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 are you leading or am i - ft. Bianca

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Max Fyres;

-- pandemonium --
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Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
3154
850
31
t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
((moodboard))
brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma

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Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca - Page 2 Empty Lun 31 Aoû - 12:05

Are you leading or am I ?  - ft @Bianca Rosen
Il y a dans l'esprit, la dérive des sentiments qui s'échappent d'un caveau dans lequel tu les as si souvent malmenés. Doucereuse est la réalité qui éclipse la fiction, efface l'infini des possibles face à l'affreuse affirmation. Celle d'une existence abusée, souvent dépossédée, qui ronge encore les bouts de chair du myocarde étiolé. Bianca elle apaise les plaies du bout de ses doigts qui s'accrochent aux tiens. De ses gestes légers et bienveillants, elle répare, Max, les affres souffreteuses, les impuretés des mensonges usants. Sous l'accalmie bercée par l'effusion des astres au-dessus de vos têtes, l'organe il se contracte, lancé dans une course effrénée que tu auras du mal à arrêter seule. La brume se lève, libérant la déréliction qui, lentement, se détache de ta carcasse. Les griffes de la solitude se rétractent devant l'opiacé qui ne fuit plus le contact. Seulement les défaillances de l'âme se réjouissent de l'ivresse à venir, de l'euphorie frénétique qui s'apprête à parcourir la surface de l'épiderme comme des enfants sillonnant les prairies colorées des campagnes fleuries. L'allumette se craque et la flamme impétueuse s'agrandit. Tu sens déjà la chaleur lancinante lécher les morceaux de peau arrachés. Mais les ailes atrophiées se consument face aux rayons du soleil aveuglant. La silhouette élancée n'est qu'un squelette recroquevillé et ruiné. Face à l'intimité demandée au soleil, tu risques de te brûler, Max, jusqu'à ne plus jamais être capable de t'en approcher suffisamment. La disgrâce en chute libre sans que ses bras ne te retiennent, voilà ce qui t'attend. Le sol froid et râpeux, l'odeur nauséabonde du béton mouillé mélangé à la crasse et la pisse. Et ton visage déformé sur lui, par ce chagrin qui te détruit, par ces désillusions qui te démolissent.
« Peut-être que tu devrais m'en vouloir, Bianca. »
Parce que je ne suis qu'une charogne dépravée. Une épave, certes vernie et polie, mais qui ne renferme que du vide. Un chaos qui pourrit mais dont je me nourris. Je me demande ce que tu vois, dans l'immensité des abîmes qui m'habitent. Car elles finiront par m'engloutir, et toi avec si tu restes auprès de moi.
La gravité semble sincère dans ta voix, Max. La gorge s'apaise, l'eau glisse, édulcore les braises. Les prunelles sont toujours posées sur la ville endormie qui commence à sortir de sa léthargie. Dans le ciel des notes plus claires viennent éclipser l'obscurité de la nuit. Bientôt, la délicatesse de l'aube ondulera sur vos visages puis réveillera les premières frénésies. Celles qui, au point du jour, animent les rues du queens, entre le vombrissement des moteurs, les beuglements intempestifs des chauffeurs et le bruit des pas rapides des travailleurs déjà en retard. La valse du quotidien devient une symphonie brutale qui n'offusque plus personne car les oreilles s'habituent. Mais ces visions parasites ne parviennent pas à effacer la tendresse qu'elle t'adresse, Max. S'en détourner est difficile, comme un supplice que tu t'infliges. Atroce est la douleur que tu ressens quand tu te plonges dans le jais de ses iris. L'impression de t'y perdre, Max, de te noyer dans l'amour qu'elle te porte. Ces promesses, tu les as maintes et maintes fois entendues, trop de fois crues pour finir sur une trahison amère. Pourtant, les limbes enchantées, tu aimerais les visiter, t'en éprendre comme tous ceux qui l'ont déjà fait, avec elle à tes côtés.
« Je peux pas t'expliquer, Bianca. Parce que, une fois que tu sauras, tu t'éloigneras de moi. Et s'il y a bien une chose que je ne veux pas, c'est bien ça. »
Dans le mélange de l'angoisse et la détresse, la crainte. Celle que ton monde fracasse le sien. La victoire qui le terrasse, l'émiette, rendant orpheline la colombienne dans ton univers abject. Et elle partira, elle s'enfuira, loin de la fumée qui asphyxie les poumons. Les opales se vêtent du voile de l'impuissance, légèrement embruinées, avant de se poser sur elle. Les bras ankylosés, tu te rapproches d'elle, l'entoures pour y chercher l'étreinte fatale. Celle qui te fait déposer les armes, Max. Celle où le coeur explose dans la poitrine et se laisse emporter par les flots tourmentés. La tête effleure la douceur de ses cheveux lâchés. De tes phalanges tremblantes, tu te saisis des saillances du visage angélique. Les lippes s'étendent, silencieuses, et déposent un baiser aérien sur son front. L'esquisse de la caresse disparaît aussitôt, et toi avec, quand ses paupières se ferment. Max, finalement, c'est toi, le mirage qui s'enfuit. Et sur les joues ruissèlent les perles salées des regrets et de l'amertume. La défaite est cuisante pour toi qui croyais mener la danse. Les pieds se sont emmêlés, et t'as trébuché, Max, sur ce monticule d'émotions. Le fantôme, il disparaît, s'évapore quand l'aurore aux doigts de rose s'amuse à le toucher.   

_________________
.
- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
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