you're not real - perle

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{ you're not real }
crédit/ tumblr ☾ w/@perle nour

Comment ne pas l’être. Jalouse. Jalouse du monde, jalouse de l’enfer qui semblait ne pas brûler assez fort pour elles, jalouse du ciel, qui semblait ne pas être assez haut pour elles. Jalouse des hommes, qui devaient tous la convoiter, sa belle amante, sa belle reine, son joli rêve. tu étais jalouse, alors qu’elle avait raison, il n’y avait personne d’autre que vous deux ici. Alors pourquoi ? peut être parce que ta beauté est telle que... le rouge qui prenait d’autant plus possession d’elle, tandis que son regard ne lui appartenait déjà plus. Son corps non plus. que le ciel lui même voudrait sans doute te reprendre, tel un ange qui se perd et doit retrouver le nid... un souffle, un sourire. Et une proximité qui gagnait du terrain, tandis qu’elles étaient là, dans la salle de bain. Que toute son âme était offerte à la belle perle, que tout son corps n’attendait plus qu’elle, et que son coeur battait la chamade, une sérénade à ses rêves qui s’emportaient, devenaient vrais. Des rêves qui se réalisaient. c’était même mieux que tes rêves, khion. Parce que le toucher de perle n’avait pas de pareil quand tu la regardais, elle et son sourire provocateur. Parce que son sourire était si puissant quand tu venais le stopper avec tes propres lèvres contre les siennes. Parce que de toute ta vie tu ne t’étais jamais sentie aussi libre qu’en cet instant. Libre. De ne plus être l’héritière. Libre. De ne plus être l’oiseau en cage. Libre. D’être avec celle que ton coeur avait choisi, pour le bien ou pour le mal. Libre. De sentir ses caresses contre ta peau, de sentir ses doigts te déshabiller, de sentir ton buste se dénuder. Sans aucun sous vêtement à cet endroit. Tu n’avais jamais eu une poitrine à soutien-gorge, des petits monts de chair qui respiraient bien mieux sans tissu. et un regard qui se détournait à sa question. Pas de honte, mais une certaine gêne, la peur de lui faire peur. b... bien sûr ! D... de toi... de... nous... elle avait l’impression que la fumée lui sortait de la tête, tant elle se sentait brûler de l’intérieur. De plaisir comme d’une certaine gêne qu’elle ne voulait laisser en travers de ce moment intime. j’... j’arrive pas à... pince moi... mords moi... montre moi que c’est bien réel, s’il te plaît. « mords moi » comme si elle n’était que sienne. ne l’étais tu pas ? Sienne ? Totalement ? et ses mains glissèrent le long du corps de Perle. Comme attirées. Tandis qu’elle pouvait sentir le toucher de sa belle contre ses côtes, contre sa poitrine, quand elle avait envie... et embrasse moi... pour toujours. « Embrasse moi. » première. Seule. Seule femme qu’elle désirait, seule personne qu’elle pouvait accepter aussi proche de son coeur, aussi proche de sa vie, de son âme. Seule amante qu’elle voulait, alors que ses mains ne savaient où se perdre, alors que son corps ne désirait plus qu’être nue à ses côtés, entraînées dans l’eau. et tes propres doigts vinrent attraper la fermeture de la robe de perle. Dans son dos. Pour venir la descendre. Elle te déshabillait. Tu la déshabillais. et un sourire vint illuminer plus encore son visage. si ce n’est pas un rêve. Dis moi pourquoi tu... tu es si belle... si... chaude ? les phalanges qui caressaient la peau de sa belle, un toucher qui se voulait brasier. Un rêve qui se voulait réalité. Un besoin. Une envie. Un amour. Et quelques tissus seulement qui les séparaient totalement de la nudité, de ce bain qui n’attendaient qu’elles. Elles. Toutes les deux.
Si seulement cette réalité pouvait durer éternellement...