Nunzia - Pian piano, Si va lontano.

Cicogna, village qui l'a vu grandir. Fille unique, des parents ultra protecteurs, qui l'empêchaient de tout, l'enfermaient de son statut de petite fille. Elle ne s'est pas vue grandir mais elle avait la danse, ou plutôt les danses. Il y a la Nunzia qui danse à travers champs, presque sauvage, danse viscérale. Il y a la Nunzia en cours de classique, introvertie, réservée, sérieuse à l'image de la fermeté de ses parents. Pourtant elle travaille, elle s'applique, elle sait que cette danse sera la porte de sortie. Elle ne fascine pas, personne ne l'a vu sortir son âme avec ses tripes. Mais elle a le corps qu'il faut, l'en-dehors impeccable, la technique aussi. Le travaille paye et elle part poursuivre ses rêves d'évasions à Milan, un début peu prometteur puisqu'elle loge chez sa tante, et les consignes restent sensiblement les mêmes si ce n'est les possibilités offertes par la ville. Finalement elle aura réussi à conjuguer ses danses deux fois, lors d'un concours et c'est une place à New-York qui lui est offerte. Une place qu'elle devra conservée en trouvant enfin comment sortir de son cocon. Néanmoins le milieu de la danse est difficile et il faudra qu'elle fasse attention à elle, aux autres, également à ne pas plonger dans les travers de la dictature du corps.