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Sahar Batista;

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Sahar Batista



elizabeth.
olympia, ethereal.
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capricieuse gamine à l'appétit versatile.
rêves de danseuse inatteignables, errante barmaid au velvet, et cam-girl pour fuir les fins de mois difficiles.
queens traditionnel.
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Message Sujet: mind games (baz)   mind games (baz) Empty Mar 28 Avr - 1:19

accrochée au comptoir, comme on s'accroche à un rocher.
elle pourrait presque faire partie du décor sahar. à tel point que quand elle manque à l'appel, les habitués la cherchent.
parce qu'elle est la compagnie idéale de chacun. scindée en mille-et-une personnalités. les centaines de pièces d'un puzzle à assembler.
se faisant féline pour répondre aux sourires ravageurs. douce pour câliner les coeurs. amicale pour appeler les rires. euphorique pour se joindre à tous les délires.
elle possède toutes les casquettes sahar. et c'est cet art qui fait d'elle la femme de tout le monde. la femme pour tout le monde.
une soirée de plus s'achève sur le velvet. comme le tombé de rideau après une représentation. encore une qui avait fait fureur. encore une qui avait soulevé les coeurs.
un jour elle y montera sur le podium sahar. c'est une promesse qu'elle s'est faite. une envie fulgurante quand elle cesse de se croire trop bien pour ça. inconstance chronique. esprit en perpétuelle contradiction.
pour l'heure, elle se contente de choquer les verres. de mélanger les liquides alcoolisés. d'écouter les déboires des piliers de bar. parce qu'à entendre les leurs, elle en oublierait presque les siens.
un oeil alentour lui permet de vérifier ce qu'elle savait déjà. ils n'étaient plus nombreux à camper dans les environs. les derniers, toujours les mêmes. ceux qu'il fallait pousser vers la sortie, toutes les nuits. ceux qui y passeraient volontiers leur vie, si ça leur était permis. et elle n'est pas loin de les comprendre sahar, tant elle a l'impression d'être à la maison ici.
le rangement qu'elle termine, les placards qu'elle referme. la fermeture de boutique est imminente. et ils ne décollent pas, malgré les rappels. alors elle s'offre un verre avec paco. optimise le temps restant, se récompense de la nuit bien entamée.
et la fatigue commence à l'enlacer. doucement mais sûrement. celle qu'elle ne connaît que rarement. qui se manifeste que dans les instants de flottement. ou dans les silences trop hurlants d'un club. parce qu'elle a besoin de s'enivrer de l'ambiance environnante. parce que c'est l'adrénaline qui la booste, qui la pousse. alors quand tout s'envole, les vieux démons reviennent en rafale.
fauché le pauvre oisillon en manque d'attention. et les mauvaises habitudes reprennent leurs droits.
c'est encore à lui qu'elle écrit. encore lui qu'elle supplie. ses éclats qu'elle oublie.
l'appel au secours. la tête qu'elle baisse. la main qu'elle tend.
et la claque en pleine face, elle fait un mal de chien.
de retour dans ta réalité, tu récoltes ce que t'as semé sahar. parce qu'il refuse de se plier à tes caprices. ne t'accorde même pas une ultime volonté. se désintéresse de ton sort, te tient tête et te fait vriller. avec la même intensité qu'avant, avec la même intensité qu'après. tant qu'elle en oublie les priorités. qu'elle en oublie les derniers échoués. trop centrée sur ses petites contrariétés.
l'attente est trop longue, la distance insupportable, et le volcan en pleine éruption. alors elle s'éclipse. rejoint l'entrée du club où elle vient griller une clope. censée calmer les névroses, comme les nécroses. quand le seul véritable remède est aussi à l'origine du désastre. silhouette qui se dessine enfin dans son champ de vision. la fumée ne floute pas assez l'horizon. et y'a ce mince sourire qui vient faiblement dessiner ses lippes. parce qu'il a capitulé. pourquoi tu m'évites ? l'insolence faite sahar. le bourreau s'invente victime. parce que c'est toi qui a foutu en l'air votre dernier échange. c'est toi qui lui as dit de foutre le camp en lui jurant qu'il ne te reverrait plus jamais. c'est toi qui a orchestré les adieux auxquels tu ne croyais même pas.
putain d'initiatrice du chaos qui la ronge désormais.
pourquoi tu fais ça ? pourquoi tu m'fais ça. pourquoi tu nous fais ça. hum ? t'attends qu'il soigne ses réponses parce que t'es pas vraiment prête à discuter. pas pour entendre de fausses vérités.
d'humeur mauvaise, elle se tirera au premier écart. d'autant que paco était encore à l'intérieur et qu'il pourrait devenir son sauveur. même si, au vue son état, elle n'était pas certaine d'aller bien loin.
peu importe. l'important, c'est qu'il y croit.


Spoiler:

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Message Sujet: Re: mind games (baz)   mind games (baz) Empty Jeu 30 Avr - 23:16

Sa nuit est sans lune.
Sa nuit ne resplendit.
Sa nuit ne respire pas.
Il tourne au fond d’un lit damné par les hantises, imprégnés de l’épouvante et des tourments. Un terrorisme clairsemé dans une léthargie certain. L’souffle se fait rare, se montre court. Il n’dort pas baz, il se bat avec les démons qui s’accommodent à ses torpeurs, enracinés dans les méandres des regrets. Il n’respire plus baz, il séjourne dans les profondeurs abyssales de la noirceur de son âme et demeure un capitaine laborieux rongé par l’amertume.  
Et puis elle s’pointe. Là dans les lettres, là dans les phrases. Sa poésie mortifiée par le déni. A quoi elle joue sahar, hein?
L’poison s’infiltre dans la communication et se fait mortel.
Il s’mord les lippes baz, le myocarde est cristallisé dans des souvenirs calcinés par la haine.
La haine.
Qu’est-ce qu’il a la haine,
Voudrait la crever cette hyène.  
Alors pourquoi ça fait mal? L’coeur est couleur sang, il se fissure en mille éclats et tente d’y survivre. Il ne réfléchit même pas, se dirige férocement dans les lieux alors que la matière grise se dissout dans les théories. Et s’il rêvait? Une crise d’euphorie dans la tristesse incurable.
Arrivé à temps il s’laisse sombrer dans la nuit et son ombre à elle se dessine entre les lumières grisantes d’un club qu’il a trop vu. Y’a ses courbes au loin, et comme cette putain d’impression de sentir déjà son parfum. Il le sait qu’il est foutu, c’lui qui prétend est odieusement celui qui ment. Les mensonges il manipule, les mains flanquées dans les poches à la fixer. Il n’transmet rien. Rien qui ne témoigne du cataclysme interstellaire de son âme écorchée. Opales céruléennes pointant vers les siennes, il combat la douleur et la rage qu’il a dans l’bout des doigts. Une claque dans la gueule, sa comédie néfaste est un don suprême digne du poison qu’elle incarne.  Bien sûr qu’elle fait semblant sahar, elle n’sait faire que ça. Déglinguée qui a succombé à un autre déglingué, une histoire d’imbéciles qui s’détestent à toujours se retrouver. Et il maintient, c’putain de sourire carnassier qui s’affiche avec dédain à toiser la sirène désarticulée par l’éthanol. Les drames qu’elle imposent sont des proses incertaines. La fleur débauchée, arrachée par les cosmos.
T’as décidé d’jouer à l’amnésique ce soir ? Il n’a pas le temps pour ses conneries, encore moins l’envie d’rester trop près d’elle. L’observation du débris devant lui n’est qu’un crève-coeur passible de prison. Une pétasse défoncée par une vie d’névroses et de passion flambée dans les utopies. Vraie pétasse à l’arôme ravageur, il lui donnerait l’monde si la vengeance n’était pas sa fidèle du moment. Pourquoi toi tu fais ça, hum? C’quoi le projet ? L’chien rigole, lui ôte sa clope mal allumée pour la jeter sur le sol. Il voudrait la buter et l’aimer en même temps. Les doigts effleurent le mur, il s’retient de n’pas frapper.
Va te faire foutre sahar,
Toi et ta connerie,
Tes frasques et ton déni,
Si seulement t’étais plus dans ma galaxie.
Il marche devant elle, tire sur la clope en réfléchissant, s’met en scène avec une froideur qu’il cultive et maitrise. Le mome est insupportable, il s’arrête et laisse le silence peser. Trop longtemps. Eternellement.
Laisse moi deviner, la catin que t’es a pris trop de boissons et elle n’assume pas ? t’as répété combien de fois ta scène ? Les grands gestes, les paroles, ton côté pathétique rongé par les cocktails. Sahar la victime, notre martyr favori. L’monde est cruel, tu sais. Il rit. Par faiblesse ou par fierté. C’est lui l’martyr, celui qu’elle a jeté. C’est lui l’raté, lui qui s’fait rappeler. Elle le prend et l’oublie, n’en fait qu’à sa tête l’angelot bourré.
Il s’approche,
Expire le nuage de fumée sur sa gueule démolie.
J’attends. L’heure tourne. Un connard qu’on l’appellera, il n’mérite que le chaos et les larmes. Les ténèbres l’engouffreront avec une effroyable habileté, il n’est personne, n’est que poussière.
Et la poussière s’envolera, et la poussière s’oubliera.  
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Sahar Batista;

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Message Sujet: Re: mind games (baz)   mind games (baz) Empty Lun 11 Mai - 2:50

la nuit aurait pu être belle.
elle avait si bien commencé. poursuivit dans l'euphorie du velvet.
puis finalement anesthésiée quand les néons ont cessé de clignoter. jusqu'à totalement se détériorer à la seconde où le portable avait vibré. putain d'objet de malheur qu'elle aurait envoyé valser dans le décor si elle ne s'était pas contrôlée. si paco n'avait pas été là, spectateur de ses excès.
c'est dans la fumée qu'elle tente de se noyer. de faire oublier les marques pas toujours apparentes, mais pourtant bien présentes. parce que la poupée est amochée, la peau boursouflée. et en dedans, l'apocalypse. jusqu'à l'allumette qui vient se frotter aux cendres, rallumer les braises.
la douce odeur de la victoire aurait pu calmer ses ardeurs. adoucir les éclats de la possédée. il n'en est rien tant il se plait à tout enflammer. à raviver les cendres d'un vous.
de lui, il y a tout et son contraire. l'évidence de la plénitude et soudain l'explosion de leurs vieux démons. parce que de l'un à l'autre, il n'y avait jamais qu'un pas. celui que l'on franchissait bien trop aisément. la mauvaise habitude dont on ne sait pas se délester.
il est là baz. planté au milieu de la nuit. les mains planquées, le visage inexpressif. mais il est là. presque à côté de toi.
elle voulait s'abreuver de ses paroles, de ses intonations si singulières, mais il reste muet. et elle ne résiste pas. saute déjà à pieds joints dans l'amorce de leur prochain combat.
parce qu'il lui a fait mal. sûrement délibérément. et sahar, aussi disjonctée soit-elle, n'est pas prête à tendre l'autre joue. du moins pas maintenant, pas ce soir.
le reproche roule sur la langue. le reproche qu'elle ne devait qu'à elle et ses lubies. elle et ses envies changeantes, si peu durables. les impulsions auxquelles il ne faudrait jamais se fier. quand lui devait tout simplement s'en sentir lassé.
t'as décidé d'jouer à l'amnésique ce soir ? t'as juste décidé de zapper ce qui dépassait ta date de péremption. vingt quatre heures et tes paroles n'étaient plus. oublié dans les débris. vestiges d'un passé beaucoup trop récent, pourtant.
baz, il est ce poison qui se fraie toujours un chemin jusqu'à elle. insidieux et pernicieux. se logeant extrêmement bien, capable de faire jaillir de l'intérieur ses plus lointaines et sombres pensées. baz, il est l'essence jetée sur ce feu qui l'habite.
le contrôle trop incertain et quasi-inexistant qu'elle tente de garder sur sa propre personne. sur l'échappée des mots qui menacent. sa langue qu'elle pince de ses dents aiguisées. pour faire taire l'agression. parce que quitte à saigner, elle préfère que ça vienne d'elle. comme si elle était la seule à posséder l'ascendant sur elle-même.
pourquoi toi tu fais ça, hum ? c'quoi le projet ? les iris décollent, l'énervement qui monte semble se dessiner sur ses traits si transparents. attends, attends. quelques minces secondes qu'elle s'accorde pour humer l'air de la paix, grand absent de la soirée. c'est quoi l'idée là ? j'ai pas signé pour une leçon de morale. t'es pas dans ta cité ou dans ton commissariat de quartier. je t'ai juste demandé de venir me chercher, fin de l'histoire. insupportable gosse qui ne sait pas se fixer. qui réclame les explications, pour les renvoyer en pleine tronche. parce qu'elle ne prend pas les remontrances, se contente de les balancer à qui voudra.
et à la même allure, c'est la clope qui vole. t'inquiète pas, elle te fera pas de l'ombre celle-là. pitoyable sahar à la recherche d'un moyen de défense introuvable. à la recherche d'une réaction qui rassurera son égo fissuré.
et contre le mur sur lequel elle se repose, il chatouille. les mouvements sont étouffés, la rage latente. elle sait, parce qu'elle te sait.
alors il s'éloigne, reprend possession du ring. se familiarise avec le décor, avant de relancer le corps-à-corps.
laisse moi deviner, la catin que t'es a pris trop de boissons et elle n'assume pas ? t'as répété combien de fois ta scène ? les grands gestes, les paroles, ton côté pathétique rongé par les cocktails. sahar la victime, notre martyr favori. l'monde est cruel, tu sais. de sa bouche, ça pique. virulent et amer. elle encaisse mal sahar, pourtant elle essaie de ne rien laisser transparaître. touchée, elle l'observe approcher. j'attends. l'heure tourne. la catin que j'suis a rappelé son meilleur client, qui a rappliqué. alors dis-moi maintenant, lequel de nous deux est le plus pathétique ? interrogation qu'elle appuie du regard.
ne restera bientôt qu'eux deux, au milieu d'un champ de bataille. si tu veux jouer à fais-moi mal, j'serais ta partenaire idéale. si tu veux m'saigner de tes mots, j'te promets que j'serais pas la seule à finir sur le carreau.
pacte diabolique, pour deux âmes chaotiques.

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Message Sujet: Re: mind games (baz)   mind games (baz) Empty Sam 23 Mai - 18:41

Elle a l’don de savoir le mater.
De ses ongles manucurés et sa manière de mal lui parler.
Dans la véhémence s’insurge la beauté éclatée d’une catin qu’il aime l’appeler. Comme si elle n’avait jamais compté. Ou pas compté assez pour avoir l’coeur laminé chaque fois qu’il pose ses opales azurées sur son innocence défaite. Il se ment avec ardeur baz, flanche entre les lignes de sa vie de débris à voguer dans les contrées désertées de sa conscience. Il n’a aucune idée de pourquoi il s’est pointé ici.
Par ego ou par envie.  
Le salaud qui veut pas être sali.
Par des mains ennemies et des lippes asservies.
Il n’a aucune idée de pourquoi il s’est pointé ici. Par désespoir ou reconquête. Le loup est dans la bergerie, il fixe les visages autour de lui et sa belle meurtrière.
Le doigt sur la gâchette, elle tire avec aisance une balle de plomb.
Une évidence qu’il le sera toujours, son putain de meilleur client. Qu’il rappliquera dès qu’il verra son nom. S’fera tabasser pour que ses lèvres colorées n’appartiennent à personne d’autre que lui. Le déglingué sentimental. Celui qui croit posséder mais qui ne cesse de laisser filer.
J’cerne pas, t’es en train de me demander d’être ton taxi là ? Et t’arrives à le faire sans aucune honte ? C’est les cocktails qui te font vriller ?
Merde, pourquoi ça saigne à l‘intérieur ?
Pourquoi ça fait mal comme si c’était hier ?

La colère tambourine sur chaque paroi déglinguée de son cerveau, la matière s’effrite dans les cauchemars où son visage se dessine entre les délires illusoires. Il a l’bourdon d’être plus rien baz. L’aigreur au bout de la langue qui teintent ses palabres acides et étouffantes. Une acerbité maladive chez lui, l’vautour sème les plumes noires. Se mortifier dans les souvenirs d’un « nous » nécrosé par deux macchabés morts d’amour.
Dans cette cruauté qu’est son monde, il tombe sous ses lames de platine et ses couteaux d’argent. Aussi luisants que ses bagues extorquées. Sahar. Nymphe de la guerre et du chaos, la môme a le pouvoir de faire fléchir et fissurer le masque de neutralité cristallisé sur lui.
Il peut pas s’en empêcher, l’aimant retrouve toujours le centre magnétique. Les doigts de sa main droite s’enroule contre son cou et pousse son corps contre le mur, distance infime entre deux grenades. C’la première fois qu’il flanche, Baz. Que son émotivité maladive se désintègre de l’intérieur et se laisse transparaitre sur ses traits durs. Le maniaque du contrôle perd les pédales et s’écrase dans son labyrinthe d’échecs et de regrets. Dans les dédales de son âme calcinée par l’affliction. T’as pas répondu. Pourquoi toi tu m’fais ça putain ? Il reste près, trop près. Les doigts qui serrent à peine et finissent par abandonner la prise. Il ne mordra pas.
Le coeur qui fait un rebond, qui se souvient de la douceur de sa peau hâlée parfumée à la vengeance. Baz il a le pathétisme de ses souvenirs qui lui collent la gerbe. Il voudrait la néantiser et la faire devenir cendres. Saloperies de sensations, dégueulis de sentiments pour elle qui jugule son apathie usuelle.
J’te jure que ce soir je suis pas patient, alors pour une fois tu vas utiliser ta langue pour parler et pas pour sucer.
J’veux que tu regrettes le jour où tu m’as jeté,
que t’aies des remords,
que tu te rappelles que je suis le seul sur cette planète qui aurait pu crever pour toi. j'ai la haine, sahar.
la haine de toi.
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