SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez

 

 dans l'univers. (anton)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty Mar 28 Juil - 18:23


♛ ♛ ♛
{ dans l'univers }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Anton Wolkoff
L’euphoria.

L'effervescence des lieux est la même, chaque fois qu’elle ose à nouveau y poser un escarpin, chaque fois qu’elle revient… chaque fois qu’elle lui revient. Anton, gardien invisible d’un cœur trop souvent incompris par les autres hommes ; Anton, le seul qu’elle a rencontré il y a des années, mais qui est toujours à ses côtés. Anton, son passé, son présent, son futur, elle le sait.

Deux âmes abîmées,
que rien ne prédestinait à se lier,
mais qui se sont trouvées,

deux cœurs qui se sont vite cernés,
qui se sont tout de suite aimés.


Leur amitié demeure, année après année. Alors que tout s’en va et disparaît, il est le seul qui n’a jamais bougé. Le seul être dont elle n’a jamais su se séparer. Peut-être parce que leur relation n’a pas atteint le stade compliqué de l’amour et ses dérives.

Anton n’a jamais été que son meilleur ami,
mais il demeure inconditionnellement l’homme le plus constant dans sa vie.


Il est de ces êtres qui, peu importe tout ce qui arrive, est ancré en elle comme elle a su creuser sa place dans son cœur elle aussi. Amitié fusionnelle, jusqu’à parfois avoir frôlé l’étreinte charnelle. Elle n’est pas amoureuse de lui, il n’empêche qu’elle est la première femme de sa vie. Un titre dont elle ne profite pas si souvent, leurs rendez-vous sont parfois réguliers, parfois plus ponctuels. Ils vont et viennent dans la vie l’un de l’autre, au gré de leurs difficultés, des démons qui peuvent les hanter, des tourments qui peuvent les submerger. Car il est de tous, Anton, celui qui sait. Celui qui connaît chacun des fragments les plus obscurs de sa personnalité, quand elle sait, elle, la lumière dans le cœur qui ne demande qu’à éclater.

Yin et yang,
deux âmes en contradiction,
pourtant constamment en fusion.


Amitié belle, amitié sublimée dans les opales tourmentées de l’écorchée vive. Il est son point de chute quand tout le reste s’effrite. C’est certainement pour cette raison que, aujourd’hui, elle se trouve ici, dans cette boîte de nuit. Au milieu des oiseaux nocturnes et des carcasses qui tentent de trouver un sens à leur vie, elle arrive, la beauté ténébreuse. Elle ne vient pas souvent mais les employés la connaissent tous suffisamment. Ils savent qu’elle est liée au patron, même si c’est d’une incompréhensible façon.

Ils n’ont jamais su,
jamais compris,
comment une femme comme elle peut s’accrocher à lui,
comment un homme comme lui, peut s’enticher de cette fille.


Peut-être qu’ils ont raison, en apparence, en tout cas, ils n’ont absolument rien à voir. La belle latine vit dans la lumière quand il est enfoncé, depuis trop longtemps, dans les ténèbres. Pourtant, quand elle se noie, Isabella, c’est auprès lui qu’elle retrouve pied à chaque fois. Les familles maudites, les passés pénibles, ils se ressemblent bien plus qu’ils n’en ont l’air.

Elle sait l’amour dont il a besoin,
peut-être plus que lui,
Il sait l’obscurité qui la submerge,
peut-être plus qu’elle.


La démarche féline, la nymphe parvient à s’immiscer sans mal jusqu’au coin VIP. L’ombre d’un sourire en coin, elle contemple son ami au charme invétéré, en bonne compagnie. Une blonde et une brune, chacune pendue à un bras. Elle avance, la numéro une, sans se préoccuper de le déranger. – Tu t’amuses bien ? elle lui demande, la voix cristalline, le joli sourire. Elle mentirait, Isa, si elle disait qu’elle n’aimait pas jouer de sa place de premier choix.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty Jeu 13 Aoû - 15:36


( two ships in the night )
«  Some stories are not meant to be told. Because of what would turn a listening ear to those stories, what would prowl closer to the firelight in the dark at those whispered words » (song) w/ @isabella kingston


 
La re-chute est toujours plus difficile. L’espace d’un instant il effleure les constellations, pour le regard de celle qui anime son être, mais quelque secondes plus tard elle se volatilise et il sombre, Anton. C’est une histoire vouée à se répétée à l’infinie, celle de la passion qui l’habite pour une femme qui ne lui sera jamais destinée. Le plus indétectable des poisons, qui années après années tout doucement lui ponctionne de sa force vitale. Il est roi et maître en matière de dissimulation, l’esprit impénétrable c’est aussi grâce à cela qu’il en est là aujourd’hui, le roi de cette antre. Pour autant ce soir ce n’est pas un soir comme les autres. Tout du moins le monde s’agglutine sur le trottoir, comme chaque soir. Les âmes se déversent dans l’antre et s’y accrochent, comme si il s’agissait là de leur dernier instant, la dernière chance. Et si d’ordinaire il reste perché dans sa tour, l’oeil aguerrit, ce soir il est l’un d’entre eux. Sa poudre d’or il n’y touche plus depuis le jour ou on l’a retrouvée, les mains ensanglantées au milieu des cadavres de ceux qui le précédait. Enfin - presque plus. C’est une fête ce soir, celle qui n’arrive que trop rarement. Ce soir il vit la plus belle de ses soirées, pour comme chaque mortels présent ici, oublier ce qui lui pourrit l’être. Parce qu’il n’est pas immortel Anton. Il aime le croire. Il aime à penser qu’il vaux mieux que tout ce petit peuple réunit. Mais Anton, il l’aime. Et c’est ce qui le perdra certainement un jour, d’avoir placé entre les doigts de cette femme les restes d’un coeur sans lequel il arrive parfaitement à survivre. C’est à chaque fois qu’elle le remet en place, qu’il se meurt à petit feu. Il n’a pas d’échappatoires, n’en à jamais chercher d’autres que de ce défoncer la tête pour oublier. C’est le piège quand on est l’homme qu’il est, quand on est le distributeur de rêves. On à beau savoir que cela n’est qu’un business, que cela n’est qu’une mascarade elle se trouve pourtant si proche qu’il est bien plus facile d’y succomber. Ainsi il oublie, qui il est, qui ils sont, ceux qu’ils ne seront jamais. Il ne danse pas comme les idiots qui l’accompagne, mais il se perds autrement. Sa passion première, les femmes. Cette drogue qui l’amène ailleurs, il se défonce d’elle. Le champagne coule entre ses lèvres et celle de la blonde qui l’accompagne, il s’enfonce dans les courbes nouvelles d’une brune qui vient d’arriver. Il oublie comme il peux celle qui à déposé son empreinte sur lui. Celle qui pourrait tout enflammer si elle le souhaitait. D’avance ils savent, ses hommes que de la nuit on ne devait pas le déranger. Mais ce n’est pas eux qui viennent stopper dans son élan le roi des ombres. « Tu t’amuses bien ? » La blonde mords sa lèvre tandis qu’il s’y arrache, devant ses yeux c’est une autre femme qui flamboie. Elle est la lune qui l’a toujours gardé à flot, lui le marin trop souvent à la dérive. Isabella elle brille de sa beauté, celle que trop peu peuvent atteindre. Ils partagent une vie, un passé que personne ne pourra jamais leur dérober. Tout à coup les autres n’ont plus de saveurs, plus de goût. Il les oublie, les délaisse tel des objets qui n’ont plus de valeurs. Parce que c’est ce qu’elles sont pour lui, des objets. Il se lève, sourire conquérant aux lèvres avant que celles-ci ne viennent trouver la joue de la belle. « Jamais sans toi, ma belle. » Il souffle contre son oreille. Elle est le centre de son monde, celui auquel il revient toujours. Ils sont une histoire difficile à cerner. Parce qu’elle est la reine du monde, et qu’il est le roi des enfers. Peu lui importe ce que l’on puisse penser, il s’est entiché Anton, depuis son plus jeune âge. Deux âmes liées à jamais. Isabella elle sait, tout, absolument tout.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty Lun 24 Aoû - 23:17


♛ ♛ ♛
{ dans l'univers }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Anton Wolkoff
Douce éclipse.
La reine du monde vient chercher son autre moitié ; ce fragment d’elle éparpillé dans le corps du souverain des ténèbres. Car elle sait, Isabella, que lorsqu’elle est égarée, il est capable de lui faire retrouver le chemin. Mieux que personne d’autre ne le ferait pour elle, mieux qu’il ne le ferait pour lui-même. Comme si, chaque fois que la ténébreuse s’enfonçait un peu trop dans les abîmes, son meilleur ami était là pour l’y accueillir… et aussitôt, la renvoyer, sur la terre ferme. Loin de ces enfers.
Loin de ses enfers.

Joli paradoxe pour le roi des démons,
Anton,
il est ta plus belle contradiction.


Si elle décrivait cet homme tant redouté, si elle confiait la manière dont elle, peut le voir, sans doute que l’on ne la croirait pas. Prince des ombres, gardien des âmes damnées, il a cette part d’obscurité. Mais c’est la lumière qu’elle voit en lui. Car il vient l’éclairer de son esprit rationnel, il vient lui rappeler toujours davantage ce qui compte véritablement dans l’univers. Plus que tout, il vient lui rappeler, combien lui, il l’aime. Les drames les ont unis mais c’est cet amour inexplicable et si entier entre les deux opposés qui les a définitivement liés.

Comme si, au bout du compte, de manière inattendue,
ils n’étaient que les demi-cercles d’une même lune.


Et ce soir, alors qu’elle est si perdue, elle a regagné le chemin vers le seul astre toujours visible. À peine retrouvé, l’âme siamoise vient adoucir son cœur tout entier. Il n’a suffi que le reflet familier du minois tant aimé dans ses rétines assombries. Le doux sourire sur les lippes, la belle l’observe se détacher des deux filles. Le roi se dérobe à leur emprise pour se rapprocher de celle qui sait tout de lui. Un baiser sur la joue, aussitôt rendu, voilà la brèche ravivée chez l’âme en perdition ; le cœur à nouveau en combustion. – Il faut pourtant toujours que ce soit moi qui vienne te voir. déclare-t-elle de sa voix sensuelle, quoique plus espiègle avec l’âme sœur à la sienne. Reculant à peine sa silhouette fine, la nymphe lunaire admire les lieux, toujours aussi admirative. Pas naïve, la rose a une connaissance nébuleuse des trafics voilés qui se déploient dans l’opacité de la nuit. Elle n’y pense pas, pas souvent, presque jamais. La vie lui a appris depuis longtemps déjà, que les êtres maudits, par choix ou par envie, sont amenés à prendre certains tournants. Elle aurait pu vriller mille fois, elle aussi. Peut-être même qu’elle l’a fait, peut-être qu’elle le fait encore, chaque fois qu’elle se fait du mal. Jusqu’à celle qui lui sera fatale. Les onyx glissent comme une caresse sur l’homme qui attire toute son attention et annihile le manque des derniers temps passés sans lui. – Je vois que tout est toujours debout. elle ajoute, mi-malicieuse, mi-sérieuse. Mais, plus que tout, c’est de constater que lui, il est toujours debout qui la préoccupe plus que tout. – Comment vas-tu ? Anton, phare dans ses nuits les plus noires ; Anton, épicentre de son cœur-désespoir. Parce qu’à chaque fois qu’elle s’en va, il y a cette peur de ne pas le revoir. Chaque fois qu’elle s’éloigne, l’angoisse de ne plus pouvoir le rejoindre.
Anton, il est son âme sœur et damnée à la fois.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty Mar 25 Aoû - 15:29


( two ships in the night )
«  Some stories are not meant to be told. Because of what would turn a listening ear to those stories, what would prowl closer to the firelight in the dark at those whispered words » (song) w/ @isabella kingston


 
Ils sont des fragments d’étoiles dispersés dans l’univers. Voués à toujours revenir l’un vers l’autre. Ils sont une histoire que l’on ne comprend pas, et c’est cela aussi qui les rends unique. Princesse resplendissante qui se tient aux côtés des ténèbres affamées. Ah, Isabelle. Il ne l’oublie jamais, comme une partie de soi à laquelle il est impossible de s’arracher. Elle est la perfide humanité, plantée là à l’intérieur de lui. Mais celle-là il ne l’a jamais chassée. Parce qu’ils ont été à terre avant de s’élever, avant d’être là. Entourés de son règne. Si les ténèbres sont sa demeure, il les repousses à mains nues de l’éclat de sa meilleure amie. Qu’il sombre, mais qu’elle continue de s’élever. Ses lèvres sont une douceur chaleureuse venant entamer une bataille avec la glace.  « Il faut pourtant toujours que ce soit moi qui vienne te voir. » elle ronronne à son oreille, la confession espiègle. C’est un jeu datant de la nuit des temps, celui auquel ils jouent tout les deux. Ils ne s’y sont pas encore brûlés … Elle se détache et il l’observe. D’un regard différend aux observations des autres, parce qu’elle n’est pas les autres. Elle n’est pas un visage qu’il oubliera aussitôt, elle n’est pas un idiot qu’il souhaite faire souffrir. Non elle est tout l’inverse de cela. Une constante dont il ne se lassera jamais, une pointe de lumière dans la pénombre. Elle guette, attentive, le monde qui se tient sous ses pieds. Ce royaume dont il est à la tête. « Je le conçois, j’aurais dû prendre le temps de venir te voir. » Ce ne sont pas des excuses exactement formulées, mais elle sait qu’il s’en désole. Parce qu’ils ne sont plus des enfants. Ils n’ont plus leurs journées à passer dans les rues, pour éviter de rentrer chez eux. Enfermés entre quatre murs, emprisonnés de tourmentes différentes. Le regard qu’elle lui donne est flamboyant, particulier. « Je vois que tout est toujours debout. » Constant édifiant, les murs tenaient. Les femmes étaient à genoux, et les mécréants à terre. Un bon business. Il s’avance auprès d’elle, caresse son épaule et plonge son regard dans celui de son éternelle. « Comment me rattraper ? Name it, et tu l’auras. » Elle aurait tout, tout ce qu’elle voudrait. Ce soir Anton est joviale, joueur. Tant de mots qui cachent des maux d’une autre nature. Peu importe, il est important parfois de s’abandonner, non ? « Comment vas-tu ? » Un rictus alors. On ne pose pas ce genre de question à un homme qui joue avec la mort. Il détourne son regard d’elle, tends la main avant d’y attraper deux coupes de champagne. Le meilleur qu’il soit, le meilleur pour elle. Il lui tend, laisse sa main s’attarder sur ses doigts un instant. Le passé toujours continuait de le tourmenter, sans cesse, et il signait pour que cela continue toute une vie. Seulement il s’épuisait parfois, à revivre trop de souvenirs, se battant pour trouver la sortie de cette prison d’images. Les coupes scintillent, se retrouvent, et le regard mi- éteint, mi- brillant il sourit doucement contre le verre. « Tu sais comment je vais, Bella. » Parce que le simple fait qu’elle pose la question en disait long. Elle lisait, elle, au travers des lignes. L’énième gorgée du liquide doré vient chatouiller, sans autre effet. Il regarde à son tour, la cour des miracles. Pensif. Là était sa plus grande œuvre. « Ta présence en elle-même, ce soir, me laisse penser que tu cherches à t’évader toi aussi. » Elle était une femme occupée. Si elle n’avait jamais besoin de s’annoncer pour le trouver, si elle avait ses entrées dans tous les endroits qu’il possédait, il savait que sa présence ce soir ne devait pas être anodine, non plus. Ou alors le destin l’avait à la bonne en ce moment. Ce qui, ne présageait rien de bon …
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty Mar 1 Sep - 21:24


♛ ♛ ♛
{ dans l'univers }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Anton Wolkoff
Partout où tu iras,
il y aura un bout de moi.

L’Amitié incomprise, l’amour demeure infini. Comme les deux extrémités du même univers, ils ne semblent rien avoir en commun. Mais les astres damnés continuent perpétuellement par se rejoindre. L’équinoxe parfait, dans leurs vies si opposées, yin et yang viennent toujours se retrouver. Incapable d’en rester éloignée, Anton, elle y est trop bien accrochée. Seule constante dans une vie en déséquilibre permanent, équateur d’un monde qui, sans lui, ne tournerait plus rond. Il est son cœur et son âme, tout à la fois, mais jamais sa raison.

Anton, il est son exception.

Parce que son existence, elle serait bien terne, sans le prince des ténèbres. Tendre paradoxe entre l’obscurité qui émane du roi et l’éclat qu’il provoque dans ses prunelles. Sa lumière, elle est là, sous les onyx conquis. C’est lui ; encore et toujours lui. C’est bien pour cette raison qu’elle est venue le retrouver, lui. Pour lui, elle brave tous les interdits. Petit bout de paradis, au milieu des flammes abyssales, il est celui qu’elle vient retrouver selon sa seule envie. Celui qu’elle vient retrouver chaque fois qu’elle refuse toutes les autres compagnies.

Anton, il est sa part d’égoïsme.

Elle a conscience qu’il est plus difficile pour lui, de s’échapper des enfers contrôlés. Il en est aussi dépendant qu’il peut y régner. Et elle connaît, Isabella, l’addiction à l’obscurité. Elle sait comme il est plus facile de s’y noyer, plutôt que de se sauver. Lui, il parvient chaque fois, à la sauver ; elle aurait seulement aimé elle aussi, y arriver ; pour lui, y arriver. Les excuses voilées, mais empreintes de sincérité, la rose sait deviner tous les mots qu’il n’est pas nécessaire de prononcer. Plongée dans le clair-obscur de ses iris, elle n’a pas besoin qu’il fasse quoi que ce soit ; juste besoin qu’il soit là. – Toi. elle lui donne sa réponse, cette fois moins joueuse ; la pénombre dans les pupilles de la ténébreuse. Soupçon d’envoûtement dans le seul mot échappé, il y a longtemps déjà qu’ils flirtent avec le danger. Les étincelles crépitent, à son contact, mais ne s’enflamment jamais. – Je veux seulement passer cette soirée avec toi. M’oublier avec toi. Étouffer le monde dans ses yeux, comme il en a si bien l’habitude. Parce qu’il a le pouvoir d’éclipser tout ce qui n’est pas lui. Parce qu’elle n’a besoin que de lui. Si les âmes perdues dans l’obscurité retrouvent l’espoir dans les éclats de lumière autour d’eux, Isabella, c’est toujours vers lui qu’elle choisit de se tourner. La reine, incompréhensible, mais plus si imprévisible, demeure fatalement à ses côtés.

Irrémédiablement attirée par son obscurité,
ou peut-être par la part de clarté qu’elle sait y déceler.


Le rictus échappé, comme toujours, est loin de la rassurer. Y’a la peur qui l’enveloppe de le perdre tous les jours sans se lasser. Qu’à force d’allumer des incendies partout où son âme peut s’aventurer, ce soit lui qui finisse cendré. La peur inconsidérée mais, en même temps, résignée ; comme si elle l’avait depuis longtemps accepté, ce risque. Ce risque de perdre un jour un bout de son âme avec lui. Silencieuse, la féline se saisit de la boisson dorée, prête à trinquer. Le frisson électrique, à peine perceptible, quand les phalanges masculines viennent frôler celles beaucoup plus fines. Ils jouent, ils jouent constamment, ils jouent sans même plus s’en rendre compte. Trop éprise de la relation fusionnelle partagée, Isabella, elle ne pourrait jamais la changer. Le cristal entre ses doigts délicats, elle l’observe toujours de ses opales ; tente de déceler dans les siennes tout ce qu’il ne dit pas. Tout ce qu’elle sait déjà.
Et lui aussi, devine déjà.
Un faible sourire sur ses lippes pourpres, la latine confirme. – Et je ne sais pas mieux y arriver qu’avec toi. S’évader de sa réalité, oublier l’univers imparfait. Se jeter à corps perdu dans ces prunelles qui savent lire en elle ; celles qui y voient la lueur mais en connaissent aussi les ténèbres. – J’ai l’impression que ma vie ne tient qu’à un fil. Alors… je ne sais pas, je suis venue retrouver le meilleur des équilibristes. Le meilleur, tout court, lui, la moitié, bien plus que son meilleur ami.
Lui, pour qu’il la ramène, un peu, en vie.

Car il y a les cœurs bénis,
et ceux qui sont maudits.
Puis il y a eux dans ce vaste océan infini,
eux qui ont choisi de s’aimer au-delà des risques,
au-delà des vices et des dérives,
au-delà de toutes les limites,

jusqu’à la fin de leurs vies.

Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty Sam 12 Sep - 16:15


( two ships in the night )
«  Some stories are not meant to be told. Because of what would turn a listening ear to those stories, what would prowl closer to the firelight in the dark at those whispered words » (song) w/ @isabella kingston


 
Ce n’est pas un bout de chemin qu’ils ont traversés, c’est une vie. Une vie entière, peuplée de dégout et de réussite, parfois. Ils sont des gamins de la rue, arrivés tout en haut de l’échelle. Il se souvient amèrement l’avoir vu descendre une allée, vêtue de blanc pour en rejoindre un autre … Un homme qui l’a menée à la place qu’elle était, un homme prêt à lui enlever sa lumière. Mais Isabella, elle est un astre inateignable, que l’on n’éteindra jamais. C’est une liaison malsaine qui les unis, mais la plus réelle qu’il n’ai jamais connu. A dire vrai, il ne savait pas vraiment ce qu’il serait devenu sans elle, pour lui insufflé la vie lorsqu’il se meurt doucement… Le chaos de leurs vies ils n’en parlent pas, n’en parlent plus. Parce que ce sont des milliers de lames alors qui s’abattent sur eux, prêtes à faire verser le sang, et les larmes. Isabella elle détient en elle le pouvoir de l’achever, plus bas que terre, elle détient sa faiblesse entre ses paumes. «  Toi. » elle illumine son regard par ce mot qui effleure son âme. Elle était venue pour lui, il n’en doutait pas. Mais l’entendre faisait du bien, aujourd’hui plus encore que les autres jours. Celui ou il remettait en cause sa place dans ce monde. Sa belle arrivait, le regardait, soufflait ses mots et les restes émietté de son coeur allaient mieux. « Ça, tu l’a déjà. » Depuis la nuit des temps ils s’étaient liés tout les deux, sans même s’en rendre compte. Elle avait pansé des blessures, il avait pansé des maux. Ils étaient les secrets de l’un et de l’autre, alors comment cela pouvait-il être autrement ? Elle l’aurait à ses côtés toute sa vie, ou autant de temps que la vie lui donnait. Ce sont des mots d’une importance particulière, ceux qu’ils s’échangent depuis toujours. Valse apprise par coeur, qu’ils font sans même se rendre compte. Ce couple qui n’en à jamais été un, mais cette équipe qui sera toujours soudée. A dire vrai l’inverse ne lui avait jamais effleuré l’esprit … Une vie sans elle, il n’osait pas même l’imaginer. «  Je veux seulement passer cette soirée avec toi. M’oublier avec toi. » Le roi des ombres il souhaiterais savoir ce qu’il lui arrive, il voudrait écouter ses maux et les effacer d’un revers de la main. Mais Anton lui, ce soir, en l’instant n’est pas la facette dont elle à besoin. Non lui il est prêt à sombrer jusqu’au tréfonds des ténèbres, tout oublier. « C’est dangereux ce que tu souhaites, Bella. » Dangereux à bien des égards. Car ses limites à lui sont inexistantes. Il pouvait la porter jusqu’au bout du monde, l’aurait fait sans sourciller, mais aujourd’hui … Ô aujourd’hui, ce soir, en cet instant rien n’était moins sûr. Imaginait-elle seulement à quel point il était prêt à aller loin de ce soir ? Ce rendait-elle seulement compte ? Il s’approche d’elle, la chaleur de son corps vient frôler sa peau glaciale. Ils frôlent toujours, le danger vivifiant, celui qui les animent. Mais jamais ils ne franchissent la limite, l’unique peut être qu’il se soit imposé toute sa vie. Conscient qu’il ne pouvait se risquer à la perdre elle aussi, comme il avait perdu les autres. Tant de vies qui comptaient à ses yeux, qui lui avait échappées. Pas celle-là, pas ce regard noisette dans lequel trop souvent il aimait se perdre. Se sentir humain. Loin d’être l’abominable démon qu’il avait choisit d’être jusqu’à la fin des temps, voleur de vies, marchand de rêves. Non avec elle, il n’était rien d’autre que lui même. Peut être même, les restes d’un passé bien lointain … Si elle sait se débrouiller seule, il souhaiterait la sauver de tout. Du monde, lui donner le trône qu’elle mérite, au dessus de tous. « Et je ne sais pas mieux y arriver qu’avec toi.  » Oublier ? Il excelle dans l’art d’essayer, au moins. Il y’avait bien des façons de le faire, chacun possédait la sienne. Anton lui avait tout les moyens à porté de mains, un claquement de doigts suffisait pour que le monde change, et tente ses pensées. Occultant la réalité, pour se laisser ensevelir par les rêves. Il sourit, sans sourire. Le regard sur l’humanité, il est au même niveau qu’eux. Cela, le dégouterait presque si il n’était pas aussi conscient d’être un homme, lui aussi. «  J’ai l’impression que ma vie ne tient qu’à un fil. Alors… je ne sais pas, je suis venue retrouver le meilleur des équilibristes. » Il la regarde alors, lumière interpellante dans la pénombre qui perd de son éclat. La rage l’anime d’abord, parce qu’il voudrait reconstruire toute la vie qui l’entoure, mais il n’en à pas la force. Pas maintenant. Il voudrait être son héros, celui qu’elle vient chercher. Il s’approche d’elle plus encore, frôle ses doigts avec douceur, ceux qui agrippent le liquide d’or. « Mon monde est à l’envers Isabella. » Sans dessus-dessous. Le passage de la déesse l’a renversé, un regard, un souffle. Voilà ce qui à suffit. La vie avant la mort à nouveau. « Je sombre, tout ce que j’ai à t’offrir ce soir, c’est de sombrer avec moi. » il souffle contre son oreille, telle une confession dont elle est la seule destinataire. Elle est celle qui détient ses secrets, celle à qui il ne ment jamais. Il aurait pu tenter de le faire, mais elle aurait lu en lui comme dans un livre ouvert. On ne ment pas à la soeur de son âme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty Mer 23 Sep - 21:07


♛ ♛ ♛
{ dans l'univers }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Anton Wolkoff
Reine mondaine,
souverain des ténèbres,
ils auraient pu gouverner le monde à eux tous seuls,
mais ils ont préféré créer le leur.


Loin du chaos qui règne dans leurs vies quand ils sont séparés, ils se retrouvent chaque fois comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Comme un lien inéluctable qui la ramènerait toujours, toujours, à ses côtés. Seul fragment d’espoir dans une enfance beaucoup trop noire, Anton, hier et aujourd’hui, demeure son unique étoile. Ils auraient pu s’enfuir, tous les deux, ils auraient pu partir. La rose abîmée aurait pu choisir, une nuit, d’aller le retrouver pour le supplier de s’évader main dans la main. Elle l’a pensé, elle l’a imaginé, des centaines de fois, sans jamais oser franchir le pas. Parce qu’il y avait ses petits frères, sa sœur, parce qu’ils comptaient sur elle au moins autant qu’elle avait besoin d’Anton. Peut-être que la vie aurait été différente s’ils l’avaient fait. Peut-être qu’ils auraient su briser les chaînes qui les emprisonnent depuis toutes ces années. Parce qu’encore aujourd’hui, Isabella, il n’y a qu’avec lui qu’elle se sent libérée.

Libérée de ce piège qui se referme constamment sur elle,
libérée de cet étau qui se resserre,
libérée des démons qui la submergent,
libérée de tout, même d’elle-même,

juste avec lui, son éternel.


Elle n’a jamais réellement mis de mots sur sa relation avec Anton. Officiellement, si elle parlait de lui, elle dirait probablement qu’il est son meilleur ami. Mais il représente tellement plus dans sa vie. Être de lumière et de ténèbres, son opposé mais pas son contraire. Il est comme son aimant, lui, le seul homme constant. Là où le cœur fissuré finit chaque fois par repousser ceux qu’elle dit aimer, il est toujours là, lui, le premier homme de sa vie. Relation aux allures de liaison interdite, elle n’a jamais tenté de s’expliquer l’amour si particulier qu’elle éprouve pour lui. Ils frôlent les limites, continuellement, mais ne les ont jamais franchies. Certainement parce qu’ils auraient bien trop peur de perdre le précieux lien qui les unit.
Bien trop peur de le perdre, lui.

Anton, il est son infini,
mais aussi sa seule limite.


Il leur suffit de peu. Quelques mots pour tout se dire. Quelques regards pour tout saisir. Elle décèle l’obscurité, plus épaisse encore qu’à son habitude, comme il doit percevoir les ombres nébuleuses dans lesquelles elle s’est perdue. Les opales sombres scrutent l’âme sœur à la sienne. Elle tente de deviner ce qui le rend si fébrile, même s’il y a un nom qui se murmure déjà dans son esprit. Le danger évoqué, comme une mise en garde qu’elle n’a pas envie d’entendre, surtout pas ce soir, surtout pas de sa voix. Silence volontaire, ses prunelles noires continuent de le fixer avant qu’elle ne porte la boisson dorée à ses lèvres. Les bulles picotent légèrement l’esprit tourmenté, lui donnent un instant l’illusion de s’alléger. Mais c’est dans ses prunelles que la ténébreuse sait le mieux s’évader. C’est bien pour cette raison, purement égoïste, purement authentique, qu’elle est venue le retrouver. Oublier, s’oublier, ne se focaliser que sur l’âme fusionnée. Il la prévient, une nouvelle fois, il la met en garde… il l’appelle même par son prénom, comme il ne le fait jamais, plutôt que l’habituel Bella, mais c’est comme si elle ne l’entendait pas. Elle refuse de s’éloigner de lui alors qu’il n’y a plus que lui qui la maintient encore sur le fil.

Elle a, comme, la sensation que sans lui,
elle perdrait définitivement l’équilibre.


Ses mots lui passent au travers, quand elle ne sent plus rien d’autre que sa main contre la sienne. Douce caresse au milieu des ténèbres. – Et toi, tu ne comprends pas… j’ai besoin de toi. Je vais m’effondrer sans toi. Toujours tout proche de lui, tellement qu’elle sent sa chaleur corporelle contre son derme, la beauté écorchée relève enfin ses pupilles assombries vers les siennes. – Je préfère sombrer avec toi plutôt que me noyer sans toi. Car si d’ordinaire, il lui redonne cet éclat qui lui manque pour la ramener à la lumière, Isabella est prête à le suivre dans les ténèbres. Roi des enfers, elle préfère le rejoindre, plutôt que continuer à suffoquer dans les limbes. Elle préfère se retrouver avec lui, n’importe où, plutôt que seule dans les abîmes. Parce qu’il n’y aurait plus rien du tout, sans lui, plus que ce vide. Ce vide trop grand dans lequel elle a bien trop peur de chuter toute seule, ce vide dont lui seul peut la libérer, quoi qu’il puisse en penser. Le sourire aussi fêlé que celui de son meilleur ami, l’âme torturée glisse avec délicatesse ses doigts fins entre les siens. Promesse tacite mais éternelle,
tous les deux contre la Terre entière.
Tous les deux dans leur propre univers.
– Est-ce que tu veux parler ? lui suggère-t-elle contre l’oreille, tentant de se faire entendre par-delà la musique assourdissante. Le cristal toujours dans la main, elle glisse le bras autour de la nuque d’Anton, son encre noyée dans la sienne. Plus rien n’existe, juste eux, leur univers. – Ou tu veux qu’on s’en aille… Ici ou ailleurs, où il voudra, tant qu’ils seront tous les deux. Même écorchées, mêmes brisées, les deux étoiles n’ont jamais cessé de s’effleurer. Il est hors de question qu’elle commence maintenant à le laisser tomber. Le laisser sombrer.
Pas sans elle.

Pour toutes les fois où tu m’as relevée,
pour toutes les fois où tu m’as sauvée,
pour toutes les fois où tu m’as aimée,
pour toutes les fois où j’aurais coulé sans toi,
Anton, je reste avec toi.

Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty Ven 9 Oct - 12:21


( two ships in the night )
«  Some stories are not meant to be told. Because of what would turn a listening ear to those stories, what would prowl closer to the firelight in the dark at those whispered words » (song) w/ @isabella kingston


 
Il aurait pu l’éviter, cette faiblesse humaine. Mettre une fin sans détour à ce coeur qui faisait battre le sien, mais sans elle, il ne tiendrait pas longtemps. Des années lumières ne suffiraient pas à l’éloigné d’elle, les ténèbres elles ne l’avaient jamais faîtes. Et pourtant, c’est l’obscurité qui l’habite, et la lumière qui l’anime quand elle est là. Sans Isabella il était difficile d’imaginer ce qu’il deviendrait. L’absence d’Athéna le transformait en un être infréquentable, un diable prêt à tout pour assouvir ses besoin. Sans Isabella … L’idée n’était pas même effleurable. Des mises en garde, Anton, il en à fait souvent. Trop souvent peut être pour celui qui se délectait du malheur des autres, qui en avait fait son business. Mais la variante était là, elle n’était pas les autres. Elle était sa Bella, depuis l’instant ou il avait croisé son regard dans les ruelles vétustes de leur enfance. Déjà alors elle était une force de la vie, de celles qui gardent le monde sur leurs épaules. Elle était une femme avant l’heure, forcée d’affronter des guerres que lui ne connaissait pas alors.
Les battements de la musiques viennent prendre ceux de son coeur. Celui qui au travers de l’obscurité n’arrive pas à respirer. Celui qui est enrobée par la perdition qu’il cherchait depuis le début de la soirée. Isabella même n’était pas capable de le sauver, pas ce soir. Parce que ce soir au contraire des autres soirs, Anton souffrait d’un mal portant le nom d’une unique femme. Le genre de mal dont on ne se relève pas aisément, le genre de mal pour lequel on s’obstine à vivre. Rien ne pouvait le guérir, si ce n’est de s’abandonner aux ténèbres à son tour, comme toutes les âmes damnées présentes dans ce club.
Isabelle elle il refusait qu’elle soit damnée elle aussi, parce qu’elle était le centre de tout. Alors il tente de la sauver, une fois, deux fois. Mais Anton va sombrer, et elle semble prête à le suivre. Comme toujours.. Jusqu’à la nuit des temps. Ils n’ont pas besoin de s’aventurer sur de longues explications, ce n’était pas ce qu’ils faisaient. Ce n’était pas nécessaire quand dans leurs regards ils comprenaient, l’un et l’autre, que ce soir les mots n’avaient pas leurs places, pas plus que les grands discours. Le diable lui continu son emprise sur l’âme du roi des ombres. Il s’installe avec plaisir, et ne semble pas prêt à vouloir abandonner son trône. Le diable, il séduit sa lumière, son astre, son âme jumelle. Anton ne contrôle plus ses idées, et sa peau glaciale au contact de celle de sa belle, s’enflamme.
«  Et toi, tu ne comprends pas… j’ai besoin de toi. » Ce sont des mots qu’il entend à longueur de journées. Suppliés souvent par des âmes en perdition, qui ne cherchent qu’à obtenir ce qu’elles souhaitent, prête à tout pour plaire au diable. Ou bien il s’agit d’âmes qu’il s’apprête à prendre, voler, et qui cherchent en ses mots un infime espoir de survivre. Dans le regard d’Isabella il se perds, dans ses mots qui l’électrisent. Ils n’ont rien à vois avec ceux qu’il entend, ils n’ont pas le même impact, pas la même poigne. Ils s’ancrent en lui, les mots qui le rendrait humain si cela était possible. «  Je préfère sombrer avec toi plutôt que me noyer sans toi. » Ce n’était pas ce qu’il voulait pour elle, ni qu’elle se noie, ni qu’elle sombre. Il voulait la propulser au rang de reine, car c’était tout ce qu’elle était. Il est envouté, le diable. Par le regard de Bella, par les mots de Bella. Il suffoque. Elle est reine, toujours reine. C’est un coeur qui bat contre la poitrine d’Anton à tout rompre, à tout va. Et cela n’augure jamais rien de bon.
Elle l’emprisonne de son bras autour de sa nuque, de la proximité de son corps contre le sien. C’est l’odeur de son parfum qui l’enveloppe, la chaleur de son corps qui l’emporte. «  Est-ce que tu veux parler ?  » Le souffle contre l’oreille du diable, Isabella se doute de la réponse qu’elle obtiendra. Il sourit dans la pénombre Anton, rapproche sa tête de la douce chevelure de la belle. « Les mots ne suffiront pas. » qu’il chante à ses oreilles. Ses mains elles affirment le besoin de la sentir contre lui, glissant sur ses reins. «  Ou tu veux qu’on s’en aille… » Il connaît le danger qui s’annonce, celui qui les effleurent depuis toujours sans jamais s’ancrer. Il le connaît sur le bout des doigts, car il l’a évité à chaque fois qu’il s’est présenté. Ce soir il est tenté de le laisser faire. « J’ai toujours eu besoin de toi pour survivre. » Qu’il prononce dans le creux du cou de Bella. Ses lèvres effleurent se dernier, tentation suprême. « Si on s’en va- » Il inspire profondément. Peut être que là se jouait la fin de quelque chose, la fin d’une lutte vieille de décennies. Ses mains elles remontent dans le dos de la jeune femme, effleurent, cherchent. « Si on part d’ici, on sombrera ensembles Bella. Toi et moi. » C’était la limite, à ne pas franchir, jamais. Mais ce soir, ce soir … « Je serais, complètement, à toi. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty Ven 16 Oct - 23:22


♛ ♛ ♛
{ dans l'univers }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Anton Wolkoff
C’est toi et moi contre le monde entier,
c’est ce qu’elle disait, il y a déjà des années,
quand ils n’étaient que deux mômes aux destins pas épargnés.
c’est ce qu’elle dirait, encore aujourd’hui, quand la vie fait tout pour les séparer.
Des chemins opposés, ils ont pris, comme des vies qui vont à l’encontre l’une de l’autre. Des choix qu’elle ne comprendrait peut-être pas, des décisions qu’elle n’approuverait certainement pas. Anton, il est à lui seul tout son océan de contradictions. Créateur d’un mal que la reine, de toute sa pureté, voudrait abolir si elle avait un tel pouvoir. Elle détesterait tout, peut-être tout ce qu’il fait chaque jour, chaque nuit, pendant qu’elle est sagement dans son lit.
Mais lui, elle ne peut pas le haïr.
Lui, elle ne peut que l’aimer,
de toute son intensité,
dans toute son entièreté.
Même les fragments les plus sombres de sa personnalité, même les ombres qui pèsent sur son âme d’écorché, elle les aime, Bella. Elle les aime peut-être même un peu trop. C’est cette obscurité qui l’attire, elle, le cœur brûlant mais désespérément cadenassé. Anton, il y a longtemps qu’il a trouvé la clé. Car il possède cette noirceur qui ne lui fait pas peur.
Le mal, il ne lui a jamais fait peur, à Isabella. C’est le bonheur qu’elle refuse constamment. C’est le bonheur qui la terrorise perpétuellement.

Avec Anton, elle n’a pas peur,
pas peur de tout gâcher,
pas peur de l’abîmer,
pas peur de le contaminer,
pas peur de le briser, lui, comme elle est brisée,
sans doute parce qu’elle sait,
que lui aussi, la vie l’a déjà cassé.

Avec Anton, elle n’a pas peur d’aimer,
il y a trop longtemps qu’elle y est damnée,
condamnée pour l’éternité.


Anton, elle vient le réclamer. Elle qui repousse ceux qui s’évertuent à l’aimer, elle qui choisit de filer chaque fois que l’amour devient trop vrai ; lui, elle vient le chercher. Elle insiste, même, pour rester quand le maître des ténèbres fait tout pour la protéger. Il la met en garde, contre lui et le mal qui l’anime, mais elle n’a pas besoin d’en être préservée. Elle n’a aucune envie, l’écorchée vive, de se refuser aux démons qui l’attirent. Surtout pas à lui, son favori. Alors elle poursuit sur sa lancée, son contact qu’elle part trouver, ses prunelles dans lesquelles elle cherche à se noyer. Elle est comme l’une de ces junkies qui doivent le supplier de lui offrir la came dont ils manquent cruellement. Mais Isabella, si elle n’est droguée, ce n’est que de lui. Dépendance affective, fusionnelle, pour l’âme jumelle à la sienne, pour le cœur qui s’affole à l’unisson avec le sien. Le souffle chaud du ténébreux contre elle, c’est sa peau d’ébène tout entière qui s’électrise alors qu’il laisse échapper les mots qui happent son cœur ; ceux qui en ravivent les braises pour lui donner le sentiment qu’il peut encore vivre,
encore battre, pour lui.
Survivre, c’est ce qu’ils font ensemble, depuis toujours. Mais peut-être que ça ne leur suffit plus ; peut-être qu’ils ont besoin de plus. Les mains viriles qui glissent contre sa silhouette, terminent leur chemin contre la chute de ses reins. Mais c’est la proximité de ses lèvres, les effluves de son parfum, qui l’étourdissent à l’excès. Elle sent les battements de son myocarde dysfonctionnel s’accélérer alors que la délicatesse de ses propres phalanges se pose contre la joue de son âme damnée. – Il n’y a que toi et moi. elle répète, elle s’entête, juste avant de déposer un baiser contre le coin de ses lèvres. Les limites deviennent plus floues, les liens se resserrent, précisément comme elle en a besoin. La rose abîmée finit par reculer son minois pour glisser sa main fine contre son homologue masculine. Aucune réponse ne sort de ses lippes, juste les doigts qui s’entremêlent et le tirent, l’attirent jusqu’à la sortie. Le cristal déposé sur le premier plateau à sa portée, les deux âmes maudites se faufilent jusqu’à l’extérieur. – Personne ne t’en voudra de t’être éclipsé sans prévenir…? elle lui demande, soudain, comme si elle sortait une brève seconde de leur univers ; qu’elle réalisait que le monde n’avait pas cessé de tourner autour d’eux. Mais il continuera de tourner, pendant qu’eux, eux… ils ne seront que tous les deux. Ils ne mettent pas longtemps à arriver devant la demeure d’Anton. Le cœur en suspens, elle a la sensation de se projeter au bord d’un précipice.  Seulement, avec lui, elle n’a pas peur du vide. Le seul vide qui l’effraie, c’est celui qu’Anton lui-même pourrait laisser. Une inspiration profonde, devant la porte, ses prunelles qui se confondent avec les opales qui l’ont si souvent captivée. Comme si elle savait, que tout est en train de se jouer. Qu’une fois seuls tous les deux, rien ne pourra les arrêter. – Toi et moi… elle laisse échapper dans un murmure, les iris qui l’envoûtent. La sirène est venue le chercher ce soir, pour se sentir mieux, pour se sentir exister. Elle a besoin de se sentir accaparée, appropriée, de lui, partout.
Besoin d’être enveloppée par l’ombre de son amour de toujours,
besoin d’être à lui,
et qu’il soit à elle, aussi.

Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty Ven 23 Oct - 15:32


( two ships in the night )
«  Some stories are not meant to be told. Because of what would turn a listening ear to those stories, what would prowl closer to the firelight in the dark at those whispered words » (song) w/ @isabella kingston


 
C’est le regard de Bella qui s’ancre au sien. Il s’y perdrait Anton, comme il l’a fait trop de fois par le passé. Il est trop facile de l’adorer, de l’aimer. Trop facile de se perdre en elle, à jamais. Pourtant il a toujours résisté le diable, conscient que le faire reviendrait à tout perdre. Trop souvent il avait du se reconstruire, passer outre les défaites mais … Mais perdre Bella, il ne s’en remettrait jamais. Elle est l’âme qui s’accroche éternellement à la sienne, celle qui tient bon sans jamais l’abandonner. L’unique. C’est elle qui revivre le myocarde nécrosé, noyé dans l’alcool qu’il s’obstine à boire sans que les effets soient notoires sur lui. Parce qu’il est à la tête des enfers, et que les plaisirs de ce dernier ne lui sont pas donnés. C’est qu’il était prêt à sombrer Anton, jusqu’aux tréfonds des ténèbres pour oublier une autre. Une femme qu’il avait trop de fois laissé prendre du terrain, une femme qui pour l’heure ne semblait pas habiter ses pensées aussi obscures soient-elles non. Le monde s’efface et ils ne sont qu’eux, Anton et Isabella. Isabella et Anton. Comme à l’origine du monde lorsqu’ils n’étaient que des enfants. L’innocence ils ne l’ont jamais connus. Elle a été reine avant qu’il ne comprenne lui même qu’il pouvait être roi. Anton il est un être déchu. Ni vivant, ni mort. Et Isabella, elle, elle lui insuffle la vie. La seule qu’il accepterais de vivre, à ses côtés.
Ce soir il à atteint le point de non-retour, celui ou les esprits s’embrument et les pensées se perdent. Celui ou la raison n’a plus sa place, et ou la perdition est reine. Aujourd’hui, il est une âme qui cherche à tout oublier comme toutes les autres qui peuplent cet endroit. Il est l’un d’entre eux, humain. Souffrant. Misérable et pathétique. Il a résisté pourtant, mais Isabella, elle à tout brisé. Les résistances, les limites, tout. Il s’y plonge dans ce regard. Celui qui le ramenait dans le monde réel, si souvent. Celui qui ce soir semblait être un reflet du sien. Soudainement il ne comprends plus pourquoi. Pourquoi avoir résisté aussi longtemps ? Pourquoi ne pas avoir faiblit simplement ? Il se souviendra plus tard des raisons. Lorsque les doigts de la brune n’enflammeront plus sa peau, quand il ne voudra plus posséder son corps. Ce corps pourtant, plus d’une fois l’idée de le posséder l’avait effleuré. Mais le fait de la perdre en retour était un prix trop élevé qu’il n’acceptait pas de payer. Ce soir pourtant, la perdition atteint le non retour. Le visage enfoui dans la chevelure ensorcelante il se délecte d’elle, de ce cou qu’elle lui offre tandis que ses lèvres s’électrisent. Elle lui donnerais presque envie de vivre. Bella.
C’est elle qu’il veux, personne d’autre. Il n’est pas question de la dévorer comme n’importe laquelle de ses femmes qu’il aurait pu choisir dans la foule. Il est question de bien plus que cela, bien plus. Il est question de survivre ensembles. Vivre, ensembles. C’est les doigts fins qui martèlent sa peau en s’y posant délicatement, et l’aval qu’il attends. Car il l’a mise en garde, trop de fois pour le faire encore. Trop de fois pour avoir la force de lui dire non à nouveau. «  Il n’y a que toi et moi » La chaleur de ses lèvres contre la peau du diable, est plus prenante que les flemmes des enfers elles mêmes. Il attendait ses mots, plus qu’il ne l’imaginait alors. Et la pression de ses paumes se plaquent contre elle. C’est elle qu’il veux. C’est des flammes qui animent son regard, de la braise qu’elle laisse contre sa peau tandis qu’elle l’emprisonne pour le sortir d’ici. D’ordinaire ce sont des réticences qu’il exprimerait. D’ordinaire il lui dirait qu’elle se perds, elle. Mais ce soir ils se perdent ensembles, qu’importe le prix qu’il faudra payer ensuite. L’air de l’extérieur lui même ne le ramène pas à la réalité, ses yeux c’est sur Isabella qu’ils sont posés et ils ne la quitteront pas. Déesse à la chevelure d’ébène. Celle qui fait battre son myocarde plus fort que celui des autres mortels. « Personne ne t’en voudra de t’être éclipsé sans prévenir…? » Elle se rappelle au présent, au monde qui les entourent. Elle lance une alarme qu’il n’écoute pas. Qu’importe les autres, tout ce qui compte, c’est elle. C’est eux.
Ils sont devant chez lui. Ils entrent. D’un mouvement il la ramène contre lui. Elle tourne avant de s’échouer contre son torse. Ils avancent, volent, qu’importe. Il l’emprisonne contre lui, plus prêt qu’il ne la jamais fais. Si fort qu’ils pourraient se confondre l’un en l’autre. La paume de sa main vient emprisonner le visage de la soeur de son âme. Son âme, soeur. «  Toi et moi… » elle murmure. Dernier murmure avant qu’il ne s’empare de ses lèvres. Celle qu’il à trop souvent observé en silence, celles qu’il a trop souvent imaginé. Il les dévore, les possède comme si la vie en dépendait. Elle est la meilleure des drogues qui existe. « A moi. » Sa voix rauque s’exprime entre deux baisers. Tandis que ses mains cherchent la peau de Bella. Celle qui le réchauffe, celle qui l’anime. Celle qu’il à toujours désiré sans jamais laisser la possibilité de la posséder un jour.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






dans l'univers. (anton) Empty
Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
dans l'univers. (anton)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» La colombe dans une main, le calibre dans l'autre. (elio)
» ma main dans ta culotte, une balle dans ma bouche (clyde)
» quand tu regardes dans un miroir on se regarde dans les yeux
» joke's on you -- anton.
» ABS / rebecca, anton (18/08).

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #19 et #20 :: rps
-
Sauter vers: