtée que les choses sérieuses commencent entre eux. Il a craqué. Elle n’est pas peu fière d’elle, Isabella. Mais l’instant qui suit lui paraît bien plus torride encore. Elle devient de plus en plus accro à ces moments qu’ils partagent, accro à lui. Elle en arrive à se montrer insatiable alors qu’elle avait réellement pensé le laisser l’entraîner là où il en a envie. C’est ce qu’elle fait, d’ailleurs, un bon moment plus tard. En fin de compte, ils arrivent bien plus tard que prévu à destination. Mais, son envie satisfaite, elle se sent mieux que jamais, parfaitement prête à suivre le jeune homme partout où il le voudra. Quand elle le voit quitter enfin l’autoroute, elle tourne la tête vers lui. – Je vais enfin savoir ce que tu as en tête. commente-t-elle avec un petit sourire, retrouvant son air doux et angélique. De toute manière, peu importe l’endroit, elle le suit les yeux fermés.

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Il finit par lui céder, comment ne pas craquer après tous ça ? Il aime la femme qu'elle laisse entrevoir, il aime celle qu'elle est avec lui et il apprécie encore plus l'aidée qu'elle ce laisse totalement aller avec lui. Elle ce laisse être elle même sans ce poser de question et il apprécie. Tout comme l'attention qu'elle lui donne. Au départ il tente de résister, de la ramener à la raison, seulement rien n'y fait et au final elle obtient ce qu'elle veut. Au bout de quelques minutes seulement, Nick est contraint d'arrêter la voiture pour pouvoir lui aussi profiter de cet instant avec elle. Et ça en valait la peine, ça en valait toujours la peine. Les deux amants partagèrent un moment torride laissant leur envie prendre le dessus sur tous le reste. Elle était doucement en train de le rendre accro, non en faite il l'était déjà ! Il parvenait juste à contrôler ce manque, sauf quand elle était prêt de lui peut être. A peine arrêté sur cet air d'autoroute, Nick la retrouve enfin avec une certaine impatience. Non ce n'était pas prévue qu'ils s'arrêtent, ils avaient déjà beaucoup de route à faire mais dieux que c'était bon. Ce n'est qu'après avoir assouvie leur pulsion qu'ils reprirent la route pour enfin quitter l'autoroute. Ils n'étaient plus très loin mais au moins Isabella était restée sage tous le reste du trajet. Enfin, elle allait pouvoir découvrir la destination et surtout l'endroit qu'il voulait lui faire découvrir. - Oui, enfin ... mais on y serait déjà si madame n'avait pas fait son caprice en route ! Dit il dans un sourire taquin alors qu'ils s'engageaient sur une route beaucoup plus étroite bordée de forêt. - Sérieusement, j'espère que l'endroit te plaira ! Et il était vraiment sérieux quand il disait ça, il espérait vraiment qu'elle aime l'endroit autant que lui il l'aime. S’aventurant sur un petit chemin de terre, il s'arrête sur un parking de terre puis coupe enfin le moteur. - Nous y sommes, y'a un peu de marche à faire mais ce n'est plus très loin ! Tu devrai changer de chausse maintenant. Lui souriant de façon beaucoup plus tendre, il sort enfin de la voiture pour la rejoindre de l'autre côté et lui ouvrir la porte.  
      

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Ses envies satisfaites, Isabella se sent beaucoup mieux et, ainsi, plus apte à poursuivre ce mystérieux voyage jusqu’à son terme. Elle devrait peut-être s’inquiéter d’ailleurs. Elle a le comportement d’une droguée qui aurait besoin de sa dose. Mais si elle est dépendante, ce n’est que de Nikolaï. Elle aime trop ce qu’elle éprouve quand elle est auprès de lui pour tenter de s’en empêcher. Puis, finalement, leur petite incartade n’a pas tant influé sur le déroulement de la journée puisque, au bout du compte, il est encore relativement tôt quand ils quittent l’autoroute. La jeune femme en déduit vite qu’ils approchent enfin de leur destination finale. Elle n’attend pas pour le faire remarquer à son amant qui, lui, en profite pour la taquiner. Il est vrai qu’ils seraient arrivés bien plus tôt si elle n’avait pas voulu le pousser à la tentation. Mais cela valait largement le coup, sans aucun doute. Quand il parle de caprice, la Latina prend un air offusqué. – Je ne fais pas de « caprice » ! Comme si c’était son genre. Pourtant, ce n’est pas tout à fait faux cette fois. Quelque part, son envie était plus forte que la raison alors que c’était loin d’être indispensable. Mais c’est là tout le problème. Cela lui devient de plus en plus indispensable. Seulement, désormais, elle est décidée à se tenir tranquille. Elle désire, elle aussi, découvrir cet endroit qui semble si cher à Nick. Si elle se fie au chemin sinueux qu’ils sont en train de prendre, cela ne saurait tarder. – Au pire des cas, j’aurais apprécié le voyage. précise-t-elle avec un sourire malicieux sur les lèvres. Mais elle n’a plus le temps pour le taquiner. Ils arrivent enfin. Elle observe le paysage à travers sa fenêtre tandis que le jeune homme gare la voiture. Pour le moment, il n’y a rien d’autre qu’un chemin de terre et la forêt de l’autre côté. Hochant la tête aux paroles de Nikolaï, la belle attrape son sac à main pour en sortir les chaussures ainsi que les petites chaussettes qu’elle a prises avec elle. Sans attendre, elle les enfile alors qu’il fait le tour du véhicule pour lui ouvrir la porte. Elle apprécie le geste. Il ne paraît pas s’embarrasser de manière à première vue mais il sait être extrêmement galant avec elle quand l’occasion se présente. Elle laisse son sac à main dans la voiture pour se lever à son tour. Elle lui vole un doux baiser, presque un peu trop tendre, avant de fermer la portière et le suivre finalement. Elle n’a aucune idée de l’endroit où ils sont, elle ne connaît pas du tout. Elle pourrait s’inquiéter, elle pourrait simplement se sentir mal à l’aise, elle qui aime tant avoir le contrôle de la situation. Mais elle n’y songe même pas. Elle se contente de le suivre, sagement, sans faire de chichi. – Est-ce que tu viens souvent ici ? demande-t-elle en attendant d’arriver, curieuse d’en apprendre un peu plus sur les lieux mais, surtout, sur Nikolaï.

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Bien sur que si c'était un caprice ! Elle pouvait prétendre le contraire Nick savait que c'était le cas. Madame avait juste envie s'assouvir son envie et elle ne lui avait pas laissé le choix. Bon il est vrais que ça ne l'avait pas dérangé plus que ça ! Bien au contraire mais sans ça ils seraient arrivés bien plus tôt même si ça n'avait pas vraiment d'importance. Quittant enfin l'autoroute, la voiture s'engage sur un chemin bien plus sinueux. Une petite route perdue dans les bois, ils approchaient surtout de plus en plus de la destination. - Oh si ! Ça c'était un caprice ! Et j'ai cédé mais c'était la dernière fois ! Je te prévins ! On y crois, enfin bref c'était surtout pour la taquiner. Mais il était sincère, il espérait vraiment qu'elle apprécie l'endroit, qu'elle aime le monde qu'il veut lui montrer, comme elle le disait si bien ... dans le pire des cas, elle aurait apprécié le voyage et c'était un bon début. Riant légèrement, il ne peut qu'être d'accord avec elle. - Oui ! C'est vrais que c'était pas mal quand même ! Dans le pire des cas il y auras au moins ça de positif. Mais ce serait dommage quand même d'avoir fait tous ce chemin pour rien non ? Enfin, ils venaient d'arriver, ce garant sur un parking de terre Nick coupe enfin le moteur de la voiture avant de sortir du véhicule pour en faire le tour et lui ouvrir la porte. C'est vrais que ce n'est pas pour les jours qu'il agit de façon galante mais une fois encore tous dépend de la personne qui ce trouve avec lui. Souriant a son baiser, il laisse ses lunettes de soleil tomber sur son nez avant de s'aventurer sur le chemin qui mène jusqu'aux chutes d'eau. Ils n'étaient pas très loin, les chutes s'entendaient même déjà. - Oui, enfin aussi souvent que je le peux. C'est le coin tranquille le plus proche de la ville alors oui, j'essaie de venir souvent. Quand j'ai pas le moral ou ... quand j'ai besoin de réfléchir, d'être seul. Attrapant sa main dans la sienne, il continue a avancer. - Nous y sommes presque ! Et après un petit moment, voilà qu'ils arrivent enfin devant les chutes d'eaux. Un paysage digne d'une carte postale. 
      

♛ Allez viens, je t'emmène au vent, Je t'emmène au dessus des gens. 

Allez viens, je t'emmène au vent, Je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant Que tu sois là de temps en temps. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu m'appelles plus souvent Que tu prennes parfois le'devant. Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas Artificiel, je voudrais que tu sois celle que j'entends. Allez viens, je t'emmène au dessus des gens. Et je voudrais que tu te rappelles notre amourette éternelle...

C’est quelque peu difficile d’admettre qu’elle, Isabella Kingston, puisse avoir fait un caprice. Elle n’est pas connue pour ça, assurément, au contraire elle prête un peu trop d’importance aux responsabilités pour faire preuve d’immaturité. Elle déteste, d’ailleurs, quand son mari utilise leur différence d’âge comme un prétexte pour montrer qu’elle réagit comme une gamine. Mais elle n’a pas cette sensation avec Nikolaï. C’est plutôt comme s’il savait enclencher la femme-enfant en elle, celle qui peut se laisser aller en toute insouciance, celle qu’elle n’a pas la chance d’être bien souvent. Ce n’est pas un aspect d’elle qu’elle connaît elle-même, Isabella. Alors c’est difficile de se l’avouer, oui, mais les paroles du jeune homme arrivent pourtant à la faire sourire d’un air qui veut tout dire. Elle sait pertinemment qu’il pourrait céder à nouveau, maintenant. Elle vient tout juste de comprendre le pouvoir qu’elle a sur lui. Mais il a de la chance néanmoins, car elle n’est pas du genre à s’en vanter. Enfin, si elle le fait, c’est en toute subtilité. – J’adore quand tu te montres aussi autoritaire. clame-t-elle, le ton amusé, comme si elle ne le prenait aucunement au sérieux. Mais c’est vrai pourtant. C’est même dangereusement vrai, car c’est en lui assurant qu’il n’est pas prêt de craquer à nouveau qu’il lui donne envie de retenter l’expérience. Toutefois, ce ne sera pas pour tout de suite. Il est l’heure pour elle de découvrir enfin ce petit coin de paradis qu’il semble tant apprécier. Changeant de chaussures sans plus attendre, la belle brune finit par suivre son amant à l’extérieur de la voiture. Elle est patiente en règle générale mais, avec ce long trajet – quoiqu’agréable – elle est pressée désormais d’arriver à destination. Il va cependant falloir quelques instants de marche encore. Sans se faire prier, elle suit Nikolaï à travers le chemin qu’il paraît connaître par cœur. Il doit venir souvent ici. C’est ce qu’il confirme rapidement en satisfaisant sa curiosité. Et, en l’écoutant, elle comprend peu à peu que cet endroit, c’est un peu son jardin secret. Le lieu où il se rend quand il veut être seul. Aujourd’hui, il le partage avec elle, et elle ne peut qu’en être touchée. Elle tourne même la tête vers lui, pour le contempler quelques secondes. Sentant sa main venir prendre la sienne, elle la serre un petit peu avant de se décider à lui répondre. – Et aujourd’hui, tu m’emmènes avec toi… Sa voix est plus douce que d’ordinaire, plus attendrie. Elle mesure parfaitement l’importance de la chose. Elle a pleinement conscience que c’est loin d’être anodin. Mais, finalement, ils partagent un énorme secret tous les deux, alors peut-être que ça lui a paru naturel de l’emmener, justement elle, dans ce jardin secret. Elle s’abstient toutefois d’épiloguer dessus, parce qu’elle ne veut pas l’embarrasser, ou bien parce que c’est peut-être elle qui a peur que tout cela devienne trop personnel. C’est un leurre, car ça l’est déjà. Ça l’est sûrement depuis la fois où elle l’a entraîné, elle, jusqu’à la plage. Mais elle n’y songe pas, Isa. Elle savoure juste cet instant, à marcher avec lui, main dans la main, en profitant de l’air frais. Elle entend même le son des chutes d’eau qui se rapproche tout doucement, en même temps qu’elle comprend leur destination. Et, finalement, ils finissent par arriver. Le paysage est à couper le souffle. Elle s’arrête relativement tôt, comme si elle n’osait pas s’approcher, comme si tout pouvait disparaître d’un instant à l’autre. Elle a envie de profiter de cette vue, c’est magnifique, c’est… Epoustouflant. – C’est superbe. murmure-t-elle dans un souffle avant de s’avancer un petit peu plus. Elle trouve naturellement sa place contre le torse de Nikolaï alors que ses yeux sont toujours tournés vers les chutes d’eau. Avec un petit sourire, elle reprend la parole. – Je crois que tu dépasses largement la sortie à la mer.