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 (ivy) couper les ailes

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Message Sujet: (ivy) couper les ailes   (ivy) couper les ailes Empty Ven 13 Juil - 14:57


couper les ailes
Les demandes à foison pour la colombe sans ailes, pour la vierge innocente. Elle plait, la parfaite enfermée dans sa cage dorée, derrière les vitres comme un produit à vendre. C’est ce qu’elle est, aux yeux de Savas. Rien de plus. Que la perfection à vendre, à donner, à briser. Elle et sa beauté. Il examine l’opposant, les billets qu’il sort à profusion, mais la demande qu’il n’accepte pas. Savas, il sait qu’elle vaut cher, de l’or à dérober aux plus offrants. Le revers de la main en guise de mépris. - Non merci. La voix qui tranche le vide pour faire comprendre que le marché n’est pas conclus.
Il sort de la salle, le connard, mais il ne se doute pas qu’il ne se dirige pas vers la porte, mais vers l’antre de la poupée. La main qui se passe au visage, le soupire entre les lèvres. Un moment d’attente, un moment de suspens avant que la porte claque contre le mur. Savas, on a besoin de toi. Y’a un problème.

Surement une connerie, mais la panique sur le visage de la demoiselle font naître des questions dans le crâne. Les pas s'enchaînent et le spectacle se dessine devant les yeux. Le carmin sur la peau de la poupée et le connard qui essaie de prendre ce qu’il n’a pas pu avoir. Le maître n’accepte pas la violence, que lui pour remettre les belles à la place, personne d’autre. Le feutre des pas en guise de silence avant que la paume viennent enrouler le cou de l’homme. Le souffle qu’il coupe pendant un moment. La panique et les spectateurs qui observent de loin. Ca l’agace, les gens qui se pensent trop permis, qui se donne des droits sans les avoir. Elle à la peau abîmée Ivy et ca ne lui plait pas que la marchandise soit défectueuse. Ce ne lui plaît pas qu’il pose les mains sur elle.Savas le possessif. C’est pourtant pour la vendre qu’il a attiré la demoiselle dans les filets, pour offrir son corps, pour récolter une somme faramineuse.
Il met l’autre hors d’état de nuir et le lance hors de la pièce. - Mettez moi ce déchet dehors. Ordre lancée alors que les billes sombres glissent sur elle, elles analysent l’ampleur des dégât pendant un moment. Savas, il ne fait pas ce genre de boulot normalement, mais elle n’est pas assez amochée pour qu’il prenne la peine de contacter Jill, son infirmière privée.

Il la contemple, dans sa beauté, dans sa pureté. Il pourrait se brûler les mains à la toucher, il pourrait perdre les doigts sur la peau opaline. Elle n’est pas pour lui, la poupée. Sa vie qu’il menace à coup de mots, à coup de maux. Les mensonges, les manipulation dans sa petit tête fragile. Il finit par s’approcher, le loup, les dents acérés, affamé. Les doigts s’emparent du menton pour manipuler le visage, pour voir les marques sur la peau. Les vêtements brisés, la peau abîmée. - Quel gâchis. La main se détache de la doucereuse, pour ne pas la toucher trop longtemps et il tourne le dos. - Change toi et je m’occupe de tes blessures. Elle doit avoir quelques vêtements qui traînent. Savas, il sort de la pièce, parce qu’il n’a pas envie de la contempler trop longtemps.
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Message Sujet: Re: (ivy) couper les ailes   (ivy) couper les ailes Empty Mar 17 Juil - 9:07


Bloquée dans sa tour d'ivoire, elle regarde. Elle regarde les passants. Parce que ce ne sont que des gens qui passent pour elle. Des hommes qui viennent, la regardent et qui passent la porte de sortie. Plus ou moins avec douceur. Ivy, elle aimerait les raccompagner. Elle aimerait leur tenir la main jusqu'à la porte de sortie et leur dire que ça va aller. Mais, il paraît que cela ne se fait pas. Alors, Ivy, elle regarde ces gens passer en se demandant si un jour quelqu'un va s'arrêter. En même temps, elle a cette peur toute bête: et s'il s'arrête, que va-t-il se passer ? Elle se conforte qu'il va se passer quelque chose de merveilleux. Même si elle n'a aucune prise dessus. Même si elle est là, à regarder bêtement les gens passer et ne jamais s'arrêter. Elle aimerait être comme ces gens. Partir. Partir au loin. Visiter New York. Elle se promet qu'un jour, elle demandera à Savas de l'emmener dehors et de lui montrer les merveilles de la ville. Elle aimerait les regarder, les toucher. Elle aimerait sortir de là. Mais au final, peut-être qu'elle préfère Savas plutôt que cette ville. Après tout, c'est pour lui, pour ses promesses qu'elle est venue à New York.
Ivy voit un énième homme passer. Elle s'en fiche pensant qu'il passerait bientôt la porte de sortie. Surprise, elle le voit dans son antre. Elle retient tout d'abord sa respiration. Que va-t-il se passer ? Que va-t-il se passer ? Et puis, elle lui sourit tendrement. S'il est là, c'est parce que quelque chose de magnifique va se passer. Quelque chose de beau. Quelque chose d'incroyable. Elle se nourrit de cet espoir là. Savas tient à ce quelque chose de magique se passe, elle en est sûre. L'homme est plus grand qu'elle, plutôt baraqué. Et si il la brisait ? Elle sourit encore plus. Pour le mettre à l'aise, en confiance. Elle croit en la bonté pure des gens. Pourquoi ferait-il ça ? Elle ne lui a rien fait, rien dit, rien promis. Alors pourquoi de la méchanceté gratuite ? " Tu es à moi. " Cette simple phrase la fit tiquer. Elle n'eut pas le temps de penser à autre chose, de dire un mot, de prendre une autre bouffée d'air que le poing de l'homme se retrouva en plein sur son visage. Visage de poupée déchiré, ensanglanté. Poing qui lui arracha quelques larmes. Mais surtout, la panique qui la submerge. Elle sent les mains de l'homme l'agripper. Elle sent ses pattes d'ours sur son corps. Sa voix est coupée mais elle aimerait crier. Crier à l'aide, crier son prénom. Son prénom. Savas. Le voilà qui entre. Ivy aurait bien aimé pouvoir dire quelque chose mais la stupéfaction, la panique et tout le bouillon de sentiments qui la submergeaient l'empêche de dire quoique ce soit. Tandis que les mains de l'homme fureter sur son corps. Tandis que l'homme profiter de son butin. Son trophée. La belle et douce Ivy. Elle sent le sang couler, sur son nez qu'elle ne peut s'empêcher de toucher. Sang qu'elle étale malencontreusement un peu partout sur sa joue. Seul signe qu'elle est encore en vie, elle essaye de se débattre pour rejoindre Savas. Le rejoindre pour entendre de sa propre bouche que tout est fini, que ça va aller. Elle fit les mains de Savas enserrer le cou de son agresseur. Elle hoqueta. Premier son qui sortait de sa bouche depuis l'attaque. L'homme la lâcha, elle recula brutalement, manquant de tomber à la renverse. Un torrent de larmes caressent les joues de la jeune fille. Elle pleure pour évacuer. Elle pleure car elle sait que Savas la sauvera. D'ailleurs, il finit par pousser l'ours hors de sa cachette. Sa cachette à elle. Son endroit intime, là où elle a tout ses vêtements, son lit, ses livres, ses écrits et tout le reste. Sa piaule comme le dirait certains. Elle, elle préférait dire cachette. C'était plus poétique, c'était plus beau. Et seul Savas et quelques privilégiés avaient le droit de venir. Elle se sentait en sécurité là-dedans. Jusqu'à aujourd'hui. " Mettez moi ce déchet dehors. " La voix de Savas résonne comme un grondement. Grondement qui la rassure tout à cas. Mais les larmes continuent de couler, interminables. Elle essaye d'aligner quelques mots mais elle est juste spectatrice de ce qui se passe dans sa cachette. L'homme est bientôt mis dehors. Savas la regarde, analyse les dégâts de loin. Puis, il se rapproche. Ivy essuie ses larmes, son sang, essaye de rassembler ses pensées. Elle n'y arrive pas, tout s'emmêle, tout se déchaîne dans sa tête. Pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi lui. Elle se rappelle encore des mains de l'homme qui descend sur ses hanches, le haut de ses cuisses et elle en frissonne. Elle se rappelle des mains qui essayent aussi de briser le tee-shirt en coton qu'elle portait. Elle renifle un peu bruyamment tandis que Savas s'approche. Elle se laisse faire, essayant juste de se contenir, de ne pas exploser en sanglots une nouvelle fois. Il s'approche à pas de loup jusqu'à être proche d'elle. Ivy sent son coeur s'emballer encore plus. Tachycardie réactionnelle à un traumatisme, à sa présence aussi. Ca le lui faisait souvent. Elle sentit son coeur dans son médiastin tambouriner. Il rata un battement quand Savas l'inspecta méticuleusement, lui prenant le menton. " Quel gâchis. " Elle hocha la tête. Doucement, presque mécaniquement. Savas avait toujours raison. Elle devait avoir une mine affreuse dans ce cas. Elle réprima ses larmes. Elle qui aimait ses traits fins, qu'étaient-ils devenus ? Elle n'était pas narcissique mais elle s'aimait tout simplement. Ivy a acquis la formidable qualité de s'apprécier telle qu'elle était et s'imaginer déformée, décapitée, démantelée la faisait affreusement souffrir. La main de Savas quitte son visage. Elle implore en silence le retour de sa main vigoureuse et délicate sur son visage. Ne me quitta pas implora-t-elle silencieusement. Comme une prière. Comme elle le faisait étant toute jeune. " Change toi et je m’occupe de tes blessures. " Elle se permit de respirer à cet instant. Le temps avait été suspendu pendant quelques instants. Ses prières avaient été exaucées. Elle hocha la tête, retrouvant un brin de sourire. Elle regrette la sortie de Savas. Elle regarde la porte se fermer pendant quelques secondes. Puis, elle se reprend. Ses affaires, ses affaires. Il faut qu'elle fasse vite sinon, elle sait qu'il va s'impatienter. Il a d'autres choses à faire que de s'occuper d'elle. Alors, elle se change, prend le premier tee-shirt. Blanc comme son teint lors de l'agression. Elle eut un goût amer en bouche mais, elle ne pouvait pas détester l'homme qui l'avait agressée. Qui pouvait-elle détester ? Elle se changea le plus rapidement possible, enfilant une chemise rose pâle, son jean noir préféré, plié avec soin. Elle ne fit pas attention à son dessous qui ressortait sous sa chemise. Le noir de son soutien-gorge détonait mais, le plus important était de ne pas faire attendre Savas. Une fois habillée entièrement, elle s'empressa de venir à la porte et de l'ouvrir. " Désolée Savas, j'ai pris du temps. Je, je... c'est la première fois que ça m'arrive. Je suis désolée d'avoir fait des vagues, je suis tellement désolée. " Elle se confondait en excuses. Elle ne voulait pas subir les foudres de Savas. Surtout maintenant, surtout après son agression. Elle recule pour le laisser entrer avant de laisser les larmes inondaient ses joues. L'adrénaline redescend, elle décompense. Son nez lui fait mal, son corps le brûle. Elle sent encore les mains baladeuses de l'autre sur son pauvre corps.

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Message Sujet: Re: (ivy) couper les ailes   (ivy) couper les ailes Empty Mer 25 Juil - 1:24


couper les ailes
Le sang sur sa peau parfaite, les larmes qui viennent se mélanger au carmin sur ses joues. Il observe, les yeux sombres dessinent les traits parfaits de sa beauté. Sublime gamine. Le pervers qui rêve de goûter la tendresse de ses lèvres, la saveur de sa peau encore vierge, innocent. La briser. La faire sombrer et éteindre cette innocence dans le fond du regard.
Savas, il s’extirpe de la pièce pour respirer. Parce qu’il a cette impression que les murs se referment autour de lui, que la proximité avec elle lui est insupportable. Il pourrait demander à un autre de s’occuper de ses blessures, mais il n’aime pas que d’autres mains puissent toucher son corps juvénile. Comme ce détritus qui a été jeté en dehors des murs de l’enceinte. Il ne faut pas contrarier le loup, il ne faut pas contrarier le fou. La paume qui se passe au visage pour retrouver le calme. Ca ne lui ressemble pas de s’emporter Savas. Son regard se pose sur la première venue et il parle trop fort le maître des lieux. - Amène moi un nécessaire de premier soin, dépêche-toi. La fermeté dans le ton, le contrôle qui se perd un peu et il remet les idées en place Savas. Il ne perd pas le contrôle. Pas lui.
Elle revient rapidement en ayant pris soin de répondre à sa demande.

Le son de la porte se fait entendre dans son dos et son corps se retourne pour la regarder. Il observe Savas, les dégâts sur sa peau transparente, l’enflure à son nez et le carmin sur ses joues. Elle se détache de la porte et il entre sans fermer la porte. Hors de question de se retrouver hors de la vue des autres, il ne supporte pas de se trouver trop près d’elle. Ses envies. Ses caprices de monstre qui se font ressentir. Un souffle entre les lèvres du carnassier. Elle s’emporte, son regard se pose sur les lippes parfaites alors qu’elles s’activent pour laisser couler un flot d’excuses. Les rosées tentantes. Ça le rebute. Ça l’amuse. " Désolée Savas, j'ai pris du temps. Je, je... c'est la première fois que ça m'arrive. Je suis désolée d'avoir fait des vagues, je suis tellement désolée. " - Assied toi sur le lit. Un ordre qu’il lance sans trop de douceur, pour se détacher d’elle, pour qu’elle cesse de l’observer avec cet espoir dans le fond du regard. Ça tourne les tripes dans tous les sens, cette innocence. Ça donne envie de dévorer son âme pour la recracher en morceaux. C’est plus fort que lui. Elle se pose, il s’approche. Il doit jouer les gentils, il doit jouer le jeux pour qu’elle ne pense pas à s’enfuir, pour qu’elle reste de son plein gré.

Elle s'exécute rapidement Ivy et des idées malsaines viennent prendre place dans le fond de son crâne. Il se demande jusqu’où elle serait prête à lui obéir. La mâchoire se crispe, il tente de chasser les idées de sa caboche et il se pose près d’elle sur le lit afin de sortir une lingette désinfectante. Le blanc du tissu humide vient rapidement tourner au rouge, les doigts s’activent à retirer le carmin de sur la peau parfaites. Les phalanges qui caressent sans le vouloir, le regard qui se perd sur la poitrine, sur le noir qui contraste avec le blanc de son haut. - Arrête de t’excuser, cet homme n’avait pas la permission d’entrer ici. Je ne lui ai pas donné. Ce n’est pas de la gentillesse. Savas se contente de dire la vérité, d’une façon à épargner cette naïveté. Il ne sait pas jusqu’à quand elle continuera de se berner de mensonge. Il n’a pas voulu payer le prix ou Savas demande simplement des sommes faramineuses. Parce qu’elle vaut de l’or, parce qu’elle attire son attention à lui. Malheureusement pour elle.
Le rouge se retire de la peau et la main fait tourner le visage afin d’observer l’ampleur des dégâts. - Tu ne sembles rien avoir de cassé, mais cela serait plus sage de mettre de la glace. Le bout des doigts glissent sur la joue, pour se perdre dans le cou et venir effleurer le collet de la chemise avant de se retirer rapidement. - Est-ce qu’il t’as seulement frapper au visage? Il aurait envie d’en voir plus Savas, de voir son corps se dévêtir des morceaux de tissus superflus. Mais non. Il lui tend un glace. Ca serait plus simple de sortir de cette chambre.

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Message Sujet: Re: (ivy) couper les ailes   (ivy) couper les ailes Empty Ven 27 Juil - 17:07


Son corps la brûle tandis qu'elle repense aux mains qui ont cherché ses courbes. Elle se trouvait belle, sans se trouver attirante. Elle se sentait encore trop gamine pour penser à quoique ce soit de ce genre-là. Mais là, elle se sentait femme et ça lui faisait presque peur. Elle avait vu les yeux de l'homme la fixaient avec désir, presque avec passion. Cela la paniquait presque. Elle avait seulement laissé faire de peur d'avoir un autre coup mais tout son corps appelait à l'aide. Elle avait cherché un héros, un Savas en personne pour l'aider. Et puis, il était venu. Une lumière d'espoir, un héros.
Et puis, elle l'avait écouté. Et elle l'écouterait encore. " Assied toi sur le lit. " Elle s'exécute. Comme un pantin. Elle préfère faire ce qu'il dit plutôt que d'attirer ses foudres. Et puis, il est là pour l'aider non ? Savas et son grand coeur va l'aider alors pourquoi ne pas se laisser faire ?  C'est vrai que cette phrase était lancée comme un couperet mais Ivy savait qu'au fond, il ne voulait que son bien. Alors, elle s'assoit avec ce grand sourire qui la caractérise. Elle s'assoit avec ces étoiles dans les yeux qui la caractérisent.  Elle s'assoit, grimace un peu quand la lingette désinfectante passe sur sa peau. Elle ne pense pas aux doigts de Savas sur sa peau, elle ne préfère pas y penser. Elle se concentre sur la douleur, la douleur de son nez, la douleur des doigts qui sont passés sur son corps. " Arrête de t’excuser, cet homme n’avait pas la permission d’entrer ici. Je ne lui ai pas donné. " Elle hocha presque stupidement la tête. Elle croyait Savas. Comme on pouvait croire en une personne bonne, comme on pouvait croire en Dieu. Elle buvait ses paroles. Presque religieusement d'ailleurs. Elle laisse gentiment Savas retirer le sang sur ses joues, son nez, attendant une parole, un ordre. Elle le laisse tourner son visage, l'inspecter parce qu'elle sait que c'est pour son bien. Elle sait qu'il est là pour la soigner. Tout simplement. Alors, elle se laisse inspecter avec toute la bonne volonté du monde. " Tu ne sembles rien avoir de cassé, mais cela serait plus sage de mettre de la glace." Elle boit ses paroles. Elle n'y connait rien en médecine alors elle hoche la tête. Elle ne savait pas que Savas s'y connaissait lui. Parler de médecine lui rappela tout d'un coup ses parents. Ses parents qui l'avaient rejetée. Elle grimaça quelque peu. Espérant que Savas ne le voit pas, que Savas ne comprenne pas. " Est-ce qu’il t’as seulement frapper au visage ? " Et là, elle panique intérieurement. Elle ne sait plus quoi faire, quoi dire. L'idée lui vînt même de mentir, alors qu'elle déteste ça. Ivy soupire. " Non. " Là, elle ne sait plus comment réagir, que dire, quoi faire. Elle se perd dans des paroles, dans des excuses et les larmes reviennent au bord des yeux. " Il m'a touché. Les hanches, le cou. Je suis désolée Savas, j'ai rien demandé pour ça moi. J'avais trop peur, je savais pas quoi faire c'est la première fois qu'un homme... " Elle laisse sa phrase en suspens. Parce qu'elle n'a pas la force de continuer. Elle prend la glace rapidement avant de baisser la tête, confuse, honteuse.

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