(tw: sexe) Behind the window was a reflection that only instilled fear

Cuir sous les pieds tombé à terre, bruit étouffé par la moquette.
C'est étrange.
Se laisser défaillir sur le matelas.
Couché sur le ventre, le menton plongé au croisement des avant-bras.
Au début, Dusan n'y croit pas. Pas vraiment.
Tous muscles bandés, prêts à bondir.
Non il n'y croit pas.
Il ne croit pas qu'on puisse détendre les nerfs si facilement. Des nerfs tendus comme la corde d'un arc.
Et pourtant.
Les premiers gestes s'échouent à sa peau comme l'eau dans son bassin.
Au creux de sa colonne vertébrale qui dessine un chemin sinueux courant de la naissance de sa nuque jusqu'à la chute de ses reins.
Ses omoplates qui se déplacent à mesure que les mains pétrissent l'épiderme.
Ses épaules qui vont et viennent, tirées puis repoussées dans la texture rembourrée des draps.
Dusan a vu son corps travaillé de bien des manières mais jamais comme ça.
Ses paupières s'alourdissent peu à peu.
Il y a comme une musique qui se joue à ses oreilles, lointaine, diffusée dans une autre pièce peut-être, et qui l'apaise, lui inocule une irrésistible envie de dormir.
Le poids qui s'est aligné à sa croupe se meut.
Un peu plus son visage fond dans le nœud de ses bras.
L'huile pénètre ses pores, fait glisser la pulpe des doigts qui œuvrent.
Peut-être que l'euphorie ouatée dont il se sent être rempli se dirige aussi quelque part à son aine.
Dusan... C'est comme faiblir à vue d'œil... et adorer se laisser aller à cet abandon.
Aimer être vulnérable.
Il laisse échapper un soupir.
Son corps semble gesticuler. Un petit peu.
Les animaux qu'on gratifie de caresses aussi s'ébrouent de la sorte,
ronronnent dans le bien-être qui les enrobe tout entier.
Porté par la douceur, le tendre et l'exquis, il abdique, retourne à l'état de chiot, les poings qui s'enfoncent à même l'oreiller, libérant les tourments, lesquels s'écoulent loin de sa chair.

Quel spectacle !
De voir la bête qui prend doucement la confiance.
Le pouvoir des doigts qui s’articulent sur la peau sensible et tendue.
J’apprécie de regarder ce corps qui s’émeut face à la douceur de mes caresses.
Dusan est magnifique.
Je l’entends soupirer, signe qu’il a l’air d’apprécier. Une impression de l’entendre ronronner.
Tout ceci ne me laisse pas indifférente.
Je prenais plaisir à le détendre.
Etait-je la première à lui offrir ce présent ?

Après un agréable moment à le masser, je tentais de lui faire une surprise.
Alors discrètement j’enlevais ce dernier morceau de broderie qui me recouvrait la poitrine. Ceci afin de pouvoir me coucher sur lui.
Retrouver sa peau, la découvrir d’une autre manière fois.
La rencontre entre nos deux corps provoquait des frissons au creux de mes reins. Un appel doux entre les peaux qui se caressent lentement pendant quelques secondes...
L’odeur de l’huile était agréable.
Dans l’idée de reprendre ce que nous avions abandonné précédemment, mes lèvres se posent sur sa colonne vertébrale pour doucement remonter jusqu’à sa nuque.
Des baisers doux, réfléchis.
Je prends le temps, tout mon temps, pour rallumer doucement la flamme adoucie.
Les lèvres embrassent la clavicule, cherche le cou pour venir susurrer à l’oreille.
« Mon Loup ?… J’espère que tu as aimé… »
J’ose doucement caresser ses épaules puis ses cheveux. Les doigts dans les boucles cherchent la tendresse.

Nous pourrons refaire des massages comme celui-là aussi souvent qu’il le voudra.
Doucement, je me laisse glisser à côté de lui pour le retrouver.
Je viens chercher ses lèvres pour tenter de l’embrasser à nouveau, retrouver notre moment intime.
La main est toujours présente dans ses cheveux les caresse tendrement.

Je me découvrais généreuse avec Dusan, toujours dans le souci de pouvoir le mettre à l’aise.
Ce massage, c’était un moment de confiance entre nous, et il n’y avait pas d’histoires d’argent et d’obligations professionnelles.
Le temps n’existait plus, et il n’y avait pas besoin que nos corps se fassent l’amour pour ça.
J’imaginais que des personnes devaient le payer pour ce genre de prestation. Il devait sans doute devoir répondre à des fantasmes. Je ne m’imaginais pas capable de faire cela, je l’admirais. J’admirais son courage et sa manière de garder la tête haute. Mais à ce moment précis, il pouvait mettre tout ça de côté, oublier un instant toutes ces choses. Cette après-midi, c’était moi qui prenait soin de lui, et il n’y avait pas de prix à payer. Je le faisais parce que je le voulais et parce que ça me faisait éperdument plaisir…
« Je pourrais te le refaire si tu aimes... »
Je lui parlais ainsi, comme pour l'inviter à de nouvelles priorités, de nouvelles choses positives et plus axées sur lui.
Le plus important, c'était Lui, son bien-être.

Oui, bien sûr qu'il a aimé.
À vrai dire, c'est bon au point qu'il n'en a pas vraiment les mots pour le dire.
Il sent les deux extrémités de quelque chose venir effleurer son dos.
Contact significatif. Presque fantôme, mais suffisant pour qu'il ait compris.
Sa respiration, apaisée, semble se fondre en ronronnements satisfaits sous les dernières caresses. Dans sa chevelure, sur ses épaules.
Aussi est-ce tout ce qu'il y a de plus normal de le voir amener sa bienfaitrice près de lui lorsque cette dernière vient s'allonger à ses côtés.
Un sourire est apparu à ses lèvres, reflet du bonheur tapi sous sa peau, lesquelles se posent sur celles de Selena.
Et alors, Dusan voit.
Il voit ses seins, nus.
Son regard se perd sur ces formes à la couleur laiteuse.
Main gauche qui monte doucement, frôlant les attributs, avant de les masser tendrement. Pour en connaître la sensibilité, le mouvement est doux, attentionné. L'index qui se pose au sommet de la poitrine, pressant sur ce relief pigmenté.
C'est calme.
Il ne dit rien.
Il écoute les réactions qui naissent plus haut, dirigeant ses actions en conséquence. Même le rythme change, s'adapte, se meut à ces courbes.
Il caresse, descend au ventre, des sentiers sinueux qui se creusent sous la pulpe de ses doigts.
Puis il remonte, s'occupe de ce qu'il n'a pas encore touché.
Le moindre soupçon d'aise qui la traverse se répercute en lui, fait monter le désir. C'est dur de résister.
Un murmure se hisse à ses lèvres.

-- Tu es magnifique.

Une sensation d’engourdissement, des papillons dans le ventre.
Les yeux océans perdus dans les siens.
Ses doigts qui effleurent.
La paume qui s’échoue lentement sur la peau.
Il n’ignore aucun détail de ces parcelles à découvrir.
L’innocence dans les yeux, je faisais connaissance avec l’inconnu.
L’inconnu n’était autre que les sentiments, l’Amour.
Les réactions de mon corps qui n’avaient rien de mécaniques et machinales.
Des soupirs.
Des douces plaintes qui caressent le palais.
Celles-ci se marient si bien avec les ronronnements de la bête. Ma bête.
Animal.

Les murmures de Dusan qui m’intimidaient et qui me laissaient rougir.
Personne n’avait su provoquer cela dans ma vie.
Nous étions suspendus à l’envie de l’autre, mêlée à ce temps de sensualité, de tendresse.
Le temps s'arrête.
Comme si que nous avions besoin de nous toucher de la sorte pour nous découvrir pour de vrai.

Finalement cet épisode sur les toits, c’était une simple interlude.

Lui aussi était beau, tellement beau.
Nous sommes presque l’un contre l’autre et je ne peux que lui répondre par un baiser.
Ma main se pose sur son torse, envieuse.
Ses côtes creusées.
Ses muscles abdominales légèrement dessinés.
Sa peau, si douce.
Le bout des doigts qui chatouille le petit sillon de velours. Celui qui se marque du nombril jusqu’à la boucle du pantalon.
Une boucle qui cède lentement sous les doigts experts.
Des doigts experts qui se seraient bien voulu débutants à ce moment précis.
Ils l’étaient.
Parce qu’avec Dusan c’était totalement différent.
Chaque geste empli d’amour, de générosité effaçait le mécanisme automatique pour laisser place à l'improvisation.
Les doigts qui tentent de se frayer un chemin derrière le rail cranté du vêtement.
Un tissu noir qui ne m’est pas inconnu.
Et la chaleur, douce chaleur…
Quelque chose de gonflé, de motivé.

Dans mon ventre se contractaient d’innombrables tensions.
Il y avait l’envie, mais l’intense sensation d’envol et de vertige se faisait de plus en plus présente.
Le lit était devenu un nuage, un ciel bleu comme mes yeux, comme ces instants de migrations que le Cygne avait connu.
Un ciel aussi bleu qu’un voyage entre San Diego et New York.
En plus doux, beaucoup plus doux…

Masse féminine englobée à pleine main.
Il pèse et sous-pèse, affectionne tendrement pendant qu'on vient se glisser à sa ceinture pour en défaire la boucle.
Il ne rétorque pas.
Elle-même commence à mémoriser naturellement le geste, et en quelques mouvements à peine, le pantalon relâche déjà la pression autour de ses hanches.
Caresses qui s'engouffrent à la manifestation de son désir, évidente et rigide sous les coutures. Une preuve imparable du désir masculin.
Sa main gauche abandonne la poitrine pour venir accompagner les actes qui se jouent à son entrejambe, sans en franchir la barrière de tissu. Divine torture qui coule jusque dans ses soupirs graves, râles mâles.
Pourtant, à un moment décisif où son relief ne peut pas se faire plus proéminant, Dusan se redresse, renverse la situation et surplombe ce corps fin et femme de toute sa silhouette juvénile.
Il se fait prédateur, muscles du dos sortis, presque coupants, à mesure que son chemin le fait descendre, souffle ardent qui s'écrase à même la peau. Pointe de museau frôlant la butte féminine, lentement escalade pour venir refermer deux lèvres sur la partie rosée et durcie. Aspirant, poussant du bout de la langue, il lape religieusement, s'abreuve d'une substance imaginaire qui ne cesse de lui donner davantage faim à mesure que le bruit osé de ses succions se diffuse dans l'air, s'écoule des murs blancs.
Sa façon à lui de la remercier pour ses bienfaits.
Bassin qui ondule, se tord presque d'une douleur exquise et insoutenable, ses baisers se retirent, babines pourléchées qui s'en vont s'occuper de l'autre sein délaissé.

Le temps.
Ce temps exquis.
Moment intime et comme retenu.

Les souffles s’entremêlent et m’abandonnent totalement aux manœuvres de mon Loup.
Mon Loup Alpha, dominant.
Aussi dominant que respectueux.
C’est un moment magique et lent.
J’apprécie plus que tout l’entendre s’exprimer.
Sa main sur la mienne qui accompagne le geste.
Je fonds littéralement...

Je n’attendais que ça, sentir son oppression sur mon corps.
Agréable de le découvrir au-dessus de moi.
Son souffle qui marque doucement ma peau.
Le corps se cambre, recherche le sien à la bouche sur les attributs.
Calme, doux et intemporel.
Parce qu’il est difficile de les laisser courir là où elles s’étaient positionnées...
Mes griffes viennent caresser les cheveux, comme pour accompagner, encourager.
Faire comprendre que c’est agréable.
Les frissons naissent dans le creux des reins et remontent jusqu’aux omoplates, poussant le corps à se mêler à celui de Dusan.

La sonate joue toujours au loin, dans un petit grésillement attachant.
Le visage qui se jette vers l’arrière.
L’envie de retirer ces dernières couches de tissu.
Difficile de ne pas résister à ce contact bestial.
La main caresse toujours la crinière brune.
Sur la poitrine, l’humidité et la douceur des papilles enflamment la féminité.
Cette envie de lui dire de descendre un peu plus bas.
Un tout plein d’idées qui défile dans ma tête, sans vraiment y mettre des mots.
Seules les plaintes lascives s’expriment en ce sens.
Lui aussi avait peut-être cette envie délicieuse de découvrir mon corps.
Celui qu’il avait divinement comblé sur les toits du Queens.
Elle était loin la robe blanche immaculée.
Cet après-midi, c’était un corps blanc, à la peau douce qui se dénudait lentement devant les yeux de la bête.
Un Cygne qui feint la mort pour mieux savourer son rôle de proie.
Le masque noir est tombé et on voit ses yeux bleus sincères et honnêtes. Amoureux.
Mais le Cygne laisse ses ongles parcourir le dos pour appeler à la lutte des corps.
La lutte, un terme employé dans la reproduction ovine.

Mon Loup,
Le désir est si fort.
Comment te résister d’avantage.
Tu es si doux et complaisant…
J’ai envie de Toi.

Beaucoup d'entre eux ont glissé leurs serres dans sa chevelure, accompagnant le geste de commentaires gras et salaces.
Chien.
À genoux, couché au lit, à même le mur d'une ruelle pourrie et trempée de pluie.
Chien.
Pourtant il poursuit son labeur, tétant vigoureusement tandis qu'il se sent atteindre une limite à la sagacité.
Ce moment qu'on aime chez l'animal, qu'on lui désire. Cette fougue très exactement, ce passage d'humanité à bestial.
Elle aussi, c'est ce qu'elle veut ? Ce qu'elle attend de lui ?
Il appose ses derniers coups de langue. Tendres et chauds. Infantiles sur ces boutons de chair tendus, cherche à y extraire la liqueur la plus femme, la plus intime.
Il descend.
Traverse le ventre. Une série de baisers qui coule avec autant d'amour et ferveur. Creux qui témoigne de la rupture mère et enfant.
Bouton de vêtement qui saute,
Dusan effeuille, fait descendre le coton bleu marine jusqu'aux genoux et plus bas si elle le veut bien.
La dentelle intime suit le même destin.
Alors il achève son œuvre au sein de ces cuisses, souffle qui se dépose à ces frontières bouillantes, langue audacieuse qui s'immisce.
Impétueux, ses mains ne se laissent pas tomber dans la paresse et remontent parcourir l'abdomen pour retrouver ces formes fatalement féminines, pétrissant délicatement leur sensibilité dressée.

La main qui caresse les cheveux, se mêle aux boucles, mais jamais ne force.
Les yeux se ferment, savourent cette caresse ultime.
Les muqueuses du loup qui s’activent à me faire plaisir.
Dusan semblait le faire par envie. Du moins je l’espérais…

Les boutons qui sautent.
Le pantalon qui glisse le long de mes jambes, pour se perdre sur la moquette.
Le bout de ses doigts sur ma peau.
La dernière fois qu’il m’avait touché par ici, c’était pour me saisir dans ses bras sur les toits de Queens.

Abandonnée, la respiration est abondante, s’essouffle.
Le rythme cardiaque est accéléré. Envieux
Les yeux clos rêvent d’un ciel bleu où les plus belles merveilles du monde s’y affairent.
Une pluie de papillons s’y épanouie, venant de l’intérieur de mes entrailles.
Dusan maîtrise parfaitement le sujet. Il n’y a aucun doute et je repousse toutes ces idées liées à sa profession.
Je n’ai pas l’envie ni le temps d’y penser.
La dextérité, je la ressens si bien.
Dans mon ciel bleu, il caresse les rayons du soleil en détaillant son contour. Aucun nuage. Simplement une musique qui pétille de ses instruments à corde.
Les lèvres se pincent.
L’apogée.
La caresse à ses cheveux est plus intense, signe qu’il arrive à m’extirper de tout ce décor et ces choses qu’il m’avait avouées récemment.
Je me retrouve rapidement dans un abyme de plaisir intense.
Quelque chose me chauffe le ventre, c’’était une vague incroyablement remuante et agréable.
Des gouttes de sueurs perlent le long de mes tempes…
Le corps se lève légèrement, pris de doux tremblements.
Il a réussi, au bout de quelques minutes à me préparer pour l’étape suivante.

Doucement, je me redresse avec ce coeur qui cogne dans ma poitrine.
Essoufflée, mais si envieuse de lui. J’attrape son regard et passe un pouce sur sa bouche.
Nous nous retrouvons face à face. Je glisse sur le rebord du lit et l’invite à se lever.
Dans mon regard, il peut lire l’interrogation, celle qui veut lui rendre l'appareil et qui veut s’occuper de lui.
Pourtant, la main déjà bien à plat caresse la partie gonflée à travers son tissu…

Chaque femme a ses différences, ses endroits préférés, dépréciés.
Dusan tend l'oreille. Il écoute, attentif à la mélodie qui se joue plus au nord, à l'affût du moindre indice pouvant l'aider à mieux orienter ses assauts. Assauts de délice et de supplices. L'appendice humide qui s'attelle pieusement, ondulations entre ces parois serrées, gonflées.
Le bien-être qu'il sent pleuvoir au-dessus se transmet jusqu'à lui comme le plus transparent des sons. Sa plus belle récompense se trouve-là, dans le plaisir éprouvé par l'autre. La soif qu'il épanche, rassasie, babines pourléchées, encore, lorsqu'il se retire, sent qu'on a besoin de son retour.
Ses yeux terre de sienne s'illuminent peu à peu, encore endormis par cette danse silencieuse, nourrie de soupirs.
Il y a quelque chose de sensible et magnifique chez l'homme qui travaille pour la femme. Sa figure endolorie, les joues rouges desquelles pulsent une chaleur sourde. Son pouce à elle qui trace l'ourlet de sa lèvre maculée par le vice.
Invité à retrouver une position debout, il s'exécute, douces attentions qui se glissent à son haine, y palpent la proéminence bien trop épaisse maintenant.
Ses paumes chutent de part et d'autres de sa taille, cherchent l'accolade.
Il l'embrasse. Un chaste baiser qui étincelle à la rencontre des lippes, puis il laisse son front se déposer délicatement au sien.

-- Dis-moi ce dont tu as envie.

Déformation professionnelle ou réel désir de faire plaisir,
qui peut le dire.

Toutes ces bonnes attentions.
C’était beaucoup pour moi.
Parce que, d’habitude, mes rendez-vous étaient totalement orchestrés, programmés.
Ce moment avec Dusan n’était pas prévu.
Tout ce qui se passait actuellement était le fruit du hasard et de l’improvisation.
N’est-ce pas ?

Je laissais mon corps parler, mes sentiments parler.
Ce que j’avais en tête, c’était de l’écouter, l’entendre être heureux.
Le reste n’était que futilité, mais ses réactions me surprenaient.
Je ne m’attendais pas à vivre un tel moment.
Ma conclusion était que ce n’était même pas comparable à cette folie lors de notre première rencontre.

Je comprenais qu’il ne souhaitait pas me donner cette autorisation.
A moins qu’on ne se soit pas compris.
A moins que nous étions trop engagés dans les prémisses.
Il vient à m’embrasser et revenir près moi.
Nos fronts se touchent, les yeux se regardent tendrement.
Ce dont j’avais envie ?
C’était pourtant simple. J’avais envie de lui faire plaisir et de me faire plaisir.
Je chuchote en passant une main dans ses cheveux.
« J’avais envie de te faire plaisir... »
C’était sincère, honnête, et je ne m’y sentais pas obligée.
Doucement la main se glisse, comme pour relancer le sujet.
Les doigts se glissent sous le tissu pour saisir l’organe
« A moins que tu ais autre chose en tête… et ça j’en ai très envie aussi... »

» OZARK LAKE / reflection | nando #2
» Minjun - You're my salvation, you're my window...
» Blackbird, don't sing below my window (Meï)
» -- the fear.
» fear it, or control it. (joy)