SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez

 

 are you leading or am i - ft. Bianca

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Max Fyres;

-- pandemonium --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
3154
827
31
t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
((moodboard))
brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma

are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty Lun 11 Mai - 11:41

Are you leading or am I ?  - ft @Bianca Rosen

C’est pas nouveau que tout n’se déroule pas sans accrocs. Tu l’as appris à maintes et maintes reprises, encaissant les coups parce que t’avais certainement trop ouvert ta gueule. Faut dire que parfois tu le cherches vraiment. Désir inconscient de te faire du mal. Plaisir coupable quand tu te rends compte que t’as fait sortir les démons des autres. Si t’aimais l’introspection, tu dirais sûrement que tout ça, c’est d’la faute de ton père et de son attention qu’il ne te portait jamais. Alors avant d’partir de ton trou à rats, t’avais trouvé une alternative à ce problème d’égo. Une belle chaussure à ton pied mais qui t’faisais des ampoules. T’aguichais les hommes plus âgés, les malheureux à qui la bague au doigt glissait rapidement entre les mains, s’éclipsait discrètement dans la poche du pantalon. Ils n’avaient pas de scrupules, et toi non plus. Ils venaient vers toi pour combler leurs envies. Toi, tu t’offrais à eux sur un plateau d’argent, galvanisée par la force qu’ils dégageaient dans vos rapports. Ça te faisait vibrer. T’avais l’impression de renaître, d’exister enfin aux yeux du monde. max… qu’ils murmuraient au creux de ton oreille… oh… max…
Tu sentais leur respiration saccadée s’intensifier alors que la tienne devenait de plus en plus rare. Les mains qui se serraient autour de ton cou, leurs poings de fer qui t’immobilisaient sur le lit. Dans ces instants, t’étais à eux et ils étaient à toi. Oh max, qu’est-ce que t’avais fait ?

T’as plus jamais voulu faire ça. Ces petites aventures d’un soir t’avaient dégoûtée des hommes. Toi même, t’avais fini par être écoeurée de ton propre comportement. Mais face au mur, t’avais pas d’autres aspirations. Tu voulais goûter à une nouvelle vie, faire des choix qui n’auraient jamais traversés l’esprit de Maxine. A New York, c’est différent maintenant. T’es plus la même. T’en veux plus d’ce pain-là. Parce que tu sais que si t’acceptes une première fois, tu risques de dire oui encore et encore. Les quelques billets verts n’en valent pas la chandelle. Mais surtout, c’est toi qui vaut mieux que ça, Max. Tu peux pas t’y résigner. Impossible.
Alors qu’il fait nuit noire dehors, que la soirée bat son comble dans cet appartement et qu’il est si facile pour toi de te faire un pactole, tu préfères tout foutre en l’air. Faire marche arrière. Ta conscience qui te rattrape. Tu reprends tes esprits face à l’homme en face de toi. Le pantalon sur les genoux, le caleçon qu’il triture avec excitation. Invitation qu’il pense déceler dans ton regard. Il s’avance vers toi alors que t’es tranquillement assise au bord du pied de lit. Gentille domestique d’une nuit qui accepte faire des heures supplémentaires pour détendre le boss. C’est ça qu’il pense. T’as juste envie d’lui couper les couilles, si t’en avais la force. T’aurais parfois aimé être une tueuse à gages, ne pas avoir de limites invisibles à tes pensées les plus sordides. La seule chose que t’arrives à faire c’est d’lui foutre un grand coup de genou dans ses parties. Il râle de douleur pendant que toi t’attrapes ton manteau au plus vite. Mais il se rue sur toi, te retiens par le bras. Surprise que tu ne soupçonnais pas. Sa main te serre l’avant-bras, t’attire vers lui. Puis il te balance la tête contre le mur. T’es sonnée, irritée, énervée. Tu titubes avant d’le frapper au visage. Les doses d’alcool qu’il a ingéré t’aident mais tu préfères penser que t’as un crochet droit qui déboîte. Tu quittes l’appartement en furie en l'entendant suivre tes pas.

Tu fulmines en déambulant dans les rues. T’as perdu ton temps, t’as rien gagné en échange. Le volcan en ébullition, l’épiderme à fleurs de peau. Mémoire meurtrie par les actes du passé. Tout remonte à la surface, le torrent de lave prêt à se déverser. C’est là que tu la vois. T’arrives pas à savoir si c’est pas ton cerveau là en haut qui t’joues des tours. La douce Bianca. Tu te diriges vers elle comme une proie fonçant droit sur sa cible. Mais Bianca c’est tout l’inverse. T’as pas besoin de jouer avec elle, elle t’accepte comme tu es. Après que tu l’aies sauvée, c’est peut-être la moindre des choses. Un accord de principe. Y’a un truc avec elle. Sentiment étrange à son égard. Egoïsme malsain. Tu ne la veux que pour toi alors qu’elle pourrait filer entre tes doigts. Mais quelque chose se maintient, t’as un pouvoir sur elle. Renversement des tendances. Tu retrouves le contrôle. Tu l’attrapes par le bras, l’emmenant loin de toute cette mascarade. Tu ne veux pas qu’on la voit ici. “T’as rien à faire ici”. Ça grince entre les dents. A tout moment, l’autre pourrait débarquer, alors tu t’enfonces un peu plus dans cette ruelle obscure. Tu veux pas qu’elle voit ça. Elle en a assez vu, elle a assez souffert. D’une certaine manière, tu fais ça pour elle, mais aujourd’hui, tu t’y prends vraiment comme un manche. “Mais qu’est-ce tu fous là d’abord ?” Agressive. Comme une envie malsaine de t'en prendre à ce petit bout de femme, de la façonner, de l'endurcir, de lui donner les armes pour qu'elle se défende. Mais qui dit qu'elle se révolterait contre toi ?

_________________
.
- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t7988-smell-ya-later-max-fyres https://savethequeens.forumactif.com/t8032-max-vai-tu-sei-libero#289598
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty Mar 12 Mai - 20:42


downtown harks back halfway up the street, i used to be free, i used to be seventeen, follow my shadow around your corner, i used to be seventeen, now you're just like me, down beneath the ashes and the stone. -- @max fyres

L’obscurité. Toujours présente autour d’elle. Toujours présente sur ses épaules. Elle trône, comme seule et unique reine de son existence. Reine de sang, reine de feu, elle ne peut lui échapper et s’enfonce toujours un peu plus dans la noirceur. Née dans la noirceur. Une noirceur colombienne, la pauvreté, les bas-fonds. Une noirceur qu’elle a quittée lorsqu’elle n’était que petite fille, pour en retrouver une autre, bien pire, bien plus violente, ici, à New-York. Poupée brisée, poupée échangée, poupée donnée, au plus jeune âge, par sa propre mère. Par celle qui devait la protéger. Mais à la place, elle t’a prostituée, douce Biance devenue bombe. Elle t’a prostituée, contre quelques sachets de cocaïne. Ta vie, ta pureté, ton estime, ton amour, contre cette putain de poudre blanche. Tu n’étais rien, à ses yeux. Tu n’es pas plus, aujourd’hui. Et elle n’est pas plus, sous son propre regard. Regard perdu dans le vide de cette ruelle, parce qu’elle sait ce qu’elle vient de faire, elle. Elle sait ce qu’elle vient de faire, et ce que tout le monde, presque tout le monde ignore. Adulte, à présent, et toujours là, à donner son corps. Comme la putain que tu es. A donner son corps, incapable de refuser, incapable de dire non. Comme si elle était devenue accro à ce qui fait naître ce dégoût en elle. Comme si, à défaut de pouvoir accepter le bien, le bon, elle cherchait continuellement à se faire du mal, à se détruire. La vérité, c’est qu’elle est bloquée, Bianca. Bloquée dans ce schéma malsain et continuel dans lequel elle donne sans recevoir, refusant la moindre forme d’amour, la moindre forme de contact. Par personne.

Personne. Pas même elle. Pas même cette voix, qu’elle ne connaît que trop bien. Pas même cette présence, aussi rassurante qu’effrayante. L’ambivalence des sentiments, avec Max. Le cœur qui explose, avec Max. L’amour qu’elle éprouve, incomparable sur bien des points à ceux des autres. Mais le refus, encore et toujours, d’accepter en retour. Et peut-être qu’au fond, à Max, ça lui va bien. Peut-être qu’elle préfère te posséder que t’aimer, Bianca. Peut-être qu’elle préfère de contrôler que t’aimer. Un contrôle que tu laisses, que tu offres, peut-être par habitude. Peut-être aussi parce que t’as besoin d’elle. Et pourtant, son cœur lâche, quand la main de Max vient agripper son bras. Parce qu’elle ne supporte pas que quelqu’un puisse la toucher, Bianca. Parce qu’elle a bien trop l’habitude d’être un objet. - Lâche-moi. C’est franc, direct, elle ne s’attendait pas à la voir là. Elle ne voulait pas la voir là. - Je peux savoir ce qui t’arrives là ? Elle a presque l’air d’une folle, la furie. L’agressive qui lui tombe dessus, sans raison, sans ménagement, en plein milieu de cette ruelle. Et pourtant, elle en redemande, Bianca. Elle en redemande comme elle en redemande toujours. Comme une putain de junkie. Et ce coup-ci, la came, c’est elle. La came, c’est Max.

(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Max Fyres;

-- pandemonium --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
3154
827
31
t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
((moodboard))
brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma

are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty Jeu 14 Mai - 0:12

Are you leading or am I ?  - ft @Bianca Rosen

Ça tambourine dans ta tête. L’hémoglobine dans les tympans. Les cendres de la lave t’encerclent. T’étouffes. Tu suffoques. Le volcan qui explose. Et t’en souffres. Mais t’as pas envie d’endurer ça. Pas maintenant. Tu vas t’en prendre à elle. Alors qu’elle a rien demandé. C’est même plutôt le contraire. Elle en redemande. Elle en meurt d’envie. Enième âme en perdition face aux flammes qui brûlent lentement sa peau douce. T’es consciente de l’avantage que t’as sur elle. Tu la sens qu’elle s’offre à toi. Et t’adores ça. Le regard qu’elle te porte. Les yeux rivés juste sur ta petite personne. C’est doux. Innocent. Sans défauts. Beauté à l’état brut. Sensation grisante qui glisse le long de ta peau. C’est presque si ça t’donnerait pas des frissons. Tu comprends le plaisir des autres quand ils sont dans ta position, et toi dans celle de Bianca. S’abandonnant toute à toi. Tu la veux rien que pour toi. Posséder chacune de ses pensées. Tatouer son âme de ton image pour que l’attraction ne s’arrête jamais.

Mais voilà qu’elle se dérobe. Elle se dégage de ton emprise parce qu’elle aime pas ça Bianca. Tu le sais pourtant si bien. Le ton qui change. Le comportement qui ne te ressemble pas. Les faiblesses que t’arrivent pas à cacher. Difficiles à ravaler. T’essaies de retrouver la face. T’acceptes pas qu’elle puisse changer d’avis sur toi. Elle n’en a pas le droit. T’as pas donné l’autorisation.
Les pupilles grandes ouvertes qui se posent sur elle. Puis sans un mot tu t’éclipses à ton tour, t’enfonçant encore un peu plus dans les ténèbres de ces dédales sans fin. T’empruntes un nouveau chemin. Petit recoin où vous serez tranquilles. Où elle sera à l’abri. Elle t’emboîte le pas, peut-être parce qu’elle peut pas s’en empêcher au final, qu’elle ne peut plus se passer de toi. Tu l’as marquée au fer rouge. L’idée t’arrache un sourire. L’excitation se mêle à l’adrénaline. Les feux se combinent. "C’est pas à toi de poser les questions Bianca." L’accentuation dans son prénom. Comme si tu la désapprouvais. C'est sec. Détaché. Loin de celle qu'elle a l'habitude de côtoyer. Parce que non, elle a pas le droit de savoir ce que tu fais là, ni pourquoi t'es comme ça. Parce que ça ruinerait ce que tu es à ses yeux. Et ça tu pourrais pas l'encaisser. Coup fatal menaçant de t'enterrer.
Tu t’arrêtes soudainement pour faire volte-face. T’as besoin de capter son regard, de comprendre ses intentions, d’aspirer tous ces bons sentiments qu’elle a à ton égard. Pour oublier ton mal-être. Oublier l’autre qui continue à te suivre. Oublier, l’espace d’un instant, les boulets que t’as aux pieds, ceux que tu peux pas t’empêcher d’traîner. "T’as fait quoi encore ?" L’accusation sort de nulle part. Mais tu te dis que c’est mieux de remettre la faute sur elle, de l’accabler maintenant plutôt que de te voir sombrer. Parce que t’essaies de garder la tête hors de ce torrent qui t’emportes. Mécanisme d'autodéfense déraillé. Tentative ridicule de te sauver. Tu te persuades que c’est pour son bien, qu’elle expie ses pêchés auprès de toi. Parce que tu les garderas pour toi, ceux-là. T’ajouterais un boulet de plus à ta cheville si c'était pour lui en enlever deux. Tant qu’elle gravite près de toi. C’est tout ce qui compte à ce moment-là. Comme si c’était finalement Bianca qui menait la danse, et pas toi.

_________________
.
- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t7988-smell-ya-later-max-fyres https://savethequeens.forumactif.com/t8032-max-vai-tu-sei-libero#289598
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty Sam 13 Juin - 19:40


downtown harks back halfway up the street, i used to be free, i used to be seventeen, follow my shadow around your corner, i used to be seventeen, now you're just like me, down beneath the ashes and the stone. -- @max fyres

L’attraction qui dépasse l’entendement, l’attirance et la déchéance mélangées l’une avec l’autre pour engendrer cette relation explosive. Celle qu’elles entretiennent, toutes les deux, Bianca et Max. Comme deux éléments contraires, le feu, l’eau. Comme deux destins qui ne devaient pas se croiser et qui s’acharnent, pourtant, pour les lier plus fortement que jamais. Elles peuvent se déchirer, mais se retrouveront toujours. Elles peuvent se déchirer, mais s’aimeront toujours. Et les blessures, et les coups, et les cris, ils n’égalent en rien ce qu’elle ressent. T’as besoin d’être avec elle, Bianca. T’as besoin de la sentir, tout près. Tu cries, tu rejettes, tu détestes, mais tu l’aimes. Plus. Trop. Incapable de partir. Incapable de s’en aller. Incapable de tourner les talons. Elle la suit, s’enfonce dans cette ruelle, prend le risque. Elle prend le risque de se frotter à la rage, à la fougue, à ce qu’elle parvient à lire dans ses yeux. Elle prend le risque, en se retrouvant avec elle, à l’abri des regards. Parce qu’elle le veut. Parce qu’elle préfère être avec elle dans le brasier plutôt que sans elle dans le calme. Mais Max, elle a déclenché le feu. En un geste, elle a su faire ressortir la furie en elle. Toi, douce victime. Toi, biche blessée. Tu sors les crocs, lorsque quelqu’un te touche. Tu sors les crocs, lorsque quelqu’un ose poser une main sur toi. - Je n’ai pas de comptes à te rendre, c’est clair ?! Et elles sont déstabilisées, l’une comme l’autre. Déstabilisées par cette tension grandissante, par la torpeur des sentiments, par les plus faibles émois de son cœur. Tu sens qu’elle tente de prendre le dessus sur toi, à croire que t’es bonne qu’à ça. Bonne qu’à courber l’échine pour satisfaire les pires créatures. A croire que tu n’es qu’une fille facile, de celles dont l’on se sert, de celles qui ne méritent ni amour ni respect. - Je ne t’ai rien demandé, alors fous-moi la paix. Elle aimerait croire qu’elle le pense vraiment, la photographe. Elle aimerait pouvoir se convaincre qu’elle peut se passer d’elle. Qu’elle peut se passer de sa présence. De cette relation un brin toxique. Et puis tu cherches à lui faire peur, à elle aussi. Tu cherches à fuir ce comportement violent qu’elle t’inflige sans la moindre raison. Ce comportement qui en engendre un autre, répulsif, sur elle. - Si tu as un problème, je t’écoute. Dans le cas contraire, je m’en vais. Qu’elle lâche, d’un ton plus calme, plus plat, comme pour lui laisser une ultime chance de la retenir. Une ultime chance de ne pas voir cette soirée virer au cauchemar, et de profiter, rien qu’un peu, de la douceur de ses bras. De la chaleur de brûlante de son âme.

(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Max Fyres;

-- pandemonium --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
3154
827
31
t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
((moodboard))
brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma

are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty Mar 23 Juin - 16:28

Are you leading or am I ?  - ft @Bianca Rosen

Dire que la situation t’échappe serait un piètre euphémisme. Spectatrice impuissante d’une souffrance que tu lui imposes par tes pulsions excessives. L’impression que tu finiras pas l’achever si elle continuait à s’accrocher à toi. Idée malsaine qui ne te déplaît pas forcément. Narcissisme qu’elle encense de ses prunelles ébènes. Elle te fait rayonner Bianca. Lumière divine émanant de son coeur amorphe. Celui qu’elle refuse de voir, de ressentir au fond d’elle. Celui qu’elle offre à qui bien le voudra. Même à une âme aussi abjecte que la tienne, max. Parasite chimérique qui refuse de la laisser partir. Puissance lunaire qui aspire ses rayons solaires. Dans une éclipse totale, plongeant vos deux êtres dans des profondeurs inconnues. C’est là que tu t’y plais, max. Ces moments où les masques se succèdent avec dextérité sans jamais s’échouer. Comme si sa présence renforçait sans cesse tes capacités. Les palpitations du myocarde s’accentuent. Ses effluves caressent tes narines et finissent par combler ton vide. Une bouffée d’air pur dans ton monde pollué. Ta bouteille d’oxygène dont tu ne peux plus te passer. Et pour rien au monde t’accepterais de la perdre. Parce qu’il a cette attraction indéfectible. Indescriptible. Deux aimants se tournant autour, désespérés de s’accrocher l’un à l’autre. Ça s’aime jusqu’à être usés . Jusqu’à qu’ils retombent sur la mauvaise face. Celle qui repousse inlassablement par peur qu’un simple contact ne réduise tout en cendres.

Les regards qui se croisent et s’écrasent contre chacune de vos carcasses. Rendues impénétrable par l’amour qui danse pourtant au coeur de vos pupilles. Chacune s’y refuse. Parce que ça brûle les entrailles. Ça enflamme les myocardes. Ça consume l’âme. Parce que vous en êtes tout bonnement incapable. L’attirance inconsciente. Impossible à comprendre. T’es pas certaine que vos désirs soient similaires cependant. Plutôt oxymoriques. On dit pourtant que les opposés s’attirent. Alors c’est peut-être ça. Mais elle se laisse plus faire, Bianca. Animal sauvage intriguée par tes charmes mais qui n’est plus malléable. Et ça te met en rage. Tu sens que tout ton corps est en ébullition. Prêt à exploser, à laisser la lave se déverser, à faire partir en fumée le peu de choses que t’avais construit. Elle fait deux pas en arrière, comme si ton vrai visage l’avait effrayée. Les traits sulfureux du monstre que ta peau ravagée ne parvient plus à cacher. Les rôles s’inversent alors. Parce que y’a cette peur, logée dans le creux de ton ventre. Intensifiée par le chantage qu’elle te fait mais que tu ne vois pas. Aveuglée par cette appréhension soudaine. Les muscles se figent. La mâchoire se crispe machinalement. Tu prends conscience que l’avantage avait décidé de changer de côté. Comme si t’avais trop baissé ta garde et qu’elle s’était précipitée de s’emparer de tes armes. T’es désemparée, n’arrivant pas à savoir sur quel pied danser. Ni même à te laisser mener.

"Pour aller où Bianca ? Y’a nulle part où aller là." Parce qu’on est pareille. Perdues dans un monde qui nous engloutit. Esseulées. Sans attaches. Y’a plus que nous au final. Personne nous attend à la maison. D'ailleurs elle est où, cette maison ? Oh max qu’est-ce qu’il se passe dans ta tête ? Quand tu tentes d’illuminer ton visage d’un sourire sans âme. Quand t’essaies d’irradier Bianca de ta lumière fade. Quand tu veux la rattraper mais que t’arrives seulement à la repousser continuellement. Tirant encore sur le fil de cette dentelle abîmée. Pour tester sa résistance alors que tu te détesterais s’il avait le malheur de se rompre. Parce que sans elle y’a qui ? Parce que sans elle y’a quoi ? Toujours ce vide qui ne part pas.
"Attends, ne pars pas… s’il te plaît"
Les murmures se perdent presque dans les bas fonds de la ruelle. Le ton se fait plus édulcoré. Comme pour l’amadouer. Seulement c'est pour la faire rester. Pour l'empêcher qu'elle ne tourne les talons et ne s'enfuit à jamais. Comme ils ont tous fini par le faire. Et la voix elle déraille, elle déborde d’émotions que tu peines à contrôler. Alors tu ne sais plus, max, si ça respire la sincérité. La vérité t'effraie. Celle qui te prouve que tu ne peux plus t'en passer. Tu te rapproches d'elle, assez près pour presque effleurer sa peau. Il n'y a plus que vous deux, ce soir. La nuit noire a découragé l'homme parti à ta recherche. Il est sûrement rentré, la queue entre les jambes, le nez encore en sang.
"T'es pas en sécurité ici c'est tout."
Tu n'en diras pas plus, parce que t'en a déjà trop dit. T'épuises peu à peu toutes tes cartes pour essayer de la maintenir près de toi. Soupir fatigué. Lassée d'une mascarade qui finit par vous briser.
alors tu acceptes,
de te perdre
pour ne pas la perdre.
même si au fond t'es pétrifiée face à l'inconnu dans laquelle tu t'engouffres.


_________________
.
- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t7988-smell-ya-later-max-fyres https://savethequeens.forumactif.com/t8032-max-vai-tu-sei-libero#289598
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty Dim 28 Juin - 20:04


downtown harks back halfway up the street, i used to be free, i used to be seventeen, follow my shadow around your corner, i used to be seventeen, now you're just like me, down beneath the ashes and the stone. -- @max fyres

Trop difficile. Trop difficile de se déchirer, avec elle. Trop difficile de lui faire mal. Trop difficile d’encaisser ses coups, aussi. Parce qu’à chaque fois qu’elle se retrouve en face d’elle, et même lorsqu’elle parvient à la faire littéralement vriller, il n’y a qu’amour. Parce qu’à chaque fois qu’elle se retrouve en face d’elle, elle ne voit que cette forme d’amour qu’elle ne comprend pas encore. Cette forme d’amour qu’elle ne distingue pas encore. Rien de trop sain. Rien de parfait. Une évidence, avec deux âmes aussi éclatées que les leurs. Une évidence, comme l’une éclate de rage et que l’autre se brise par la seule force de la soumission. Mais t’as décidé de ne pas l’être, ce soir, Bianca. T’as décidé de ne pas t’effondrer, parce qu’elle a appuyé sur le bouton. Parce qu’elle a posé la main sur toi, et que c’est tout ce que tu ne supportes pas. Tout ce que tu ne supportes pas, quand le contact n’est pas initié par ta seule volonté. Elle ne se laisse pas faire, ce soir. Elle en a marre de se laisser faire, ce soir. Et la réaction de Max, elle dépasse toutes ses attentes. Dépasse ce qu’elle imaginait. Parce que la blonde, elle semble réellement affectée, blessée, à l’idée même qu’elle puisse s’en aller. Parce que, pour une fois, c’est elle qui tient les rênes, elle qui maîtrise la situation. Mais t’as pas ce besoin sadique, toi, Bianca. T’as pas cette volonté. Pas celle de lui faire du mal. C’est même tout le contraire, toi, tu ne veux que son bien. T’as toujours voulu que son bien. - Max… Qui s’échappe de ses lippes, effacé à travers la nuit, effacé à travers les songes et toutes les peurs. Effacé par la seule force de leurs regards, plantés l’un dans l’autre, soutenus et incapables d’être détournés. - Je suis là. Et un pas. Un seul pas. Et un pas, elle s’approche, glisse ses bras autour d’elle, pose sa tête contre son épaule. Et un pas, un seul pas, pour la prendre dans ses bras. C’est différent, cette fois, Bianca. Parce que t’as envie de la sentir contre toi. Parce que l’air perdu qui transpire de son regard est tout bonnement insoutenable. Parce qu’au fond, tu ne demandes rien de plus qu’être avec elle. Qu’être avec elle, toujours. - Tu veux venir chez moi ? Elle la laisse entrer. Elle la laisse entrer pour finalement la dévorer. La consumer. Elle la laisse entrer, parce qu’elle préfère de loin être posséder plutôt que de vivre sans elle. Plutôt que d’affronter la vie sans elle. Et ils sont oubliés, les cris. Ils sont oubliés, les tourments. Beaucoup trop faible, Bianca. Le cœur écorché qui donne beaucoup trop fort. Qui aime beaucoup trop fort. Et Max, sans aucun doute, elle en est la première bénéficiaire. Première bénéficiaire de son amour.

(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Max Fyres;

-- pandemonium --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
3154
827
31
t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
((moodboard))
brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma

are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty Lun 6 Juil - 22:50

Are you leading or am I ?  - ft @Bianca Rosen

La peur résonne dans les os. L’échine frisonne face à cette vision qui te pétrifie. Le regard impuissant qui suit ses pas fuyant. Elle s’éloigne dans un silence sempiternel. Alors que le myocarde s’époumone lui-même. À hurler contre la pâle léthargie qu’elle impose en tournant les talons. Et ton monde qui s’assombrit. Le ciel devient plus gris. Le soleil se noircit. Parce que la lumière disparaît derrière les ténèbres occultes. Max. T’es perdue. L’impression d’être redevenue gamine. Qui accoure dans les jupons de maman quand le tonnerre gronde trop. Renouant avec cette anxiété enfantine. Max. Tu ne sais plus. Ce que tu veux réellement avec Bianca. Le ventre se tord dans tous les sens. L’angoisse que l’épiderme ne brûle les dernières plumes de ses ailes. Destruction tentatrice. Les pensées funestes ne sont jamais bien loin. Incapable de discerner l’expression véritable de tes sentiments à son égard. Les opales se figent sur la silhouette que tu pourrais effleurer de tes doigts. Poupée de porcelaine que tu ne peux pas toucher sans que les instants cristallins ne se brisent en un millier de morceaux. Les corps tremblent quand les coeurs appréhendent. L’être se raidit, fébrile quand le patronyme est prononcé. L’aphérèse marqué d’une voix suave. Douces effluves qui viennent te caresser le visage. Palabres murmurées qui s’envolent et flottent dans une brise légère. Elles effleurent tous tes sens. Et ce parfum enivrant te berce d’un flot édulcoré qui se pose sur les braises ardentes. Comme si les paroles qu’elles prononçaient avait cet effet salvateur de faire taire les ombres méphistophéliques. De te sortir de tes limbes morbides. Max. Tu veux plonger. Dans le coma faussement idyllique. Persuadée que t’en sortira vivante. Alors que ce qui t'attend n’est qu’un linceul délavé.
Et elle absorbe Bianca. Les géhennes qui émanent de ton corps frêle. Celles qui t’empêchent d’y voir un peu plus clair. Et le contact miséricordieux de ses bras t’arrache un haut le cœur. Les muscles se raidissent devant l’étreinte inattendue. La foudre s’abat sur le myocarde électrisé. Le visage sur l’épaule crispe les muscles à vif. Les poumons se perdent sans l’air qu’ils peinent à trouver. Les bras de la princesse t’accueille avec une précieuse délicatesse. Les prunelles s’ouvrent d’étonnement et se posent à l’horizon. Sans vraiment savoir ce qu’elles cherchent. Elles contemplent la rue vide. Le monde endormi comme seul témoin de l’union qui se dessine. Le menton se pose sur elle dans une symétrie céleste. Et les bras viennent machinalement répondre à l’étreinte espérée. Mimétisme parfait. T’aimerais que le moment dure une éternité. Jusqu’à que l’épuisement vous gagne. Jusqu’à que se consume son âme. Jusqu’à que ton corps s’asphyxie de son parfum sucré. Parce que tu comprends qu’elle s’ouvre à toi, Bianca. Comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Ce saut qu’elle effectue dans les eaux troubles de ton âme. Celui que personne n’avait tenté. Lumière des sentiments aveuglant les pensées sordides.
"Oui, Bianca. Je crois que j'aimerais bien, oui." Chuchotements frémissant dans le creux de l’oreille. Galvanisée par l’idée qu’elle n’est qu’à toi, Bianca. Et que, d’une certaine manière, tu n’es qu’à elle. Le sceau vient sceller les deux êtres entre eux. Inextricablement liés par cette marque qui ne disparaitra jamais. La tienne, Max. La trace. Que tu laisses. Le manque. Que tu crées. L’attendrissement de la belle te fait gagner l’ascendant. Le pouvoir entre les doigts écorchés de voguer à tes sombres pensées. T’as resserré tes griffes autour de son petit être. Vulnérabilité exacerbée. L’ambivalence des sentiments à son égard. Possession amoureuse. Amour possessif. Maladif et curatif. Tout ce que tu sais, c’est qu’elle est là maintenant. Que tu la tiens dans le creux de ta main. Vos silhouettes s’accordant sous cette nuit harmonieuse. "J'te suis." La main s’emparant de la sienne pour ne pas briser le lien. L'interstice que tu refuses d'installer lorsque les doigts s'entrelacent avec les siens. Pour ne plus jamais la perdre. Tu t'y agrippes avec férocité. Prête à braver la nuit et ses multiples étincelles. Même si c'est vous qui les provoquez. Ces passions destructrices qui mèneront votre perte.

_________________
.
- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t7988-smell-ya-later-max-fyres https://savethequeens.forumactif.com/t8032-max-vai-tu-sei-libero#289598
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty Sam 25 Juil - 20:08


downtown harks back halfway up the street, i used to be free, i used to be seventeen, follow my shadow around your corner, i used to be seventeen, now you're just like me, down beneath the ashes and the stone. -- @max fyres

La peur ne la gagne pas, face à la raideur de Max, face à l’absence de retour d’abord effarant d’une étreinte imprévue. La peur ne la gagne pas, face à cette femme imprévisible, carcasse incontrôlable, esprit sanglant, qui s’immisce dans sa vie, qui contrôle son esprit. Parce qu’il n’a suffit que d’un moment, un tout petit moment de faiblesse de la part de Max, pour que Bianca s’apaise immédiatement. Pour que la colère en elle ne s’évanouisse au profit de cet instant de douceur. De cette belle chaleur. Le froid qui disparait, quand Max est là, quand Max est dans les parages. Le froid qui disparaît, toujours, au profit de cette passion entre elles. De cette histoire entre deux être si différent, deux personnalités si différentes, mais complémentaires, profondément attachée l’une à l’autre. Et l’amour que t’éprouves pour elle, tu ne saurais le décrire, Bianca. Tu ne saurais l’expliquer. Tu ne saurais le contrôler. Peut-être que t’en n’as pas envie, au fond. Peut-être que tu sais que Max n’est pas bonne pour toi mais que t’as besoin d’elle, plus que tu ne peux l’admettre. Peut-être même bien plus qu’elle. Elle brave ses peurs, transgresse ses barrières, provoque le contact physique, ce même qu’elle n’a pas supporté quelques instants plus tôt. Elle efface ses craintes pour un moment d’amour éphémère en compagnie de la seule qu’elle désire, ce soir. De la seule qu’elle veut. Si bien que les mots glissent, s’échappent de ses lippes, en une proposition : quitter cette ruelle pour se retrouver dans son cocon. Dans son cocon, mais à deux. Jamais l’une sans l’autre. Jamais séparées. Surtout pas ce soir. - Ok, on y va… Qu’elle souffle, se détachant d’elle, conservant malgré tout sa main dans la sienne. Elles s’échappent, se perdent dans la nuit dans le silence le plus profond, le plus beau. Retrouvent l’appartement de la photographe, décorée à son image, le seul lieu dans lequel elle se sent réellement en sécurité. Sans le savoir, tu fais entrer un loup, chez toi, Bianca. Tu le sens, tu le sais, quelques crocs et elle pourrait te dévorer, Max. Quelques crocs et de toi, elle ne fait qu’une bouchée. Mais la confiance règne, malgré tout. Si bien qu’elle la laisse entrer la première et s’engouffre derrière elle en refermant la porte. - Viens t’asseoir. La voix toujours douce, calme, elle l’approche du canapé pour la laisser s’y installer, ouvrant d’une main la grande fenêtre menant au balcon, simplement pour pouvoir contempler les étoiles et sentir encore la fraîcheur de la nuit. - Tu veux boire quelque chose ? Tout ce qu’elle voudra, Bianca le lui apportera. Parce que tu cherches à chasser la torpeur installée sur son visage, parce que tu cherches à lui offrir un peu de ta douceur.

(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Max Fyres;

-- pandemonium --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
3154
827
31
t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
((moodboard))
brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma

are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty Jeu 6 Aoû - 21:51

Are you leading or am I ?  - ft @Bianca Rosen

L’imparfaite ostéogenèse. Du myocarde de verre si fin qu’une caresse trop appuyée finirait par l’ébrécher. Pourtant dans cette sombre apothéose, l’organe palpite sur le même rythme que le sien. La pantelante vulnérabilité exulte. La coquille s’ouvre malgré les affres qui persistent à frapper les parois de la boîte crânienne. L’adamantine se morcelle quand les corps chauds s’embrassent. Profonde est l’ornière qu’elle capture de ses doigts frêles. Parce qu’elle aussi te possède, Max, quand elle t’accueille dans le creux de ses bras. Les mains plaquées dans le dos pour que la réponse se fasse et que l’étreinte se presse davantage. Jusqu’à ce que les coeurs fusionnent dans la furieuse course qu’ils mènent. Seulement, t’es pas sûre que ce soit la ligne d’arrivée que tu cherches à franchir. Annonciatrice d’une fin prématurée à l’utopie onirique. Les jambes se dérobent devant l’unique panacée qui s’éloigne. Le remède est peut-être illusion, Max. Opiacé dissimulé dans la douce enveloppe charnelle. Dans les prunelles irrésistibles de l’oiseau au plumage abimé, gâché par ton aura omineuse. Alors quand elle te guide, feu-follet de lumière, à travers les abysses, tu te laisses faire. La légèreté dans les pas qui foulent le bitume. Comme si sa grâce était contaminante. Comme si, grâce à elle, les masques se fissuraient et s’éclataient contre les pavés menant à sa rue. De cette passion tu te nourris, Max. Et le silence s’impose comme une liturgie. Rare quiétude où ton attention est seulement posée sur elle, dévorant l’image d’une chevelure qui flotte dans l’air, des mèches qui s’échappent et épousent le vent. De vos silhouettes qui valsent sous les rayons des lampadaires. Son ombre que tu aspires, à grandes foulées. Les cauchemars piétinés, avalés, substitués par un monstre bien plus terrifiant. Max, le cerveau il bout face à l’inconnue pétrifiant les muscles. Tu t’aventures dans des sentiers brumeux mais non moins souffreteux. Et tu te demandes si tout cela fait sens, si Bianca mérite de subir cette démence.
La bouche est pâteuse quand les clés déverrouillent l’accès. Désirs insatiables d’y mettre les pieds. S’enivrer du sanctuaire défendu. Les lippes dessinent un sourire habité quand tu découvres l’appartement. Les bouquins éparpillés sur la table du salon. Les hommages à la passion. À ces instants capturés à travers la boîte de métal. Les visages figés dans l’éternité, venant marquer les esprits des générations qui se succèdent pour la regarder. L’art est tout aussi illusoire que celui que tu pratiques. L’objectif fabrique aussi des images faussées, déformées de la réalité. Seulement l’oeil de Bianca est un plus pur, loin, bien loin des corruptions de ton âme. Alors pourquoi l’attraction est si palpable ? Pourquoi Bianca s’inflige-t-elle des peines aussi funestes ?
« Je veux bien un verre d’eau, Bianca, s’il-te-plaît. » Pour étancher la soif qui brûle au fond de moi. Pour y noyer les idées noires qui ne concernent que toi. Parce que je ne veux pas t’imposer ça, Bianca.
Contrairement à ce qu’elle t’as conseillée, tu ne t’assoies pas, sur le canapé. Quand elle retourne dans la cuisine pour te chercher ce dont tu as besoin, tu te poses sur le balcon. Accoudée sur la rambarde, à regarder les rues endormies. Le sourire satisfait n’a pas disparu de tes traits. Parce que la belle a flanché. Et du bon côté. C'est ce que tu oses espérer. Parce que maintenant, qu'est-ce qu'il se passe Max ? Rhétoriques mourantes dans les pensées tourmentées. Incapable de répondre à l'écho qui raisonne dans la poitrine, à l'épiderme qui se dresse quand ses pas approchent, aux reins qui frissonnent quand le doux parfum vient enrober ta carcasse. Les paupières se ferment lentement, laissent planer l'âme à la dérive, consciente que sa présence à elle est désormais essentielle. Sacrificiel serait le crime si elle venait à se dérober, à se soustraire de l'emprise que tu as construite. La décrépitude se dissipe quand les yeux se rouvrent sur la bienveillante. Le verre d'eau est tendu dans ta direction. Tu t'en saisis en faisant trainer tes doigts autour des siens. Effleurement électrique. L'éveil des sens provoqué par les pulpes des phalanges amochées. Tu cherches le contact, Max, comme insatisfaite du court échange précédent. Pour toujours l'avoir un petit peu plus près de toi.
« Merci. » La gorge s'abreuve avec délectation. Comme si tu savourais un vin d'exception, le temps d'une courte pause. « Je suis vraiment désolée de m'être emportée toute à l'heure, j'voulais pas te faire peur, ou te brusquer. C'était pas mon intention, Bianca. »
Les palabres s'accompagnent d'un sourire esquissé, et les orbes qui se détournent après avoir été plantées dans les siennes tout le long. Les règles t'échappent dans ce jeu que tu prétends jouer. Celui d'une mascarade de sincérité. Pourtant la frivolité se perds. Décousue dans la nuit blanche. Qu'est-ce qu'il se passe, Max ? Quand toi-même tu perds le fil de ta propre partie.  

_________________
.
- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t7988-smell-ya-later-max-fyres https://savethequeens.forumactif.com/t8032-max-vai-tu-sei-libero#289598
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty Dim 23 Aoû - 20:20


downtown harks back halfway up the street, i used to be free, i used to be seventeen, follow my shadow around your corner, i used to be seventeen, now you're just like me, down beneath the ashes and the stone. -- @max fyres

Fleur arrachée à la vie, trop vite, trop brutalement, perdue dans une obscurité depuis déjà trop longtemps. La vie n’existe pas, il n’y a que survie, encore, toujours. Il n’y a qu’un être qui tente de se débattre des mains les plus viles qui agrippent son âme. Elle s’est enfoncée, s’est entichée de noirceur, de malheur, faisant sans cesse écho à son propre cœur. Elle ne voit plus ce qui est beau, l’espoir mort depuis des années, depuis qu’elle s’est retrouvée donnée, offerte, sacrifiée contre un peu de poudre. Elle ne voit plus ce qui est beau, ne distingue pas ce qui est bon pour elle, parce qu’elle ne mérite rien. Rien de positif. Rien pour lui faire du bien. Rien, sauf Max. Max, elle n’est peut-être pas exactement ce qu’il te faut. Max, elle n’est peut-être pas le remède à ta maladie. Max, elle n’est peut-être qu’un pavé de plus à l’enfer qui te guettes. Mais Max, t’es incapable d’imaginer une vie sans elle. L’enchanteresse explosive pourrait bien s’effondrer, tout briser sur son passage, envoyer valser le cœur et l’âme, la colombienne ne pourrait s’en détacher. Ne pourrait lui tourner le dos. En témoigne cette soirée, l’agression à peine déguisée suivie d’une réaction édulcorée. Les cris de la ruelle laissent la place à la douceur, deux carcasses à moitié vides réfugiées dans un appartement prêt à voir le jour de leur amour. Hochement de tête, une fuite vers la cuisine, le cœur battant, simplement quelques secondes pour servir un verre d’eau à celle qui titille son palpitant. Un instant pour souffler, aussi. Pour respirer, aussi. Parce que tu manques cruellement d’air, Bianca. Parce que tu ne sais plus ce que tu éprouves, quand t’es avec elle. L’inspiration trop rapide, les pas qui suivent le feu émané du volcan, la fraîcheur de la nuit qui gagne les esprits lorsqu’elles se retrouvent sur le balcon. - Tiens. Des mains qui en enlacent d’autres, les peaux entremêlées, l’effluve des sens encore une fois chatouillée. Tu te sens différente, pas comme d’habitude, pas comme lorsque tu fuis le contact humain, comme lorsque tu te caches derrière un appareil pour ne pas dévoiler le reflet de ton âme damnée. - Je sais… Qu’est-ce qui s’est passé ? Le cœur trop naïf ne doute pas des paroles de sa belle, incapable de croire qu’elle cherche à l’effrayer, à lui faire du mal. Le cœur trop naïf s’éprend d’elle à la vitesse de l’éclair, quand, ses opales aussi obscures que le ciel ne quittent plus son visage. - Mais je ne t’en veux pas, hein… Qu’elle précise, presque timidement, donnant sans le vouloir l’ascendant à Max. Peut-être que tu ne sais faire que ça, Bianca, te soumettre à la volonté des autres. Peut-être que ce que t’attends, justement, c’est quelqu’un capable de te placer plus haut que ça, de te donner plus d’importance que ça. Peut-être que le pas que fait Max, en s’excusant, est le début de quelque chose de nouveau.

(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






are you leading or am i - ft. Bianca Empty
Message Sujet: Re: are you leading or am i - ft. Bianca   are you leading or am i - ft. Bianca Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
are you leading or am i - ft. Bianca
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #19 et #20 :: rps
-
Sauter vers: