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 (winnie) try me. i'll kick your dick in.

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Message Sujet: (winnie) try me. i'll kick your dick in.   (winnie) try me. i'll kick your dick in. Empty Mar 19 Juin - 3:59

WINIFRED « WINNIE » COCODIAZ

31 ans ---- / ace of spades ---- / krysten ritter

identité complète / winifred, un quelque chose vieillot qui sonne discordant aux oreilles. réminiscence d’une ascendance qui n’a aujourd’hui plus d’importance. jamais utilisé, ce prénom n’est aujourd’hui qu’un mot sur une carte d’identité car pour le reste du monde, il n’y a que winnie. une appellation pleine de miel et bien trop douce pour la grognasse qui le porte. néanmoins, dans le même temps, une métaphore de qui elle est : si tendre et charmante en apparence mais si prompte à vous ruiner la vie. cocodiaz comme nom de famille et qui, jadis, faisait vibrer dans le cœur des cinéphiles. souvenir d’un prestige passé et qui peine à redorer son blason, c’est le nom d’un père, producteur à succès de télé-réalité et aujourd’hui retraité ; d’une mère, ancienne vedette du petit et du grand écran, véritable sex symbol des années quatre-vingt ; et d’une fratrie qui roule sur l’or, perpétuant la tradition d’excellence du nom cocodiaz, qui, malgré son éclat moderne, ne brille, hélas, plus autant qu’avant. lieu de naissance et origines / winnie est née le 1er juin 1987 ici-même dans les rues pavées de diamants du queens huppé. pur produit du pays de la liberté, son sang coule des mêmes couleurs que le drapeau sous lequel elle vit. ayant eu la chance de beaucoup voyager au cours de sa vie et malgré une ascendance très lointaine qu’on juge étrangère, winnie n’a de racines que dans cette ville : son premier et plus grand amour, l’aussi sublime que terrible new-york. études ou métier / propulsée au-devant de la célébrité et de la vie de rêve en début d’adolescence, winnie n’a jamais terminé le secondaire. ancienne enfant actrice, elle a ruiné sa carrière en tombant dans les mauvaises fréquentations et la drogue et en tournant des films pornos étrangers et plutôt peu connus pour financer son addiction. aujourd’hui démise de toute carrière dans le showbiz, elle est cette secrétaire au tailleur bien trop révélateur qui ne prend aucun appel, qui s’endort au boulot et qui n’est pas du tout qualifiée pour le job. embauchée parce que son décolleté a su plaire et grâce à ses talents de menteuse, elle fait semblant de savoir quoi faire quand on la regarde tout en refusant catégoriquement de s’abaisser à accomplir le moindre travail. en réalité, sa connaissance de l’emploi s’étend au rôle de secrétaire qu’elle a joué une fois dans un film porno. travaillant pour une entreprise d’innovation informatique, elle ne sait même pas en quoi consiste le job de ses supérieurs. le licenciement lui pend évidemment au nez mais elle fait du pied à son boss. orientation sexuelle / winnie aime le sexe. ça c’est un fait très bien établi. aussi, quand elle s’ennuie de la dureté et des angles masculins, elle se laisse parfois tenter par quelques actions entre copines. néanmoins, si elle devait se définir, elle se dirait hétéro. jamais tombée amoureuse d’une femme, elle les aime comme on aime des compagnes d’armes. elles sont son armée, ses sœurs, ses amies, ses amantes parfois, mais jamais des partenaires de vies. et puis, winnie tombe amoureuse comme un domine et rien n’est plus plaisant que de mettre à genoux l’égo démesuré si typiquement masculin de ces messieurs. statut civil / célibataire portée sur la décadence. sa dernière lubie est d’arracher des cœurs puis de les dévorer encore battant. elle s’amuse à jouer à chat, persuadée qu’on ne peut pas l’attraper. faîtes attention à elle si vous l’aimez, faîtes attention à vous si elle vous aime. pi, scénario ou prélien / straight out of my ass.

QUAND JE TE DIS « JE T’AIME » C’EST ALORS QUE VIENT L’ENFER

she’s a crownless queen, such a bitch and so very mean
traits de caractère / la méchanceté qui mord la peau et tous les tabous qui disparaissent. winnie n’est qu’aigreur, que bords tranchants, que terrible cruauté. ivre les trois-quarts du temps, bourrée le reste, elle est celle qui n’a que faire de toi, de ta vie et de tes problèmes. égoïste et égocentrique, son monde s’arrête dans le reflet de son miroir. déçue par une vie qui l’a rejetée, elle est devenue amer et chacun de ses doigts d’honneur tend à prouver son désarroi. toujours prête pour se battre, elle est reine sans couronne, mais reine quand même. l’insolence aux bords des lèvres comme un baiser que l’on refuse, elle abîme de ses mots acides et de son implacable répartie. séductrice, croqueuse d’hommes, mangeuse de femmes, briseuse de ménages pour le simple amour de déplaire, winnie est une veuve noire : aussi attirante que dangereuse. de nature jalouse, elle ne permet pas qu’on l’oublie. ses années à la lumière des projecteurs d’hollywood l’ont rendue avide d’attention. ses ex s’en souviennent encore et ils le diront eux-mêmes : est-elle belle ? oui. charmante ? de temps en temps. mais cinglée ? définitivement. irritable et tempétueuse, il suffit d’un mot de travers pour se la mettre à dos. ancienne star, elle s’offusque au moindre caprice refusé et s’indigne lorsque l’univers ne lui est pas offert sur un plateau. impératrice des glaces, maîtresse des flammes, elle a dans la peau une froideur qu’on redoute et une brûlure dont on rêve ; winnie est cette zone grise entre le paradis et l’enfer. sa féminité, acerbe et évidente, crève les yeux : des talons trop hauts, des jupes trop courtes, des lèvres aux couleurs ardentes. hypnotique, dans sa bouche les insultes sonnent comme des lettres d’amour et de son venin on ne saurait ne pas devenir accro. pourtant, aimer winnie et pire encore, être aimer par elle, c’est se condamner à la souffrance. entière dans le moindre sentiment, elle donne dans la moindre goutte d’affection le monde entier et l’enfer sous ses pieds. il n’y avec personne d’autre qu’elle, l’insatiable salope, que l’expression « se prendre un cœur dans la face » prend plus de sens. ne pas se méprendre cependant : sa dévotion est une chose rare, un péché mortel, une addiction pour laquelle on supplie. très peu portée sur le partage, elle garde son cercle aussi petit que précieux. aussi, les autres sont tenus à distance à coup de sarcasmes et de regards noirs. winnie, c’est clairement pas une fille bien. c’est le genre de nana à problèmes, de celles qui vous égorgent de leur talon de douze centimètres, de celles qui vous embrassent et vous délaissent. winnie, c’est le genre de pétasses à grande gueule qui rendent les mecs misogynes. et pourtant, - ne dis pas le contraire, ce serait mentir – winnie, on l’aime. on ne peut pas s’empêcher d’admirer ce côté ravagée de celle qui a tout perdu et qui alors, privée de toute morale, ne se soucie plus de rien. comment ne pas s’éprendre de l’ultraviolence de ses coups d’œil impertinents ? comment lui refuser une danse quand, plus qu’elle ne la demande, elle l’exige ? même dans la misère, même déchue de son titre d’ange, même ramenée parmi le commun des ordinaires, cette fatalité qui lui colle à la peau, elle parvient à la sublimer. adorée comme une idole puis détestée comme la peste, elle se complait dans les regards qu’on lui porte qu’ils soient plein d’amour ou plein de rage. son indifférence est son meilleur barrage. car si winnie n’est que rire jaune, string en dentelle et confiance à l’excès, l’échec cuisant que représente son histoire l’atteint bien plus que montré. désireuse plus que tout de garder la tête haute, elle s’entoure de cette personnalité de princesse pétasse comme d’un rempart contre le monde. et si on ose sauter le mur, si on s’attarde, on se rend compte qu’en fait, bah, ça valait vraiment pas la peine. a bitch is a bitch, y’all.
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Message Sujet: Re: (winnie) try me. i'll kick your dick in.   (winnie) try me. i'll kick your dick in. Empty Mar 19 Juin - 3:59

DON’T YOU LOVE ME ? I USED TO BE FAMOUS

it’s the hollywood life, babe. it drove you crazy.
encore perdue dans les nébuleuses alcooliques, elle titube jusqu’au videur. les doux néons nocturnes de los angeles brillent rose et rouge sur sa peau et jurent avec la pâleur de ses traits. elle est belle même quand elle s’écorche le genou, trébuchant sur sa propre ivresse, presque tombée dans les bras du gardien des portes du plaisir. « tu rentres pas. » une phrase prononcée comme une peine de mort. à peine assez lucide pour contempler tout le ridicule dont elle fait preuve ainsi debout, à la fois sublime et grotesque dans sa robe rouge amour, complimentée par des bijoux hors de prix ; elle s’offusque, tout de suite piquée au vif. de tout son mépris, elle se redresse, si grande sur son mètre soixante-quinze mais surtout montée sur des échasses de mauvaise foi. prête à mordre, elle ramasse sa dignité, là où elle git, à demi-morte, sur le sol et se fait reine d’un simple regard. « répète un peu, tocard? tu sais à qui tu parles? j’ai qu’à claquer des doigts pour qu’on renvoie ton petit cul mexicain direct de l’autre côté de la frontière alors évite de me sortir tes grands airs. t’es que le chien de garde ici, le tapis sur lequel on s’essuie les pieds avant d’entrer. alors laisse les grands s’amuser, vu ? » se croit invincible, winnie. se croit puissante, winnie. se croit grande impératrice, winnie. ne se voit plus qu’à travers les yeux des fans qui ont un jour crié son nom, encore ivre de la célébrité qui n’a fait qu’empirer ses caprices d’enfant. incapable de voir ce qu’elle est devenue et à quel point elle est tombée bas, elle rit jaune, et de toutes les autres couleurs au nez de ce type qui ne fait que son job. mais je suis reine, moi. c’est tout ce qu’elle pense d’elle-même, idiote et arrogante, pourtant si proche du précipice vers lequel elle tangue. « tu rentres pas. » imperturbable, l’homme se fait forteresse entre ici et l’ailleurs, le dehors et le paradis au-dedans. tapant du pied, s’imaginant déjà repeindre ses lèvres du sang qu’elle fera jaillir, à coup de dents, de la carotide du gêneur, winnie s’impatiente. la mine boudeuse, agaçante et toutefois quelque peu adorable, elle assassine de ses yeux noirs et même la lune saurait ne pas la croiser en cet instant. « ça se voit que t’es pas diplômée du primaire, mais quand même t’es encore plus débile que t’en as l’air. b – o – u – g – e. tu sais pas à qui t’as à faire mon gros. moi, je suis une star. » et juste comme ça, avec ces mots prononcés comme des menaces, qui par le passé faisaient trembler dans la jet-set, le château de cartes tombe en morceaux. c’est qu’elle a tout faux, winnie. elle n’est pas une star. plus maintenant. aujourd’hui, elle est comme tout le monde. elle a tout perdu de sa superbe d’antant et de ses prétentions d’étoile montante d’hollywood. maintenant elle n’est que cette tarée bourée à en faire pleurer son foie qui se fait recaler dans des boîtes mêmes pas select de los angeles. elle n’est que winnie cocodiaz. et aussi mal que ça fait de l’avouer, ça veut plus dire grand-chose.

mais ça n’a pas commencé comme ça.

*

je serai une star.

célébrité comme seconde nature ; papa et maman ne parlent que de ça. eux-mêmes issus de parents à la gloire notoire, ils n’aspirent qu’à engendrer, à leur tour, la prestance et la renommée dont se targue le nom cocodiaz depuis des décennies déjà. dans la famille, devenir une superstar, c’est une question d’héritage, de poursuivre les traditions. y’a qu’avec les riches et les populaires qu’on aime discuter dans cette villa dorée du queens. on enfante de la grandeur en espérant qu’elle fasse de même à son tour et de générations en générations, on finit par créer quelque chose : un empire du bon goût et de la superbe. alors lorsqu’à l’aube du mois de juin, winnie vient au monde accompagnée de sa moitié, c’est la renaissance du patronyme qui s’insuffle dans ses petits doigts, jusqu’au bout de ses minuscules ongles. c’est la planète toute entière qu’on couvre de paillettes et qu’on lui dépose entre les lèvres en lui disant : cet univers, ma chérie, dévore-le. et la gamine grandit déjà des étoiles plein les yeux. ses premières dents à peines sorties, ses premiers mots à peines prononcées, winnie ne parlent déjà plus que des hautes lumières. « maman, maman! je veux contempler mon nom sur les plus grands billboards de los angeles. je veux qu’on s’évanouissent à mon simple aperçu. maman, papa, tout ce que je vois, je veux en être reine. » l’arrogance comme patrimoine, winnie ne vit que de l’adulation de ses camarades de classe et des congratulations de ceux qui l’entoure. parce que son nom de famille sonne comme une musique aux oreilles du proviseur de son école privée à la recherche de gros donateurs, jamais on ne la flagelle. pourtant considérée comme une bully par ceux qui ne font pas partie de sa bande, winnie est félicitée au moindre sourire. il lui suffit de battre des cils pour qu’on lui offre le bon dieu sans concession. et ça finit par lui montrer à la tête. l’entrée en sixth grade de middle school finit d’achever toute once d’humilité chez notre princesse. déjà grande reine de cet établissement, elle décide de créer ce qui deviendra le début d’un empire : le club hollywood. si d’autres s’intéressent au foot, au basket, aux échecs, ou même au théâtre ; winnie, elle, ne pensent qu’à son futur sous les projecteurs. et puisque son ego s’ennuie tout seul, avec ce club, elle lance comme un avis de recherches à ses semblables. nombreux sont ceux qui tentent de gagner leur place parmi les futurs stars et nombreux sont ceux qui se heurtent durement à une réalité aujourd’hui encore immuable : tout le monde n’a pas l’étoffe de la prochaine meryl streep. les conditions pour faire partie du club sont pourtant claires : être beau, être ambitieux mais surtout, avoir ce petit truc que les autres n’ont pas, cette étincelle qui attire les caméra comme un écran, qui fait mourir de jalousie la concurrence, qui fait mouiller dans les culottes et bander dans les caleçons. on compte des douzaines de candidatures mais seulement cinq chanceux entrent dans la danse : sierra, le modèle de perfection rigide à tous les égards ; ace, la force tranquille au sourire engageant ; zoé, l’impulsive issue de la classe populaire ; romeo, le pas très futé avec toujours une blague à la bouche et odyss. l’affreux odyss. celui qui malgré son caractère de merde, sa cruauté sordide et ses tendances sociopathes, brille indéniablement plus que les autres. et puis winnie, évidemment, à l’origine de cette orgie de privilégié et queen in the making. ensemble, ces six graines de star planifient leur ascension au sommet. ils ont tous des rêves plein la tête, des ambitions grandioses qu’ils partagent. plus qu’un simple groupe, le club hollywood devient une sorte de royauté moderne dans l’école. si beaux et gracieux, on les regarde entrer dans le réfectoire comme s’ils y apportaient la lumière et on hésite à tirer la révérence.
c’est le charisme si le charisme était humain.
c’est l’élitisme dans sa forme la plus dégoutante.
c’est le début de toute chose qui a de l’importance.

c’est comme ça que ça commence.

je suis une star.

un nouveau millénaire s’ouvre et l’an 2000 est à marquer d’une pierre blanche. les évènements s’enchaînent, tous plus importants les uns que les autres : la bulle internet connaît une nouvelle naissance, bush est élu président des états-unis d’amérique, l’inde passe officiellement la barre du milliard d’habitants et quelques avions se retrouvent perdus en mer ou enfoncés dans une montagne. et puis surtout, au détour du mois de septembre – alors même que reprend l’école – et attendu comme jamais par ceux qui s’y intéressent, le projet superstars lance sa septième édition. à travers le monde, tous les acteurs, chanteurs, mannequins, talk show host et autres professions du showbiz en devenir retiennent leur respiration prêts à saisir la chance de leur vie. le principe du projet est simple : tous les quatre ans, et ce depuis 1976, la société de production young hollywood parcourt le monde à la recherche de nouveaux talents pour faire vibrer la scène hollywoodienne. cent jeunes plein d’avenir triés sur le volet et entre onze et dix-huit ans sont sélectionnés à travers les continents. on raconte que chaque année, le nombre d’inscrits se multiplie. attention cependant : hollywood ne pardonne pas. ceux qui échouent à la sélection voit leur rêve se mutiler entre leur doigts. le projet superstars ne donne pas de seconde chance. c’est la chose à ne pas manquer. alors on se prépare, on sort sa plus belle voix, ses plus beaux talents d’acteurs et on auditionne comme un chef. pour le club hollywood, c’est le ″maintenant ou jamais″ dont on parle dans les films. ça fait des années qu’ils se préparent. mieux encore : ils sont nés pour ça. six étoiles avec des paillettes dans le sang, des dents aiguisés pour mordre, des coudes pour se frayer un chemin. alors voilà, le grand jour arrive. les auditions ouvrent à new york et tour à tour, les rêveurs passent devant la caméra. nom. prénom. aspiration professionnelle. réponds à ces quelques questions. tu nous à préparer quelque chose ? merci. aurevoir. on te rappellera si tu fais partie des 1000 premiers sélectionnés. les places diminuent. la tension monte.
1000.
800.
500.
250.
150.
100.
les mails pleuvent, les téléphones sonnent, les noms sont rendus public. y’a odyss tout en haut de la liste. reçu avec les compliments du jury. y’a sierra, y’a romeo, y’a ace, y’a winnie. mais y’a pas zoé. au milieu des lettres qui brillent et qui appellent à la célébrité, une des jambes du club hollywood s’est retrouvé amputée. et ça aurait du faire couler quelques larmes de compassion sur les visages si parfaits des autres, mais la vérité c’est qu’à la seconde même où leur rêve s’est vu réalisé, les membres du club hollywood ont vu leur lien s’éclater. c’était rien que le temps de se faire qu’ils disent. des amis d’enfance faits à new york, mais maintenant, on joue dans la cour des grands. new york, je t’aime, mais je m’en vais. je vais faire fortune à los angeles. alors le groupe se retrouve séparé et chacun s’en va poursuivre sa voie. winnie, de son côté, se précipite dans le monde du cinéma et très vite elle s’y fait une place. d’abord reléguée aux petits rôles, elle a dix-sept ans lorsqu’elle obtient le gig qui la propulse dans la a-list : galatée palmetto, une artiste peintre mélancolique et torturée par le décès de sa mère dans le teen drama wild youth, renouvelé pour trois saisons. le succès est presque immédiat. suite à ça, winnie reçoit des scripts comme s’il en pleuvait. se retrouve à l’affiche de tous les blockbusters. les plateaux de ellen, jimmy fallon, jimmy kimmel, james corden, seth myers, graham norton – et j’en passe – n’ont plus aucun secret pour elle. devient riche à l’excès avant même d’être majeur. propriétaire d’une villa grandiose in the hills, la vie de star lui monte bien vite à la tête. la rumeur dit même qu’elle s’est tapé zac effron. c’est que c’est la totalité de ses ambitions d’enfants qu’on dépose à ses pieds. c’est le monde dont elle a toujours rêvé dans lequel elle progresse. c’est les autres qu’elle a toujours admiré avec qui elle dîne tous les samedis. c’est le paradis sur terre, hollywood. et winnie, à briller toujours plus fort, c’est le beau de tous les anges.

une danse puis la musique s’arrête.


j’étais une star.

odyss est mort.
ça fait comme un bug dans la tête de winnie, comme une erreur système. au début elle y croit pas. odyss est un connard. il fait semblant. mais ça a pas l’air d’être une blague. sy’a personne qui rigole. à la télé, y’a des gens qui chialent depuis des heures. bah ouais, c’est qu’il avait percé cet enfoiré d’odyss. il avait tout un tas de fans. on raconte qu’il était même en ligne pour gagner un oscar. et puis maintenant il est mort. 7 août 2011. c’est vraiment un fils de pute, cet odyss. crevé dans un fossé après avoir perdu le contrôle de sa caisse hors de prix. son entourage refuse de dire s’il était oui ou non alcoolisé. bien sûr qu’il était complètement pété, se dit winnie. il était comme ça, odyss : insouciant et stupide, évidemment. la mort d’odyss marque une sorte de nouvelle ère. c’est la première fois que winnie revient à new york depuis son départ quand elle avait treize ans. y’a tout le reste des superstars, beaux comme des rois, puis y’a zoé aussi… juste zoé. tout le monde est là pour l’enterrement. c’est qu’il voulait qu’on le fume dans le queens, notre odyss. sans même le réaliser, il a réuni le club hollywood qui avait à peine gardé le contact depuis leur big break. la mort d’un copain, faut croire que ça rapproche. alors malgré leur vie ridiculement compliquée maintenant, ils se sont promis un truc, les superstars : à partir d’aujourd’hui et jusqu’à ce que new york brûle ou se noie, ils se retrouveraient ici-même dans le queens la semaine du 7 août pour célébrer l’anniversaire de la mort d’odyss. glauque comme perspective, mais il aurait pas voulu qu’on pleure sur sa disparition. au contraire. plutôt mouiller son cercueil de champagne que de larmes. alors voilà. odyss est mort. odyss est enterré. et les superstars retournent à leur vie. winnie reprend du service et pendant un long moment, des années même, elle va bien. mais y’a quand même un truc qui cloche. y’a un truc dormant à l’intérieur d’elle qui, lorsqu’il s’éveillera, foutra un bordel monstre. la vérité, c’est que depuis que son pote d’enfance a passé l’arme à gauche, elle se dit que ça pourrait être elle dans une boite le lendemain. ça lui fait réaliser qu’il y a encore plein de trucs qu’elle a jamais fait. se droguer par exemple. c’est bête à dire, mais c’est comme ça que le déclin commence. d’abord, c’est un oui, merci à une soirée mondaine et avant qu’on s’en rendre compte, on se réveille tous les jours avec le nez blanc. c’est tout ou rien avec winnie. personnalité addictive jusqu’au bout des ongles, elle devient vite accro à la demoiselle en robe blanche et ça, c’est pas bon pour les affaires. forcement, ça se remarque. les tabloïds s’en donnent à cœur joie : winnie cocodiaz, une nouvelle victime de la drogue ? ça fait la une et les scripts se font moins nombreux. mais c’est pas grave, c’est pas grave. elle connaît du monde notre winnie. elle a des fréquentations pas trop recommandables mais qui en ont plein des solutions. on lui propose de donner un vrai boulot à son petit cul et ivre de c, elle accepte. ça finit à quatre pattes sur un lit d’hôtel avec tous les jours un mec différent. du porno et de la drogue, le combo parfait pour flinguer une carrière. il en faut pas plus que ça pour que les ambitions de la cocodiaz tombe lentement dans les abysses les plus profondes d’hollywood. lorsqu’elle passe la barre des vingt-neuf ans, on ne parle plus d’elle que pour la tourner en riducule. hollywood ne pardonne pas, chérie. t’aurais dû le savoir. les tentatives désespérées de revenir sur la scène se solde en navets pitoyables allant directement en dvd. une cure de désintoxe et un long séjour au spa plus tard, la situation n’a pas bougé. winnie cocodiaz est une paria du cinéma. cocodiaz? it’s over ! le titre qui fait marrer les fans devenus détracteurs. maintenant, c’est ″va te faire foutre los angeles″ et winnie rentre à new-york, la queue entre les jambes, ayant essuyé le plus grand échec de sa carrière. de l’ancienne superstars, il ne reste désormais que l’ego.

et c’est comme ça que ça finit.

save the queens ---- / behind the mask

kingshara (amély) ---- / 18 ans ---- / rpgiste

ville / lille la plupart du temps. mais en ce moment j’oscille en paris et les villes normandes. études ou métier / étudiante en médecine. avis général sur le forum / perfection. le détail qui t'a fait craquer / qui ne voudrait pas s’installer à new york ? fréquence de connexion / beaucoup trop souvent, vous aurez pas fini de voir ma gueule. le mot de la fin / si vous voulez un lien, venez à moi en mp les amours.

Code:
[b]krysten ritter[/b] / [i]winnie cocodiaz[/i]
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Message Sujet: Re: (winnie) try me. i'll kick your dick in.   (winnie) try me. i'll kick your dick in. Empty Mar 19 Juin - 4:37

KRYSTEN, OHALALALALALA (winnie) try me. i'll kick your dick in. 1505825564
rebienvenue parmi nouuuus (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2465598603
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Kurtis McDonald;

-- le bigmac d'la street --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Kurtis McDonald



king.
a devious route - av | self, sign.
betsi - peltz | brynn - o'neil | cez - o'connell | oona - piekarz | sage - gauthier | sonny - bador | tad - piper.
7943
809
29
véritable bras cassé.
effervescent.
( m o o d b o a r d )

NOA(2) / KAAN / KIDD / SOFIA / TRIPP
JOLENE / SOCO / SCYLLA / YOU ?
(voir le répertoire complet)

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Message Sujet: Re: (winnie) try me. i'll kick your dick in.   (winnie) try me. i'll kick your dick in. Empty Mar 19 Juin - 4:44

Winnie Cocodiaz a écrit:
fréquence de connexion / beaucoup trop souvent, vous aurez pas fini de voir ma gueule. et maintenant en double en plus. (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2746359131

et le pire, c'est qu'on aime ça. (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2480631781

bon
par contre
parlons sérieusement...............
C'EST QUOI CE PERSO DU FEU DE DIEU ????
genre jpp, j'suis complètement fan, mais quand j'dis fan, winnie c'est clairement mon idole, j'vais accrocher des posters d'elle dans ma chambre ok (winnie) try me. i'll kick your dick in. 697000959
j'aime tellement les persos comme ça, c'est trop ma vie. (winnie) try me. i'll kick your dick in. 7591526
bref, j'ai beaucoup trop hâte de lire la suite. (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2746359131

ps : cocodiaz, ça m'a fait marrer j'avoue. (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2209339977

(ah oui, et rebienvenue chez toi, j'en oublierais presque l'essentiel (winnie) try me. i'll kick your dick in. 4113627247).

_________________

- m o t h a f u c k a z all know who i am /

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Message Sujet: Re: (winnie) try me. i'll kick your dick in.   (winnie) try me. i'll kick your dick in. Empty Mar 19 Juin - 10:10

OK.
LA QUEEN PARMI LES QUEEN.  (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2625458459  (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2625458459  (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2625458459

t'es divine, jtm. et j'attends la suite avec impatience  (winnie) try me. i'll kick your dick in. 697000959  je t'attends avec impatience, tout court  (winnie) try me. i'll kick your dick in. 3794924939  (winnie) try me. i'll kick your dick in. 3794924939  (winnie) try me. i'll kick your dick in. 3794924939
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Message Sujet: Re: (winnie) try me. i'll kick your dick in.   (winnie) try me. i'll kick your dick in. Empty Mar 19 Juin - 10:22

Rebienvenue et ce perso promet (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2625458459
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Message Sujet: Re: (winnie) try me. i'll kick your dick in.   (winnie) try me. i'll kick your dick in. Empty Mar 19 Juin - 11:08

(re)bienvenue chez toi (winnie) try me. i'll kick your dick in. 3794924939
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Message Sujet: Re: (winnie) try me. i'll kick your dick in.   (winnie) try me. i'll kick your dick in. Empty Mar 19 Juin - 11:34

mais cette winnie est fabuleuse (winnie) try me. i'll kick your dick in. 697000959 (winnie) try me. i'll kick your dick in. 697000959
rebienvenue, ça s'annonce beau à voir tout ça  (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2480631781  (winnie) try me. i'll kick your dick in. 526945397
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Message Sujet: Re: (winnie) try me. i'll kick your dick in.   (winnie) try me. i'll kick your dick in. Empty Mar 19 Juin - 11:47

Winnie elle a l'air tellement parfaite, rien qu'à la lecture du profil - j'ai adoré. (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2288768012
Re-bienvenue chez toi. (winnie) try me. i'll kick your dick in. 625796518
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Message Sujet: Re: (winnie) try me. i'll kick your dick in.   (winnie) try me. i'll kick your dick in. Empty Mar 19 Juin - 12:19

han mais ce perso a tellement de piquant (winnie) try me. i'll kick your dick in. 7591526 ça promet pour l'histoire, j'ai hâte de lire (winnie) try me. i'll kick your dick in. 2288768012
rebienvenue par ici avec ce petit bout de perfection là (winnie) try me. i'll kick your dick in. 526945397
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