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 touch of the beast / joy

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Message Sujet: touch of the beast / joy   touch of the beast / joy Empty Dim 6 Déc - 17:02

touch of the beast, joy & ezekiel - - - so won't you take it, i feel like for the first time i am not faking. fingers on my buttons and now you're playing. master of anticipation, don't you keep it all to yourself. [@joy stevenson]

// MAY 2018

épave échouée suite à la dérive du navire, t'es plus que l'ombre de toi-même ez. de ta superbe, on t'a délesté. le portrait aux contours mordorés, sommaire et immaculé d'ordinaire, semble à présent amoché. les coups de seize heures n'ont même pas sonné que tu devrais déjà être couché. enfermé à double tour dans ta cage dorée pour t'éviter de réitérer. paraît que tu voulais simplement t'amuser. plus précisément, t'appelais la rébellion, t'invoquais les grands esprits de l'affrontement. si ta famille s'était multipliée, t'aurais sans surprise pris les épaules du vilain petit canard. tu sais plus te souvenir où t'as traîné. ne te reste que les vagues relents de bile qui remontent ton oesophage et ton haleine de chacal pour témoigner de ton état lamentable. il t'a retrouvé wyndham père. employant ces grands moyens qu'il ne possédait que trop et qui t'échappaient. t'as pas compris grand chose aux enjeux, t'as juste capté que c'était ta localisation téléphonique qui t'avait vendu. salope. dans un flou artistique qui te faisait rire sans raison, t'as vu débarquer l'employé. dernier chauffeur en date réquisitionné à tes basques. et il t'a traîné malgré tes grommellements vindicatifs, il a exécuté les ordres. tout ce dont t'as su te libérer, c'est de son emprise écoeurante. mince pactole face à la dérouillée qui t'attendait une fois les marches escaladées.
tu te fais remarquer dès ton arrivée, entre cris et brusqueries. la scène de la honte n'échappe pas aux regards furtifs et estomaqués des clients passant, traînant ou siégeant dans le hall. t'es bien loin de leur sempiternel choc des cultures. tu rentreras jamais dans les rangs ez et elle est bien là la principale préoccupation de ton paternel. t'assombris son horizon qu'il voyait si bleu et sans nuages. l'ascenseur accélère ta course jusqu'à tes appartements. sans manquer de te rappeler combien ton équilibre est précaire. t'as besoin de retrouver ta liberté, t'as besoin qu'on te laisse décuver. à la volée, t'ouvres la porte de ta chambre. sers-moi un verre. et celle sur qui tu tombes achève de dévoiler l'intensité de ta colère. qu'est-ce que tu fous là toi putain ! tu lui jettes à peine un regard de plus. ce qui lui sert de nom est une énigme que tu refuses d'imposer à ton esprit contrarié. t'es mauvais, t'es condescendant. tu ne fais aucun cadeau à celle qui fait tâche dans ton décor. elle est où joy ?! tu tonnes. t'attends qu'elle te réponde alors que tu ne la questionnes même pas frontalement. oh ! bouge de là ! va lécher la moquette de mon père si ça t'amuse ! tes mots dépassent tes pensées. on pourrait te pardonner, t'es pas dans ton état normal ez. mais la pauvre femme de chambre s'éclipse les larmes aux yeux, elle qui n'en demandait pas tant. tu te fiches que ce soit le bon service, tu sonnes le room service et tu la réclames. elle. la seule que tu veux voir dans ton périmètre rapproché. ça te fait rire d'imaginer combien ça doit coûter au propriétaire des lieux de la sommer d'abandonner ses tâches entamées pour monter à ton étage. t'as toujours fait le nécessaire pour qu'il intègre qu'elle était la seule variable capable de contenir l'orage qui grondait. alors s'il comptait canaliser tes éclats, il savait ce qu'il lui restait à faire. parce qu'il n'était jamais bon de réveiller le fauve endormi.

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Message Sujet: Re: touch of the beast / joy   touch of the beast / joy Empty Dim 13 Déc - 19:46


so won't you take it, i feel like for the first time i am not faking. fingers on my buttons and now you're playing. master of anticipation, don't you keep it all to yourself. -- @ezekiel wyndham

attachée, enchaînée à cette destinée. celle qui semble être la sienne et qu’elle réfute. celle contre laquelle elle lutte. combat quotidien pour ne pas tomber, chuter, dans la bassesse de ce monde. pour s’élever, gagner le droit de faire partie de cette élite, vivre au rang qui aurait dû être le sien. l’ambition dévorante, les rêves aux parures dorées, l’espoir parsemé d’étincelants joyaux. elle rêve. elle rêve de plus. elle rêve de mieux. joy, elle ne recule devant rien. joy, prête à tous les sacrifices pour toucher son rêve du doigt. des rêves, ils étaient purs, avant. ils étaient beaux, avant. ils se sont transformés, aujourd’hui. transformés, depuis qu’elle sait. depuis qu’elle sait qu’elle est le fruit d’une prostituée. l’enfant d’une femme dans la misère, forcée au pire sacrifice, l’abandon par manque de moyens financiers. c’est depuis que tu sais, depuis que t’as découvert la vérité, que ton esprit s’est définitivement détraqué, joy. la peur au ventre, les marques à l’âme, à l’idée de prendre le même chemin que cette mère qu’elle ne connaît pas. elle bascule et l’hôtel est son terrain de jeu favoris. les plus riches s’y succèdent, les plus cons aussi, parce qu’elle déteste, joy. elle déteste sa condition et elle déteste encore plus les voir, eux, se pavaner. eux, la prendre de haut.
elle déteste la population de cet hôtel. tous. tous sauf un. tous sauf son exception. ezekiel. il est pourtant le pire de tous, le fils de riche par excellence, le sale gosse qui se comporte comme si le monde entier était à ses pieds. il est le pire de tous, mais à lui, elle est attachée. à lui, elle ne sait rien refuser. comme l’évidence, entre eux. comme l’alchimie, entre eux. vous n’avez pourtant rien en commun, tous les deux. lui il a tout, quand toi tu n’as rien. lui est le roi quand tu n’es que la servante. mais tu tiens à lui, joy. et t’as la sensation qu’il tient autant à toi. si ce n’était pas le cas, il ne l’appellerait pas à chaque coup dur. il ne crierait pas sur tous les toits que c’est elle et pas une autre. il ne renverrait pas les autres femmes de chambre lorsqu’elles s’approchent d’un peu trop près de sa chambre.
une relation qui la dépasse. une relation qu’elle ne comprend pas. mais qu’elle conserve, qu’elle alimente, parce que c’est bien plus fort qu’elle. parce qu’elle aime cette dualité permanente qui s’est installée entre eux. alors lorsqu’elle est appelée directement de la réception par ezekiel lui-même, elle ne tarde pas à tout abandonner pour le retrouver, comme bien souvent. une fois devant la porte de la chambre, elle entre naturellement, comme à son habitude avant de tomber sur lui. alors, qu’est-ce que t’as encore fait ? qu’elle lâche en s’approchant du lit, le ton désapprobateur mais le regard tendre. ta voix se fait entendre dans tout l’hôtel… un brin amusée, parce qu’il sait se faire remarquer, ezekiel. parce qu’il est bien différent des autres, ezekiel.

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Message Sujet: Re: touch of the beast / joy   touch of the beast / joy Empty Ven 18 Déc - 9:22

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// MAY 2018

t'as l'humeur maussade, le verbe amer et blessant. tu retombes dans tes pires travers quand tu te moques du monde et des autres. quand tu craches sur ceux qui te rendaient la vie facile. ceux qui marchaient sur la leur pour faire briller la tienne. t'es le foutu gosse de riche capricieux et désinvolte, celui qui croit que tout lui est dû. celui qui se rit de leurs malheurs et de la précarité de leur situation en glorifiant la sienne. t'es qu'une merde ez, pourtant il n'y a qu'eux que tu vois comme tel. ton langage et tes comportements en sont le miroir le plus juste. ton dédain n'est pas caché, il est même clairement assumé. il rebondit sur les quatre murs de ta suite et percute de plein fouet la jeune demoiselle qui était simplement venu faire son travail. la petite brune qui repartira avec des bleus au coeur, souvenirs souffrance des exigences pour lesquelles tu ne plieras pas. t'as débarqué et elle n'était pas là. elle, la blonde à la fois tendre et volcanique. à la fois bombe et romantique. elle n'était pas là et ça a suffit à faire ressortir le pire de toi. le lion prêt à sauter sur une pauvre proie qui n'aurait jamais dû se trouver là. mauvais concours de circonstances. tu tonnes bien trop souvent, dès lors qu'on désobéit à ton souhait le plus innocent. et la partie se fait de nouveau tienne quand elle file sans demander son reste. face à toi, il est préférable de capituler, de ne pas s'essayer à te défier. tu te ferais vraiment virulent et cassant. alors l'ordre est parvenu quelques étages plus bas et tu sais qu'elle ne tardera pas. tes éclats ont déjà suffisamment éclaboussé papa. et il ne voudra pas de vagues supplémentaires pour préserver son image de marque, et le prestige de son hôtel. un drame à la fois, il a coutume de répéter. tu tangues dangereusement ez. te rendre jusqu'à ton lit semble digne d'une épopée. c'est ton poids mort qui s'y écroule et tes mouvements saccadés qui se débarrasse de ton tee-shirt. vêtement qui vient se confondre au sol de la pièce. t'as chaud, beaucoup trop chaud. et enfin libre de tes gestes, tu te sens respirer plus facilement quand t'imagines la sensation de l'air caressant ta peau. affalé dans les draps de soie, tu pourrais réfléchir sur ta vie. faire le point d'une existence souillée et dirigée. à la place, t'es dans l'attente. la gorge sèche réclame le précieux liquide, unique antidote contre les idées noires. alors, qu'est-ce que t'as encore fait ? et sa voix résonne enfin. l'esquisse d'un sourire à peine formée vient border tes lippes alors que ta tête se tourne pour l'observer. de longues secondes de silence s'écoulent. il n'y a que ton regard pour habiter l'instant. ta voix se fait entendre dans tout l'hôtel… puis c'est un rire qui ponctue la suite de ses mots. t'es gonflé comme un coq de voir qu'on cède à tous tes caprices. tout autant qu'elle est prête à lâcher la totalité de ses tâches en cours pour voler à ton secours. ses remontrances déguisées n'en sont pas, tout juste des signes annonciateurs de l'attention qu'elle te porte. non loin de l'inquiétude prononcée. tu m'sers un truc ? le ton de ta voix est transformé, étonnamment calme. comme si un autre avait pris possession de ton corps. t'as le crâne en vrac mais t'en veux encore. tu veux te démolir pour vomir sur l'empire. t'étais où ? tu demandes simplement alors que tes yeux reviennent se poser sur le plafond. en réalité, t'exiges de savoir. comme si t'avais un droit de regard sur ses allées et venues. comme si tu devais tout savoir de son emploi du temps, minute après minute. et t'enquérir de sa nouvelle localisation dès qu'elle en changeait. t'es intrusif, à tendance autoritaire. mais joy, tu canes de la voir s'évader de ta prison dorée.
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Message Sujet: Re: touch of the beast / joy   touch of the beast / joy Empty Dim 17 Jan - 19:23


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lion et lionne, deux fauves dans la même cage, de ceux qui pourraient s’entretuer mais qui préfèrent s’aimer. chacun à leur manière, chacun de manière différente qu’avec le reste du monde. la poupée qui ne joue pas, qui ne cherche pas à tirer profit de lui alors qu’elle n’est ordinairement bonne qu’à cela. ezekiel qui tait sa surpuissance, qui ne tente pas de la dominer par tous les moyens alors qu’il n’est ordinairement bon qu’à cela. ils sont faits de vices, l’un comme l’autre, mais le meilleur d’eux ressort, quand ils sont l’un avec l’autre. et d’un acte machinal, t’accours sans attendre quand t’apprends qu’il a besoin de toi, joy. quand tu découvres qu’il s’est encore mis dans une situation délicate. l’attachement qu’elle lui porte est infaillible, il n’a ni limite ni peur, il est entier et puissant. les mots manquent, souvent, mais le cœur lui est toujours le même. la chevelure d’or toujours compréhensive, lorsqu’il s’agit d’ezekiel. elle lui laisserait passer même les pires horreurs, les plus mauvais traitements infligés aux autres membres du personnel et de l’hôtel. elle ne lui sert aucune remontrance, comme s’il avait tous les droits, prince déchu maître de ce royaume. mais la vérité, c’est que les droits, ils viennent de toi, joy. c’est toi, qui l’autorise à se comporter comme un connard tout en continuant à le cajoler. toi, qui compose avec ses cris, avec sa mauvaise humeur, avec ses gueules de bois. une gueule de bois comme celle qu’elle sent à des kilomètres, quand elle prend place dans sa chambre privée et qu’elle le regarde, étalé mollement sur le lit. oui, tu as raison, je vais te servir un café. qu’elle rétorque d’un ton assuré, persuadé que ce n’était pas à ce genre de liquide qu’il faisait allusion. un tout aussi chaud mais bien plus corrosif. d’un geste nonchalant, la machine se met en route et elle attend, tasse à côté, en entendant sa question suivante. j’faisais mon boulot, ez. je nettoyais une chambre. où veux-tu que je sois, ez ? quand je rêve d’ailleurs, mais que la réalité m’écrase. quand j’aimerai laisser les couleurs glisser de mes doigts, jusqu’à remplir entièrement une toile vierge, mais que je suis ici à nettoyer les crasses d’inconnus. apportant sa tasse jusqu’à lui, elle s’installe finalement à ses côtés, d’une douceur presque mesurée. alors ? c’était quoi, cette fois ? pourquoi se mettre dans un tel état ? pourquoi torturer autant son corps, quand il a tout ce dont il rêve ? la vérité est ailleurs. il est plus complexe que ce que le monde laisse paraître, ez. plus profond que la lumière dorée échappée de son monde. il a ce brin de ténèbres accroché à l’âme, dévorant son cœur.

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Message Sujet: Re: touch of the beast / joy   touch of the beast / joy Empty Jeu 21 Jan - 0:08

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// MAY 2018

si on te photographiait maintenant, t'aurais la gueule des mauvais jours ez. éreinté, amoché, cerné, désabusé. tu salirais le portrait de famille que le paternel voulait impérativement tiré à quatre épingles, en toutes circonstances. tu serais l'ange noir parsemant le cliché de tous ses ratés. et ça toucherait l'un, ça toucherait l'autre. ça ferait voler en éclats la symbiose qui n'était qu'apparence pour ravir les têtes pensantes. pour lisser les murs de l'empire familial et octroyer à monsieur la couronne du roi. c'était par peur de perdre son trône qu'il tremblait à chacun de tes écarts wyndham père. l'inquiétude ceinturée que malgré ses rappels à l'ordre, tu ne sois encore plus buté et prêt à le faire éructer. toi qui n'étais rien d'autre d'un foutu parasite prenant son pied à réveiller les colères de tes semblables. tu te sentais vivant et fier d'appeler le chaos, de mettre en exergue les secrets bien cachés, de dévoiler les drames internes qu'on taisait pour ne pas les voir tout piétiner. à nouveau, t'as désobéi quand tu t'es tiré en solitaire. quand t'as cru pouvoir échapper à l'ascendant du père. trop vite rattrapé par son dernier soldat, tu t'es vu ramener dans tes appartements, la gueule enfarinée et le verbe insultant. le respect t'avait toujours manqué, denrée qu'on avait tenté de t'inculquer sans y parvenir. ta tête dure et tes principes de privilégié y étaient pour beaucoup. tu t'essaies à garder ton équilibre en te débarrassant de toutes les couches qui faisaient suer ton corps. jusqu'à ce que tu t'écrases finalement dans tes draps. la soie est vide et froide. ça te crispe, tant tu aurais donné pour défouler tes nerfs. en attendant, tu te fais impatient de celle que tu as réclamé. celle qui aurait dû être déjà sur les lieux, mais s'était vu remplacée par une inconnue au bataillon. un être sans importance qui ne méritait pas même tes remontrances. tu rumines ton mécontentement tandis que tu te damnerais pour un verre de plus. cristal qu'elle ne t'accordera pas joy. oui, tu as raison, je vais te servir un café. tu grognes ez, tu grognes qu'elle puisse espérer te faire changer ton fusil d'épaule. par habitude ou par intérêt, tu suis ses mouvements jusqu'à la machine à café. économise ton temps, j'en veux pas de ton jus de chaussettes. si ça l'amuse de faire couler le liquide noir, tu te devais de lui signifier que tu n'avais aucune intention d'y toucher. trouve-moi un whiskey ou un rhum sinon j'y vais tout seul. t'es pas sûr de ta trajectoire, ni même si t'arriveras à destination. l'important est de la faire capituler et de lui rappeler que ton père la payait pour satisfaire les clients. ton esprit n'est pas assez flou pour que t'occultes tout de ton existence de misère. tu réclames un alcool plus fort ou une partie de jambes en l'air. les reliefs visibles au plafond ne sont que maigre distraction quand ton regard les effleure. pendant que tu te montres désireux d'apprendre où elle avait passé les dernières heures. par caprice ou pour trouver les mots que tu balanceras au paternel pour qu'il ne s'y essaie pas une nouvelle fois. j'faisais mon boulot, ez. je nettoyais une chambre. la chambre de qui ? tes iris noisettes ne dérivent pas dans sa direction, toujours étrangement captivé par les dorures là-haut. machinalement, t'attrapes la tasse fumante qu'elle te tend. tu grimaces à l'odeur qui te répugnes et tu t'en débarrasses sur ta table de chevet. tes billes la fixent enfin, la blonde lumineuse qui se glisse à tes côtés. et dans des attouchements mesurés, ta main vient caresser son dos. tu veux la sentir, tu veux apprécier une présence féminine qui te témoignerait une valeur inédite. alors ? c'était quoi, cette fois ? et si je cherchais ton secours ? et si je quémandais ton attention ? je t'échange ma vie quand tu veux. si l'intensité de ton regard ne trompait personne, l'éclat du sien non plus. quand elle le posait sur le luxe environnant, quand elle dévorait ce sur quoi tu crachais avec la même hargne. t'as pas envie d'être là, quand elle crèverait d'y être. salope de vie.

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