take control; tomen.

traits de caractère / l'accalmie a souvent bercé ses songes. mais ne pas se fier à son air parfois patient, il est de ces hommes où la rage n'a de cesse de se mouvoir. s'infiltrant par delà les plus beaux mots. né comme batard. étendard revendiqué pour cette vengeance, que jamais, il ne verra s'achever. toujours donner un sens, même aux actes les plus anodins, dans l'espoir vain, qu'un jour on le reconnaisse de par son nom. l'impulsivité brûle ses veines, endolorie ses sentiments. il se laisse trop guider par ses émotions. bonnes ou mauvaises, il ne faut pas louper, cette générosité qui finira par le tuer. son corps s'est étoffé au rythme des années. a subi les innombrables coups qui l'ont fait grandir. sous la violence, son âme s'est échouée et a fini par brûler. pas de famille, du moins celle du sang, alors, tomen, il s'est fourvoyé. a tué pour gagner la loyauté. finira surement les pieds devant mais qu'importe, du moment que c'est pour les siens. fidèles sont ses sentiments, tout comme lui. derrière ses traits vaporeux et sa mâchoire carrée, y a juste un mal si lourd qu'il est impossible à combler. un trou béant, juste caler là, pour lui rappeler combien le néant l'achèvera.

i hurt myself today, to see if i still feel. i focus on the pain, the only thing that's real. the needle tears a hole. the old familiar sting, try to kill it all away but i remember everything. (@2WEI)

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apocalypse des coeurs -- les masques tombent un à un. révèlent, de leurs fins tissus voilés, les traits affinés de la succube tant aimée. elle est de ces lumières qui éblouissent un coeur. rendent les oscillations moins fracassantes et les os, moins douloureux. elle embaume avec elle l'éternité toute entière. la broie de ses doigts manucurés pour l'offrir à celui qui arrive à la faire palpiter. danse avec la nuit. aime moi jusqu'à l'oublie. un interdit bénéfique. comme tout ceux qu'il a toujours connu. elle est un air frais. un espoir vain mais agréable à imaginer. avant que le soleil ne les rattrape. avant que le lendemain ne devienne aujourd'hui et que cet instant ne soit plus qu'un songe de plus. un souvenir si épais qu'il prendra des formes plus obscures dans le futur. tu l'as aimé jusqu'à en crever. tu l'as aimé si fort que t'as senti tes os se fracturer. et elle est partit. s'est amourachée d'un autre. sans doute par mépris. des enjeux sur le tapis depuis des années, si bien que même les astres ne pouvaient rien y changer. ils ont toujours été vouer à cette union incertaine avant le vent ne les balaye. dans ton coeur, elle restera. de marbre jusqu'à l'effroi. et c'est dans les bras d'un allié, que ses courbes se sont échouées. douce rancune. doux mensonge prononcé avant que le destin n'attrape ce qu'il avait à porter. tomen, depuis, n'a jamais cessé, de la détester plus fort qu'il ne l'a jamais aimé.
dualité des loyautés -- de la fumée opaque. impossible à traverser. de la poudre aux yeux pour les non initiés. la confiance s'est émiettée au rythme des mensonges balancés. un coup de poignard qu'il n'avait pas vu arrivé. il a fait mal. atrocement. s'est répandu par delà les horizon pour plonger son échine dans cette léthargie solitaire, incapable de briser les chaines qui, dorénavant, entrave sa confiance. les gestes sont assassins. les mots encore plus difficile à encaisser. quand l'amitié, le frère, s'en va avec la dulcinée, plus rien n'est agréable. pas même les brises légères d'un matin d'été, ni la caresse réconfortante d'une maman. tomen hait plus qu'il n'arrive à aimer. et dans ce jeu des dualités, il est bien prêt à exceller. quitte à faire plonger avec lui, les plus précieux de son être arraché. alors, en silence, tu t'es promit de lui faire payer. même si ça vient à la blesser. rien n'a d'égale que cette vengeance exacerbée. il s'est réfugié dans la seconde famille. celle qui revendique la vérité pour mieux pouvoir respirer. tête épanchée sur les red wolves, il s'est montré le parfait soldat qu'on attendait. n'avait plus rien à perdre hormis un bout de son âme qu'il a vendu aux enfers. damné. mais qu'importe, tant que le but est assouvi. face au miroir, tu peines parfois à te regarder. t'es à gerber.
quand le prince devient roi -- ce n'était marqué sur aucune pierre, aucune ligne dictée. il n'a pas l'ambition des grands. préfère être retenu que de donner des ordres à ceux qu'il croit, parfois le duper. pourtant, c'est bien sur cette chaise que son cul s'est posé. quand le vieux est décédé, laissant trainer dans son sillage l'odeur du brûler. les épaules moins larges, les ambitions plus modestes. du moins, c'est ce qu'il fait croire. ne pas titiller son caractère docile, le feu s'anime en son sein. brûle et irradie. les pions, que lentement, il bouge, sans jamais ne soumettre la moindre de ses pensées. tomen est un territoire secret. mystique. ampli d'incompréhensions et d'actes calculés. tout à une fin. tout à une place. il suffit simplement de décider quel chemin prendre. et quand le pouvoir devient vengeance alors tout fini par s'écrouler. perdre un bout de toi. autre part. loin et ne jamais en revenir. il est bien plus aisé de manipuler ceux qui vous croient assez faible pour vous duper.