Lying in my bed I hear the clock tick, And think of you - Warston

Lying in my bed I hear the clock tick and think of you
you & me

Il ne sait pas ce qu'il attend de cette relation, il ne sait même pas pourquoi il fait ça, il ne sait pas non plus ce qu'il veut ni pourquoi il fait tous ça ! Il le fait uniquement parce qu'il en a envie. Nick est du genre a suivre son instinct, il ne réfléchis pas forcément avant d'agir sauf dans son travail mais quand il reste lui même, il est toujours un peu comme un gamin qui agit et réfléchis ensuite aux conséquences de ses actes. Il ne fait rien de mal et si c'était le cas, la jeune femme li ferait certainement comprendre qu'il ne devait pas faire ça, mais au contraire elle ce laissait prendre au jeu, elle lui répondait presque aussi vite que lui le faisait. Il lui disait qu'il aimait vraiment beaucoup la personne qu'elle lui avait laissé entrevoir l'autre soir, il appréciait beaucoup cette femme mais c'était compliqué selon elle. Pourquoi ça ? En lisant ces mots, Nick ne pouvait qu'être surprit, il ne comprenait pas non plus pourquoi c'était compliqué alors qu'elle pouvait juste être elle même. "En quoi est ce compliqué ? Il suffit juste de rester vous même !" Qu'est ce qui l'en empêche ? Sa vie ? Son mari ? Son entourage ? Son statut ? Il est vrais qu'ils n'avaient pas du tout le même niveau de vie tous les deux, c'était même clairement différant et leur vie ne ce ressemblaient en rien. Pour lui, c'était facile d'agir comme bon lui semble, puisque personne ne ce soucis de son image sauf lui. "Une sage décision" Est ce une façon pour elle de savoir ou il ce trouve ? Parce que non, il n'était pas au près de sa femme même si il devrait l'être normalement. Recevant son message, Nick ce redresse pour s'asseoir sur le sable de nouveau, hésitant. Devait il lui dire ou il ce trouvait ou non. "Non, escapade d'une nuit" Répondit il simplement sans ajouter quoi que ce soit, il en profita plutot pour changer de sujet. Elle, que faisait elle ? Était elle auprès de son mari ? Prenait elle ce risque de lui répondre avec lui a côté ou préférait il passer ses nuits au boulot ? "Au téléphone, pour son boulot ! Il y a des hommes que je ne comprend vraiment pas ... mais peu importe. Non ! Juste réaliste" Souriant amusé, il repose son regard sur l'horizon déjà sombre avant de reposer son regard sur son téléphone. "Pouvons nous nous revoir ?"

♛ Lying in my bed I hear the clock tick, And think of you. 

Took you like a shot, Thought that I could chase you with a cold evening, Let a couple years water down how I'm feeling about you. And every time we talk, Every single word builds up to this moment And I gotta convince myself I don't want it, Even though I do. You could break my heart in two. But when it heals, it beats for you. I know it's forward, but it's true. I wanna hold you when I'm not supposed to. When I'm lying close to someone else. You're stuck in my head and I can't get you out of it. If I could do it all again. I know I'd go back to you, I know I'd go back to you, I know I'd go back to you...

Elle n’a pas l’habitude, Isabella. Elle ne suit, quant à elle, jamais ses envies. Il peut lui arriver d’écouter son instinct, souvent même. Mais elle réfute toute idée qui risquerait de bouleverser le quotidien trop parfait dans lequel elle peine déjà à trouver une place. Alors, y ajouter une relation – même épistolaire – avec un homme qu’elle ne connaît quasiment pas, elle sait au fond que ce n’est pas la chose la plus sage à faire. C’est même tout le contraire. Mais peut-être qu’elle en a assez d’être sage, Isa. Peut-être qu’elle a besoin de quelque chose qui ne serait qu’à elle, rien qu’à elle. Sans personne pour la juger, sans personne pour la critiquer. Assurément, elle en a besoin. Mais elle n’aurait jamais pensé qu’elle trouverait cette sensation sous les traits de l’inspecteur de police venu interroger son époux. Tout comme elle n’aurait jamais cru pouvoir se confier de la sorte à un homme qu’elle n’a vu, bon sang, que deux fois seulement. Mais Nikolaï est direct, bien plus qu’elle. Il la pousse dans ses retranchements. Il la pousse à lâcher ce qu’elle a sur le cœur, et ce, sans même qu’elle n’en ait conscience. Il dit apprécier la personne qu’elle est derrière les apparences, mais il ne se rend pas compte qu’il serait bien le seul. Il ne se rend pas compte que tous ceux qui l’entourent, ou presque, sont à l’affut de la moindre erreur qu’elle pourrait faire. Il ne sait pas ce que c’est, d’être épié constamment. Que le moindre de nos faits et gestes soit scruté, analysé, décortiqué, pour en ressortir des conclusions le plus souvent cruelles. C’est évident qu’il ne sait pas. Il a l’air d’être totalement libre, lui. Tout l’inverse d’Isabella. A son message, elle ignore quelle réponse lui donner. Elle pourrait lui dire qu’il ne comprendrait pas, mais cela paraîtrait sans doute hautain, alors qu’elle ne l’est pas une seconde. Elle pourrait aussi lui expliquer à quel point son statut est difficile à porter, mais elle ne sait pas s’il saisirait non plus. Elle-même, elle n’aurait jamais cru que ce monde était aussi cruel. Particulièrement pour la jeune Latina qui a mis le grappin sur l’un des plus grands hommes d’affaires du pays. « Beaucoup de personnes sont à l’affut de ce que je peux dire ou faire. Je ne peux pas me permettre d’agir aussi librement que je le voudrais. » Elle se demande si elle a bien fait d’en dire autant. Elle sait combien certains médias sont prêts à tout pour ce genre de déclarations. Si anodines qu’elles puissent paraître, elles feraient sensation dans un magazine. Mais c’est trop tard, c’est envoyé. Elle tente de se convaincre qu’elle a confiance en Nikolaï. Elle ferme les yeux pour imaginer son visage, souriant, malicieux. Il ne lui ferait pas une chose pareille. Mais elle préfère tout de même oublier cette conversation, trop personnelle déjà, pour se concentrer sur celle qui suit. Elle est intriguée, vraiment intriguée de savoir ce qu’il peut bien être en train de faire. Mais le jeune homme reste mystérieux. Il évoque une simple escapade, qui ne la laisse toutefois pas indifférente. Elle se demande où il peut bien être. Elle ne juge pas son attitude vis-à-vis de sa femme, d’abord parce que ce n’est pas son genre. Et puis, parce qu’elle sait combien leurs relations sont compliquées, désormais. Mais à son message suivant, elle ne peut pas retenir sa réponse. « Venant d’un homme qui passe ses nuits dehors, en « escapade » pour éviter de rentrer chez lui, c’est plutôt drôle ! » Elle est injuste, elle le sait. Elle s’en veut même, en fait, de comparer leurs deux situations. Elle n’a pas trompé Luke, elle. Mais elle est froissée par le jugement du policier sur son mari. Peut-être parce qu’en vérité, il n’a pas tort. C’est bien cela, le problème. Il est entièrement dans le vrai. Elle envisage de lui renvoyer un message quand c’est lui qui le fait. Elle est soulagée, quoiqu’un brin angoissée aussi par l’éventualité de le revoir. Excitée, aussi. Elle reste plusieurs secondes sans toucher au clavier de son téléphone. Elle ne sait pas ce qu’elle pourrait lui dire, bon sang. Elle a l’impression d’être une gamine encore au lycée. Mais, prise d’un élan, elle tape les lettres sans réfléchir, et les envoie subitement avant de laisser tomber son mobile sur le lit, comme s’il lui brûlait les doigts tout à coup. « Oui. » Elle a dit oui, juste oui. Bordel, elle est en train de faire n’importe quoi. Vraiment n’importe quoi.

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Il ce doutait bien que ce n'était qu'une question d'image, il ce doutait que c'était à cause des autres surtout qu'elle refusait de montrer son vrais visage. Et quelques choses le pousse même à penser que c'est à cause de son mari tous ça, de sa réputation, de sa fortune ... les hommes riches ont toujours une image à conserver et d'une façon ou d'une autre leurs proches son forcés de suivre le même chemin et Isabella l'est également. Il le comprend, il le sait et la réponse au message prouve qu'il ne ce trompe pas. "Je trouve ça vraiment dommage, mais c'est les obligations de la haute société !" Le genre de milieu qu'il déteste, il ne fait pas partie de ses gens là, il n'est pas snob, hautin ou quoi que ce soit d'autre. Bon heureusement tous les gens blindé de fric ne sont pas comme ça, ce n'est qu'un cliché mais il y a toujours de rare exception. "Mais je comprends, je trouve juste ça dommage, ce forcer à être quelqu'un d'autre, vivre dans la peau d'une autre, ça ne doit pas être facile mais je comprend" Oui et non, pourquoi ce forcer à être quelqu'un que nous ne sommes pas. Mais peu importe, c'était quelque chose qu'il voulait changer chez elle, ou plutot avec lui elle pouvait être elle même. Nick ne faisait parti d'aucune classe sociale de la haute société, elle pouvait devenir n'importe qui avec lui, il n'était pas du genre à juger. Pourtant, c'est ce qu'il faisait avec son mari. Il ne voyait pas Luke d'un très bon œil et pourtant il ne savait pas grand chose de lui, uniquement ce que la presse pouvait livrer mais tous le monde sait que la presse n'est pas forcément une source sûr. "Vous venez de marquer un point, c'est vrais ! Je suis pas le mari idéal non plus ! Mais faut avouer que vous avez du répondant ... j'aime ça !" Effectivement, il souriait, mais pour le coup elle n'avait pas tord, il faisait la moral alors que lui n'était pas forcément mieux. Seulement, il avait une excuse contrairement à Luke, ce n'était pas pour le travail qu'il fuyait sa femme mais pour une toute autre raison. Cessant de lui répondre quelques instants, Nick profita de ce silence pendant quelques secondes avant de lui demander si ils pourraient ce revoir ... maintenant ou plus tard peu importe tous ce qu'il voulait c'était de savoir si ils allaient ce revoir oui ou non. La réponse mit plus de temps à arriver jusqu'à lui ... avait elle hésité ? Ne préférait elle pas répondre ? Non, non puisque son portable venait de vibrer une fois de plus. Oui ! Elle souhaitait le revoir, oui ils allaient ce revoir. Souriant un peu plus, il sent son cœur s'emballer légèrement, mais qu'est ce qui lui prend bon sang ... on dirait un ado oui, un ado qui espère avoir son premier coup de cœur. C sourire nié sur les lèvres, il était juste impatient de la revoir. " " Un simple smiley parce qu'il ne voulait pas trop en faire non plus mais très vite il reprit "Avec moi, vous pouvez rester vous même ! Et la prochaine fois, c'est moi qui choisi l'endroit ! Parce que les bains de minuits c'est vraiment pas mon truc et le votre non plus apparemment"  

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Elle n’a pas tant l’impression de se sacrifier, Isa. Aussi loin qu’elle se souvienne, elle s’est toujours mise au second plan au profit des autres, au profit de ses proches surtout. Ses parents d’abord, puis ses frères, sa sœur, ses amis aussi. Et enfin, Luke. Il est l’homme qu’elle a épousé. Si elle ne pense pas à lui, pour qui le fera-t-elle, hein ? Peut-être qu’elle se trompe en agissant de la sorte. Peut-être lui offre-t-elle trop alors qu’il en est différemment pour lui. Mais son mari est généreux, lui aussi, à sa façon. Sa façon maladroite, parfois arrogante et hautaine, mais sa façon tout de même.  D’ordinaire, elle ne se pose pas la question. Elle tente de s’accoutumer à ce nouveau train de vie, plus ou moins facilement. Parce qu’elle aime Luke, parce qu’elle l’a choisi avec ses défauts, avec ses obligations surtout. Elle ne peut pas en faire abstraction maintenant, c’est trop tard. Pourtant, se confier à Nikolaï la pousse à prendre conscience de certaines choses, des choses qu’elle n’aurait peut-être pas dû voir. D’après lui, elle se force à être une autre, mais non, ce n’est pas ça. Elle s’efforce simplement de rester sur la réserve. Elle garde une distance avec les autres, c’est vrai, mais c’est aussi son propre caractère qui la fait agir ainsi. Puis, il y a le fait qu’elle se sent en permanence jugée. Et ça, c’est peut-être dû à cette vie dans ce milieu riche, mais ce serait injuste de le reprocher à Luke alors qu’il ne l’a pas plus voulu qu’elle. Réfléchissant quelques secondes, elle finit par taper sa réponse pour le jeune homme. « Je reste moi-même, ne vous en faites pas. J’ai toujours eu tendance à rester sur mes réserves. » En tout cas, en règle générale. C’est une façon pour elle de se protéger. Elle doit juste beaucoup plus le faire depuis qu’elle est dans ce monde. Mais c’est vrai qu’elle n’en a pas du tout l’air, à parler comme elle le fait avec Nikolaï. C’est facile, beaucoup plus facile qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Même avec Luke, elle n’a pas cette aisance. Luke. Ils en viennent à parler de lui. Elle devine entre les lignes que son nouvel ami ne l’apprécie pas vraiment. Mais son message suivant la fait sourire. Il apprécie son répondant. Et elle, c’est idiot, mais ça lui fait plaisir.  Elle sourit en coin, l’air rêveur, jusqu’à ce qu’elle reçoive ce qu’elle perçoit comme une réelle invitation. Il veut la revoir. Elle ne sait pas du tout comment elle doit réagir, Isa. Elle est partagée entre le stress, l’excitation, la culpabilité et l’envie. Elle finit par accepter sans même s’en rendre compte. Ce n’est qu’en voyant la réponse suivante de son correspondant qu’elle réalise. C’est mal, bon sang. Elle joue avec le feu. Peut-être pourtant qu’il ne cherche qu’à être son ami. Mais ce qu’elle ressent, là tout de suite, c’est loin d’être ce qu’elle éprouve à l’idée de voir un ami. Pourtant, elle continue sur sa lancée. « Je vous suivrai. » C’est comme si elle ne pouvait pas s’en empêcher. Comme si elle était incapable de résister à son appel. Elle passe fébrilement la main dans ses cheveux quand elle voit d’un coup Luke revenir. Elle sursaute un peu, comme prise sur le fait en train de faire une bêtise. – Oh ! Luke ! Mais il ne relève même pas. Il approche, la mine un peu coupable. – Chérie, je suis vraiment désolé… Je dois régler un problème avec notre exportation en Chine. – Oh… Ce n’est pas grave. Vas-y. Il la regarde, surpris. Elle ne réagit pas du tout comme d’habitude. Mais, ravi, il ne cherche pas plus loin. – Merci mon cœur. Ce n’est que partie remise. dit-il en se rhabillant déjà. Elle, elle est encore trop troublée par son échange avec Nikolaï. Elle jette un coup d’œil instinctivement à son téléphone avant de le retourner. – Tu penses que ça va durer longtemps ? – Difficile à dire. Mais ne m’attend pas. On se verra demain matin. Elle acquiesce distraitement avant qu’il ne se penche vers elle pour lui voler un baiser. – Je t’aime. – Moi aussi… déclare-t-elle, machinalement avant qu’il ne s’en aille finalement. Et la voilà seule. Elle se mordille la lèvre, comme hésitante, avant de se saisir de son téléphone. « Où êtes-vous ? »

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Il essayait de ce mettre à sa place, ça ne devait pas être facile tous les jours d'être la femme d'un homme comme Luke Kingston. Alors oui, peut être que c'était un homme bien, comme elle semblait vouloir le faire comprendre, mais le statut de cet homme était tellement important que ... sa femme aussi devait être a ce même niveau et c'était certainement un fardeaux parfois. Nick ne ce voyait pas du tout agir en fonction des gens qu'il fréquente, il ne pourrait pas faire semblant ou même brider celui qu'il est dans la vie de tous les jours. Mais après tous, c'était sa vie pas la sienne et il n'avait pas vraiment son mit à dire ! Qui était il pour dire quoi que ce soit ? Un ami ? Ils n'en n'étaient pas encore à ce stade tous les deux, pour l'instant ils n'étaient que de simple connaissance .. ou presque. "Je vois, j'espère juste qu'un jour vous n'aurez plus besoin d'être sur la réserve." Il l'espérait vraiment pour elle. Puis, changeant de sujet de conversation, Nick lui demande soudainement si ils allaient ce revoir, si ils pouvaient ce revoir. C'est ce qu'il voulait et une partie de lui espérait qu'elle serait d'accord pour ! Il ne savait pas vraiment pourquoi il était si ... impatient d'avoir la réponse, ni pourquoi il craignait que ce soit une réponse négative. Au bout de quelques secondes seulement, elle finit par lui répondre et elle voulait elle aussi le revoir. Une réponse qui ne pouvait que le faire sourire. Son cœur explose même de joie alors qu'il est déjà impatient de la revoir. Pour leur prochaine rencontre, il choisirait le lieu cette fois puisque c'était son tour de lui faire découvrir ce qu'il aimait et la jeune femme semblait d'accord pour le suivre. "Je n'en doute pas !" Envoie t'il avec un léger sourire rêveur sur le visage. C'était étrange, Isabella n'était qu'une inconnue pour lui, il l'avait rencontré vraiment par pur hasard et pourtant il sentait qu'elle pourrait prendre une grande place dans sa vie, une place importante. Il mourrait d'envie d'en savoir plus à son sujet et le pire dans tous ça c'est qu'elle le laissait faire. Ce relevant du sol pour rejoindre sa voiture, il sent de nouveau son portable vibrer dans le fond de sa poche, seulement cette fois le message n'est pas d'Isabella mais de ... Claire. Claire, sa femme oui ! Celle qu'il venait d'oublier le temps d'une conversation. "Ou est tu ?" Un message qu'il effaça sans même répondre, après ce qui venait de ce passer avec elle, il ne voulait pas vraiment avoir une conversation avec elle. Le téléphone vibra de nouveau, mais cette fois le message venait d'Isabella et elle venait de lui poser la même question. "A la plage, au même endroit que la dernière fois, si le cœur vous en dis !" Elle allait venir ? Serait elle capable de laisser son mari pour venir le rejoindre lui ?

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Etre l’épouse de Luke Kingston, c’est un travail à temps plein. Un travail qui lui laisse peu de répit, peu de liberté surtout. Tous ses faits et gestes sont en permanence observés, de sorte qu’elle a l’impression de n’être plus jamais totalement seule. Et, paradoxalement, elle ressent une solitude de plus en plus forte au fil des jours. Luke n’est jamais là, ce qui rend les contraintes de leur mariage de plus en plus visibles au contraire de tout ce qu’elle apprécie dans leur relation. Elle s’en plaignait encore, quelques jours plus tôt seulement. Mais, ce soir, quelque chose s’est passé. Il vient de lui annoncer qu’il s’en va, pour le travail certes, mais elle n’en est même pas dérangée. Ni irritée. Elle n’a qu’un seul visage en tête, et ce n’est pas celui de son mari. Elle n’attend même pas qu’il ait passé la porte de leur villa pour se saisir de son téléphone portable une nouvelle fois. Et, cette fois, elle ne réfléchit plus. Elle laisse parler son instinct et, une fois n’est pas coutume, son envie. Elle ne voit pas pourquoi elle resterait là, dans son lit, à rester réveillée une bonne partie de la nuit sans pouvoir fermer l’œil alors qu’une autre option lui paraît beaucoup plus attirante. Peut-être parce qu’elle joue avec le feu, peut-être parce qu’elle a conscience malgré tout que tout ce qui se crée entre elle et Nikolaï est loin d’être innocent. Mais elle n’y peut rien, elle, s’il est la seule personne qui daigne lui porter un semblant d’attention ce soir. Et puis, il y a quelque chose en lui qui la captive. Malgré son statut d’homme marié, il est la parfaite représentation de la liberté. Il semble faire ce qu’il veut, quand il veut, avec qui il veut. Il lui donne le goût de l’aventure tout en égayant son quotidien trop tranquille. Elle a envie de ressentir ça à nouveau. Elle ne recule plus, attendant simplement avec une certaine exaltation la réponse du jeune homme à sa question. Elle ne sait pas s’il lui répondra, elle ne sait pas s’il a vraiment envie qu’elle sache. Pourtant, elle n’a pas besoin de patienter longtemps avant de recevoir un message de sa part. A la plage. Il est à la plage. L’endroit où elle l’a emmené. Alors qu’elle a cru comprendre que ce n’était pas son endroit préféré, alors que rien n’aurait pu le pousser à s’y aventurer en cette heure tardive. Rien, sauf elle. Isabella laisse tomber son téléphone sur le matelas avant de quitter le lit. Ses gestes sont instinctifs plutôt que réfléchis. Elle se saisit d’un petit haut, tout simple, et d’un jean. Ce qu’elle ne porte jamais, en temps normal, jamais à cause de son image. Mais il l’a bien dit, avec lui elle n’a pas besoin d’être une autre. Puis, même s’il ne l’avait pas dit, elle n’en ressent pas le besoin, à vrai dire. Elle jette un coup d’œil dans le miroir, replace ses cheveux un peu mieux sans les attacher toutefois. Sans maquillage, elle enfile tout de même des escarpins qui, eux, sont comme greffés à ses pieds. Elle ne se souvient même pas de la dernière fois qu’elle est sortie aussi naturelle de sa demeure. Cela fait du bien. C’est peut-être bien aussi une manière de se dire qu’elle va le rejoindre sans aucune intention ambiguë. Le cœur battant à vive allure, elle se saisit de son sac à main, ses clefs de voiture et rejoint enfin l’allée de la villa. Elle n’a même pas pris la peine de répondre au message de Nikolaï. Si ça se trouve, il ne sera plus là quand elle arrivera, ce qui la pousse à accélérer un peu plus. Après quelques minutes, la belle retrouve enfin le paysage de la plage. Une fois sa voiture garée, elle en sort pour rejoindre avec impatience, mais appréhension aussi, celui qui hante ses pensées. Il n’est pas loin, juste à sa portée. En arrivant, elle lui adresse un timide sourire en coin. – Bonsoir Nikolaï… Et là, tout de suite, elle sent qu’elle ne pourra plus faire marche arrière.

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Il ce touvait bel et bien à la plage oui, ce n'était pourtant pas un endroit qu'il appréciait mais disons qu'il avait de bon souvenir ici. Sa dernière soirée par exemple et puis c'était un endroit désert à cette heure ci, l'endroit parfait pour ce retrouver un peu. Un bon moment de solitude ne fait jamais de mal, au contraire Nick en a besoin. Pourtant, il venait de dire à la jeune femme ou il ce trouvait et donc ... il ce doutait qu'elle allait débarquer d'ici peu. Bizarrement cette idée lui faisait presque plaisir, une partie de lui espérait même qu'elle vienne le rejoindre sur cette plage déserte. Pas de réponse a son dernier message, tant pi ... puis qui sait, peut être qu'elle était déjà en chemin pour le rejoindre ? Ou peut être que son mari était venu la retrouver et ... que la conversation était terminée. S'installant de nouveau sur le capot de sa voiture, son téléphone tout prêt de lui, il attendait. Il ne savait pas quoi mais il restait là, assis, face à la plage dans le plus grand des silences. Il n'y avait que le vent, cette brise très légère, le bruit des vagues qui venaient s'échouer sur le sable. Fermant doucement les yeux, il inspira profondément alors qu'il entendit le bruit d'une voiture derrière lui. Ce tournant légèrement pour voir de qui il s'agissait, Nick fut agréablement surprit de voir la brune sortir du véhicule. Affichant de suite un sourire charmeur, il sauta du capot de sa voiture pour lui faire face sans pour autant approcher, non puisque c'est elle qui réduit cet espace entre eux. Comme promis, elle était simple ... un jeans, un petit haut, des escarpins ... et même face à ce manque d'élégance elle était toujours aussi séduisante contrairement à lui. Niveau tenue ce n'était pas trop ça, il portait un jean sombre lui aussi, relevé après sa balade sur la plage, pied nues, un tee shirt blanc et les cheveux en bataille. - Isabella ... Il avait toujours ce ton sûr comme si il savait d'avance qu'elle allait venir le rejoindre. - Vous êtes venue finalement !   

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Ce n’est peut-être pas une bonne idée. Non, en fait, c’est certain. Ce n’est pas une bonne idée. Elle le sent grâce à cette sensation d’adrénaline qui l’envahit de plus en plus alors qu’elle s’approche irrémédiablement de la plage et, inévitablement, de Nikolaï. Elle sent que c’est mal, et pourtant, elle le fait quand même. C’est comme si elle ne pouvait rien faire d’autre que suivre cette envie irrépressible de le rejoindre. C’est comme si elle n’était plus vraiment maîtresse d’elle-même. Ce qui est loin d’être banal pour une femme en permanence sous contrôle. Ou peut-être que c’est le contraire. Peut-être que, pour une fois au cours de sa vie, elle suit ce qu’elle, elle a envie de faire et rien d’autre. Elle suit son propre instinct, c’est aussi libérateur qu’angoissant, aussi exaltant qu’inquiétant. Mais elle est là, tout de même, et elle ne peut plus reculer. Elle n’en a pas l’intention, ni même l’idée à vrai dire. Au contraire, elle sort de sa voiture sans une once d’hésitation pour approcher de la seule autre qui se trouve dans son champ de vision. Il est là, Nikolaï. Assis sur le capot, il n’attend pas longtemps pour le quitter. Elle avance vers lui, son regard se plongeant instinctivement dans le sien alors qu’elle approche de plus en plus. Comme un papillon attiré par la flamme. Elle a l’impression de n’être pas tout à fait elle-même, ou bien pas tout à fait dans la réalité. Oui, c’est comme un rêve, ce qu’elle ressent. Quand elle arrive à sa hauteur, elle esquisse un timide sourire alors que le jeune homme y répond par un autre beaucoup plus charmeur. Il est habillé tout aussi simplement qu’elle, si ce n’est plus encore. Mais elle en a tout juste conscience parce que son regard n’a pas encore quitté le sien. Lorsqu’elle entend sa voix, elle se rend compte pour la première fois combien tout ceci est réel. Combien, lui, il est réel. Debout, là devant elle. Elle n’est plus protégée derrière l’écran de son téléphone, non, elle est bien face à celui qui la trouble bien plus qu’il ne le devrait. Elle est venue, oui. Elle ne sait pas pourquoi, elle ne sait pas comment, mais elle n’a pas réussi à faire autrement. C’était, comme, une évidence. Mais elle garde cette pensée pour elle alors qu’elle s’approche un peu plus. – Vous n’avez pas l’air surpris. Peut-être que c’était évident pour lui aussi. Peut-être que, d’une manière ou d’une autre, ils savaient tous les deux qu’ils finiraient par se rejoindre. Elle ne l’aurait jamais cru, pourtant, avant de recevoir ce message de sa part ce soir. Arrivant tout près de Nikolaï, la belle s’adosse légèrement à sa voiture, tournant sa tête vers lui pour garder son regard ancré dans le sien. – Je ne sais pas… Elle marque un temps d’arrêt. Elle cherche ses mots, chose qui ne lui arrive jamais. Après une inspiration, elle reprend finalement. – Je ne sais pas pourquoi je suis venue. Je… Je n’ai pas réfléchi.

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Aussi fou que ça puisse paraître, elle avait finit par venir le rejoindre. Il avait espéré qu'elle vienne, il avait croisé les doigts pour que ça arrive mais il ne pensait pas qu'elle allait débarquer aussi ... rapidement. Il ne sait pas vraiment non plus ce qui l'a poussée à venir le rejoindre, mais peu importe, l'important c'est qu'elle venait d'arriver et c'était uniquement pour lui. Ça donnait presque l'impréssion d'être deux amants qui ce voient en secret, caché aux yeux de tous. Ce tournant vers elle, la latina approchait de lui sans une once d'hésitation, un petit sourire déjà familier sur ces lèvres. De quoi le faire sourire lui aussi d'une façon bien plus charmeuse qu'il ne devrait. Bien sur qu'il était content de la voir, il ne demandait même que ça ! Il pensait bien trop souvent à elle comment ne pouvait t'il pas apprécier ce moment ? Elle avait quitté son mari pour venir le rejoindre ... ou pas mais en faite il ce fichait bien des raisons, elle était là ! - Je savez que vous viendrez me rejoindre. Dit il avec ce ton si sûr de lui. Alors que non, pas du tout ! Il n'était pas devin, comment aurait il pu s'en douter ? Alors qu'elle s'adosse contre sa voiture, Nick de la quitte pas des yeux. Penchant la tête sur le côté alors qu'elle semblait chercher ses mots, un petit rictus amusé ce dessine sur le coin de ses lèvres. Il la déstabilise toujours autant et plus ils sont proches plus elle perd ses moyens. Une réaction qu'il avait parfaitement remarquée la dernière fois, plus il était prêt d'elle et plus elle bafouillait, plus elle perdait ses mots ... c'était touchant et amusant à voir, flatteur même pour le jeune homme. - Peut être parce que ... vous en aviez envie ! C'est aussi simple que ça ! Vous vouliez me voir ! Monsieur l'inspecteur à toujours réponse à tous, c'est agaçant oui. - Pour être honnête, je suis content que vous soyez venue. La simplicité vous va à merveille ! Dit il en s'approchant d'un pas, il faisait allusion à sa tenue oui. Il ne l'avait pas vue beaucoup de fois, mais elle n'était certainement pas le genre de femme à porter un jeans.  

♛ Lying in my bed I hear the clock tick, And think of you. 

Took you like a shot, Thought that I could chase you with a cold evening, Let a couple years water down how I'm feeling about you. And every time we talk, Every single word builds up to this moment And I gotta convince myself I don't want it, Even though I do. You could break my heart in two. But when it heals, it beats for you. I know it's forward, but it's true. I wanna hold you when I'm not supposed to. When I'm lying close to someone else. You're stuck in my head and I can't get you out of it. If I could do it all again. I know I'd go back to you, I know I'd go back to you, I know I'd go back to you...

C’est extrêmement difficile à croire. C’est presque impossible, et pourtant c’est la réalité. Elle a bien fini par le rejoindre, lui, cet homme dont elle ne sait presque rien. Pendant que son propre mari la croit sagement dans leur lit, en train de dormir, elle se retrouve sur cette plage avec un autre homme. Elle ne devrait pas. Elle devrait rebrousser chemin, faire marche arrière et repartir aussi vite qu’elle est arrivée. Elle devrait, au moins, s’inquiéter de la tournure que sont en train de prendre les choses. Mais non, pas du tout. Ce n’est pas du tout ce qui se passe. Elle n’arrive pas à laisser parler sa raison, simplement parce qu’elle a arrêté de réfléchir dès l’instant où elle a reçu ce dernier message. Et elle n’a toujours pas recommencé. Elle se contente de scruter le beau Nikolaï du coin de l’œil, elle le contemple tout en se perdant progressivement dans son regard. Il paraît heureux de la voir, quoique pas du tout surpris. Et, loin d’être humble, il lui affirme simplement savoir qu’elle viendrait le rejoindre. Comment ? Comment pouvait-il l’imaginer alors qu’elle-même, elle n’y aurait jamais cru quelques instants plus tôt seulement ? C’est plus déstabilisant encore de l’entendre parler d’elle comme ça, comme s’il la connaissait, comme si elle lui devait quelque chose, ou bien… Comme s’il y avait quelque chose, surtout. Elle se garde bien de lui répondre. Pourquoi le ferait-elle ? Il a raison, au fond. Elle est bien là, juste en face de lui. Elle finit par s’adosser contre la voiture du jeune homme avant de tenter de trouver des mots. Des mots qui, peut-être, pourront exprimer un millième de son ressenti. Sentir le regard appuyé de Nick sur elle ne l’aide pas, ce sourire amusé ne le fait pas davantage. Elle a beaucoup de mal à lâcher le contrôle, Isabella. Et, là tout de suite, elle sent non seulement qu’elle ne l’a pas. Mais, pire encore, elle sent aussi que Nikolaï parvient à deviner qu’elle ne l’a pas. C’est on ne peut plus troublant. Tandis que lui, au contraire, paraît totalement à l’aise à lui expliquer qu’elle a tout simplement eu envie de le voir. Elle détourne le regard vers l’horizon, faisant mine d’observer la mer au loin. Mais ce n’est qu’un aveu silencieux. Elle voulait le voir, c’est vrai. Elle en avait envie. Elle en a toujours envie. Sortant de ses pensées quand il la complimente, la jeune femme se met à sourire. Elle sait bien qu’il parle de sa tenue peut-être inattendue quand on la côtoie, mais pas quand on la connait en fin de compte, quand on la connaît vraiment. – Ravie que cela vous plaise. confie-t-elle dans un murmure alors qu’elle reporte enfin son attention vers lui. Elle le voit alors qui s’approche un peu plus d’elle. Quelques centimètres de moins qui les séparent encore. Et les battements de son cœur qui s’accélèrent au même rythme. Et elle qui avoue enfin, les yeux dans les yeux. – J’avais envie de vous voir, Nikolaï, c’est vrai. Elle en prend pleinement conscience seulement en l’admettant à voix haute. Elle n’était pas déçue par le départ de Luke, au contraire, elle… Elle était contente. Elle est contente de pouvoir être avec lui ce soir. Mais… Bon sang, qu’est-ce qu’elle fait ? Se redressant subitement, elle réagit à l’opposé tout à coup. – Il vaut mieux que j’y aille ! Elle va passer pour une folle, sûrement, à passer du chaud au froid en un instant. Elle l’est probablement un peu. Elle a toujours été dans les extrêmes, Isa. Mais, surtout, c’est lui qui a tendance à lui faire complètement perdre la tête.