you're not real - perle

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{ you're not real }
crédit/ tumblr ☾ w/@perle nour

la musique était douce, et laissait le monde s'envelopper d'une agréable mousse aux parfums exquis, l'encens faisant miracle, tandis qu'elle laissait sa tête se reposer doucement, les yeux fermés, et les cheveux glissant dans l'eau. la chaleur était parfaite, le moment était parfait, et l'odeur parfaite venait se mêler à la sensation d'avoir des pétales dans l'eau. ce qui n'était même pas faux, puisque pour la saint valentin, elle avait eu envie, khion. en promettant qu'elle n'avait ni copain ni amoureux - chose que ses parents avaient beaucoup de facilité à comprendre car quelle fille parfaite irait leur mentir ? - elle avait demandé à avoir plusieurs pétales rouges, pour se sentir entourée d'amour, alors qu'elle plongerait son corps dénudé dans l'étendue coulante. le bain était parfait, il y avait même son projecteur installé, pour pouvoir regarder un film au plafond, et une étagère remplie de quelques bouquins qu'elle se plaisait à lire lorsqu'elle profitait de la baignoire. pourtant, ses pensées n'allaient ni à un quelconque film, ni à un quelconque roman, mais plutôt à celui qu'elle parvenait à se faire, dans sa tête, l'esprit encore jeune d'une adolescente privée de ses pulsions les plus primaires. sans se laisser aller, elle avait sous les yeux, un rêve merveilleux, celui d'une brune qui envahissait ses pensées, celui d'une brune qui détruisait tout. qui ravageait son coeur, avec son sourire d'ange, et son regard appelant à l'amour. cette brune qui ne semblait pas vraie. comme si quelque chose clochait. elle n'appartenait pas aumême monde, mais khion était incapable de savoir dans quel sens.
était-ce parce que fille de riche se complaisant dans cette nature, dans ce rôle, elle se différenciait de toi qui détestait, secrètement, cela ? ou était-ce au contraire parce qu'elle avait quelque chose de si fondamentalement différent que tu avais l'impression qu'elle faisait irruption dans ta vie de famille comme si elle n'avait aucun outil pour parvenir à réellement se hausser à ce niveau de vie ?
une question infernale, une question éternelle, elle ne savait même pas quoi répondre à son coeur, à sa tête, et se laissait aller. n'arrivait pas à oublier. mais cependant, elle put entendre sabine arriver en toquant à la porte. un soupir, un murmure, et sabine lui fit part de ce qu'il venait de se passer, mademoiselle nour venait d'arriver. attends quoi ? des paroles dignes d'une adolescente, pas d'une fille de la bourgeoisie. mais non ! non non non c'est pas possible ! je suis même pas... putain mais... et si elle entre ? certes, cela était impossible. ses parents allaient contenir perle avec des sourires et des attentions, et jamais sabine ne laisserait quiconque pénétrer la salle de bain si khion y était encore. bon, ok... elle se retira, regrets dans le regard, avant d'enfiler un peignoir, pour vite rejoindre sa chambre, pieds nus sur le sol, quelques gouttes s'échappant encore de sa démarche silencieuse, pour parvenir à sa chambre, et à la douceur du tapis qui venait caresser ses orteils. il ne lui fallut pas si longtemps que cela pour s'habiller, un pantalon noir et un chemisier blanc, un peu plus pour parvenir à se sécher les cheveux. cause perdue, cependant, car ses parents savaient qu'elle et perle avaient cet ascendant. comme si elle étaient destinées à être amies. ou plus, voulais tu toujours penser. ainsi, elle toqua à la porte, et fit son entrée. de toutes façons, perle avait sûrement déjà compris que khion ne savait ni lui dire non, ni résister. perle ! je... ne suis pas prête. merde. comment vas tu ? elle avait toujours les cheveux mouillés, ce n'était pas vraiment des plus présentables, et le rouge qui colorait ses joues indiquait clairement qu'elle aurait voulu être parfaite, pour une fois.

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crédit/ tumblr ☾ w/@perle nour

perle, elle était tellement... déstabilisante. tentatrice. infâme tentatrice, qui se retrouvait inévitablement dans les pensées de khion, alors que cette dernière voulait généralement l'oublier. ne supportait pas forcément de tomber sous le charme d'une fille d'un autre monde. et pourtant. pourtant, c'était à elle qu'elle pensait, lorsque ses doigts venaient réchauffer ses cuisses, lorsqu'elle fermait les yeux, lorsque la nuit rabattait son manteau sur la ville. c'était à elle qu'elle pensait, qu'elle voyait dans ses rêves. elle ne pouvait pas lui échapper, elle ne voulait pas lui échapper, quand bien même elle tentait parfois de se convaincre du contraire. tu ne pouvais pas lui résister. tant ses yeux qui te perçaient à jour, que son sourire qui te rendait toute chaude, que ses formes qui vacillaient sur toi. elle était subjuguée.
me déranger ? non ! non non ! une réaction, comme une peur. peur qu'elle s'en aille. bon sang, elle n'était même plus capable de garder ses réflexions pour elle-même. perle la rendait complètement folle, et elle avait même l'impression, khion, qu'elle s'en délectait. une vraie succube. tu ne me déranges pas, je sors tout juste du bain. un petit sourire. ses joues restaient rouges, néanmoins. elle ne savait pas faire autrement, face à cette merveilleuse créature, cette splendide femme qui lui proposais carrément de lui sécher les cheveux en s'approchant. pas de velours, regard ancré dans le sien, elle ne sut pas quoi répondre avant de la voir attraper le sèche-cheveux. à peine lancée dans une bataille, qu'elle perdait. je... oui... vas-y... mais fais attention s'il te plait... faire attention à quoi ? à ses cheveux qu'elle aimait soignés ? ou à ses gestes, pour qu'ils soient les plus doux possibles ? pour qu'elle puisse sentir à quel point perle la fascinait, la rendait dingue. pour ressentir ses doigts fins sur son crâne, pour imaginer ses caresses autre part.
elle ne pouvait pas se sortir de cette impasse, elle était coincée avec la femme qui lui provoquait tant de sensations, et ne voulait pas le montrer.
détournait la conversation, même. pour ne plus trop y penser. mais en voyant la robe de la belle tourner, elle eut comme un battement de trop, en son palpitant. tu la voyais tourner, dans sa magnifique robe écarlate, ses jambes parfaites qui semblaient totalement mises en valeur. ses escarpins, d'une beauté fascinante. tu t'étais faite piégée, khion. parce que tes yeux ne pouvaient oublier une telle merveille, et tu sentis un peu trop tard que ta bouche était entrouverte, que tu étais ébahie. elle réussissait toujours à entrer dans sa tête. elle réussissait toujours à faire des ravages, en son coeur. khion ne savait pas comment s'en défendre, elle ne pouvait que baver en secret, et frissonner en silence. elle est... magnifique. vraiment. elle te va... elle te va merveilleusement bien... elle n'était pas avare en compliments, ne pouvait pas l'être. pas avec perle, qui la possédait finalement, presque complètement. on dirait une princesse. une véritable princesse. le genre qui savait éblouir d'un simple regard. c'était bien ce qu'il se passait avec perle. à chaque fois. d'ailleurs... elle put finalement reprendre le cours de ses pensées, alors que sa succube repassait derrière elle pour s'occuper de ses cheveux. pourquoi es-tu passée ? pour me voir ? il me tarde de savoir, car tu ne m'as même pas prévenue. tu aurais fait quoi si j'étais toujours dans le bain ? déclama-t-elle, le sourire aux lèvres, sans se rendre compte qu'elle se piégeait toute seule. car désormais, elle avait très envie d'imaginer une telle scène, son corps nu, dévoilé à perle.
et la chaleur se fit plus forte.

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confiance en elle ? elle aurait tant voulu dire non. elle aurait tant voulu dire que la confiance se méritait, mais en réalité, elle était bien capable de lui offrir sa vie. parce que ce n'était pas que la confiance se méritait, mais que la méfiance n'existait pas, plus du tout, avec elle. avec perle, qui la laissait toujours avec ce petit battement singulier dans le coeur. qui la laissait toujours avec ce sourire sur les lèvres, quand elle parvenait à s'endormir en rêvant d'elle, en rêvant à de merveilleux contes de fées avec elle. et parce qu'elle avait le sentiment de tomber amoureuse de cette fée, elle avait aussi l'impression que c'était la version d'elle-même en petite parfaite héritière qui intéressait la nour. elle ne savait pas comment se détacher de cette version, elle ne savait pas comment lui montrer qui elle était vraiment. en un sens, elle avait surtout peur que celle qu'elle était réellement, dans son coeur, ne plaise pas à perle. à sa perle, la perle de ses rêves. la perle qui s'occupait de ses mèches; bien sûr que si ! je te fais totalement confiance... mais... mais j'aime quand tu es douce... elle rougissait encore... parce qu'elle voulait sentir les doigts de sa belle dans ses cheveux, parce qu'elle voulait sentir le parfum de sa belle en même temps. tout comme elle adorait la voir tournoyer devant elle. de rien... je suis sincère, tu sais... tu... tu es tellement belle... que tu ferais craquer tous les garçons... et pourtant, t'en avais pas envie. tu ne la voulais que pour toi seule. tu ne pouvais pas supporter qu'elle charme des hommes, ou d'autres femmes. tu avais même peur qu'elle finisse par t'annoncer qu'elle était en couple, détruisant alors tous tes rêves, érotiques ou romantiques. mais alors qu'elle était déjà repartie à l'assaut de sa chevelure, la jeune sparks-hope osa lui demander pourquoi elle était là. parce qu'elle avait envie d'entendre quelque chose. elle avait envie d'être la raison. alors, dans un rouge cramoisi venant peindre ses joues, elle se sentie comme sur un petit nuage. si si ! bien entendu... je suis toujours contente quand tu passes... mais et si elle avait été dans le bain ? elle y pensa un peu trop fort, et lui demanda. elle l'entendit annoncer qu'elle aurait attendu, et se sentait valorisée... parce qu'elle ne voulait pas faire attendre perle, mais que si cette dernière était prête à l'attendre, c'était qu'elle tenait à elle.
néanmoins, alors qu'elle disait qu'elle l'aurait peut-être rejointe, et que ses joues chauffaient, tout comme ses cuisses, elle se retourna presque étonnée. la voix de sa belle était, de plus, si suave, qu'elle ne parvenait plus à se contrôler khion. et elle était sûre que son désir commençait à se tremper, tandis qu'elle demandait, presqu'ébahie, et sans aucun contrôle a... alors tu..; tu aurais préféré que... si... si tu veux on... peut... euh... je... je veux dire... elle n'y parvenait plus. perle venait de la briser avec panache, et khion ne savait plus comment aligner ses pensées. tu m'aurais vraiment... ? tu... mais tu m'aurais vue nue... et je... je t'aurais aussi vue... n... nue... et son regard se portait sur le corps de perle. ce corps qu'elle imaginait désormais sans aucun vêtement. elle avait l'impression que de la fumée lui sortait des oreilles, tant elle avait chaud... je... elle était bloquée. complètement. elle avait le visage écarlate droit devant celui de perle, qui semblait sourire de son tour de magie. et tout ce à quoi elle rêvait était elle. là. présentement.

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Des paroles pour briser toutes ses craintes. Des paroles pour ranimer un cœur en proie au doute. des paroles, quelques simples mots de la part de sa perle, et elle se perdit dans des pensées toujours plus fortes, comme éprise par la simple idée que la nour la drague, la séduise, et veuille d’elle autant qu’elle, elle voulait d’elle. et t’était flattée. Tellement. De savoir qu’elle ne s’intéressait qu’à toi. Et même si ce n’était que des paroles, qu’un jeu de charme, tu te laissais voir, tu avais envie de te laisser prendre par cette folie qui engendrait la chaleur, par cette chaleur qui teintait ton visage. ah oui ? c’est moi ? ça me rassure… laissa-t-elle échapper, sans se rendre compte que ses pensées n’étaient plus cachées, que sa voix la trahissait, autant que son corps qui se perdait dans l’excitation. D’autant plus que la blonde savait jouer avec la jeune brune, savait comme la taquiner, la titiller, et la posséder. C’était presque devenu une routine, une perle pour une étincelle, qui se plaisait à dire les bons mots pour faire naitre le rouge, pour voir l’écarlate devenir espoir, réflexion de son nom, réflexion dans les beaux yeux de la charmante coiffeuse du moment. parce que tout ce que tu désirais, désormais, c’était que ce moment dure une éternité. La sentir s’occuper de toi, la sentir glisser ses doigts de fées dans ta chevelure, adorer la chaleur de sa peau contre te nuque, et la précision de ses pensées, dans des paroles coquines… c’était comme dans tes rêves. En plus habillé. oui, certes mais… mais je veux dire… c’est… enfin… et elle perdait le fil, khion. Elle perdait le fil de la conversation, tout du moins de ses propres mots, comme si elle ne savait plus prononcer le moindre petit bout de verbe. Comme si perle avait ouvert en grand le livre de son esprit, et qu’elle lisait avec envie chaque page la concernant.
Jusqu’à cette proposition. Voix chaude, peau douce, glissant le long de ses épaules. Et les lèvres qu’elle rêvait de voir apposées sur les siennes, venues dans son cou. ce… ce ne serait pas… du jeu… disait-elle, quand son esprit tout entier implorait la blonde de faire comme elle disait. De mettre en pratique ses idées. mais… je… enfin… c’est toi qui voit. je veux dire. Moi ça me… je… faut que tu aimes ce que tu vois… elle était écarlate, et totalement chaude. un véritable brasier qui s’humidifiait. Peut-être que l’idée était sincère, peut-être qu’elle devait sauter sur l’occasion. l’occasion d’enfin vivre l’un de tes rêves. mais tu… tu ne serais pas surprise… ce… tu veux… je… aaaaaaah mais maintenant je n’arrête pas de l’imaginer… elle se tourna à nouveau, pour faire face à perle. Elle sentait son cœur battre la chamade, comme si une fanfare se déroulait au sein de ses veines, que son sang brûlait chaque parcelle de son corps. tu… tu dis ça pour me destabiliser… ou… était-ce une vraie proposition ? cette succube se jouait-elle d’elle, en admirant son petit minois couleur tomate, ou voulait-elle vraiment sentir cette proximité ? khion se leva, pour être à sa hauteur – à peu près, elle restait plus petite – avant de sentir ses jambes trembler. ou… ou alors… plutôt que de m’y re… de m’y rejoindre… elle ne savait pas comment le dire. Elle ne savait plus comment parler. Elle mettait toute sa force dans ses paroles, et ses jambes se transformaient en coton, quand finalement, il y eut cette envie. Cette envie qui se fit plus forte que tout, ce besoin de déposer un baiser sur ses lèvres. Et cette peur de la faire fuir. on… on pourrait… en… en prendre… un à deux ? le souffle coupé. L’incendie dans son corps. le besoin de l’embrasser, et la peur de mal faire. L’impression que son esprit quittait son corps, tant la proposition était indécente et attirante.
Elle était perdue, khion.
Mais son cœur battait toujours plus fort.
Et elle s’effaça l’espace d’un instant.
Tandis que son petit corps se penchait vers l’avant, que ses lèvres passèrent sur les lippes de perle, comme une vérité qui se faufilait finalement hors de son corps pour venir dans celui de la blonde.
Une vérité qui l’empêchait de parler.
Une vérité qui lui faisait peur, une vérité qui lui faisait du bien.
Et l’espoir. Qu’elle ne la fasse pas fuir.

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crédit/ tumblr ☾ w/@perle nour

Jalouse ? qu’était-ce, que la jalousie, pour elle ? la vraie jalousie ? pas celle qui touchait la famille… elle ne le savait pas, avant de rencontrer perle. La belle, la douce, la sulfureuse perle. Celle qui se perdait dans les tréfonds de son âme, qui se perdait dans chacun de ses rêves… celle qui alimentait chacune de ses pensées. qui alimentait chacun de tes fantasmes. douce perle, jolie perle, qui la faisait rêver. Qui la déstabilisait… la jalousie, elle ne la connaissait que depuis elle. que depuis qu’elle avait posé les yeux sur elle, qu’elle avait senti ses mains sur elle, qu’elle avait senti son cœur battre d’autant plus, pour cette femme d’une beauté si grande, si belle, merveilleuse. Ce n’était plus qu’une jalousie qui s’emparait d’elle, quand elle avait peur que sa belle se perde dans les yeux d’un autre, ou d’une autre. Alors quand elle entendit la question, elle sut qu’il ne fallait pas répondre, mais chuchota la réponse tout de même bien sûr que oui ! avant de sentir ses joues encore plus écarlate, d’avoir peur de faire fuir celle qui animait chaque battement de son cœur. avant d’être rassurée, aussi. Cette phrase qui la réchauffa. c’est vrai ? demanda-t-elle, doucement  en espérant que la blonde ne se joue pas d’elle, en espérant que son être attirait la beauté, tout autant que la beauté l’attirait elle. et alors qu’elle se rapprochait, et alors qu’elle se perdait, qu’elle était dans le rouge, et incapable de bien articuler, que les pensées se battaient, que l’érotisme se jouait de toi, et te faisait imaginer tout plein de belles scènes, dans lesquelles tu pourrais te perdre avec elle elle finit par observer cette bretelle descendre, et susurra doucement il faudrait peut-être que tu joues avec ma bretelle… un sourire, un nouveau rouge. Elle devait être brûlante, quand elle se décida enfin à poser ses lèvres sur celles de sa bien aimée, s’attendant à tout, mais espérant une unique réponse. réponse qui vint rapidement, cette fougue dans laquelle tu te perdis, dans laquelle perle t’embarqua, alors que tu sentais sa main dans le creux de ton dos, que tu espérais qu’elle ne te lâche plus jamais. un rêve qui devenait réalité. Ton rêve à toi, qui devenait réalité. je… je… elle avait du mal à aligner ses mots, et regagna les lèvres de son amante, avant de l’entendre et de sourire. tes… tes désirs sont des ordres… elle avait si chaud… et sa main gagnant celle de perle, elle l’embarqua dans la salle de bain, pour laisser l’eau couler, avant de se retourner vers perle. Et de demander, fluete je suis en train de rêver, ou pas ? j’ai besoin de savoir… parce que nombre de ses rêves avaient déjà mené à une telle péripétie, mais elle espérait de tout son cœur que cette aventure n’en était pas un. Parce qu’elle voulait rêver que sa vie en devenait un. Et alors qu’elle posait ses bras le long des épaules de sa belle pour enserrer sa nuque tout doucement, elle chuchota, encore rouge. tu… veux bien… me répondre en… en… me déshabillant ? elle avait l’impression de ne plus vivre, mais de ne plus mourir non plus. elle était à un état entre la vie et la mort, elle était dans le bonheur le plus complet. Et si jamais c’était un rêve, qu’elle ne se réveille pas. Et si jamais c’était réel, que tout continue ainsi. Son seul espoir.