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 now or never. (winnie)

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Message Sujet: now or never. (winnie)   now or never. (winnie) Empty Lun 16 Juil - 23:46

il se souviendra toute sa vie de ces quelques mots proférés par la femme de sa vie – du moins, il l’avait cru.
« pas mal pour un puceau. mais tombe pas amoureux de moi, chéri. je sais que c’est tentant, tout le monde tombe amoureux de moi. mais quand même. »
perdu entre vexation et fierté ; ça n’a pourtant pas été ça le pire. ça a été, à seize ans, de débarquer au lycée avec le torse gonflé et les pectoraux contractés en baragouinant qu’il avait eu le plaisir de perdre sa virginité – pas dit en ces termes mais c’était l’idée – avec la grande…
winnie cocodiaz.
ça aurait dû être génial : sebastian avait déjà tout imaginé. les gueules effarées, les opales exorbitées et l’afflux de popularité. le monde qui l’entourerait comme un dieu d’avoir eu les faveurs, même une nuit, d’une femme plus âgée et aussi connue qu’elle.
mais ce n’est absolument pas comme ça que ça s’est passé.
quelques amis se sont rassemblés, l’ont jaugé avec un dédain mêlé d’hilarité et l’ont pointé du doigt. oh, sebastian a été populaire : ils se sont tous moqués. ils ont hurlé aux mensonges, l’ont traité de mythomane, lui ont écrit des mots pas franchement moraux. toujours pour le faire descendre plus bas que terre, parce que :
- winnie cocodiaz n’aurait jamais voulu d’un gars comme toi.
et c’est pas faux. sebastian ne l’aurait sans doute pas cru non plus s’il ne l’avait pas vécu… n’empêche que ça a été douloureux.
surtout les derniers mots de l’intéressée.
« tombe pas amoureux de moi ».
il avait été tenter d’arguer un « jamais » emprunt d’une fierté déplacée, emprunt d’une arrogance toute en futilité. n’empêche que depuis que c’était arrivé, sebastian n’avait eu de cesse de penser à elle. vingt-quatre heures sur vingt-quatre. sept jours sur sept. même pendant les vacances.
sebastian n’avait plus d’intérêt pour les autres filles, et à force d’essayer de recontacter la seule qui comptait – et de se prendre des vents monumentaux – sebastian a arrêté d’aimer. sebastian a décidé que ce n’était plus pour lui.
et puis l’adolescence s’est terminé, son cœur il a enfermé, et son corps a changé. les filles ont commencé à le regarder et bass a estimé qu’il était préférable de les aimer une unique fois chacune toutes les nuits plutôt que de s’accrocher désespérément à quelqu’un. au moins, winnie l’aura aidé à grandir.
dans la douleur.
alors bass n’aurait rien contre le fait de la croiser, mais il demeure toujours soulagé de ne pas avoir croisé sa route en sept ans. il s’est déjà imaginé la scène une grosse dizaine de fois pourtant… il pourrait lui dire à quel point il a changé, combien il pourrait lui offrir – à présent – la meilleure baise de sa vie… pour lui dire un truc du genre « pas mal pour une vieille peau » et se barrer comme elle l’a fait.
n’empêche que bass commence à avoir des sueurs froides quand il pense à winnie. parce que y’a p’têtre toujours son cœur qui bat fort fort dans sa poitrine quand il se souvient de son corps dénudé entre ses mains, de son ventre plat qu’il avait tant aimé embrasser, des sensations qu’elle avait fait naître en lui… de l’homme qui en est ressorti.
parce qu’elle a été la première et qu’on n’oublie jamais la première personne à nous avoir aimé tout entier – même si ce n’était que pour le plaisir, sans sentiments.

alors bass, quand il prend l’ascenseur du centre commercial du queens pour aller voir les boutiques pour homme et qu’il tombe sur winnie, il a l’impression de rêver.
ou plutôt, d’être en train de faire un putain de cauchemar.
il a la bouche sèche, il ne sait pas quoi dire, et regarde bêtement les portes se refermer. est-ce qu’elle l’a reconnu au moins ? l’ascenseur commence son ascension… et finit par se bloquer. par ne plus avancer du tout.
il s’éclaircit la gorge, mais les quelques lettres qui s’en évadent sont maladroits et dans différentes octaves ; comme s’il était redevenu l’adolescent puceau qu’il était.
- winnie ?
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Message Sujet: Re: now or never. (winnie)   now or never. (winnie) Empty Sam 21 Juil - 15:04

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winnie soupire. ce qui lui manque le plus de sa vie de star, ce n’est pas les alcools délicieux qu’on lui présentait à genoux comme à cléopâtre sur son trône ; ce n’est pas non plus la colossale fortune laissée entre les mains d’une dépensière compulsive à peine majeure ; ce n’est même pas l’adulation de tous ses fans hystériques, prêts à vendre leur mère pour avoir la chance – l’honneur même – de rentrer chez eux avec un bout de papier signée de sa main. non. ce dont elle n’arrive décidemment pas à se passer, ce qui lui fait regretter plus que tout son passé, c’est de devoir se déplacer pour obtenir ce qu’elle veut. c’est insupportable. quand elle dominait le grand écran, elle n’avait qu’à claquer des doigts – littéralement – pour que son assistante du moment lui apporte ce qu’elle veut. tout était tellement plus simple. jamais quiconque n’aurait demandé à l’actrice winnie fucking cocodiaz de s’emmerder à aller faire des courses ou quoique ce soit dans le genre, ça aurait été un véritable blasphème hollywoodien. et c’est pas faute d’avoir essayé de retrouver son ancien style de vie, pourtant. winnie avait bien tenté avec gaïa, sa mocheté de meilleure amie. elle lui avait demandé de devenir sa nouvelle assistante et sans grande surprise, elle s’était faite bouler sans élégance. tu parles d’une infirmière, pas si serviable que ça. donc là voilà qui se retrouve au centre commercial… dans un putain de centre commercial. y’a dix ans de ça, elle aurait préféré mourir plutôt que d’y foutre un pied. vous savez ce mythe selon lequel les célébrités ne mangent pas la même chose que le commun des mortels ? 100% vrai. en son temps, tout ce qu’elle achetait, du moins tout ce qu’on achetait pour elle ; venait de boutiques excessivement chères, chics, et haut-de-gamme de la partie la plus huppée de los angeles. manger bien, c’est bon pour les pauvres et les stars de la d-list. manger cher, ça, c’est un truc de gagnants d’oscar. mais il est bien loin le temps des apogées. désormais, elle se doit de s’ajuster à la vie si peu passionnante des newyorkais lambdas et donc de fréquenter des centres commerciaux. ça se voit qu’elle détonne dans le paysage quand on la regarde marcher parmi les rayons avec des jimmy choo hors de prix au pied et une énorme paire de lunettes de soleil bvlgari sur le nez. elle ressemble à la personnification mécontente d’une pub pour un magasin de luxe. et elle fulmine encore lorsqu’elle entre dans l’ascenseur. peu de temps après, quelqu’un d’autre entre. un mec, apparemment. contrairement à ce que tous ses bas instincts de tchoin lui indiquent, elle ne lui jette même pas un regard. la boîte en métal commence à monter et se fige. les portes ne s’ouvrent pas. winnie s’apprête déjà à manifester que cette journée lui casse les couilles lorsque le gars à ses côtés ouvre la bouche. il l’appelle par son prénom. juste ça, mais c’est suffisant pour attirer son attention. félicitations à lui pour avoir su la connaître derrière son barrage. elle porte ses lunettes « anti-emmerdeurs » aujourd’hui. une monture si énorme qu’on ne devrait même pas voir son visage. sa paire préférée pour toutes les fois où elle ne veut pas qu’on la saoule. faut croire que ses fans ont l’œil. dommage pour eux, elle n’est pas d’humeur. « désolée sweetheart, mais tu peux pas me parler, là. je porte mes lunettes spéciales aujourd’hui alors c’est une annoyance-free zone, ici. » ses paroles sont couvertes de miel, le genre de fausse douceur acerbe qu’elle utilise pour enrober son sarcasme dans quelque chose de tendre. ça aurait été une bonne réplique pour partir de façon théâtrale, mais l’ascenseur ne s’est toujours pas ouvert. alors puisqu’elle n’a rien d’autre à faire, elle jette un œil à celui qu’elle prend pour un fan. au début, il ne lui dit rien ; mais une seconde passe et un souvenir lui revient. ses lèvres couleur carmin s’étire en un sourire insolent et elle retire ses lunettes pour mieux voir. « mais je te reconnais, toi! euh… esteban ? non. baptiste ? bastien ? » si le visage de son interlocuteur a su trouvé une place dans sa mémoire, son nom quant à lui, n’a pas su y rester. aussi, elle ne cherche pas plus loin à le nommer. « enfin bref, ton prénom quoi. » elle le fixe encore un instant, avec insistance cette fois. « j’en reviens pas! la puberté te va bien. j’aurai du attendre quelques années avec de te passer dessus, on se serait beaucoup plus amusés. » la séduction dans ses veines, aussi présente que son sang. même quand c’est pas volontaire, c’est tout le temps là. elle laisse échapper un rire clair, soudain débarrassée de sa mauvaise humeur. il suffit d’un petit souvenir du passé pour la mettre en joie.
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Message Sujet: Re: now or never. (winnie)   now or never. (winnie) Empty Mer 25 Juil - 19:55

il s’est imaginé des dizaines de fois la situation, bass. tomber face à winnie cocodiaz. lui faire son petit numéro de charme qui marche avec toutes les midinettes du queens effervescent et la voir lui tomber dans les bras comme si c’était lui la superstar, et plus elle.
et pourtant, face à la personnification faite femme de son passé de puceau boutonneux, tout ce qu’il trouve à dire, c’est son prénom.
bravo, crétin, tu te souviens d’un nom qui a été scandé comme le messie dans les journaux papier, il se sermonne.
il inspire, expire, se sentant étrangement à l’étroit dans cet ascenseur. pourtant, la boîte métallique semble assez grande pour accueillir marmots et chariots remplis de courses… mais winnie dévore tout l’espace. elle n’a pas vraiment changé ; ses cheveux noirs sont toujours aussi soyeux. ses lèvres – flashbacks érotiques qui l’électrisent – nappées de rouge sont très attirantes. et ses yeux… invisibles. il retient de peine le juron qui remonte le long de son œsophage comme autant de vomissures. ce qui le fascine le plus chez une femme, bass, c’est les yeux. ils ne disent souvent rien quand ce sont des pimbêches avec dix de QI qu’il ramène dans son pieu, mais dans ceux de winnie, il se souvient de la grande intelligence qui y éclatait comme une rivière de diamants. et si des yeux bruns sont incroyablement banals, ceux de winnie ne l’ont jamais été.
parce qu’ils sont à winnie.
y’a pas que dans l’ascenseur que bass se sent à l’étroit d’ailleurs, et il remue légèrement – étonnamment gêné – pour cacher l’excroissance dans son pantalon.
« désolée sweetheart, mais tu peux pas me parler, là. je porte mes lunettes spéciales aujourd’hui alors c’est une annoyance-free zone, ici. »
humiliation.
il déglutit, darde un regard colérique à son entrejambe.
bander pour cette harpie qui envoie chier les quelques rares fans qui lui restent ?! sérieusement ?! il continue de se fustiger. les foudres qu’il envoie à son entrejambe sont censées pousser sa virilité à se tenir tranquille, tandis qu’elle ne semble que s’en ragaillardir.
il a toujours eu un p’tit côté maso, bass, sans oser l’assumer.
il trouve rien à répondre alors il essaie de trouver une issue, n’importe quoi, pour éviter de lui sauter dessus. parce que putain, il la déteste bass… mais qu’est-ce qu’il la désire encore…
« mais je te reconnais, toi! euh… esteban ? non. baptiste ? bastien ? »
pause réflective.
« enfin bref, ton prénom quoi. »
il bombe le torse – toujours plus vexé – avant de lâcher d’une voix cassante.
- bass.
avant, c’était sebastian. mais elle n’a aucunement besoin de le savoir – de toute façon, l’hypothèse que son prénom allume une quelconque ampoule dans cette tête évidée – la vexation change la façon de percevoir les choses – est proche de zéro.
« j’en reviens pas! la puberté te va bien. j’aurai du attendre quelques années avec de te passer dessus, on se serait beaucoup plus amusés. »
il hausse les épaules, essaie d’ignorer la fierté qui éclaire soudainement toutes ses pensées.
et il lui adresse un regard, mi-courroucé mi-intrigué.
et son rire qui résonne quelques instants dans un écho charmant manque de le faire défaillir. tout comme les traits qu’il distingue – et toujours ces yeux qui manquent.
- t’aurais dû ouais.
il siffle dans un ton mi-charmant, mi-agacé. parce que ça lui aurait évité à bass de se faire humilier en boucle au lycée, de se faire suivre par cette histoire dégueulasse. heureusement que personne ne l’a cru, n’empêche, parce qu’il entrevoit déjà tous les problèmes qu’elle aurait pu avoir pour abus sexuel sur mineur – vachement consentant quand même, le mineur.
et puis bass, il hésite. entre l’entrejambe qui palpite entre ses jambes, et le besoin de la remettre à sa place. et il décide qu’y’a pas forcément besoin de prendre une décision définitive.
- pas sûr que j’aurais accepté cela dit. j’fais pas dans les cougars.
il ronronne avec une voix doucereuse. le même genre que la première réponse de winnie.
- cela dit, j’suis pas fermé.
il remue exagérément les sourcils – comme un beauf, le genre de truc qu’il fait jamais… mais c’est winnie, et elle a le droit au pire de bass nobody – pour faire passer le message.
comme si elle pouvait ignorer la barre – le tronc – qui déforme son pantalon.
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Message Sujet: Re: now or never. (winnie)   now or never. (winnie) Empty Mer 22 Aoû - 21:12

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elle sourit et dans l’immaculée blancheur d’une dentition parfaite se reflète tout son charme empoisonné. en matière de séduction, winnie est une veuve noire : toujours flirteuse par nature, elle ne drague pas, elle exige. comment dire non à une question qui n’a jamais été posée ? quant il s’agit de sexe, cependant, elle se plait dans son costume de mante religieuse. les hommes sont remplaçables, interchangeables mais rarement réutilisables. winnie les aime puis elle les jette, leur tête arrachée encore sanglante entre ses crocs de louve. elle les traumatise, les brutalise, mais leur promet l’extase s’ils reviennent ; parce que l’amour du jeu n’est que dans la douce mélodie des espérances qui se brisent quand au petit matin, un garçon si plein d’une idiotie qui n’a déjà plus rien d’attachante se réveille seul, cherchant du doigt le corps qu’on lui avait promis. c’est qu’elle se croit grandiose, la superstar : monarque de prestance. et dans les contes de fées qu’elle gouverne, la princesse est une salope et s’est tapée tous les princes – même les mineurs. alors c’est une sensation étrangère mais toutefois amusante qui l’embrasse lorsqu’elle pose les yeux sur une de ses anciennes conquêtes, légèrement déçue cependant de voir son chef encore solidement vissé sur ses épaules. il en est parfois qui survivent aux baisers amoureux et toxiques d’une diabolique enchanteresse. celui-là s’appelle bass. winnie s’en souvient. pas de lui, en tant que tel. un minois craquant, certes ; mais rien de franchement mémorable. non, si elle le revoit si vivement dans son esprit, c’est à cause de ce qu’il représente : le gosse de seize piges qu’elle a défloré pour faire le deuil d’un de ses meilleurs amis. certains s’enferment pendant des mois, d’autres se mettent à croire en dieu, mais winnie ne fait que très peu dans la norme. elle se ferait tatoué « extra » sur le cul juste pour prouver son excentrisme. aussi, une starlette à l’égo colossale surmonte son chagrin en baisant des gamins. rien de mieux qu’un conviction pour détournement de mineurs pour oublier sa peine. « les cougars? tu me vexes, chaton, je suis pas si vieille. » c’est ce que winnie minaude, feignant l’air plaintif. elle sourit en écho à son ton cauteleux, miroir au sien. on lui tient rarement tête : elle doit avoir qu’elle ne déteste pas le sentiment. ceci dit, il disparaît presque aussitôt la bouche de bass de nouveau ouverte. c’est un regard vidé de son intérêt qu’elle baisse sur lui, remarquant l’érection menaçant de percer le tissu de son pantalon. elle pourrait rire et se moquer mais elle se contente d’un soupir, désappointée. « déjà levé? c’est pas drôle si c’est si facile. » elle secoue la tête doucement, l’expression calquée d’un masque d’ennui. être irrésistible, c’est pas aussi simple à vivre que ce qu’on pourrait croire. on en perdrait presque toute l’excitation de la chasse. « à en juger par ta belle gueule, t’as du tremper ta queue dans la moitié des filles du queens et pourtant, force est de constater que dans ta tête, t’es toujours l’ado que j’ai dépucelé y’a sept ans. si tu bandes pour un regard, t’es encore trop jeune pour moi, mon chéri. » paroles tranchantes avec un arrière-ton de raillerie. winnie ne s’y fera pas prendre deux fois : les gamins sont bien trop excités : montés à bloc toute la journée et leur pensées polluées par leur envie de baiser à longueur de temps ; ça fait d’eux des partenaires sans saveur. aucune difficulté pour les obtenir, certes, mais quel intérêt? et elle se dit que c’est dommage – surtout pour lui, au final – pendant l’espace d’une seconde, bass avait presque failli paraître intéressant.

là aurait été le moment idéal pour une sortie théâtrale de la boite en métal mais les portes de l’ascenseur ne bougent toujours pas. d’ailleurs, ça fait un moment qu’elles auraient dû s’ouvrir. winnie soupire de nouveau. elle se fait la promesse mentale de ne plus jamais mettre les pieds dans un centre commerciale de sa vie. se mélanger à la populace passe encore, mais se retrouver bloqué dans une conserve avec une ex baise encore en chaleur, ça devient difficile à supporter. « génial. l’ascenseur est bloqué. » son agacement tombe comme une brique dans l’habitacle. quelle malchance. décidemment, vivre une vie normale était horrible en tous points. comment faisaient les pauvres pour s’en sortir? dans une situation pareille, probablement qu’ils iraient cherche le bouton d’urgence. alors c’est ce que winnie fait. après une brève conversation avec un technicien, la sentence pèse lourde. personne de disponible pour le moment, merci de patienter. et avant qu’elle puisse cracher tout ce qu’elle en pense, la communication est coupée. bitch, what the fuck? winifred putain de cocodiaz ne patiente jamais. du moins, pas avant aujourd’hui. elle sent poindre un nouveau soupir à l’embrassure de ses lèvres. elle se retient, cependant ; sa contenance tenue en place par un cheveux. « alors bass… » finit par lancer winnie. elle insiste sur son prénom, le couvre de sucre et le garde une seconde trop longtemps sur sa langue avant de le prononcer avec langueur. elle le nomme comme on lit un poème et à certains égards et surtout pour lui, comme un lance un sort aussi. « …dis-moi, est-ce que t’as suivi mon conseil ou tu t’es laissé tenter? je t’avais dit qu’il ne fallait surtout pas tomber amoureux de moi. » elle dévoile un sourire entre l’opprobre et le paradis, parfait point d’équilibre entre tout ce qu’on désire autant qu’on le fuit. puisqu’il leur faut passer le temps, autant s’amuser un peu.
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Message Sujet: Re: now or never. (winnie)   now or never. (winnie) Empty Mer 29 Aoû - 17:27

winnie est cette medusa qui paralyse bass nobody d’un unique regard. il se transforme en pierre sous ses yeux, renouant avec dégoût avec le puceau prépubère qu’il était à leur rencontre.
« les cougars? tu me vexes, chaton, je suis pas si vieille. »
l’esprit retrouve le corps et les libère d’un seul coup du joug de la démone. il passe d’un pied sur l’autre, pas franchement pas gêne mais plus par engourdissement.
- tout est dans le « pas si », chaton.
il insiste comme elle le fait sur le surnom tout en mignonnerie. mais dans la bouche de bass, ça ne sonne que comme un gay essayant de donner des surnoms affectifs à ses amies. il soupire, balance quelques jurons à la volée. si l’était était de l’agacer, bass ne parvient qu’à se rendre ridicule… comme toujours avec winnie cocodiaz, non ?
« déjà levé? c’est pas drôle si c’est si facile. »
là alors, les jurons s’approchent de la barrière de ses lèvres comme des animaux furieux et affamés attendant impatiemment d’avoir quelque chose à se foutre sous la dent.
- c’est pas pour toi. j’pensais à une nana que j’ai baisé ce matin. une nana potable… jeune. mon monde ne tourne pas autour de toi, comme tu sembles le penser.
haussement d’épaules faussement nonchalant, bass la regarde du coin de l’œil pour guetter une quelconque réaction. sauf que bass n’a jamais été franchement doué avec les mensonges ou l’omission de la vérité, et qu’il est persuadé que winnie ne marchera pas dans ses « tu ne me fais aucun effet ».
« à en juger par ta belle gueule, t’as du tremper ta queue dans la moitié des filles du queens et pourtant, force est de constater que dans ta tête, t’es toujours l’ado que j’ai dépucelé y’a sept ans. si tu bandes pour un regard, t’es encore trop jeune pour moi, mon chéri. »
le début de la palabre lui arrache un sourire empreint de fierté avant que ce dernier ne se fasse salement défoncer et dévorer par le reste, plus tranchant et clairement plus vexant. il a envie de distance. il a besoin d’air… et les portes ne s’ouvrent toujours pas. ils ne seraient quand même pas bloqués tous les deux si ?
- j’bande pas « pour un regard ». j’bande tout le temps, c’est tout.
il croise les bras sur ses pectoraux, les opales furieuses dégainées dans sa direction. et même si c’est encore un mensonge de plus, il n’est pas si éloigné de la vérité. depuis winnie, depuis sa première fois en soit, bass nobody ne pense plus qu’avec sa queue quand une nana est dans le coin. c’est bien ce que lui reprochent jaclyn et noa, pas vrai ? parce qu’il n’arrive pas à concevoir décemment une relation amicale entre lui et une femme. parce qu’il est obligé de passer par la case « pieu » et de la jeter après. rester avec un mouchoir usagé ? très peu pour lui.
« génial. l’ascenseur est bloqué. »
il en viendrait presque à gueuler comme une gonzesse. c’est comme s’il y avait son âme qui quittait son corps. il se rend plus pathétique à chaque phrase qui sort de sa bouche – et sa chance de se venger d’elle s’amoindrit à chaque minute – et il va devoir rester encore quelques trop longues minutes en sa présence ?
putain de génial.
« alors bass… »
quand elle insiste sur son prénom, c’est un déferlement d’images érotiques qui s’impriment sur sa rétine. il y a sept ans, quand ils avaient appris à se connaître charnellement, bass était trop inexpérimenté pour lui suggérer des choses ou même pour se bouger tout seul le fion. il la pelotait de manière absolument maladroite et elle avait fini par lui demander – ou plutôt lui ordonner, puisqu’on parle de winnie cocodiaz – de ne plus rien essayer et de la laisser faire.
putain, ce qu’il aimerait lui faire oublier la catastrophe d’il y a sept ans ! ce qui serait orgasmique, c’est qu’elle en redemande et devienne accro à lui… mais ça, évidemment, ça n’existe que dans ses rêves chelous.
« …dis-moi, est-ce que t’as suivi mon conseil ou tu t’es laissé tenter? je t’avais dit qu’il ne fallait surtout pas tomber amoureux de moi. »
il hausse les sourcils à la première partie de la phrase. tenté par quoi ? et puis il tombe totalement des nues et s’engonce dans sa fierté, redressant le torse et les épaules pour la jauger de manière dédaigneuse.
- j’ai suivi ton conseil, et c’est la seule chose que je ferai que tu m’as demandé.
il tourne la tête de droite à gauche, dépité.
- j’veux bien que j’avais l’air un peu désespéré – ou carrément, ouais – mais j’vois pas comment j’aurais pu tomber amoureux d’une nana que j’ai vu qu’une fois, et avec qui j’ai rien partagé de plus qu’une baise endiablée – mais sans doute pas terrible pour toi.
là, bass ne fait qu’être totalement rationnel… même si son palpitant s’emballe et qu’il lui gueule dessus que c’est bien beau d’être rationnel, mais que c’est absolument pas la vérité. être amoureux de winnie… ? est-ce qu’il l’est vraiment ? est-ce que ça serait pour ça qu’il est incapable d’avoir une vraie relation ? parce qu’elle l’a jeté comme une vieille chaussette ?
- bon, puisqu’on est bloqué dans ce putain d’ascenseur, on baise ?
il suggère avec un grand sourire. il s’attend pas à des miracles, surtout que ça ressemble vachement à un mauvais film porno, mais autant mêler l’ennuyant à l’agréable ? et puis, qui ne tente rien n’a rien. ce serait à la fois un bon stratagème pour lui montrer qu’il n’est plus un p’tit puceau incapable de se servir de ses dix doigts qu’un moyen de passer un bon moment et de faire passer le temps plus vite.
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